Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a interpellé la Première ministre sur la réforme des retraites.

.@oliviermarleix : « La droite française a toujours assumé de réformer les retraites pour sauvegarder notre système par répartition. La réforme que nous voulons doit être progressive, juste et équitable. » #QAG pic.twitter.com/4D4Qb375tT

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Josiane Corneloup, députée de Saône-et-Loire, a questionné le ministre de la Santé et de la Prévention sur la situation financière des hôpitaux.

.@J_Corneloup : « La situation financière des hôpitaux est particulièrement inquiétante. Notre système hospitalier a besoin d’un vaste plan de refondation, c’est une urgence vitale. » #QAG pic.twitter.com/Hlc2WxH9po

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Pour finir, Nathalie Serre, députée du Rhône, a interrogé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur les violences urbaines.

.@NathalieSerre : « Marseille, Nantes, Lyon… La violence dans l’hexagone est quotidienne. La politique de la ville menée depuis 2014 laisse certains quartiers gangrenés par toutes sortes de trafics à l’abandon et sans perspectives. » #QAG pic.twitter.com/gMAjbhM40u

— les Républicains (@lesRepublicains) January 10, 2023

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Eric Ciotti : « La situation économique impose cette réforme des retraites »

Par souci « de cohérence et de responsabilité », le chef de file de la droite annonce être prêt à voter le texte du gouvernement.

Les Républicains soutiendront-ils la réforme des retraites du gouvernement ?

Nous avons toujours, dans l’histoire récente, affirmé la nécessité d’une réforme des retraites ambitieuse, pour sauver notre système de retraite par répartition. Aujourd’hui, Les Républicains [LR] sont porteurs d’une responsabilité particulière. Nous sommes un parti de droite de gouvernement, dont la seule boussole est l’intérêt supérieur du pays. Notre démographie évolue, et le rapport entre actifs et retraités est en train de s’inverser : il y avait quatre actifs pour un retraité dans les années 1970, il y en a aujourd’hui 1,7. Toute personne raisonnable comprend que le système actuel ne peut subsister sans être réformé.

Il faut donc avoir le courage de la réforme. Ce courage, M. Hollande et M. Macron ne l’ont pas eu, faisant perdre un temps précieux à notre pays. Nous en subissons aujourd’hui lourdement les conséquences. Les choix faits en 1981 par les socialistes, qui ont ramené l’âge de départ en retraite de 65 à 60 ans, auront coûté a minima à la France 1 000 milliards d’euros. Si nous étions restés à ce niveau, la France disposerait aujourd’hui de moyens d’action incomparablement supérieurs. Et nous n’aurions pas ces 3 000 milliards d’euros de dette qui nous menacent.

La voterez-vous ?

La situation budgétaire, démographique et économique impose cette réforme. Les autres alternatives sont des impasses dangereuses. Je me refuse, pour ma part, à voir les cotisations retraite augmenter : cela conduirait à une baisse des salaires ou de la compétitivité de nos entreprises en pleine crise du pouvoir d’achat. Je me refuse tout autant à voir diminuer le niveau des pensions alors que tellement de retraités vivent aujourd’hui en situation de précarité. Nous devons rester les garants de l’esprit du Conseil national de la Résistance et du général de Gaulle, qui ont créé ce système et installé une solidarité entre générations.

Nous ne pouvons trahir le contrat social passé avec ceux qui ont travaillé hier. Il n’y a qu’une alternative crédible et raisonnable : demander aux actifs actuels et futurs de travailler un peu plus et donc de cotiser un peu plus sur la durée de leur vie de travail. Je souhaite donc pouvoir voter une réforme juste qui sauve notre système de retraite par répartition.

Pouviez-vous décemment vous opposer à cette réforme, défendue par la droite et pendant la campagne présidentielle par sa candidate Valérie Pécresse ?

Politiquement, la droite de gouvernement a toujours soutenu la nécessité d’une réforme des retraites qui conduit à travailler un peu plus. Je l’ai fait personnellement lors de mes deux dernières campagnes, pour la primaire de 2021 ou ces derniers mois pour la présidence du parti. Je m’inscris ainsi dans la continuité de ceux qui nous ont précédés, Édouard Balladur, François Fillon et Nicolas Sarkozy, qui ont eu le courage, au cours des quarante dernières années, de porter les seules réformes efficaces en matière de retraite. Il s’agit, pour la droite, d’une question de cohérence et de responsabilité.

Quelles conditions posez-vous à l’exécutif pour voter cette réforme ?

Je le dis très clairement : si nous en sommes là aujourd’hui, c’est parce que depuis six ans M. Macron procrastine. Il avait embarqué le pays dans un projet de réforme systémique qui s’apparentait à une véritable usine à gaz qui, naturellement, a échoué. Il est le seul Président à ce jour à ne pas avoir sauvegardé notre système de retraites. Nous avons, du fait de ses hésitations et de ses reculs, perdu un temps extrêmement précieux. Pour rattraper ce temps perdu, il propose en pleine crise économique et sociale une réforme qui apparaît, aux yeux des Français, comme beaucoup trop sévère. J’ai donc demandé à la Première ministre, que j’ai vue avant Noël et cette semaine, d’atténuer la brutalité de la réforme.

Sur quels points ?

Cette réforme doit pour moi s’étaler sur deux quinquennats, à l’horizon 2032. Je pense que l’âge légal de départ en retraite pourrait être fixé au terme de cette période à 64 ans, avec une étape intermédiaire à 63 en 2027. Nous demanderons, dans le débat parlementaire, une clause de revoyure à cette échéance. Nous souhaitons également que cette réforme ne bénéficie qu’aux retraités. Il ne s’agit pas de faire payer les actifs d’aujourd’hui pour les inconséquences budgétaires du gouvernement, qui a dépensé sans compter l’argent des Français. L’objectif de cette réforme, pour moi, ne peut être dirigé que vers la pérennité du système de retraites actuel. Je souhaite d’ailleurs que le gouvernement retire son projet de prélèvement des fonds des systèmes de retraites complémentaires, l’Agirc et de l’Arrco.

La pension minimale à 1 200 euros doit-elle s’appliquer uniquement aux nouveaux retraités ou à tous ?

Elle doit s’appliquer de façon rétroactive aux retraités actuels qui bénéficient des pensions les plus modestes. Ce sera une des conditions de notre vote : nous souhaitons que la situation des retraités, futurs et actuels, soit considérablement améliorée. Aujourd’hui, trois Français à la retraite sur dix touchent moins de 1 000 euros brut par mois, c’est indigne. J’ai donc demandé avec beaucoup d’insistance, et ce sera un point clé de notre décision, que les petites retraites soient considérablement revalorisées.

Parmi elles, il y a beaucoup d’indépendants, de commerçants, d’agriculteurs, d’artisans, qui ont beaucoup travaillé, mais qui touchent une misère au moment de leur retraite. Il y a aussi beaucoup de femmes, qui ont eu des carrières heurtées. Il faut que ces situations soient prises en compte. Le gouvernement parle d’une amélioration pour les nouveaux entrants : nous demandons que cette amélioration s’applique aux retraités actuels. Pour les femmes, nous demandons également que les congés parentaux soient pris en compte dans le calcul des trimestres de retraite.

La facture ne risque-t-elle pas de s’envoler ?

Avec environ 350 milliards d’euros, les dépenses de retraites constituent plus d’un quart de la dépense publique. La réforme, si elle va au bout, apportera globalement, à terme, un gain de l’ordre de 20 milliards d’euros par an. Nous pouvons, dans ce cadre, en consacrer une part à l’amélioration de la situation des retraités les plus fragiles et les plus précaires. Nous voulons que cette réforme ne soit pas brutale, et qu’elle soit juste.

Avez-vous d’autres revendications  ?

J’ai beaucoup insisté pour que soit prise en compte la question des carrières longues. Nous ne voulons pas d’un système où ceux qui ont commencé à travailler très tôt soient lourdement pénalisés. Nous réclamons un dispositif qui les protège, et notamment dans des métiers dont la dureté et la pénibilité sont avérées. La question des carrières longues et celle de la pénibilité sont au cœur des marqueurs que nous voulons voir inscrits dans cette réforme. Il est aussi nécessaire de demander le même effort aux bénéficiaires de régimes spéciaux. Si une mesure d’âge est adoptée, il faut qu’elle leur soit appliquée également.

Avez-vous été entendu par la Première ministre ?

Spontanément, je répondrai oui. Mais j’attends avec vigilance ce qu’annoncera mardi Élisabeth Borne, sachant que le débat parlementaire pourra aussi contribuer à enrichir le texte et que les parlementaires LR s’y emploieront.

Allez-vous réussir à mettre d’accord les parlementaires LR, dont les avis divergent ?

Nos positions ont souvent été caricaturées. Je m’efforce de faire en sorte, notamment avec Olivier Marleix, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié, que la position de notre famille politique soit, bien entendu, unique et responsable. Je n’ai aucun doute sur le fait que ce sera le cas. Mais mon devoir est naturellement d’écouter les inquiétudes de certains de mes collègues parlementaires : sur le terrain, ils mesurent le désarroi des Français qui sont les victimes de la politique d’impuissance de ce gouvernement depuis des années.

Êtes-vous inquiet des risques d’explosion sociale ?

La colère est très grande dans le pays et M. Macron a allumé l’incendie de cette colère. Après avoir reculé devant l’obstacle pendant des années, le gouvernement choisit de faire cette réforme dans un moment d’extrême tension. C’est son choix. Mais il doit mesurer la lourde responsabilité qui est la sienne dans la dégradation du climat social : les Français subissent une inflation qui explose, notamment du fait de l’augmentation des prix de l’énergie, qui n’est due qu’aux errements du gouvernement et met en péril la situation de beaucoup de familles et d’entreprises. Il y a une forme de double peine pour les Français : jamais l’État n’a autant dépensé, mais jamais nos services publics n’ont été aussi défaillants. On le voit avec l’affaissement de notre système de santé et de notre système éducatif.

N’y a-t-il pas une contradiction avec votre position pendant la campagne interne de LR, très antimacroniste, et votre soutien à la réforme des retraites ?

Dans ma campagne pour LR, il était clairement précisé que je souhaitais une réforme des retraites. L’incohérence serait pour moi de me renier sur ce point. Ne confondons pas la question et ceux qui la posent.

Cela présage-t-il d’autres rapprochements avec la Macronie ?

En aucune façon ! Si demain nous votons la réforme, nous le ferons dans un esprit de responsabilité pour l’intérêt du pays. Mais l’intérêt du pays, c’est aussi qu’il y ait le plus vite possible une vraie alternance à ce pouvoir qui aura abîmé la France. Si nous approuvons cette réforme, ce n’est naturellement pas une approbation de ceux qui l’auront portée avec beaucoup de retard et d’hésitations.

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Gérard Larcher : « La réforme des retraites est indispensable »

Gérard Larcher est favorable à une réforme des retraites, telle que proposée par la majorité sénatoriale ces dernières années. Si ses principales dispositions sont reprises dans le texte du gouvernement, Les Républicains le voteront « dans l’intérêt du pays », assure le président du Sénat.

Quel regard portez-vous sur l’année qui démarre ?

Il faut être lucide et tenir un discours de vérité : la situation de la France est préoccupante. Le déficit du commerce extérieur n’a jamais été aussi élevé – plus de 150 milliards –, notre système de santé est délabré, l’école ne remplit plus ses missions, nous sommes en pleine crise énergétique, il n’y a plus de majorité à l’Assemblée, et nous vivons une forme d’hystérisation de la vie politique avec la montée des extrêmes… Le tout sur fond de morosité générale !

Comment se traduit cette morosité générale ?

J’ai l’impression que les Français se désintéressent de la politique car ils n’en attendent plus rien. Je suis un élu de terrain, je sens bien que les gens n’y croient plus. Je ne leur en fais pas le reproche, c’est un constat qui m’interroge moi, en tant qu’élu. Il nous faut trouver le moyen de redonner espoir, mais pour cela il faut des résultats.

Comment se portent Les Républicains dans ce tableau d’ensemble ?

Notre famille politique, même si elle a beaucoup reculé au plan national ces dix dernières années, reste la première force territoriale du pays. La campagne pour la présidence du parti était plutôt de qualité, et nous disposons d’un socle solide de valeurs communes. Nous sommes d’accord sur la nécessité de maîtriser la dépense publique, sur l’Europe – ce qui n’a pas toujours été le cas – les libertés locales, la décentralisation, et la nécessité de maintenir un sas étanche avec l’extrême-droite.

Un « sas étanche » avec l’extrême droite ? Malgré les propos d’Éric Ciotti lors de la présidentielle ?

Je n’ai personnellement aucun doute sur son positionnement à ce jour. Il n’est question ni de coalition des droites, ni de coconstruction avec le pouvoir en place. Il nous faut rebâtir un avenir sur nos bases, en toute indépendance, fort de notre majorité au Sénat, de notre ancrage local et de nos 90 000 militants. Éric Ciotti devra constituer une équipe tenant compte des diversités de notre famille, capable de dialoguer avec nos amis et alliés centristes, avant de formuler un projet clair, qui ne tremble pas sur nos valeurs fondamentales.

Comment se positionneront Les Républicains sur la réforme des retraites ?

Cette réforme est indispensable. La retraite par répartition est un pilier de notre modèle social, il faut le sauver. Ce sont 327 milliards d’euros à financer chaque année, soit 14 % de notre produit intérieur brut. On ne peut pas laisser les déficits se creuser. Ceux qui disent qu’il n’y a pas de problème mentent.

Que faut-il changer ?

Vous connaissez la position du Sénat, voilà quatre ans que nous l’affirmons en votant le même texte : passage progressif à 64 ans de l’âge de départ à la retraite et accélération des dispositions de la loi Touraine pour parvenir aux 43 années de cotisations. Vous savez que tous nos voisins européens, à l’exception de la Suède, ont adopté des mesures similaires ? En Allemagne, en Espagne, au Portugal, au Danemark, partout l’âge de départ est déjà à 65 ans ou plus.

Il y a pourtant d’autres moyens de garantir l’équilibre du régime des retraites ?

Et comment ? C’est simple, il n’y a que trois solutions : augmenter les cotisations, diminuer les pensions ou augmenter la durée d’activité. Les deux premières options affecteraient le pouvoir d’achat des Français. La mesure d’âge est la plus raisonnable, à condition de tenir compte de la pénibilité au travail, des carrières longues et des carrières hachées pour les femmes. Et cela favorisera l’emploi des seniors, trop faible en France. En déplaçant le curseur de 62 à 64 ans, on peut inciter les entreprises à former leurs salariés de plus de 50 ans, ce qu’elles ne font pas suffisamment aujourd’hui. Nous serons également très attentifs à la question des petites retraites.

Si le gouvernement vous donne satisfaction sur ces différents points, vous voterez la réforme ?

Dans l’intérêt du pays, et pour sauver le système des retraites par répartition, oui. Notre position est claire, et partagée par l’ensemble de la majorité sénatoriale, qui va au-delà des seuls élus Républicains.

Et Les Républicains de l’Assemblée ? Les députés LR ne tiennent pas tous le même discours…

Nos députés ont réussi à se faire élire dans des conditions extrêmement difficiles, dans la foulée d’une élection présidentielle traumatisante pour notre famille politique. La coordination de l’ensemble n’est pas simple, mais le groupe n’a pas éclaté après nos élections internes. Je pense qu’on parviendra à une position commune dans le dialogue et la confiance. Mais, à la condition que le gouvernement ne nous dupe pas…

Que voulez-vous dire par là ?

Je pense au décret sur l’assurance chômage présenté la veille de Noël. Lorsque nous avons débattu – et voté – cette réforme au Sénat, il n’a jamais été question d’appliquer une règle spécifique à ce seuil de 6 % des actifs. C’est le genre de « surprise » qui peut braquer tout le monde et fragiliser le dialogue social.

Le gouvernement aura-t-il recours au 49.3 pour écourter les débats ?

Il ne pourra pas le faire au Sénat, où l’article 49.3 de la Constitution ne s’applique pas, mais je souhaite que l’Assemblée nationale puisse débattre jusqu’au bout, même si les amendements seront sans doute abondants. On nous avait dit que les débats iraient à leur terme avant de recourir au 49.3 pour le budget, ça n’a pas été très loin. On verra…

Comment se comportera la gauche ? Des parlementaires socialistes pourraient voter la réforme ?

Il y a eu deux gauches dans ce pays, dont une qui a fait la loi Touraine et qui pourrait se montrer cohérente en votant son propre héritage, mais je crains que les socialistes ne soient plus en état de faire cela. Ils seront dans l’opposition de principe. Notre logique, à nous, c’est l’intérêt du pays et c’est vraiment la préservation d’un de nos piliers sociaux.

La contestation de la réforme peut-elle donner lieu à un mouvement type « Gilets jaunes » ?

Je suis incapable de vous donner la météo du futur. Ceci dit, nous nous trouvons dans un tel état de léthargie politique et les corps intermédiaires ont été tellement affaiblis que les cordes de rappel sont bien faibles aujourd’hui. Si la réforme des retraites peut générer des mouvements incontrôlés, d’autres dispositions sont aussi de nature à faire monter la contestation. Je pense à la mise en place des zones à faible émission, qui vont exclure 35 % des véhicules anciens des grands centres urbains. Ce sont essentiellement des gens modestes, établis en périphérie des villes, et qui n’ont pas les moyens de changer de voiture malgré les aides d’État, qui vont en pâtir. Je n’ignore pas les conséquences de la pollution de l’air. Je rappelle que la crise des Gilets jaunes, en 2018, est née d’une mécanique similaire : la déconnexion avec la réalité des territoires.

Quels seront les enjeux des élections sénatoriales, cet automne ?

Le Sénat est renouvelable par moitié tous les trois ans. Les prochaines élections, en septembre, concerneront 170 sénateurs, dont 65 LR et 29 centristes. Le corps électoral est connu, puisqu’il est issu pour 95 % des dernières élections municipales. Il peut y avoir quelques mouvements, dont un rééquilibrage à gauche avec les Verts, mais les grands équilibres devraient perdurer.

Pas de percée en faveur de Renaissance et une majorité sénatoriale qui resterait à droite, donc ?

Depuis la réforme du quinquennat, le Sénat s’est affirmé comme la seule chambre qui ne procède pas de l’élection présidentielle. Son rôle de contre-pouvoir est aujourd’hui renforcé par l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Nous avons une majorité sénatoriale unie dans la diversité, constituée de deux groupes solides. Vu l’état des relations de la majorité présidentielle avec les collectivités territoriales, je ne vois pas comment il pourrait y avoir un retournement. Mais j’inciterai fortement les sénateurs à faire campagne, à expliquer les enjeux, et à faire vivre la démocratie.

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Agnès Evren : « Il faut réformer le marché pour décorréler le prix de l’électricité du prix du gaz »

Agnès Evren, vice-présidente de notre mouvement et députée européenne, était l’invitée de Radio J.

Elle est revenue sur le projet de réforme des retraites, la dette publique et l’augmentation des prix de l’électricité pour les entreprises.

Cette réforme est indispensable.
Notre système est injuste: + de 3 retraités sur 10 perçoivent une pension inférieure ou à 1 000€ brut/m. C’est 5,7 millions de pers, dont les femmes!
Retraité ne doit + rimer avec pauvreté, une condition non négociable pour @Republicains_An pic.twitter.com/kikZOfynOx

— Agnes Evren (@AgnesEvren) January 5, 2023

“C’est très bien de distribuer des aides comme des billets de Monopoly, mais à un moment l’open bar ça suffit nous avons 3000 milliards de dettes.”@AgnesEvren au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/LJx35sshxK

— RADIO J (@RadioJFrance) January 5, 2023

Aide énergie :
“C’est insuffisant. Les aides, c’est de l’aumône. Le vrai sujet est au niveau européen. Il faut réformer le marché pour de corréler le prix de l’électricité du prix du gaz.”@AgnesEvren au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/BEFTGYbsGj

— RADIO J (@RadioJFrance) January 5, 2023

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Philippe Juvin : « Réintégrer les soignants non-vaccinés ne réglera pas les problèmes de personnel dans les hôpitaux »

Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes et conseiller politique de notre mouvement, était l’invité de CNews.

Il est revenu sur les tests PCR effectués sur les voyageurs en provenance de la Chine, la réintégration des soignants non-vaccinés dans les hôpitaux et la situation dans les hôpitaux français.

Philippe Juvin évoque les tests PCR effectués sur les voyageurs en provenance de la Chine : «Il faut les tester pour identifier le type de virus qui circule là-bas» dans #LaMatinale pic.twitter.com/ZwHnwUu4kW

— CNEWS (@CNEWS) January 2, 2023

Philippe Juvin à propos de la réinsertion des soignants non-vaccinés : «Ils font courir un risque à leurs patients» dans #LaMatinale pic.twitter.com/VnJ8Gfy1Tn

— CNEWS (@CNEWS) January 2, 2023

Philippe Juvin sur la situation des hôpitaux français : «On n’est pas bien soigné en France» dans #LaMatinale pic.twitter.com/0apVeeUwIi

— CNEWS (@CNEWS) January 2, 2023

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Eric Ciotti : « Je vous appelle à une nouvelle espérance française »

Mes chers amis,

C’est avec beaucoup de bonheur et du fond du cœur que je souhaite ce soir vous présenter mes vœux les plus personnels, les plus chaleureux et les plus sincères.

Pour vous, militants des Républicains et, bien au-delà, pour vous qui avez la France chevillée au cœur et au corps, je veux vous souhaiter le meilleur. Je veux que l’épanouissement, le bonheur personnel soient au rendez-vous de cette année. Je souhaite, de façon plus collective, que 2023 soit l’année d’une nouvelle espérance, que 2023 soit le socle du redressement dont notre pays a tant besoin autour des valeurs et des convictions de la droite républicaine, celles des Républicains que depuis tant d’années, fort de notre histoire, fort de nos racines, fort de notre culture, nous portons avec détermination et combativité.

Bien sûr, les raisons d’être pessimistes sont nombreuses : nos services publics n’ont jamais été aussi affaiblis, nos forces de l’ordre n’ont jamais été aussi attaquées, nos comptes publics n’ont jamais été autant dégradés, votre pouvoir d’achat n’a jamais été autant fragilisé, notre industrie n’a jamais été autant déstabilisée… Face à cette déchéance, face à ce déclin, face à cette dégradation qui, trop souvent frappent notre pays, je vous appelle au sursaut. Et je veux qu’ensemble nous portions ce sursaut. Je veux que nous soyons le parti de la réforme, que nous portions une grande politique de baisse massive des impôts, que nous soyons le parti qui réhabilite le travail, que nous soyons le parti qui réinstalle l’ordre républicain au cœur de notre pacte social. Je veux que l’on puisse choisir demain qui l’on accueille sur le territoire national, je veux que l’on puisse à ceux-là transmettre notre histoire, notre culture, notre identité sans qu’elle soit dénaturée, déconstruite. Aussi, avec l’équipe qui va m’entourer, nous allons rebâtir une grande formation politique moderne, ouverte sur tous les enjeux de la société, sur ceux notamment du défi climatique, de l’éducation nationale, de la jeunesse, d’une économie qui retrouve sa compétitivité, d’un pays qui protège ses enfants des menaces qui se multiplient…

C’est tout cela qu’ensemble nous allons conduire avec beaucoup d’obstination et de courage dans la fidélité à nos valeurs et nos idées, dans l’indépendance à l’égard de tous. Notre histoire nous oblige, nous conduit, nous guide pour préserver comme un joyau notre indépendance, celle que nous ont donnée le général de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Nous en sommes les héritiers. Cela nous donne plus que jamais des devoirs. Ces devoirs, je veux, avec vous, les assumer à chaque instant de cette année nouvelle, au service du redressement de la France.

Très belle année à chacune et à chacun. Très belle année à la France.

Éric Ciotti
Président des Républicains

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Energie : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, déplore la situation énergétique de la France, dont il juge le gouvernement responsable, et dénonce notre perte de souveraineté dans ce domaine.

Le gouvernement amuse la galerie. D’abord avec une vraie-fausse polémique sur les risques de coupures d’électricité. « Aucun risque de coupures », assurait Emmanuel Macron en juin, avant de se rétracter en octobre, puis d’appeler, le 3 décembre, à « ne pas paniquer », mot employé sans doute pour rassurer avant de dénoncer, le 6, les « scénarios de la peur »… Ensuite avec l’examen du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables. L’esprit candide s’imaginera sans doute qu’il s’agit de répondre en urgence à la crise. En réalité, pas une éolienne née de cette loi ne produira le moindre kilowattheure avant au moins deux ans… car on parle surtout d’éolien : les industriels allemands ont besoin de nouveaux débouchés. La France est bonne fille. Et tant pis si, pendant ce temps, les filières hydrogène ou biogaz nous rappellent qu’on pourrait déjà aller plus vite si le gouvernement prenait simplement les décrets pour modifier le régime des ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement… ). Plus efficace, mais moins vendeur en matière de communication.

L’urgence, c’est surtout de relancer nos réacteurs à l’arrêt. RTE a donné quelques nouvelles dans sa dernière note de prévisions pour l’hiver, et elles ne sont pas très bonnes. Nous étions censés recouvrer une puissance de 50 GW en fin d’année, or RTE annonce que « nous devrions atteindre 40 GW en début du mois de janvier ». Cette situation, écrit RTE, « résulte de retards ou d’aléas techniques dans la maintenance courante de certains sites ». Bref, au lieu dé faire des moulinets au Parlement, Agnès Pannier-Runacher, la ministre chargée de la Transition énergétique, ferait bien de resserrer quelques boulons. On nous avait promis la « start-up nation », nous passerons peut-être Noël à la bougie.

Nos entreprises crient au secours

Pis, le gouvernement ne semble toujours pas voir que notre économie et, surtout, notre industrie sont en train de s’effondrer à cause de prix de l’énergie trop élevés. Le 7 décembre, la ministre de l’Énergie paradait à la télévision, se réjouissant que « la baisse de la consommation s’amplifie : -8,3 % par rapport aux années précédentes. Les entreprises, les administrations, les collectivités, tous sont engagés dans le plan de sobriété ». Toute à son euphorie, la ministre a lu un peu trop vite le rapport de RTE : « La baisse de la consommation concerne majoritairement le secteur industriel notamment sous l’effet de l’augmentation des prix […] entre -11 % et -13 % pour les grands sites industriels ». Une tendance qui va s’amplifier au fur et à mesure que les entreprises basculeront sur leurs nouveaux contrats.

Depuis le mois d’avril, nos entreprises crient au secours. Or le gouvernement n’imagine que des mesures à court terme, espérant dans des solutions européennes qui ne viendront pas, tant les intérêts divergent. En avril, Espagnols et Portugais ont demandé à sortir du marché européen de l’électricité. C’est chose faite depuis août. Leur scénario consiste à calculer un prix de production moyen dans le pays une fois neutralisé le prix du gaz. En France, cela nous coûterait 5 milliards d’euros et nous serions à 50 € le mégawattheure ; mieux que les 500 € du marché spot! S’obstinant à ne pas retenir cette solution, la France a choisi une improbable solution d’aides qui revient donc à subventionner des prix artificiels. Prodigieux! Tout cela ferait presque rire si, au bout du compte, les entreprises françaises ne payaient pas leur électricité deux fois plus cher que leurs voisines allemandes, un comble, et n’avaient pas déjà mobilisé 44 milliards d’argent public en 2022.Voilà ce qu’il en coûte d’avoir perdu sa souveraineté énergétique.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Patrick Chaize, sénateur de l’Ain, a interpellé le ministre délégué auprès du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications sur les conséquences des coupures d’électricité sur les réseaux mobiles.

Crise de l’énergie :
“Envisagez-vous de donner un statut de réseau essentiel au réseau de communication ?” @P_Chaize demande des garanties au ministre pour maintenir les communications, notamment vers les numéros d’urgence, en cas de coupure de courant cet hiver. pic.twitter.com/5eZWifebw0

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 14, 2022

Corinne Imbert, sénatrice de Charente-Maritime, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la souveraineté en matière de santé.

Souveraineté sanitaire :
“Comment expliquez-vous cela ?”
Après les pénuries de médicaments (paracétamol, amoxicilline…), @imbertcorinne17 alerte le gouvernement sur la situation précaire du dernier fabricant français de poches de perfusions pour les hôpitaux. pic.twitter.com/fnWpPhdUdh

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 14, 2022

Isabelle Raimond-Pavéro, sénatrice d’Indre-et-Loire, a questionné la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la répression en Iran.

Répression en Iran :
La sénatrice Isabelle Raimond-Pavero appelle le gouvernement à des initiatives fortes pour soutenir le soulèvement populaire iranien et intensifier la pression internationale sur les responsables du régime. pic.twitter.com/lqT09WEKhj

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 14, 2022

Béatrice Gosselin, sénatrice de la Manche, a interpellé le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement sur le dispositif « Ma Prime Rénov’ ».

Béatrice Gosselin (@lesRep_Senat) se tourne vers @OlivierKlein93 au sujet de #MaPrimeRénov : “Certains dossiers connaissent des difficultés et les aides arrivent parfois avec retard, jusqu’à 10 mois après les travaux. Que comptez-vous faire pour améliorer ce dispositif ?” pic.twitter.com/lRFu3WUWqb

— Sénat Direct (@Senat_Direct) December 14, 2022

Pour finir, Marc Laménie, sénateur des Ardennes, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports sur le réseau ferroviaire.

Marc Laménie (@lesRep_Senat) alerte @CBeaune sur les moyens de la SNCF : “Le 14 novembre, dans les Ardennes, un père de famille et sa fille ont été tués, happés par un train de marchandises à la descente d’un TER : quelles mesures envisagez-vous pour la sécurité des usagers ?” pic.twitter.com/ZAUflKbEJi

— Sénat Direct (@Senat_Direct) December 14, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interpellé la Première ministre sur la situation du renseignement français.

.@patrickhetzel : “En juillet, vous avez présenté un décret pour renforcer les missions du coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. Il en résulte qu’il n’y en a pas depuis 5 mois… C’est paradoxal. Quand allez-vous nous protéger ?” #DirectAN pic.twitter.com/YnhPgUI1cl

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 13, 2022

Jena-Pierre Vigier, député de Haute-Loire, a questionné la Première ministre sur la crise énergétique.

.@J_PVigier : “La flambée des prix de l’énergie est une inquiétude majeure pour les Français. Comment pouvons-nous tolérer que des Français renoncent à se chauffer cet hiver ? Il faut réviser le prix de l’énergie. Apportez-nous des solutions.” #DirectAN pic.twitter.com/EeMprsxsTm

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 13, 2022

Pour finir, Victor Habert-Dassault, député de l’Oise, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la pénurie de médicaments.

Victor Habert-Dassault : “La France souffre d’une maladie chronique qui se répand partout à travers de nombreux produits essentiels : elle s’appelle pénurie. La pénurie de médicaments s’amplifie dans le pays de Pasteur. Un comble. Comment expliquez-vous ça ?” #DirectAN pic.twitter.com/fSwxzlTXAk

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 13, 2022

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Merci !

Mes chers compagnons,

Au lendemain du second tour de l’élection à la Présidence des Républicains, je veux vous remercier pour votre mobilisation. Avec près de 70% de participation, cette campagne aura été un beau moment de démocratie interne et vous en êtes les premiers acteurs.

Je veux saluer Bruno Retailleau et Aurélien Pradié qui ont porté des messages clairs de rassemblement comme de nombreuses idées neuves qui symbolisent les talents nombreux qui font la richesse de notre famille politique.

Mes premiers mots s’adressent à vous, militants des Républicains. Malgré les doutes, les trahisons ou les défaites, vous êtes toujours là. De toutes mes forces, je veux vous remercier pour la formidable confiance que vous m’avez accordée.

J’ai une pensée particulière pour Christian Jacob, à qui je succède, qui aura maintenu l’unité de notre Mouvement et avec qui je partage tant de valeurs, notamment la fidélité.

Je veux remercier aussi Annie Genevard pour son travail et à toutes les équipes du siège pour l’organisation de ce scrutin.

Je veux exprimer ma gratitude à l’équipe qui m’a accompagné tout au long de cette campagne. Élus, cadres, militants, jeunes républicains. Ils se sont battus à mes côtés pour le projet que nous portons, celui d’une droite qui ne s’excuse pas d’être de droite

Durant cette campagne, j’ai été guidé par l’amour d’une nation qui je le sais, n’en a pas fini d’éclairer le monde. Ce sentiment continuera de m’animer chaque jour dans ma mission de Président des Républicains.

Aujourd’hui plus que jamais, la droite est à un tournant de son histoire.

Je souhaite que notre famille politique retrouve la confiance des Français en reparlant à la jeunesse, aux urbains et globalement, à ceux qui se reconnaissent dans la valeur du travail.

Ce chemin que je veux entreprendre avec vous tous, c’est celui de l’autorité face au chaos migratoire et à la violence dans la rue.

Ce chemin, c’est celui de la baisse des impôts et des charges qui asphyxient nos concitoyens et nos entreprises.

Ce chemin, c’est celui du retour de la souveraineté.

Ce chemin, c’est celui du défi climatique avec pour réponse, la science et le progrès.

Ce chemin enfin, c’est celui de l’identité, pour que la France reste la France.

Oui, il est possible d’inverser les choses en alliant lucidité et optimisme. Les Français cherchent une voie, une lueur d’espoir. Jamais ils n’ont été aussi proches des valeurs de la droite. Je souhaite que demain, nous soyons collectivement en adéquation avec le pays.

Je souhaite un parti indépendant, supplétif de personne, ni à droite, ni à gauche et naturellement, sans aucune compromission avec le pouvoir macronien qui a tant abîmé la France.

Je serai le président de la clarté et du rassemblement et ce, sans jamais renier les convictions que nous portons.

Merci du fond du cœur pour votre confiance. Vous pouvez compter sur moi dès aujourd’hui et pour l’avenir.

Eric CIOTTI
Président des Républicains

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