Éric Ciotti : « Changeons de cadre en modifiant la Constitution par référendum »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de CNews / Europe 1.

Il est revenu sur le projet de loi sur l’immigration, notre proposition de révision de la Constitution par référendum, nos mesures fortes sur l’immigration et les déclarations des députés LFI sur la guerre en Israël.

Changeons de cadre en modifiant la Constitution par référendum.

Le texte @lesRepublicains est prêt, nous le débattrons dès le 7 décembre à l’Assemblée nationale, ensuite au Sénat ! #LaGrandeInterview pic.twitter.com/XOIyLUQQlI

— Eric Ciotti (@ECiotti) October 18, 2023

23 textes sur l’immigration pour quel résultat ?

Plus il y a de lois, plus il y a d’immigration !

Le référendum permettra d’affranchir la France de jurisprudences européennes qui empêchent l’expulsion d’étrangers dangereux ! #LaGrandeInterview pic.twitter.com/4xq7qODrBM

— Eric Ciotti (@ECiotti) October 18, 2023

Le texte des Républicains repose sur 3 mesures fortes et concrètes :

– le vote chaque année d’un plafond migratoire par le Parlement ;

– les demandes d’asile devront être traitées en dehors du territoire européen ;

– l’expulsion systématique et sans barrière juridique des… pic.twitter.com/80wzPUSziF

— Eric Ciotti (@ECiotti) October 18, 2023

Les propos de la députée Obono est conforme avec la position de la LFI.

1400 personnes ont été tuées en Israël dans des conditions effroyables, assimiler le Hamas à de la résistance est honteux !

Je voterai si c’est nécessaire la levée de son immunité parlementaire ! pic.twitter.com/DbufhfJR4D

— Eric Ciotti (@ECiotti) October 18, 2023

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Laurent Wauquiez : « Si on ne réagit pas, le prochain drame est écrit d’avance »

Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes demande à pouvoir expérimenter autour des lycées de sa région l’utilisation de ces logiciels, « exclusivement pour détecter les individus suivis pour radicalisation terroriste ».

Pour l’ex-patron des Républicains, malgré le drame d’Arras, la droite doit, en l’état, « rejeter» le projet de loi Immigration du gouvernement qui reste « dans l’ambiguïté ». Et il accuse Jean-Luc Mélenchon d’être « un allié objectif de l’islamisme ».

La France a été une nouvelle fois la victime d’un attentat à Arras. Comment faire pour éviter un nouveau drame ?

Face au terrorisme, je refuse la fatalité : il y a des solutions, mais il faut du courage. La République doit avoir les moyens de se défendre. Je ne me résigne pas à ce que nos enfants s’habituent à vivre dans un monde où le terrorisme fait partie de leur quotidien.

De quelles mesures parlez-vous ?

En région Auvergne – Rhône-Alpes, dès 2016 et malgré les critiques, on a mis en place un plan pour sécuriser les lycées avec des portiques de sécurité, des systèmes de filtrage, un déploiement de caméras de vidéoprotection et des moyens humains accrus. Je ne prétends pas que c’est une solution miracle, je dis juste que des lycées sécurisés sont mieux protégés que des lycées sans protection ! Je propose au ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, que nous travaillions ensemble pour qu’il puisse voir ce que nous avons fait et s’en inspirer afin de le généraliser à tous les établissements de notre pays. Il faut agir pour protéger nos enfants et nos enseignants. Je veux aller plus loin : il y a des moyens technologiques qui aujourd’hui ne sont pas exploités et qui permettraient de mieux lutter contre le terrorisme, comme les logiciels de reconnaissance faciale. Je demande à pouvoir expérimenter autour des lycées de ma région l’utilisation de ces logiciels, exclusivement pour détecter les individus suivis pour radicalisation terroriste. quand ils sont aux abords de nos établissements scolaires. Notre droit actuel ne le permet pas, mais le rôle du politique, c’est de changer le droit.

N’y a-t-il pas un risque de remise en cause de l’État de droit ?

Je ne propose pas de renoncer aux valeurs de la République, je propose au contraire de les défendre. Montesquieu lui-même soulignait la nécessité pour une nation dans une situation d’urgence de se protéger. Les verrous et les blocages juridiques se sont multipliés, conduisant à l’impuissance politique. Quand le Conseil constitutionnel estime qu’on ne peut pas pénaliser la consultation régulière de sites djihadistes, quand la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) met des obstacles à la reconduite d’un terroriste dans son pays, il y a un problème. Il y a tellement d’obstacles qui limitent la loi qu’on n’arrive plus à lutter efficacement contre le terrorisme. Il faut inscrire dans la Constitution, comme le propose le constitutionnaliste Jean-Éric Schoettl, que la loi votée au Parlement doit pouvoir l’emporter, y compris sur les jurisprudences des Cours suprêmes. C’est cela, le vrai État de droit ! À Arras, le terroriste était suivi par nos services de renseignement. Mais l’État de notre droit ne leur a pas permis de faire plus que le contrôler. On a aujourd’hui 4 000 étrangers surveillés pour radicalisation à caractère terroriste. Et on les laisse en France ? On en est encore à se demander qui est expulsable ou pas? C’est incompréhensible pour les Français ! Depuis 2018, j’ai proposé un principe simple : quand est établi qu’un étranger est dans une radicalisation avec caractère terroriste, il doit être immédiatement expulsé, qu’il soit dans une situation irrégulière ou régulière. Des mesures sont possibles ; elles nécessitent du courage ; si on ne réagit pas, le prochain drame est écrit d’avance.

La loi sur l’immigration qui arrive au Sénat, faut-il la voter ou ne sert-elle à rien ?

Le « en même temps » en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration ne marche pas. Cette loi propose d’un côté des mesures pour expulser plus d’étrangers, et de
l’autre des mesures qui consistent à accueillir plus d’étrangers (la loi prévoit la régularisation de travailleurs dans les métiers en tension). Ce projet de loi reste dans l’ambiguïté alors qu’on a besoin de choix clairs. Tant qu’il reste en l’état, il faut le rejeter.

La radicalisation ne concerne pas que des étrangers. Que faire dans ce cas ?

Ces Français portés parla haine de la France sont très souvent identifiés par les services de renseignement. Là aussi, des solutions sont possibles. Un préfet a aujourd’hui la possibilité de faire interner des individus atteints de troubles mentaux mais ne peut pas faire interner un islamiste. Comment le comprendre ? Sous le contrôle d’un juge, il faut pouvoir prononcer un internement d’office vers des centres de rétention administrative des Français dont la radicalité et la dangerosité sont établies.

Après Arras, vous avez parlé de « cinquième colonne ». N’y a-t-il pas là un risque de stigmatisation de tous les musulmans ?

Je ne confonds jamais l’islamisme et les musulmans. Laisser nos compatriotes musulmans, par lâcheté, dans les mains de l’islamisme, c’est les condamner à être les otages de cet intégrisme. La cause du terrorisme en France, ce n’est pas le conflit israélo-palestinien, c’est un alibi. La cause, c’est l’islamisme qui a prospéré partout et qui combat tout ce à quoi nous sommes attachés, du droit des femmes à la liberté d’expression. C’est ce que j’ai appelé l’« archipel du djihad ». Sur ce sujet, l’extrême gauche trahit les valeurs de la République.

Vous sous-entendez que Jean-Luc Mélenchon était la « vitrine légale du terrorisme islamiste ». Vraiment ?

Quand Jean-Luc Mélenchon est incapable de dire que le Hamas est une organisation terroriste, quand il est, de fait, l’allié de réseaux proches des Frères musulmans, tout ça pour glaner des voix, il est un allié objectif de l’islamisme. Lui qui portait les valeurs de la République est désormais une figure politique perdue.

Vous avez affirmé votre soutien « total » à Israël après l’attaque du 7 octobre. Le maintenez-vous alors que la situation humanitaire se dégrade à Gaza ?

Soyons clairs : la paix est impossible tant que le Hamas est là. Il faut éradiquer cette organisation terroriste. Le Hamas a ouvert une spirale de violences, personne ne peut s’en réjouir.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a interpellé la Première ministre sur l’immigration.

Une fois de trop, le terrorisme islamiste a frappé notre pays. La République aurait dû protéger Dominique Bernard.

Non, M. Darmanin, votre projet de loi immigration n’aurait rien changé.

Modifions la Constitution ! Redonnons la parole au peuple par le référendum … pic.twitter.com/wE2XyLRuuV

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 17, 2023

Véronique Louwagie, députée de l’Orne, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics sur le projet de loi de finances 2024.

Dans quelques instants, nous débuterons l’examen en séance du #PLF2024

Notre députée @VeroLouwagie interpelle le Gouvernement « ce texte budgétaire fait de la France l’un des pires élèves de l’Europe
Au moment de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, 7⃣ pays avaient une… pic.twitter.com/PtueWJsGaX

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 17, 2023

Pour finir, Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interrogé la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur l’attractivité de la recherche en France.

2 Français prix Nobel de physique … mais exerçant dans des universités étrangères…

Notre député @patrickhetzel interroge le Gouvernement : accepteriez-vous d’ériger en grande cause nationale le combat pour le retour de nos meilleurs chercheurs français

Il en va du… pic.twitter.com/etmKZoI5HU

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 17, 2023

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François-Xavier Bellamy : « Nous ne devons pas nous habituer au terrorisme »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur le projet de loi sur l’immigration, le meurtre de Dominique Bernard à Arras, nos propositions sur l’immigration et la guerre en Israël.

Attentat d’Arras : Macron demande de passer au peigne fin le fichier des radicalisés expulsables@fxbellamy : “Je suis stupéfait de cette consigne ! Il aurait fallu s’y prendre plus tôt ! Il faut réarmer l’État sur le plan migratoire !”https://t.co/QKa5Efuc2W pic.twitter.com/qNfh4gnQax

— Sud Radio (@SudRadio) October 16, 2023

.@fxbellamy “Samuel Paty est mort pour avoir représenté la liberté, la transmission du savoir et de la culture. Dominique Bernard aussi. Aujourd’hui nous avons le devoir de ne pas nous habituer, c’est le grand danger” pic.twitter.com/sUpf5E7Juh

— Sud Radio (@SudRadio) October 16, 2023

.@fxbellamy : “Bien sûr il faut changer la loi immigration, mais celle de @GDarmanin ne changera rien ! Darmanin doit écouter nos propositions, et soumettre notre politique migratoire à un referendum”https://t.co/QKa5Efuc2W pic.twitter.com/SkXnbpzn3K

— Sud Radio (@SudRadio) October 16, 2023

.@fxbellamy : “L’Israël a le droit et le devoir de se défendre et de protéger sa population. C’est le Hamas qui est responsable de la situation actuelle, et qui met en danger sa propre population”https://t.co/QKa5Efuc2W pic.twitter.com/UmSzTaPmjz

— Sud Radio (@SudRadio) October 16, 2023

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Nadine Morano : « Il faut lutter contre l’immigration pour lutter aussi contre les islamistes »

Nadine Morano, conseillère politique de notre mouvement et députée européenne, était l’invitée de CNews.

Elle est revenue sur le meurtre de Dominique Bernard, l’immigration et la guerre en Israël.

Nadine Morano : «Je salue la fermeté de Gabriel Attal» dans #LaMatinale pic.twitter.com/ymIdghRPQz

— CNEWS (@CNEWS) October 16, 2023

Nadine Morano : «Il faut lutter contre l’immigration pour lutter aussi contre les islamistes» dans #LaMatinale pic.twitter.com/wh2Nwj7XyP

— CNEWS (@CNEWS) October 16, 2023

Nadine Morano : «Le seul responsable des victimes civiles c’est le Hamas, pas Israël. Il faut abattre le Hamas» dans #LaMatinale pic.twitter.com/685J2uRmWr

— CNEWS (@CNEWS) October 16, 2023

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François-Xavier Bellamy : « Non, l’attentat d’Arras n’avait rien d’inéluctable »

L’assassinat de Dominique Bernard, professeur au lycée Gambetta à Arras, est, hélas, le dernier en date d’une trop longue liste. Au point que celui-ci risque de susciter, après la révolte, une forme de résignation, souligne le philosophe et député européen Les Républicains.

Il y a quelque chose de pire que l’horreur : c’est la répétition de l’horreur. Quelque chose de pire que la terreur : c’est l’habitude. Un professeur a été tué, dans son lycée, au cri de « Allah akbar ». Et le rituel reprend, déjà familier : indignations politiques, condamnations de circonstance, « crime odieux », « valeurs de la République », micros tendus, la détresse des collègues, les yeux rougis des élèves, détails de l’enquête, déplacement des autorités, « dire le soutien de la nation », « restons unis et debout », marches blanches, minutes de silence… Combien de fois faudra-t-il subir cette répétition ?

La liste est trop longue déjà. Au point qu’elle risque de susciter, après la révolte, une forme de résignation. Nous étions 4 millions à descendre dans la rue pour les morts de Charlie. Avons-nous fini par admettre une nouvelle normalité ? Vendredi, quelques heures après l’attentat, un expert expliquait sur une radio du service public que même si la prévention du terrorisme est « relativement bien » assurée en France, il est fatalement « impossible de surveiller tout le territoire », et que par conséquent « il y a des moments où il faut se dire que la violence fait partie de la société ». Puisqu’il existe toujours un « risque du passage à l’acte violent », le spécialiste en tirait cette conclusion : « C’est dur à entendre, mais ça fait partie de la vie. » Des professeurs tués dans leur lycée par des islamistes : trois ans
après la mort de Samuel Paty, c’est donc cela, la « vie » à laquelle il va falloir s’habituer ?

C’est finalement, à sa manière, le message qu’envoyait au même moment le président de la République, en consacrant ses cinq minutes d’intervention au lycée Gambetta à remercier tout le monde : les professeurs et les élèves, les policiers félicités pour leur rapidité, tout comme les magistrats, les élus qui font bloc, et les soignants si réactifs. On ne peut que s’associer à la reconnaissance du pays pour ceux qui aujourd’hui se retrouvent en première ligne… Mais en s’arrêtant à ces mots, le président donnait l’étrange impression que tout s’était finalement aussi bien passé que possible, et que rien n’avait failli. Une autre manière de signifier qu’on ne pourrait faire mieux pour empêcher l’inéluctable violence de frapper à nouveau, et que l’essentiel serait, la prochaine fois comme aujourd’hui, de rester « unis, groupés et debout ».

Mais nous ne voulons plus de ces mots. Nous n’en pouvons plus. Il faut enfin sortir du déni de réalité. L’unité nationale, oui ; mais pas au prix du regard pudiquement détourné sur les années de faillite qui ont laissé l’horreur s’imposer. Car cet attentat, comme ceux qui l’ont précédé, n’avait rien d’inéluctable : nommer lucidement les fautes multiples qui ont rendu possible le pire, c’est la condition pour s’en sortir enfin.

Cette tragédie frappe l’institution scolaire, première victime de ce long échec collectif, fragilisée par des décennies de « réformes » toujours inspirées par la même idéologie : toujours moins transmettre, moins enseigner, moins assumer l’héritage – quitte à laisser toujours plus de déshérités. Le criminel d’Arras, comme ceux qui en juillet ont brûlé des dizaines d’écoles, avait passé des années sur les bancs de nos salles de classe: comment avons-nous pu laisser des esprits à ce point vides, décérébrés et incultes, qu’ils soient si facilement séduits par l’islamisme stupide des réseaux et des quartiers ? Comment notre école a-t-elle pu taire ou dénoncer la culture qu’elle devait enseigner, au point que ses propres élèves se sentent le droit de la mépriser jusqu’à vouloir la détruire ? Alors que nous consacrons à l’Éducation national le premier budget de l’État, un jeune sur cinq arrive à ses 18 ans sans savoir lire correctement le français. Beaucoup de mes collègues professeurs l’ont dit comme moi depuis longtemps : là où la culture n’est
plus apprise, il ne faut pas s’étonner de voir surgir la barbarie. Cet effondrement silencieux de l’école, à coups de lâcheté politique, de réformes absurdes, de « pas de vagues » imposé, aura volé aux professeurs leur métier, et aux élèves leur chance de recevoir ce que nous avions à leur enseigner : le résultat est sous nos yeux. Mais il n’y a aucune fatalité à ce naufrage éducatif, si nous sortons enfin du déni de réalité pour concentrer l’effort de tout le pays au relèvement de notre école, avec pour seule mission de transmettre.

La seconde tâche essentielle, c’est celle de reconstruire nos frontières. Là encore, la faillite est évidente. Dominique Bernard est mort parce que l’État s’est désarmé face à l’immigration illégale. Le criminel est un Caucasien – comme le meurtrier de Samuel Paty, qui avait lui aussi été d’abord débouté du droit d’asile ; sa dérive islamiste avait été signalée par l’Éducation nationale ; son frère est en prison pour avoir soutenu un projet d’attentat et relayé la propagande de Daech, et lui-même était fiché S. Cette famille aurait dû être expulsée depuis longtemps, avant qu’un collectif d’associations et de militants de gauche ne s’y oppose en invoquant une circulaire : comme dans tant d’autres cas, l’illégalité avait trouvé secours dans la toile de conventions, de jurisprudence et de bureaucratie qui paralyse l’État. Ceux qui s’enlisent dans le déni – les mêmes qui dénoncent le couteau pour ne pas nommer le djihad, et qui préfèrent fuir les micros que d’avoir à reconnaître le terrorisme du Hamas – ceux-là refuseront encore de voir le lien entre ce crime et la faillite migratoire. Mais l’évidence est là :si nous avions fait respecter nos lois, nos principes et nos frontières, Dominique Bernard, comme Samuel Paty et tant d’autres, serait envie aujourd’hui. Prétendre que nous vivons les drames inévitables d’une société normale, c’est s’exonérer trop vite de toute responsabilité. À nous de remettre le droit à l’endroit pour sortir de cette folie – et c’est possible, pourvu que l’on aille, comme nous l’avons proposé, jusqu’à utiliser le levier de la Constitution pour rendre sa force à la loi.

Un professeur a été tué dans son lycée au cri de « Allah akbar ». Devant la somme des aberrations, des échecs, des dénis qui ont rendu possible une telle folie, tout dirigeant digne de ce nom devrait dire : j’ai échoué. Tout un pays bouleversé devrait dire : nous avons échoué. Au lendemain de la grande défaite de 1940, Saint-Exupéry écrivait que la France se relèverait en retrouvant le sens de la responsabilité. « Il importe d’abord de prendre en charge. Chacun est responsable de tous. » Nous devons à Dominique Bernard, et à tous ses collègues qui reprendront les cours lundi, de ne pas faire comme si personne n’y pouvait rien, comme si tout était normal – de ne jamais nous habituer. C’est la condition nécessaire pour un renouveau politique qui nous permette enfin de sortir de l’impuissance. « Nous entrerons demain dans la nuit. Que mon pays soit encore quand reviendra le jour ! »

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Éric Ciotti demande au Président de la République d’activer l’état d’urgence

À quelques jours du tragique anniversaire de la mort de Samuel Paty, l’islamisme tue à nouveau un enseignant de la République, à Arras.

Je veux faire part de mon immense émotion mais aussi de ma colère face à cette attaque qui frappe notre pays en plein coeur. J’apporte mon soutien inconditionnel à nos enseignants de l’Education nationale qui, parce qu’ils symbolisent la liberté, sont devenus les cibles privilégiés des barbares.

Merci aux forces de l’ordre et de secours, héroïques et une nouvelle fois engagées sur le front du terrorisme.

Après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, tous les éléments convergent pour souligner que nous rentrons dans une nouvelle ère et que la menace terroriste redevient maximale. Il faut sans tarder relever nos effectifs de sécurité. Je demande une mobilisation la plus forte possible des forces de l’ordre avec la mobilisation des réservistes de la Police et de la Gendarmerie.

Je demande également de relever les effectifs des forces sentinelles au niveau le plus haut, comme ce fut le cas après les attentats du Bataclan et de Nice, c’est à dire 10 000 hommes. Aujourd’hui ce dispositif repose sur 3000 hommes.

Enfin, et compte tenu de la période d’immense instabilité que va connaitre le monde dans les jours qui viennent, je demande au Président de la République d’activer l’état d’urgence, ce qui permettra tout à la fois d’autoriser des perquisitions administratives, d’interdire des manifestations et de permettre des assignations à résidence. N’attendons pas que la France soit touchée plus durement, il faut agir de façon préventive.

Face à l’islamisme et à l’immigration de masse qui contribue à l’alimenter, le Gouvernement ne doit plus trembler. Le combat contre le terrorisme doit rassembler toutes les forces et toutes les énergies de notre pays.

J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cet enseignant assassiné parce que français et libre.

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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ZOOM Comité et Départementale

Alain-Michel RICHER, secrétaire départementale vous invite à une réunion Zoom planifiée.

Sujet: Alain-Michel RICHER – Salle de réunion personnelle

Rejoindre Zoom Réunion
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ID de réunion: 962 600 5623
Code secret: dZfUW8

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Antoine Vermorel-Marques : « Construire une écologie de droite est essentiel à notre survie »

Chargé par Éric Ciotti de bâtir un programme sur l’environnement, le jeune député LR s’est donné une mission : rénover intégralement l’idéologie de son parti. Rafraîchissant.

L’initiative, en septembre 2020, avait rendu malades la poignée de députés LR ouvertement pro-climat… La droite, annonçait en fanfare le président du groupe Damien Abad, allait enfin faire sa révolution et prendre à bras-le-corps la question écologique en mettant en place une « task force » chargée de lui définir un programme. Las ! « Deux ou trois réunions » et quelques dizaines de fiches (rédigées à la hâte) plus tard, les Républicains accouchaient d’une liste de 50 propositions « pour une écologie positive » aussi percutantes que « développer les mobilités durables », « mettre fin à l’obsolescence programmée » ou « instaurer un moratoire sur l’éolien terrestre ». Un peu court, avait jugé la presse, qui s’en était à peine fait l’écho…

« C’était nul », admet aujourd’hui Antoine Vermorel-Marques, jeune député de la Loire, propulsé par Éric Ciotti, après son élection il y a un an, référent du parti sur l’écologie. À 30 ans, le benjamin du groupe, biberonné aux rapports du Giec, s’est donné une mission : accompagner la révolution de la droite dans un domaine dans lequel elle patauge depuis des années, mais devenu essentiel pour son électorat : 75 % de ses sympathisants sont préoccupés par le réchauffement climatique, selon un récent sondage Kantar. Et la partie s’annonce rude…

Le 10 octobre, une première « nuit de l’écologie », organisée porte de Versailles à Paris avec l’eurodéputé Geoffroy Didier, a permis de poser la méthode : « bousculer les certitudes » des élus LR présents, dont certains doutent encore de l’urgence climatique. Et les emmener, par étapes, à bâtir d’abord un corpus idéologique cohérent et enfin un programme. « On ne va pas se mentir : la montagne est haute », confie au Point Antoine Vermorel-Marques.

Votre première « nuit de l’écologie » s’est ouverte avec un représentant du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Était-il important que ce symbole soit posé ?

C’était essentiel. Ma génération est sans doute la première à avoir été sensibilisée, dès l’école, aux enjeux climatiques. Je considère personnellement que c’est une question majeure. Pourtant, certains élus au sein de ma famille politique me disent encore : « Mais le Giec, c’est un groupe de militants, pas des scientifiques ! » Nous devons aussi combattre les discours relativistes qui favorisent l’inaction (le fameux « mais la France n’émet que 1 % des gaz à effet de serre »). Ces gens-là ont toujours existé à droite, mais ils sont ultraminoritaires. Car les hommes et les femmes de droite sont en grande majorité sincèrement préoccupés par l’environnement et ont envie d’apporter des solutions. C’est ce que notre électorat attend de nous, notamment les plus fragiles qui sont aussi les plus touchés par le réchauffement climatique.

C’est ce qu’a dit avec justesse Éric Ciotti mardi soir : « D’éminents spécialistes ont posé le diagnostic. […] On ne conteste pas une réalité, elle s’impose à nous. » Si nous voulons retrouver une majorité en 2027, nous devons accepter la science et nous inscrire dans le cadre de l’accord de Paris. Si l’on ne prévoit pas la question climatique, serons-nous encore un parti de gouvernement ? Nous n’avons pas la prétention d’avoir un programme de droite sur l’écologie pour l’instant, parce que – pour parler clairement – nous n’en avons pas. Je le constate en toute humilité : depuis 2012, à part nous dire favorables au nucléaire et contre les éoliennes, nous n’avons rien proposé de global. Cela doit changer, et c’est tout le travail que je souhaite mener avec ma famille politique.

Quels seraient, selon vous, les marqueurs d’une écologie de droite ?

J’en vois au moins quatre pour l’instant, que nous devrons affiner. Le premier est le respect des libertés individuelles. Nous défendons une écologie humaniste, contrairement à l’écologie radicale dont le jusqu’au-boutiste peut conduire à remettre en cause ces libertés. Ensuite, je défends la notion de « neutralité fiscale ». Je m’inscris en faux contre ceux qui parlent d’une écologie non punitive, car je suis personnellement favorable à des mesures visant à entraîner un changement des comportements. Le bonus-malus sur les voitures propres instauré à l’époque par Jean-Louis Borloo est une bonne mesure, à condition que ce malus finance le bonus. Une fiscalité écologique est essentielle, mais elle doit financer la dépense environnementale, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui.

En troisième lieu, notre approche se caractérise par la foi dans le progrès technique, et dans la croissance sur laquelle repose tout notre système social, que nous voulons tous préserver. Enfin, un dernier marqueur doit être l’importance que nous donnerons à l’adaptation au réchauffement climatique, en parallèle des efforts pour réduire nos émissions. Aujourd’hui, quasiment rien n’est fait pour adapter la France au réchauffement qui s’annonce. Or c’est un récit à mener, car je pense que c’est grâce à lui que nous entraînerons notre électorat sur la voie de l’atténuation.

Que voulez-vous dire ?

Une personne âgée, qui ne remet pas en cause le dérèglement climatique mais qui souffre des étés caniculaires, aura besoin de climatisation. Elle comprendra mieux, si nous l’aidons à trouver des solutions, la nécessité de décarboner l’économie. En effet, si nous saurons nous adapter à une hausse de 1 à 2 degrés des températures, nous ne pourrons rien faire face à une hausse de 5 degrés.

La fiscalité écologique est un sujet particulièrement sensible à droite. L’assumer serait une vraie rupture…

C’est vrai, c’est pourquoi nous devons prendre le temps de construire notre raisonnement, par étapes. Mais, personnellement, je trouverais parfaitement normal que soit mise en place une progressivité du tarif de l’eau, et ne trouve pas très sain que des billets d’avion Paris-Barcelone soient proposés à seulement 50 euros. Je suis également favorable à une taxe carbone, notamment à la frontière européenne, beaucoup plus élevée. J’ai conscience que ce sont des sujets sensibles pour ma famille politique… Mais nous devons dire les choses, et surtout garantir que le malus ou la taxe finance à 100 % le bonus, soit l’incitation aux comportements vertueux.

Les Républicains restent majoritairement opposés au développement de l’éolien, dont il sera pourtant difficile, sinon impossible, de se passer dans les années à venir étant donné les délais imposés pour le renouvellement du parc nucléaire. Comment les convaincre ?

Les maires de droite sont en réalité très nombreux à développer les énergies renouvelables sur leur territoire, à construire des plans vélos, etc. Je pense que le non-cumul des mandats nous fait beaucoup de mal, car, ces maires ne pouvant plus être députés, leur voix s’est amoindrie. Mais elle existe. J’ai été un élu local dans une agglomération présidée par un maire de droite, qui a installé des éoliennes, un méthaniseur, une centrale photovoltaïque… Sans contestations ! La clé est la concertation avec le public.

La guerre en Ukraine a remis au premier plan les sujets énergétiques et de souveraineté, qui rencontrent les sujets climatiques. Cela peut-il vous aider ?

Bien sûr. À droite, un conflit a longtemps opposé les pro-industrie et les pro-environnement. Ce clivage est en train de se résoudre, car chacun comprend que, si l’on veut décarboner la planète, à l’échelle globale, il faut qu’on réindustrialise nos productions. À ce titre, la voiture électrique est aussi un enjeu de souveraineté : son développement permettrait de nous rendre souverains en matière de transports, sans subir les chocs pétroliers et les cours du baril et du dollar. À partir du moment, bien sûr, où nous serons capables de produire de l’électricité française. Avec, pour partie, des éoliennes fabriquées en France. Tout se tient…

Vos positions ne sont pas si éloignées de celles d’Emmanuel Macron, en somme…

Emmanuel Macron a fermé Fessenheim et, deux ans après, il nous a fait voter la relance du nucléaire. Je pense que lui aussi a un problème idéologique sur ces questions-là : il n’y avait pas réfléchi et, faute d’avoir pensé son programme, les difficultés s’accumulent. Il doit reculer aujourd’hui sur le calendrier des zones à faibles émissions (ZFE), sur le zéro artificialisation nette (ZAN)… Et, surtout, il ne finance aucune de ses propositions. Il est resté dans le « dire », mais n’est pas encore entré dans le « faire »…

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Max Brisson : « Aucun enfant de confession juive ne peut être inquiété sans qu’il y ait de dures sanctions »

Max Brisson, secrétaire national à l’éducation du Shadow cabinet et sénateur des Pyrénées-Atlantiques, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la guerre en Israël et l’audition du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse au Sénat et de l’enseignement au collège.

Enseignement au collège : faire travailler les meilleurs d’un côté, et de l’autre ceux qui ont plus de difficultés ? Une bonne idée selon le sénateur @max_brisson, convaincu que les professeurs “n’en peuvent plus de cette hétérogénéité des classes”. #BonjourChezVous pic.twitter.com/0XLBu08ScE

— Public Sénat (@publicsenat) October 12, 2023

“C’est au moment où vous êtes le plus mal payé, le plus mal formé, que vous avez encore besoin d’apprendre votre métier qu’on vous envoie dans les établissements les plus difficiles”, s’indigne @max_brisson qui parle de “bizutage” de l’Education nationale #BonjourChezVous pic.twitter.com/61gI5KaE33

— Public Sénat (@publicsenat) October 12, 2023

Abaya, harcèlement scolaire, attractivité du métier de professeur : ce qu’il faut retenir de la première audition de G. Attal au Sénat

La réaction de @max_brisson, sénateur (@lesrepublicains) des Pyrénées-Atlantiques à la chronique de @DechirSamia#BonjourChezVous pic.twitter.com/n8u72sZVIV

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