Nadine Morano : « Je me sens attaché à cette famille politique, si il y en a qui s’en vont, c’est leur problème »

Nadine Morano, députée européenne et conseillère politique de notre mouvement, était l’invitée d’Europe 1.

Elle est revenue sur son attachement à notre mouvement, l’affaire Grégoire de Fournas, l’immigration et le mode de désignation de notre candidat à l’élection présidentielle.

“Je me sens attaché à cette famille politique, si il y en a qui s’en vont, c’est leur problème” @nadine__morano sur #Europe1 pic.twitter.com/3zBU0QsLX1

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Affaire Grégoire de Fournas : “ce n’est pas une sanction qui a été prise concernant le racisme, c’est une sanction sur le tumulte à l’Assemblée nationale” @nadine__morano sur #Europe1 pic.twitter.com/eQZY0oMYaJ

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Immigration : “À un moment, je dis stop, c’est à l’Afrique de prendre en charge ses citoyens, on ne peut pas avoir la responsabilité totale des deux rives de la Méditerranée.” @nadine__morano sur #Europe1 pic.twitter.com/M9kP8YYKOT

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“Nous devrons arrêter avec cette primaire qui nous a mis par terre il faut le dire, c’est une arme de destruction massive des partis politiques” @nadine__morano sur #Europe1 pic.twitter.com/hWiq8qrIpU

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Gérard Larcher : « Nous ne nous priverons pas de déposer une motion de censure »

Gérard Larcher, le président du Sénat, assure que si un projet du gouvernement « apparaît de nature à toucher l’essentiel », les LR feront valoir ce droit constitutionnel.

Alors que le projet de budget de la Sécurité sociale arrive ce lundi au Sénat, son président (LR), Gérard Larcher, déplore que l’utilisation du 49.3 ait empêché la bonne tenue de débats sur le sujet. Les sénateurs comptent remettre la question de la réforme des retraites sur la table. Larcher n’exclut pas non plus, si les circonstances l’exigent, que la droite dépose sa propre motion de censure contre le gouvernement.

Regrettez-vous que le budget, comme le budget de la Sécurité sociale (PLFSS), soit passé par le 49.3, sans vote de l’Assemblée nationale ?

L’utilisation du 49.3 est un constat d’échec pour le gouvernement et une conséquence de l’échec du président de la République aux législatives. C’est un outil démocratique prévu par la Constitution, mais on n’a pas été au bout des débats, et je le regrette.

Le Sénat va-t-il tenter d’infléchir le budget et le PLFSS ?

Sur le PLFSS, comme sur le PLF (projet de loi de finances), notre logique est de refuser de faire peser nos déficits sur les générations futures. Parmi nos priorités, nous voulons nous atteler au sujet de la présence médicale sur le territoire, 80 % du pays est concerné. Nous avons déjà voté l’ajout d’une quatrième année d’internat dans les déserts médicaux. Nous souhaitons aussi un conventionnement différencié suivant les zones géographiques pour privilégier les zones sous-denses. Nous allons également porter le dossier de l’hôpital, qui est en grande souffrance. Avec le 49.3, les députés n’ont pas pu débattre de ces sujets.

Vous allez aussi aborder la question des retraites ?

Pour la quatrième année, nous allons présenter notre projet de réforme des retraites dans le PLFSS : report progressif de l’âge légal de 62 à 64 ans, accélération du processus Touraine (allongement de la durée de cotisation) et convergence des régimes spéciaux. Nous insisterons cette année sur la question du maintien dans l’emploi des seniors. Ce n’est pas une réforme facile, mais elle est indispensable.

Vous êtes peu ou prou sur la même ligne que le gouvernement…

C’est le gouvernement qui est venu sur notre ligne.

Bruno Retailleau, comme Olivier Marleix, n’exclut pas de déposer un jour une motion de censure. C’est du bluff ?

Pas du tout. Nous n’allions pas unir nos voix à celles de la Nupes et du RN. Ajouter une crise politique à une crise énergétique et financière n’est pas dans l’intérêt du pays. Mais si un jour un projet du gouvernement nous apparaît de nature à toucher à l’essentiel, nous ne nous priverons pas de notre droit à déposer une motion de censure.

Concernant la loi sur les énergies renouvelables, que le Sénat a votée vendredi, vous avez rétropédalé sur le droit de veto des maires, mis de l’eau dans votre vin sur les éoliennes en mer. Ce sont des cadeaux au gouvernement ?

Il n’y a ni cadeau ni rétropédalage mais une négociation entre les commissions et le gouvernement. C’est le propre d’une démocratie parlementaire, c’est toujours l’attitude du Sénat. L’objectif était de permettre aux maires de décider si leur commune est, oui ou non, en mesure de recevoir des projets d’énergies renouvelables, notamment d’éoliennes. L’objectif est atteint. L’Etat ne peut passer au-dessus des élus locaux sur des sujets aussi sensibles. Ce serait une fois de plus la gouvernance verticale que nous n’avons cessé de dénoncer depuis cinq ans.

Gérald Darmanin a employé le terme d’écoterrorisme pour qualifier les actes de certains militants écologistes. Reprenez-vous ce terme ?

Je me méfie de l’abus du mot « terrorisme ». Moi, j’y ai vu une écologie dénaturée et des délits, parce qu’il y a eu violation de la loi. Et les parlementaires présents à ce moment ne sont pas plus protégés que les citoyens : ils se sont associés à une manifestation interdite et violente. Ils doivent aussi rendre des comptes.

Gérald Darmanin a présenté les contours de la future loi Immigration, en s’appuyant sur le rapport d’un de vos sénateurs. Il va dans le bon sens ?

La politique migratoire est un échec, depuis au moins deux quinquennats. Il faut un texte de loi qui pose cette question : quelle politique migratoire pour la France? Pas un énième texte qui tente de faire plaisir aux uns et aux autres. On doit y évoquer les questions du regroupement familial, de l’asile et des obligations de quitter le territoire (OQTF).

L’idée de régulariser les travailleurs dans les métiers en tension n’est pas bonne ?

Cette mesure va entraîner des régularisations importantes et créer un appel d’air. Il y a encore 3 millions de chômeurs de catégorie A et le taux de chômage est quasi deux fois plus élevé chez les immigrés (13 %) que chez les Français (7 %). Il faut, par ailleurs, des quotas déterminés par le Parlement, avant l’entrée sur le territoire.

Certains à droite prédisent « l’éclatement » de LR, une fois son président élu. Vous pensez que c’est possible ?

Non. Je défends une ligne autonome et indépendante. Nous ne devons être les supplétifs ni de Mme Le Pen ni de M. Macron. La première responsabilité du futur président sera de rassembler, de définir un projet de manière collective et de retrouver la confiance des Français.

Est-ce que la droite ne se renie pas en refusant la main tendue d’Emmanuel Macron ? C’est ce que dit Nicolas Sarkozy…

J’ai une position différente. Si nous n’affirmons pas une ligne indépendante, nous disparaîtrons. Mais, sur un certain nombre de sujets, nous pouvons converger quand nous jugerons que c’est l’intérêt du pays.

Approuvez-vous les sanctions votées par l’Assemblée nationale (quinze jours d’exclusion, indemnité réduite pendant deux mois) à l’égard de Grégoire de Fournas, le député RN, qui a tenu des propos jugés racistes ?

Ses propos sont évidemment condamnables, et je les condamne. J’approuve les sanctions qui ont été prises. Mais je ne peux que regretter le spectacle consternant de ces débordements qui dénaturent le débat et font du mal à la démocratie parlementaire. Comment également accepter que des députés participent à des manifestations interdites ou entravent la circulation ? Il faut que chacun reprenne ses esprits et retrouve la dignité inhérente au mandat parlementaire.

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Olivier Marleix : « Les Républicains ne joueront pas l’avenir du pays à la roulette russe »

Le député d’Eure-et-Loir qui préside le groupe LR à l’Assemblée se confie sur les chantiers de la droite.

Après l’incident provoqué par un député RN, Bruno Retailleau a condamné une intervention « inopportune » tout en estimant que « personne » ne pouvait « considérer comme raciste le fait de réclamer le retour des clandestins » dans leur pays d’origine. Que pensez-vous de cette appréciation ?

Vous ne trouverez aucun député présent dans l’hémicycle de l’Assemblée, en dehors du RN, qui n’ait pas compris ce «Qu’il retourne en Afrique» autrement que comme une insulte adressée au député Carlos Martens Bilongo. Si tel n’était pas le cas, le député RN Grégoire de Fournas aurait dû immédiatement, dans l’hémicycle, préciser son propos et dire qu’il n’avait évidemment pas eu l’intention de blesser un collègue. Mme Le Pen a elle-même fini par concéder une «maladresse».

Mais n’avez-vous pas également perçu une instrumentalisation politique dans cette affaire ?

Une fois encore, si Grégoire de Fournas avait sur-le-champ, dans l’hémicycle, pris la parole pour préciser qu’il dénonçait les réseaux mafieux de passeurs ainsi que le rôle pervers d’ONG qui sont leurs complices, les choses auraient été différentes. Il n’y aurait pas eu de place pour les instrumentalisations, ni de la pleureuse Mélenchon ni de ceux qui crient à la sanction politique.

La première ministre Élisabeth Borne vient d’affirmer dans Paris Match qu’une « alliance » était « possible » avec Les Républicains. Que lui répondez-vous ?

Cette phrase ne figure pas dans l’interview, c’est étrange qu’elle soit en une ! Quelles que soient les pressions, je ne serai pas le président d’un groupe qui s’alliera avec M. Macron. Je combats à peu près tout dans sa politique : son européisme naïf, même quand l’Allemagne lui claque la porte à la figure, sa vision mondialiste datée quand nous avons besoin de patriotisme économique, sa croyance que l’argent public suffit à colmater toutes les brèches de la société même quand la France est au bord de la faillite, sansparler de l’effondrement de l’autorité de l’État.

Les Républicains sont-ils la « béquille de Macron », comme le pensent vos adversaires et le craignent certains LR ?

Sur les textes budgétaires, dès le premier jour, nous avons dit qu’il n’y aurait pas d’alternative aux 49-3 parce que nous refusions de voter un budget avec 155 milliards de déficit ! Voter une motion de censure aurait été un jeu puéril puisqu’on en connaissait le résultat. J’entends ceux qui veulent – quatre mois après les législatives – une dissolution. Mais chacun sait qu’il n’y aurait pas davantage de majorité. Cela reviendrait à bloquer le pays. Les Républicains ne joueront pas l’avenir du pays à la roulette russe. Si Mme Le Pen et M. Mélenchon veulent gouverner ensemble, qu’ils le disent ! Sinon, essayons de faire en sorte que tous les députés de cette Assemblée se rendent utiles. Quel que soit leur groupe. Les textes budgétaires passés, le gouvernement ne pourra plus recourir qu’une fois par an au 49-3, il n’aura donc pas d’autre choix que de se soumettre au Parlement. Le camp Macron agite lui-même la menace d’une dissolution.

Dans quelle catégorie classez-vous ceux qui poussent LR à pactiser avec ce pouvoir, privé de majorité ?

Les Français ont réélu le président. Je le regrette, mais c’est la démocratie. Dans quatre ans, la France tournera enfin cette page si confuse. Préparons dès maintenant la reconstruction du pays et une cohésion nationale aujourd’hui en miettes : reconstruire une industrie et une agriculture exportatrices, une économie qui offre de nouveau des opportunités de progrès social pour les travailleurs ; rebâtir nos grands services publics, l’école, l’hôpital, tout en réduisant la dépense publique ; faire en sorte que la transition écologique n’appauvrisse pas plus encore les Français. Et puis rebâtir notre souveraineté, ce qui veut dire pour moi nous extraire des décisions de la Cour européenne des droits de l’homme qui empêchent toute maîtrise de l’immigration. Voilà les chantiers de la droite. Si nous n’incarnons pas cette alternative, qui l’incarnera ? Le RN ou la Nupes ? Non merci.

Pourquoi êtes-vous convaincu qu’une ligne d’indépendance est la seule voie possible ?

Pour moi, qui suis profondément gaulliste, il n’y a rien de nouveau : toute sa vie, de Gaulle a eu à combattre à la fois un marigot politicien et l’extrême droite.

Face à la crise énergétique, le pouvoir déploie des boucliers. Pourquoi jugez-vous Emmanuel Macron dans l’erreur sur ce dossier ?

En Européen béat, le président s’est illusionné. Les Allemands ont imposé une solution qui nous maintient la tête sous l’eau. Ils vont garantir à leurs entreprises une électricité à 130 euros le MWh jusqu’à 70% de leur consommation habituelle, alors qu’en France nos entrepreneurs continueront à payer plus de 500 € le MWh, avec une aide de l’État de quelques dizaines d’euros ! La différence en termes de compétitivité va être terrible.

Comment aborderez-vous le débat à venir sur l’IVG ?

Le plus sage était de s’épargner ce débat. Nous ne sommes pas aux États-Unis : en France, aucun parlementaire, aucun parti n’a jamais proposé de revenir sur la loi Veil ! Mais si ce débat a lieu, je veux dénoncer le danger du projet de la majorité : inscrire dans la Constitution que « nul ne peut être privé du droit à l’IVG » revient à supprimer toutes les mesures d’équilibre et de protection de l’enfant à naître inscrites dans la loi Veil. Avec cette rédaction, le délai maximum de quatorze semaines dans lequel l’IVG est autorisée deviendra contraire à la Constitution. Voilà leur projet. Si on croit nécessaire d’inscrire quelque chose dans la Constitution, c’est toute la loi Veil, rien que la loi Veil.

Les ministres Darmanin et Dussopt proposent des « titres de séjour métiers en tension ». Quelle sera la position du groupe LR ?

Les Français dans leur immense majorité attendent un changement radical et urgent pour reprendre la maîtrise de l’immigration. Il y aurait une majorité à l’Assemblée pour voter des mesures en ce sens. Au lieu de cela, le gouvernement propose des régularisations massives et davantage d’immigration. Nous ne laisserons pas faire. Je proposerai que députés et sénateurs LR réécrivent complètement ce texte, ou il ne passera pas.

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Annie Genevard : « Il est du devoir des candidats à la présidence des Républicains de ne pas hypothéquer le rassemblement »

Députée du Doubs et présidente par intérim des Républicains, Annie Genevard a aussi été vice-présidente de l’Assemblée nationale.

Quels candidats se sont qualifiés pour se présenter à la présidence des Républicains ?

Nous aurons trois candidats : Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau. Si chacun a sa personnalité, son parcours et un ancrage territorial particulier, tous ont ce point commun : la volonté de donner au parti des Républicains la place qu’il doit avoir dans l’échiquier politique. Certes, les candidats font valoir ce qui les distingue mais tous portent des sujets que nous n’avons pas peur d’aborder : le respect de l’autorité, l’importance attachée à l’ordre public, à l’augmentation du pouvoir d’achat par le travail plus que par l’assistance, sans que cela n’exclue une forme de solidarité – car, la droite, ce n’est pas seulement du sang et des larmes contrairement à ce que prétendent nos détracteurs. Les électeurs ont par ailleurs manifesté leur envie de participer à cette élection. Nous dépasserons les 80 000 adhérents, ce qui fait de notre parti celui qui a le plus grand nombre d’adhérents dans l’ensemble de la classe politique. À tous ceux qui ont la dent dure contre LR, ou qui l’enterrent un peu vite, voilà la preuve d’une belle vitalité. Sans parler de nos 200 parlementaires LR.

Tandis que les candidats insistent sur leurs différences, comment garantir l’unité des Républicains ?

Chacun d’entre eux partage un patrimoine génétique : la fidélité au gaullisme. Je réunirai à ce titre le 9 novembre prochain à Colombey une délégation composée des candidats, de Gérard Larcher, des présidents de groupes parlementaires et des présidents des amicales gaullistes. Deux dépôts de gerbes sont prévus ainsi qu’un déjeuner en commun. Ce sera un moment de concorde et d’union autour de la figure du général de Gaulle. Chaque parti a une histoire. La nôtre s’est forgée avec le général de Gaulle. Le RN s’est construit contre le général de Gaulle. Emmanuel Macron est né à l’ombre de François Hollande, héritier de François Mitterrand, opposant notoire à de Gaulle. Aucune famille politique ne peut réécrire son histoire.
Un deuxième rendez-vous est prévu le 26 novembre, avec l’audition des candidats par le conseil national de LR – le Parlement du parti représentant nos 103fédérations – que je présiderai. Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau devront défendre très concrètement leur vision du parti en répondant aux questions des électeurs. Enfin, nous sommes en discussions avancées avec LCI pour un débat le 21 novembre prochain. Nous entrons dans la dernière ligne droite, la course va changer de nature et peut rendre les compétiteurs plus fébriles. J’attends que les candidats défendent leurs idées avec passion. Mais je les mets aussi en garde : la passion n’empêche pas la responsabilité. Il est du devoir de chaque candidat de ne pas hypothéquer aujourd’hui le rassemblement de demain.

Bruno Retailleau juge la marque des Républicains « morte » et pense qu’ils ne sont pas près de gouverner. Partagez-vous ce constat ?

Nous devons évoluer, personne ne le conteste. Notre famille politique a régulièrement changé de nom à des moments clés de son histoire et sous l’impulsion d’une personnalité forte, à l’aune d’un virage à prendre : le RPR avec Jacques Chirac, l’UMP qui a marqué le rassemblement de la droite et du centre, LR sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy. Changer de nom ne me paraîtrait donc pas absurde mais cela ne peut pas suffire à soi seul. Il y aura, avant de changer de nom, à revoir nos fondamentaux. S’ils doivent évoluer, Les Républicains restent incontournables puisque ni le RN ni l’extrême gauche, associés dans la protestation, ne peuvent porter une alternative. Quoiqu’on dise de notre état, nous sommes bien plus prêts que ces derniers à gouverner.

Les Républicains ont-ils encore un espace politique et un avenir ?

Notre parti, fort de ses 103 fédérations, est très ancré localement. Les Républicains, ce sont aussi ses élus : les élections municipales, départementales et régionales ont largement été remportées par la droite et ses alliés. Cela montre bien la profondeur de notre ancrage. La droite a montré toute sa capacité à gouverner les exécutifs locaux. Désormais, il faut retrouver le chemin de la gouvernance nationale. Ce à quoi devra précisément s’employer le nouveau président du parti dans la perspective des échéances à venir. On a coutume de dire que la France est de droite. À nous d’incarner cette appétence.

Comment expliquez-vous qu’alors que les idées de droite s’imposent dans le débat, les LR soient si peu audibles ?

La défaite lors de la dernière élection présidentielle a été cruelle mais elle montre qu’il nous faut changer notre façon de nous adresser au pays. Cette élection interne est ainsi le rendez-vous de la responsabilité. Si les candidats ont des priorités différentes, ils ont le devoir de rassembler sans s’appuyer sur une synthèse improbable ou sur un consensus mou. Le nouveau président aura le devoir de rassembler autour d’un projet clair de refondation. Et qui que ce soit, je serai à ses côtés.

Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé appellent à travailler avec Emmanuel Macron. Est-ce là une stratégie gagnante ou mortifère pour LR ?

Nos députés n’ont pas été élus pour s’allier à Emmanuel Macron mais, au contraire, parce qu’ils ont refusé ce rapprochement. J’observe que, parmi les candidats, ceux qui ont entretenu une position ambiguë vis-à-vis de la majorité présidentielle ont souvent été battus. Serge Grouard, qui a clairement assumé l’idée d’un rapprochement avec Emmanuel Macron, a dû renoncer. Il n’en partage pas moins les engagements des Républicains.
L’on dit souvent que la position des Républicains est illisible mais c’est plutôt qu’elle n’est pas médiatique parce qu’elle n’est pas binaire. Pourtant les choses sont simples : nous sommes dans l’opposition à Emmanuel Macron et contre l’extrême gauche et le Rassemblement national, et pour une politique de droite républicaine. Ce qui ne nous empêche pas d’appuyer tout ce qui peut améliorer la vie des Français et permettre les réformes nécessaires. Nous avons ainsi enrichi tous les textes par nos propositions dans la clarté. Nous sommes force de proposition alors que les extrêmes sont dominés par la protestation – ce qui explique l’alliance tacite entre le RN et la Nupes. Cette confusion ne peut durer. Emmanuel Macron arrive à son moment de vérité : le « en même temps » est une impasse. Soit il continue en solitaire dans cet immobilisme, soit il se décide enfin à réformer.

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Communiqué de la Haute Autorité des Républicains

Dans le cadre du Congrès des Républicains de décembre prochain destiné à élire le nouveau Président du Mouvement, la Haute Autorité a procédé à l’examen des candidatures qui lui sont parvenues avant le 3 novembre 2022 à 15 heures.

Après avoir examiné les formulaires de candidature et les professions de foi, la Haute Autorité a constaté que 3 candidats avaient recueilli au moins 485 parrainages d’adhérents et 10 parrainages de parlementaires Les Républicains conformes aux critères retenus par l’article 25 du règlement intérieur du Mouvement. La liste des candidats à l’élection du Président est arrêtée comme suit (par ordre alphabétique) :

• Eric CIOTTI
• Aurélien PRADIE
• Bruno RETAILLEAU

Ces trois candidatures seront soumises au vote des adhérents Les Républicains réunis en Congrès les 3 et 4 décembre 2022 pour le 1er tour, les 10 et 11 décembre 2022 en cas de 2nd tour.

La campagne officielle de l’élection à la Présidence des Républicains s’ouvre aujourd’hui, vendredi 4 novembre 2022, et se clôturera le vendredi 2 décembre 2022 à minuit.

La Haute Autorité

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce jeudi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Aurélien Pradié, député du Lot, a interpellé la Première ministre sur la manifestation contre la méga-bassine à Sainte-Soline.

.@AurelienPradie : “Dans les Deux-Sèvres, 61 gendarmes blessés ont payé vos lâchetés politiques d’hier. Mesurez-vous toute la gravité de la situation ? Il s’agit d’une guérilla organisée, ultra-violente, méthodique, politique, contre nos institutions…” #DirectAN pic.twitter.com/6K9Hq3t0H8

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 3, 2022

Pierre-Henri Dumont, député du Pas-de-Calais, a questionné la Première ministre sur l’immigration.

.@phdumont : “En matière d’immigration, le “en-même temps” ne peut pas exister. Soit on en veut plus, soit on en veut moins. Vous, vous en voulez toujours plus ! Vous avez tous les records : du nombre de demandeurs d’asile, de titres délivrés, de clandestins, d’OQT…” #DirectAN pic.twitter.com/POfm60Pz2W

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 3, 2022

Pour finir, Yannick Neuder, député de l’Isère, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la situation des urgences pédiatriques.

.@yannickneuder : “Aujourd’hui, la pédiatrie est à genoux et les enfants sont en danger. Votre budget, voté à coups de 49-3, vous contraint à des mesurettes. Est-ce que l’État va reconnaitre sa responsabilité et ne pas la faire porter aux soignants ?” #DirectAN pic.twitter.com/ybhkiHNhgh

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 3, 2022

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Repères Républicains : Etre bien soigné partout en France

Retrouvons-nous ce mardi 8 novembre de 18h30 à 20h00 en présentiel au siège des Républicains (238 rue de Vaugirard, 75015 – Paris) ou en visioconférence Zoom pour notre deuxième rendez-vous « Repères Républicains » animé par notre présidente Annie Genevard sur les solutions pour être bien soigné partout en France avec Jean-Paul Segade, président du think tank du Cercle de recherche et d’analyse sur la protection sociale (CRAPS) et Philippe Juvin, député des Hauts de Seine, chef de service des urgences de l’Hôpital Européen Georges-Pompidou.

Vous aurez la possibilité de poser directement vos questions aux intervenants.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres, a interpellé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur la manifestation contre les méga-bassines à Sainte-Soline.

“A Sainte-Soline, au nom de l’écologie, on a voulu instituer un système de violence et d’anarchie. Face à ce type d’évènement, inquiétant pour notre société, quelle réponse judiciaire ? Quelle réponse politique ?” @Mouiller_P interroge le gvt. #QAG https://t.co/u0DxnWGKKi

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 2, 2022

François-Noël Buffet, sénateur du Rhône, a interrogé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur la préparation des Jeux olympiques de 2024.

“Dans 2 ans auront lieu les JO2024. Au regard de la violence croissante que nous connaissons jour après jour, comment préparez-vous cet événement ?” @fnb_officiel interpelle le gvt. #QAG https://t.co/zPILtHB9Yh

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 2, 2022

Catherine Deroche, sénatrice de Maine-et-Loire, a questionné le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger sur les violences en République démocratique du Congo.

“Ces violences sont connues depuis plus de 20 ans et rien ne bouge !” .@CDeroche_Senat interroge le gvt sur l’action qu’il entend mener pour que les populations martyrisées au Congo obtiennent réparation. #QAG https://t.co/oenD0cfcQW

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 2, 2022

Jean-François Rapin, sénateur du Pas-de-Calais, a interpellé le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger sur la relation franco-allemande.

“Vous nous devez la vérité : la confiance est-elle rompue avec l’Allemagne ?”@RAPINJF interpelle le gvt sur la relation franco-allemande au sein de l’UE. #QAG https://t.co/5TJW0YtlRF

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 2, 2022

Philippe Tabarot, sénateur des Alpes-Maritimes, a interrogé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur le dispositif des zones à faibles émissions.

“Nous sommes au dernier rang européen avec la Lituanie concernant la modernisation de notre réseau !” @PhilippeTabarot interpelle le gvt sur l’état de notre réseau ferroviaire. #QAG https://t.co/aXZiyZIuyt

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 2, 2022

Pour finir, Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône, a questionné le ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement sur la nomination de Pierre-Olivier Costa à la tête du Mucem.

“Le monde de la culture est en émoi après la nomination Pierre-Olivier Costa à la tête du MUCEM. Quels ont été les critères de sélection de cet ami d’Emmanuel Macron ?” @slerudulier interpelle le gvt. #QAG https://t.co/4ECMW72UQk

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 2, 2022

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