François-Xavier Bellamy : « L’immigration n’est pas un sujet clivant »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur l’intervention de la Première ministre, le projet de loi sur l’immigration, la rémunération des professeurs, le réchauffement climatique et la réforme des retraites.

.@fxbellamy : “Ce qui m’a frappé dans l’intervention d’Élisabeth Borne, c’est qu’au fond, on a le sentiment qu’elle n’y croit plus : c’est un symptôme du vide que la politique traverse aujourd’hui” #le7930inter pic.twitter.com/36GPqYbxPo

— France Inter (@franceinter) April 27, 2023

.@fxbellamy : “Le vrai problème de Mme Borne sur le sujet migratoire, c’est sa propre majorité, pas LR : nous allons déposer notre propre texte, et nous verrons bien qui nous suit” #le7930inter pic.twitter.com/KDGANjnykG

— France Inter (@franceinter) April 27, 2023

.@fxbellamy : “Quand Élisabeth Borne dit que c’est un sujet clivant, l’immigration, pas du tout : un sondage du CSA dit que 82 % des Français sont favorables à faciliter les expulsions” #le7930inter pic.twitter.com/S7fbSOPn82

— France Inter (@franceinter) April 27, 2023

.@fxbellamy : “Nous maltraitons nos professeurs depuis bien trop longtemps : quand on commençait comme prof dans les années 80, on gagnait l’équivalent de 2 Smic, aujourd’hui c’est 1,2 Smic” #le7930inter pic.twitter.com/IaNWHVJlfD

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.@fxbellamy sur les migrations climatiques : “Le premier droit des gens, ce n’est pas de venir en Europe, c’est de pouvoir vivre chez eux : nous avons beaucoup à faire contre le réchauffement climatique” #le7930inter pic.twitter.com/PaER2tXzMk

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.@fxbellamy : “On a soutenu la réforme des retraites parce qu’on a besoin de retrouver notre prospérité” #le7930inter pic.twitter.com/pETNeIPMiw

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Patrick Hetzel : « Les problèmes ne sont pas chez LR, mais au sein de la macronie »

Pour le député du Bas-Rhin et vice-président de la commission nationale d’investiture de notre mouvement, Patrick Hetzel, ce n’est pas chez LR que des désaccords se font sentir autour du débat du projet de loi sur l’immigration, mais plutôt au sein de la majorité présidentielle, qui peinerait à « accoucher d’un texte qui pourra convenir à toutes les ailes de la macronie », comme il l’explique au JDD.

Elisabeth Borne a confirmé ce midi que le projet de loi sur l’immigration, pourtant une priorité de ce quinquennat, ne fera pas partie de sa feuille de route pour les 100 prochains jours, qu’en pensez-vous ?

J’ai entendu que Mme Borne disait qu’elle souhaitait décaler le débat autour de ce texte, en prétextant des désaccords entre les deux groupes parlementaires LR, entre le Sénat et l’Assemblée nationale. Chercher à poser une pierre dans le jardin des LR, c’est véritablement se moquer du monde puisqu’en réalité c’est elle qui aujourd’hui est en difficulté par rapport à sa propre majorité sur ce texte.

La Première ministre renvoyait la faute vers les LR, en vous accusant de ne pas être d’accord entre le Sénat et l’Assemblée nationale, y a-t-il finalement de si grosses divergences ?

Tout d’abord, il n’y a pas de grosses divergences. Mais qu’il puisse y avoir des points qui nécessitent de la coordination entre nos deux groupes parlementaires, au Sénat et à l’Assemblée, c’est bien la moindre des choses, parce que si l’on est un copier-coller d’une assemblée à l’autre, cela voudrait dire que l’une des deux chambres n’aurait plus sa place. Il faut savoir raison garder.

C’est Élisabeth Borne qui est à la recherche d’une majorité, cela n’est pas nouveau, cela fait un an. Mais lancer des piques de ce type-là, c’est sans grand intérêt, et bien au contraire si l’on est à la recherche d’une majorité. Ce n’est pas très habile, c’est le moins que l’on puisse dire. Visiblement, elle n’a pas le portefeuille du Quai d’Orsay et de la diplomatie.

Le texte est donc repoussé, en attendant de trouver un accord. Sur quelles mesures pourriez-vous tomber d’accord ?

Aujourd’hui, je ne peux pas vous répondre là-dessus, puisque nous ne savons pas ce que le gouvernement veut mettre dans le texte. Nous sommes en train de conduire un travail, en coordination entre les deux groupes parlementaires, où nous allons indiquer au gouvernement quelles sont pour nous les lignes rouges.

Ces lignes rouges, de quel ordre sont-elles ?

Ne pas être uniquement dans l’incantation, mais dans la mise en œuvre, par exemple. Lorsqu’on a une obligation de quitter le territoire français, qu’elle soit mise en œuvre. Il doit y avoir à partir de là, de véritables actions de reconduction à la frontière. C’est un exemple, mais le travail nous sommes encore en train de le conduire, mais ce qui est très étonnant, c’est que pour le moment, le gouvernement reste extrêmement évasif sur ce qui serait véritablement dans le texte d’après eux.

Une des mesures phares qui ne vous convenait pas chez LR était la question de la régularisation pour les travailleurs immigrés des secteurs en tensions, y êtes-vous toujours opposés ?

Nous sommes au cœur du réacteur avec cette question : telle qu’elle se pose aujourd’hui, vous avez un certain nombre de personnes qui sont en situation irrégulière sur le sol français. Rentrer dans une logique de régularisation, alors même que ces personnes font l’objet d’une OQTF est tout de même assez hallucinant. Le gouvernement serait dans une logique où il chercherait à utiliser une mesure dans un texte de loi, pour légaliser quelque chose d’illégal. Cela ne peut que créer un appel d’air. Tel que cela a été annoncé, cela ne peut que poser problème.

Vous ne soutiendrez donc jamais un texte portant cette mesure-là ?

Je rappelle que ce sont des choses qui avaient été envisagées, notamment du temps de Nicolas Sarkozy. La mise en place dans certaines professions de mesures de quota avait été envisagée, mais très en amont. On ne se situait pas dans la régularisation de gens qui seraient déjà sur le sol français : en procédant de la sorte on crée un appel d’air. Cela ne peut pas fonctionner dans ce sens-là.

Qu’allez-vous faire côté LR concrètement sur le sujet ? Allez-vous déposer une proposition de loi, comme Olivier Marleix semble le souhaiter ?

Bien sûr, nous allons y travailler, nous avons un séminaire du groupe LR le 3 mai qui va aborder cette question-là entre autres.

Quitte à ce que votre proposition soit reprise par le gouvernement ?

Si le gouvernement reprend intégralement un texte qui est le nôtre, nous ne sommes pas schizophrènes : nous serons en mesure à ce moment-là de voter un tel texte. Mais il faudrait vraiment que ce soit notre texte.

Avez-vous été en contact avec les services de Gérald Darmanin pour travailler le texte ?

Pour le moment, les échanges ont été très en amont, pas du tout sur un texte précis… Il y a quinze jours encore, le ministre de l’Intérieur lui-même nous annonçait que le texte allait être découpé. Et puis finalement, le Président de la République a dit à nouveau le contraire, désavouant en cela son ministre de l’Intérieur… Nous aussi, on se dit que c’est quand même étonnant. Les vrais problèmes ne se posent pas chez LR, mais au sein de la macronie même. Ils ont de toute évidence un mal de chien à arriver à accoucher d’un texte qui pourra convenir à toutes les ailes de la macronie.

Que penser de l’annonce d’envoi de gendarmes et policiers supplémentaires dans les Alpes-Maritimes pour lutter contre la pression migratoire ?

Ce sont des annonces qui ont déjà été faites. Dans cette intervention, il y a beaucoup de recyclage de mesures, vous évoquez la mesure spécifique pour les Alpes-Maritimes tout à fait nécessaire, mais elle n’est pas nouvelle, tout comme n’est pas nouvelle l’annonce faite par la Première ministre autour des 200 brigades de gendarmerie supplémentaires. On nous dit « 100 jours pour avancer », mais en fait dans le discours, c’est beaucoup de recyclage.

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Réaction d’Éric Ciotti, Président des Républicains, aux déclarations de la Première ministre

La Première ministre a détaillé les voeux pieux dont le Président de la République avait établi la liste : nous attendons désormais que tous ces mots se concrétisent enfin en actions concrètes. Nous demeurons vigilants et sceptiques.

Je déplore que le gouvernement cède de nouveau à l’esprit de renoncement en reportant à l’automne, et en réalité sine die, le projet de loi sur l’immigration.

L’absence de majorité sur cette question est la conséquence des profondes divisions qui traversent la coalition présidentielle sur ce sujet. Mais elle est aussi la conséquence de l’obstination du gouvernement à vouloir imposer une énième vague de régularisation des clandestins.

Sur cette question fondamentale, nous devons rendre la parole aux Français et nous doter d’une politique migratoire à la hauteur des défis auxquels nous faisons face et de la submersion qui nous menace.

Seul le référendum nous permettra de changer de cadre et de prendre les mesures nécessaires : mise en place de quotas, traitement des dossiers d’asile à la frontière, suppression des droits pour les clandestins, révision du code de la nationalité ou encore modification de nos engagements vis-à-vis de la Convention européenne des droits de l’Homme.

Le recours au référendum est désormais la seule solution.

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Gérard Larcher : « L’immigration est hors de contrôle »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur la réforme des retraites, le projet de loi sur l’immigration, l’opération Wuambushu à Mayotte, la volonté du ministre de l’Education de vouloir plus de mixité dans les écoles privées et la fin de vie.

Retraites “Le droit de manifester est un droit constitutionnel. Mais je crois qu’il faut que chacun retrouve la raison, cesser ces agressions vis-à-vis des élus, des ministres. Il faut respecter le président”, selon le président du Sénat. pic.twitter.com/Zck9T0hPTo

— franceinfo (@franceinfo) April 26, 2023

Loi Immigration “Il faut un texte de régulation des flux migratoires, c’est indispensable”, selon Gérard Larcher qui dit le Sénat “défavorable” à la régularisation des sans-papier dans les métiers en tension. “Nous nous méfions de tout ce qui constitue un appel d’air.” pic.twitter.com/g0CR5NYwgc

— franceinfo (@franceinfo) April 26, 2023

La destruction de bidonvilles suspendue par la justice à Mayotte “C’est un revers pour Mayotte”, déclare le président LR du Sénat. “Si on veut dire à Mayotte qu’elle appartient vraiment à la République, encore faut-il qu’ils aient le sentiment qu’on assure leur sécurité.” pic.twitter.com/0wSI6SOuHY

— franceinfo (@franceinfo) April 26, 2023

Faut-il conditionner les subventions aux écoles privées sosu contrat à des critères de mixité ? “L’école, c’est la transmission des savoirs. C’est ça la première priorité. La mixité ne doit pas être un paravent”, dit Gérard Larcher. “Ne rallumons pas la guerre scolaire !” pic.twitter.com/UcURQj3IFN

— franceinfo (@franceinfo) April 26, 2023

Fin de vie “Dans 26 départements, il n’y a pas de soins palliatifs. C’est la première priorité”, défend Gérard Larcher qui se dit “extrêmement réservé” sur l’aide active à mourir. “On peut évoluer tous dans nos analyses et nos avis. On est sur un sujet extrêmement personnel” pic.twitter.com/ySyPw0OVub

— franceinfo (@franceinfo) April 26, 2023

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Eric Ciotti : « On subit une véritable submersion migratoire »

Eric Ciotti, président de notre mouvement, était l’invité d’Europe 1.

Il est revenu sur la proposition sur un référendum sur l’immigration, l’accueil des mineurs étrangers non accompagnés et l’opération Wuambushu à Mayotte.

La situation migratoire continue de se dégrader. 500 000 étrangers accueillis légalement l’année dernière !

Il faut une révolution en matière migratoire.

Je propose un référendum sur l’immigration pour changer de cadre et modifier notre constitution. pic.twitter.com/8a0tDq2t3z

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 26, 2023

Je vis au quotidien cette vague migratoire dans Alpes-Maritimes. Il n’y a plus de contrôle à la frontière franco italienne.

L’accueil des mineurs étrangers non accompagnés, c’est un coût considérable pour la collectivité : 15 millions d’€.

Pourquoi acceptons-nous ces mineurs ? pic.twitter.com/DTL7YQb42t

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 26, 2023

Les Comores doivent récupérer leurs ressortissants.

On a accordé une aide au développement de 120 millions d’euros aux Comores. La France accorde beaucoup de visas aux comoriens.

Les pays sources d’immigration doivent prendre leurs responsabilités ! pic.twitter.com/PG2cj1EZGa

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 26, 2023

« Cette opération Wuambushu à Mayotte est la bienvenue. Je soutiens le ministre de l’Intérieur dans sa démarche », déclare @ECiotti sur #Europe1 pic.twitter.com/xrQ0GO6BTC

— Europe 1 (@Europe1) April 26, 2023

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Nomination

NOMINATION Félicitations à @AlexandreUrvois qui devient Responsable départemental des #jeunesreps du Morbihan !

#JeRejoinsLR

http://republicains.fr

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Othman Nasrou : « Le pays est ingouvernable. Le président n’a pas les moyens politiques d’agir »

Othman Nasrou, vice-président du conseil régional d’Ile-de-France et premier secrétaire général délégué des Républicains, était l’invité de Radio J.

Il est revenu sur la crise politique suite à la réforme des retraites, la banalisation de la violence, les états généraux des Républicains, la dette publique et le projet de loi sur l’immigration.

“On risque de perdre quatre ans de plus. Le pays est ingouvernable. Le #President n’a pas les moyens politiques d’agir.”@othmannasrou , Vice président du conseil régional d’Ile-de-France, premier secrétaire général délégué de #LR , au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/2pGR97BkMc

— RADIO J (@RadioJFrance) April 25, 2023

“35% des Français cautionnent le recours à la violence. C’est extrêmement inquiétant.”@othmannasrou , Vice président du conseil régional d’Ile-de-France, premier secrétaire général délégué de #LR , au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/HLCUdKQ97m

— RADIO J (@RadioJFrance) April 25, 2023

“On a une extrême-gauchisation des esprits et il y a une famille #Politique qui paye une lourde responsabilité.”@othmannasrou , Vice président du conseil régional d’Ile-de-France, premier secrétaire général délégué de #LR , au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/d0Nnv66iCK

— RADIO J (@RadioJFrance) April 25, 2023

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Rachida Dati : « Pap Ndiaye veut affaiblir l’école de la République »

Rachida Dati, maire du VIIè arrondissement de Paris et présidente du Conseil national des Républicains, était l’invitée d’Europe 1.

Elle est revenue sur l’éducation, l’opération Wuambushu à Mayotte et la crise politique à la suite de la réforme des retraites.

« Il veut affaiblir l’école de la République », selon @datirachida au sujet du ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye #Europe1 pic.twitter.com/vWAyCho4c6

— Europe 1 (@Europe1) April 25, 2023

« Tout le monde est abandonné (…) vous avez des familles qui pleurent parce qu’elles ont été prises en otage par des mafias dans leurs maisons », s’indigne @datirachida au sujet de Mayotte sur #Europe1 pic.twitter.com/ovpKqyDTHL

— Europe 1 (@Europe1) April 25, 2023

« Les Français ne supportent pas ces agressions gratuites », selon @datirachida, ancienne ministre de la Justice et maire du VIIe arrondissement de Paris au sujet des agressions envers les ministres et les élus #Europe1 pic.twitter.com/6QlavtgUci

— Europe 1 (@Europe1) April 25, 2023

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Environnement : la droite doit affirmer ses propres principes

Dans un texte collectif, quatre élus LR, dont l’eurodéputée Agnès Evren, plaident pour que leur famille de pensée défense sa vision de l’écologie. Selon eux, l’écologie de droite permet de concilier défense de l’environnement, cohésion sociale et respect des traditions.

En France, les partis autoproclamés «écologistes» ne parlent que peu de nature, de développement durable, encore moins de progrès. Ils sont d’abord les héros de la décroissance et de la déconstruction civilisationnelle. Leur obsession, ce sont les questions «sociétales», avec un positionnement idéologique qui consiste à détruire méthodiquement tout ce qui nous permet justement de faire société. Maires de grandes villes, ils se concentrent sur l’interdiction des sapins de Noël plutôt que sur l’amélioration du cadre de vie, quand d’autres adoptent des discours anarchistes et révolutionnaires qui encouragent la violence.

C’est donc à la droite de relever le défi de la transition écologique. Elle en a la légitimité : instauration dès 1964 du principe pollueur-payeur, création de parcs naturels régionaux en 1967, première circulaire de protection du littoral en 1976, charte de l’environnement intégrée dans le bloc constitutionnel en 2005 sous la présidence de Jacques Chirac, Grenelle de l’environnement porté par Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy en 2007… Elle doit l’assumer, car l’urgence écologique est bien réelle. Le rapport du GIEC de 2023 nous le rappelle, tout comme les incendies, la canicule de l’été dernier et la faible pluviométrie de cet hiver.

La crise climatique entraîne, et cela va s’accélérer, un bouleversement de l’économie et de nos modes de consommation. L’écologie doit devenir, c’est une nécessité, le point central de l’ensemble de nos politiques publiques. Alors comment concilier croissance, progrès et transition écologique ? L’écologie que nous proposons doit refléter nos valeurs : c’est une écologie optimiste, enracinée dans nos territoires, universelle, garante des libertés individuelles, respectueuse de nos traditions et résolument engagée pour les classes moyennes. Elle n’a pas peur du marché mais veut au contraire l’orienter pour qu’il fournisse les leviers nécessaires à la transition.

Elle est l’antagoniste de cette écologie de gauche dogmatique et punitive qui accentue les fractures sociales et territoriales au lieu de les résorber. Elle n’oppose pas les «métropoles» et les «périphéries», contrairement à la gauche parisienne qui pensait judicieux de circonscrire la «zone à faibles émissions» (ZFE) au seul périmètre de la capitale. Elle ne relègue pas les classes moyennes et populaires à l’écart des centres urbains réservés à quelques privilégiés. Elle n’est ni dans la posture ni dans l’imposture. Pour cela, l’écologie de droite n’hésite pas à utiliser tous les moyens permettant de limiter la production de gaz à effet de serre, sans idéologie ni obscurantisme. À ce titre, elle soutient le développement des énergies renouvelables tout comme celui de la filière nucléaire française. Décarbonée, abondante et pilotable, cette dernière est la seule qui nous évitera une funeste décroissance, synonyme de chômage, d’appauvrissement, de baisse de niveau de vie, d’augmentation des inégalités.

Conjugué aux énergies renouvelables, le développement de la filière nucléaire permettra de garantir l’indépendance énergétique dont la France a besoin et de limiter notre dépendance aux variations des prix de l’énergie. Pour cela, l’écologie de droite s’appuie sur le progrès et l’innovation qui permettront la transformation radicale de la production, la rénovation des bâtiments, le réemploi des matériaux, le développement de transports électriques individuels et la modernisation des transports collectifs. Lucide, pragmatique, elle ne glisse pas sous le tapis les problématiques posées par le «tout électrique» pour les véhicules, en termes de compétitivité de nos industries, d’installation de bornes de recharge hors des grandes villes, de financement de tous les investissements nécessaires à une telle transition.

Pour cela, l’écologie de droite entend préserver le pouvoir d’achat des Français, dont beaucoup doivent encore améliorer l’isolement de leur logement, et dont 38% possèdent encore un véhicule diesel de plus de douze ans ou essence de plus de 18 ans. Il faudra les accompagner : les incantations, les leçons arrogantes et les taxes toujours plus lourdes braquent l’opinion au lieu de l’accompagner dans la nécessaire transition. Pour cela, l’écologie de droite entend protéger les Français en protégeant leur environnement. Elle prend garde à la qualité de l’air comme à l’alimentation de ses compatriotes. Elle met au sommet la protection de nos forêts et de nos terres agricoles, de nos ressources et de notre patrimoine commun. Pour cela, l’écologie de droite s’intéresse autant à l’atténuation qu’à l’adaptation. Limiter nos émissions, respecter l’accord de Paris, être exemplaire à l’échelle internationale est une nécessité économique et morale.

Adapter notre pays au manque d’eau, aux risques incendies, à l’acidification de l’Atlantique, à la fragilisation du littoral français et de nos DOMCOM est une obligation de survie. À l’heure où notre famille politique s’interroge quant à son avenir, nous croyons que la question environnementale doit redevenir première dans nos rangs. La droite le doit à l’écologie française. Cette dernière ne peut sombrer dans une litanie d’interdits allant des balades à poney au Tour de France, des postures méprisantes et à mille lieues des enjeux. La droite le doit aussi à son histoire. Parti de gouvernement, comment pourrait-elle prétendre à gouverner de nouveau sans convaincre de sa capacité à juguler la crise climatique ?

Agnès Evren
Vice-présidente des Républicains
Députée européenne

Antoine Vermorel-Marques
Secrétaire général adjoint des Républicains
Député de la Loire

Jean Philippe Vetter
Vice-président du Comité des Maires et des élus des Républicains
Président du groupe LR à Strasbourg et à l’Eurométropole

Christine Lavarde
Sénatrice des Hauts-de-Seine

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Éric Ciotti : « Monsieur le ministre, laissez l’école libre en paix ! »

Dans Le Figaro du 13 avril, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a déclaré attendre un engagement chiffré des écoles privées en termes de mixité sociale. Le président des Républicains déplore ces attaques contre l’école libre, qu’il juge injustifiées.

L’école de la République s’effondre et le ministre regarde ailleurs. Depuis quelques jours, l’école libre est prise pour cible par le ministre de l’Éducation nationale qui la caricature en sanctuaire des inégalités sociales et la destine à devenir un nouveau champ d’expérimentation de sa politique de mixité. Une politique aussi artificielle dans ses principes que dans ses résultats. Dans le contexte politique et social qui est le nôtre, la France a-t-elle besoin de pareille querelle? Déclencher une nouvelle guerre scolaire par pure idéologie serait une faute.

Au-delà de l’inopportunité flagrante, Pap Ndiaye se fourvoie en abordant la question scolaire par le seul prisme des inégalités et redouble la gravité de son erreur en accusant l’école libre d’en être la cause, proposant dès lors de rogner les libertés fondatrices de son identité.

Le ministre connaît-il seulement l’enseignement privé qu’il attaque? En connaît-il la diversité, au-delà des grands établissements parisiens où il scolarise d’ailleurs ses enfants? Ses déclarations semblent ainsi méconnaître le rôle important qu’il joue dans l’enseignement technologique et professionnel, notamment au sein des filières agricoles où la majorité des établissements sont privés.

Plutôt que de s’inquiéter de la mixité sociale des écoles privées, Pap Ndiaye devrait se préoccuper davantage du déclin tragique de notre niveau scolaire: 15 % des élèves de 6e ne savent ni lire ni écrire et ce sont près de 23 % des adolescents français qui n’atteignent pas les compétences minimales en compréhension de l’écrit, en mathématiques ou en sciences. Personne n’est d’ailleurs dupe de la motivation réelle des attaques contre l’école libre, dérivatifs malhabiles à la réalité peu glorieuse d’une Éducation nationale qui s’effondre à force d’abandons successifs et d’errements idéologiques.

L’idéologie égalitariste portée par le ministre n’est pas une solution et ne peut qu’abîmer l’école. Dans le grand flou des politiques éducatives d’Emmanuel Macron, on a longtemps – et désespérément – cherché une constante et une vision: on craint aujourd’hui de devoir la trouver dans les déclarations de Pap Ndiaye, partisan assumé des déconstructions diverses et variées du wokisme décomplexé. Une inquiétude que ne peuvent qu’aviver les atteintes à la laïcité qui se multiplient et contre lesquelles le ministre semble dramatiquement impuissant, si ce n’est complaisant.

L’éducation de nos enfants n’a pas à être un domaine d’expériences idéologiques. Nous devons revenir à un principe simple et pragmatique: la promesse d’égalité de l’école de la République n’est pas une promesse de parfaite mixité sociale mais une promesse d’homogénéité des conditions d’enseignement. Nos enfants ne réussissent pas en fonction des origines sociales de leurs camarades de classe mais grâce au cadre qui leur est donné pour développer leurs talents.

Que vous soyez riche ou pauvre, la République doit vous offrir des professeurs compétents et des classes paisibles. C’est cette promesse d’égalité qui a été rompue et les indices de mixité sociale compilés par les algorithmes du ministère – d’ailleurs souvent contestés – passent ainsi à côté de la véritable injustice.

La véritable injustice, ce n’est pas l’inégalité sociale mais l’inégalité scolaire, celle qui existe entre des établissements où la discipline n’est pas un vain mot et ceux où le désordre est devenu la règle. Et l’égal accès de tous à des écoles, des collèges et des lycées qui garantissent de bonnes conditions d’études est la première égalité à restaurer.

Ce n’est pas en s’ingérant dans la gestion des écoles privées que l’école publique sera relevée. Ce n’est pas en déconstruisant l’une qu’on reconstruira l’autre: Pap Ndiaye veut déshabiller Pierre sans habiller Paul.

Le problème majeur de notre école n’est pas dans la composition sociale des établissements privés mais dans la violence qui s’est installée dans trop d’établissements scolaires, et ce jusque dans ces campagnes autrefois paisibles. Plutôt que d’opposer artificiellement les deux secteurs constitutifs de notre modèle éducatif, Pap Ndiaye devrait travailler à les réunir autour de ce combat essentiel.

L’école a fait la République, et la République se défera sans elle: le désordre qui naît entre ses murs se retrouvera demain partout ailleurs et il est urgent d’y mettre fin. Monsieur le ministre, rangez vos statistiques, vos indicateurs, vos idéologies et vos rivalités inutiles, et redonnez à tous nos enfants la liberté d’étudier dans la sérénité et la sécurité. L’école doit redevenir un sanctuaire pour tous les enfants de France: le sanctuaire de l’avenir de notre nation.

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