La Nouvelle-Calédonie restera française : un accord fondateur
Les forces politiques calédoniennes ont signé cette nuit un accord déterminant pour l’avenir. Nous devons une immense reconnaissance à toute la délégation des élus représentant les partisans de la France, du Rassemblement-LR et des Loyalistes dont la persévérance a permis de garantir des principes essentiels, et jusque là menacés : la Nouvelle-Calédonie restera dans la France. Les trois référendums sont respectés. Le corps électoral sera dégelé. Les institutions retrouveront une gouvernance efficace. Et la perspective d’un nouveau référendum d’autodétermination est enfin écartée : comme nous l’avons toujours dit, cette idée anti-démocratique était totalement délétère pour la reconstruction de l’archipel, la relance économique, et le retour de la confiance.
Ces victoires, nous les devons aux élus qui ont porté dans ces discussions la voix de tous les Calédoniens qui veulent rester Français, mais aussi de tous les Français profondément attachés à la Calédonie, qui espèrent depuis longtemps une confirmation définitive de notre unité. Et je voudrais remercier en particulier les élus du Rassemblement, Alcide Ponga, Virginie Ruffenach, Pascal Vittori, mais aussi Sonia Backès, Nicolas Metzdorf, Gil Brial, Brieuc Frogier ainsi que Georges Naturel.
Pour reconnaître la singularité de ce territoire français, l’accord prévoit la création d’une nationalité calédonienne, indissociable de la nationalité française, ainsi que la définition de la Nouvelle-Calédonie comme un État dans la France. Notre famille politique travaillera sur la transcription de cet accord dans la Constitution française, en préparation de la réforme que devra voter le Congrès, avec une exigence absolue : garantir que ces évolutions ne fragilisent en rien l’unité de la nation en général, ni en particulier notre unité avec la Nouvelle-Calédonie.
Bruno Retailleau
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