Nelly Garnier : « Les Républicains défendent les travailleurs en apportant des avancées sur les petites retraites »

Nelly Garnier, vice-présidente de notre mouvement et conseillère de Paris, était l’invitée de France 5.

Elle est revenue sur la réforme des retraites, la gestion des dépenses publiques et la politique familiale.

Entre le revenu universel et le droit à la paresse, on ne sait plus si la NUPES défend les travailleurs ou veut juste supprimer le travail! @lesrepublicains, eux, défendent les travailleurs en apportant des avancées sur les petites retraites et sur les carrières longues. pic.twitter.com/36nEdjuyoR

— Nelly Garnier (@NellyGarnier) February 8, 2023

La droite @lesrepublicains assume de défendre une politique de bonne gestion budgétaire parce que c’est ce qui permet de financer les mesures de solidarité.

L’irresponsabilité de la gauche, ça donne Paris: une ville en faillite budgétaire, qui est fuie par ses habitants. pic.twitter.com/Z3LDV4Vu7L

— Nelly Garnier (@NellyGarnier) February 8, 2023

La gauche a cassé la politique familiale pendant le quinquennat Hollande avec comme conséquence une chute de la natalité.

La réforme des retraites soulève un problème démographique. Elle doit être l’occasion de rouvrir le débat sur la politique familiale. @lesrepublicains pic.twitter.com/DLiVUbClcP

— Nelly Garnier (@NellyGarnier) February 8, 2023

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Sophie Primas, sénatrice des Yvelines, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur l’exécution des politiques publiques.

“Gouverner c’est prévoir, c’est choisir ses priorités et c’est donner un cap.”@sophieprimas appelle la première ministre à éclairer les Français et plus particulièrement les élus locaux sur l’ordre des priorités et à cesser les injonctions contradictoires. pic.twitter.com/L70gEc6Gfi

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 8, 2023

Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, a interrogé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur les fermetures de classes en milieu rural.

Education en zone rurale :
“Vous appliquez des critères qui accélèrent les fermetures de classes en zone rurale avec la suppression de 2000 postes et en même temps le soutien à la ruralité est affiché comme une priorité” dénonce @BoyerJ_M. pic.twitter.com/AB6VSmTYGW

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 8, 2023

Vincent Segouin, sénateur de l’Orne, a questionné le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur la directive européenne sur les volailles.

“Les labels de qualité de la volaille française, que nous avons tous identifiés comme le « Label Rouge » ou la mention « AB », vont-ils disparaître ?”@SegouinV s’inquiète d’une décision prise au niveau européen et de son impact sur la filière avicole française. pic.twitter.com/KEv87BNkme

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 8, 2023

Stéphane Piednoir, sénateur de Maine-et-Loire, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur la réforme du collège.

“A l’entrée en classe de 6ème, 27% des élèves n’ont pas le niveau requis en français et 1 élève sur trois ne maitrise pas les fondamentaux en mathématiques.”
Fort de ce constat @StephPiednoir alerte sur la faiblesse des mesures prises par le ministre de l’éducation. pic.twitter.com/YL9uF4KNJN

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 8, 2023

Toine Bourrat, sénatrice des Yvelines, a interrogé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur l’attractivité du métier d’enseignant.

.@ToineBourrat : « Le respect des règles et de l’autorité font défaut dans nos établissements scolaires. La France est le pays d’Europe où il y a le plus de problèmes de discipline en classe. » #QAG pic.twitter.com/13niZQJEZP

— les Républicains (@lesRepublicains) February 8, 2023

Pour finir, Bruno Rojouan, sénateur de l’Allier, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé sur les déserts médicaux.

Bruno Rojouan : « Nous attendons, proposons et exigeons des décisions efficaces et concrètes pour l’égalité d’accès aux soins de tous les Français y compris de la ruralité profonde. » #QAG pic.twitter.com/pl8u5xs1zx

— les Républicains (@lesRepublicains) February 8, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interpellé la Première ministre sur l’exemplarité de la République.

@patrickhetzel Affaire Solère – Pellerin: l’Elysée a prévenu un député d’une mise en examen. Où est la République exemplaire ? #QAG

https://t.co/k1ZDX46bsn pic.twitter.com/0GWmziF3SX

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 7, 2023

Francis Dubois, député de Corrèze, a questionné le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion sur la réforme des retraites.

.@DuboisFrancis19 : « Cécile, agent de service à l’EHPAD de Neuvic et mère de deux enfants, aura eu une carrière usante et pénible. Quel sera le montant de sa pension de retraite ? Sera-t-il décent ? » #QAG pic.twitter.com/1Kpc2RfUdP

— les Républicains (@lesRepublicains) February 7, 2023

Pour finir, Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, a interrogé la Première ministre sur les carrières longues.

Marie-Christine Dalloz interroge le Gouvernement : #CarrièresLongues avant 18 ans #44ans de cotisations
Comment comprendre cette pénalité d’un an qui desservira les Français qui ont commencé à travailler très jeunes? #QAG pic.twitter.com/GtOJmDAQPP

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 7, 2023

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Eric Ciotti : « Si Borne écoute nos propositions, le 49.3 ne sera pas nécessaire »

Le président du parti de droite Les Républicains estime qu’il y a encore des « avancées à obtenir » sur le texte du gouvernement, notamment sur la question des carrières longues.

A la vieille de l’examen de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le président du parti les Républicains et député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, affirme que si le gouvernement répond aux demandes de la droite, « une très large majorité dans le groupe LR » votera le texte.

Les Républicains peuvent-ils encore refuser de voter la réforme des retraites ?

J’ai toujours dit que je souhaitais voter une réforme des retraites, parce qu’elle est nécessaire et parce que nous devons être responsables pour l’intérêt du pays. Nous avons d’ores et déjà obtenu des avancées très importantes vers une plus grande justice. La pente très brutale de la réforme a été atténuée en passant de 65 à 64 ans. Nous avons obtenu la revalorisation des petites retraites à 1200 € brut pour une carrière complète. Mais il reste des avancées supplémentaires à obtenir, indispensables pour l’équilibre et la justice du texte.

De quelles avancées parlez-vous ?

Je pense en particulier à la question des carrières longues. Beaucoup de Français mais aussi de responsables syndicaux ont relevé que, dans cette réforme, ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt qui devaient cotiser le plus longtemps. Nous avons donc indiqué que ceux qui s’inscrivent dans ce cadre, ayant commencé avant 21 ans, pourront partir à la retraite après 43 annuités, avant l’âge de départ légal. C’est pour cela que je suis allé voir la Première ministre avec le président du groupe LR, Olivier Marleix, mercredi. Je suis très confiant en notre capacité à obtenir satisfaction sur ce point essentiel. Il faut aussi répondre au défi majeur de l’évolution démographique, qui, à terme, constitue la première source de déséquilibre du régime des retraites. Dans cet esprit, il faut renouer avec une grande politique familiale pour le pays, mise à mal par M. Hollande et M. Macron. Depuis 2012, il y a 100 000 naissances de moins par an, ce qui fera 100 000 cotisants de moins dans les années 2040. Nous voulons aussi favoriser l’emploi des seniors, ce sera un puissant moteur pour valoriser le travail. Je ne supporte plus ce « travail bashing » propagé par l’extrême gauche. Le travail est une valeur noble qui doit être sauvegardée.

Comment ?

Il faut, comme le proposent François Asselin et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), baisser les cotisations pour les emplois des seniors.

Est-ce que ce sont des conditions sine qua non de votre vote ?

Je ne fonctionne pas par oukase. Ce qui me guide, c’est la cohérence et la responsabilité. Si nous ne faisons rien, il n’y aura pas d’autre choix que devoir baisser drastiquement les retraites ou de voir augmenter fortement les cotisations. Et je m’y refuse.

La question des carrières longues a été un sujet central à LR. Si le gouvernement vous donne satisfaction là-dessus, est-ce que cela suffira pour voter la réforme ?

Cela permettra d’emporter une très large majorité dans le groupe LR.

Vous pointez le projet du gouvernement, qui souhaitait repousser l’âge légal de départ à 65 ans. Pourtant, lors de la campagne interne à LR, cet automne, vous défendiez la possibilité d’aller à 65 ans ou de cotiser 45 annuités. N’est-ce pas hypocrite ?

Si nous en sommes là, nous le devons aux procrastinations de M. Macron depuis six ans. Une réforme claire adoptée en 2017 aurait été mieux acceptée. Aujourd’hui, cette réforme s’inscrit dans un contexte de difficultés pour les Français avec une succession de crises. 45 ans aurait permis de rendre plus rapide le retour à l’équilibre, mais j’entends l’inquiétude et la colère de nos concitoyens. Chacun doit prendre en compte une situation qui est nouvelle, tout en restant attachée au principe de la réforme.

Élisabeth Borne envisage de prendre des sanctions contre les entreprises qui n’auraient pas de plan d’action pour encourager l’emploi des seniors. Y êtes-vous favorable ?

Non, les sanctions n’ont jamais démontré leur efficacité. Il faut faire confiance aux entreprises et les inciter à améliorer l’emploi des seniors. Je propose une grande conférence tripartite État-responsables syndicaux-responsables patronaux pour définir le cadre d’une grande politique de relance de l’emploi des seniors.

Certains députés LR estiment que ce n’est pas le bon moment pour faire une telle réforme. Que leur dites-vous ?

Notre famille politique n’est pas une caserne, je respecte toutes les positions de mes collègues. Mais, pour moi, la cohérence avec ce que nous avons toujours défendu doit nous amener à faire des choix courageux, conformes à l’intérêt supérieur du pays. Et ce, quelle que soit l’impopularité que l’on pourrait en subir.

Si le gouvernement devait passer par un 49.3 pour faire adopter le texte, que feriez-vous ? Voteriez-vous une éventuelle motion de censure ?

Si Élisabeth Borne sait écouter les propositions pertinentes que nous faisons, le recours au 49.3 ne sera pas nécessaire.

« Le chef, c’est celui qui est candidat à l’élection présidentielle », a déclaré Aurélien Pradié, votre numéro deux bis. Ce n’est pas vous le chef de LR, Éric Ciotti ?

Il y a eu un résultat clair lors de nos élections internes. J’entends faire respecter le choix des militants. Moi, ce que je souhaite, c’est que nous ayons tous un jeu collectif. Je ne crois pas au succès des entreprises individuelles en politique, surtout dans la situation difficile que nous rencontrons depuis la présidentielle.

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Olivier Marleix : « Si nous obtenons des avancées, une majorité des LR votera ce texte »

Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale donne la position des Républicains sur la réforme des retraites.

Élisabeth Borne accepte de « bouger » dans le sens des LR. Votre groupe votera-t-il la réforme des retraites ?

Mme Borne a compris qu’il fallait écouter les LR, sans lesquels elle ne peut pas avoir de majorité. Elle a fait un nouveau pas en avant pour les Français qui ont commencé à travailler à 20 ans, puisqu’elle accepte de les intégrer aux carrières longues, ce qui leur permettra de partir à 43 annuités sans attendre les 64 ans. Nous avions mis cette mesure d’équité au sommet de notre pile, mais il reste encore la situation de ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans ou 17 ans. Nous y reviendrons durant le débat. Je ne doute pas d’une nouvelle inflexion du gouvernement. Si nous obtenons des avancées sur ces points précis, une majorité d’entre nous votera la réforme, avec une clause de revoyure en 2027.

N’êtes-vous pas confronté à une fronde interne sur ce texte ?

Nous avons déterminé une position commune au sein du groupe sur le fait de ne pas imposer plus de 43 annuités, certaines organisations d’employeurs le demandent également. Je ne doute pas que ceux qui ont le plus plaidé pour cette mesure seront au rendez-vous. Dimanche matin, j’ai d’ailleurs entendu Xavier Bertrand, l’un des plus critiques, soucieux aussi des carrières longues, dire qu’il fallait une réforme des retraites.

Quel sera l’impact des divergences de la droite sur le vote final ?

Ce vote dépendra des améliorations du texte durant le débat. Au-delà des carrières longues, thème qui ne doit pas tout écraser, d’autres sujets sont sur la table, comme la politique de la natalité et la façon de concilier le travail des femmes et leur maternité. C’est un point essentiel pour l’avenir du système sur lequel le gouvernement doit prendre des engagements. Les Français attendent aussi une vraie lutte contre les fraudes sur le 1,4 million de retraites versées à l’étranger.

Mais croyez-vous qu’Aurélien Pradié votera cette réforme ?

Aurélien a dit qu’il voterait si l’on obtenait une durée maximum de 43 annuités pour ceux qui ont commencé à travailler à 20 ans ou avant. Si on y arrive, je ne doute qu’il tiendra sa parole. Les députés LR entendent les critiques des Français et infléchissent la main du gouvernement. J’assume de rendre cette réforme plus juste ! Nous avons obtenu : 64 ans plutôt que 65, la clause de revoyure, la revalorisation des petites retraites à 1200 € pour une carrière complète. Ne perdons pas de vue l’essentiel : l’ADN de la droite, c’est la responsabilité et l’écoute des plus fragiles. Pour moi, 930 euros brut par mois, pour une carrière complète, c’est indigne.

Le député du Lot n’est-il pas en train de faire monter les enchères ?

Les Républicains – ni aucun syndicat – n’ont jamais demandé de modifier les règles d’accès aux carrières longues. Il est hors de question que quelqu’un qui aurait effectué un job d’été durant trois mois soit intégré dans ce dispositif. Cela remettrait en cause l’équité du système, défini par la réforme Chirac en 2003, notamment à la demande de la CFDT. Quatre trimestres plutôt que 5, pourquoi pas ? N’oublions pas d’autres enjeux majeurs de cette réforme.

Avant la troisième journée de manifestations, que dites-vous aux Français ?

Je regrette que le rejet d’Emmanuel Macron emporte l’impopularité de cette réforme. On a le droit de ne pas aimer le président de la République, mais on n’a pas le droit de ne
pas aimer nos retraités.

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Jean Leonetti : « Face aux migrants, j’ai l’impression que l’État navigue à vue »

Après la réquisition d’un hôtel à Antibes pour loger de jeunes migrants, le maire fustige les défaillances de l’État.

Comment l’obligation d’héberger des mineurs migrants (MNA) dans un hôtel d’Antibes vous a-t-elle été annoncée ?

Cette mesure concernant 28 jeunes mineurs m’a été présentée mardi soir pour le lendemain. On parle souvent du couple maire-préfet mais le maire ici s’est retrouvé au pied du mur, sans concertation. Une fois de plus, l’État, défaillant dans ses missions régalienne et humanitaire, se décharge sur les collectivités. Je me suis mis en rapport immédiatement avec Charles-Ange Ginésy, président du conseil départemental en charge de l’aide à l’enfance sans être pour autant responsable de l’accueil des migrants. Ces mineurs sont donc hébergés dans un appart-hôtel situé dans une zone commerciale d’Antibes, réquisitionné parce qu’il est en partie vide durant l’hiver. Le département assume l’accompagnement. J’ai demandé à des associations de se conventionner avec la collectivité pour les accompagner.

Quels moyens municipaux mobilisez-vous ?

On ne peut pas laisser des jeunes de 15 à 18 ans dans un espace confiné. Nous devons être attentifs à leur capacité d’insertion car s’ils étaient livrés à eux-mêmes sans moyens, ils risqueraient de sombrer dans la délinquance. Nous rassurons aussi la population. Le maire ne peut rien faire d’autre que de mobiliser ses services sociaux et sa police municipale.

Le préfet a-t-il précisé la durée de cet hébergement d’urgence ?

Non. Avec franchise, il m’a dit que compte tenu des flux permanents existants, la situation pourrait devenir pérenne. Puisqu’il n’y a pas de solution alternative, ni de vision prospective des stratégies, nous risquons d’être de plus en plus débordés.

Savez-vous pourquoi Antibes a été choisie par les services de l’État ?

Non. C’est l’opacité totale. Il y avait 28 places à trouver. Mais j’ai le sentiment que l’État navigue à vue.

Quelle est la situation dans les Alpes-Maritimes ?

Il y avait moins de 200 mineurs non accompagnés sur notre territoire il y a dix ans, contre près de 5000 enregistrés sur une année aujourd’hui. Actuellement 700 jeunes sont hébergés sur l’ensemble du département car un certain nombre ont été placés ailleurs et d’autres ont fugué. On observe une accélération très forte de ce phénomène migratoire. La hausse représente 40 %. C’est pour cela que toutes nos capacités d’accueil débordent. Évidemment, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase car le département sonne l’alerte depuis longtemps. En réalité, notre département frontalier, proche de l’Italie, n’est pas le seul touché. Nos frontières sont des passoires et l’État n’a pas les moyens d’y faire face. C’est un constat. Cette immigration, essentiellement économique, ne se tarira pas si l’on ne prend pas des mesures pour contrôler nos frontières.

Le gouvernement annonce un projet de loi sur l’immigration. Qu’en attendez-vous ?

Les lois ne sont pas respectées et l’on observe une sorte de renoncement de l’État à les mettre en œuvre. J’entends bien ce que dit le ministre de l’Intérieur sur la fermeté mais les actes ne sont pas en rapport avec les paroles. À mon sens, deux pays mériteraient notre attention : le Canada qui a mis en place un pacte, un parcours d’intégration efficace et le Danemark qui a réussi à diminuer son immigration de 40 %. Soit on reste dans la fatalité, soit on se décide à fixer des règles. Le ministre Darmanin propose de régulariser les gens qui travaillent dans les métiers en tension mais c’est une porte ouverte à la régularisation abusive des clandestins. Ce n’est pas la bonne voie. Le divorce permanent entre la loi et la réalité fait que ce gouvernement perd aujourd’hui toute crédibilité.

Concernant la fin de vie, une loi autorisant l’aide active à mourir pourrait-elle voir le jour en France avant la fin du quinquennat ?

En tout cas si c’est une intention du gouvernement – ce que je crois – il devrait le dire clairement. Si l’on veut aider les gens qui vont mourir en France, il faut d’abord donner des moyens aux 26 départements qui n’ont toujours pas de soins palliatifs.

Éric Ciotti vous demande de préparer une fondation LR. Quel est votre cahier des charges ?

Les Républicains doivent être en phase avec les attentes de nos concitoyens. La mission d’un parti politique est de porter un projet de société, une vision pour la France et un chemin d’espérance. Tout en conservant nos valeurs immuables, nous devons accepter les changements du monde et produire des idées nouvelles. C’est tout l’ambition de cette mission.

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Retraite des agriculteurs… Il y a ceux qui parlent et ceux qui obtiennent du concret

Le Salon de l’Agriculture va bientôt ouvrir ses portes et les faux amoureux de la ruralité vont rivaliser de promesses envers ces professionnels sur lesquels les difficultés s’accumulent.

Avec le député de l’Aisne, Julien Dive, les Républicains ont pris l’initiative de proposer une loi qui améliore le calcul de la retraite de ceux qui consacrent leur vie à notre alimentation. Désormais, la pension des agriculteurs non-salariés – notamment les chefs d’exploitation ou les conjoints – sera calculée sur leurs 25 meilleurs années plutôt que sur l’intégralité de toute leur carrière.

En adoptant cette nuit de manière conforme la PPL que j’ai portée à l’Assemblée nationale, les Sénateurs entérinent la loi réformant le calcul des retraites des agriculteurs sur les 25 meilleures années. Une belle étape et une juste reconnaissance ! Merci

— Julien DIVE (@JulienDive) February 2, 2023

Cette réforme attendue depuis longtemps par le monde agricole a été portée par les Républicains qui ont su construire un consensus aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat.

Les Républicains se félicitent de cette avancée qui démontre leur volonté d’agir concrètement pour l’intérêt général.

Éric Ciotti l’a confirmé directement cette semaine auprès de Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, Les Républicains seront toujours au rendez-vous pour défendre les agriculteurs.

J’ai rencontré la Présidente du syndicat d’Exploitants Agricoles, Christiane Lambert.

Nous avons abordé les nombreuses thématiques qui touchent nos agriculteurs.

Avec @JulienDive et les Républicains, nous serons au rendez-vous pour les défendre. pic.twitter.com/kTp6Ii1jM3

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

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Eric CIotti : « Si on ne réforme pas le système, nous n’y arriverons pas ! »

Eric Ciotti, président de notre mouvement, était l’invité de l’émission « L’événement » sur France 2.

Il est revenu sur la réforme des retraites et nos propositions pour cette réforme.

La situation des retraites impose une réforme. J’ai trouvé la Première ministre à la peine et peu convaincante pour expliquer cette réforme essentielle.

La situation de déséquilibre qui risque d’affecter nos retraités impose des dispositions courageuses après 11 ans d’inaction. pic.twitter.com/pFyGXGv0eV

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

Nous avons obtenu une réforme moins brutale, à 64 ans. Nous avons fait en sorte qu’il y ait une revalorisation des petites retraites.

Nous voulons obtenir les 43 annuités. C’est notre condition de justice ! #Levenement pic.twitter.com/9MlxgWXNDe

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

Le RN a déposé un amendement aujourd’hui, le même que celui du groupe France insoumise pour sauvegarder le régime spécial de la RATP !

Voilà la connivence ! #Levenement pic.twitter.com/mvLOgVXY6f

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

La proposition la plus pertinente pour l’emploi des seniors est celle de @AsselinFasselin.

Il propose de baisser les charges des entreprises qui emploient des seniors. #Levenement pic.twitter.com/cRUz8RBOjC

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

Si nous avons la nécessité de faire cette réforme c’est parce que depuis 2012, rien n’a été fait et on a dépensé un argent que nous n’avions pas.

3000milliards d’€ de dette et aujourd’hui, on est rattrapé par la patrouille.

Nous payons les inconséquences du passé !#Levenement pic.twitter.com/z84ifqoxU9

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

Pour les carrières longues, je favorise le cas individuel. Je comprends l’inquiétude de nombreux salariés.

Nous avons pour exigence que ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt ne subissent pas la réforme en travaillant plus longtemps. #Levenement pic.twitter.com/Qqw4ShpDWY

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

Il y a une immense colère dans le pays et les solutions proposées par certains sont démagogiques.

Je crois en la valeur travail.

Pour garder notre système, il y a la nécessité de travailler mieux et un peu plus. #Levenement pic.twitter.com/JenxTAKMaF

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

La réforme est indispensable, je le répète. 20 millions de retraités en 2035.

C’est à eux que je pense !

Je souhaite voter une réforme juste notamment avec nos avancées essentielles. #Levenement pic.twitter.com/KhVFJHHC4M

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 2, 2023

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Othman Nasrou : « En finir avec les régimes spéciaux ! »

L’élu francilien appelle à la cohérence de la droite sur les retraites.

Othman Nasrou est le nouveau premier secrétaire général délégué du parti LR.

On a un peu de mal à comprendre le message de la droite sur les retraites. Cette réforme est-elle nécessaire ?

Cette réforme est évidemment nécessaire. À droite, nous en avons toujours défendu le principe. Pourquoi faudrait-il aujourd’hui faire volte-face? Avec l’allongement de l’espérance de vie et la diminution du nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités, les choses sont claires: ne rien faire, c’est continuer à transférer le fardeau d’une dette toujours plus lourde aux générations futures. D’ailleurs, en ayant refusé pendant cinq ans de faire cette réforme, Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité. À droite, nous devons garder notre cohérence et tenir un discours de vérité et de sincérité : sans recul de l’âge légal de départ, nous irons inéluctablement vers la baisse des pensions, qui appauvrira les retraités, ou vers la hausse des cotisations, qui appauvrira les actifs. Au Sénat, avec Bruno Retailleau, c’est une réforme équilibrée et courageuse qui est votée tous les ans. Aux deux dernières élections présidentielles, François Fillon et Valérie Pécresse ont tous les deux défendu courageusement et clairement le recul de l’âge légal de départ à 65 ans. Comment pourrait-on s’opposer à 64 ans aujourd’hui ?

Mais le symbole des 64 ans tomberait avec les revendications sur les carrières longues…

Une chose est claire pour moi : renoncer à l’équilibre budgétaire de la réforme, c’est lui faire perdre tout son intérêt, et c’est aussi se détourner de ce que devrait être la droite de gouvernement. Mais fixer un cadre général n’interdit pas de regarder des situations particulières. Il est logique de prendre en compte tous ceux qui ont commencé à travailler très tôt, souvent dans des métiers pénibles, et de leur apporter une attention particulière. C’est tout le sens des amendements déposés par le groupe LR. Je crois qu’Éric Ciotti a réussi à trouver le bon équilibre pour que le texte permette à la fois de dégager des marges de manœuvre financières tout en gommant les angles morts comme sur les carrières longues.

Faudrait-il aller plus loin ?

Certainement. Nous devons en finir avec les régimes spéciaux. Je ne comprends pas que le gouvernement y renonce en se donnant quarante ans pour y arriver, c’est-à-dire jamais. Ceux qui réclament plus de justice devraient d’ailleurs s’indigner en premier lieu de ces régimes spéciaux. Par ailleurs, je veux rappeler aussi que nous avons un déficit structurel caché des régimes de retraites des agents publics de 30 milliards d’euros dont le COR ne tient pas compte. Cette réforme ne réglera pas tout, loin de là. Enfin, on ne doit pas s’interdire l’introduction d’une part de capitalisation, qui ne doit pas être un sujet tabou.

Aurélien Pradié, numéro deux de LR, ne voterait pas le texte à ce stade…

Moi, je suis de droite, et je pense que nous avons besoin de cohérence sur le fond et de discipline collective sur la forme. Nous avons la chance d’avoir une diversité de sensibilités à droite, mais ce débat a eu lieu à l’occasion des élections internes au sein de LR il y a quelques semaines, comme au sein du groupe LR à l’Assemblée. Si nous voulons être audibles, nous devons reparler d’une seule voix.

Mais la voix du député Pradié est-elle si isolée à droite ?

Dans ce qu’il propose, je ne vois pas de solution pour la droite. Renoncer au sérieux budgétaire, c’est scier la branche sur laquelle nous sommes assis, et c’est mentir sur l’état du pays. Il n’y a aucun intérêt à entrer dans une surenchère de dépenses face au RN et à l’extrême gauche, et je ne me suis pas engagé pour cela. D’ailleurs, en ayant fait croire aux Français que l’argent public pouvait couler à flots et tout régler, Emmanuel Macron a commis une faute impardonnable. C’est aussi pour cela que nous ne serons jamais dans une coalition avec lui : nous aurons demain à réparer tout ce qu’il a abîmé.

Éric Ciotti aura-t-il l’autorité suffisante pour piloter LR ?

Éric Ciotti a remporté l’élection interne. Il a toute la légitimité pour présider notre famille politique. Sur la réforme des retraites, je soutiens sans réserve son approche. Il faut désormais que, collectivement, avec lui, nous reconstruisions la droite. Nous n’avons pas besoin de petites phrases mais d’un vrai travail sur les idées.

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