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Garantir la prééminence des lois de la République

Lundi 19 octobre 2020, le Sénat a adopté en première lecture, par 229 voix pour et aucune voix contre, la proposition de loi constitutionnelle visant à garantir la prééminence des lois de la République, présentée par Philippe Bas, Bruno Retailleau ,Hervé Marseille et plusieurs de leurs collègues des groupes Les Républicains et Union Centriste.

Selon les auteurs de cette proposition de loi constitutionnelle, « la société tend aujourd’hui à se fragmenter en une juxtaposition de communautés désunies », « les aspirations communautaires se font entendre de façon croissante » et « la République ne peut pas rester sans réaction face à ces revendications qui prétendent faire prévaloir sur les lois de la République des normes découlant de convictions religieuses ou des règles reposant sur des appartenances ethniques ». Par conséquent, ils proposent :

· de consacrer, à l’article 1er de la Constitution, le principe selon lequel « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer de la règle commune » afin de donner aux acteurs de terrain (maires, chefs d’entreprise, médecins, etc.) les moyens juridiques de s’opposer aux revendications communautaristes ;

· d’imposer aux partis et groupements politiques de respecter le principe de laïcité afin de donner une base constitutionnelle à l’interdiction de financement public de partis communautaristes et d’ouvrir la possibilité de dissoudre ces partis.

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Réforme du Conseil économique, social et environnemental

Jeudi 15 octobre 2020, le Sénat a adopté, par 292 voix pour et 1 voix contre, le projet de loi organique relatif au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ce texte de réforme du CESE poursuit trois objectifs principaux

  • Institutionnaliser des outils de démocratie participative ;
  • Faire du CESE un « carrefour des consultations publiques »
  • Réduire de 25% le nombre de membres du CESE et renforcer leurs obligations déontologiques.

Sur le rapport de Muriel Jourda (Les Républicains – Morbihan), la commission des lois a apporté des modifications tendant à :

  • S’opposer à toute institutionnalisation du tirage au sort (COM-11 – art 4 et COM-20 – art 9) ;
  • Prévoir que les pétitions auprès du CESE doivent venir de personnes résidant dans au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer, afin d’éviter que des pétitions ne portent sur des sujets locaux (COM-10 – art. 3)
  • Supprimer le dispositif permettant au Gouvernement, lorsqu’il consulte le CESE sur un projet de loi, de s’exonérer des autres consultations préalables (COM-15 – art. 6)
  • Prévoir une « moindre réduction » (-17 %) de l’effectif du CESE, qui comprendrait désormais 193 membres (COM-16 – art 7)
  • Donner de nouvelles souplesses au CESE (COM-13 et COM-14 – art 5 et COM-19 – art 8 ).

En séance publique, le Sénat a apporté des modifications tendant à :

  • Maintenir la possibilité pour les Français établis hors de France de signer une pétition adressée au CESE (amt 14 rect bis. – art. 3)
  • Maintenir dans la loi organique la répartition des cinquante représentants au titre de la cohésion sociale et territoriale, des outre-mer et de la vie associative (amt 12 rect. et ss amt 53 de la commission – art. 7).

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Muriel Jourda désignée membre de la commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19

J’ai été désignée membre de la commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion.

Des auditions se sont déroulées tout le mois de septembre et sont actuellement toujours en cours. J’ai eu à l’occasion d’intervenir à de multiples reprises et notamment lors de l’audition de Sibeth NDIAYE, ancienne porte-parole du gouvernement, qui était entendue sur la communication du Gouvernement. Je précise que si je ne diffuse pas la réponse, c’est que je n’en ai pas réellement eu…

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Muriel Jourda analyse le résultats des sénatoriales

Je voulais vous faire part de quelques réflexions suite au renouvellement du Sénat par moitié qui a eu lieu le 27 septembre dernier.

Le Sénat -où j’ai l’honneur de siéger- est une des deux chambres du Parlement avec l’Assemblée Nationale. 

Si les députés qui composent  l’Assemblée Nationale sont élus au suffrage universel direct, les sénateurs sont désignés par un corps électoral composé essentiellement par l’ensemble des élus locaux de France. 

Paradoxalement, le résultat des élections sénatoriales me paraît plus proche de la réalité politique profonde de la France que celui des élections législatives. 

Tout d’abord, quand bien même les députés sont élus directement par les français, le dernier scrutin de 2017 a été édifiant sur la façon dont nos représentants de l’Assemblée Nationale ont été choisis. L’abstention a été massive au second tour des élections législatives, bien plus qu’au second tour des dernières élections municipales de juin dernier dont le taux de participation était déjà très décrié. 

Surtout, l’effet pervers du quinquennat a été visible comme il ne l’avait jamais été auparavant. L’élection des députés suit celle du Président de la République et en est devenue assez logiquement le reflet. 

En 2017, a été élu un Président qui s’appuyait sur une formation politique naissante. Pour lui donner une majorité, les français ont voté pour des députés sur la base d’une étiquette politique LREM.

A l’exception de quelques transfuges d’autres partis, principalement le parti socialiste, les candidats à la députation étaient de parfaits inconnus dont la plupart n’avaient jamais été élus. 

Ils se sont sentis plus redevables au Président de la République qu’à leurs propres électeurs et ont plus agi comme des représentants de la politique du gouvernement sur leur propre territoire que comme les porte-voix de la population au sommet du pouvoir. 

Quiconque assiste à certaines cérémonies officielles peut vérifier que certains discours de député ressemblent plus à de la propagande gouvernementale qu’à une vraie analyse du territoire… 

Le Sénat échappe à ces travers. Tout d’abord, renouvelé par moitié tous les trois ans, il est indépendant chronologiquement de l’influence des élections présidentielles. Ensuite, il est le reflet presque parfait des élections dans les territoires. S’il est de coutume de critiquer le nombre de communes en France (un peu plus de 35.000), force est de constater qu’elles constituent un maillage du territoire serré. 

Si le dernier scrutin municipal a fait exception, les électeurs se déplacent plus massivement pour aller élire le maire que pour n’importe quel autre scrutin. Quand le Sénat est renouvelé, il l’est par un corps électoral essentiellement composé d’élus municipaux qui représentent donc le choix de la population. 

Et cela est peu connu mais le vote est obligatoire sous peine d’amende pour les électeurs des sénateurs donc pas d’abstention à cette élection ! Le renouvellement intégral du Sénat de septembre 2017 et 2020 est le reflet des élections municipales de 2014 et 2020. Ces élections avaient été majoritairement remportées par la “droite” et le centre, indépendamment des étiquettes de parti politique. 

Le Sénat reste donc une chambre dont la majorité est de la droite et du centre et correspond aux observations faites par les politologues. C’est ainsi que le groupe Les Républicains auquel j’appartiens au Sénat a encore été renforcé à l’issue du renouvellement qui a eu lieu le 27 septembre dernier. Notre groupe est de l’ordre de 150 membres.  Cela ne nous suffit pas à obtenir la majorité sur une assemblée de 348 sénateurs. 

Aussi faisons-nous alliance avec le groupe centriste dont le nombre de membres a également augmenté à l’issue des élections. Un groupe écologiste a été recréé avec une douzaine de membres dans la logique des résultats de quelques grandes villes aux dernières élections municipales. Le groupe socialiste a été affaibli tandis que le groupe radical a diminué de moitié. Les groupes communiste et des indépendants sont stables. Bruno RETAILLEAU a été reconduit à la tête du groupe Les Républicains à l’applaudimètre ! 

Président incontesté de notre groupe, il a prouvé que sa popularité était semblable sur le terrain puisqu’il a été le sénateur le mieux élu de France à la proportionnelle avec un score de plus de 70% des voix. Logiquement, Gérard LARCHER a été réélu Président du Sénat avec un score de 231 voix, sur un socle encore plus large qu’en 2017. Les Républicains forment au Sénat un groupe fort et solide qui démontre la capacité de la droite à formuler des propositions et donc à gouverner. 

La majorité sénatoriale dont le groupe Les Républicains est le pilier, soutient qu’une politique différente de celle du gouvernement peut être menée par exemple sur la restauration de l’autorité de l’état, l’immigration ou la politique fiscale. 

Utilisons cet atout pour les échéances électorales à venir dont j’aurai l’occasion de vous entretenir.

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Lettre de Muriel Jourda aux adhérents

Cher(e), Ami(e)

Le temps du confinement et des élections est désormais passé et je reviens vers vous. Tout d’abord, quelques nouvelles de la fédération LES REPUBLICAINS du Morbihan :

Notre secrétaire départemental, Olivier COULON, a décidé de mettre fin à ses fonctions après de nombreuses années au service de la fédération du Morbihan.

Nous perdons un secrétaire loyal et efficace, qu’il soit remercié de toutes ces années d’engagement. Lui succède le secrétaire départemental adjoint qui le secondait depuis une année, Alain-Michel RICHER, conseiller municipal à VANNES, auquel je donne toute ma confiance. Par ailleurs, Paul LE GUERNIC, adjoint à PONTIVY, est nommé responsable des jeunes pour le Morbihan.

Il sera assisté de Alexandre URVOIS. Quelques mots ensuite sur la situation générale, vue de ma fenêtre sénatoriale :S’agissant du confinement lié à la crise sanitaire du virus Covid-19, elle a donné lieu à une gestion sur laquelle notre parti LES REPUBLICAINS, par l’intermédiaire de son Président Christian JACOB, ont émis de sérieuses réserves. 
Les deux chambres, Assemblée Nationale et Sénat, ont mis en œuvre le contrôle parlementaire de la gestion de la pandémie, conformément au rôle qui leur est confié par la constitution.

A l’Assemblée Nationale, le rapport de ce travail a été confié à Eric CIOTTI.

Au Sénat, à l’initiative du Président Gérard LARCHER une résolution a été votée à l’unanimité pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion.


Cette commission d’enquête parlementaire a pour mission d’évaluer :
– l’état de préparation de la France à la veille du déclenchement de l’épidémie ;
– la gestion de la crise sanitaire par les responsables politiques et administratifs depuis son déclenchement en janvier 2020 ;
– les choix faits par la France à la lumière des enseignements que nous pouvons tirer des expériences des pays européens et asiatiques.
>Ma candidature ayant été retenue par le Président Bruno RETAILLEAU, je siège au sein de cette commission d’enquête.
 Les commissions d’enquête ont vocation à établir la réalité de l’action du gouvernement sur ce sujet pour en tirer des enseignements pour l’avenir.
 Le rapport en sera rendu à la fin de l’année et je vous en informerai.
 S’agissant des élections municipales, le résultat est contrasté.
 Le taux d’abstention est un réel sujet d’inquiétude pour la démocratie.
 La crainte du virus et l’étrange attitude du premier ministre qui a annoncé la fermeture quasi immédiate des bars et des restaurants quelques heures avant le scrutin, peuvent expliquer le faible nombre de votants au premier tour.
 Le long délai qui a séparé les deux tours peut également en partie expliquer le désintérêt des français pour une élection qui pourtant les concerne et les mobilise habituellement.
 Cependant, l’abstention massive pourrait être le symptôme d’un mal plus grave qui serait l’indifférence des citoyens à l’égard des élus dont ils ont le sentiment qu’ils ne les représentent plus ou mal.  Ce sentiment est très clair s’agissant des élus nationaux . Le fait que la plupart des français souhaitent une réduction du nombre  des parlementaires et donc de leurs propres représentants est significatif d’une forme d’indifférence face à la démocratie représentative. Il serait préoccupant que nos concitoyens s’éloignent également des élus les plus proches que sont les élus municipaux.  La démocratie doit s’exercer dans les urnes et non dans des collectifs ou par l’intermédiaire de réunions de citoyens tirés au sort dont le point commun est de vouloir du pouvoir sans jamais être responsable de son exercice. Notre parti LES REPUBLICAINS a bien sûr une responsabilité à assumer au niveau local comme national. Au-delà de cette abstention, les résultats nationaux sont mitigés. Nous n’avons pas assisté à la vague verte que les médias présentent mais la victoire des écologistes dans de grandes villes n’est pas une bonne nouvelle pour notre pays et notre département. Si la préoccupation environnementale doit être partagée, elle ne peut conduire à la décroissance souhaitée par un grand nombre de ces nouveaux élus qui veulent changer notre modèle de société sous couvert de protection de la nature. Ces “écologistes” sont la plupart du temps des urbains choisis par des citadins mais ils ne cessent de s’attaquer à l’agriculture et donc à l’agro-alimentaire qui constituent une partie non négligeable de notre économie morbihannaise. Nous devons donc rester vigilants. 

Le parti du Président de la République n’a pas trouvé sa place dans ces élections locales, les membres du gouvernement eux-mêmes rencontrant peu de succès, notamment à Paris. Malgré quelques échecs, notre famille politique et notre parti continuent à être présents dans de nombreuses villes de toutes tailles, ce sur quoi  la fédération nationale a abondamment communiqué. Nous pouvons nous en réjouir sans en tirer malheureusement de conséquences trop optimistes sur notre position nationale. 

Dans le Morbihan, nous avions noué des alliances consacrées par la commission nationale d’investiture dans les deux villes les plus importantes LORIENT et VANNES. A VANNES, nous soutenions le maire sortant David ROBO, François ARS étant nommé chef de file pour LES REPUBLICAINS.

Il a été élu dès le premier tour malgré la multiplicité des candidats, démontrant la qualité du travail mené lors des précédents mandats par une équipe municipale où figuraient de nombreux élus LES REPUBLICAINS. A LORIENT, nous soutenions Fabrice LOHER, Michel TOULMINET étant nommé chef de file pour LES REPUBLICAINS. 

La ville de LORIENT était gouvernée par le parti socialiste depuis 55 ans et paraissait inaccessible pour l’Union de la Droite de du Centre. Cependant, la division de la gauche, la qualité et la pugnacité du candidat, la qualité de sa liste et de son projet ont permis à Fabrice LOHER de l’emporter, faisant ainsi basculer l’agglomération de LORIENT. Nous comptons également plusieurs adhérents dans cette équipe. Nous ne pouvons que nous réjouir de ces deux succès dans les deux plus grandes villes et agglomérations du Morbihan. Aucune investiture n’a été donnée par ailleurs dans le département en raison de la taille des communes qui ne nous y obligeait pas et à défaut de demande des candidats. 

Néanmoins, plusieurs adhérents de la fédération morbihannaise se sont présentés avec des succès divers. Je salue amicalement ceux qui n’ont pas été élus et rend hommage à l’engagement passé de ceux qui se représentaient. Je félicite chaleureusement ceux qui ont été élus et vous propose de les remercier et de fêter ces victoires lors d’une réunion que nous organiserons à la rentrée. A cette occasion, nous pourrons certainement échanger sur le nouveau gouvernement sur lequel il est bien difficile d’avoir un avis tant qu’il n’a pas encore agi, même si le changement annoncé est improbable. 

Chers amis, la crise sanitaire nous a momentanément éloignés mais nous nous retrouverons avec d’autant plus de plaisir à la rentrée. Dans cette attente, je vous souhaite un bel été ! Bien amicalementMuriel JourdaPrésidente départementale les Républicains du Morbihan

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Interview-Jean-François-Stéphan-nouveau-trésorier-fédération

Interview de Jean-François Stéphan, nouveau trésorier de la fédération

Changement de trésorier à la fédération des Républicains du Morbihan.

Aujourd’hui vous occupez la fonction de trésorier à la fédération des Républicains du Morbihan, qu’est-ce qui vous a amené à accepter cette fonction ?

La trésorière en fonction depuis 9 ans, Yvana  Le Bagousse a décidé de mettre fin à sa mission.

La présidente départementale des Républicains du Morbihan, la sénatrice Muriel Jourda, a souhaité me confier cette fonction. Une proposition à laquelle j’ai répondu favorablement, souhaitant participer activement à la vie de notre fédération. Le 22 février 2020, j’ai été nommé par le trésorier national Daniel Fasquelle, sur proposition du comité départemental.

Quel sera votre rôle dans le fonctionnement de la fédération ?

Le mouvement les Républicains, évolue dans un environnement fortement normé et encadré. Responsable devant le comité départemental et le trésorier national, mon rôle est de comptabiliser régulièrement les mouvements financiers, conformément à la réglementation et dans le respect des bonnes pratiques d’une gestion comptable quotidienne

Qu’est-ce qui vous motive aujourd’hui à donner de votre temps pour les Républicains ?

Depuis longtemps je suis un des soutiens indéfectibles des Républicains. Ma motivation c’est donner de mon temps en partageant des valeurs communes, et participer activement à la vie de notre fédération.

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Fabien-Le-Guernevé-portrait

PORTRAIT. Le p’tit gars de Ménimur est devenu adjoint au maire à Vannes

Fabien Le Guernevé a gravi les échelons, les uns après les autres, pour devenir à 33 ans adjoint au maire en charge de la culture et du patrimoine à Vannes (Morbihan). Il continuera par ailleurs à diriger l’aquarium.

C’est le pari de la jeunesse qu’a fait David Robo en misant sur Fabien Le Guernevé. À 33 ans, voilà son ancien conseiller municipal délégué à la jeunesse et à la vie étudiante propulsé adjoint au maire en charge de la culture et du patrimoine à Vannes.  

« Élu lundi, j’étais dès mardi en réunion avec la direction de la culture pour prendre en main tous les dossiers en cours et à venir. J’enchaîne les rencontres, les visites d’équipements et je mange du dossier », confie ce Vannetais pur beurre, à l’allure de premier de la classe.

D’un milieu populaire

Et pourtant, il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. « Quand on vient d’un milieu populaire, c’est sans doute moins facile de se hisser jusque-là ! Mes parents sont d’ailleurs très fiers… »

Fils d’un jardinier et d’une Atsem, Fabien Le Guernevé a grandi en HLM à Ménimur, un quartier auquel il se dit « très attaché ». Il a fréquenté l’école Brizeux, avant de rejoindre le collège Notre-Dame-Le-Ménimur puis le lycée Saint-Paul. Après avoir décroché son bac littéraire, il met le cap sur Rennes 2 pour suivre une licence « Histoire et Patrimoine » avant de revenir à Arradon, à l’Université catholique de l’ouest, et d’en sortir avec un master « Management du tourisme ».

« De la bagarre naît l’engagement »

Ses premiers pas en politique remontent à son passage comme étudiant à Rennes. « Dès mon arrivée sur le campus, j’ai été mis dans le bain tout de suite avec vingt-quatre semaines de blocage de l’université. Je me suis tout pris : le CPE, la loi LRU sur l’autonomie des universités… Je me suis engagé avec d’autres étudiants pour faire libérer la fac. C’est dans la bagarre qu’est né l’engagement ! »

Mais une personnalité a beaucoup compté pour lui : « La rencontre avec Anne Le Hénanff (désormais première adjointe au maire de Vannes N.D.L.R.) a été déterminante, confie-t-il. Elle m’avait repéré chez les Jeunes Populaires, dont j’avais pris la présidence en 2012 à la suite de Ronan Loas. Quand elle est devenue secrétaire départementale de l’UMP, je lui ai succédé à la tête de la circonscription. Et j’y suis encore. Toujours élu au premier tour. Je reste donc encarté chez Les Républicains. »

Parallèlement, à sa vie politique, il a étoffé son CV au château de Suscinio à Sarzeau, au Domaine de Manehouarn à Plouay, au village de Poul Fetan à Quistinic avant de rejoindre le cabinet de François Goulard au conseil départemental pour se charger des questions de tourisme et de culture.

« Les mains dans le cambouis »

Il fut, pour la première fois, élu à Vannes en 2014, après avoir mis en scène et animé (comme en 2020) la campagne de David Robo. C’est alors que Ronan Loas, élu de son côté maire de Ploemeur, lui propose de devenir son directeur de cabinet. Il restera en poste pendant cinq ans. « Ça m’a permis de découvrir toutes les ficelles d’une collectivité de 18 000 habitants. C’est quand on a les mains dans le cambouis que l’on apprend. C’est mieux que Science Po même si ça doit être aussi très bien… »

Il a toutefois eu envie de revenir à ses premières amours : le tourisme. Il y a un peu plus d’un an, il a été recruté pour diriger l’aquarium de Vannes. Depuis, il tente de donner une nouvelle jeunesse à l’équipement.

« Le musée, le projet d’un mandat »

Nouvel adjoint au maire en charge de la culture et du patrimoine, de nombreux gros dossiers l’attendent. À commencer par le déménagement du musée au château de L’Hermine qui devra être totalement rénové. « C’est le projet d’un mandat », explique-t-il. Même s’il ne veut pas faire table rase du passé, il veut impulser de nouvelles choses. « Du haut de mes 33 ans, je peux apporter le regard de ma génération sur la culture à Vannes… Les jeunes qui vont à Dédale ne vont pas forcément au musée de La Cohue. Et quand Dédale ne sera plus là, il faudra leur proposer des choses qui leur plaisent. Je vais m’y employer. »

« On n’a jamais raison tout seul »

Le patrimoine fait aussi partie de son portefeuille. « J’y tiens particulièrement parce que c’est la force de Vannes. Il faut mettre des bouchées doubles pour le valoriser. Beaucoup trop de gens n’ont jamais pu visiter la Tour du Connétable et d’autres joyaux de la ville. Il faut leur mettre du fard sur les joues, ne rien s’interdire, casser les codes sans casser le patrimoine. »

D’autres équipements culturels seront créés comme dans le hangar Dubreuil à Nord Gare, au réservoir de La Madeleine… Mais pas question pour lui d’imposer ce qui devra y voir le jour. « Je veux miser sur le collaboratif, mettre les gens autour de la table et lancer des appels à projets. On n’a jamais raison tout seul. »

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Fabien-Le-Guernevé-des-hommes-de-confiance-du-maire-sortant

Animateur de la campagne de David Robo, Fabien Le Guernevé fait partie des hommes de confiance du maire sortant.

MUNICIPALES: NOS DÉLÉGUÉS FONT CAMPAGNE

Fabien Le Guernevé met en scène la campagne de David Robo

Animateur de la campagne de David Robo, Fabien Le Guernevé fait partie des hommes de confiance du maire sortant. La politique est sa passion, son adrénaline.

Bertrand Le Bagousse

Ils font la campagne « Je l’apprécie, il m’apprécie ». Fabien Le Guernevé fait sans doute partie des hommes de confiance de David Robo. Un mousquetaire, version tous pour un, qui a contracté le virus de la politique dans le vivier de la droite. « Certains font de la peinture sur porcelaine, moi je fais de la politique », dit-il avec un naturel désarmant. Le trentenaire (33 ans) n’a pas perdu de temps : président des jeunes populaires à l’UMP, puis délégué de la première circonscription de l’UMP puis de LR, toujours élu au premier tour. Ce n’est pas un hasard si David Robo lui avait confié l’animation de sa campagne en 2014. Avec le succès que l’on connaît (David Robo élu au premier tour).

Fort de cette expérience, c’est encore lui qui est chargé de l’animation de la campagne de 2020. Pas vraiment un directeur de campagne, David Robo n’en a jamais eu. Plutôt le régisseur chargé de la réalisation des tracts, du programme, de la communication, des réseaux sociaux, de la logistique et des relations avec les prestataires : imprimeurs, graphistes, vidéastes… Bref, une pièce incontournable de l’échiquier mis en place par le maire sortant. « Moi, je suis la petite main ! Celui qui parle aux troupes, c’est David Robo », dit Fabien Le Guernevé avec modestie. Car s’il anime une équipe d’une dizaine de personnes, il n’hésite pas à mettre les mains dans la colle pour aller placarder des affiches en pleine nuit !

Patron de l’aquarium

La politique a beau être sa passion, il n’en vit pas encore. Fabien le Guernevé a un métier : après cinq années comme directeur de cabinet de Ronan Loas, maire de Ploemeur, il prend les rênes de l’aquarium de Vannes en mars 2019, mettant en pratique ses compétences (master de management des entreprises de tourisme, licence d’histoire). Mener de front vie professionnelle, et campagne des municipales ne lui pose pas de problème. Comme David Robo, Fabien Le Guernevé fait partie de la France qui se lève tôt, ce qui ne fait pas de lui un Sarkozyste pur beurre puisqu’aux primaires de la droite en 2016, il était pro Le Maire. Il se lève donc à 6 h et lit la presse au lit.

À 7 h 30, il est à l’aquarium, avale un sandwich le midi en répondant sur les réseaux sociaux pour David Robo ; puis redevient directeur de l’aquarium jusqu’au soir où il embraye sur les réunions de campagne. Le weekend, il se rend souvent au domicile du maire-candidat pour travailler sur la campagne : « On peut tout se dire. Quand c’est bien et quand ce n’est pas bien ! Ce qu’il apprécie en moi ? La loyauté peut-être ». La qualité qu’il s’attribue lorsqu’on lui pose la question. « Je n’écraserai pas tout le monde pour réussir et je ne passe pas mon temps à dire du mal des autres. C’est noble la politique et il faut que ça le reste », dit ce grand lecteur de Stefan Zweig, amateur de théâtre, de tir à l’arc et figurant des Fêtes historiques. Son défaut ? « Trop pressé », dit-il après un temps de réflexion. Cela peut servir dans la dernière ligne droite !

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Christian Jacob au Parisien : « Les Républicains ne doivent pas baisser la tête »

Christian Jacob ne se résout pas à l’effacement de son parti. Alors qu’il s’apprête à ouvrir son premier conseil national, il annonce à notre journal un « congrès des idées » en juillet.

Votre équipe sera officiellement investie aujourd’hui. Quelle est sa feuille de route ?

Nous avons travaillé d’arrache-pied pour mettre en place douze forums thématiques ouverts aux parlementaires et aux conseillers nationaux. Pour les piloter, chaque vice-président sera entouré d’une équipe composée de parlementaires, d’un élu local et d’experts. Les militants pourront également nous envoyer leurs contributions via une adresse e-mail dédiée. Ce travail va nous mener à un « congrès des idées » dans la première quinzaine de juillet.

L’objectif, c’est de reconstituer un socle idéologique pour la droite ?

Nous avons déjà une base, nous ne partons pas de rien. L’objectif est de s’appuyer sur le terrain. C’est pour cela que je veux impliquer les élus territoriaux et la société civile. Notre ADN est d’être un parti de gouvernement. Donc, on ne baisse pas la tête et on ne rase pas les murs en se recroquevillant sur soi.

Assumez-vous d’incarner une droite plus sociale qu’avant ?

Je me méfie toujours des classements : « social », « régalien »… La réalité, c’est que la droite, c’est l’autorité, la valeur travail mais aussi le principe de solidarité plutôt que l’assistanat.

N’avez-vous pas uniquement insisté sur le régalien ces dernières années ?

Non, mais on n’a pas ouvert suffisamment les autres champs.

Macron tente d’asphyxier la droite. Comment y répondre ?

Les masques sont en train de tomber. Emmanuel Macron s ‘est engagé à baisser la dé pense publique ? Elle augmente plus vite que sous Hollande. Il s’est engagé à désendetter ? Il continue à augmenter la dette de la France. Il s’est engagé à contrôler l’immigration? La seule mesure qu’il ait prise réellement, c’est celle d ‘élargir les possibilités du regroupement familial. Macron, c’est une incapacité à agir et à réformer.

Certains de vos cadres parlent de LR comme d’un Ehpad. Comment attirer à nouveau les jeunes ?

J’ai été l’un des rares politiques à avoir présidé un grand mouvement de jeunes, celui des Jeunes Agriculteurs. Il faut bâtir une vraie organisation de jeunesse avec autonomie de gestion, de budget et de gouvernance. Pierre Henri Dumont travaille au lancement en septembre de cette organisation lors d’un « grand rendez-vous de la jeunesse ».

Vous êtes hostile à la primaire ouverte. Allez-vous la supprimer des statuts ?

Ma position est connue et sans ambiguïté, mais c’est une décision qui doit être discutée collectivement.

Certains disent que vous êtes là uniquement pour chauffer la place à François Baroin…

C’est la première fois que j’entends ça ! (Rires.) Mes liens d’amitié avec François Baroin sont connus, assumés. Je suis convaincu qu’il a toutes les qualités nécessaires, mais c’est une décision qui lui appartient. Et nous n ‘en sommes pas là.

Quel est votre objectif aux municipales ?

Aujourd’hui, nous avons une majorité de villes. Et je souhaite qu’on reste majoritaire.

Vous avez investi des candidats qui avaient appelé à voter En Marche aux européennes. Cela fait de vous un Macron-compatibie ?

Avec moi, il n’y a aucun risque ! Il y a un an, LREM disait qu’ils auraient des candidats partout. La réalité, c’est qu’ils sont incapables de composer des listes. Ils se mettent sur le porte-bagages en essayant de faire croire que c’est eux qui pédalent !

A Paris, le soutien du parti aux maires d’arrondissement sortants est-il conditionné à leur propre soutien à la candidate Rachida Dati ?

Les maires qui auront l’appui de LR doivent soutenir notre candidate. Et ça vaut pour tous les arrondissements.

Comment comptez-vous résoudre la crise marseillaise et éviter une liste dissidente ?

Notre candidate LR est Martine Vassal. Ce choix ne souffre d’aucune ambiguïté. En revanche, je les appelle, elle et Bruno Gilles, à trouver un accord. Pour conserver Marseille, on a besoin de tout le monde.

La rue manifeste le 5 décembre contre la réforme des retraites. N’est-elle pas celle qu’aurait pu faire la droite ?

Le dernier à avoir eu le courage de réformer est Nicolas Sarkozy. Après deux ans et demi de négociations, je ne sais toujours pas ce que veut le Premier ministre. Sur le fond, notre position est claire : comme nous ne voulons ni baisser les pensions ni augmenter les cotisations, il faut allonger la durée de cotisations. Pour cela, il faut indexer l’âge de départ à la retraite sur l’allongement de la durée de la vie, sortir des régimes spéciaux, aligner le système public sur le privé, préserver les droits familiaux et conjugaux et éviter un hold-up sur les caisses autonomes, qui ont été bien gérées.

Vous avez pris la tête du parti il y a un mois et demi. Avez-vous peur d’être celui qui éteindra la lumière ?

Ma mission est de remettre le parti sur les rails pour qu’il soit en situation d’incarner l’alternance. Si j’ai une ambition, c’est d’être celui qui donnera plus de puissance à la lumière.

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Élection-de-Christian-Jacob-à-la-présidence-des-Républicains

Élection de Christian Jacob à la présidence des Républicains le 13 octobre 2019

Après une dynamique campagne empreinte de respect, sous la présidence intérimaire de Jean Léonetti, les républicains ont élu avec une forte participation et au premier tour, leur nouveau Président Christian Jacob.

Nous remercions Guillaume Larrivé et Julien Aubert pour la dignité de leur combat et la vigueur de leurs idées de renouvellement.

Nous pouvons tous être fiers de la qualité de ce débat démocratique.

Nous remercions bien sûr Jean Léonetti d’avoir assumé avec brio cet intérim à  la présidence des Républicains. Il a porté dans le même temps cette réflexion sur nos valeurs et nos principes dans le cadre de cette charte largement approuvée lors de cette consultation :

« Croire, Libérer, Défendre, Transmettre».

Nous remercions également les cadres du parti qui ont participé aux opérations de vote et tous les militants qui se sont exprimés  très largement lors de cette élection.

Avec cette élection, une nouvelle étape s’ouvre pour notre famille politique, car les militants ont porté de manière nette à la présidence des républicains un homme qui veut “rassembler, réconcilier et rebâtir“.

La fédération du Morbihan, sous la présidence de notre Sénatrice Muriel Jourda, lui apporte toute sa confiance et tout son soutien dans cette tâche difficile à un moment crucial pour notre pays.

Toutes nos sincères félicitations à Christian Jacob et tous derrière notre nouveau Président pour assumer cette grande ambition de reconquête pour “un parti de droite, ouvert, populaire, et fier de ses valeurs” qui portera : 

Un grand projet d’alternance pour la France

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