Bruno Retailleau : « Il n’est pas question que le Sénat cautionne un budget de campagne électorale »

Le Sénat va rejeter le projet de loi de finances pour 2022 avant même la fin de son examen pour protester contre la « folie dépensière » de l’exécutif. « Emmanuel Macron est en train d’acheter son élection », accuse le chef de file des sénateurs LR, qui plaide, dans le prochain quinquennat, pour une baisse de la dépense publique et des impôts de production.

Pourquoi rejeter purement et simplement le projet de loi de finances, alors que le premier rôle des parlementaires est d’examiner les textes ?

Nous allons poser un acte grave, qui est un acte rare. Nous avons examiné le budget en commission de manière très méticuleuse, et nous sommes en train d’examiner la première partie du budget sur les recettes, mais nous n’irons pas plus loin parce que le gouvernement est allé trop loin dans une folie dépensière , une frénésie démagogique. Ce budget exprime de mauvais choix. Un budget doit préparer l’avenir. Celui-là le sacrifie.

C’est-à-dire ?

Il n’est pas question que le Sénat cautionne un budget de campagne électorale et de « quoi qu’il en coûte », sans aucun rapport avec le Covid. Je ne conteste pas la nécessité du bouclier de l’Etat en période de crise. Ce que je dénonce, ce sont les 42 annonces faites depuis la fin de l’été pour 25 milliards d’euros, irresponsables . Ce que je dénonce, ce sont les 100 milliards d’euros de dérive de la dépense ordinaire en trois ans, et les 680 milliards de dette de plus, plaçant la France en Europe dans un risque systémique. Avec le retour de l’inflation, on ne peut plus exclure l’augmentation des taux et là, ce sera la catastrophe.

Vous dénoncez un président en campagne. Mais n’êtes-vous pas vous-même dans la politique politicienne ?

Nous avons toujours donné au gouvernement les moyens de protéger les Français. Le Sénat a voté les budgets rectificatifs au moment de la crise. Il a aussi voté – ce qui n’était pas simple – pour le passe sanitaire . Mais ce budget réunit toutes les lâchetés et les abandons de ce quinquennat. Voilà un président de la République qui avait promis de tout transformer et qui aura très peu réformé, l’abdication de la réforme des retraites étant à cet égard symbolique. Voilà un président qui nous promettait une cure de jouvence, un monde nouveau, et qui utilise la plus vieille ficelle politicienne : un problème, une dépense.

Enfin, voilà un président qui aura concentré énormément de pouvoir entre ses mains pour des résultats très médiocres.

Le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson, lui aussi LR, a noté que la croissance des dépenses publique hors crise a été légèrement moindre sous ce quinquennat que sous ceux de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy…

100 milliards d’euros en trois ans, c’est plus que les dernières années de François Hollande et c’est le record depuis quinze ans ! Que la droite n’ait pas tout bien fait, j’en suis parfaitement conscient. Sinon nous serions encore au pouvoir… Mais là, on a atteint des niveaux jamais atteints. Laisser penser, comme avec le chèque inflation , qu’on peut améliorer le pouvoir d’achat par toujours plus de dépenses publiques quand on est à des niveaux record d’endettement, c’est de la démagogie pure et simple.

Le niveau de vie des Français dépend du niveau de création de richesse, donc de la production et du travail. Produire plus et travailler plus, c’est le seul moyen d’augmenter vraiment le pouvoir d’achat des Français.

Accusez-vous Emmanuel Macron d’avoir « cramé la caisse », comme le dit Valérie Pécresse ?

Je le dis avec mes mots mais oui, cette expression est parfaitement juste. Emmanuel Macron est en train d’acheter son élection et, pour cela, il est prêt à plomber la France et sa jeunesse.

En rétablissant les comptes beaucoup plus rapidement que ne le prévoit le gouvernement, ne risque-t-on pas de casser la croissance ?

Il ne faut pas tuer la reprise dans l’oeuf. Mais entre la prudence et l’irresponsabilité, il y a une marge énorme. Finalement, Emmanuel Macron pratique une forme de passéisme. C’est toujours la même recette : penser qu’il n’y a pas de problème qui puisse être soluble sans une avalanche de subventions et de dépenses. Le « Ségur de la santé » va-t-il faire quelque chose pour le rétablissement de l’hôpital et de notre système de santé ? Non, parce que dépenser sans réformer, c’est se condamner à l’échec. C’est la même chose pour le Beauvau de la sécurité ou sur les Etats généraux de la justice. La relance sans la réforme, c’est la fuite en avant. Et à terme, c’est la banqueroute assurée.

Les candidats au congrès des Républicains parlent peu de la dette ou des déficits. Le regrettez-vous ?

En tout cas, moi, j’en parle. Si la dépense publique était l’indicateur de l’efficacité, alors nous aurions l’hôpital et l’école les plus performants du monde. Pour l’instant, l’Etat cache le déclassement français sous un rideau de chèques, mais derrière, le mur de la réalité approche. On peut reconstruire la prospérité, mais en refondant les bases de notre système de production et en acceptant de travailler plus.

Comment peut-on être ce pays qui pèse moins de 1 % de la population mondiale, moins de 4 % de la production mais près de 14 % des dépenses sociales planétaires ? Beaucoup de Français, dans notre électorat et au-delà, attendent un discours de vérité. Un Etat qui dépense et réglemente toujours plus, c’est un Etat bureaucratique qui paterne la société et s’immisce dans nos vies. La droite doit être attachée à la liberté ; depuis trois siècles, c’est la ligne continue de notre famille politique.

Si la droite en parle peu, est-ce à cause du traumatisme de 2017, lorsque François Fillon promettait du sang et des larmes ?

Nous avons à l’époque manqué de pédagogie. Mais le sang et les larmes, c’est ce que nous avons déjà avec la paupérisation de la classe moyenne française, qui va encore s’aggraver avec l’inflation. Le chemin de la prospérité, ce sont des finances qui sont tenues et des entreprises qui sont libérées.

L’ampleur des coupes dans la fonction publique fait débat à droite. Où placez-vous le curseur ?

Plutôt que de donner un chiffre, il faut dessiner un chemin. La baisse du nombre de fonctionnaires sera la conséquence logique d’un Etat mieux géré, donc d’une réforme ambitieuse de nos services publics. Il faut débureaucratiser, décentraliser et aligner le temps de travail de la fonction publique sur le privé.

Il faut aussi lever deux tabous. Celui du statut à vie pour les métiers de la fonction publique qui ne relèvent pas des missions régaliennes. Et celui du monopole de la fonction publique pour des tâches qui pourraient être assumées par le privé avec plus d’efficacité et pour moins cher.

Compte tenu de la situation dégradée des comptes publics, une baisse de fiscalité est-elle encore possible pour le prochain quinquennat ?

Les impôts en France sont beaucoup trop élevés. Il faut renverser la vieille logique socialiste encore en vigueur sous Emmanuel Macron. C’est la baisse des impôts, conjuguée à la réduction de la dépense publique, qui produira la vitalité des entreprises, donc la croissance, la hausse des salaires et l’allègement du poids de la dette. Il faudra notamment diminuer drastiquement les impôts de production et les charges qui pèsent sur les entreprises, tout en taxant plus aux frontières européennes les produits étrangers qui ne respectent pas nos normes sociales et environnementales.

A une semaine du congrès et après déjà trois débats, savez-vous pour qui voter ?

Non. Mon choix n’est pas arrêté. Je l’arrêterai mais je ne le communiquerai pas. Pour préserver l’unité du groupe LR au Sénat et parce que dès le 4 décembre, nous devrons tous être rassemblés, sans arrière-pensées, derrière celui ou celle qui aura été choisi.

Sur le plan économique, un projet vous semble-t-il toutefois à la hauteur des défis que vous décrivez ?

Il y a deux bonnes nouvelles dans cette campagne interne. La première, c’est la convergence des candidats sur une ligne commune, qui est celle d’une droite exigeante sur le plan régalien. La seconde, c’est que cette ligne est également réformatrice sur le plan économique , même si j’espère qu’on en parlera un peu plus dans la dernière ligne droite…

Ce qui distingue aujourd’hui les candidats, c’est plus l’incarnation, le tempérament, la personnalité, l’expérience… C’est important mais nous avons déjà l’assurance d’être d’accord sur l’essentiel. C’est un préalable indispensable d’abord pour gagner et ensuite pour redresser le pays.

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Nucléaire et enjeux écologique

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David Lisnard : « L’Association des maires de France sera un partenaire loyal, mais libre »

Désigné jeudi président de l’Association des maires de France (AMF), le maire de Cannes David Lisnard dévoile au JDD ses projets. Pour le nouveau représentant des 35.000 communes, celles-ci « subissent trop de textes kafkaïens ».

Quelles sont vos priorités ?

Je souhaite développer ce qui est à la fois peu visible et essentiel : les services aux élus. Cela permet aux communes démunies d’ingénierie juridico-administrative d’accéder à des appels à projet de l’Etat ou aux fonds européens, par exemple. Je veux aussi mettre en place un accès « H24 » aux services de l’AMF pour les maires qui seraient confrontés à des situations d’urgence. Nous allons par ailleurs relancer les groupes de travail pour que dans les débats par exemple sur l’urbanisme, la transition énergétique, les transports ou la fiscalité, la voix de l’AMF reste à la fois compétente et représentative. Enfin, j’aimerais voir institutionnalisé un travail en amont avec les maires sur les textes de lois et réglementaires qui concernent les collectivités. Cela contribuerait à une meilleure qualité des textes, à les rendre plus pragmatiques et à les « décompliquer ». Nous subissons trop de textes kafkaïens qui sont l’émanation d’un conformisme technocratique, comme la loi NOTRe ou plus récemment la loi climat.

Vous vous êtes fait connaitre en dénonçant « la folie bureaucratique française ». C’est un combat que vous comptez porter ?

C’est un des grands chantiers sur lesquels l’AMF veut être force d’action, de proposition et de vigilance, en soutenant l’action d’Alain Lambert au Conseil national d’évaluation des normes. Réduire le nombre de normes inutiles, c’est possible. D’autres pays l’ont fait. L’excès de normes, parfois contradictoires, nous coûte collectivement 60 milliards d’euros par an. Il est donc urgent d’améliorer l’organisation des pouvoirs publics par des espaces de liberté et de responsabilité, pour défendre à la fois le contribuable et l’usager et rester fidèle à la vocation d’un vrai service public : universalisme, humanisation, continuité, efficacité.

Faut-il créer un nouvel impôt local pour compenser la suppression de la taxe d’habitation ?

Nous arrivons au bout du rafistolage actuel. Les citoyens ont besoin de clarté et de savoir qui fait quoi et qui prélève quoi. Aujourd’hui, nous sommes de fait sous un régime de tutelle financière, et nos ressources sont noyées dans les dotations de l’Etat. Cela nous rend dépendants d’un Etat à la fois surendetté et au record mondial des prélèvements, donc sans marges de manœuvre financières, et qui reviendra à la réalité comptable une fois les élections passées. Il faut d’ailleurs souhaiter pour notre pays que cesse la spirale dépensière actuelle. Mais que se passera-t-il alors pour les ressources des collectivités? Les mécanismes d’attribution des dotations sont par ailleurs aussi abscons qu’injustes. Chaque collectivité territoriale doit pouvoir disposer d’un impôt, soit spécifique soit sur une part choisie d’un impôt national, qui engagera la responsabilité de ses élus devant les citoyens. Et l’impôt pertinent pour les communes, c’est un impôt résidentiel. Mais cela doit évidemment s’inscrire dans une baisse des prélèvements obligatoires en France : il faut à la fois alléger l’Etat et redonner de la responsabilité locale.

Votre élection est-elle un message de défiance des maires à l’égard du pouvoir actuel ?

Je constate qu’il y a eu face à notre liste une mobilisation de l’appareil d’Etat assez troublante : des maires ont été appelés par des préfets, des messages ont été passés par des ministres dans des assemblées de maires… Mais le vote des maires a été clair et net. Il faut passer à autre chose. Le rôle de l’AMF est de défendre la commune et d’être un partenaire loyal du pouvoir central. Et pour être loyal, il faut être libre.

Emmanuel Macron a promis d’être « intraitable » face aux violences contre les maires. Cela vous satisfait-il ?

Je ne fais pas de procès d’intention. J’ai eu l’occasion d’échanger avec le garde des Sceaux et l’AMF sera partenaire de l’Etat pour avancer sur ce sujet. Les maires ne réclament pas un régime préférentiel, même s’ils sont parfois plus exposés en tant qu’élus. Ce qu’il faut, c’est que chaque plainte soit traitée en France, maire ou pas. Cette question renvoie au goulot d‘étranglement du système pénal, qui est un des problèmes majeurs de notre pays.

La crise sanitaire a coûté cher aux collectivités. L’Etat doit-il leur venir en aide ?

Les maires ne quémandent pas. Ils ne demandent pas à l’Etat de leur « venir en aide » mais d’assumer sa responsabilité de titulaire de la compétence exclusive en matière de santé publique. Pendant la crise sanitaire, nous avons été proactifs et lutté contre l’épidémie d’une façon qui s’est révélée indispensable, dans le respect des textes. Il est donc juridiquement incontournable et moralement évident que l’Etat doit assumer cette charge, qui a représenté entre 5 et 6 milliards d’euros pour nos communes.

Avez-vous l’intention de vous impliquer dans la campagne présidentielle ?

Pas comme président de l’AMF, mais comme citoyen engagé, bien sûr. Quand Les Républicains auront choisi leur candidat ou candidate, je lui apporterai mon soutien. Le débat qui s’est ouvert au sein de LR est respectueux et ce n’était pas écrit d’avance. Je m’en réjouis, et ce d’autant plus que, sur le fond, est en train de se dessiner une alternative crédible.

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Troisième débat des candidats au Congrès

Chères amies, chers amis,

Retrouvons-nous ce soir à 20h50 avec Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse pour le troisième débat entre les candidats au Congrès organisé par CNEWS et Europe 1.

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Conseil national – audition des candidats

Chers amis, chères amies,

Retrouvons-nous le 20 novembre dès 10h00 pour l’audition de Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse par le Conseil national de notre mouvement.

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Deuxième débat des candidats au Congrès

Chères amies, chers amis,

Retrouvons-nous ce soir à 20h45 avec Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse pour le deuxième débat entre les candidats au Congrès organisé par BFMTV et RMC.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, sept députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Stéphane Viry, député des Vosges, a interpellé le Premier ministre sur la situation des hôpitaux.

@ViryStephane : “Aujourd’hui, nous constatons les dégâts laissés par la tempête sanitaire : le moral est au plus bas et nombreux sont les soignants qui veulent changer de profession. Quel est votre projet pour la santé des Français et pour l’hôpital de ces prochaines années ?” pic.twitter.com/WNuGPxCcBv

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Eric Diard, député des Bouches-du-Rhône, a questionné le Premier ministre sur la lutte contre la radicalisation islamiste.

@DiardEric : “Alors que nous avons honoré la mémoire des victimes du Bataclan, la lutte contre la radicalisation continue. Rien n’est fait contre le séparatisme dans les universités, dans le milieu sportif, dans les prisons…Dans cette lutte, le «en même temps» est dangereux!” pic.twitter.com/Ilgadgzfzu

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 16, 2021

Anne-Laure Blin, députée de Maine-et-Loire, a interrogé le Premier ministre sur le mépris du gouvernement envers les élus ruraux.

@AnneLaureBlin: “Les élus ruraux sont des dommages collatéraux. Vous promettez que vous travaillerez main dans la main avec nous, et pourtant! Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone subissant le centralisme parisien. À quand des décisions concrètes et décentralisées ?” pic.twitter.com/jV44JjkKqX

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Gérard Cherpion, député des Vosges, a interpellé le Premier ministre sur le contrat d’engagement jeune.

@GerardCherpion: “Avec le contrat engagement jeune, vous faites disparaître la garantie jeune. Financé par la dette, il sera remboursé demain par les jeunes d’aujourd’hui. Pourquoi supprimer la Garantie Jeune pour la remplacer par un dispositif électoraliste et d’assistanat ?” pic.twitter.com/4rHTUy8Zfs

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Yves Hemedinger, député du Haut-Rhin, a interrogé le Premier ministre sur la relance du programme nucléaire français.

@YvesHemedinger: “Si vous avez enfin compris que le nucléaire produit une énergie peu coûteuse et entièrement décarbonée, nous attendons désormais des preuves d’amour. Sortirez-vous du “en même temps”, mettrez-vous les bouchées doubles pour relancer le nucléaire français ?” pic.twitter.com/legewj7bpi

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Gérard Menuel, député de l’Aube, a questionné le Premier ministre sur l’échec des travaux de la COP 26.

@MenuelGerard: “La COP26 termine ses travaux sur un échec. Pourtant, il nous faut montrer l’exemple et suivre le seul cap nous menant à la décarbonation de notre économie. Après 5 ans perdus, notre pays semble revenir vers le secteur nucléaire et c’est tant mieux et nécessaire” pic.twitter.com/JaJoJsrGnf

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Pour finir, David Lorion, député de La Réunion, a interpellé le ministre des Outre-mer sur les conséquences de la crise sanitaire sur le transport aérien.

@David_Lorion : “La crise sanitaire a été catastrophique pour le transport aérien. La société Air Austral, 900 salariés, l’a subi de plein fouet. M. le Ministre, soutiendrez-vous cette compagnie sans conditionner cela à la fusion d’Air Austral avec une autre compagnie ?” #LR pic.twitter.com/vTz6BY1Cc7

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Bruno Retailleau : « La droite a une légitimité »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, publie un livre sur les questions environnementales. Il plaide notamment pour le nucléaire et critique une « écologie gauchisante ».

Vous publiez un livre sur l’écologie, à six mois de la présidentielle. Une forme d’opportunisme ?

J’ai pris la décision de ne pas concourir à l’élection. Ce n’est donc pas une question d’opportunité. J’en ai marre de voir l’écologie, en France, prise en otage par une gauche radicale plus intéressée par le « wokisme », l’anticapitalisme, la déconstruction de notre société, que le sauvetage de notre planète. La droite a une légitimité pour faire entendre ses propositions. Le premier ministère de l’environnement, c’est sous Georges Pompidou. J’ai pour ma part connu deux catastrophes : Erika et Xynthia. Après la marée noire, j’ai fait entrer dans le Code civil le concept de préjudice écologique.

Votre regard sur la COP 26 ?

La mesure vraiment efficace, c’est de toucher au portefeuille les gros pollueurs. C’est pour cela que je défends des droits de douane écologiques aux frontières européennes pour imposer une concurrence loyale avec les pays qui ne jouent pas le jeu environnemental. Nous devons aussi agir au niveau national avec un cap clair et constant. Tout l’inverse de la politique brouillonne du Gouvernement. L’écologie s’incarne aussi dans nos territoires, en s’appuyant sur nos maires et leur bon sens, avec des projets concrets.

Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ?

Il n’y a pas de décroissance heureuse. L’écologie ne doit pas être une religion, ni une idéologie. Faisons confiance à nos chercheurs, nos entrepreneurs. Nous avons des découvertes prometteuses : le professeur Gérard Mourou (Nobel de physique en 2018) est parvenu, en laboratoire, à diminuer drastiquement la durée de radioactivité des déchets du nucléaire. Nous aurons bientôt des réacteurs de 4e génération. Nous devons reprendre le programme de recherches Astrid, abandonné par Emmanuel Macron, sur les réacteurs à neutrons rapides. Je suis favorable à un mix énergétique avec une part de nucléaire d’environ deux tiers, de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables : biomasse, éolien en mer, photovoltaïque… Développons aussi les pompes à chaleur chez les particuliers.

À quand une centrale nucléaire à Cordemais ?

L’idée d’un petit réacteur « SMR » (dix fois moins puissant qu’une centrale classique), proposée par Christelle Morançais (présidente LR de la Région) est bonne. Ce ne serait pas un énorme investissement et cela correspondrait aux besoins de la Bretagne par exemple.

À quand une nouvelle Zad…

C’est la grande faute d’Édouard Philippe et d’Emmanuel Macron qui ont abandonné le projet de Notre-Dame-des-Landes. La partie la plus violente et idéologisée ne doit pas avoir le dernier mot. La Loire-Atlantique ne doit pas devenir le département où l’on ne peut plus mener de projet de long terme et d’intérêt général.

De qui vous sentez-vous proche, sur ces sujets, au sein de votre famille politique ?

Je suis président d’un groupe politique au Sénat et dois en garantir l’unité. Je soutiendrai celle ou celui qui sera notre champion à l’issue du Congrès le 4 décembre.

François Fillon est jugé en appel à partir d’aujourd’hui. Que reste-t-il de la ligne politique qu’il portait pour la présidentielle en 2017 ?

François Fillon est mon ami et je lui souhaite de tourner la page de ce drame qu’il endure depuis cinq ans. Il avait réussi à rassembler la droite sur une ligne alliant liberté, autorité et identité. C’était un projet pour rendre sa grandeur à la France et la prospérité aux Français. Il proposait une vraie rupture. Si un candidat reprend ce discours, d’exigence et d’espérance, il sera vainqueur au Congrès, et ensuite à la présidentielle.

>> Lire l’interview sur Ouest-France.fr

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Marc-Philippe Daubresse, sénateur du Nord, a interpellé le Premier ministre sur l’aide aux maires bâtisseurs.

“La situation dans la construction neuve est plus que préoccupante : on attendait un choc de l’offre, on a un choc de la demande !” @DAUBRESSE_MP interpelle le gouvernement sur la situation du #logement. #QAG https://t.co/MhRaWhrVuE

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 17, 2021

Mathieu Darnaud, sénateur de l’Ardèche, a interrogé la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales sur la projet de loi sur la décentralisation.

“Ici nous avons proposé 50 mesures pour redonner du souffle et de la force au texte #3DS : allez-vous répondre à l’audace sénatoriale sur ce texte ?” @mathdarnaud interroge le gvt. #QAG https://t.co/sISNUPiZnJ

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 17, 2021

Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres, a questionné le ministre des Solidarités et de la Santé sur le déficit de la Sécurité Sociale et du projet « Grande Sécu ».

“L’Etat, faute de réformes et de moyens, régule les dépenses de #santé par la pénurie, c’est ça la réalité à laquelle les patients sont aujourd’hui confrontés.” @Mouiller_P interroge le gvt sur l’avenir de la #securitesociale. #QAG https://t.co/t9dCXJnEeV

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 17, 2021

Catherine Belrhiti, sénatrice de Moselle, a interpellé la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales sur les finances locales des collectivités.

“Le lien fiscal entre les habitants et les territoires ne tient plus qu’à un fil !” @CatBELRHITI interpelle le gvt sur l’autonomie fiscale des collectivités locales. #QAG https://t.co/kFYb6DuAlC

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 17, 2021

Annick Petrus, sénatrice de Saint-Martin, a interrogé le ministre des Solidarités et de la Santé sur la vaccination contre la Covid-19 en Outre-mer.

“Dans le cadre de nos spécificités #ultramarines, une adaptation de l’obligation #vaccinale faites aux Sapeurs-pompiers et aux soignants me semble indispensable.” @AnnickPetrus interpelle le gvt sur la situation sanitaire des #domtom. https://t.co/y7n4BmrVBr

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 17, 2021

Pour finir, Pierre Cuypers, sénateur de Seine-et-Marne, a questionné le Premier ministre sur la hausse des prix des fertilisants.

“Depuis le début de l’année, nous assistons en Europe à un triplement du prix des fertilisants indispensables à la croissance des cultures #végétales !” @PierreCuypers77 interpelle le gvt sur la pénurie d’azote et la hausse des prix des engrais. https://t.co/aogk1tpISh

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 17, 2021

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Congrès des Républicains

En septembre dernier, les adhérents du Mouvement ont plébiscité le Congrès comme procédure de désignation du candidat de notre famille politique à la présidence de la République.

Conformément à l’article 37 des statuts du Mouvement, seuls les adhérents à jour de cotisation 15 jours avant le scrutin participeront à ce Congrès.

Depuis plusieurs semaines, notre famille politique connait une augmentation importante du nombre de ses adhérents, signe de l’intérêt des Français pour ce Congrès et les idées portées par Les Républicains. Aujourd’hui, le Mouvement a enregistré 148 862 adhésions au 16 novembre 2021.

Après examen de l’ensemble des adhésions, l’instance de contrôle procèdera à la validation du corps électoral pour le Congrès de décembre prochain.

La désignation du candidat soutenu par Les Républicains à l’élection présidentielle s’effectuera lors d’un scrutin à deux tours. Le premier tour se tiendra du mercredi 1er décembre 08h00 (heure de Paris) au jeudi 2 décembre 14h00 (heure de Paris) ; le second tour aura lieu du vendredi 3 décembre 08h00 (heure de Paris) au samedi 4 décembre 14h00 (heure de Paris).

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