Gérard Larcher : « Il faut retrouver de la proximité avec les Français »

À l’heure où le pays sort groggy de la bataille des retraites, le président du Sénat porte quelques coups à Emmanuel Macron, tout en mettant en garde sa propre famille politique, Les Républicains.

Il ne s’était pas exprimé depuis l’allocution d’Emmanuel Macron à la télévision au soir du 17 avril. Malgré son (relatif) silence, le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, le troisième personnage dans l’ordre protocolaire de l’État, actuellement en pleine campagne pour les sénatoriales qui auront lieu en septembre, reste au cœur de l’actualité politique. Le président de la République l’a associé, avec la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Conseil économique, social et environnemental, à la réflexion pour trouver de « grandes pistes pour que le fonctionnement de nos institutions gagne en efficacité ».

Il ne semble pas faire de cette question une priorité et préfère rappeler au chef de l’État qu’il ne peut se contenter de « déclarations de bonnes intentions » qui ne seraient pas suivies d’effets sur le quotidien des Français. Gérard Larcher adresse aussi une mise en garde à sa propre famille politique en l’appelant à redéfinir une ligne avant de propulser Laurent Wauquiez comme candidat à la présidentielle, comme s’y était pourtant engagé Éric Ciotti lors de la campagne interne à l’automne dernier pour la tête du parti Les Républicains (LR).

Mais si son nom revient aussi souvent dans les couloirs du pouvoir, c’est qu’il est souvent cité comme un recours possible un jour à Matignon. Avec son CV de « gaulliste social » et son lien avec les « territoires » dont la chambre haute est l’émanation, ne pourrait-il pas être l’homme clé pour enfin permettre au président de la République de construire les « coalitions et alliances nouvelles » qu’il appelle — en vain pour l’instant — de ses vœux ? « Il a une stature d’homme d’État, il sait s’adapter tout en étant fidèle à ses convictions. Et puis, Gérard, c’est le kir-cacahouètes après la réunion : il met de l’humain dans les relations ! » s’emballe un député Renaissance, venu des rangs de LR.

« Les conditions politiques aujourd’hui ne sont pas remplies », botte en touche l’intéressé, qui aime à répéter à ses interlocuteurs ce qu’il définit comme le mantra du Sénat, dont on devine qu’il le fait sien : « Ne jamais dire non par dogmatisme, ne jamais dire oui par discipline. »

Emmanuel Macron a annoncé lundi dernier un « plan d’apaisement et d’action » d’ici au 14 juillet. Vous pensez que le pays sera alors apaisé ?

Je pense que le président de la République a eu raison de promulguer la loi sur la réforme des retraites. C’est une décision qui a été prise après un débat parlementaire, certes, dans des conditions particulières, liées à la majorité relative à l’Assemblée nationale et au déficit de dialogue social, mais qui respecte les principes constitutionnels. Concernant l’intervention du président de la République, il ne peut pas se contenter encore une fois de déclarations de bonnes intentions : travail, sécurité, industrie, école, crise de l’hôpital… Ce sont des chantiers qui auraient dû être engagés depuis le début du premier quinquennat. Une « école qui change » : d’accord, mais comment ? Ce n’est pas qu’une question de rémunération des enseignants ! Un médecin traitant à court terme pour tous les patients atteints de maladies chroniques ? On n’installe pas des médecins comme ça. Est-ce qu’Emmanuel Macron peut faire en cent jours ce qu’il n’a pas fait en six ans ?

L’historien Pierre Rosanvallon estime que la France vit « la crise démocratique la plus grave » depuis la fin de la guerre d’Algérie. Partagez-vous ce constat ?

Non, il n’y a pour moi ni crise démocratique ni des institutions. Nous vivons une crise de gouvernance et de confiance, liée à l’absence de résultats, à une gouvernance trop verticale, à une bureaucratie tentaculaire, à cette France d’à côté qui se sent oubliée et se réfugie dans l’abstention, mais aussi à l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Il faut retrouver de la proximité avec les Français.

C’est ce qu’a essayé de faire le président de la République, cette semaine, en allant sur le terrain, où il est très chahuté…

La contestation est légitime tout comme l’exercice du droit de grève. En revanche, il faut retrouver la raison. Les blocages, les occupations, les menaces envers les élus, ou les outrances envers le président de la République ne sont pas acceptables.

Emmanuel Macron a annoncé un « nouveau pacte de la vie au travail ». Qu’est-ce qui doit y figurer ?

Le quinquennat a révélé une insuffisance du dialogue social. Or, il est indispensable. Il ne doit pas être vécu comme une contrainte. Le président paraît enfin avoir compris qu’il fallait prendre le temps de la concertation et de la négociation avec les partenaires sociaux. Il faut leur laisser la possibilité de négocier librement, sans les enserrer dans un cadre trop contraignant, qu’il s’agisse d’améliorer les salaires, trop bas en France, de mieux partager la richesse, notamment via des mécanismes d’intéressement-participation, de trouver des solutions à l’usure professionnelle, d’accroître l’emploi des seniors… Au-delà de ces sujets qui relèvent du Code du travail, ce pacte devrait aussi comporter la réforme du lycée professionnel, la définition des conditions d’activité pour les bénéficiaires du RSA. Mais, pour que cela fonctionne, les syndicats doivent également retrouver le chemin du dialogue.

Sur les retraites, que pensez-vous des initiatives de certains députés pour tenter de faire abroger le recul de l’âge de départ à 64 ans ?

La loi a été promulguée, elle doit s’appliquer. Si on fait des propositions de loi pour supprimer immédiatement celles qui viennent d’être votées, on s’engage sur une pente glissante.

Emmanuel Macron veut aussi avancer sur l’immigration. Est-ce le bon moment ?

Il y a deux semaines, j’étais opposé à ce que nous engagions ce nécessaire débat dans la foulée de la loi sur les retraites. Il fallait une période d’apaisement. On a voté vingt et une lois en vingt ans, il nous faut donc enfin une loi efficace qui régule les flux migratoires alors qu’ils ont repris massivement. J’ai dit au président et à la Première ministre qu’il n’était pas question d’avoir une loi à la découpe. Sur ce sujet, il faut une vision globale pour évoquer le droit d’asile, le regroupement familial, l’immigration du travail ou étudiante mais également l’intégration et le codeveloppement. Nous sommes, je le rappelle, opposés à la régularisation pour les métiers en tension qui créerait un appel d’air. Il y a déjà 500 000 étrangers au chômage dans notre pays. Occupons-nous d’eux en priorité.

À ce sujet, Christian Estrosi prépare sa propre loi sur le sujet. Vous vous en réjouissez ?

Les maires sont consultés en permanence par les sénateurs. Nous avons des contacts constants avec l’Association des maires de France. Mais c’est le Parlement qui vote la loi. À chacun son rôle.

Le président vous associe à la réflexion pour « que le fonctionnement de nos institutions gagne en efficacité ». Quelles sont vos pistes ?

Nous sommes toujours prêts à examiner ce qui améliore le fonctionnement de la démocratie : simplification, décentralisation, et nous y travaillons… Mais est-ce le moment ? Si on interroge les Français sur leurs préoccupations, je doute qu’ils répondent : « Réforme de la Cour de justice de la République, réforme du Conseil supérieur de la magistrature ou proportionnelle à l’Assemblée nationale ». J’entends plutôt parler d’inflation et de crise des services publics. Le retour de la confiance, ce n’est pas le jeu de construction institutionnel comme priorité. Par ailleurs, je doute que le président de la République ait les moyens d’obtenir les trois cinquièmes des voix au Congrès et qu’il y ait même besoin d’un Congrès pour améliorer le fonctionnement des institutions, cela peut passer par la loi ordinaire et organique.

Comment améliorer la « participation citoyenne » ?

Il ne faut pas opposer démocratie participative et représentative. Il faut trouver un équilibre entre les deux. Je pense que les conventions citoyennes peuvent être utiles. Mais, en toute hypothèse, le dernier mot revient toujours au Parlement. Je continuerai à ne pas participer au Conseil national de la refondation.

Lors du récent examen du projet de loi sur les retraites par le Conseil constitutionnel, des voix se sont élevées pour exprimer des doutes sur la légitimité de désignation de ses membres…

Le Conseil constitutionnel fonctionne de façon indépendante et impartiale. Il n’y a donc aucun motif de changer. Cessons de tout remettre en cause. Certains constitutionnalistes qui le critiquent aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui rêvaient d’y entrer…

Le président de la République veut des « coalitions et alliances nouvelles ». La droite doit-elle trouver un accord avec lui ?

Je suis pour une ligne autonome et responsable. Autonome, car c’est la garantie de notre liberté. Responsable, car nous privilégierons toujours l’intérêt du pays. Une coalition doit se construire sur un contrat clair, une méthode de gouvernance, sur des objectifs à atteindre et les moyens pour y parvenir. Ces conditions ne sont pas remplies aujourd’hui. Raison pour laquelle j’ai proposé au président et à la Première ministre de fonctionner texte par texte. C’est compliqué, mais c’est la seule méthode.

Votre nom circule d’ailleurs pour Matignon. Pouvez-vous dire que vous ne serez jamais le Premier ministre d’Emmanuel Macron ?

Les conditions politiques aujourd’hui ne sont pas remplies. Nous avons des désaccords majeurs avec la politique menée par l’exécutif, sur la dépense publique, sur la décentralisation, sur le régalien… Je suis engagé dans la campagne sénatoriale dans les Yvelines et, si mes collègues me font confiance, à la présidence du Sénat. C’est mon horizon aujourd’hui.

Quelles leçons tirez-vous pour votre famille politique des divisions qu’elle a récemment vécues ?

La droite traverse une crise et s’est divisée sur la réforme des retraites. Il faut qu’elle retrouve de la cohérence, de la cohésion et une ligne politique. C’est l’objectif que s’est donné Éric Ciotti avec les états généraux de la droite en juin, j’y apporterai ma contribution.

Les circonstances sont-elles réunies pour que les modalités de désignation du futur candidat de LR à la présidentielle soient modifiées, comme s’y était engagé Éric Ciotti pour imposer Laurent Wauquiez ?

Le blé doit être semé avant d’être récolté. Il nous faut une stratégie, une ligne, avant de penser à l’élection présidentielle. L’important, c’est que, d’ici à 2026, nous ayons un candidat. Pourquoi pas Laurent Wauquiez ? Il en a toutes les qualités, mais ce n’est pas aujourd’hui que nous devons trancher cette question. Quand nous sommes à moins de 5 % à la présidentielle, engageons d’abord le travail de reconstruction et de reconquête de la confiance des Français.

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François-Xavier Bellamy : « Répartir l’échec ou reconstruire enfin l’école ? »

Punir, sous couvert de grands principes, ceux qui reçoivent encore un enseignement de qualité, c’est avouer qu’on a renoncé à enrayer le déclin de l’enseignement public, s’inquiète le député européen LR, normalien et professeur agrégé de philosophie.

Rien n’est plus dangereux pour un patient que le médecin qui tenterait de supprimer le symptôme plutôt que la maladie. Pap Ndiaye se souvient-il de cet avertissement de Georges Canguilhem ?

Il s’y prend en tous les cas à rebours pour traiter ce grand corps malade qu’est devenue l’Éducation nationale, en annonçant, dans un entretien au Figaro, qu’il se prépare à imposer des ratios de mixité sociale dans les établissements privés – même si le ministre est trop pudique pour nommer clairement la contrainte, trouvant que “le terme de quota est un peu rigide”, c’est bien de cela qu’il s’agit…

Le mal est en effet profond. Les indicateurs effarants se succèdent sur l’effondrement de notre école: d’après le ministère lui-même, à peine la moitié des élèves de sixième a le niveau de lecture requis pour le collège, et un tiers est en grande difficulté ; sur les matières scientifiques, alors que la France se classait dans le premier tiers de l’OCDE en 2000 selon le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), elle a reculé derrière la plupart des pays européens – très loin des pays asiatiques.

Mais cette faillite collective n’est pas payée au même prix par toute la société française: les données convergent pour montrer que le système scolaire français est devenu l’un des plus inégalitaires au monde.

En 2013, l’enquête Pisa révélait que “l’école française est aujourd’hui celle des pays de l’OCDE où l’origine sociale des enfants pèse le plus lourd dans les résultats scolaires” : et cette trahison absolue de la promesse du mérite, qui constituait pourtant en France le cœur même de l’aspiration démocratique, n’a cessé de s’aggraver depuis.

Comprendre plutôt que contraindre

Il me semble d’ailleurs évident que cette distribution inégalitaire des conséquences de l’effondrement scolaire explique largement l’étrange inertie qu’il suscite: les milieux dirigeants sachant leurs enfants globalement protégés du naufrage éducatif – voire avantagés par le fait que les élèves issus des milieux défavorisés, et même de la classe moyenne, n’ont plus les moyens de leur contester les places dans les filières les plus valorisées de l’enseignement supérieur – comment ne sombreraient-ils pas dans un confortable déni ?

Combien de ministres, d’élus, de patrons, de journalistes, ont crié au scandale quand, en 2020, l’enquête TIMMS a classé nos élèves derniers d’Europe en mathématiques ? Ces chiffres, parmi tant d’autres, auraient dû provoquer un électrochoc national ; s’il n’en a rien été, c’est parce que nos décideurs ne se représentent pas ce qu’ils veulent dire concrètement pour tant de Français, qui voient leurs enfants condamnés à la relégation scolaire.

Toutes nos statistiques en matière d’éducation doivent être lues avec ce prisme: quand le ministère compte chaque année un jeune majeur sur cinq en grande difficulté de lecture, il faut comprendre qu’ils sont en réalité majoritaires dans certains établissements, et totalement absents dans d’autres.

Pap Ndiaye ne peut éviter ce problème, mais il le prend à l’envers. Il dénonce “l’évitement scolaire” qui conduit ceux qui le peuvent à rejoindre l’enseignement privé. Mais plutôt que de les contraindre, l’urgence serait de les comprendre – d’avoir enfin le courage de reconnaître ce qui fait que tant de Français sont prêts à tout pour “éviter” à leurs enfants l’enseignement public.

Le privé est devenu un refuge

Monsieur le Ministre, cela ne devrait pas être trop difficile pour vous, qui scolarisez vos propres enfants dans l’établissement sans doute le plus sélectif et le plus élitaire qui soit dans l’enseignement privé parisien…

Inutile de chercher trop loin: dans le collège de vos enfants, le latin est par exemple obligatoire en cinquième – vous savez, cette langue ancienne qui a été supprimée de l’enseignement public par la gauche dont vous vous revendiquez. Un exemple parmi bien d’autres.

Ironie de l’histoire, l’un des rares soutiens qu’avait reçu la réforme de Mme Vallaud Belkacem qui décidait cette suppression, ainsi que la diminution des cours par discipline au profit d’“enseignements pratiques” incertains, avait été l’enseignement catholique – quand toutes les organisations éducatives et les syndicats enseignants combattaient ce nouveau recul.

Si l’enseignement privé est devenu un refuge, ce n’est pas parce qu’il cultiverait par lui-même une vision bien plus solide. L’engagement des équipes éducatives y est tout aussi méritoire que dans l’enseignement public, mais les structures n’y sont pas moins défaillantes, et la formation des professeurs y est souvent plus désastreuse encore.

Le privé tire profit de son statut d’oasis scolaire essentiellement parce qu’il réunit majoritairement des foyers plus aisés, plus familiers de la culture scolaire, plus attentifs et exigeants, plus susceptibles de donner un cadre de travail favorable à leurs enfants et de financer les cours de soutien garantissant leur maintien à flot (la France est d’ailleurs, on le comprendra aisément, championne d’Europe de ce business).

C’est d’abord pour cette raison qu’il reste plus de chances qu’un enfant y reçoive des connaissances que l’on devrait pouvoir apprendre dans toutes les écoles de France.

Car là est le vrai choix à faire, une fois posé l’aveu d’échec absolu qu’est le constat de “l’évitement scolaire” : décider s’il faut imposer à tous de prendre part au naufrage, ou s’il faut refonder l’enseignement public pour que plus personne ne cherche à le fuir. Bourdieu avait attaqué le principe même de la transmission exigeante d’une culture commune comme moyen offert aux élèves de s’élever au-delà de leur milieu social ; mais par son œuvre et sa réception presque unanime, il a produit exactement l’école qu’il dénonçait, la plus injuste de toutes.

Les déshérités, un scandale moral absolu

En condamnant l’héritage, l’Éducation nationale a fait tant de déshérités – et notre classe dirigeante s’est si longtemps accommodée de ce scandale moral absolu. Pap Ndiaye poursuit exactement dans cette voie, en s’attaquant à ceux qui reçoivent encore le plus au lieu de s’inquiéter de ceux qui n’ont plus rien. Le quinquennat précédent avait déjà vu reculer comme jamais le principe de la liberté scolaire ; celui-ci prend donc le chemin d’une coercition supplémentaire.

Avec une telle logique, il faudra finir de détruire tout ce qui tient encore debout pour faire semblant de ne plus voir que l’enseignement public est à terre. Mais de cet effondrement auquel personne ne veut enfin faire face, c’est l’avenir de la France qui ne se relèvera pas.

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Réaction d’Éric Ciotti à la suite de l’allocution du Président de la République

J’accueille avec scepticisme ce long catalogue de vœux pieux qui n’apporte ni cap ni nouveauté, malgré des objectifs tout aussi louables qu’évidents.

Le Président de la République n’a esquissé aucune remise en cause et n’ouvre aucune perspective concrète : la méthode ne changera visiblement pas.

Emmanuel Macron semblait débuter ce soir un mandat présidentiel dont il est pourtant investi depuis six ans.

L’immobilisme affirmé par le Président de la République contraste hélas avec la colère des Français.

Éric Ciotti
Président des Républicains

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Roger Karoutchi : « J’ai peur que l’exécutif considère que l’on est déjà à l’étape suivante »

Roger Karoutchi, vice-président du Sénat et vice-président de la commission national d’investiture de notre mouvement, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur l’allocution du président de la République, l’examen de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel et l’avenir du périphérique parisien.

Allocution d’Emmanuel Macron : “J’aurai pensé qu’il aurait attendu la mobilisation de jeudi”, relève @RKaroutchi “J’ai peur que l’exécutif considère que l’on est déjà à l’étape suivante. C’est vrai juridiquement, mais pas d’un point de vue politique et social” #BonjourChezVous pic.twitter.com/58Tri6DmZl

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Le @Conseil_constit censure les mesures sociales de la #RéformeDesRetraites : “Le CDI senior, on y reviendra, s’il y a un texte travail, on le représentera”, promet @RKaroutchi
> Sur les bénéfices : “Il doit y avoir une modification du partage de la valeur”#BonjourChezVous pic.twitter.com/burUEhaC4w

— Public Sénat (@publicsenat) April 17, 2023

Transports : quel avenir pour le périphérique parisien ?

L’info vue par la presse régionale avec @JacquesPaquier, directeur de la rédaction du @JournalGdParis
La réaction de @RKaroutchi, vice-président du Sénat, sénateur LR des Hauts-de-Seine#BonjourChezVous pic.twitter.com/VCyL8ge2CC

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Éric Ciotti : « Nous devons urgemment retrouver un cap et une vision pour l’avenir »

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision. Toutes les forces politiques doivent l’accepter et se retrouver dans le respect dû à nos institutions.

Ceux qui souhaitaient que le Conseil constitutionnel joue un rôle étranger à sa fonction ont de nouveau égaré les Français. Cet esprit de confusion fragilise nos institutions et doit cesser.

La censure de certains articles sanctionne les erreurs de méthode du gouvernement. Nous regrettons que ces erreurs aient tant nui à une réforme indispensable pour garantir la pérennité de notre système par répartition et préserver les pensions de nos retraités.

La question du travail et sa réhabilitation doit revenir au cœur de nos discussions.

Nous devons répondre aux inquiétudes de nos compatriotes, à la colère légitime qu’ils ressentent face aux injustices de l’assistanat et anticiper le défi des révolutions technologiques qui s’annoncent.

Et nous devrons obtenir l’augmentation des salaires par une meilleure répartition entre les fruits du travail et ceux du capital : elle est la seule réponse crédible à la crise du pouvoir d’achat.

Nous appelons à la réunion rapide d’une grande conférence sociale qui puisse se saisir de ces enjeux et élargir le débat à la hauteur de cette question fondamentale de notre siècle.

Avant de penser à la retraite que nos enfants prendront dans cinquante ans, œuvrons d’abord avec détermination pour qu’ils puissent bénéficier dès demain d’un travail émancipateur et digne.

La France a de nombreux défis à relever et ne peut pas être indéfiniment paralysée par le seul problème des retraites.

Nous devons urgemment retrouver un cap et une vision pour l’avenir.

Éric Ciotti
Président des Républicains

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Gérard Larcher : « il faut retrouver les voies du dialogue »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de BFMTV.

Il est revenu sur la réforme des retraites et la fin de vie

Retraites: pour Gérard Larcher (@gerard_larcher), “il faut retrouver les voies du dialogue” pic.twitter.com/dqOlFGnhfK

— BFMTV (@BFMTV) April 13, 2023

Pour Gérard Larcher (@gerard_larcher), “il n’y a pas de crise démocratique” pic.twitter.com/l5pSmF72or

— BFMTV (@BFMTV) April 13, 2023

Gérard Larcher (@gerard_larcher) se dit “extrêmement réservé” sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté pic.twitter.com/ONheYb7FvM

— BFMTV (@BFMTV) April 13, 2023

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Olivier Marleix : « Le gouvernement s’y est pris comme un manche sur cette réforme »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur la réforme des retraites, l’immigration, les propos du président de la République sur Taïwan et la loi de programmation militaire.

@oliviermarleix : “J’attends du @Conseil_constit qu’il dise le droit (…) Le gouvernement s’y est pris comme un manche sur cette réforme. Le dialogue social nécessaire n’a pas eu lieu avant” #ReformeDesRetraites #ConseilConstitutionnel

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— Sud Radio (@SudRadio) April 13, 2023

#ReformeDesRetraites : faut-il un référendum d’initiative partagée (#RIP) ?

@oliviermarleix : “Je suis profondément attaché à cet outil. Je pense même qu’il doit être amélioré”

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— Sud Radio (@SudRadio) April 13, 2023

@oliviermarleix : “Je suis radicalement opposé à un accord avec le gouvernement. On n’a rien en commun avec #Macron. #Darmanin est un traître. Sa politique migratoire est une catastrophe (…) Sur la justice, il n’y a pas de redressement”

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— Sud Radio (@SudRadio) April 13, 2023

#Macron sur #Taïwan

@oliviermarleix : “Ce qui me choque c’est l’incohérence du ‘en même temps’. #Macron va en #Chine pour défendre la souveraineté ukrainienne, mais au passage il sacrifie l’indépendance de #Taiwan

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— Sud Radio (@SudRadio) April 13, 2023

La loi de programmation militaire jugée « insincère »

@oliviermarleix : “Les choix qui sont faits ne sont pas totalement à la hauteur des risques”

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— Sud Radio (@SudRadio) April 13, 2023

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Raphaël Schellenberger : « Nous avons un défi colossal qui est celui de la décarbonation »

Raphaël Schellenberger, secrétaire général délégué de notre mouvement et député du Haut-Rhin, était l’invité de BFM Business.

Il est revenu sur le rapport de la commission d’enquête sur la souveraineté énergétique et le défi de la décarbonation.

Industrie: où va la politique énergétique de la France?

“Ce n’est pas un choix à faire entre renouvelable ou nucléaire. Nous avons un défi colossal qui est celui de la décarbonation”

@RSCactu, Député LR et président de la commission d’enquête sur la souveraineté énergétique pic.twitter.com/sz8van2F2s

— BFM Business (@bfmbusiness) April 13, 2023

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Sophie Primas, sénatrice des Yvelines, a interpellé le ministre délégué auprès du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications sur le projet de rachat de Segault par les américains.

Nous ne pouvons pas accepter que des informations sur la conception de nos centrales et de nos sous-marins nucléaires soient transmises à un gvt étranger. @sophieprimas interpelle le gvt sur le projet de rachat de Segault par les américains. #QAG https://t.co/jB8U3hQxku

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 12, 2023

Pascal Allizard, sénateur du Calvados, a interrogé le ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé du Renouveau démocratique sur le voyage du président de la République en Chine.

“Pourquoi cette déclaration à l’emporte-pièce sur Taïwan ?” @AllizardPascal interroge le gvt sur la stratégie de la France dans le concert des nations au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron en Chine. #QAG https://t.co/tdBZ3D7RDi

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 12, 2023

Chantal Deseyne, sénatrice d’Eure-et-Loir, a questionné le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur l’interdiction de la phosphine empêchant l’exportation des céréales.

L’ANSES a décidé de façon unilatérale de ne plus permettre l’usage de la phosphine en contact direct avec les céréales alors qu’elle reste homologuée. Chantal Deseyne interpelle le gvt sur l’interdiction d’exporter des céréales qui menace la France. #QAG https://t.co/MxiuLScxcO

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 12, 2023

François Bonhomme, sénateur de Tarn-et-Garonne, a interpellé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté sur les subventions de la Ligue des droits de l’homme.

Comment l’argent des Français peut-il subventionner des associations qui font profession de jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre ? @F_Bonhomme interroge le gvt après la polémique relative à la Ligue des droits de l’Homme. #QAG https://t.co/Rqt79PSAtT

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 12, 2023

Annie Delmont-Koropoulis, sénatrice de Seine-Saint-Denis, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la mise en place de la quatrième année de médecine générale.

Les zones blanches médicales concernent tous les territoires. @SenatriceADK incite le gvt à reprendre la proposition du Sénat sur la 4e année d’internat pour lutter contre les déserts médicaux. #QAG https://t.co/AXJ35dqWxX

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 12, 2023

Pour finir, Catherine Procaccia, sénatrice de Val-de-Marne, a questionné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur le rapport sur le chlordécone aux Antilles.

“Ce qui est arrivé aux Antilles doit servir de modèle à l’Etat.” @CProcaccia interpelle le gvt sur la chlordécone. #QAG https://t.co/nfsdWZGy4B

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 12, 2023

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Brice Hortefeux : « Sans les Républicains, rien ne peut se faire »

Brice Hortefeux, député européen et conseiller politique de notre mouvement, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la réforme des retraites, la déclaration du président de la République sur Taiwan et l’immigration.

#Retraites : “Mes collègues d’autres pays sont stupéfaits par ce qui se passe en France”, relève l’eurodéputé @BriceHortefeux “Si la loi est appliquée, en 2030 nous serons le pays d’Europe dans lequel on partira le plus tôt à la retraite” #BonjourChezVous pic.twitter.com/qfaz1EFWyC

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Propos controversés d’Emmanuel Macron sur la Chine et les Etats-Unis : “Cette déclaration était maladroite”, commente @BriceHortefeux “Il ne faut pas adresser le signal d’un abandon de #Taïwan#BonjourChezVous pic.twitter.com/uTCwxzWtWI

— Public Sénat (@publicsenat) April 12, 2023

#Retraites : “Nous sommes dans une impasse sociale, économique et financière”, estime @BriceHortefeux “Il y a deux leçons à en tirer : dans notre pays, la majorité relative signifie pas de majorité du tout ! Deuxièmement, sans #LR rien ne peut se faire”#BonjourChezVous pic.twitter.com/zURu7EWei8

— Public Sénat (@publicsenat) April 12, 2023

“Nous sommes en plein désordre migratoire, et la première mesure prise c’est de reporter le projet de loi. Il faut une loi migratoire !”, martèle @BriceHortefeux. “Toute procédure automatique de régulation suscite des appels d’air”#BonjourChezVous pic.twitter.com/ibPhVbSJA1

— Public Sénat (@publicsenat) April 12, 2023

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