Bruno Retailleau : « Le bilan d’Emmanuel Macron est l’un des plus mauvais de la 5è République »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur les déplacements d’Emmanuel Macron, le bilan du gouvernement et le programme de Valérie Pécresse.

[#SudRadio] @BrunoRetailleau

#Macron ? Jamais une campagne électorale pour une présidentielle n’aura coûté aussi cher sous la 5e République. @EmmanuelMacron dépense l’argent des Français à gogo”

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— Sud Radio (@SudRadio) January 25, 2022

[#SudRadio] @BrunoRetailleau

“Si #Macron ne veut pas débattre, c’est qu’il ne veut pas rendre compte de son bilan. Un bilan terrible et accablant. Il nous avait parlé de tout révolutionner, il n’a rien changé !”

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— Sud Radio (@SudRadio) January 25, 2022

[#SudRadio] @BrunoRetailleau

#Macron et #Pécresse sont radicalement différents. Lui veut plaire, elle veut faire. Sur les retraites, il n’a rien fait, @vpecresse dit vouloir protéger les retraités et leur pouvoir d’achat”

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— Sud Radio (@SudRadio) January 25, 2022

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Eric Ciotti : « Le seul moyen de battre Emmanuel Macron, c’est de voter pour Valérie Pécresse »

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de la commission nationale d’investiture, était l’invité d’Europe 1.

Il est revenu sur les déplacements d’Emmanuel Macron, l’autorité de l’Etat et le bilan du gouvernement en matière de sécurité.

Eric Ciotti sur les déplacements d’Emmanuel Macron : “Tout cela est indécent, tout cela relève de la campagne électoral (…) On a un candidat qui fait campagne avec tout l’appareil d’Etat (…) C’est illégal (…) C’est un scandale démocratique”#Europe1 pic.twitter.com/t87FnptsSH

— Europe 1 (@Europe1) January 25, 2022

Eric Ciotti : “Que veulent les Français ? Ils veulent de l’ordre et de la concorde (…) On a un président qui a fracturé (…) qui a attisé les braises de tous les conflits sociaux, sociétaux et qui pour des raisons politiciennes créé de la violence”#Europe1 pic.twitter.com/tI8xlJ9U63

— Europe 1 (@Europe1) January 25, 2022

Eric Ciotti : “Quand on est ministre de l’Intérieur, (…) on ne laisse pas prospérer le communautarisme islamiste, comme cela a été fait durant ce quinquennat. C’est le quinquennat de la lâcheté (…) [Valérie Pécresse] je connais sa fermeté sur ces sujets”#Europe1 pic.twitter.com/8VsoWXFk9H

— Europe 1 (@Europe1) January 25, 2022

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Valérie Pécresse : « Mon projet, c’est l’impunité zéro »

Donner plus de moyens, faire que toutes les peines soient effectivement exécutées, accélérer les procédures… Valérie Pécresse dévoile à Tours ce mardi 25 janvier ses propositions pour la justice dans le cadre de la campagne présidentielle.

Valérie Pécresse est en déplacement à Tours ce mardi 25 janvier sur le thème de la justice. La candidate LR à la présidentielle visite le tribunal judiciaire – elle y rencontre notamment le président du tribunal, le procureur et le directeur de greffe – et la maison d’arrêt. Dans ce domaine, elle entend clairement se démarquer de la majorité actuelle.

Quelle est votre ambition pour la justice de demain ?

La justice est le maillon faible aujourd’hui de toute la chaîne de sécurité dans le pays. Elle a été abandonnée depuis dix ans. La France dépense deux fois moins pour sa justice que l’Allemagne. Il faut donc un plan de sauvetage d’urgence, pour une vraie politique de sécurité. Mon projet c’est l’impunité zéro.

L’impunité zéro qu’est-ce que cela veut dire ?

L’impunité zéro, cela veut dire permettre de juger plus vite, d’exécuter les peines, avoir des sanctions efficaces et qui sanctionnent vraiment.

Quels moyens comptez-vous allouer à la justice ?

Je propose un véritable plan Orsec de 9 milliards d’euros pour les tribunaux, les magistrats et les prisons. Avec mon plan, on va recruter 16 000 personnes dans la justice : 3 000 juges, 2 000 procureurs, 3 000 greffiers, des agents de l’administration pénitentiaire, des agents de probation, des assistants de justice pour que le juge ne soit pas tout seul.

Comment gagne-t-on du temps selon vous ?

Tous les contentieux de masse devront passer en procédure rapide, sous le contrôle du juge, pour aller beaucoup plus vite. En matière pénale, je veux que la comparution immédiate soit systématique en cas de flagrant délit.

Je veux simplifier et numériser la procédure pénale. On peut diviser par deux le temps de traitement des procédures de cette manière. On doit aller vers des amendes forfaitaires délictuelles, comme pour les consommateurs de drogue. Il vaut mieux une sanction rapide et certaine que d’attendre deux ans pour un jugement.

Concernant les travaux d’intérêt général, vous avez 445 jours pour les faire. C’est beaucoup trop long. Cela signifie qu’un voyou de 16 ans n’effectuera fera son travail d’intérêt général, le temps du jugement, qu’à 18 ans et demi. Je veux que toutes les collectivités et tous les organismes publics se mobilisent pour l’organisation des travaux d’intérêt général, dans les trois mois. Le sentiment d’impunité commence là.

Vous souhaitez aussi que toutes les peines, même les plus courtes soient effectivement exécutées. Comment alors que les prisons sont pleines ?

Les courtes peines ne sont massivement pas exécutées. Je veux qu’elles le soient. Il faut mettre fin à l’aménagement systématique. Je propose de créer des prisons provisoires, dans l’attente de la création de 20.000 places de prison sous mon quinquennat. Elles seront gérées par des personnels administratifs pénitentiaires qui encadreront des condamnés sous bracelet électronique, enfermés dans des lieux dédiés comme des casernes désaffectées, des hôtels isolés… le temps que des centres soient construits. Grâce au bracelet électronique, dans ces lieux de détention, on éloigne les caïds de leurs cités. Le bracelet électronique permettait le retour des voyous dans leurs quartiers et cela se fait au détriment des victimes. Cela nourrit le sentiment d’impunité.

Par ailleurs, 27 % des détenus en France sont de nationalité étrangère (11 699 exactement sur les 49 859 condamnés détenus au 31 décembre 2021 selon le ministère de la Justice). Je souhaite des accords avec les pays d’origine afin qu’ils effectuent leur peine dans leur pays d’origine. Cela permettra de désengorger les prisons et d’incarcérer de manière systématique ceux qui doivent l’être.

Recruter, former, construire… cela prend du temps. Quel est votre calendrier ?

Sur le recrutement, il faut l’ouvrir. Pourront devenir magistrat des professionnels du droit, des cadres de la police, des spécialistes des sujets de sécurité… dès septembre 2022. Le but est d’avoir une montée en puissance de la capacité à juger. Et cela vaut, aussi, pour la justice du quotidien : expulser un squatter d’un logement, faire verser les pensions alimentaires à une maman solo… Ce sont deux millions de Français qui attendent un jugement, les délais judiciaires sont compris entre 18 mois et 2 ans. Une justice lente est une justice qui profite aux délinquants. Ce n’est pas la faute des magistrats, ils n’ont pas les moyens de faire, ils sont noyés sous les dossiers et les procédures. Certains me disent qu’il est impossible de simplifier ces procédures, mais les Britanniques l’ont fait.

Est-ce que vous prônez, aussi, des sanctions plus lourdes ?

Il faut qu’elles soient plus dures. Je veux rétablir les peines planchers pour les récidivistes violents. À chaque fois qu’on s’en prendra à un dépositaire de l’autorité publique : un député, un maire, des forces de l’ordre, des médecins, des pompiers… ce sera une peine minimale d’un an de prison ferme. Sans aménagement. Il faut envoyer un signal d’extrême fermeté.

Est-ce qu’il faut aussi opérer des retenues sur les prestations sociales ou les minima sociaux le cas échéant ?

Oui, nous allons frapper au portefeuille. Il y a trop de caïds, de voyous violents qui organisent leur insolvabilité. Ils touchent le RSA mais ne vivent pas des minima sociaux, il faut donc les saisir. Je souhaite aussi que les prisonniers travaillent pour payer leur séjour en prison.

En ce qui concerne la délinquance des mineurs et le travail d’intérêt général, le principe c’est « tu casses, tu répares ». Si ce n’est pas possible, c’est une amende. Ce sont les parents qui payent l’amende. Ils sont responsables. Il faut faire de la prévention sur la délinquance des mineurs, réactiver partout les conseils des droits et devoirs des familles, il faut une aide à la parentalité et à l’accompagnement des familles. Mais quand on perçoit que ces parents sont manifestement défaillants, qu’ils ne sont pas mécontents que l’argent du deal soit ramené à la maison, il faut sanctionner, supprimer les allocations familiales.

Est-ce que la situation en Ukraine vous inquiète ?

Ce qui se passe en Ukraine est particulièrement préoccupant. Vladimir Poutine ne considère ni l’Europe, ni la France comme des interlocuteurs crédibles sur cette question. La crise est profonde. J’en appelle donc à une conférence sur la sécurité en Europe avec l’Otan, l’Union européenne, les États-Unis et la Russie. Une conférence à l’initiative de l’UE et qui portera sur la sécurité de l’Europe et de ses frontières. Face à notre perte d’influence, je veux que la France redevienne une voix qui porte.

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Valérie raconte Pécresse, le Podcast

Dans ce premier podcast, Valérie Pécresse raconte son séjour dans les camps de jeunesses communistes, sa rencontre avec Vladimir Poutine et comment cette expérience a forgé sa vision de la Russie et des relations franco-russes.

A retrouver sur : Spotify / Deezer / Amazon Music

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Valérie Pécresse : « Je veux que 95% des Français ne paient plus de droits de succession »

Dimanche 23 janvier, Valérie Pécresse était l’invitée d’Anne-Claire Coudray lors du 20h de TF1. Plusieurs mesures ont été annoncées, notamment à propos de l’urgence sociale et sécuritaire.

1. Une réduction drastique des droits de succession

Valérie Pécresse a proposé une réduction des droits de succession, afin que 95% des Français ne paie plus cette taxe sur la mort. Elle veut également augmenter le plafond des donations du vivant des donateurs défiscalisées. Chaque parent pourrait ainsi donner 100 000 euros tous les six ans et non plus tous les quinze ans.

« J’assume que cette transmission, c’est le fruit d’une vie de travail qui a été taxée »

Je veux que 95% des Français ne payent plus de droits de succession.

On est le pays le plus taxé au monde. J’assume que l’on puisse transmettre son patrimoine à ses enfants, c’est le fruit d’une vie de travail, on doit pouvoir la transmettre. #Pecresse2022 pic.twitter.com/zKi4J7jVwp

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 23, 2022

2. Une vraie politique de sécurité

Peu de solutions sont trouvées actuellement pour combattre l’insécurité grandissante. Valérie Pécresse propose un « choc d’autorité dans le pays ».

Valérie Pécresse promet davantage de moyens pour les forces de l’ordre, et la justice. L’objectif est de réduire significativement les délais de procédure pour les délits du quotidien. Avec 3 000 juges de plus, les décisions devront être rendues « en moins de six mois ».

Je tiens ma Région d’une main ferme mais aimante. Ce que j’ai fait dans ma Région, je veux le faire pour la France.

C’est à dire une politique de sécurité parce qu’aujourd’hui nous avons besoin d’un choc d’autorité dans le pays. #Pecresse2022 pic.twitter.com/Wy0b8q9rbn

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 23, 2022

3. Une hausse des salaires

Objectif 10 % d’augmentation des salaires au cours du quinquennat. La valeur « travail » doit redevenir une valeur essentielle pour tous les Français, et il est normal d’encourager les Français qui se lèvent le matin pour aller travailler.

Valérie Pécresse préconise la revalorisation des salaires de moins de 3 000 €.

Le travail ne paye pas assez en France. Je veux revaloriser les salaires des Français qui gagnent moins de 3 000€ nets.

Nous commencerons dès juillet par une hausse de 3% des salaires avec l’objectif d’atteindre 10 %, hors inflation, à la fin du quinquennat. #Pecresse2022 pic.twitter.com/jz3atF9OLU

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 23, 2022

4. Une banque nationale des jeunes

A l’heure où les reproductions sociales sont de plus en plus fortes, il est essentiel de permettre à chaque jeune de mettre en oeuvre ses projets. Mais distribuer des milliers d’euros à l’âge de 18 ans, comme le proposent certains candidats à l’élection présidentielle ne peut être la solution. Valérie Pécresse propose de créer une banque nationale des jeunes afin « d’aider tous les jeunes à financer leurs projets et leurs études. »

Je veux que chaque jeune de France ait sa chance.

Je veux créer une banque nationale des jeunes pour aider tous les jeunes à financer leurs projets et leurs études. Cette banque permettra de rompre avec toutes les inégalités de départ dans la vie. #Pecresse2022 pic.twitter.com/OXlZCO9iMe

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 23, 2022

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Valérie Pécresse : « La transmission est au cœur de mon projet »

Valérie Pécresse, candidate lR à la présidentielle veut supprimer « les droits de succession pour 95 % des Français ».

Dans votre programme économique, vous promettez un « choc des transmissions tout de suite ». Qu’entendez-vous par là ?

Notre pays doit avoir à la fois des racines et des ailes. La question de la transmission est cruciale pour faire nation, ce qui sera le grand défi du prochain mandat. On doit s’inscrire dans un récit national, dans une histoire et c’est en sachant d’où nous venons que nous saurons où nous allons. Le quinquennat d’Emmanuel Macron aura été celui de la déconstruction : de l’histoire, du refus de reconnaître une culture française. Je veux au contraire restaurer notre envie de transmettre de génération en génération. Je fais partie de ceux qui voient la succession comme le fruit du travail d’une vie déjà surtaxée tout au long des âges. Notre pays, qui fait partie des pays dont la fiscalité reste la plus lourde, a besoin d’un « choc des transmissions ».

Concrètement, comment se décline-t-il ?

Je défends deux mesures phares qui seront appliquées dès la première année de mon quinquennat. Je veux d’abord accélérer la donation entre vivants. Chaque parent pourra donner 100 000 euros de manière totalement défiscalisée, tous les six ans et non plus tous les quinze ans. Cette mesure concernera chaque enfant, mais aussi chacun des petits-enfants pour permettre le saut générationnel. Quant aux neveux, nièces ou encore fratries, la donation défiscalisée sera de 50 000 euros. Ces deux dernières années de crise du coronavirus, les ménages ont accumulé beaucoup d’épargne et cet argent ne doit pas dormir, mais être utilisé et transmis aux nouvelles générations pour leur permettre de réaliser leurs projets : premier achat immobilier, entrepreneuriat… Ma deuxième mesure est majeure. Je supprime les droits de succession pour 95 % des Français. Concrètement, chaque enfant pourra hériter de 200 000 euros de manière défiscalisée, soit le double d’aujourd’hui ! Je veux aller encore plus loin. Cet abattement sera de 100 000 euros pour une transmission en ligne indirecte, dans le cas, par exemple, où une personne hériterait de son oncle ou de sa sœur. Quant à la transmission d’entreprise, je veux pérenniser les entreprises familiales en sanctuarisant le pacte Dutreil, qui prévoit des exonérations fiscales. Enfin, je le dis : je ne toucherai pas au régime fiscal de l’assurance-vie.

Prévoyez-vous aussi de favoriser l’accès à la propriété ?

Je veux faire une France de propriétaires. C’est tout l’inverse de la politique menée par Emmanuel Macron, qui considère l’immobilier comme une rente. L’accession à la propriété est une chance dans la vie, une protection pour ses vieux jours et un bien à transmettre à ses enfants. Je généraliserai le prêt à taux zéro pour les primo accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues. Cela correspond aux souhaits post-Covid des Français : quitter les métropoles pour habiter plus près de la nature.

Que proposez-vous sur le terrain de la politique familiale ?

La transmission passe également par une politique familiale digne de ce nom. Un pays comme la France, qui perd 11 % de ses naissances en dix ans est un pays qui est condamné à décliner économiquement. Je rétablirai l’universalité des allocations familiales. Pour encourager des maternités moins tardives, j’instaurerai une allocation de 900 euros par an dès le premier enfant. Enfin, j’augmenterai les allocations de 15 % pour le deuxième et le troisième enfant. Par ailleurs, pour faciliter la vie des familles, je relèverai les plafonds des crédits d’impôt pour les emplois à domicile de 6 000 euros aujourd’hui à 10 000 euros par an, avec 2 500 euros en plus pour les personnes dépendantes et 1 500 euros en plus par enfant. Cela encouragera et valorisera les emplois de services à la personne, à la fois pour les gardes d’enfant, les enfants en situation de handicap et pour le maintien des personnes âgées à domicile. Les solidarités familiales doivent jouer à plein, avec notamment un statut pour les aidants familiaux. Je veux restaurer la famille comme un vrai pilier de la société.

Justement que faites-vous pour les enfants handicapés et les veuves ?

Je veux protéger les adultes handicapés qui survivent à leurs parents et qui n’ont pas d’héritage. L’enfant bénéficiera toute sa vie de la réversion du dernier parent survivant. Ainsi, les parents seront rassurés : l’avenir de leur enfant sera assuré. J’aiderai aussi les femmes veuves qui n’ont pas cotisé suffisamment pour bénéficier d’une vraie retraite : je ferai passer la pension de réversion de 54 % à 75 %. Je veux aussi aider les mères seules qui, injustement, du fait que leur pension alimentaire pour l’éducation de leurs enfants est intégrée dans le revenu imposable, peuvent perdre de nombreuses aides. Cette pension alimentaire doit être entièrement défiscalisée.

Vous proposez une hausse des salaires de 10 % jusqu’à 2,2 Smic nets – soit près de 3 000 euros (2 800 euros)- en jouant sur les cotisations retraite. Ne doit-on pas s’attaquer à la baisse des charges afin d’alléger le coût du travail qualifié ?

Je veux rendre le maximum de pouvoir d’achat par le travail. Je veux augmenter les revenus nets. Pour que le travail soit mieux rémunéré, nous commencerons dès le mois de juillet par une hausse de 3 % des salaires, en concertation avec les partenaires sociaux. Avec l’objectif d’atteindre 10 %, hors inflation, à la fin du quinquennat. Je proposerai ainsi la conversion des RTT en salaire, et ce sans plafond. Les entreprises seraient alors exonérées de toutes charges salariales et patronales. Mon objectif : revaloriser le travail, plutôt que de distribuer des chèques payés avec les impôts des Français. Par ailleurs, je défiscaliserai totalement et sans plafond les heures supplémentaires. Et enfin, je libérerai totalement le cumul emploi-retraites.

Comment comptez-vous financer ces mesures alors que les caisses publiques sont vides et que la dette atteint un niveau record ?

Emmanuel Macron laisse une dette abyssale faute de réformes. Mon programme comprend toute une série de mesures d’économies. Je ferai la réforme des retraites jusqu’à 65 ans, celle de l’assurance-chômage pour inciter leur retour à l’emploi et du RSA pour sortir de la politique d’assistanat. Mais, la mère de toutes les réformes, c’est celle de l’État, avec une décentralisation des compétences pour éviter les nombreux doublons administratifs et une simplification radicale des normes.

Les Français sont-ils entrés dans la campagne présidentielle selon vous ? La crise sanitaire semble étouffer tout débat…

Les Français ont été légitimement inquiets lors de la crise sanitaire. La gestion de celle-ci a été trop souvent erratique et le gouvernement n’a tiré aucun enseignement de la situation de l’hôpital et de l’apparition de déserts médicaux. Le débat présidentiel commence et nos concitoyens commencent à tendre l’oreille. Ils découvrent chaque jour davantage les failles d’un président sortant qui n’a pas réconcilié les Français ni reformé la France. Je porte un projet de remise en ordre et d’espoir, car la France ne peut plus attendre. Je veux incarner un projet pour la France post-Covid pour répondre aux nouvelles aspirations de nos concitoyens.

Vous parliez au début de l’entretien de « récit national ». Mais dans cette campagne on entend surtout des propositions catégorielles et thématiques. Quand ferez-vous un grand discours pour présenter votre vision de la France ?

Ma vision est celle d’une France grande, puissante et respectée dans le monde après dix ans de déclassement. Mais, pour redresser la France, il faudra être fort chez soi, sûrs de nos valeurs et de notre héritage. La transmission est au cœur de mon projet, car, sans racines, un peuple a le destin d’une feuille au vent.

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

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Réunion publique de Valérie Pécresse au Puy-en-Velay

Suivez en direct la réunion publique de Valérie Pécresse au Puy-en-Velay.

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Valérie Pécresse : « Le discours d’Emmanuel Macron était déconnecté de la réalité de l’Europe »

Valérie Pécresse, notre candidate à l’élection présidentielle, était l’invitée de France Inter.

Elle est revenue sur le discours d’Emmanuel Macron au parlement européen, le droit à l’IVG, la gestion de la crise sanitaire à l’école et son interview face aux Français sur BFMTV.

Le discours d’Emmanuel Macron a déçu beaucoup d’Européens.

Ils ont le sentiment d’un détournement de la présidence française de l’Union européenne au profit d’une campagne présidentielle. Sur le fond, le discours n’était pas à la hauteur des enjeux.

L’Europe attend des actes. pic.twitter.com/OYgHUvvyfX

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 20, 2022

Valérie Pécresse : “Je suis pour le libre choix des femmes. L’IVG est un droit fondamental. Il faut convaincre les peuples sur la question de l’avortement. Le sujet est de comment les convaincre.” pic.twitter.com/x7jEEivbJf

— France Inter (@franceinter) January 20, 2022

Valérie Pécresse : “Je comprends l’exaspération de la communauté éducative. Je comprends aussi les parents. On leur a mis un protocole intenable. On ne les a pas consulté.” pic.twitter.com/XRlFFTwNx9

— France Inter (@franceinter) January 20, 2022

Valérie Pécresse revient sur sa prise de parole face à Jean-Jacques Bourdin : “J’ai dit ce que j’avais à dire, et fait ce que j’avais à faire. On a besoin de réaffirmer que la parole des femmes est importante et qu’elles ne doivent pas avoir peur de porter plainte.” pic.twitter.com/PlSUjYM5LR

— France Inter (@franceinter) January 20, 2022

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Brice Hortefeux : « Il n’y a jamais eu autant d’étrangers sur le sol français »

Brice Hortefeux, député européen et conseiller politique de notre mouvement, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur le discours d’Emmanuel Macron au parlement européen, le bilan du gouvernement en matière d’immigration et le programme de Valérie Pécresse.

[#SudRadio] @BriceHortefeux “Cette étape du discours de #Macron à Strasbourg a été une déception : c’est un discours clair-obscur : préoccupations politiciennes nationales, qui ont profondément agacé les autres députés européens. #Macron aurait du décaler la #PFUE

— Sud Radio (@SudRadio) January 20, 2022

[#SudRadio] @BriceHortefeux “La réalité du bilan #immigration de #Macron: il n’y a jamais autant d’étrangers sur notre territoire – 1,8 million migrants supplémentaire sur le quinquennat”

— Sud Radio (@SudRadio) January 20, 2022

[#SudRadio] @BriceHortefeux “Pourquoi @vpecresse a gagné le Congrès et va gagner #Presidentielle2022 : elle est tenace coriace et efficace. Elle est prête. Elle a le programme le plus complet sérieux et crédible”

— Sud Radio (@SudRadio) January 20, 2022

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Valérie Pécresse : « Défendre les femmes, ce n’est pas déconstruire les hommes »

La candidate LR rejoint Emmanuel Todd sur les dangers d’une vision conflictuelle des rapports hommes/femmes. Mais des progrès restent à faire.

Le livre d’Emmanuel Todd permet de mesurer l’étendue du chemin parcouru, mais il éclaire aussi ce qui pourrait menacer ces avancées : une vision antagonique des rapports entre les hommes et les femmes, une approche idéologique qui oublie les enjeux réels auxquels sont confrontées les femmes dans chaque aspect de leur vie.

Si le chemin parcouru est immense, les derniers kilomètres sont les plus difficiles. Nous l’avons vu avec la crise sanitaire, qui a montré le rôle central des femmes et la vulnérabilité de tant d’entre elles. Les travailleurs en première ligne ont largement été des travailleuses, et les mères isolées ont souvent été les premières victimes économiques et sociales de la pandémie. Je ne me résous pas non plus à voir les femmes victimes d’insupportables violences conjugales. Quatre femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint depuis le 1er janvier en France, et nos lois restent sans effet : c’est pour cela que je plaide pour une juridiction spécifique qui prenne des ordonnances de protection en moins de six jours.

Non seulement les progrès décrits par Emmanuel Todd sont incomplets, mais encore ils sont menacés. Nul ne peut nier qu’il existe encore des obscurantismes qui veulent renvoyer les femmes à la case départ. Le voilement forcé des femmes et des filles par les islamistes n’est pas l’apanage de l’Iran ou de l’Arabie saoudite, il existe jusque dans notre propre pays. Il y a quelques années Tariq Ramadan refusait de condamner la lapidation des femmes adultères. Les réseaux d’esclavage humain, qui font d’abord le trafic du corps des femmes, perdurent partout dans le monde, y compris chez nous. Autant de signaux d’alerte qui doivent nous conduire à sanctionner ces régressions et à défendre sans aucune concession nos valeurs et nos modes de vie.

Mais on peut aussi craindre un retour en arrière si la cause des femmes venait à être prise en otage par des idéologies qui prétendent déconstruire les hommes en même temps, d’ailleurs, que notre culture et notre langue. Elles peuvent fragiliser la cause qu’elles pensent servir si elles nous divisent au lieu de nous unir. Certains, comme Éric Zemmour, ont déjà commencé à en faire une rente politique à coups de provocations rétrogrades et misogynes.

Défendre les femmes, ce n’est pas déconstruire les hommes : c’est construire un monde plus juste avec eux. J’appelle à un #NousTous pour cette grande cause.

>> Lire la réaction sur LePoint.fr

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