Merci aux forces de l’ordre qui garantissent le pacte républicain face aux manœuvres de déstabilisation de l’extrême gauche

Lettres d’intimidation, slogans menaçants, intrusion et destruction de matériel, la multiplication des opérations violentes à l’encontre des élus n’est pas le fruit d’actes isolées. Ces manœuvres sont organisées par des groupes qui visent à déstabiliser notre système démocratique.

Le refus des règles républicaines se mesure jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Cet après-midi, des élus de gauche et d’extrême gauche ont refusé de se joindre à l’hommage des élus de la Nation aux gendarmes, aux policiers et aux sapeurs-pompiers qui garantissent l’ordre républicain.

Sans eux, la République ne tiendrait pas ! Je le redis car nous devons prendre conscience de la profondeur de ces attaques organisées contre le pacte républicain qui nous lie au-delà de nos divergences politiques.

J’appelle le gouvernement à engager tous les moyens nécessaire pour retrouver les auteurs de ces actes inqualifiables afin qu’ils soient jugés et sanctionnés.

Au nom des Républicains, j’exprime toute ma solidarité et mon soutien à tous les élus menacés dans leurs fonctions. Nous ne céderons rien aux factieux !

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Eric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, a interpellé la Première ministre sur la montée inquiétante des violences par des militants de l’extrême gauche.

J’ai interrogé la Première ministre sur la montée inquiétante des violences par des militants de l’extrême gauche avec comme objectif de semer la terreur et le chaos.

J’appelle à des actes face à ces groupuscules qui menacent l’ordre républicain ! pic.twitter.com/cbaW8OzXcs

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 28, 2023

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a questionné la Première ministre sur la souveraineté industrielle de la France.

La souveraineté, en parler c’est bien, la pratiquer c’est mieux.

Aucune réponse du Gouvernement sur:
Le rachat d’une entreprise française qui équipe nos sous-marins nucléaires par l’Américain Flowserve.

Le lancement du Net Zero Industry Act par la Commission européenne. pic.twitter.com/snkUkOEpQX

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) March 28, 2023

Pour finir, Jean-Pierre Taite, député de la Loire, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la crise de l’hôpital.

“Avec l’entrée en vigueur de la loi Rist, les médecins intérimaires désertent et les urgences sont menacées de fermeture.” @JPIerre_Taite (LR) interpelle le Gvt : “Quel message puis-je porter de votre part au conseil de surveillance des hôpitaux (Loire) ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/IqeOJlo7Uf

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) March 28, 2023

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Bernard Carayon : « La droite et la liberté »

Il est temps que la droite retrouve son âme, celle d’une France qui n’est belle que lorsqu’elle chante la liberté.

Depuis deux siècles, la France incarne dans le monde l’idéal de liberté : un projet civilisationnel, né avec la Déclaration de 1789, épanoui avec la Déclaration Universelle de 1948 écrite par un Français, René Cassin.

Notre histoire n’est toutefois pas exempte de contradictions. Car la Révolution a porté en gésine les massacres de la Terreur et le génocide du peuple vendéen. Elle a été la référence de la barbarie communiste et de ses cent millions de pauvres victimes, sans visages ni stèles. Plus tard, sous la IIIème République, Dreyfus est condamné, envoyé au bagne, les congrégations religieuses expulsées de notre pays au lendemain de la loi de Séparation. C’est la Chambre du Front populaire qui vote les pleins pouvoirs à Pétain, ce sont les droits de la défense que l’on malmène au préjudice des séditieux de l’Algérie française.

Mais que la liberté relève, chez nous, de l’ADN ou de l’incantation hypocrite, la France demeure, au regard du monde, le pays des hommes francs.

La « dispute » politique fut longtemps un art français, un duel avec ses règles. Barrès et Jaurès n’ont cessé de se combattre, mais l’écrivain nationaliste fut le premier à se recueillir devant la dépouille de Jaurès, assassiné. Mauriac sollicita du Général sa grâce pour Brasillach. Il y a une trentaine d’années seulement, le dialogue sur le mythe d’Antigone entre deux hommes que tout opposait, Pierre Boutang et George Steiner, révélait ce qu’est l’excellence française : l’affrontement dans le respect chevaleresque.

De cet héritage, il ne reste pas grand-chose aujourd’hui. Des divertissements télévisuels où chacun rivalise de vulgarités et d’inculture, des anathèmes, des excommunications définitives prononcées par les apôtres de l’inclusion. Il y a peu, le ministre de la Culture faisait planer une menace sur l’avenir d’un groupe de médias. Il y a quelques années, la conférence de la philosophe Sylviane Agacinski à l’Université de Bordeaux était annulée en raison de ses positions sur la GPA et la PMA. Un professeur, à Sciences-Po Grenoble, accusé d’islamophobie (un concept créé par Khomeini pour tétaniser toute critique) était suspendu par une administration indigne ; Mila, une lycéenne de seize ans était menacée de mort pour avoir critiqué l’Islam. Dans les Universités, les meilleures comme la Sorbonne, les plus médiocres comme celle de Vincennes, l’extrême-gauche, dans le silence du ministre de tutelle, fait régner la terreur. Ce n’est pas une conservatrice, mais une femme de gauche, Élisabeth Badinter, qui dénonce la montée de la censure, la naissance d’un nouveau racisme bafouant l’universalisme républicain. On veut déboulonner Colbert qui, entre autres, fut l’architecte d’une géniale politique industrielle, mais pas Sartre qui fit jouer ses pièces dans le Paris de l’Occupation, devant un parterre d’officiers nazis. C’est l’islamiste Marwan Muhammad qui fait scander « Allah Akhbar » pendant la « marche contre l’islamophobie », à deux pas d’un Bataclan martyrisé. C’est Mélenchon qui soutient des dictatures sanglantes à Cuba et au Venezuela, cautionne la haine de la police, cultive l’alliance avec les Barbus, mais qu’on traite, avec le respect dû au tribun, comme un politique parfaitement intégré à l’arc démocratique. Un quotidien fait l’éloge durant des années de la pédophilie, un autre de la « libération » du Cambodge par les Khmers rouges, Cohn-Bendit relate avec gourmandise les caresses d’enfants qu’il accueillait dans sa vie de pédagogue ? Aucune importance. La gauche, qui n’a jamais eu d’ennemi à gauche depuis Jules Moch, trouva du charme au « franciscain de Jarnac » et traita de « fasciste » le général qui libéra la France.

La droite s’est longtemps soumise à l’histoire racontée par la gauche et à ses mots, eux-mêmes – exclusion, phobie, sans-papier, progressisme, vivre ensemble -, oubliant que « les mots sont des pistolets chargés » : la peur de ne pas paraître assez à gauche est sa maladie honteuse.

À quelques exceptions notoires près, celles de Raymond Aron et de Jules Monnerot, elle a refusé durant la guerre froide d’engager le combat intellectuel contre le marxisme et ses avatars qui ont nourri tant de belles carrières dans le journalisme, l’Université, la Justice et la politique.

En n’osant pas porter le fer contre le mal absolu en politique – le totalitarisme – elle s’est soumise à ceux qui avaient trahi l’idéal français de la liberté. Elle aurait pu cultiver l’insolence des Hussards, l’humanisme guerrier et le rire ravageur de Tillinac, la force épique de nos barons de la Résistance, le bon sens d’un Pompidou lettré, mais non, elle est restée sur le banc de touche, indifférente aux combats du siècle, idéologiques par excellence.

Mais les temps changent. Des hommes et des femmes courageux, journalistes, élus, hauts fonctionnaires se préparent au réveil français. Les jeunes qui s’engagent se débarrassent des tabous et des totems de mai 68. Ce n’est pas leur faire injure que de les inviter à lire un bretteur de l’autre camp, Gramsci : « je hais l’indifférence. L’indifférence, c’est l’aboulie, le parasitisme, la lâcheté, ce n’est pas la vie. Je hais les indifférents ».

Alors que notre cher et vieux pays cède devant les assauts de l’intolérance, de l’inculture et de la vulgarité, il est temps que la droite retrouve son âme, celle d’une France qui n’est belle que lorsqu’elle chante la liberté.

Bernard CARAYON
Conseiller politique des Républicains
Ancien député du Tarn
Maire de Lavaur
Avocat au barreau de Paris

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Annie Genevard : « Emmanuel Macron doit trouver un moyen pour apaiser le pays »

Annie Genevard, secrétaire générale de notre mouvement et députée du Doubs, était l’invitée de RFI.

Elle est revenue sur le manque de dialogue de la part du président de la République, la réforme des retraites, les violences lors de la manifestation à Sainte-Soline et l’élargissement de la majorité par la Première ministre.

La droite au pouvoir a réformé sans jamais rompre le dialogue social.

La faute originelle d’E. Macron est l’absence de dialogue. Aujourd’hui, il doit trouver les moyens de renouer la discussion avec les corps intermédiaires.

Mon intervention sur @rfi ce matin pic.twitter.com/oGVmXQBMaC

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) March 28, 2023

Toute tentative de débauchage individuel restera sans lendemain.

La méthode qui conduit à fractionner les textes ou à contourner le Parlement n’est pas la solution. Elle conduit déjà à l’abandon de la loi sur l’immigration.

Mon intervention sur @rfi ce matin pic.twitter.com/ha6wTuSBvR

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) March 28, 2023

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Crise du logement : pour s’en sortir, écouter les maires, mais surtout les entendre

Pour s’en sortir, écouter les maires, mais surtout les entendre

Près de 400 000 nouveaux logements par an. C’est ce qu’il faudrait en France pour faire face aux évolutions démographiques d’après une étude réalisée par Gérard François Dumont, professeur émérite de l’Université de la Sorbonne à Paris et directeur de la revue bimestrielle Population & Avenir. Son analyse : un risque de déficit de 850 000 logements en 2030 au niveau national. Il alerte, en outre, sur « les disparités territoriales qui augmentent et le risque de tension accrue dans certaines régions : en Occitanie, en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes principalement ».

4,1 millions de mal logés, 300 000 sans domicile, plus de 1 600 enfants dans la rue sans solution d’hébergement d’après l’Unicef. Crise du logement. Cela fait des années que l’expression s’invite dans les colloques, tables rondes et autres conférences et, finalement, si peu au plus haut niveau de l’État. Et pourtant, son rôle est bien de créer l’environnement favorable à la mise sur le marché de biens en quantité et qualité, là où sont les besoins ; une revendication légitime de l’ensemble des acteurs, particulièrement nombreux dans ce secteur : promoteurs, constructeurs, bailleurs sociaux,… sans compter les entreprises du bâtiment mais aussi les banques, incontournables, avec des crédits accordés à l’immobilier de plus de 200 milliards chaque année et un encours brut de crédits supérieur à 1 200 Md€ en janvier 2023 selon la Banque de France.

Quatre principes fondamentaux

Au lieu de s’améliorer, la situation ne fait qu’empirer. Malgré les discours, on assiste depuis plusieurs années à une baisse de la production, qu’il s’agisse de location ou d’accession : rien que sur le secteur du logement HLM qui loge 11 millions de personnes, nous sommes passés de 126 000 en 2016 à 95 000 en moyenne sur les trois dernières années, quand la demande, elle n’a cessé d’augmenter – mais pour rappel, les deux tiers des Français sont, de par leurs revenus, éligibles au logement social…. À l’heure où le Gouvernement semble vouloir se préoccuper du sujet, reconnaître la nécessité d’agir et réfléchit à décentraliser la politique du logement, il nous paraît utile de rappeler quatre principes fondamentaux.

Notre pays a besoin de construire du neuf, de rénover de l’ancien, de remettre sur le marché des logements vacants. Investisseurs institutionnels, investisseurs privés et bailleurs sociaux ont chacun leur rôle à jouer et doivent y être encouragés financièrement et fiscalement. Le tout ne pouvant se faire sans la complicité des élus locaux, au premier rang desquels les maires. Ce sont eux qui évaluent leurs besoins, élaborent les plans locaux d’urbanisme, délivrent les permis de construire (ou de démolir), font le lien entre les porteurs de projets et les multiples intervenants, dont les services de l’État (DDTM, ABF…) et ont à répondre aux entreprises qui éprouvent des difficultés à loger leurs salariés. Enfin, il convient d’acter le fait que d’un territoire à l’autre, les besoins diffèrent et que cet « environnement favorable » auquel les élus locaux aspirent, reste à créer par les pouvoirs publics, en tenant compte des spécificités locales.

Or les maires, à travers l’association des maires de France (AMF), se sont exprimés à plusieurs reprises et ont fait des propositions au Gouvernement pour produire plus et mieux, favoriser les parcours résidentiels, accompagner la mobilité géographique et professionnelle, adapter les logements tout au long de la vie. S’agissant du foncier, la demande de libération de terrains appartenant à l’État ou à la SNCF est ancienne et se fait à petite dose : le dernier bilan des cessions des biens de l’État et de ses établissements publics en faveur du logement à l’échelle nationale date de 2019. On comptait alors 71 cessions dont 13 seulement ayant fait l’objet de décotes.

Mais le pire est à venir avec l’impact de l’article 191 de la loi Climat et résilience qui impose aux communes (ou intercommunalités, ou pays, ou Régions, on ne sait toujours pas !) de ne consommer entre 2021 et 2031 que la moitié des surfaces consommées entre 2011 et 2021 (zones d’activités économiques et d’habitat confondues).

Maîtriser les impacts de la densification

La rareté du foncier renchérit inéluctablement son coût. Si l’on y ajoute l’augmentation observée depuis plusieurs mois des taux d’intérêt qui avoisinent les 4 %, on comprend aisément le recul net de l’accession à la propriété chez les primo accédants. Si les maires ne contestent pas la nécessité de veiller au rythme de la consommation foncière pour préserver les terres agricoles – maire de Vitré, dans un bassin agricole et alimentaire, j’y suis personnellement extrêmement sensible – ils sont une majorité à vouloir maîtriser les impacts de la densification et travailler à son acceptabilité.

Plus encore, les élus locaux ont parfaitement conscience de la nécessité de lutter contre la vacance des logements et veulent soutenir la rénovation de l’habitat… à condition d’en avoir les moyens, ce qui n’est pas vraiment le cas ces dernières années. Pour mémoire, la suppression de la taxe d’habitation et désormais de la CVAE, qui supprime le lien à l’habitant et l’entreprise, le refus du Gouvernement d’indexer la dotation globale de fonctionnement sur l’inflation, sont autant d’atteintes à l’autonomie financière des communes. Et pourtant, il conviendrait de lancer un grand plan de soutien à la rénovation énergétique du parc social bien sûr, mais aussi privé, au risque de les voir interdits de location en 2028 et, in fine, de réduire toujours plus le nombre de biens accessibles.

Qui aider : la pierre ou la personne ?

S’agissant du financement du logement et de la fiscalité immobilière, une révolution n’est-elle pas à opérer pour plus de lisibilité, plus de visibilité, plus d’efficacité ? Ne doit-on pas se reposer la question de savoir qui aider : la pierre ou la personne ? Pour mémoire, l’État finance le logement à hauteur de 38 Md€ auxquels il convient d’ajouter la contribution d’Action Logement (qui finance par exemple 80 % des 12 Md€ de l’Anru 2…) mais la fiscalité du logement, c’est 88 Md€ (TFPB, DMTO, impôts sur les revenus immobiliers, taxes d’urbanisme… ! Zonages, conditions de ressources, exonérations et abattements, QPV, ZRR… autant de balises qui ont tellement évolué au fil du temps et qui ont été si peu évaluées, qu’elles sont sans doute à l’origine des tristes constats que nous faisons collectivement. Quand sera-t-il mis fin à l’empilement législatif et réglementaire qui complexifie, sur administre et au final, paralyse la production ? Là encore, c’est une attente forte des élus locaux qui sont aux premières loges.

Le Gouvernement s’interroge sur un nouvel acte de décentralisation. Il évoque la compétence « partagée » qu’est le logement. Nous y sommes prêts. Mais il faudra accepter de changer de paradigme, d’écouter l’ensemble des acteurs mais surtout d’entendre ceux qui façonnent les villes et les villages : les maires.

Isabelle Le Callennec
Présidente du Comité des Maires et des élus
Maire de Vitré
Conseillère régionale de Bretagne

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Éric Ciotti : « LR n’est pas une caserne, j’entends que notre parti ne soit pas non plus une foire permanente »

Le président des Républicains répond aux questions qui fâchent, trace les perspectives de LR et annonce le mois de juin comme celui d’un « nouveau départ » avec le lancement de plusieurs outils pour relancer la droite.

Quel regard portez-vous sur les violents affrontements à Sainte-Soline ?

Les images auxquelles nous assistons sont insupportables par leur violence. Nous sommes clairement dans des actions de terrorisme d’extrême gauche. Il y a quelques centaines d’activistes qui veulent tuer du flic à chaque manifestation et détruire nos institutions. Il est temps que ce combat devienne une priorité nationale à l’égal du combat contre le terrorisme islamiste.

La France s’apprête à vivre une dixième journée de manifestations mardi. Comment analysez-vous cette crise ?

Toute revendication sociale doit être entendue. Mais ce qui se passe dans la rue est inacceptable. La violence doit être combattue. Il faut bien mesurer que cette violence, qu’elle soit verbale comme à l’Assemblée ou physique dans la rue, est devenue un moteur pour certains. Quand je vois que certains veulent ériger une guillotine devant l’Assemblée, que les élus sont menacés de mort, que les permanences sont saccagées, je dis que les auteurs de ces actes doivent être traqués sans relâche. Le gouvernement ne doit pas trembler et surtout, nous devons apporter un soutien total à nos forces de l’ordre.

Il n’est pas facile d’être président des Républicains… Ne regrettez-vous rien ?

Je savais que la tâche serait particulièrement difficile. Pour certains, c’était une mission impossible. Pour moi, c’était un devoir obligatoire. Je veux tout donner pour redresser une famille qui a écrit les plus belles heures de l’histoire politique contemporaine. Et surtout, j’en suis certain, Les Républicains constituent la seule et dernière alternative face au choc terrifiant entre M. Mélenchon et Mme Le Pen qui se profile au second tour de la présidentielle 2027.

Quelle leçon principale retenez-vous de vos trois premiers mois de présidence ?

Notre famille est un peu à l’image de notre pays, soumise au poison de la divisio et aux épreuves. Nous devons revenir à notre socle de valeurs fondamentales. Ce qui m’inquiète, ce n’est pas la situation de notre parti mais le déclin de la France.

Pourquoi, après une séquence retraites désastreuse pour LR, n’avez-vous pas décidé de régler immédiatement ce problème du « poison de la division » qui menace la survie du parti ?

Sur les retraites, je note que Les Républicains ont exprimé, à la quasi-unanimité du bureau politique, un soutien à la réforme. Ce moment a été difficile pour notre famille politique, je le reconnais bien volontiers. Le devoir de cohérence s’est trouvé contrarié par la volonté de certains de nos parlementaires et aussi de nos militants, d’exprimer d’abord leur opposition à Emmanuel Macron. Je peux comprendre ce sentiment. Je comprends moins la volonté des autres d’utiliser ce débat difficile pour tenter une échappée personnelle au détriment de l’unité. J’en ai tiré les conséquences en retirant à Aurélien Pradié ses fonctions de vice-président. Le parti n’est pas une caserne, j’entends qu’il ne soit pas non plus une foire permanente.

Certains réclamaient l’exclusion d’Aurélien Pradié…

Je ne pense pas que l’exclusion apporte une réponse adaptée aux difficultés du moment.

Comment rassurer élus et militants sur le fait que ces divisions ne se reproduiront pas sur d’autres réformes ?

Je suis persuadé que le travail de reconstruction que nous engageons recréera de la cohésion. Ce n’est pas une option, c’est une obligation. J’appelle chacun à la responsabilité. On ne construit pas un destin personnel sur une entreprise de démolition.

Votre parti se retrouve partagé entre deux visions : ceux qui souhaitent un accord de gouvernement avec Macron et ceux qui s’y refusent. Comment allez-vous trancher ?

Par l’indépendance et la quête permanente de l’intérêt général. Mon engagement est guidé par l’intérêt du pays. Nous avons été élus dans une opposition à Emmanuel Macron, sur le respect d’une droite forte et cohérente. C’est ce qui continuera de me guider.

Emmanuel Macron a indiqué vouloir « élargir sa majorité ». Des élus LR pourraient-ils l’intégrer ? Alexandre Vincendet lance un appel à négocier…

Cette question ne se pose pas. Je ne vois pas ce qui changerait cette équation aujourd’hui. Tout débauchage individuel contribuera à une radicalisation des positions.

Quand un courant minoritaire parvient à occulter la ligne majoritaire, quel est le chemin pour sortir d’une telle impasse ?

L’histoire montre que jamais ceux qui ont divisé leur camp n’ont eu de destin. La meilleure réponse, ce sont la constance et le sang-froid.

Pour certains, Laurent Wauquiez aurait joué « double jeu » puisqu’une partie de ses soutiens a voté la motion de censure.

Je suis lié à Laurent Wauquiez par une confiance totale. Il a son calendrier, je le respecte. Pour échanger avec lui en permanence, je sais qu’il n’y a aucune ambiguïté sur sa position, ni aucun double jeu. Le temps viendra, et j’insiste, le temps doit venir, où Laurent exposera son projet à la présidentielle.

Vous aviez annoncé vouloir régler la question de la désignation du candidat à la présidentielle dès le début de l’année. Quel est le calendrier ?

Je ne suis pas homme à changer de convictions en quelques semaines. J’ai demandé à Guillaume Larrivé de travailler à une réforme de nos statuts. J’engagerai ensuite une concertation pour soumettre un texte au vote des militants.

Dans la foulée du dernier conseil stratégique, vous avez déjeuné avec Nicolas Sarkozy. Que vous a-t-il dit ?

Dans ce moment quelque peu agité, j’ai souhaité consulter tous ceux qui par leur expérience ou leurs convictions expriment une voix forte pour notre famille politique.

Vous aviez pourtant affirmé qu’il était « sage » que Nicolas Sarkozy ne « se mêle plus » de politique…

Ce que j’avais dit, c’est que Nicolas Sarkozy n’est plus un acteur engagé dans la vie politique mais je ne peux oublier qu’il fut le dernier à nous conduire à la victoire.

Comment LR peut-il rebondir ?

Nous devons dresser un constat lucide du déclin de notre pays. Tous les paramètres sont au rouge, sur le plan économique, politique, social, sécuritaire et identitaire. Je crois à l’impuissance du « en même temps ». Le succès d’une démarche politique repose sur trois piliers, stratégie, idéologie, incarnation.

Comment comptez-vous vous y prendre pour atteindre ces objectifs ?

Nous lancerons le 4 juin les états généraux de la droite. Nous allons échanger dans toute la France et organiser une grande consultation nationale sur ce que nous voulons pour notre pays. En collaboration avec les grandes fondations, nous voulons lancer la révolution des idées. Nous devons apporter de nouvelles réponses aux défis du monde. Mi-avril, nous lancerons le média des Républicains, Une certaine idée, reprenant le titre de la revue qu’avait créé Jean de Boishue pour Philippe Séguin, ainsi qu’une académie de formation pour détecter de nouveaux talents et apporter des outils à nos militants.

Vous aviez annoncé un « shadow cabinet ». Où en est-il ?

Dans quelques jours, je désignerai une vingtaine de personnalités fortes pour incarner un contre-gouvernement chargé de suivre un département ministériel, de façon critique et programmatique.

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

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Eric Ciotti : « Je veux vous parler avec franchise »

Mesdames, Messieurs,

Chers amis et compagnons,

Au milieu des incertitudes qui frappent notre parti comme notre pays, je tenais à m’adresser à vous car je sais que les choix qui ont été les nôtres à l’occasion de la réforme des retraites ont pu vous interroger ou nourrir des divisions. Il est de mon devoir d’y répondre avec franchise.

Le choix que j’ai assumé durant ce débat, partagé par notre bureau politique, ainsi que par la majorité de nos députés et la quasi-unanimité de nos sénateurs, est un choix de cohérence. Quelle image vous aurais-je donné de moi en adoptant une position contraire à celle que j’ai toujours défendue ?

La nécessité d’une réforme des retraites est un diagnostic unanimement partagé : elle était portée par tous les candidats à la présidence de notre parti et inscrite dans nos précédents projets présidentiels. Face aux évolutions démographiques que nous connaissons, et sans réforme, nous condamnons notre système par répartition à l’effondrement, et le montant de nos pensions à la dégringolade. Nous ne pouvions pas rompre le pacte de confiance avec nos retraités.

Dans la fidélité à la constance de mes engagements, j’ai assumé ce choix de responsabilité. Et nos parlementaires se sont inlassablement consacrés à l’amélioration de cette réforme nécessaire, obtenant la revalorisation des petites retraites, le contrat de fin de carrière, la bonification pour les mères de famille, la prise en compte des carrières longues et de la pénibilité, la clause de revoyure pour un meilleur suivi de la réforme, l’intégrité du système complémentaire Agirc-Arcco. Nous pouvons en être fiers !

Je peux comprendre cependant que certains aient voulu prioritairement s’opposer au président de la République, avec lequel nous avons tant de divergences. Mais je veux redire ici avec force que ce vote était un vote pour la Nation, non pas un vote pour Emmanuel Macron. La motion de censure portant sur l’adoption de la réforme et non sur la politique générale du gouvernement, il aurait été incohérent pour moi de la voter, et d’obtenir une éphémère victoire politique au détriment de la pérennité de nos retraites.

Si d’autres choix ont pu être faits au cours de ces débats, et si je les respecte, surtout lorsqu’ils sont sincères, je ne peux pas accepter que le poison de la division mette en péril notre avenir collectif. Personne ne se construira un destin personnel sur les ruines de notre famille politique.

Au-delà de ces divergences passagères, je sais que nous avons tous à cœur de répondre à la crise brutale qui s’est abattue sur la France. Mais nous devons veiller à ne pas souscrire à des solutions qui – en définitive – l’aggraverait. Si les colères qui se sont embrasées au milieu de notre peuple doivent être entendues, nous ne devons pas pour autant devenir les alliés des professionnels de l’émeute et de l’anarchie car ce n’est pas en ajoutant la chienlit au déclin que nous redresserons la France.

Je refuse toute compromission avec l’extrême-gauche qui jette le scandale dans l’hémicycle et la pagaille généralisée dans nos rues. Face au spectacle déplorable des permanences de nos élus vandalisées, des parlementaires menacés, des bâtiments publics dégradés, des centres-villes incendiés, et jusqu’aux scènes de quasi guerre civile de Sainte-Soline, nous devons demeurer fermes dans notre condamnation de ces partisans du chaos.

Cette explosion de la violence est intolérable et indigne d’un pays tel que le nôtre : elle abîme aussi bien notre pacte républicain et nos institutions démocratiques que l’image internationale de notre Nation. Le monde entier nous regarde avec effroi et consternation, et l’annulation de la visite d’État du roi Charles III est une humiliation pour la France.

Jamais je ne me rendrai complice de tant de confusion et de désordre en associant ma voix à celles de l’extrême-gauche. Nous n’abandonnerons pas la République aux incendiaires.

Nous nous connaissons depuis longtemps et vous savez que, comme vous, je suis fièrement de droite : passionnément de droite ! Et je continue de croire que notre famille politique a un rôle essentiel à jouer, car la France a besoin d’une politique de courage et de fermeté que nous sommes les seuls à porter. Les attaques que nous subissons nous rappellent d’ailleurs que nous sommes la seule voix alternative à l’affrontement actuel entre l’impuissance et l’irresponsabilité et au choc annoncé entre M. Mélenchon et Mme Le Pen.

Personne ne se cachera que notre parti traverse une période tumultueuse de son histoire et que les défis à relever sont nombreux, mais je sais que nous les relèverons ! Je sais que, riche de notre passé et de nos valeurs, nous avons les ressources pour nous retrouver, pour nous rassembler et pour nous refonder. Nous gardons le cap du renouveau : ce que d’aucuns pensent être une mission impossible est un devoir obligatoire. Nous le devons à nous-mêmes et à la France, dont nous avons écrit parmi les plus belles pages de son histoire.

Les États généraux de la droite – dont vous serez les acteurs – seront bientôt pour nous l’occasion de nous réinventer tout en réaffirmant notre identité. Avec l’intérêt national comme seule boussole, nous mènerons la révolution des idées. Nous ferons des Républicains le parti des idées nouvelles et d’une grande ambition nationale, capable de répondre aux révolutions du 21e siècle et aux enjeux qui seront ceux de la France de 2050.

Retrouvons confiance en nous-mêmes pour redonner, demain, confiance aux Français et pour permettre à la France de se redresser. En me présentant à vos suffrages, j’ai fait le serment de vous conduire à la victoire en 2027. Et je ne vous décevrai pas.

Éric Ciotti
Président des Républicains

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L’embrasement de la violence abîme la République et décrédibilise la France

Les scènes de violence et d’anarchie auxquelles nous assistons sont inacceptables et révoltantes. Elles constituent une grave rupture du pacte républicain et une atteinte cruelle à l’image de notre pays.

Le monde entier regarde aujourd’hui la France avec un sentiment d’effarement et le report de la visite d’État du successeur d’Élisabeth II, le roi Charles III, est le révélateur de notre abaissement international. Ce report est une honte pour notre pays.

Le droit de manifester et de contester ne donne pas droit au désordre généralisé.

La France est plus fracturée que jamais, piégée entre la démagogie insurrectionnelle de l’extrême-gauche et l’impuissance déboussolée du gouvernement. Nous devons urgemment trouver les voies de l’apaisement et renouer avec l’esprit de concorde qui fonde toute démocratie.

L’ordre doit être impérativement maintenu. Les menées des blacks blocks, et autres professionnels de la chienlit, doivent être fermement réprimées : leurs provocations mettent gravement en danger les manifestants qui font le choix du cadre démocratique.

En jetant l’incendie et le chaos partout autour d’eux, ces factieux menacent à chaque instant la vie de nos concitoyens. Des peines exemplaires doivent lourdement sanctionner leurs comportements criminels.

Nous ne pouvons pas abandonner la République aux incendiaires. Leur place n’est pas dans nos rues mais devant les cours d’assises, dont ils se rendent justiciables par leurs actes.

Face à la dégradation continue de la situation, je témoigne de ma pleine solidarité aux forces de l’ordre et de mon soutien aux policiers blessés dans l’exercice de leurs fonctions.

Eric Ciotti
Président des Républicains

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Déplacement d’Eric Ciotti au sommet du PPE à Bruxelles

Eric Ciotti, président des Républicains, représentait notre mouvement lors du sommet du PPE à Bruxelles.

Très heureux de représenter aujourd’hui @lesRepublicains au sommet du PPE à Bruxelles.
Cette rencontre des chefs d’État et des chefs de parti de droite européenne devrait nous permettre d’améliorer la coopération et de renforcer le poids de la France au sein de l’Union européenne pic.twitter.com/e8c5yfNfYb

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 23, 2023

Il a défendu la mise en place d’une politique migratoire plus ferme dans l’Union européenne et dénoncé les aberrations du marché européen de l’énergie.

Au sommet du @PPE à Bruxelles j’ai défendu la mise en place d’une politique migratoire beaucoup plus ferme avec la protection de nos frontières externes et la lutte contre l’immigration clandestine en Méditerranée. pic.twitter.com/zvEagGZKv4

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 23, 2023

En marge de ce sommet, il a rencontré Andrej Plenković, premier ministre de la Croatie, pour le féliciter de l’adhésion de son pays à l’espace Shengen et son entrée dans la zone Euro.

Échange bilatéral avec le Premier ministre de la Croatie @AndrejPlenkovic.

J’ai eu l’opportunité de le féliciter pour l’adhésion de son pays à la zone Schengen et à la zone euro en janvier 2023. Nous avons également discuté des défis énergétiques que rencontre l’Europe. pic.twitter.com/iKQGrWUq88

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 23, 2023

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Gérard Larcher : « Nous avons des profondes divergences avec Emmanuel Macron »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de LCI.

Il est revenu sur l’interview du président de la République, le projet de loi sur l’immigration et l’utilisation de l’article 49.3.

– C’est ma responsabilité politique : si c’est l’intérêt du pays, nous pouvons avoir des points d’accord. Mais je ne suis pas là pour être le supplétif de quiconque ! @LCI https://t.co/XNeIT1Og5B

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) March 23, 2023

– Ce texte ne peut être que reporté pas retiré. Les conditions de sérénité du débat parlementaire n’étaient pas réunies. Mais au @Senat nous ne voulons pas d’un texte saucissonné. Nous avons besoin d’une vraie politique migratoire ! @LCI #LesMatinsLCI https://t.co/YMEZHmiPWj

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) March 23, 2023

– Le 49-3 est un outil constitutionnel, bcp de nos réformes ont été adoptées ainsi (la CSG par ex). En 2008, son utilisation a été canalisée mais il permet d’engager la responsabilité du @Gouvernement sur les réformes essentielles au pays. @LCI https://t.co/IvchucXOOB

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) March 23, 2023

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