Bruno Retailleau : « Au Sénat, notre ligne doit être indépendante »

Budget, immigration, violence faite aux élus… Le président du groupe LR à la Chambre haute dévoile les chantiers à venir.

Bruno Retailleau a été reconduit à la présidence du groupe LR à la Chambre haute. Seul candidat, réélu par acclamation, le sénateur de Vendée détaille au Figaro les priorités de la majorité sénatoriale.

Le Sénat a renouvelé la moitié de son assemblée dimanche dernier, mais nombre de Français et le président de la République lui-même n’ont pas manifesté beaucoup d’intérêt pour ce rendez-vous démocratique. Comment l’expliquez-vous ?

C’est une élection moins médiatique, puisque seuls les élus locaux votent. Mais je constate que le Sénat, désormais, est pleinement reconnu et occupe une place essentielle dans le débat, que personne ne lui conteste. Emmanuel Macron est sans doute intervenu à la télévision le soir du scrutin pour faire passer au second plan la cuisante défaite de son parti aux sénatoriales.

Quels constats vous permettent de penser que le Sénat est mieux reconnu ?

Les Français ont compris que face à une Assemblée nationale trop souvent hystérisée, le Sénat était un pôle de stabilité, mais aussi un contre-pouvoir face aux tentations jupitériennes. Notre indépendance, c’est la première des garanties que nous offrons aux Français. La seconde, c’est le choix que nous avons fait d’une opposition d’intérêt général. Enfin, nous sommes la voix des territoires. L’immense paradoxe est que jamais nous n’avons eu autant besoin des maires et jamais, pourtant, les maires n’ont été autant découragés par l’État. Un État qu’ils perçoivent comme un empêcheur d’agir et qui n’a jamais vraiment accepté la décentralisation.

Vous avez perdu 8 sièges et les centristes du groupe UC, 5. Quel est l’état précis des forces LR et de votre majorité sénatoriale, sachant que la composition des groupes peut se préciser jusqu’au 2 octobre ?

Le groupe LR restera, de très loin, le premier groupe de la majorité sénatoriale. Nous serons sans doute plus de 130, ce qui, par les temps qui courent, est une performance, car en 2020, le paysage politique était beaucoup moins éclaté. La majorité sénatoriale sera également confortée avec nos amis centristes.

Pourquoi confortée ?

Parce qu’elle comptera au final près de 200 élus de la droite et du centre dans un contexte où l’on constate le retour du clivage droite-gauche. C’est ce clivage qui permet le mieux à la démocratie de fonctionner. La tripartition du paysage politique, avec un grand centre et deux ailes radicales, ancre le fait minoritaire dans la Ve République qui n’est pas faite pour ça. J’ajoute que si le Sénat pèse davantage, c’est parce que nous sommes capables d’avoir une colonne vertébrale. Nous devons tenir sur nos convictions, ne pas participer à la grande confusion qu’a introduite le « en même temps ». Si les grands électeurs avaient voulu que le Sénat serve de majorité de substitution à Emmanuel Macron, ils auraient voté majoritairement pour des candidats macronistes.

Quand Hervé Marseille, le président du groupe UC, voit un « rééquilibrage » de la majorité sénatoriale, comment comprenez-vous ce mot ?

Je ne raisonne pas en rapports de force. La clef de voûte de la majorité sénatoriale, c’est ce qui doit donner sa raison d’être au Sénat : une ligne claire et indépendante.

Comment observez-vous le jeu d’Édouard Philippe et de son parti, Horizons ?

L’arrivée d’Horizons au Sénat ne modifiera pas les équilibres : numériquement, ils sont trop faibles ; et politiquement, on voit bien qu’Édouard Philippe est en train de se détacher d’Emmanuel Macron.

Alain Joyandet, sénateur LR de Haute-Saône, réclame une modification des statuts du groupe au nom d’une « respiration démocratique ». Souhaitez-vous ouvrir ce chantier ?

Le règlement qui régit la vie de notre groupe fut établi par mes prédécesseurs. Il est normal qu’il évolue. C’est un chantier que nous devrions pouvoir lancer rapidement.

Quelles sont les priorités pour le groupe LR au Sénat dans les mois à venir ?

Des textes importants vont arriver : celui sur l’immigration, bien sûr, mais aussi, les textes budgétaires. Le Sénat sera extrêmement exigeant sur la loi de programmation des finances publiques pour une raison simple : nous allons droit dans le mur. En 2027, nous serons le dernier pays d’Europe à atteindre le seuil des 3%. Nous proposerons aussi nos propres textes, sur la violence faite aux élus, sur le logement mais aussi sur l’écriture inclusive, car nous refusons la déconstruction de notre langue.

Après avoir écouté Emmanuel Macron au JT de 20 heures dimanche dernier, vous avez dit percevoir une « première inflexion » à propos du projet de loi sur l’immigration. Pourquoi ?

Emmanuel Macron a dit deux choses : d’abord, que la régularisation des clandestins qui travaillent ne doit pas être automatique, soit l’inverse de ce qui est dit dans le texte du gouvernement. Ensuite, il a évoqué la formation prioritaire des Français sur les métiers en tension. C’est ce que nous avons toujours dit ! Mais je ne le crois pas sur parole : avec Emmanuel Macron, on ne sait jamais si ce qu’il dit un jour sera vrai le lendemain.

Cette régularisation des clandestins pour les métiers en tension reste-t-elle une « ligne rouge » pour la droite ?

Évidemment. Hors de question de donner une prime à la fraude en régularisant massivement des clandestins. Légaliser l’immigration illégale, c’est créer un nouvel appel d’air.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, cherche-t-il un accord avec la droite sur l’immigration ?

Le ministre de l’Intérieur est surtout à la recherche d’un accord avec sa propre majorité !

La course aux européennes est lancée : Jordan Bardella (Rassemblement national) et Marion Maréchal (Reconquête !) sont en précampagne. Comment la droite doit-elle se positionner ?

La droite doit tracer sa route, sans s’épuiser dans les calculs électoraux. Le vrai sujet, c’est le projet. Reconquête ! parle davantage de LR que d’Europe. Le Rassemblement national veut bâtir un projet autour de la puissance, mais on ne peut vouloir la France du général de Gaulle avec le programme économique de Jean-Luc Mélenchon. Quant à Renaissance, son projet fédéraliste se réduit à une chimère : la souveraineté européenne. Grâce au formidable travail de François-Xavier Bellamy, député européen LR, nous avons un vrai bilan à faire valoir, une vraie vision à porter également : l’Europe doit être la solution, pas le problème. Je constate que sur le nucléaire, l’immigration ou la défense de notre agriculture, c’est souvent loin d’être le cas. La force de l’Europe ne doit pas se construire sur l’affaiblissement des droits des peuples et des États.

Les messages d’Emmanuel Macron adressés à la Corse vont-ils dans le bon sens ?

L’autonomie calquée sur la Nouvelle-Calédonie, comme la demande Gilles Simeoni, n’est pas possible. On peut parfaitement mieux tenir compte des spécificités de l’insularité. Mais je m’opposerai à la co-officialité de la langue et au statut de résident qui feraient de cette autonomie l’antichambre de l’indépendance. Il ne peut pas y avoir deux catégories de citoyens dans la République française.

Face à la situation alarmante de l’Arménie, que demandez-vous d’urgence au président de la République ?

J’ai demandé que la France dépose une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU pour garantir les droits humanitaires des Arméniens et mettre un terme à l’épuration ethnique et religieuse. Ouvrons les yeux : la cible d’Aliev et d’Erdogan, c’est l’Arménie elle-même. Elle est menacée dans son existence et l’Europe regarde ailleurs ! J’ai été outré d’entendre le porte-parole de la Commission européenne affirmer qu’il fallait augmenter la livraison du gaz azerbaïdjanais à l’Europe alors qu’une grande partie provient de la Russie. L’Europe organise le contournement de ses propres sanctions. Ce double langage témoigne d’un naufrage moral. Cette Europe-là nous déshonore.

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Olivier Marleix : « Les Français n’en ont pas pour leur argent sur les grands services publics »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur la loi de programmation des finances publiques, le vote du budget 2024, la fraude sociale, la hausse des carburants, l’indexation des pensions de retraites sur l’inflation et la crise du logement.

Le gouvernement déclenche le 49-3 sur la loi de programmation des finances publiques.

@oliviermarleix “Ce n’est pas une surprise. Chez #LR nous voulions voter contre. On demande aux Français de payer le grand moment d’ivresse qu’a été le premier quinquennat #Macronpic.twitter.com/knC7YZc1Ct

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

Budget 2024

@oliviermarleix “On ne comprend rien aux objectifs du gouvernement. Ce #budget est incompréhensible. Les Français vont devoir payer l’addition des errements des politiques publiques depuis 6 ans” pic.twitter.com/j4czCw69tk

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

Budget 2024

@oliviermarleix “Il n’y a eu aucune réforme structurelle depuis 6 ans, à l’#hôpital ou à l’école. Les Français n’en ont pas pour leur argent sur les grands services publics” pic.twitter.com/uyQUoZ0T0G

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

@oliviermarleix : “Il faut s’attaquer à la #fraudesociale, qui représente entre 8 et 20 milliards d’euros. Nous voulons aiguiller le gouvernement pour qu’il s’y attaque !” #RSA pic.twitter.com/ayiPAmKwwC

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

Hausse des #carburants

@oliviermarleix : “Nous pouvons baisser la #TVA sur la TICPE, ou créer une #TICPE flottante. L’État a engrangé 3 milliards de TVA supplémentaires avec la hausse des carburants, serait-il le seul à pouvoir faire des marges ?” pic.twitter.com/yCij6wPwrr

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

Indexation des pensions de retraites sur l’#inflation : électoralisme selon certains économistes ?

@oliviermarleix “J’invite les économistes à se pencher sur le sujet des mutuelles : les retraités ont cette charge ! Nous avons un problème de petites retraites dans le pays” pic.twitter.com/RWUKwM6TnO

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

@oliviermarleix : “L’interdiction de la location des #passoiresthermiques est totalement dogmatique, il faut y renoncer ! Je tire la sonnette d’alarme sur le #logement : nous aurons des drames, des gens vont peut-être mourir dans leur voiture cette hiver !” pic.twitter.com/rnAYxftv0h

— Sud Radio (@SudRadio) September 28, 2023

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Vincent Jeanbrun : « Nul besoin d’aller jusqu’en Italie pour constater l’impuissance de l’extrême droite »

Selon Vincent Jeanbrun, maire de L’Hay-les-Roses, président du groupe Île-de-France Rassemblée à la région Île-de-France et porte-parole des Républicains, la crise migratoire à Lampedusa montre l’incapacité de l’extrême droite à tenir ses promesses. Nul doute, ajoute-t-il, que Jordan Bardella ou Marion Maréchal feraient preuve de la même impuissance que Giorgia Meloni.

Six mille vies échouées sur le sable d’une petite île au sud de l’Italie. En quelques jours, Lampedusa est (re)devenue le cœur symbolique d’une Europe divisée, cristallisant les tensions mais aussi et surtout les postures, des effets de manches autoritaires aux proclamations des éternels tartufes transies d’humanité, pour peu que la cause soit loin de chez eux. Car, après l’afflux de migrants, s’est bousculé derrière eux le traditionnel cortège de journalistes en quête de l’image choc, de politiques aux formules qui claquent et de leurs traditionnels commentateurs relayant abondamment les informations, vraies ou pas (pour peu qu’elles soient marquantes…) Le tout devant les yeux résignés des 6000 habitants de cette île jadis calme et dont le nom résonne désormais comme le symbole de l’immigration incontrôlée, des vies dévastées et d’une Europe à la dérive, plus divisée que jamais.

Dans mon village familial, perché dans les montagnes du Frioul, les discussions vont bon train. On y craint la « submersion », on y prononce désormais l’expression de « grande sostituzione », directement importée des vocables de l’extrême droite française ; preuve malheureuse que notre influence culturelle n’a pas tout à fait disparu, même en matière de théories déclinistes. Au téléphone, mon cousin me raconte que ce midi, un voisin attablé au café du village s’exclamait : « Si même Meloni n’arrive pas à les repousser, qui va le faire ? » Et, au fond, ils sont nombreux à penser comme lui, en Italie comme en France.

Car plus que la compassion, l’inquiétude, la peur de disparaître ou de se compromettre, le sentiment qui domine, c’est l’impuissance. L’impuissance d’une politique : celle de Giorgia Meloni, élue présidente du Conseil italien il y a un an, instantanément devenue l’égérie de l’extrême droite européenne, prônant une fermeté sans faille sur l’immigration et qui apparaît aujourd’hui dépassée, prise au piège de sa propre rhétorique incendiaire.

Comme tous les candidats d’extrême droite, elle s’appuyait sur des diagnostics lucides, proposait des solutions simples et désignait un ennemi consensuel : l’Europe. Celle qui déclarait il y a quelques mois encore avec une éclatante confiance « si je gagne, pour l’Europe, la belle vie, c’est terminé » se voit aujourd’hui contrainte d’appeler au secours l’Union européenne, affirmant être soumise à une pression migratoire « insoutenable », et appelant à « affronter le problème de manière pragmatique ». Pire, la voilà qui accueille sur place la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, scellant ainsi la « normalisation » de ses relations avec les institutions européennes.

La promesse, pourtant projet phare de sa campagne, d’instaurer un « blocus maritime » contre les migrants et de « briser le trafic d’êtres humains en Méditerranée » semble bien lointaine. Pas plus que Donald Trump n’aura construit son « mur » à la frontière mexicaine, pas plus que Viktor Orban n’aura fait adopter son « référendum anti-immigration » en Hongrie, les déclarations martiales de la candidate Meloni n’auront pas suffi à protéger les Italiens d’une immigration devenue incontrôlable. Pire, si les Italiens ont appris à ne pas croire aux promesses trop « belles » pour être vraies, l’extrême droite comptait au moins sur l’effet symbolique de l’élection d’une candidate si radicalement hostile aux migrants pour créer un effet dissuasif.

Résultat : depuis le 1er janvier 2023, plus de 100.000 migrants ont franchi illégalement les frontières italiennes. C’est deux fois plus que sur la même période en 2022. En débarquant par le premier avion sur l’île de Lampedusa, Marion Maréchal – qui est à un bateau de migrants ce qu’un papillon de nuit est à une lanterne un soir d’été – avait sans doute à cœur de fanfaronner devant une si belle occasion de démontrer combien l’immigration illégale qu’elle dénonce – à raison – était le péril de notre civilisation. Elle en aurait presque oublié ses propres déclarations, jugeant que « la victoire de Meloni protéger(ait) les Français de l’immigration ». Clairvoyant. Accordons-lui de ne pas avoir été seule au club des admirateurs de Giorgia Meloni. Jordan Bardella, des étoiles dans les yeux, déclarait après son élection : « Les peuples d’Europe relèvent la tête et reprennent leur destin en main. »

Bardella, Zemmour, Le Pen, Maréchal : les « Dalton » de la droite dure voyaient en elle l’espoir de prouver au monde et surtout aux Français qu’au-delà des discours, l’extrême droite était une solution fiable pour les protéger face aux crises migratoires. Pourtant, il n’est point besoin d’aller jusqu’en Italie pour constater quotidiennement l’impuissance de l’extrême droite au pouvoir. Pour ne prendre qu’un exemple, dans la commune du Luc, dans le Var, le maire RN a fait voter une charte par son conseil municipal en octobre 2017 : « Ma commune sans migrant. » À l’élégance s’est ajoutée l’impuissance lorsque, quelques moins plus tard, il accueillit une trentaine de migrants, dans un centre pour réfugiés. Nous sommes donc prévenus. Monsieur Bardella et Madame Maréchal, c’est Madame Meloni en pire. Jordan Bardella, c’est un colosse aux pieds d’argile. Marion Maréchal, c’est un tigre de papier. Ils ont un point commun : la parole sans les actes. Car comme souvent, l’extrême droite se nourrit des problèmes, pourvu qu’elle n’ait pas à les résoudre.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Vincent Descoeur, député du Cantal, a interpellé la Première ministre sur la hausse des prix des carburants.

2 euros de le litre de carburant et face à cette crise, la cacophonie au sommet de l’État : fiasco de la vente à perte…

Notre député @VincentDescoeur interroge le Gouvernement : comptez-vous accéder à la demande de notre président de groupe @oliviermarleix d’organiser une… pic.twitter.com/nH4ndcKDTM

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) September 26, 2023

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblé nationale et député d’Eure-et-Loir, a questionné la Première ministre sur la vente d’Atos.

Démembrement d’#Atos : les liquidateurs de l’industrie française sont encore à la manœuvre.

Notre président @oliviermarleix interroge la Première ministre : est-il possible de ne jamais apprendre de ses erreurs? Atos est l’héritière de la volonté politique du Général de… pic.twitter.com/nRmK7uRcYg

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) September 26, 2023

Pour finir, Emmanuelle Anthoine, députée de la Drôme, a interrogé la Première ministre sur la guerre au Haut-Karabakh.

Agression du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan : la crainte d’un nettoyage ethnique et culturel est plus forte que jamais.

Notre députée @eanthoine26 interroge la ministre des Affaires étrangères : la France va-t-elle organiser l’envoi d’une mission internationale #QAGpic.twitter.com/QdLAv9njqN

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) September 26, 2023

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L’écologie à la française ne repose donc sur aucun financement et aucun véhicule législatif

À la suite de l‘intervention du Président de la République, Antoine Vermorel-Marques, député LR et référent « écologie » pour LR se dit « terriblement déçu ». « On nous avait vendu une stratégie d’ensemble, avec des actions concrètes et surtout un plan de financement. Nous nous retrouvons dans un inventaire à la Prévert, sans aucun financement et sans aucune loi annoncée. » dénonce le député de la Loire.

« Dans le rapport parlementaire que j’ai remis en mars, je soulignais l’importance d’une loi de programmation pour donner de la visibilité aux acteurs privés comme publics. On ne peut pas décarboner sans plan et surtout sans financement. » affirme Antoine Vermorel-Marques

« Plus que jamais, nous devons passer de la parole aux actes. L’intervention du Président de la République laisse craindre des actions au coup par coup, sans jamais en envisager le coût. » conclut le Député LR.

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Ces élections sénatoriales apportent une belle victoire pour les Républicains

Je me réjouis de la grande victoire de la droite dans ces élections sénatoriales. Les territoires ont une nouvelle fois choisi notre famille politique comme force d’alternance.

Le groupe LR, présidé par Bruno Retailleau, reste le ler groupe politique du Sénat et conforte, avec nos alliés centristes, la majorité du président Gérard Larcher.

Les élus locaux de notre pays adressent ce soir un message fort : la droite porte toujours un message d’espoir.

Dès demain, nous nous remettrons au travail à l’Assemblée nationale et au Sénat pour défendre plusieurs textes de loi et stopper l’immigration de masse, mettre un coup d’arrêt au trafic de drogues et baisser les impôts et les charges qui asphyxient nos concitoyens.

Les Républicains demeureront une opposition solide et porteront un projet pour la France et les Français.

J’adresse mes félicitations à Gérard Larcher et Bruno Retailleau ainsi qu’à Hervé Marseille président de l’Union centriste.

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Éric Ciotti : « Face à la submersion qui frappe Lampedusa, assumons le refus absolu de toute répartition »

L’afflux massif de migrants vers l’île de Lampedusa rappelle la nécessité d’une action politique forte, estime le président des Républicains, qui appelle à refonder l’Union pour la Méditerranée afin de reprendre le contrôle de la politique migratoire à l’échelle européenne.

Du 11 au 13 septembre, près de 9 000 clandestins ont débarqué sur l’île de Lampedusa, transportés par une armada de plus de 200 embarcations. Ceux qui refusent de voir la submersion qui menace l’Europe en sont pour leurs frais tant les images sont saisissantes. Au total, ce sont 130.000 migrants qui ont débarqué en Italie en 2023, soit déjà le double du nombre constaté à la même période en 2022. Depuis près d’une décennie, la Méditerranée est le théâtre d’une crise migratoire sans précédent qui a transformé notre mer commune en un vaste cimetière où 28 000 infortunés ont perdu la vie.

Nous ne sommes pas indifférents devant ce drame : comment pourrions-nous l’être ? L’immigration de masse est toujours une tragédie. Tragédie de vies humaines déracinées et abandonnées à l’avidité des passeurs, tragédie de ceux qui fantasment un avenir que l’Europe ne peut pas leur fournir, tragédie de sociétés européennes profondément bouleversées par cet afflux ininterrompu. Toutes ces tragédies doivent cesser. Face à la crise que nous traversons, notre responsabilité n’est pas dans l’angélisme de promesses que nous ne pouvons pas tenir : elle est dans la fermeté. Les routes de la Méditerranée doivent être fermées car elles ne mènent nulle part ceux qui les empruntent.

L’Europe n’est pas en mesure d’absorber les flux massifs qui se présentent dès aujourd’hui à ses portes, ni ceux – plus massifs encore – qui se présenteront demain. Nous devons être lucides sur nos capacités d’accueil et forger notre politique migratoire en conséquence. Face à la submersion qui frappe Lampedusa, assumons le refus absolu de toute répartition qui légitimerait cette entrée illégale massive. Avec Les Républicains, nous portons – avec notre projet de loi constitutionnel – des propositions fortes capables de répondre à l’urgence de la situation et nous souhaitons y associer le peuple français par référendum.

Parmi ces mesures, Lampedusa nous rappelle combien il est urgent d’implémenter l’asile à la frontière. Personne ne doit entrer en Europe sans en avoir l’autorisation, et quiconque viole ce principe doit être renvoyé dans son pays d’origine, ne disposant d’aucun droit là où il est entré par effraction. Mais, au-delà des réponses immédiates, nous devons porter notre regard sur le temps long.

Notre politique migratoire ne saurait être sérieuse sans politique africaine déterminée. Entrée dans le siècle avec 800 millions d’habitants, l’Afrique en comptera 2,7 milliards en 2050 et 4,5 milliards en 2100. Ces réalités démographiques ne peuvent pas être méconnues et nous devons retisser des liens profonds de confiance et de coopération, pour permettre un développement stable de l’Afrique qui puisse participer à freiner l’émigration.

Notre politique migratoire ne saurait pas non plus être sérieuse sans politique méditerranéenne forte. Par son histoire et sa position, la France a un rôle primordial à jouer dans la reconstruction d’un espace franco-ottomane de 1536 aux politiques arabes de Jacques Chirac, la France a toujours été une puissance méditerranéenne majeure. En 2008, dans la continuité de cet héritage, Nicolas Sarkozy avait porté un vaste et courageux projet d’union méditerranéenne. Cette organisation n’a pas rempli les grandes espérances que sa naissance pouvait inspirer.

J’appelle à une refondation de l’Union pour la Méditerranée dans la fidélité à ses ambitions initiales. Si l’Union européenne – au même titre que la Ligue arabe ou l’Union africaine – peut légitimement y être représentée, il faut reconnaître que l’inclusion de toute la communauté européenne, jusqu’aux contrées les plus éloignées de la Méditerranée, a été un lourd handicap : nous devons nous recentrer sur les pays côtiers et construire une véritable Union de la Méditerranée. Cette union refondée pourra s’attaquer aux questions majeures qui préoccupent l’espace méditerranéen – agriculture, alimentation, énergie, écologie, immigration, sécurité – et bâtir des politiques d’équilibre respectueuses de la souveraineté de chacun et garantes de la stabilité de tous.

Sur le plan migratoire, l’Union de la Méditerranée doit être le principal forum de discussions et de décisions, afin de remplacer l’immigration subie par une immigration choisie. Elle doit porter et soutenir les mesures de fermeté qui mettront fin à l’immigration de masse.

Nous ne méconnaissons pas les tensions géopolitiques qui existent et encerclent le bassin méditerranéen mais nous ne souscrivons pas au fatalisme des dialogues impossibles. Dans cet esprit, retissons les liens qui unissent les deux rives pour reconstruire une identité méditerranéenne partagée. Si la Méditerranée apparaît aujourd’hui comme le réceptacle tragique de toutes les crises, elle peut être demain le creuset de toutes les solutions.

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Jean Leonetti : « Emmanuel Macron ne devrait pas prendre le risque d’abandonner la France à un piège sociétal »

L’ancien député à l’origine des lois de 2005 et de 2016 met en garde contre le risque d’utiliser les lois sociétales « comme marqueur politique ou pour aller dans le sens de l’opinion de l’instant ».

Un modèle français de la fin de vie peut-il émerger du projet de loi voulu par Emmanuel Macron ?

Le projet du gouvernement est connu depuis longtemps. Il s’agit de légaliser le droit au suicide assisté tel qu’il est autorisé dans l’État de l’Oregon aux États-Unis. Ce n’est donc pas un modèle français, même assorti d’un changement de dénomination et quelques aménagements. Les jeux sont-ils faits pour autant? C’est au Parlement d’en décider et à chaque citoyen de s’interroger et de s’exprimer.

Après vos interventions au Parlement, comme celle de mercredi devant le groupe d’études sur la fin de vie à l’Assemblée, comment anticipez-vous le débat parlementaire à venir ?

J’ai répondu à toutes les sollicitations des instances et groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat. Après mon échange du jour avec Olivier Falorni et Jean-Louis Touraine, j’ai acquis la conviction que le débat reste ouvert et que, comme c’est heureusement le cas dans ce domaine, chacun se déterminera en fonction de ses convictions personnelles.

Pourquoi estimez-vous que le président de la République tomberait dans un « piège sociétal » s’il devait défendre une loi inspirée américain, adopté pour la première fois en 1997 par l’État de l’Oregon ?

Le piège des lois sociétales, c’est de les banaliser alors qu’elles sont le reflet des choix culturels et même civilisationnels d’une société. Il est aussi dangereux de les utiliser comme marqueur politique ou pour aller dans le sens de l’opinion de l’instant au nom d’une modernité. Enfin, il ne faut pas, sur ces sujets sensibles et complexes, diviser les Français. Emmanuel Macron ne devrait pas prendre le risque d’abandonner la France à un tel piège.

Trois conditions sont avancées dans ce projet d’aide active à mourir porté par la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Firmin Le Bodo : les patients doivent être majeurs, leur maladie incurable et leur pronostic vital engagé. Pourquoi jugez-vous ce cadre insuffisant ?

Il s’agit de donner la mort et au lieu de se poser la question du « pourquoi », on veut se rassurer avec les « comment » grâce à des mesures limitatives destinées à atténuer la violence de cette transgression majeure. De plus, on sait que, souvent, les cadres réglementaires ont vocation à s’élargir sous l’effet de nouvelles revendications. En politique, les portes entrouvertes finissent toujours par être grandes ouvertes.

Pour humaniser la fin de vie, certains, comme le professeur Mattéi, défendent le principe d’une concertation pluridisciplinaire entre les médecins et un juge de protection des personnes. Soutenez-vous cette idée ?

Il n’est pas illogique de penser qu’une telle décision soit prise par un juge au nom du peuple français plutôt que par un médecin car la main qui soigne ne peut pas être la main qui tue. Mais l’idée d’exclure les soignants de cette responsabilité est faussement rassurante, ils seront inévitablement impliqués directement ou indirectement dans ces décisions. Sinon pourquoi envisagerait-on dans le texte une « clause de conscience » ?

Que répondez-vous aux partisans de l’aide active à mourir quand ils dénoncent l’hypocrisie du cadre juridique français contourné par ceux qui choisissent d’aller mourir dans certains pays voisins ?

Je me permets de répondre par une question préliminaire : faut-il aligner la position française sur le « moins-disant éthique » et le considérer comme un progrès ? Le choix de faire appel à des « mères porteuses » est autorisé dans certains pays européens et des Français y ont recours. Va-t-on pour autant légaliser cette pratique ? J’ai signé, au nom de la France en 2011, la convention internationale d’Oviedo qui fixe les grandes règles éthiques. Elle laisse cependant une large marge d’appréciation aux 35 nations cosignataires. Les positions de la France dans le domaine éthique sont observées, respectées et quelquefois inspirantes pour d’autres pays. Il faut avoir conscience decette responsabilité.

Pourquoi la France envisage-t-elle de légiférer aujourd’hui sur une telle question éthique avant même d’avoir pu développer un réseau solide d’unités de soins palliatifs sur l’ensemble du territoire ?

La nécessité de développer les soins palliatifs est le seul élément consensuel de ce débat. Il est évidemment le préalable à toute loi sur le sujet. Plus de 20 départements français sont dépourvus d’unité de soins palliatifs. Or, personne ne conteste que dans ces structures, la prise en charge médicale et humaine diminue très significativement les demandes de mort, preuve que le modèle français fonctionne quand on lui en donne les moyens. Compte tenu de la situation de nos hôpitaux et des difficultés de recrutement et de financement, le gouvernement pourrait s’emparer du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour faire bouger les choses. Mais une loi immédiate d’aide active à mourir créerait une inégalité de nos concitoyens face à la mort et serait une loi qui s’appliquerait par défaut.

« Je ne provoquerai jamais la mort délibérément » disent les médecins hostiles à l’euthanasie en citant cette phrase du serment d’Hippocrate qui est la référence déontologique occidentale de leur profession. Pourquoi les règles et les devoirs de la médecine devraient-ils être immuables ?

Les lois et les mœurs varient en fonction des pays, des cultures et des époques. Mais au-delà même d’un serment médical, n’y a-t-il pas à s’interroger sur la seule question philosophique et politique qui vaille : « Dans quelle société voulons-nous vivre demain ? » L’éthique est un conflit de valeurs entre la nécessaire protection de la vulnérabilité par le collectif et le respect de l’autonomie de l’individu. Pour ma part, s’il faut faire pencher la balance de cet équilibre dans une société où les égoïsmes et les individualismes se développent, je choisirai la fraternité à la liberté pour que jamais personne ne se sente indigne, ne se sente de trop.

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Eric Ciotti : « Plutôt que de les répartir, ils doivent repartir dans leurs pays d’origine »

Eric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de l’émission de RTL.

Il est revenu sur l’arrivée massive de migrants sur l’île de Lampedusa et nos propositions sur l’immigration.

Je m’oppose à la répartition des migrants clandestins de #Lampedusa sur le territoire européen !

Les demandes d’asile doivent se faire en dehors de notre Continent ! pic.twitter.com/KmdN3ZxMjs

— Eric Ciotti (@ECiotti) September 19, 2023

Plutôt que de les répartir, ils doivent repartir dans leurs pays d’origine car la plupart des migrants de #Lampedusa viennent de pays sûrs.

S’ils sont accueillis sur le territoire européen ce sera le signe d’arrivées encore plus massive ! #RTLMatin pic.twitter.com/FsnVsZNwnH

— Eric Ciotti (@ECiotti) September 19, 2023

Nous voulons changer la Constitution pour pouvoir faire un référendum en matière d’immigration.

Nous avons délivré plus de 500 000 titres de séjour en 2022, c’est une forme de submersion migratoire.

Entre l’immigration zéro et l’ouverture généralisée, il y a notre voie ! pic.twitter.com/hotMPxYko0

— Eric Ciotti (@ECiotti) September 19, 2023

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Olivier Marleix : « On demande une réforme constitutionnelle pour reprendre notre souveraineté »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur l’arrivée massive de migrants sur l’île de Lampedusa, le projet de loi immigration, la vente à perte des carburants et le vote du budget 2024.

Migrants de Lampedusa : “Il faut une fermeté absolue. En 2022, l’UE a reçu près d’un million de demandes”, pointe Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée. “Il ne s’agit pas de véritables demandes d’asile. Il s’agit d’une forme d’immigration”. pic.twitter.com/Fiw1b7TmNn

— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023

Immigration : “On est incapable de faire le tri. S’agissant des gens de Syrie, on ne sait pas s’ils ont été victimes ou bourreaux et donc on expose nos compatriotes à des situations de danger. Il faut sortir de cette naïveté”, estime Olivier Marleix, député LR. pic.twitter.com/hgcGi4AJV0

— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023

Projet de loi immigration : “On demande une réforme constitutionnelle [] pour reprendre notre souveraineté [] face à la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme”, explique Olivier Marleix, député LR. pic.twitter.com/1k8frawGOz

— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023

Régulariser les travailleurs sans papiers: “C’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire, réagit Olivier Marleix, député LR. On a mis une mesure de droite pour exécuter un peu mieux les OQTF et il a pris une mesure de gauche, la régularisation sur les métiers en tension”. pic.twitter.com/ZcPyPPrv5y

— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023

Vente à perte des carburants : “C’est la politique de gribouille, dénonce Olivier Marleix, député LR. On demande un vrai bouclier sur le carburant [] on demande au gouvernement de ne pas être un profiteur de taxes”. pic.twitter.com/FMILpkcQyw

— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023

Budget 2024 : “Ce gouvernement n’a pas d’autre choix que d’engager sa responsabilité d’utiliser le 49.3. On ne votera en aucun cas le budget, déclare Olivier Marleix, député LR. Pour autant, “on n’est pas maniaques de la gâchette de la motion de censure”. pic.twitter.com/Uioe1lVpwa

— franceinfo (@franceinfo) September 19, 2023

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