Etats généraux de la Droite au cirque d’Hiver de Paris – 17 Juin 2023

Chers compagnons,

Comme je vous l’avais promis, notre ambition de refondation s’incarnera prochainement dans de grands États généraux de la Droite pour la France. Un rendez-vous majeur pour nous tous.

Je suis particulièrement heureux de pouvoir vous convier à l’ouverture des États généraux de la Droite pour la France, qui se tiendra le samedi 17 juin au cirque d’Hiver de Paris.

La France a – plus que jamais – besoin de la droite, car elle a besoin de convictions et de courage, de responsabilité et de vision. Nous avons le devoir d’être à la hauteur des attentes de la Nation : en nous rénovant, nous voulons continuer à être utile à notre pays.

Notre famille politique est riche de se son histoire, de ses valeurs, de ses élus et de ses militants. J’ai une entière confiance dans notre capacité de redressement et nous en ferons la démonstration lors de ces États généraux de la Droite pour la France.

Ils doivent être l’occasion de nous retrouver autour de notre identité et de nos valeurs et de rappeler, à ceux qui ne cessent de prophétiser notre disparition, que nous sommes bien vivants.

Soyons donc nombreux, et de toute la France, à nous retrouver le samedi 17 juin prochain au cirque d’Hiver de Paris pour écrire ensemble cette nouvelle page de notre histoire.

Avec l’assurance de mon fidèle dévouement,

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Lettre aux adhérents suite à la réforme des retraites

Muriel JOURDA, sénatrice, présidente des Républicains de Morbihan

Chers adhérents, chers amis,

Les soubresauts sociaux que nous vivons depuis plusieurs semaines en France sont étroitement liés aux décisions politiques nationales et Les Républicains n’en sont pas épargnés.

La réforme des retraites a créé des dissensions.

La réforme des retraites a créé des dissensions au sein des groupes parlementaires et également au sein des militants. Dans le Morbihan, quelques adhérents ont fait part de leur mécontentement – pour des raisons opposées d’ailleurs – et les jeunes LR ont annoncé la « dissolution » du mouvement, ce qui correspond en réalité à leur démission puisque le départ d’un parti politique n’entraîne pas sa dissolution.

Alors ? Fallait-il voter la réforme des retraites ?

Alors ? Fallait-il voter la réforme des retraites, comme certains nous le reprochent ou les députés LR devaient-ils voter la motion de censure, comme certains le reprochent également à ceux qui l’ont soutenue ?

La réponse nécessite d’analyser rapidement la réforme qui crée tant de polémiques, la réforme des retraites.

Notre système de retraite est un système dit par répartition.

Notre système de retraite est un système dit par répartition : les actifs payent des cotisations qui ouvrent leurs propres droits à la retraite et qui servent à payer celle de leurs contemporains retraités.

Ce système est efficace tant qu’il y a beaucoup d’actifs et peu de retraités.

Or, depuis les années 1950, nous sommes passés progressivement de 6 actifs à 1,7 actif pour un retraité et de 5 ans à 25 ans en retraite. En résumé, de moins en moins de gens « payent » et de plus en plus de gens  « touchent ».

Ce système nécessite donc des ajustements dits « paramétriques » (sauf à renoncer à la répartition par une réforme « systémique »).

La réforme proposée, repousser le départ en retraite à l’âge de 64 ans influe donc sur un des paramètres.

Depuis de nombreuses années, les gouvernements de droite comme de gauche prennent ce type de dispositions. Les paramètres en question sont principalement le montant des cotisations, le montant des pensions de retraite et la durée du travail (durée de cotisation et âge de départ).

La réforme proposée, repousser le départ en retraite à l’âge de 64 ans influe donc sur un des paramètres.

Même si les projections et les chiffres avancés sont divers, la démographie est implacableet ne rien faire fragilise notre système de retraite. Depuis 4 ans, dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), la majorité sénatoriale de la droite et du centre vote le départ en retraite à l’âge de 64 ans.

Cette réforme est imparfaite pour de nombreuses raisons.

Bien sûr, cette réforme est imparfaite pour de nombreuses raisons : 

  • Elle omet la nécessité d’une politique familiale pour un système fondé sur la démographie ;
  • Elle aurait dû être précédée par une réflexion d’ensemble sur le travail, notoirement insuffisant en France ; elle oublie la question du travail des seniors ; 
  • Elle feint d’ignorer que les régimes spéciaux déficitaires sont la principale cause du déséquilibre financier ; 
  • Elle ne préserve le système que pour quelques années,

et,

  • Elle ignore la possibilité d’une vraie réforme systémique en introduisant une part de capitalisation collective qui permettrait un placement d’une partie des cotisations avec un bon rendement.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais je veux préciser que l’ensemble de ces points a été abordé par les sénateurs LR, autant que les règles relatives au PLFSS le permettaient.

Fallait-il prendre ce risque ou s’opposer pour éviter d’être absorbés par la majorité relative présidentielle ?

Malgré ces imperfections, il me semble néanmoins que nous devions voter ce texte sur l’équilibre des retraites, dans la droite ligne de ceux que nous avons nous-mêmes fait voter.

Je n’ignore pas le risque que cela nous fait courir d’être assimilés à Emmanuel MACRON dont il faut dire qu’il est sans doute la principale cause d’impopularité de cette réforme, rendue de surcroît inaudible après l’épisode ruineux du « quoi qu’il en coûte ».

Fallait-il prendre ce risque ou s’opposer pour éviter d’être absorbés par la majorité relative présidentielle ?

Pour ma part, je crois encore que la politique consiste à prendre les décisions que nous pensons judicieuses même si nous n’en sommes pas à l’origine.

Nous ne sommes pas un simple parti d’opposition mais un parti de gouvernement actuellement dans l’opposition.

Les Républicains n’ont aucune ligne visible dans l’opinion.

Cependant, si certains ont pu penser que voter un texte proposé par le Président de la République nous plaçait dans sa majorité, c’est parce que Les Républicains n’ont aucune ligne visible dans l’opinion. Notre véritable défi est sans doute celui-là : nous démarquer d’Emmanuel MACRON, pas en s’opposant systématiquement à ses propositions mais en affirmant qui nous sommes et pourquoi sa vision politique n’est en aucun cas la nôtre.

Voilà le point, chers adhérents, chers amis, qu’il me semblait nécessaire de faire,

Avec toute mon amitié, et toute ma fidélité,

Muriel JOURDA

Sénatrice du Morbihan

Présidente de la Fédération des Républicains du Morbihan

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Bruno Retailleau : « La crise démocratique que nous traversons devrait nous conduire à une pratique référendaire plus fréquente »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur le rejet du réferendum d’initiative partagée sur la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, l’impartialité de la justice, sa proposition de loi anti-casseurs et l’immigration.

La crise démocratique que nous traversons devrait nous conduire à une pratique référendaire + fréquente mais il y avait là un dévoiement. Le #RIP a été créé pour faire et non défaire la loi ; le texte sur les retraites a eu un parcours conforme à nos institutions. @publicsenat https://t.co/Z68IaaR4O6

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 4, 2023

J’accuse le @SMagistrature d’être totalement politisé. Nous attendons de la justice qu’elle soit impartiale. C’est un gage de son efficacité et de la confiance des Français. @publicsenat pic.twitter.com/hQZ9Xbr50o

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 4, 2023

Le texte #anticasseur que j’avais présenté et qui a été adopté par le Sénat prévoyait que l’arrêté préfectoral concerne un espace spatio-temporel très précis. Il a ensuite été dénaturé par le gouvernement. @publicsenat pic.twitter.com/4LFAZqA4Sz

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 4, 2023

Immigration : “On déposer un texte de loi avant l’été. À quoi ça sert de faire un texte si les pompes aspirantes tournent toujours à fond ? Entre ouvrir les frontières et maintenir un haut niveau de protection sociale, il faut choisir.” @BrunoRetailleau #BonjourChezVous pic.twitter.com/9wxwZ4vOIi

— Public Sénat (@publicsenat) May 4, 2023

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, François-Noël Buffet, sénateur du Rhône, a interpellé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur la situation à Mayotte.

“Où en êtes-vous des accords de réadmission des migrants en situation irrégulière expulsés de #Mayotte ?” @fnb_officiel interroge le gouvernement. #QAG https://t.co/uGVVw3tj9H

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 3, 2023

Jean-François Husson, sénateur de Meurthe-et-Moselle, a interrogé le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur la baisse de la notation de la France par l’agence Fitch.

“Être crédible, c’est le seul moyen de restaurer la confiance !” Après la dégradation de la note de la France par l’agence Fitch, @jf_husson interpelle le gvt sur la politique qu’il entend mener pour assainir ses finances publiques. #QAG https://t.co/rN23tKlaWq

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 3, 2023

Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement sur la crise du logement.

“100 000 mal logés de plus, 10% de personnes de plus à la rue, 100 000 demandeurs de logements sociaux en plus en un an !” @Dominiq_Estrosi alerte le gvt sur la crise du logement. #QAG https://t.co/yA9xGZzkQw

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 3, 2023

Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées sur le Conseil national du handicap.

“Au cours de la CNH, le PR a fait des propositions pour la scolarisation, l’emploi, l’accès aux soins etc des personnes handicapées ?” @Mouiller_P interroge le gvt sur le financement de ce programme qui s’élève à 4 mds d’€. #QAG https://t.co/CJrg66fj8Z

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 3, 2023

Pour finir, Muriel Jourda, sénatrice du Morbihan, a interrogé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre lors des manifestations.

“Vous avez déclaré que ces violences étaient “inacceptables”. Et après que faites-vous ?” @JourdaMuriel interroge le gvt après les violences inouïes dont ont fait l’objet les forces de l’ordre. #QAG https://t.co/2qqLVSzEgZ

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 3, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Éric Ciotti, Président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, a interpellé la Première ministre sur l’immigration illégale à Mayotte.

Sur l’opération Wuambushu à Mayotte, @ECiotti (LR) interpelle le Gvt : “La République ne peut pas reculer, le drapeau français doit continuer à flotter sur Mayotte pour dire que l’immigration illégale n’a pas sa place sur notre territoire !”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/bhBOqTbjMe

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 2, 2023

Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains et députée du Doubs, a questionné la Première ministre sur la mixité sociale dans les écoles privées.

Mixité sociale dans les écoles privées | “Cette politique pétrie d’idéologie est assortie de menaces non dissimulées.” @AnnieGenevard (LR) demande au Gvt : “N’y a-t-il pas mieux à faire pour restaurer l’école publique que de mettre à mal l’école privée ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/j23BpUGOpZ

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 2, 2023

Pour finir, Fabrice Brun, député d’Ardèche, a interrogé le de la Santé et de la Prévention sur la fermeture de services dans les hôpitaux.

Application de la loi Rist visant à améliorer le système de santé | @FabriceBrun (LR) interpelle le Gvt : “Paquet sur la formation, investissement dans les facultés de médecine … il y a urgence, répondez nous enfin avec du concret.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/BbXI3k0yLA

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 2, 2023

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Annie Genevard : « Nous sommes un pays en ébullition permanente depuis 6 ans »

Annie Genevard, secrétaire générale de notre mouvement et députée du Doubs, était l’invitée de RFI.

Elle est revenue sur les violences contre les forces de l’ordre lors des manifestations contre la réforme des retraites et la dette publique.

.@AnnieGenevard, secrétaire générale @lesRepublicains «La France a désormais la réputation d’un pays où l’on peut casser du gendarme, du policier. Nous sommes un pays en permanence en ébullition depuis 6 ans. » #1erMai #ReformedesRetraites
@FredRiviereRFI #RFImatin pic.twitter.com/qt5XOXUGFE

— RFI (@RFI) May 2, 2023

.@AnnieGenevard, sec. gal @lesRepublicains «La France a une dette colossale, un niveau de dépenses publiques et de prélèvements le plus haut de l’OCDE. Les marges de manœuvre n’existent pas si ce n’est de diminuer les dépenses de l’Etat.» #Fitch
@FredRiviereRFI #RFImatin pic.twitter.com/e2za99qxVc

— RFI (@RFI) May 2, 2023

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Éric Ciotti : « Le déclassement Fitch est un coup de semonce et la France danse sur un volcan »

Le député des Alpes-Maritimes et président des Républicains espère « que cette notation, qui sonne comme un redoutable réveil à la réalité, aura un effet salutaire. »

Vous attendiez-vous au recul de la notation de la France de AA à AA- par l’agence de notation Fitch ?

Malheureusement, oui. Ce déclassement Fitch est un coup de semonce et la France danse sur un volcan. Il fallait être aveugle pour ne pas voir la dégradation continue de la situation économique et budgétaire. J’espère que cette notation, qui sonne comme un redoutable réveil à la réalité, aura un effet salutaire. Trop de nos responsables politiques entretiennent le déni mais la France décline, elle est dangereusement engagée sur la pente du déclassement. Le poids écrasant de la dette est ignoré par à peu près tout le monde alors que celle-ci devrait pourtant constituer la première alarme.

À la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, la dette française était équivalente à la dette allemande. Aujourd’hui, rapportée à notre richesse nationale, elle est presque 50 % plus élevée que celle de l’Allemagne, 111 % contre 66 %. La charge de la dette pèse plus pour l’État que le budget de la défense nationale. De plus, cette dette, dont une partie est dangereusement indexée sur l’inflation, est souvent détenue par des fonds étrangers, ce qui peut demain menacer notre souveraineté. Alors que nous n’avons jamais autant dépensé d’argent public, jamais nos grands services publics, la sécurité, la justice, la défense, l’éducation ou la santé ne sont apparus aussi dégradés. Conséquence de cette dépense effrénée, nous avons atteint un record absolu de prélèvements obligatoires avec 45,3 %. Nous sommes engagés dans une spirale infernale. N’importe quel ménage sait qu’il ne peut vivre durablement à crédit. Pourtant, l’État s’autorise cette fuite en avant irresponsable depuis 1973.

Est-ce un camouflet politique pour Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron n’a fait que poursuivre la politique de François Hollande. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il n’a cessé d’accroître les dépenses et les prélèvements. Aucune réforme structurelle n’a été conduite jusqu’à la réforme des retraites. Il doit radicalement changer de politique et de méthode. L’impuissance des conventions citoyennes et les déplacements Potemkine de l’exécutif ne nous permettront pas d’en sortir.

Dans quelle mesure le « quoi qu’il en coûte » sanitaire et énergétique y est pour quelque chose ?

Ce « quoi qu’il en coûte » n’est en rien la conséquence du conflit ukrainien mais sanctionne des fautes politiques majeures qui ont bradé notre souveraineté énergétique et donc, notre souveraineté nationale en s’attaquant à la filière nucléaire. La conséquence de tout cela, c’est un coût budgétaire de plus de 100 milliards d’euros en deux ans au travers du bouclier énergétique. Il fallait bien entendu soutenir nos entreprises et nos concitoyens pendant la crise sanitaire mais nous sommes allés bien au-delà de la plupart de nos partenaires, tout en ayant une situation économique plus fragile puisque le nombre d’entreprises qui se trouvent en défaut ne cesse d’augmenter.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a aussitôt regretté une « appréciation pessimiste » ? A-t-il raison ?

Il a naturellement tort. Il faut dire la vérité aux Français. Rien n’est pire que ce discours d’autosatisfaction. Les Français mesurent bien lorsqu’ils paient leurs impôts que la lourdeur des prélèvements qu’ils subissent ne trouve pas de contrepartie à la hauteur de leurs sacrifices.

Pourquoi Moody’s, l’une des trois principales agences de notation, n’a-t-elle pas abouti aux mêmes conclusions que Fitch ?

Moody’s n’a certes pas abouti aux mêmes conclusions mais les perspectives de la dernière note qu’elle a consacrée à la France ne sont pas de nature à nous rassurer. Nous avons une dépense publique supérieure de huit points à la moyenne des autres pays de la zone euro. Il faut avoir le courage de se poser les bonnes questions et d’aborder sans tabou la question de l’efficacité de la dépense publique. J’insiste : les Français paient un montant considérable d’impôts pour un pays en déclin. Cela n’est définitivement plus acceptable.

La réforme des retraites devait être un moyen de rassurer les marchés. Pourquoi cela n’a-t-il pas suffi ?

Cette notation confirme naturellement que cette réforme était nécessaire et indispensable. Ma position dans ce débat n’a été guidée que par cette conviction. Plus que jamais, nous avons besoin de tourner le dos à la démagogie relevant des programmes économiques délirants de M. Mélenchon et de Mme Le Pen. Mais cette démagogie relève également de l’impuissance guidée par l’addiction à la dépense publique du pouvoir actuel. Elle a pu trouver quelques voix complaisantes et minoritaires dans notre propre famille politique mais je dis à tous ceux-là que la France ne retrouvera sa souveraineté et n’enrayera son déclin qu’en tournant le dos aux illusionnistes et en retrouvant le chemin du courage. C’est la droite qui doit être le moteur de cette ambition.

Comme Fitch, estimez-vous que « l’impasse politique » dans laquelle se trouve Emmanuel Macron risque d’empêcher toutes nouvelles réformes ?

La réforme constitue naturellement la seule issue face à l’impasse actuelle mais arrêtons de faire porter les efforts de diminution de dépenses, comme cela a été fait depuis plusieurs années, sur le secteur régalien au profit de dépenses sociales qui ont doublé. L’État régalien est devenu squelettique alors que l’État social est devenu obèse. Il est temps de changer de fond en comble notre modèle. Veillons également à ce que les efforts ne soient pas uniquement imposés à ceux qui travaillent. Il faut aujourd’hui faire beaucoup plus confiance aux entreprises pour augmenter les salaires qu’à un État qui continuerait de distribuer un argent qu’il n’a plus. Je souhaite que Les Républicains portent ce nouveau modèle qui doit faire baisser les dépenses, diminuer les prélèvements obligatoires et augmenter les salaires. À cet égard, la désindustrialisation qui frappe notre pays n’est pas pour rien dans ces résultats calamiteux. On me dit que c’est impossible mais tous les grands pays en croissance ont réussi cette révolution. Nous ne nous en sortirons pas avec les solutions technocratiques, classiques et habituelles.

Le 2 juin, tous les regards seront tournés vers les conclusions d’une autre agence américaine, Standard and Poor’s. Anticipez-vous un nouveau coup rude pour l’économie française ?

Nous savons que les mauvaises nouvelles vont se succéder. C’est un devoir de dire que ce résultat n’est pas le fait des agences de notation mais de notre situation catastrophique. Ces agences signalent le niveau de la fièvre. Nous connaissons le diagnostic de la maladie. Il nous faut maintenant mettre en œuvre un traitement de choc pour rompre avec nos habitudes impuissantes. Mais il est tard, très tard. Faisons en sorte qu’il ne soit pas trop tard. Les Républicains seront toujours force de proposition pour redresser la France.

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

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Mansour Kamardine : « Nous ne sommes pas à l’abri d’une guerre civile »

A la suite de l’annonce de l’opération «Wuambushu», par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, la situation s’est tendue encore plus à Mayotte. Mansour Kamardine, député Les Républicains du 101e département français, explique à CNEWS le contexte d’insécurité ressenti par les habitants de l’île.

Avez-vous soutenu la mise en place de l’opération Wuambushu ?

Je fais partie de ceux qui ont demandé cette opération de reprise des territoires perdus de la République à Mayotte en effet. Un des principes régaliens de l’Etat est d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur ses territoires. C’est pour cela notamment que je défends l’opération «Wuambushu» aujourd’hui.

Concrètement, quel est le discours des Mahorais sur la situation de l’île ?

Aujourd’hui, les Mahorais ne vivent plus. Les maisons sont barricadées, nous avons peur d’envoyer nos enfants à l’école. Il n’y a plus de vie sociale. Les habitants vivent un enfer, à n’importe quel coin de rue nous pouvons nous faire agresser gratuitement. Cela créer une vive tension. Je peux également assurer que la suspension de l’opération a suscité un nouvel élan de colère. Il est insupportable que le syndicat de la magistrature dicte le comportement de l’Etat.

Peut-on parler d’une opération de dernière chance ?

Oui, c’est une opération de dernière chance. Si nous voulons continuer à vivre ou avoir un semblant de vie républicaine à Mayotte, il faut que cette opération réussisse. J’alerte depuis 2016 sur le fait que nous ne sommes pas à l’abri d’une guerre civile. Si cette opération n’aboutit pas, il y aura une telle colère que les gens pourraient se sentir obligés de se défendre comme nous le voyons déjà.

Vous utilisez souvent le terme « d’artificiers du chaos », qui visez-vous par cette appellation ?

Je parle du syndicat de la magistrature, de la Ligue des droits de l’Homme et de ces associations qui n’ont dans leur bouche que la défense des droits de l’Homme, mais qui est en réalité une défense à géométrie variable. En réalité, ce sont des associations de défense des étrangers illégaux qui sèment la terreur sur l’ensemble du territoire national. Je ne comprends pas que des associations subventionnées par l’Etat continuent de soutenir le chaos. C’est l’expression d’une idéologie d’extrême gauche qui voudrait abattre toutes les frontières.

Avez-vous été amené à discuter avec ces associations ?

Ils refusent le débat. Je les ai invités en tant que rapporteur à l’Assemblée nationale pour échanger, ils ont refusé.

Les Comores refusent d’accueillir les migrants expulsés par la France, comment la situation pourrait-elle se régler selon vous ?

Je pense que la France a des atouts pour obtenir la réadmission de ces populations dans leur pays d’origine. Je ne comprends pas le comportement de l’Etat et le silence de la ministre des Affaires étrangères. Récemment l’ambassadeur de Chine en France à Paris a été convoqué pour avoir remis en cause les frontières de l’Ukraine et des anciens pays de l’URSS, alors que c’est silence radio lorsque l’ambassadeur des Comores à Paris remet en cause la souveraineté française à Mayotte. Je suis persuadé que le jour où la France voudra vraiment que les Comores récupèrent ses ressortissants, cela se fera sans la moindre difficulté. Il faut également rappeler que la France s’est engagée à verser, dans le cadre d’une Convention, 150 millions d’euros aux Comores pour que le pays s’engage à empêcher le départ des illégaux vers Mayotte. Ils ont pris l’argent et n’ont rien fait. La France doit hausser le ton et considérer que les Comores ne sont pas, selon moi, des partenaires loyaux.

Avez-vous été soutenu par votre famille politique face à la situation que vous décrivez ?

Il y a un réel soutien, mais il est apporté à l’ensemble des Mahorais. Sans Les Républicains, Mayotte ne serait pas française. Je tiens à saluer les prises de position d’Eric Ciotti, de Gérard Larcher, le soutien de Laurent Wauquiez, de Xavier Bertrand et de tous les membres de notre famille politique. Il y aura probablement mardi prochain une prise de position très claire du président de notre groupe parlementaire, Olivier Marleix, à l’Assemblée nationale sur le sujet. La situation sur l’île est extrêmement grave. C’est une question de souveraineté. Ce qui se joue à Mayotte, c’est également ce qui pourrait se jouer en France dans les années qui viennent.

>> Lire l’interview sur CNews.fr

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Lettre des députés au ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse

Monsieur le ministre,

Comment ne pas vous faire part de notre grande inquiétude et de notre incompréhension au moment où vous avez choisi de redéfinir la composition et les missions du Conseil des sages de la laïcité ?

Créée en 2018 par votre prédécesseur Jean-Michel BLANQUER pour « préciser la position de l’institution scolaire en matière de laïcité et d’enseignement laïque des faits religieux », cette instance avait montré des signes d’efficacité, et apportait, malgré les difficultés, des réponses beaucoup plus précises qu’auparavant aux interrogations que pouvaient se poser les équipes sur le terrain en matière d’habillement, d’alimentation ou encore de programmes.

Comment comprendre l’inflexion brutale que vous avez choisi d’imposer au Conseil des sages de la laïcité, au moment où les chefs d’établissement se sentent souvent bien seuls, où les acteurs de terrain ont tant besoin de réponses concrètes, où tant de faits ne sont déjà pas remontés comme le soulignait le 8 mars dernier une enquête du SNPDEN-UNSA, principal syndicat des chefs d’établissement ?

Face à ces difficultés, vos choix interpellent, car tout démontre que vous avez décidé de procéder non pas à une simple reprise en main, mais bien à une dénaturation profonde de sa vocation initiale :

– Nomination, d’abord, de nombreux nouveaux membres, dont celle du sociologue Alain POLICAR qui se dit opposé à une « laïcité répressive » ou « de combat », à l’heure où toute notre énergie devrait être mise à sa défense ferme et résolue ;

– Modification, ensuite, des attributions du Conseil, qui ne pourra plus être saisi directement par les chefs d’établissements, mais uniquement par le ministre qui aura tout le loisir d’étouffer certains dossiers ;

– Dilution, enfin, de la mission-même du Conseil, qui n’est plus chargé de suivre la seule laïcité mais de lutter contre toutes les formes de discriminations, notamment sur la base de la race ou du sexe.

Cette décision apparaît tout à la fois comme une opération de mise au pas, de mise sous tutelle, de déconstruction et de dévoiement du Conseil des sages de la laïcité.

Une seule chose est sûre : vos choix choquent profondément, bien au-delà des clivages politiques. Ils suscitent déception, incompréhension et même colère.

Jean-Eric SCHOETTL, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, qui en était membre, vient de présenter sa démission.

Mickaëlle PATY, sœur de Samuel PATY, vient de publier une tribune, où elle vous reproche même de vouloir « assassiner la laïcité ».

A l’Assemblée nationale, les députés Les Républicains ne vous ont jamais fait de procès a priori, mais vous nous devez la clarté, comme vous la devez à chaque Français, et plus encore à chaque parent qui confie son enfant à l’Ecole de la République.

En tant que parlementaires, nous attendons donc de vous, Monsieur le ministre, des réponses à ces questions précises :

Que reprochiez-vous concrètement et factuellement au Conseil des sages de la laïcité ?

Pourquoi ne pas reconnaître la singularité des atteintes à la laïcité que vous diluez aujourd’hui dans d’autres combats ? « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde », écrivait Albert Camus en 1944. Pourquoi ce grand brouillage intellectuel qui ne peut qu’être préjudiciable à la réponse politique que nous devons apporter aux attaques qui menacent la laïcité ?

Pourquoi couper le Conseil des sages de la laïcité des remontées de terrain que pouvaient lui apporter directement les chefs d’établissements ? Comment ne pas y voir une tentative de mettre sous le tapis les difficultés, alors que tous les chiffres fournis par votre propre ministère ces derniers mois montrent bien les fortes attentes du terrain ?

Vous remerciant de l’attention que vous saurez apporter à notre demande, nous vous prions d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de nos respectueuses salutations.

Alexandre PORTIER
Député du Rhône

Olivier MARLEIX
Eric CIOTTI
Michèle TABAROT
Patrick HETZEL
Annie GENEVARD
Emmanuelle ANTHOINE
Thibault BAZIN
Jean-Yves BONY
Xavier BRETON
Hubert BRIGAND
Fabrice BRUN
Dino CINIERI
Josiane CORNELOUP
Marie-Christine DALLOZ
Francis DUBOIS
Pierre-Henri DUMONT
Jean-Jacques GAULTIER
Philippe GOSSELIN
Victor HABERT-DASSAULT
Mansour KAMARDINE
Véronique LOUWAGIE
Alexandra MARTIN
Frédérique MEUNIER
Yannick NEUDER
Eric PAUGET
Isabelle PERIGAULT
Nicolas RAY
Vincent ROLLAND
Raphaël SCHELLENBERGER
Jean-Pierre TAITE
Vincent SEITLINGER
Antoine VERMOREL-MARQUES
Isabelle VALENTIN
Pierre VATIN
Jean-Pierre VIGIER
Stéphane VIRY

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Olivier Marleix : « Le gouvernement est piégé par l’aile gauche de sa majorité »

Dans une interview aux « Echos », Olivier Marleix, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, annonce que son parti va déposer une proposition de loi en lien avec la droite sénatoriale sur l’immigration. Une réponse à la Première ministre, Elisabeth Borne, qui accuse Les Républicains de retarder l’adoption du projet de loi du gouvernement.

La feuille de route des « cent jours » présentée mercredi matin par la Première ministre est-elle suffisamment ambitieuse ?

Il ne peut pas y avoir d’ambition sans adhésion. L’objectif premier du gouvernement doit être de retrouver un minimum de confiance pour être à nouveau en mesure d’agir. La défiance est telle aujourd’hui que les meilleures idées, si elles sont avancées par le président Macron, seront rejetées par les Français.

Parmi les projets de loi annoncés (partage de la valeur, industrie verte, numérique…), quels textes sont susceptibles d’être votés par les députés Les Républicains ?

Comme à chaque fois depuis un an, tous ceux que nous jugerons utiles pour les Français, sans doute après les avoir améliorés. Pour moi, le texte « industrie verte » doit être un acte de patriotisme économique, pas de verdissement à tout prix. C’est à l’aune de cet objectif que nous jugerons ce texte. Sur le partage de la valeur, il faut s’en tenir à l’accord des partenaires sociaux. Je crois à la participation et à l’intéressement, mais n’oublions pas en ce moment que la rémunération du travail, cela s’appelle d’abord le salaire.

Et sur le plein-emploi ?

Sur le travail, je n’ai pas compris si le gouvernement voulait avancer ou non sur le RSA ? Pour mémoire, en 2004 l’Etat dépensait 5,8 milliards d’euros, on en est aujourd’hui à 15 milliards ! Oui, il faut remettre tout le monde en activité, c’est le fondement de notre pacte social ; c’est une exigence d’équité vis-à-vis des Français qui se lèvent tôt, mais aussi de dignité. Vivre d’allocations ne peut pas être une vie. Mais attention, beaucoup d’allocataires du RSA sont des femmes seules avec enfant… quid des modes de garde ? Il ne faut pas recommencer l’erreur des retraites. On ne fait pas de grande réforme sans premièrement des convictions solides et ensuite de la concertation. Il y a une expérimentation sur le RSA avec 19 départements. Elle doit être le socle la réforme.

La loi de programmation militaire (LPM) doit arriver à l’Assemblée début mai. Quelle sera votre position ?

Cette LPM, c’est à la fois une grande ambition et une réelle déception. En 2030, il y aura 48 Rafale de moins qu’avec la précédente LPM, 11 drones tactiques de moins, 527 Griffon de moins. Arrêtons de faire croire que c’est parce que nos industriels ne pourraient pas suivre. La guerre est de retour sur le continent européen. Notre effort pour les années 2024 à 2027 n’est pas à la hauteur.

Le report du projet de loi sur l’immigration annoncé par la Première ministre mercredi, est-il compréhensible à vos yeux ?

Le gouvernement est piégé par l’aile gauche de sa majorité. La situation devient hors de contrôle, on le voit à Mayotte, à la frontière franco-italienne, en Seine-Saint-Denis. Il faut agir : 340.000 primo-titres de séjour, 140.000 demandeurs d’asile… du jamais vu ! Nous ne voulons pas d’un texte pour faire semblant. Une majorité écrasante de Français attend que ça change.

La Première ministre n’hésite pas à vous faire porter la responsabilité du report du texte, pointant les divisions au sein de votre camp. N’a-t-elle pas raison ?

La division est dans son camp ! Sur ce sujet-là, nous n’avons aucun état d’âme. Et surtout pas entre les groupes LR du Sénat et de l’Assemblée. Pour être très clairs, nous avons décidé avec Eric Ciotti et Bruno Retailleau de déposer une proposition de loi commune portée par Les Républicains.

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