Valérie Pécresse : « Dans le Doubs, je célèbre cette France profondément française »

Seul le prononcé fait foi

Mes chers mes amis,

Merci de tout cœur pour votre présence. De Besançon, du Doubs, de la Franche Comté et d’une dizaine de départements, vous êtes là, malgré la Covid, déterminés à ne pas laisser l’avenir se construire sans vous. C’est un honneur et un privilège de recevoir votre force.

Merci aussi aux élus qui vont à la bataille avec moi. Je compte sur eux pour investir chaque parcelle de notre territoire.

Je vous retrouve avec cette envie irrésistible de relever notre pays. Nous avons subi deux échecs présidentiels qui ont fait mal à la France. Le pays est abimé de 10 ans de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Mais nous allons rassembler toutes nos forces pour vaincre l’immobilisme et l’extrémisme.

Je vous retrouve avec cette envie irrésistible de relever notre pays. Nous avons subi deux échecs présidentiels qui ont fait mal à la France.

Mais nous allons rassembler toutes nos forces pour vaincre l’immobilisme et l’extrémisme. #Pecresse2022 pic.twitter.com/gTgvKwoqNF

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

L’extrémisme, c’est l’assurance de la faillite et c’est le chaos. Le programme économique de Mme Le Pen est un copier-coller de celui de Mr. Melenchon, avec la retraite à 60 ans, avec ses dépenses tous azimut, avec sa peur de l’Europe.

L’extrémisme, c’est l’assurance de la faillite et c’est le chaos. Le programme économique de Mme Le Pen est un copier-coller de celui de Mr.Melenchon, avec la retraite à 60 ans, avec ses dépenses tous azimut, avec sa peur de l’Europe. #Pecresse2022 pic.twitter.com/MjbZcChRe8

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Quant à Mr Zemmour, c’est un retour vers l’ORTF et au cinéma en noir et blanc. Aucun projet d’avenir ne peut uniquement se construire sur la nostalgie du passé. Aucun pour nos jeunes et aucun pour le pays.

Mais mon principal adversaire s’appelle Emmanuel Macron. Je veux mettre fin à sa présidence du mépris.

Quant à Mr Zemmour, c’est un retour vers l’ORTF et au cinéma en noir et blanc. Aucun projet d’avenir ne peut uniquement se construire sur la nostalgie du passé.

Mais mon principal adversaire s’appelle Emmanuel Macron et sa présidence du mépris. #Pecresse2022 pic.twitter.com/7xBnyIGlFr

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Récemment, nous l’avons entendu se vanter de vouloir – je le cite- « emmerder » les Français. Un président ne devrait jamais parler ainsi.

Car si le Président s’autorise à insulter les Français, pourquoi les Français devraient-ils respecter l’Etat ? Pourquoi le délinquant devrait-il se soumettre aux forces de l’ordre ? Pourquoi l’élève devrait-il écouter le professeur ? Emmanuel Macron aggrave le désordre en semant la discorde. Je ne veux plus d’un pays qui se fracture, je veux un pays qui s’apaise car il va falloir faire des réformes avec les Français. Il va falloir les emmener et pas les emmerder.

Emmanuel Macron est un président du « zig zag » permanent.

Un exemple : fermer la centrale de Fessenheim et acheter l’électricité de centrales à charbon étrangères. C’est tout un symbole. Le gouvernement a imposé à un pays tout entier le passage du 21ème au 19ème siècle. C’est une atteinte au climat, c’est une atteinte à la souveraineté nationale et c’est surtout une atteinte aux générations futures.

Si Emmanuel Macron choisit le clash, le buzz, c’est pour que l’on ne parle pas de son bilan. Nous on va en parler de son bilan.

Si Emmanuel Macron choisit le clash, le buzz, c’est pour que l’on ne parle pas de son bilan. #Pecresse2022 pic.twitter.com/bIfnn5y5wR

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Augmentation de 32% des violences, immigration débordante, plus de 1000 milliards d’euros de dette supplémentaire en 10 ans, déficit public et commercial records, plus de 5 millions de Français au chômage ou en activité partielle, pouvoir d’achat des retraités en berne, avenir de nos retraites en danger faute d’avoir été réformées… Voilà ce dont il ne faut pas parler !

Qu’on ne parle pas de la course panique pour les tests et les autotests. La Grande-Bretagne prévoit 10 millions d’autotests par jour. Chez nous, le gouvernement se gargarise d’atteindre bientôt les 10 millions par semaine.

Qu’on ne parle pas de nos Ecoles où règnent la pagaille et l’improvisation. Le protocole sanitaire – le 5ème depuis septembre ! – est un monstre bureaucratique. Il désespère les familles et les enseignants dont je comprends l’exaspération. Il a fallu une semaine pour que le gouvernement allège son dernier protocole. S’il m’avait écouté, on aurait retardé la rentrée scolaire afin de la préparer sérieusement.

Ces derniers mois, j’ai acquis la certitude qu’une autre gestion de la crise COVID aurait été possible. Une gestion moins centralisée, moins arrogante. Une gestion marquée par le choix de l’écoute et de l’explication aux Français, plutôt que le choix de les monter les uns contre les autres. Pas une gestion solitaire, mais une gestion qui s’appuie sur les élus, les pharmaciens, la médecine libérale.

Cette présidence des oukases : il faut que ça s’arrête !

Mes amis, notre principal défi est de refaire Nation et pour refaire Nation il faut d’abord restaurer l’Autorité. Gérard Collomb a dit en quittant le gouvernement : « aujourd’hui on vit côte à côte… je crains que demain on vive face à face ». Et pour cela il faut de l’autorité.

Mes amis, notre principal défi est de refaire Nation et pour refaire Nation, il faut d’abord restaurer l’autorité.

L’autorité, cela ne se pratique pas un jour sur deux. Le « en même temps » de Macron ca ne marche pas. #Pecresse2022 pic.twitter.com/85IILmXpuY

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

L’autorité, cela ne se choisit pas un jour sur deux. Le « en même temps » de Macron ça ne marche pas. On ne peut pas avoir un Président qui dit un jour que les forces de l’ordre font un magnifique travail et le lendemain porte un t-shirt sur les violences policières.

Comment faire nation lorsque la violence blesse l’unité nationale?

La désunion nationale, elle est là où des caïds tiennent des checkpoints à l’entrée de leurs quartiers. La désunion nationale elle est là, avec ses 10 millions de victimes atteintes dans leurs biens ou leur personne. Chaque jour, 800 Français sont physiquement agressés. 4 femmes ont perdu la vie depuis le début de l’année, victimes de violences conjugales. 7000 juges et greffiers ont récemment signé une tribune dénonçant leurs conditions déplorables de travail. La désunion nationale, elle est dans le quartier de Planoise, à Besançon, où des familles entières ont basculé dans la délinquance avec des jeunes de moins de15 ans vendant des stupéfiants.

Quand j’entends le ministre de l’Intérieur proclamer que « la délinquance générale a baissé depuis cinq ans», je me demande dans quel monde il vit. Mr Macron a échoué. C’est un Waterloo sécuritaire.

Pour toutes les victimes qui appellent la République au secours, pour que la peur change de camp, je donnerai à nos forces de sécurité et à notre Justice tous les moyens pour assurer l’impunité zéro. L’impunité zéro, ce sont des sanctions rapides, certaines et fermes. Je lancerai un plan d’urgence pour notre Justice.

Pour toutes les victimes qui appellent la République au secours, pour que la peur change de camp, je donnerai à nos forces de sécurité, notre Justice tous les moyens pour assurer l’impunité zéro.

L’impunité zéro, ce sont des sanctions rapides, certaines et fermes. #Pecresse2022 pic.twitter.com/lbv58ObbDZ

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Avez-vous entendu le discours de François Molins, procureur général près la Cour de cassation ? Avec lucidité, ce haut magistrat a dénoncé les conditions de travail intenable de la Justice. Ce n’était que la vérité, mais le Garde des Sceaux, Mr Dupont-Moretti, a qualifié ce discours de scandaleux. Il a préféré museler la Justice plutôt que de la défendre. Moi je l’écoute.

Au service de l’impunité 0, nous recruterons 3000 juges, 2000 procureurs, 3000 greffiers. Le jugement des délits du quotidien sera réduit à 6 mois. Pour les flagrants délits, la comparution devant le juge sera immédiate. Nous rétablirons les peines planchers automatiques pour les récidivistes, notamment ceux qui s’attaquent aux personnes dépositaires de l’autorité publique : policiers, pompiers, professeurs, pharmaciens aujourd’hui agressés par les antivax.

20.000 places de prison seront créées, et en attendant, nous transformerons des bâtiments désaffectés en centres de détention pour mettre fin à l’aberration du bracelet électronique qui n’est que la légion d’honneur des voyous.

Pour reconquérir les territoires abandonnés aux réseaux mafieux, je n’aurai pas la main qui tremble. Nous engagerons des brigades coups de poing, rassemblant les moyens de la police, de la justice, du fisc et de l’armée si nécessaire.

Et, puis, je veux qu’ensemble nous retrouvions le contrôle de cette immigration débordante qui débouche sur la création de zones de non France. Je ne veux pas que mes enfants vivent dans une société éclatée, communautarisée, apeurée, défrancisée.

Je l’affirme, il y a un lien entre immigration et délinquance. 1/4 des détenus dans nos prisons sont étrangers.

Je reprendrai résolument l’affrêtement des avions charters d’éloignement de Frontex car il est incompréhensible que la France expulse moins de clandestins que l’Allemagne ou l’Italie.

Je l’affirme, il y a un lien entre immigration et délinquance.

Je reprendrai résolument l’affrêtement des avions charters d’éloignement de Frontex car il est incompréhensible que la France expulse moins de clandestins que l’Allemagne ou l’Italie. #Pecresse2022 pic.twitter.com/3GywVHohQQ

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Nous rétablirons la double peine en expulsant les condamnés étrangers une fois leur peine effectuée. Prison en France puis expulsion ! Mais nous négocierons également des accords pour que les délinquants étrangers puissent purger leur peine dans leur propre pays.

La France doit reprendre le contrôle de ses frontières. Elle doit cibler le nombre et la qualité des étrangers auxquels sera délivré un titre de séjour. Si on vient en France, on ne le fait pas pour toucher des allocations mais parce qu’on est disposé à se retrousser les manches et à aimer notre pays. Il faudra cinq ans de résidence régulière pour pouvoir toucher des prestations sociales non contributives. Et je mettrai fin au regroupement familial automatique et au droit du sol automatique.

Les enfants de parents étrangers ne deviendront plus automatiquement Français. Ils devront le demander et faire la preuve de leur assimilation.

Oui, je dis « assimilation ». Et l’assimilation, c’est la parfaite maîtrise de notre langue, c’est l’absence de casier judiciaire. C’est par-dessus tout l’adhésion sincère à nos valeurs.

A ce titre, je serai intraitable avec l’islamisme qui s’attaque aux fondements de notre identité. Je serai toujours aux côtés des femmes qui refusent de se soumettre et qui se battent pour l’égalité. Je serai implacable face aux prêcheurs de haine et à leurs complices. Soit on est en prison soit on est dans l’avion.

Je serai intraitable avec l’islamisme qui s’attaque aux fondements de notre identité.

Je serai toujours aux côtés des femmes qui refusent de se soumettre et qui se battent pour l’égalité. Je serai implacable face aux prêcheurs de haine et à leurs complices. #Pecresse2022 pic.twitter.com/8NiecbOkcc

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

J’ai au cœur le respect de chaque Français quelles que soient les origines, la couleur de peau ou la religion, mais ma France est tricolore avant tout. Ma France adopte celles et ceux qui l’aiment. Dans toutes nos écoles je renforcerai la transmission de la langue française et celle de l’Histoire de France. Car je veux une jeunesse fière d’être ensemble, pas une jeunesse fracturée qui demande à son pays de se repentir. Il faut se saisir de la question du décrochage scolaire. Je mettrai en place une réserve éducative. Je veux ressusciter le rêve Français. Dans mon école on apprendra l’histoire de France car certes elle a des pages sombres mais tellement de pages lumineuses. La repentance ça suffit. Vous pensez qu’on battit un pays sur la repentance des héros.

J’ai au cœur le respect de chaque Français quelles que soient les origines, la couleur de peau ou la religion, mais ma France est tricolore avant tout.

Ma France adopte celles et ceux qui l’aiment. #Pecresse2022 pic.twitter.com/eMNqtW0CsR

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Mes amis,

Faire Nation, c’est réussir ensemble. Les Français ont tant de talent, ils sont entreprenants, créatifs, mais croyez-moi, ils le seront encore plus le jour où l’on arrêtera de les « en…nuyer ».

Faire Nation, c’est réussir ensemble. Les Français ont tant de talent, ils sont entreprenants, créatifs, mais croyez-moi, ils le seront encore plus le jour où l’on arrêtera de les « ennuyer ». #Pecresse2022 pic.twitter.com/8DfwbuNSoX

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Nous sommes devenus le pays de la paperasse et des règlements. Il est temps d’oxygéner le système français. Et pour cela, je crois à la première valeur de notre devise : la Liberté ! Car c’est elle – la Liberté – qui est le moteur des sociétés vivantes.

Nous sommes devenus le pays de la paperasse et des règlements. Il est temps d’oxygéner le système français.

Et pour cela, je crois à la première valeur de notre devise : la Liberté ! Car c’est elle – la Liberté – qui est le moteur des sociétés vivantes. #Pecresse2022 pic.twitter.com/3DEaJn1NNt

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Nous nous attaquerons résolument à l’enfer bureaucratique, ceux qui veulent simplifier les normes, moderniser et décongestionner l’Etat. Depuis trop d’années, l’Hôpital ferme des lits, l’éducation nationale ferme des classes, Mais tous renforcent leurs administrations ! C’est le contraire qu’il faut faire. Moins de bureaux et plus de lits dans les hôpitaux, moins de bureaux et plus de policiers et de gendarmes sur le terrain, moins de bureaux et plus de classes dans l’éducation nationale.

Je dis « liberté » pour nos établissements scolaires qui doivent pouvoir s’adapter aux réalités du terrain et innover sur le plan pédagogique car tous les enfants ne sont pas les mêmes.

Liberté aux hôpitaux qui n’en peuvent plus des diktats de l’administration centrale. 33% des effectifs des hôpitaux sont des emplois autres que médicaux ou paramédicaux. Contre 25% en Allemagne. Voilà où mène la bureaucratie.

Nous serons le parti des créateurs, des entrepreneurs, des courageux qui veulent saisir leurs rêves. Je le dis ici, dans le Doubs, où l’économie frontalière est à la fois une chance et un combat, nous défendrons la compétitivité de nos industries, en baissant leurs charges, en allégeant les normes.

Nous laisserons aux entreprises la liberté de fixer le temps de travail. Nous agirons pour que le travail paye davantage, avec pour objectif d’augmenter de 10% la feuille de salaire d’ici 5 ans. Nous développerons la participation des salariés, afin que tous nos compatriotes se sentent respectés dans leurs efforts.

Nous serons les sauveurs de nos retraites avec le passage progressif aux 65 ans. Et grâce à cet effort, nous augmenterons les plus petites retraites.

Nous sommes la droite, le parti de la transmission. Mais nous avons abandonné la politique familiale. Or la famille doit être un pilier de demain et je vais réanimer cette politique. Je serai auprès des familles de France qui ont été brimées par les politiques de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Nous restaurerons l’universalité des allocations familiales et nous créerons une prime à la natalité dès le premier enfant. Et puis, je soutiendrai ceux qui veulent pouvoir transmettre les fruits de leur travail à leurs enfants.

Il y a aussi la question du Handicap. Je vais défendre la déconjugalisation de l’allocation handicapé. Je voudrai aussi vous parler de ces parents qui s’angoissent parce qu’ils ont un enfant en situation de handicap. J’ai repris une proposition forte de Xavier Bertrand : la pension de réversion du dernier parent continuera à être versée à l’enfant en situation de handicap, en plus de l’allocation adulte handicapé.

Mes amis, aujourd’hui dans le Doubs, je célèbre aussi cette France profondément française, celle d’une ruralité vivante et du bon sens paysan. Cette France qu’on méprise parfois, qu’on oublie trop souvent. Cette France-là, je la respecte et j’y crois ! Elle n’a pas vocation à être un vestige de notre histoire. Bien au contraire, cette France des territoires et des terroirs est une chance pour l’avenir.

Mes amis, aujourd’hui dans le Doubs, je célèbre cette France profondément française, celle d’une ruralité vivante et du bon sens paysan. Cette France qu’on méprise parfois, qu’on oublie trop souvent. #Pecresse2022 pic.twitter.com/ZPElV2PvRU

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Car oui, j’en ai la conviction, l’avenir post COVID s’écrira de moins en moins dans nos grandes métropoles saturées. Il s’écrira dans nos villes moyennes, nos bourgs et nos villages. Ils connaîtront une deuxième naissance, grâce à une vraie décentralisation, grâce au déploiement du haut débit partout et pour tous, grâce enfin à ce besoin des Français de retrouver la qualité de vie, leurs racines et leur patrimoine.

La Citadelle Vauban de Besançon, l’Abbaye de Montbenois, le Village de Mouthier-Haute-Pierre, la vallée du Dessoubre… La France est magnifique !

Au cœur de la France, il y a nos agriculteurs.

Ils méritent notre respect. Depuis des siècles, de génération en génération, ils sont à la tâche, nourrissant la France, polissant ses paysages. Assez de cet agri-bashing que manipule une poignée de procureurs. C’est un venin qui ronge à petit feu la fierté des agriculteurs. Je serai celle qui bâchera l’agri-bashing. Je restaurerai l’agrifierté !

C’est dur à croire, mais la France ne parvient plus à nourrir les Français. Notre balance commerciale est devenue déficitaire hors vins et alcools. Nous importons 20% de notre alimentation quotidienne, une plus grande part encore de notre consommation de viande bovine et même 40% de nos fruits et légumes. Sans parler du BIO dont nous dépendons pour un tiers de l’extérieur.

Nos agriculteurs sont de moins en moins nombreux, de plus en plus harassés par les charges, certains ne finissent pas les fins de mois, d’autres doivent se résoudre à des retraites dérisoires.

Le sursaut, c’est maintenant ou jamais.

Il faut des revenus dignes. Comme je l’ai proposé pour les salariés, je ferai en sorte que le travail des agriculteurs et des agricultrices soit mieux valorisé. Cela passera par la baisse des cotisations vieillesse.

La moitié des agriculteurs va partir à la retraite. Le défi du renouvellement des générations est crucial. Pour attirer les jeunes, il faut renforcer l’enseignement agricole et encourager la transmission. Je le ferai en allégeant la fiscalité des transmissions dans le cadre familial pour un héritier en ligne directe qui reprend l’exploitation. Et je créerai un complément de retraite pour le cédant qui accompagne l’installation progressive d’un jeune. Il faut tracer un sillon droit car la politique a un bel avenir.

Mes amis, plus encore que tous les autres Français, les agriculteurs croulent sous les normes qui brident leur soif d’entreprendre. Emmanuel Macron s’était engagé à bannir toutes les surtranspositions de règlementations et directives européennes : rien n’a été fait.

Moi, non seulement j’honorerai la promesse de ne plus jamais surtransposer aucune directive communautaire, mais j’irai encore plus loin. Je m’engage à faire une revue systématique de tout le stock de la réglementation française issue du cadre agricole européen dans les six premiers mois de mon quinquennat, et de le soumettre au « comité de la hache ». L’agriculture sera la première bénéficiaire du choc de simplification par lequel nous libérerons nos entreprises de la suradministration qui les étouffe.

Nous devons sceller un nouveau Pacte de confiance entre les agriculteurs et les Français, mais aussi entre les agriculteurs et l’Europe.

Oui l’Europe. Je veux que l’on remette un grand « P » comme POLITIQUE à la PAC pour redonner une vision, de l’ambition et du sens à un des fondements de l’aventure européenne qui est en train de perdre sa boussole.

Un grand « P » aussi comme PROTECTRICE de nos paysans.

Je veux que la France se batte pour que la PAC reste fidèle à son « C » comme COMMUNE et garante de la concurrence loyale du marché intérieur, comme de sa capacité à amortir les chocs.

Je ne me résous pas à ce que 15% de nos produits alimentaires importés dans nos grandes surfaces ne respectent pas nos normes environnementales. Assez d’angélisme. Nous ferons respecter nos règles, nous imposerons la réciprocité dans nos échanges internationaux car l’agriculture n’est pas un secteur comme les autres. Notre agriculture, c’est une part inaliénable de notre souveraineté.

Mes Chers Amis,

La prochaine présidence ne pourra pas être une présidence comme les autres. Désormais, nous n’avons plus le droit d’échouer. Nous sommes face au risque le plus grand qui soit pour un pays comme la France : le risque d’habiter un monde que nous ne contribuons plus à bâtir. C’est ce qui est en train de nous arriver.

La prochaine présidence ne pourra pas être une présidence comme les autres.

Nous n’avons plus le droit d’échouer. Nous sommes face au risque le plus grand qui soit pour un pays comme la France : le risque d’habiter un monde que nous ne contribuons plus à bâtir. #Pecresse2022 pic.twitter.com/qqyhMNcFUs

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Oui, le futur président de la République a rendez-vous avec l’Histoire. Il devra, non seulement, conduire le pays à travers les périls mais aussi apaiser la société pour garantir l’unité nationale.

J’en fais le serment, à vous, comme à tous les Français, je donnerai le courage d’agir, mais aussi la tendresse pour ce pays qui mérite d’être respecté.

Oui, ce respect, vous y avez droit.

J’en fais le serment, à vous, comme à tous les Français, je donnerai le courage d’agir, mais aussi la tendresse pour ce pays qui mérite d’être respecté.

Oui, ce respect, vous y avez droit. #Pecresse2022 pic.twitter.com/713B5JIdnQ

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Vous n’avez pas à vous repentir, vous n’avez pas à marcher à l’ombre, vous n’avez pas à rougir d’être Français. Ne doutez pas et ne tremblez jamais.

Dans son histoire, la France a connu des coups durs mais les Français se sont toujours relevés quand leur courage était au rendez-vous. Nous en ferons de même. Nous avons encore mille atouts pour faire rayonner notre pays.

Avec la France, rien n’est jamais fichu. Victor Hugo était l’enfant de Besançon. Entendons sa voix qui nous dit : « La France tient toujours le flambeau des nations ». Il suffit d’un homme ou d’une femme qui reprend le flambeau et qui dit « non ». Non au renoncement, non au découragement, non au déclin, mais «oui» à l’action, oui à l’espérance.

Avec la France, rien n’est jamais fichu !

Victor Hugo était l’enfant de Besançon. Entendons sa voix qui nous dit : « La France tient toujours le flambeau des nations ». #Pecresse2022 pic.twitter.com/36OiXMEn8q

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Je vous l’assure, rien n’arrête un peuple qui se lève pour retrouver son honneur et conquérir son bonheur.

Ensemble, nous allons restaurer la fierté française.

La France en tête, la France ensemble, la France encore, la France toujours: voilà pourquoi je me bats avec toute la détermination d’une Française qui a la Liberté, l’Egalité et la Fraternité dans le cœur.

Vive la République et vive la France !

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Valérie Pécresse : « L’agriculture, c’est la France »

Seul le prononcé fait foi

Mesdames et Messieurs, Chers amis

Le Général de Gaulle disait « Comment voulez-vous gouverner dans un pays où il existe 258 variétés de fromage ». Et bien dans le Doubs je suis venue vous dire que je n’imagine pas plus grand honneur et plus grand bonheur que d’être invitée ici et pouvoir déguster vos fromages, ma passion, mon réconfort.

La politique agricole et ses subtilités je les ai découvertes avec mon mentor Jacques Chirac, que je suivais dans les comices agricoles de Corrèze, ma terre d’adoption depuis 27 ans.

Il m’a tout appris en politique. Il nous disait « j’ai appelé un paysan corrézien et il m’a dit ceci cela… » nous on pensait que ce paysan n’existait pas et un jour j’ai rencontré un de ces agriculteurs corréziens dont il nous parlait souvent et il m’a dit « j’ai eu ce grand Jacques au téléphone ». Jacques Chirac m’a appris à écouter le bon sens paysan.

Oui j’ai la conviction souvent que notre pays irait mieux s’il était guidé par les valeurs des hommes et des femmes de la terre. Le travail, le courage, la solidarité et l’humilité devant la nature, mais aussi la passion, l’envie d’entreprendre, d’innover, voilà les valeurs que porte le monde paysan et qui manquent parfois si cruellement à la France qui est la nôtre aujourd’hui.

La France irait mieux si elle était guidée par les valeurs des hommes et des femmes de la terre. Travail, courage, solidarité, humilité devant la nature, mais aussi la passion, l’envie d’entreprendre et d’innover.

Voilà les valeurs que porte le monde paysan. #Pécresse2022 pic.twitter.com/OHL9FtB7Sd

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Voilà pourquoi, pour un de mes tous premiers déplacements, j’ai voulu enraciner ma campagne et enfin parler d’agriculture.

Si les Français me font confiance je serai l’avocate des préoccupations des agriculteurs et leur ambassadrice.

Cette grande puissance agricole qu’il aura défendue toute sa vie, qu’est-elle devenue à la fin du mandat de Monsieur MACRON ?

C’est dur à croire et surtout à entendre, mais elle ne parvient même plus à nourrir les Français.

Nous importons aujourd’hui 20% de notre alimentation quotidienne, une plus grande part encore de notre consommation de viande bovine et même 40% de nos fruits et légumes. Sans parler du BIO dont nous dépendons pour un tiers de l’extérieur.

Nous perdons du terrain au sein même de l’Europe, pourtant régie par une politique commune qui avait été faite par et pour la France dans les années 60.

Qu’il est loin l’esprit initial du Traité de Rome qu’avaient négocié les pères fondateurs de l’Europe pour développer l’agriculture française !

Symbole aussi triste que révélateur : c’est sous le quinquennat de Monsieur MACRON que l’agriculture française est devenue déficitaire en Europe pour la première fois depuis 1945.

Symbole aussi triste que révélateur : c’est sous le quinquennat d’Emmanuel Macron que l’agriculture française est devenue déficitaire en Europe pour la première fois depuis 1945 !

Et le gouvernement ose nous parler de souveraineté alimentaire ? #Pécresse2022 pic.twitter.com/UJensAwncq

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Et le gouvernement ose nous parler de souveraineté alimentaire ?

Mais la souveraineté alimentaire de la France n’est plus.

Nous l’avons perdue dans l’indifférence de ceux qui nous gouvernent depuis 10 ans.

Monsieur MACRON a fait beaucoup de promesses et de beaux discours, mais il restera le Président du décrochage agricole de la France dans l’Union européenne.

Emmanuel Macron restera le Président du décrochage agricole de la France dans l’Union européenne alors que pendant ce temps-là, les grandes puissances mondiales réarment leur agriculture et investissent massivement dans leur indépendance alimentaire. #Pécresse2022 pic.twitter.com/Hjrpc03Ql1

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Pire, nous exportons des matières premières et nous importons des produits transformés, en laissant la valeur ajoutée au palier de nos frontières, au lieu de l’ancrer dans les cours de nos fermes et dans nos territoires.

Et non content de voir la France déclassée en Europe, que fait le gouvernement à Bruxelles ?

Il ne dit pas un mot sur le projet de la Commission, le fameux « Farm to Fork », « de la ferme à la fourchette » en bon français, qui programme l’attrition de la ferme européenne en coupant drastiquement ses moyens de production d’ici à 2030. 

Résultat : pour les dix prochaines années, les premières études d’impact prévoient en Europe une baisse de la production de 12%, une baisse des revenus agricoles de 16% et une hausse des prix alimentaires de 17% !

Nos concurrents mondiaux en ont rêvé. Monsieur MACRON laisse faire. Les députés européens marcheurs ont voté pour le déclin de l’agriculture de l’agriculture française comme un seul homme et seuls nos députés du PPE s’y sont opposés…

Et pendant ce temps-là, les grandes puissances mondiales réarment leur agriculture et investissent massivement dans leur indépendance alimentaire et dans le « pouvoir vert » si importants dans les rapports géostratégiques. L’Europe est le seul continent qui fait sciemment une croix sur sa capacité à nourrir ses propres citoyens.

La Présidence française de l’Union Européenne doit s’opposer de toutes ses forces à cette invraisemblable stratégie de décroissance alimentaire.

Il faut faire barrage à cette folie parce que nous avons déjà perdu assez de terrain sur les marchés mondiaux, parce que la crise sanitaire a brutalement révélé notre dépendance à tous ceux qui ne l’avait pas encore mesurée, parce que trop d’exploitations ont déjà disparu.

L’impérieuse nécessité de  nourrir les Français, de stocker le carbone, de peser dans la géopolitique alimentaire, d’assumer notre responsabilité face aux famines climatiques et donc de préserver notre force d’exportation : ce sont autant de motifs impérieux de produire plus, pas moins !

Notre puissance agricole retrouvée, pour moi, c’est un pan entier de mon projet pour une fierté française retrouvée.

Cette puissance retrouvée, elle viendra avant tout des hommes et des femmes qui labourent, qui élèvent, qui vendangent et qui cueillent. 

Elle viendra de l’humain.

Le défi humain est immense dans nos campagnes.

Il est à la fois moral et économique.

La disparition de nos fermes est le symptôme d’une crise morale profonde qui mine le monde agricole.

Entourés hier d’un attachement profond de la Nation et du respect de tous les Français pour un métier aussi dur qu’exigeant, nos paysans souffrent aujourd’hui de mille accusations qu’une minorité de procureurs répandent dans les réseaux sociaux et les media comme un poison.

Quelle injustice pour les paysans qui ont toujours fait ce que le pays leur a demandé !

On vous a demandé de fournir des bras à l’industrie naissante, et vous l’avez fait.

On vous a demandé de produire plus et plus vite pour nourrir un pays affamé par la guerre, et vous l’avez fait.

On vous a demandé de produire mieux et autrement, de réduire les intrants et de soutenir la biodiversité, et vous l’avez fait.

On vous a demandé de faire du BIO, et beaucoup l’ont fait. Le gouvernement a supprimé les aides au maintien et le marché ne paye plus ces efforts.

Et maintenant, on vous demande encore de changer de modèle !

Ça suffit !

A nos paysans qui ont fait tant d’efforts pour obéir à une société dont chaque décennie a fait varier les exigences, on reproche aujourd’hui de martyriser les animaux alors qu’ils aiment leurs bêtes plus que tout, de polluer la nature alors qu’ils sont les premiers écologistes de France ou de nuire à la santé des consommateurs alors qu’ils nourrissent aussi leurs propres enfants…

L’agri-bashing que manipule une poignée d’activistes est aussi injuste qu’infondée. C’est un venin qui coule dans les ruisseaux de nos campagnes, ronge à petit feu la fierté des agriculteurs et les fait douter de leur place dans la société.

L’agri-bashing est aussi injuste qu’infondée. Face à tous ceux qui agressent les agriculteurs, verbalement et parfois physiquement, qui s’introduisent illégalement dans les exploitations, face à tous ceux qui brisent les vitrines des bouchers, je serai intraitable. #Pécresse2022 pic.twitter.com/Wrj8q6VfrB

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Face à tous ceux qui agressent les agriculteurs, verbalement et parfois physiquement, avec tous ceux qui violent la propriété privée, s’introduisent illégalement dans les exploitations, les retenues collinaires et les élevages, face à tous ceux qui brisent les vitrines des bouchers, je serai intraitable.

Et je vous le dis solennellement, je condamne fermement les méthodes et la violence de ceux qui salissent le métier et l’honneur des agriculteurs.

Je bâcherai l’agri-bashing.

Je restaurerai l’agrifierté

Je condamne fermement les méthodes et la violence de ceux qui salissent le métier et l’honneur des agriculteurs.

Je bâcherai l’agri-bashing et je restaurerai l’agri-fierté. #Pécresse2022 pic.twitter.com/h4eXzYzW8u

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Pour nuire et  nier la sincérité de mon engagement profond en faveur  de l’élevage, mes adversaires ont fait courir la rumeur que j’aurais signé la Charte de l’association L-214 .

Il est temps de rétablir la vérité, j’ai répondu à d’innombrables questionnaires pendant la campagne des régionales mais la seule Charte que j’ai signée, c’est celle des agriculteurs d’Ile-de-France.

Je rappellerai au pays l’engagement qui fut le vôtre au pire de la pandémie pour nourrir tous les Français.

Mesdames et Messieurs, ce malaise moral se double d’une crise économique qui laisse trop souvent un revenu indigne à ceux qui nous nourrissent.

Ce ne peut être le fondement d’une agriculture durable.

Les chiffres du dernier recensement agricole dont le ministre semble se satisfaire montrent d’ailleurs que notre modèle d’exploitation familiale est en jeu : nous en avons perdu une exploitation sur cinq depuis 10 ans et 50% des agriculteurs partiront à la retraite d’ici 10 ans. Le défi est immense.

Il faut que la France préserve son capital le plus précieux que sont la terre et les hommes qui la travaillent.

Une agriculture durable, pour moi, cela passe par 4 choses essentielles :

– des revenus
– un renouvellement des générations dynamiques
– la libération des contraintes et des énergies
– l’investissement dans la recherche et l’innovation

Une agriculture durable, pour moi, cela passe par 4 choses essentielles :
– des revenus ;
– un renouvellement des générations dynamique ;
– la libération des contraintes et des énergies ;
– l’investissement dans la recherche et l’innovation. #Pécresse2022 pic.twitter.com/Qw77TZdkK9

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Malgré toutes les promesses de Monsieur MACRON qui a fait, défait et refait la loi EGALIM, rien n’a changé, en tout cas pas pour la plupart des filières : la valeur reste toujours aussi mal répartie et la rémunération du producteur reste toujours la variable d’ajustement de la formation du prix.

Il a été ministre de l’Économie. Il devrait savoir qu’on ne décrète pas les prix par la loi.

C’est pour ça que je commencerai par restaurer la compétitivité des entreprises agricoles !

Emmanuel Macron a été ministre de l’économie. Il devrait savoir qu’on ne décrète pas les prix par la loi.

Je commencerai par restaurer la compétitivité des entreprises agricoles : le revenu, on l’augmente en baissant les charges ! #Pécresse2022 pic.twitter.com/rOQv3Hd8vf

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Car les agriculteurs sont des entrepreneurs et comme tous les entrepreneurs, ils ont besoin de créer de la valeur.

Le revenu, on l’augmente en baissant les charges.

Comme je l’ai proposé pour les salariés, je veux faire en sorte que le travail des agriculteurs et des agricultrices soit mieux valorisé.

Je baisserai les taxes qui pèsent sur la production. Je propose en particulier d’augmenter de 20 à 50% l’abattement forfaitaire sur les terres agricoles dans le calcul de la taxe sur le foncier non bâti.

Je baisserai les taxes qui pèsent sur la production. Je propose d’augmenter de 20 à 50% l’abattement forfaitaire sur les terres agricoles dans le calcul de la taxe sur le foncier non bâti.

Je baisserai les cotisations vieillesse d’un tiers dès l’été 2022. #Pécresse2022 pic.twitter.com/HHMwhNkPaN

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

L’augmentation des revenus que je souhaite passera aussi par la réduction des cotisations vieillesse sur laquelle je me suis engagée. Je les baisserai d’un tiers dès l’été 2022 !

Par ailleurs, je pérenniserai l’allègement des charges patronales « TO-DE » pour les employeurs de travailleurs saisonniers.

Et j’exonèrerai totalement de charges patronales les entreprises de moins de 10 salariés qui prenne un jeune en apprentissage.

Je pérenniserai l’allègement des charges patronales « TO-DE » pour les employeurs de travailleurs saisonniers et j’exonèrerai totalement de charges patronales les entreprises de moins de 10 salariés qui prennent un jeune en apprentissage. #Pécresse2022 pic.twitter.com/QZ7KpwHEnt

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Garantir le revenu, c’est aussi instaurer une véritable gestion des risques climatiques, sanitaires et économiques.

Je m’engage à ce que la solidarité nationale joue pleinement pour couvrir le reste à charge insupportable par chacune des filières en cas de risque climatique extrême.

Et c’est parce que nous aurons réussi créer davantage de valeur dans les exploitations que leur transmission sera facilitée.

Oui, le plus grand défi que devra relever le pays et son agriculture dans les 10 années qui viennent, est le renouvellement des générations.

De notre capacité à assurer la relève pour compenser les départs au cours de la prochaine décennie dépendra notre souveraineté alimentaire, la pérennité de nos paysages, la vie de nos territoires ruraux et l’emploi dans les zones les moins denses du pays.

Renouveler les générations, c’est d’abord encourager la transmission : j’allègerai la fiscalité des transmissions dans le cadre familial pour un héritier en ligne directe qui reprend l’entreprise à titre principal.

Je supprimerai également la taxation des plus-values lors des cessions à un jeune agriculteur.

Pour faciliter le renouvellement des générations, j’allègerai la fiscalité des transmissions dans le cadre familial pour un héritier qui reprend l’entreprise à titre principal et je supprimerai la taxation des plus-values lors des cessions à un jeune agriculteur. #Pécresse2022 pic.twitter.com/6AWL4NAK3W

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Renouveler les générations et installer des jeunes, c’est aussi l’affaire des aînés. C’est la raison pour laquelle je propose de créer un complément de retraite pour le cédant qui accompagne l’installation progressive d’un jeune. 

Parallèlement, vous le savez, je me suis engagée à réformer les retraites pour qu’à l’issue, les Français qui ont cotisé toute leur vie ne touchent pas moins que le SMIC net mensuel et cela vaut évidemment pour les agriculteurs.

Je m’engage à revaloriser les pensions de réversion et les passer de 54 à 75%.

Renouveler les générations, c’est aussi faciliter l’accès à la profession hors cadre familial en soutenant les dispositifs de portage foncier, comme je l’ai fait en Ile-de-France.

Pour attirer les jeunes en quête de sens, il faut réinvestir l’enseignement agricole, le remettre en phase avec les besoins et la réalité des filières, et surtout le valoriser dans le parcours d’orientation. Et dire à chaque jeune que l’agriculture a un bel avenir.

Renouveler les générations, c’est aussi féminiser le métier, en élargissant les dispositifs d’aide au remplacement pour les futures et jeunes mamans, et en veillant à ce que les agricultrices puissent disposer d’une offre de services d’accueil des jeunes enfants en milieu rural. J’y veillerai personnellement.

Renouveler les générations, c’est aussi féminiser l’agriculture en élargissant les aides au remplacement pour les jeunes mamans et en veillant à ce que les agricultrices puissent disposer d’une offre de services d’accueil des jeunes enfants en milieu rural. #Pécresse2022 pic.twitter.com/7cI0iuMV69

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Tout comme je veillerai à ce que les veuves d’agriculteurs qui ont travaillé toute leur vie sans suffisamment cotiser, puissent bénéficier d’une pension de reversion égale à 75%  (au lieu de 54%) de la pension de leur conjoint.

Avec le revenu et le renouvellement des générations, la libération des contraintes doit enfin devenir une réalité, et avec elle la libération des énergies.

Alors que nos terres sont parmi les meilleures et nos agriculteurs les mieux formés, comment expliquer que notre agriculture décroche du fait d’une concurrence déloyale alors que nous sommes censés être dans une Europe qu’encadrent des règles communes ?

C’est le génie français de la surtransposition des normes européennes qui en est responsable.

Nos agriculteurs croulent sous les normes qui brident leur soif d’entreprendre et alourdissent leurs charges par le poids cumulé d’une superposition de contraintes, souvent incompréhensibles, parfois contradictoires et rarement étayées de justification scientifique.

Nos agriculteurs croulent sous les normes qui brident leur soif d’entreprendre et alourdissent leurs charges. Je dis STOP !

L’agriculture française sera la première bénéficiaire du choc de simplification que je me suis engagée à faire. #Pécresse2022 pic.twitter.com/e6IvuZuos3

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

Les agriculteurs les appliquent sans toujours les comprendre et les fonctionnaires les contrôlent sans toujours savoir pourquoi.

J’ajoute que beaucoup de ces interdictions changent sans arrêt et font des agriculteurs des délinquants en puissance malgré leur bonne foi.

Je dis STOP !

Emmanuel MACRON s’était engagé à bannir toutes les surtranspositions de règlementations et directives européennes : c’était juré/craché.

Comme souvent, l’encre de ses promesses à peine sèche, il les trahissait déjà.

Depuis 10 ans, on demande aux agriculteurs de faire la course en sac pendant que leurs concurrents européens sprintent sans entraves.

Moi, non seulement j’honorerai la promesse de ne plus jamais surtransposer aucune directive communautaire, mais j’irai encore plus loin. Je m’engage à faire une revue systématique de tout le stock de la réglementation française issue du cadre agricole européen dans les six premiers mois de mon quinquennat, cad avant la fin de l’année.

Et je le soumettrai au « comité de la hache » pour que l’agriculture soit la première bénéficiaire du choc de simplification grâce auquel je veux libérer les entreprises françaises de la suradministration qui les étouffe depuis trop longtemps.

Il y a les surtranspositions du droit communautaire, mais il y a aussi cette manie de tous les gouvernements français qui se sont succédés depuis 10 ans de laver plus blanc que blanc. Résultat : ce sont les ministres de l’agriculture français eux-mêmes qui ont inventé de nouvelles contraintes à chaque battement de cil d’une association ou d’un journaliste.

La surtransposition a mis un boulet aux pieds des agriculteurs et les gouvernements l’ont encore alourdi avec des interdictions franco-françaises. Le glyphosate en est la meilleure illustration.

La surtransposition du droit européen est un boulet aux pieds des agriculteurs et les gouvernements l’ont encore alourdi avec des interdictions franco-françaises. Le glyphosate est la meilleure illustration.

Avec moi, il n’y aura pas d’interdiction sans solution. #Pécresse2022 pic.twitter.com/hRV3p7Kmef

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

D’autres impasses ont été créées par des interdictions qui menacent des filières toutes entières.

J’en prends devant vous l’engagement : avec moi, il n’y aura pas d’interdiction sans solution.

Le choc de simplification que je veux pour la France, il doit concerner les exploitations comme les industries, grandes et petites, de l’amont et de l’aval, de l’agrofourniture comme de l’agroalimentaire. Ces entreprises, souvent PME, qui irriguent le monde rural et sont bloquées par les procédures d’installation, les normes de sécurité, les exigences administratives et les recours. Construire en Allemagne coûte 20% moins cher qu’en France et les délais y sont plus courts de 6 mois. Cherchez l’erreur…

En France, les tomates sous serres chauffées ne peuvent pas être vendues avec le label BIO avant le 1er mai alors que les mêmes tomates BIO produites en Espagne inondent librement notre marché. Encore un bel exemple de transposition et de concurrence déloyale.

 Simplifier, c’est mon Alpha

 Investir, c’est mon Oméga

Simplifier, c’est mon Alpha.
Investir, c’est mon Oméga.

Nous avons besoin d’un choc d’investissement dans la double performance économique et environnementale des exploitations. Nous avons besoin d’une agriculture qui marche sur ses 2 jambes, le local et l’export. #Pécresse2022 pic.twitter.com/j1ZfzBSsVD

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

On a saupoudré, dépensé, aligné des chiffres et communiqué.

Mais on n’a rien construit de robuste, mené aucune réforme structurelle, ni fait bouger aucune ligne.

Les plans de filières, écrits à l’arrache au début du mandat, sont toujours sans effets, ni lendemains.

Ces promesses non tenues sont d’autant plus graves pour notre élevage qui reste irremplaçable pour garantir une activité agricole, et même une activité tout court dans bon nombre de territoires sans alternatives agricoles.

A cet égard, je ne m’explique pas le choix d’Emmanuel MACRON de financer son Plan protéines par la baisse des aides animales alors que notre élevage subit une grave décapitalisation.

Pas plus que je ne comprends l’abandon des zones intermédiaires, grandes oubliées du gouvernement, à qui nous devons une attention spécifique comme nous entourons de notre bienveillance les territoires de montagne et les zones difficiles.

C’est cela cette agriculture diverse et complémentaire qui fait de la France ce qu’elle est et ce qu’elle a de meilleur : du bon pain, des bonnes viandes, des fromages, des vins, tous ces produits qui fondent notre gastronomie et son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO

En disant cela, bien-sûr, je n’oublie pas nos amis agriculteurs ultramarins qui, avec beaucoup de courage, développent des filières d’exception que je soutiendrai.

Nous avons besoin d’un choc d’investissement dans la double performance économique et environnementale des exploitations.

La nation doit se donner les moyens politiques, mais aussi financiers de ses ambitions, comme de ses exigences vis-à-vis de son agriculture et de son alimentation.

Nous avons aussi besoin d’un effort d’investissement massif dans les outils de production, de collecte et la transformation industrielle pour que l’agroalimentaire soit à l’avant-garde de la réindustrialisation de la France. Nous devons faire revenir la valeur ajoutée qui s’est enfuie hors de nos frontières.

Car nous avons  besoin d’une agriculture qui marche sur ses deux jambes, le local et l’export.

Je soutiendrai toutes les initiatives individuelles et collectives qui valorisent la proximité et tirent les bénéfices des circuits courts.

Parallèlement, je porterai haut la vocation exportatrice de l’agriculture française en investissant massivement dans la performance des infrastructures logistiques, qu’elles soient fluviales, portuaires et aéroportuaires pour améliorer la compétitivité de nos filières d’exportation historiques.

La ferme France a aussi besoin d’un vrai choc de recherche.

Il faut faire clairement le choix de l’innovation face aux nostalgiques de l’agriculture d’antan qu’ils rêvent figée dans des pratiques auxquelles serait refusée toute modernité, coupable à leurs yeux des pires atteintes à la planète !

Je n’ose imaginer la tête que feraient demain les agriculteurs et leurs salariés si on leur demande de désherber à la binette….

Moi, je me préoccupe aussi du bien-être des Hommes !

L’INRAE doit être le bras armé d’une recherche publique mise au service des agriculteurs.

Mais il est tout aussi indispensable de faire avancer main dans la main la recherche publique et privée pour conjuguer les moyens comme les intelligences. C’est ce que j’ai fait en Ile-de-France sur la jaunisse de la betterave en mobilisant d’importants crédits régionaux aux côtés d’un consortium réuni autour d’un semencier.

C’est aussi ce que nous devrons faire, résolument, pour développer l’innovation génétique que permettent les NBT. Nous devons nouer des partenariats public-privé pour investir le champ de ces nouvelles technologies qui nous permettront d’accélérer le temps de la sélection et de gagner la course contre la montre à laquelle le changement climatique nous oblige.

Nous devons aussi prendre l’initiative d’une recherche européenne mutualisée face aux plus grands défis de l’agriculture continentale du 21è siècle.

C’est d’autant plus nécessaire que les batailles à mener sont immenses.

La première d’entre elles, celle qui transcende toutes les autres, c’est d’adapter notre agriculture au changement climatique.

Car si le travail de la terre est un gisement de solutions dans la lutte contre le réchauffement et doit être reconnu comme tel, l’agriculture est aussi la première victime de ces bouleversements planétaires.

Le grand défi du changement climatique : c’est l’eau.

Le grand défi du changement climatique : c’est l’eau.

L’État doit encourager résolument le stockage de l’eau et redonner une réelle place au ministre de l’agriculture, tant sur la gestion quantitative de l’eau que sur les produits phytosanitaires. #Pécresse2022 pic.twitter.com/PHi5kTQY7j

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

On peut organiser tous les Varenne possibles, on ne résoudra pas courageusement ce problème avec des « en même temps ».

D’autant plus que sous ce quinquennat, ce sont les activistes qui ont pris le pas sur le politique …

L’impunité dont ont bénéficié les zadistes de Sivens est la mère des violences d’aujourd’hui contre les réserves d’eaux.

On ne prendra pas les décisions qui s’imposent tant que resteront impunis les vandales qui détruisent les bassines par dogmatisme militant.

L’autorité de l’Etat se juge aussi dans les ministères.

Sous ce quinquennat, ce sont trop souvent les administrations qui ont pris le pas sur le politique,

Alors que le ministre venait d’annoncer le « varenne de l’eau »,que fait l’administration du Ministère de l’Ecologie ? Elle publie en catimini un décret gravant dans le marbre la primauté des fonctions écologiques des zones humides sur les fonctions économiques, tuant ainsi dans l’œuf 50% des projets de retenues en cours et des processus de concertation engagés depuis de nombreuses années.

J’ai été ministre plusieurs fois et j’aime autant vous dire que l’administration ne m’a jamais dit ce que je devais faire ou penser. Et ce ne sera pas différent dans le gouvernement que formera mon Premier Ministre.

Je vous le dis, l’Etat que je dirigerai encouragera résolument le stockage de l’eau et redonnera une réelle place au ministre de l’Agriculture, tant sur la gestion quantitative de l’eau que sur les produits phytosanitaires.

Sur les phytos, d’ailleurs, il faut être clair :  nous devons pouvoir soigner les plantes comme nous soignons les hommes.

Et donc, tant que la recherche et l’innovation ne l’autoriseront pas, le « zéro-phyto » n’est pas réaliste.

Si le cœur et le sens du métier d’agriculteur restent et resteront toujours de nous nourrir, il doit aussi être rémunéré pour les services irremplaçables que le travail de la terre rend à l’environnement, à la lutte contre le changement climatique, à notre qualité de vie et à ce que nous sommes.

Qu’il capte le carbone dans le sol, maîtrise la photosynthèse et la biomasse, qu’il entretienne les espaces ouverts et les haies, gère les réservoirs de biodiversité ou préserve les espaces humides, l’agriculteur n’est rémunéré, et souvent trop mal, que pour la valeur des aliments qu’il produit.

Il faut que ça change.

Il faut que les agriculteurs touchent le prix de tous ces services environnementaux et de leur contribution au bien collectif.

Le travail des agriculteurs permet au visage de la France de rester éternel.

Cela n’a pas de prix me direz-vous. Et bien si, nous bâtirons les dispositifs permettant à la nation, aux collectivités et aux acteurs économiques de verser ce prix.

Je mettrai tous les acteurs autour de la table pour bâtir une stratégie carbone collective qui permette de rémunérer la contribution des agriculteurs au stockage du carbone dans le sol et à la biomasse.

Le travail des agriculteurs permet au visage de la France de rester éternel.

Je bâtirai une stratégie carbone collective pour rémunérer la contribution des agriculteurs au stockage du carbone dans le sol et à la biomasse. #Pécresse2022 pic.twitter.com/1O05pgYVtU

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L’amélioration des revenus agricoles et de la résilience des exploitations passe aussi par la diversification des exploitations.

A ce titre, la participation de l’agriculture à la décarbonation du mix énergétique français est essentielle au développement des énergies renouvelables.

L’Etat et les collectivités doivent soutenir tous les projets agricoles, notamment de production photovoltaïque sur le bâti agricole, de production de biocarburants, de gaz et de biomasse.

La France doit miser sur les biocarburants, consolider leur statut à Bruxelles, renforcer les filières industrielles, permettre l’autoconsommation à la ferme et dans la filière, y compris logistique, déployer les biocarburants de 2ème génération et mobiliser la rechercher pour valoriser les promesses de l’aérien.

La France doit miser sur les biocarburants, renforcer les filières industrielles, permettre l’autoconsommation à la ferme et dans la filière, déployer les biocarburants de 2ème génération et mobiliser la rechercher pour valoriser les promesses de l’aérien. #Pécresse2022 pic.twitter.com/AWIlHyUiVn

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Je serai celle qui rendra confiance aux agriculteurs 

Je veux sceller un nouveau Pacte de confiance entre les agriculteurs et les Français, entre les agriculteurs et l’Etat, entre les agriculteurs et l’Europe.

Cette confiance, elle passe avant tout par une parole publique forte sur les valeurs et la responsabilité qui sont celles des agriculteurs. Cela passe par la manifestation de l’amour de la nation à ses agriculteurs, ailleurs qu’au Salon de l’agriculture ou de quelques déplacements orchestrés chaque année. Et cela commence dès l’école.

Le respect des paysans et l’attachement à la terre de France, on l’a ou on ne l’a pas.

Moi je l’ai.

Je serai celle qui rendra confiance aux agriculteurs. Le respect des paysans et l’attachement à la terre de France, on l’a ou on l’a pas.

Moi je l’ai. #Pécresse2022 pic.twitter.com/wveQN7dNHG

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– Les Français doivent aussi retrouver le sentiment de  proximité avec ceux qui les nourrissent.

Or, chacun de nous n’a confiance que dans ce qu’il connaît.

Notre alimentation mérite une traçabilité totale et chacun est en droit d’attendre une information claire sur ce qu’il mange, d’où ça vient et comment ça a été produit.

Nous avons hérité de la crise de la vache folle l’étiquetage de l’origine de la viande mais il est encore refusé sur le lait par la justice.

Nous devons absolument arracher à Bruxelles la traçabilité complète des produits agricoles et agroalimentaires et l’étiquetage généralisé de l’origine car la confiance du consommateur est à ce prix.

Reconstruire la confiance des Français passe aussi par une éducation à l’alimentation, un apprentissage des produits, des goûts et des saisons, qui ne se résument pas à une semaine d’animations par an.

La sensibilisation à la culture alimentaire doit rentrer dans les manuels scolaires au même titre que l’éducation à l’environnement ou l’instruction civique.

Nous devons construire une vraie politique de l’alimentation où la qualité est accessible à tous.

Depuis 10 ans, on demande aux agriculteurs de monter en gamme encore et toujours. Le risque est de glisser vers une alimentation à deux vitesses, où l’excellence française est réservée à ceux qui peuvent se l’offrir et où les autres n’ont accès qu’aux importations moins-disantes.

Ce modèle-là, je n’en veux à aucun prix.

Je veux que la qualité des produits français soit accessible à tous, à la maison comme à la cantine ou dans la restauration commerciale.

Je réformerai les règles de la commande publique pour privilégier et sécuriser le recours au local dans l’approvisionnement de la restauration scolaire, hospitalière et administrative.

Avec EGALIM, le gouvernement impose aux maires et aux Régions 50% de produits « de qualité et durables » dans les cantines scolaires mais considère que la production locale n’est, de fait, réputée ni de qualité ni durable !

Monsieur MACRON préfère qu’on nourrisse nos enfants avec des produits importés étiquetés « durables » plutôt qu’avec des fruits, des légumes, de la viande et du lait produits dans leur région en respectant nos règles sur l’environnement et le bien-être animal…..on marche sur la tête.

– Nous devons aussi retisser la confiance entre les agriculteurs et l’Etat.

Pour que cette confiance soit de nouveau possible, il faut que l’Etat redevienne protecteur.

Le nombre d’agriculteurs ne cesse de baisser, un sur 5 encore ces 10 dernières années, et pourtant le nombre de fonctionnaires affectés à l’encadrement et au contrôle des exploitations, lui, ne baisse pas.

Le ministère de l’agriculture doit aussi être celui des agriculteurs et passer d’une administration de contrôle à une administration de service et de proximité.

Renouer avec la confiance dans l’Etat, c’est aussi de faire respecter les processus démocratiques auxquels sont soumis les projets agricoles et agro-alimentaires.

Alors que notre pays a cruellement besoin de voir se réaliser toutes les initiatives et sortir de terre tous les projets créateurs de valeur dans les territoires, réaliser une construction ou une extension, même pour une mise aux normes ou le bien-être animal, implanter une usine de transformation, c’est devenu un parcours du combattant face aux manifestations, aux recours et parfois aux violences.

Le pays se meurt de cette asphyxie. Je veux l’en sortir.

Renouer la confiance avec l’Etat, enfin, c’est faire respecter ses décisions. Sur les ZNT, Natura 2000, la chasse, jamais un gouvernement n’aura été autant démenti par la justice. Sur tous ces sujets, il faut redonner la main aux territoires et sortir de l’uniformisation des textes.

A cet égard, sur le problème des grands prédateurs, il faut reconnaître aux éleveurs un droit la légitime défense quand les troupeaux sont attaqués.

– Réinstaurer la confiance entre les agriculteurs et l’Europe 

La France a déserté les couloirs de Bruxelles. Elle y a perdu son influence.

Le directeur général de l’agriculture, le très puissant DG6, a toujours été français. Il ne l’est plus depuis dix ans. Désintérêt, naïveté ou manque de vision, je vous laisse choisir.

Je veux tourner la page d’une diplomatie française qui n’a pas protégé les intérêts des agriculteurs français et laissé nos concurrents garantir l’avantage des leurs.

Je veux que la France soit de retour pour défendre sa vision d’une agriculture européenne forte, viable et durable chez elle, conquérante ailleurs.

Je veux que la France se batte pour exiger la réciprocité des standards de production à nos partenaires commerciaux.

Je veux que la France se batte pour interdire l’entrée de produits qui ne respectent pas nos normes ni notre traçabilité et pour garantir la pression des contrôles communautaires aux frontières de l’Europe.

On ne peut pas accepter que plus de 15% des produits importés des pays tiers ne respectent pas les normes européennes. A ce titre, plus largement, l’instauration de ‘clauses miroir’ sociales et environnementales relève simplement du bon sens.

Je veux que l’on remette un grand « P » comme POLITIQUE à la PAC pour redonner une vision, de l’ambition et du sens à un des fondements de l’aventure européenne qui est en train de perdre sa boussole.

Un grand « P » aussi comme PROTECTRICE de nos paysans.

Je veux que la France se batte pour que la PAC reste fidèle à son « C » comme COMMUNE et garante de la concurrence loyale du marché intérieur, comme de sa capacité à amortir les chocs.

Je veux que la France se batte pour créer une vraie taxe carbone aux frontières de l’Union européenne et rétablisse l’équité environnementale de nos échanges.

L’agriculture n’est pas un secteur comme les autres et encore moins une monnaie d’échange, nous devons la préserver des accords de libre- échange car notre souveraineté n’est pas négociable.

Élue Présidente, pendant la présidence française de l’Union européenne, je porterai l’urgence de replacer l’agriculture tout en haut de la stratégie politique européenne pour battre en brèche les desseins de ceux qui veulent l’affaiblir.

Avec moi, vous l’aurez compris, au lieu de subir, les agriculteurs et l’agriculture retrouveront dans l’agenda politique de la France la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter.

Je serai la présidente qui redonnera audace, fierté et foi dans l’avenir à nos campagnesL’agriculture, c’est la France. Vive nos paysans, Vive la France.

L’agriculture, c’est la France.

Je serai la Présidente qui redonnera audace, fierté et foi dans l’avenir à nos campagnes et qui rendra confiance aux agriculteurs. #Pécresse2022 pic.twitter.com/1jqPd1NMwz

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 13, 2022

L’article Valérie Pécresse : « L’agriculture, c’est la France » est apparu en premier sur les Républicains.

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Philippe Juvin : « Il n’y a jamais eu d’anticipation »

Le conseiller santé auprès de Valérie Pécresse s’inquiète d’une situation sanitaire qu’il juge « hors de contrôle » en France.

Omicron progresse tous les jours en France. Êtes-vous inquiet ?

La situation est hors de contrôle. Mais a-t-elle déjà été sous contrôle ? Très clairement, le nombre de cas explose. L’exécutif a décidé de laisser filer l’épidémie sans le dire. Il tente d’accréditer l’idée qu’il gérerait mieux l’épidémie qu’ailleurs. C’est faux. Nous avons plus de cas que nos voisins, nos personnes très âgées sont insuffisamment vaccinées, on séquence très peu et on teste moins qu’en Grande-Bretagne. Il n’y a jamais eu d’anticipation. Les mesures sont trop tardives ou jamais prises. S’il prétend s’appuyer sur la science, le gouvernement prend beaucoup de décisions sans base scientifique. Par exemple, aucune étude ne justifie l’obligation du masque à l’extérieur (sauf dans les zones bondées). A contrario, le masque FFP2 filtre et protège beaucoup mieux : il devrait être recommandé davantage et il ne l’est pas.

L’école est l’un des principaux foyers de contamination. Que peut-on améliorer ?

L’école est la parfaite illustration de la mauvaise gestion de l’épidémie. Valérie Pécresse avait proposé de décaler la rentrée d’une semaine pour permettre à tous les acteurs d’être prêts. Elle n’a pas été écoutée. Depuis le 3 janvier, la pagaille est immense : des files d’attente de parents avec leurs enfants devant les pharmacies et un protocole changé trois fois en dix jours. Il aurait fallu se concerter avec les parents, les enseignants et les élus locaux. Il faut évidemment laisser les écoles ouvertes mais en se donnant les moyens de leur sécurisation : ventilation et tests. En Allemagne, l’État pour la ventilation des bâtiments. En tant que maire, je n’ai même pas reçu de conseils pour savoir quel matériel acheter. Mais il faut aussi tester différemment et systématiquement. En Angleterre, depuis mars dernier, collégiens et lycéens font deux autotests par semaine chez eux. S’ils sont positifs, ils ne vont tout simplement pas à l’école. Chaque fois que j’ai posé la question, le gouvernement m’a assuré que ça allait être fait. C’est le règne de la parole magique : parce que c’est annoncé, c’est effectif. Autre exemple : le 5 janvier, Boris Johnson indiquait qu’en décembre, 10 millions de tests avaient été faits par jour en moyenne, en Grande-Bretagne. En France, Gabriel Attal en promettait 10 millions par semaine. Et pourtant Jean Castex et Olivier Véran clamaient à l’Assemblée que nous étions le pays qui testait le plus. C’est par la répétition de ce type d’affirmations fausses qu’on ruine la crédibilité de la parole publique et la confiance des citoyens.

Les exemples à l’étranger laissent néanmoins penser qu’Omicron serait moins dangereux…

Il faut être prudent. Il y a proportionnellement moins d’hospitalisations avec Omicron, mais est-ce parce qu’il est moins grave ou parce que nous sommes vaccinés ? Il reste que la masse de gens contaminés avec Omicron est telle que le nombre total d’hospitalisations augmente. Quant à Delta, il n’a pas disparu. Avec 12 à 13% de Delta résiduels et une population infectée quotidienne totale de 300 000, ça représente 30 000 cas. Ensuite, on ne connaît pas les effets à long terme d’Omicron, notamment neurologiques. Laisser circuler le virus n’a donc rien d’anodin. Enfin, le gouvernement évite de parler d’un sujet grave : la vague de mortalité de tous les patients qui n’ont pas le Covid – cancers, maladies du cœur ou psychiatriques – et qu’on ne peut pas traiter faute de personnel ou de place. Le British Medical Journal évoque plusieurs milliers de morts de cancers supplémentaires dans les cinq ans à venir en Grande-Bretagne faute de prise en charge précoce. Déjà les cancérologues de mon hôpital m’expliquent qu’ils revoient des formes évoluées de cancer qui avaient disparu. Une augmentation significative de la mortalité des cancers du sein, de la prostate et de l’intestin est à craindre pendant dix ans. Il faut une stratégie nationale pour les traiter.

Le système hospitalier peut-il tenir ?

Il est déjà en train d’exploser, il y a des gens que l’on ne soigne plus. Il faudrait ouvrir des lits comme l’a fait la Grande-Bretagne, et mieux faire fonctionner le public avec le privé. Rien n’est pensé, tout est désorganisé. À la désorganisation se mêle le sentiment d’abandon du personnel soignant avec une immense déception après le « Ségur ».

Olivier Véran annonçait que la vague actuelle pourrait être la dernière. Partagez-vous ce constat ?

Aucune base scientifique ne permet de l’affirmer. Seulement l’approche des élections, c’est purement électoraliste. Tant qu’on n’aura pas vacciné le monde entier, on aura des usines à variants.

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Damien Abad : « M. Blanquer a créé le grand désordre à l’école »

Conseiller auprès de Valérie Pécresse sur les questions « d’éducation, famille, jeunesse et République solidaire », le président du groupe (LR) des députés, Damien Abad, tacle la gestion du gouvernement de la crise sanitaire et revient sur les priorités en matière d’éducation de la candidate les Républicains pour la présidentielle.

Les enseignants sont en grève ce jeudi pour protester contre la gestion de la crise sanitaire dans les écoles. Vous la soutenez ?

Nous assistons à une gestion calamiteuse de la crise sanitaire dans les écoles, avec des protocoles qui changent en permanence. On a besoin de cohérence, d’anticipation, de dialogue. On a eu tout l’inverse. Le gouvernement se vante d’avoir laissé les écoles ouvertes, mais par son impréparation, il les a vidées par la grève. Ce n’est pas une grève contre le virus mais bien contre M. Blanquer et ce gouvernement, leur vision kafkaïenne du protocole sanitaire.

La critique est facile. Imaginons, là on vous confie les manettes. Vous auriez fait quoi de mieux, vous feriez quoi demain ?

Il faut éviter les couacs permanents sur le protocole sanitaire, en menant un dialogue en amont avec les syndicats, les parents d’élèves, la communauté éducative dans son ensemble. Les professeurs manifestent aujourd’hui contre une méthode : celle de la verticalité, du manque de concertation. M. Blanquer a créé le grand désordre à l’école. Sur le fond, il faut davantage de protection pour nos enseignants : distribuer des masques FFP2 dans les écoles, démultiplier les capteurs de CO2 et leur fournir des autotests pour les enfants, comme au Luxembourg.

Plus globalement sur l’Éducation : qu’est-ce que vous reprochez à Emmanuel Macron, et qu’est-ce que Valérie Pécresse propose de différent ?

Ça n’a pas été une priorité de son mandat. Sur la réforme du bac et du lycée, l’objectif était la simplification, le résultat est une situation aussi complexe qu’avant. Il n’a pas réussi à faire de l’éducation un moyen de l’ascension sociale. Aujourd’hui, l’égalité des chances est un leurre et la promotion sociale est une illusion. L’école de la République se dégrade. Regardez les chiffres sur les savoirs fondamentaux : 40 % des enfants en 6e ne maîtrisent pas la lecture l’écriture et le calcul. Il faut mettre fin à cette débâcle française.

Vous proposez quoi ?

Avec Valérie Pécresse, nous voulons remettre l’accent sur les savoirs fondamentaux : plus de français et de mathématiques dès la primaire, un parcours de consolidation dès la 6e pour les élèves qui ne maîtrisent pas les fondamentaux, qui sont en décrochage. Elle veut aussi mettre en place une réserve éducative, composée de professeurs retraités rémunérés, pour faire du soutien scolaire. Il faut aussi restaurer l’autorité et l’attractivité du métier de professeur, et notamment revaloriser les salaires des jeunes professeurs qui démarrent ! Notre objectif est double : refaire de l’école le lieu de l’ascenseur social, et le creuset de notre pacte républicain.

En tant que chargé de la République solidaire, vous allez effectuer un « tour de France de l’égalité des chances ». Ça veut dire quoi ?

Notre projet politique incarne l’autorité mais doit aussi porter l’espoir. À travers ce tour de France, je veux prendre le pouls de la profondeur des fractures françaises, et y apporter des réponses concrètes sur la question du handicap, de l’exclusion sociale, de l’inclusion à l’école, de l’autisme. Je vais aller à la rencontre des acteurs de l’égalité des chances, qui sera un thème au cœur du projet présidentiel de Valérie Pécresse. On ne redressera la France qu’en faisant de l’école le pilier de notre projet pour demain. Ce projet, on va le construire lors de ce tour de France.

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Bruno Retailleau : « Gouverner ne s’improvise pas »

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a été chargé par Valérie Pécresse d’établir « un agenda des priorités du quinquennat », et de « rédiger les textes législatifs », si elle est élue présidente de la République.

Valérie Pécresse vous a demandé de préparer les 100 premiers jours de son quinquennat, si elle est élue. Quel est le cahier des charges ?

La demande de Valérie Pécresse est claire et précise: lui soumettre un agenda des priorités du quinquennat, et rédiger les textes législatifs qui permettront de lancer les grands chantiers de sa présidence, dans les 100 premiers jours puis jusqu’à la fin 2022. Être à la tête du seul groupe de droite majoritaire au Parlement est un atout: au Sénat, cette position nous a créé le devoir d’incarner une alternative crédible. C’est dans cet esprit de combativité et de responsabilité que je souhaite coordonner ce travail.

Pourquoi ces premières semaines seront-elles cruciales ?

Gouverner ne s’improvise pas. Ce qui n’est pas fait dans les six premiers mois n’est jamais réalisé – je parle des réformes essentielles. L’élection présidentielle, suivie de l’élection d’une majorité législative, donne un élan au nouveau chef de l’État. Cet élan bute ensuite, invariablement, sur les clivages politiques et les blocages administratifs. Pour gagner cette course contre le temps, il faut donc partir immédiatement et à fond. Emmanuel Macron a pris quelques mesures utiles au début. Mais sans jamais avoir le courage de mener des réformes de fond, qui changeaient vraiment les choses. Sans vision d’ensemble, on se contente de coups de com et de petites lois bavardes pour donner le sentiment d’agir. C’est exactement la méthode Macron, règne du faux-semblant.

Quelle est votre méthode ?

Ma méthode, c’est deviser les finalités avant de définir les moyens. L’un des drames français, c’est qu’on essaie trop souvent de traiter les conséquences des problèmes sans vraiment s’attaquer aux causes. Et souvent avec une débauche d’argent public inversement proportionnelle à son efficacité. Exemple avec l’immigration : l’objectif, c’est de limiter au strict minimum l’immigration dans notre pays, qui n’a plus les moyens d’accueillir et d’assimiler des populations étrangères. Il faut donc identifier les ressorts des
afflux massifs. J’en vois trois. D’abord les pompes aspirantes, que nous devrons tarir en conditionnant les aides à une présence de cinq ans sur notre territoire. Ensuite les expulsions des illégaux, qui sont rendues quasi impossibles car la réglementation est trop laxiste ; il faut notamment que les demandes d’asile soient instruites à nos frontières. Enfin, nos conditions d’entrée, qui sont trop permissives : nous fixerons un quota annuel et durcirons les conditions du regroupement familial, d’obtention d’un titre de séjour et d’acquisition de la nationalité française. Tout cela sera réalisé grâce à une réforme constitutionnelle soumise à référendum : il est légitime que les Français choisissent qui ils accueillent et la réforme de la Constitution permettra de faire respecter la volonté populaire.

Est-il possible de tracer les grandes lignes réformatrices du pays avant de disposer d’un audit précis de la situation ?

La question d’un audit des comptes de la nation se posera, même si les rapports de la Cour des comptes montrent régulièrement la déliquescence financière de la France… Sans d’ailleurs que personne ne s’en émeuve au sommet de l’État. Au Sénat, nous avons également rédigé le bilan du quinquennat Macron. C’est une étude précise, qui part des chiffres officiels et qui montre, ligne à ligne, qu’Emmanuel Macron a aggravé la situation dans notre pays. Ses trois grands échecs portent sur les trois grandes missions régaliennes de l’État : protéger, éduquer et soigner.

Si la droite avait été au pouvoir en ces temps de crises successives, n’aurait-elle pas été confrontée aux mêmes obstacles ?

Bien sûr que chaque gouvernement bute sur la complexité des choses. Mais je pose la question : qui a aggravé, voire provoqué les crises ? C’est le gouvernement qui est responsable de l’explosion des « gilets jaunes », après qu’il a allumé la mèche de la taxe carbone. Le gouvernement a été aveugle et sourd à la détresse de gens qui n’arrivent plus à vivre de leur travail. Quant au Covid, Emmanuel Macron n’en est évidemment pas responsable. Mais les mensonges sur les masques, le délire bureaucratique de règles absurdes, les retards à l’allumage dans la vaccination, les changements de pied permanents (on l’a vu encore cette semaine à l’école) : tout cela a aggravé la méfiance.

Comment gagnerez-vous la confiance dans le contexte d’une France si fortement fracturée ?

La confiance ne se décrète pas, elle se gagne sur des résultats. Ce travail sur les 100 jours, c’est une première réponse à la défiance des Français. Emmanuel Macron avait dit pendant la dernière campagne qu’il se « foutait » des programmes, et il a félicité ensuite les députés En marche ! d’être des « amateurs » : on a vu le résultat ! Dès avant l’élection, les Français pourront juger sur pièces que Valérie Pécresse a un projet sérieux et ambitieux, rédigé et financé. Qu’elle est entourée d’une équipe de France qui a l’expérience et la compétence. Dans cette campagne, Valérie dira tout ce qu’elle fera, ce qui est la meilleure garantie qu’elle fera ensuite ce qu’elle a dit. La vérité, c’est qu’elle est la seule à pouvoir battre Emmanuel Macron.

Vous projetez-vous à Matignon au poste de premier ministre ?

Pour ma part, je ne demande qu’une chose à Valérie Pécresse : qu’elle gagne l’élection présidentielle, pour rétablir l’ordre et la concorde dans notre pays. La droite n’a plus le droit de décevoir

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Jean-François Husson, sénateur de Meurthe-et-Moselle, a interpellé la ministre de la Transition écologique sur la hausse des prix de l’électricité.

“Comment allez-vous garantir le maintien du bouclier tarifaire en 2022 ?” @jf_husson interroge le gvt sur la hausse des tarifs des prix de l’électricité. #QAG https://t.co/axF9M9UpTV

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 12, 2022

Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, a interrogé le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sur le protocole sanitaire dans les écoles.

“Le dernier protocole sanitaire à l’école ressemble à un mauvais jeu de société dont les règles changent tout le temps.” @max_brisson interpelle le gvt sur le manque total de clarté du protocole à l’école. https://t.co/dJyb91E0Ic

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 12, 2022

Isabelle Raimond-Pavero, sénatrice d’Indre-et-Loire, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté sur les Français partis en Syrie.

“Un défi majeur en terme de radicalisation, de prosélytisme et de passage à l’acte”. Isabelle Raimond-Pavero alerte sur les enfants du califat islamique qui font peser un risque terroriste important dans notre pays. https://t.co/pKmAqWi9bG

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 12, 2022

François Bonhomme, sénateur du Tarn-et-Garonne, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté sur les violences envers les élus.

“La violence se banalise dans notre pays.” @F_Bonhomme questionne le gvt sur les mesures concrètes mises en place pour lutter contre la violence envers les élus. #QAG https://t.co/uzpvssT56J

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 12, 2022

Jérôme Bascher, sénateur de l’Oise, a interrogé la ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité sur le déficit commercial de la France.

La France au plus bas.@JeromeBascher interpelle le gvt sur notre déficit commercial record, le plus important d’Europe.#QAG pic.twitter.com/D0UcYKwGmU

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 12, 2022

Pour finir, Yves Bouloux, sénateur de la Vienne, a questionné le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sur le protocole sanitaire dans les écoles.

.@YvesBouloux (@lesRep_Senat) alerte @jmblanquer sur le protocole sanitaire dans les écoles : “Monsieur le ministre, quand cesserons-nous de naviguer à vue avec des protocoles inadaptés ?”#QAG #DirectSénathttps://t.co/DiljGdfQ5Y pic.twitter.com/oFuRRCDgdD

— Sénat Direct (@Senat_Direct) January 12, 2022

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Valérie Pécresse : « Ce que j’ai fait pour ma région, je vais le faire pour la France »

Valérie Pécresse, notre candidate à l’élection présidentielle, était l’invitée de France 2.

Elle est revenue sur la grève des enseignants, les violences envers les élus, le déplacement d’Emmanuel Macron à Nice et sa ligne politique.

Grève des #enseignants :
«Je ressens cette immense souffrance à la fois de la communauté éducative et surtout des parents, il aurait fallu repousser la rentrée d’une semaine.»
@vpecresse Candidate #Présidentielles2022

#Les4V avec @Caroline_Roux pic.twitter.com/sg6SIioqB8

— Info France 2 (@infofrance2) January 12, 2022

Violence envers les élus:
«Il faut convaincre par en bas et pas par en haut, il faut faire avec le peuple français pas sans lui. »

@vpecresse Candidate #Présidentielles2022

Retrouvez #Les4V avec @Caroline_Roux en podcast – https://t.co/ly7zKzyWYu pic.twitter.com/eF0eGxHb8z

— Info France 2 (@infofrance2) January 12, 2022

Macron à Nice: la droite réclame des comptes
«C’est sidérant, on a un président candidat qui vient à Nice avec les moyens de l’Etat.»

@vpecresse Candidate #Présidentielles2022

Retrouvez #Les4V avec @Caroline_Roux en podcast – https://t.co/ly7zKzyWYu pic.twitter.com/O1PAP8JVjA

— Info France 2 (@infofrance2) January 12, 2022

Quelle ligne politique?
«Ce que j’ai fait pour ma région, je vais le faire pour la France.»

@vpecresse Candidate #Présidentielles2022

Retrouvez #Les4V avec @Caroline_Roux en podcast – https://t.co/ly7zKzyWYu pic.twitter.com/C3WV0IU9kS

— Info France 2 (@infofrance2) January 12, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, sept députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Annie Genevard, députée du Doubs, a interpellé le Premier ministre sur le nouveau protocole sanitaire dans les écoles.

@AnnieGenevard: “Les revirements de votre Gouvernement ont plombé cette première semaine d’école. En une semaine, le protocole a été remplacé par un nouveau, puis par un troisième. Tout le monde est complètement perdu! Y a-t-il en France un ministre de l’Education nationale?” pic.twitter.com/yrPqqVjhIJ

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

Julien Aubert, député de Vaucluse, a questionné le ministre de l’Intérieur sur le bilan de la sécurité du gouvernement.

@JulienAubert84 : “En matière de sécurité, vous inaugurez un vague hôtel de police fantôme mais vous ne parlez jamais de votre bilan. Voici ma question : le déplacement à Nice sera-t-il inscrit aux comptes de campagne d’Emmanuel Macron ?” #DirectAN #LR pic.twitter.com/9GfDWtWYAP

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

Charles de la Verpillière, député de l’Ain, a interrogé le Premier ministre sur la situation en Ukraine.

@delaverpilliere: “L’Ukraine prend très au sérieux la menace du déploiement de l’armée russe dans le Donbass. À ce propos, une rencontre bilatérale entre la Russie et les États-Unis a eu lieu. Il est inacceptable que ces discussions se déroulent sans l’UE, pourtant concernée!” pic.twitter.com/22joOLE5eQ

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin, a interpellé la ministre de la Transition écologique sur l’utilisation de centrales à charbon pendant l’hiver.

@RSCactu: “C’est la 2ème fois depuis la fermeture de Fessenheim que je vous interroge sur les centrales à charbon. Vous disiez que les besoins en électricité baisseraient, vous disiez que la fermeture n’entraînerait pas d’émissions de gaz à effet de serre, tout cela est faux” pic.twitter.com/b2PnCSsF9R

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

Véronique Louwagie, députée de l’Orne, a interrogé le Premier ministre sur le déficit commercial de la France.

@VeroLouwagie: “Le déficit du commerce extérieur cumulé sur 12 mois s’élève à 77,6 milliards d’euros. Le constat est sans appel : alors que votre Gouvernement nous parle compétitivité et de réindustrialisation, notre pays affiche son pire déficit commercial jamais atteint !” pic.twitter.com/m89GOhph5C

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

Jean-Jacques Gaultier, député des Vosges, a questionné le ministre des Solidarités et de la Santé sur l’organisation des dépistages de la Covid-19.

@JJ_Gaultier: “Comme hier pour les masques, nous avons pour les tests les mêmes changements de position du gouvernement, avec une belle pagaille dans les écoles, les labos, les pharmacies ! Pourquoi si peu de séquençage ? Pourquoi cette politique de tests aussi changeante ?” pic.twitter.com/WqWXjFbCqo

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

Pour finir, Nadia Ramassamy, députée de La Réunion, a interpellé le ministre des Solidarités et de la Santé sur la situation sanitaire de La Réunion.

@NadiaRamassamy: “La Réunion a connu une forte augmentation du nombre de contaminations, du jamais vu depuis le début de l’épidémie. Cela va s’aggraver car le variant omicron est encore minoritaire.Quelle solution proposerez-vous pour que la situation ne devienne pas tragique?” pic.twitter.com/pQ9eDvACvY

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 11, 2022

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Gérard Larcher : « Nous aurons une majorité solide et exigeante sur certaines conditions »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur l’examen du passe vaccinal au Sénat, la grève des personnels de l’Education nationale, les violences contre les élus et les annonces d’Emmanuel Macron sur la sécurité.

Les sénateurs voudraient adapter le projet de pass vaccinal @gerard_larcher : “Pour les moins de 18 ans, on resterait au pass sanitaire” #le79inter pic.twitter.com/cLh0CBuLwO

— France Inter (@franceinter) January 11, 2022

Grève jeudi des personnels de l’Education Nationale. Pour @gerard_larcher : “Je soutiens les parents et je soutiens les enseignants mais pas la grève” #le79inter pic.twitter.com/YBw04vL9Rn

— France Inter (@franceinter) January 11, 2022

Violences contre les élus, pour @gerard_larcher, “signe d’une société fracturée” : “il n’y a pas 2 catégories de citoyens , les non vaccinés et les autres”. Quant au fait de “ressortir le Karcher” annoncé par Valérie Pécresse , il répond “l’intention je la partage” #le79inter pic.twitter.com/fbOn9D6hmQ

— France Inter (@franceinter) January 11, 2022

.@gerard_larcher et la politique de sécurité d’Emmanuel Macron : “Ce mandat est un échec en matière de sécurité” #le79inter pic.twitter.com/bpatlUOBRT

— France Inter (@franceinter) January 11, 2022

 

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Geoffroy Didier : « Le Sénat est le meilleur allié des Français »

Geoffroy Didier, député européen et directeur de la communication de Valérie Pécresse, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la présidence française de l’Union européenne, l’examen du passe vaccinal au Sénat, les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, les annonces d’Emmanule Macron sur la sécurité et le nouveau protocol sanitaire à l’école.

“J’aurais préféré que la présidence française de l’UE soit reportée. Nous sommes dans une échéance présidentielle. @EmmanuelMacron va être condamné à dire des mots et à ne pas pouvoir réaliser des actes”, estime @GeoffroyDidier #BonjourChezVous pic.twitter.com/EBZwcDKWrA

— Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

“Le pass vaccinal est nécessaire. J’observe que deux tiers des députés LR ne s’y sont pas opposés”, souligne @GeoffroyDidier “J’imagine que nous aurons une majorité au Sénat en faveur de ce pass, avec des ajustements. Le Sénat est le meilleur allié des Français” #BonjourChezVous pic.twitter.com/nBsBE2UYTn

— Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

Propos de @EmmanuelMacron sur les non vaccinés : “Il s’est payé le luxe d’humilier ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner parce que c’est dangereux pour eux”, pointe @GeoffroyDidier “On ne s’exprime pas ainsi à l’égard de Français qui n’enfreignent pas la loi” #BonjourChezVous pic.twitter.com/7S5oMGwopF

— Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

Propos de @EmmanuelMacron sur les non vaccinés : “Lorsque l’on divise et que l’on fracture, que l’on dresse cyniquement les Français les uns contre les autres, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des réactions” @GeoffroyDidier #BonjourChezVous pic.twitter.com/qV5RcwCViQ

— Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

Annonces de Macron sur la sécurité : “Il faut des gendarmes et des policiers sur le terrain, c’est une évidence, mais il faut une sanction à la fin”, martèle @GeoffroyDidier “Le bracelet électronique est la Légion d’honneur des caïds dans leur quartier” #BonjourChezVous pic.twitter.com/P4zK5Qo9Ib

— Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

Un nouveau protocole sanitaire à l’école : “Vous trouvez ça simple ? On n’y comprend plus rien”, tacle @GeoffroyDidier “Il fallait que le gouvernement donne aux parents et aux éleves un protocole clair qui permette à chacun d’anticiper” #BonjourChezVous pic.twitter.com/zKtr5reZkl

— Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

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