Vincent Jeanbrun nommé porte-parole des Républicains

Sur décision d’Éric Ciotti, Président des Républicains, Monsieur Vincent Jeanbrun, Maire de L’Haÿ-les-Roses, Conseiller régional d’Île-de-France et Président du groupe Île-de France Rassemblée, occupe désormais la fonction de porte-parole des Républicains.

Vincent Jeanbrun :

« Je remercie le président Éric Ciotti pour sa confiance. Les Républicains prouvent qu’ils ont à cœur de refaire de la droite un parti qui porte une voix singulière, une parole moderne, en phase avec les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain : l’innovation, l’environnement, la liberté d’entreprendre. J’aurai à cœur de faire vivre ces thématiques et de participer à la reconstruction idéologique de notre famille politique. »

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, a interpellé la Première ministre sur la situation dans le Haut-Karabagh.

“Ce petit peuple oublié est menacé dans son intégrité.” @BrunoRetailleau interpelle le gvt sur l’Arménie dont la souveraineté est gravement mise en cause. #QAG https://t.co/4jLNCCUv52

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 31, 2023

Jean-François Husson, sénateur de Meurthe-et-Moselle, a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée des collectivités territoriales sur le trafic de drogues.

“Le trafic de stupéfiants n’est pas un problème en voie de résolution. Les élus signalent une montée des violences liées à ces trafics. Qu’attendez-vous pour les écouter ?” @jf_husson interpelle le gvt sur la dégradation de la sécurité des Français. #QAG https://t.co/NcvkYtIlJB

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 31, 2023

Etienne Blanc, sénateur du Rhône, a questionné la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur l’écriture inclusive.

L’article 2 de la Constitution stipule que le français est la langue de la République. @blanc_etienne interpelle le gvt sur ses tergiversations à propos de l’idéologie woke et de l’écriture inclusive. #QAG https://t.co/8s9d9nYanb

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 31, 2023

Kristina Pluchet, sénatrice de l’Eure, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées sur l’accompagnement des parents d’enfants autistes.

« Ces enfants ne sont pas des enfants de la République à temps partiel. » Kristina Pluchet interpelle le gouvernement sur le désarroi des enfants porteurs de handicap à qui la République ne garantit pas un accès digne à l’éducation. #QAG https://t.co/p0An42UdMz

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 31, 2023

Pour finir, Florence Lassarade, sénatrice de la Gironde, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur les fermetures provisoires des services des urgences dans les hôpitaux.

“On constate 14000 décès en + par an dans les territoires ruraux par rapport aux territoires urbains. La mortalité en 10 ans a augmenté de 7% !” @flolassarade interpelle le gvt sur le désarroi des médecins. #QAG https://t.co/KpGDcbywnn

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 31, 2023

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Olivier Marleix : « Un titre de séjour spécifique et un mouvement de régularisation massif, c’est une ligne rouge »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la réforme des retraites, le projet de loi sur l’immigration et la loi de programmation militaire.

#PPLLiot : “La majorité des LR soutenait la nécessité de la réforme des retraites et ne se prêtera pas à une espèce de facétie. Ce texte ne sera pas adopté au Sénat, donc c’est simplement l’occasion pour @CdeCourson de faire un peu de buzz.” @oliviermarleix #BonjourChezVous pic.twitter.com/MdAuHRwXkW

— Public Sénat (@publicsenat) May 31, 2023

Immigration : “Un titre de séjour spécifique et un mouvement de régularisation massif, c’est une ligne rouge. C’est une concession à l’aile gauche de la majorité, qui est dans une ambiguïté terrible. On ne votera pas un texte qui fait semblant.” @oliviermarleix #BonjourChezVous pic.twitter.com/vw7KDPLAGV

— Public Sénat (@publicsenat) May 31, 2023

Loi de programmation militaire #LPM : “Il y a beaucoup de communication. C’est un effort important, mais surtout après 2027. Ce n’est pas les Français que @SebLecornu doit impressionner avec cette loi, mais nos potentiels adversaires.” @oliviermarleix #BonjourChezVous pic.twitter.com/tit4FfNjPF

— Public Sénat (@publicsenat) May 31, 2023

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Jacqueline Eustache-Brinio : « La France doit reprendre la main en matière d’immigration »

Jacqueline Eustache-Brinio, secrétaire nationale à l’identité, la laïcité et aux valeux républicaines du shadow cabinet et sénatrice du Val-d’Oise, était l’invitée de Public Sénat.

Elle est revenue sur la fraude sociale, l’immigration, la transidentité des mineurs et la commission parlementaire sur la mort d’Yvan Colonna.

Transidentité des mineurs : les sénateurs LR lancent un groupe de travail
La chronique de @SAJourdin
La réaction de Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice @lesRepublicains du Val-d’Oise#BonjourChezVous pic.twitter.com/DAsLw28uRc

— Public Sénat (@publicsenat) May 31, 2023

Mort d’Yvan Colonna : la commission parlementaire pointe des « dysfonctionnements »
L’info vue par la presse régionale avec Henri Mariani, directeur délégué de @Corse_Matin
La réaction de Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice @lesRepublicains du Val-d’Oise#BonjourChezVous pic.twitter.com/m3oezrqBNY

— Public Sénat (@publicsenat) May 31, 2023

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Eric Ciotti : « Je souhaite que la France reprenne en main son destin »

Eric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de l’émission C à vous sur France 5.

Il est revenu sur l’immigration de masse, le modèle danois en matière d’immigration, nos propositions sur l’immigration et l’autisme.

Qu’est ce qui aujourd’hui met en péril le pays ? Une immigration de masse avec des étrangers qu’on ne peut plus assimiler et qui nourrissent des réseaux de délinquance ou communautaire.

500 000 titres de séjours accordés en 2022. Les Français ne l’acceptent plus ! #CAVOUS pic.twitter.com/GUMNjXJDFP

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 30, 2023

Le message du Danemark est de dire aux étrangers que leurs pays n’est pas un eldorado. C’est un message de souveraineté.

Les socialistes danois qui sont actuellement au pouvoir n’ont pas abandonné le peuple.

Ils font preuve de fermeté et d’humanité. #CAVOUS pic.twitter.com/IoQvlghoBG

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 30, 2023

Nous proposons un vote des Français pour dépasser les textes européens si nos intérêts fondamentaux sont en danger. Il n’est pas question de sortir de la CEDH.

Sans réforme constitutionnelle rien ne changera, nous assisterons impuissant à des masses migratoires qui déferleront. pic.twitter.com/hAwibnPgiA

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 30, 2023

Je souhaite que la France reprenne en main son destin. L’Europe doit avoir un rôle de protection des frontières et de solidarité avec les pays d’accueil.

On ne peut plus se confiner dans la naïveté ! #CAVOUS pic.twitter.com/fSk4EZSW7P

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 30, 2023

Sur l’autisme, notre modèle est absurde. Des familles qui habitent en France sont contraintes de placer leur enfant en Belgique. C’est un éloignement inhumain.

Il faut lever les blocages administratifs et technocratiques qui sont insupportables. pic.twitter.com/FGH7PvDlEh

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 30, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a interpellé la Première ministre sur la crise du logement.

Le logement est en crise

@oliviermarleix interpelle le Gouvernement : on sait depuis 2017 que le logement n’intéresse pas beaucoup le président de la République. Non, on ne construit pas trop en France et non, il ne faut pas que les Français renoncent à leur rêve de… pic.twitter.com/hjuFIOD9pN

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) May 30, 2023

Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, a questionné le ministre de la Justice sur le triple meurtre à Dreux.

Triple homicide à Dreux. La victime s’était présentée la veille au commissariat de police.

Marie-Christine Dalloz interpelle le garde des Sceaux « 36 féminicides par conjoint ou ex-conjoint ont été dénombrés depuis le début de l’année en France, contre 24 à la même époque l’an… pic.twitter.com/azks8nBbWV

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) May 30, 2023

Pour finir, Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics sur la lutte contre la fraude sociale.

Annonce d’une fusion carte vitale – CNI | @patrickhetzel (LR) demande au Gvt : “Comment allez-vous réaliser ce chantier avant la fin du quinquennat ? Nos comptes sociaux ne peuvent plus prendre en charge 75 millions d’assurés sociaux pour 68 millions d’habitants.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/fWWe8P9pRr

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 30, 2023

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Laurent Wauquiez : « Mon combat contre une culture à deux vitesses »

Villipendé pour ses choix en matière de politique culturelle, le président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, champion putatif de la droite pour 2027, réplique. Et dénonce l’« entre-soi » et le « parisianisme ».

« Opaczté totale », « absence de dialogue », « dérive autoritaire et populiste »… Les coupes dans les subventions culturelles actées par le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre de son budget pour 2023 ont valu à son président, Laurent Wauquiez, une avalanche de critiques et de tribunes indignées. Selon l’opposition socialiste et écologiste de la Région, ce sont entre 600 000 et 1 million d’euros de subventions qui ont été supprimées, après une première réduction de 4 millions d’euros au printemps 2022. Elle dénonce des décisions qui frappent principalement les métropoles de Lyon et Grenoble, dirigées par des maires écologistes. Quelque 200 personnalités du monde culturel, dont quatre anciens ministres de la Culture – Roselyne Bachelot, Jean-Jacques Aillagon, Aurélie Filippetti et Philippe Douste-Blazy – ont protesté, dans une tribune publiée dans Le Monde, contre la suppression de la subvention annuelle du Théâtre Nouvelle Génération (TNG) de Lyon. Son directeur, Joris Mathieu, avait récemment critiqué « l’orientation idéologique » des choix budgétaires de Laurent Wauquiez et ses « dérives autocrates », en pointant une « forme de terreur » dont « le but implicite est de réduire au silence et de dominer ». Depuis, le tollé est tel qu’il a franchi les frontières de la Région. La ministre de la Culture, Rima Abdul Maïak, a ainsi évoqué le 18 mai lors de l’émission C ce soir, sur France 5, le « néopopulisme de Laurent Wauquiez ». L’intéressé répond.

Dans une tribune publiée récemment dans Le Monde, quatre anciens ministres de la Culture, dont Roselyne Bachelot, et 200 acteurs culturels vous accusent d’avoir « déshonoré » votre Région en coupant les subventions du Théâtre Nouvelle Génération (TNG) à Lyon. Son directeur, Joris Mathieu, avait par ailleurs critiqué votre politique. Que leur répondez-vous ?

Quel crime ai-je donc commis qui vaudrait excommunication culturelle ? Quand j’ai repris la Région à la gauche, le budget de la culture était de 59 millions d’euros. Il est aujourd’hui de 77 millions. A l’époque, 300 festivals étaient soutenus par la Région. Aujourd’hui, ils sont plus de 500. Cette année, 390 subventions ont été reconduites, 80 augmentées, 80 nouvelles attribuées et, c’est vrai, 30 ont été réduites. Voilà le grand forfait qui me vaut cette avalanche de dénonciations. Cela révèle surtout une dérive dangereuse de notre politique culturelle. Le ministère de la Culture est devenu un guichet, une machine à faire tourner les subventions qu’une petite poignée de personnes considèrent comme un dû, comme l’avait dénoncé [l’académicien et critique littéraire] Marc Fumaroli. Recevoir de l’argent public, ce n’est pas un droit, ni un outil pour gérer une clientèle du ministère de la Culture. C’est plutôt un devoir car cela implique une responsabilité.

Vous êtes accusé d’attribuer les subventions de la Région sur des critères politiques…

Ce qu’on me reproche surtout, c’est d’avoir mis un coup de pied dans la fourmilière en m’attaquant à un tabou français : la profonde injustice de notre politique culturelle et l’inégalité criante dans l’accès à la culture sur le territoire. Dans notre pays, la majorité des crédits du ministère de la Culture sont réservés à Paris, à la Région Ile-de-France et à quelques métropoles. On a construit une culture à deux vitesses. Selon les dernières données accessibles, qui datent de 2019, le ministère de la Culture consacre huit fois plus d’argent, en euros par habitant, à l’Ile-de-France qu’au reste du pays : près de 195 euros par Francilien, contre 24 euros dans les autres Régions. La Région capitale représente moins de 20 % de la population française, mais 62 % du budget du ministère de la Culture ! C’est une terrible injustice. N’est-ce pas une marque de mépris d’une violence inouïe pour le reste du territoire ? Dans un rapport parlementaire, la députée de la Drôme Emmanuelle Anthoine a montré que, en 2021, près de 70 % des crédits de l’Etat au titre de la politique du patrimoine ont bénéficié à la seule Région Ile-de-France. 70 % ! N’y a-t-il pas d’autres châteaux en France ? D’autres églises à sauver ? Voilà ce qui devrait indigner le milieu culturel, la ministre de la Culture et Roselyne Bachelot. Il y a dans notre pays des déserts culturels comme il y a des déserts médicaux. Quand 55 % des Parisiens vont au théâtre au moins une fois par an, ils sont à peine 17 % dans les communes rurales. 63 % des Parisiens visitent un musée ou une exposition au moins une fois par an, mais seulement 24 % de ceux qui vivent dans des villes de moins de 20 000 habitants. Ce fossé n’a jamais été comblé.

Est-ce une tendance qui s’aggrave, selon vous ?

Ce qui est sûr, c’est que rien n’est fait pour corriger ce phénomène. J’ai subi les foudres de l’entre-soi culturel parce que, précisément, le rééquilibrage est la ligne directrice de ma politique. Je veux accorder la même attention au théâtre de Lyon, qui a la chance de bénéficier de centaines de milliers d’euros de financement de l’Etat, qu’à celui d’Oyonnax qui, lui, est totalement oublié de la ministre de la Culture. D’ailleurs, je n’ai entendu personne s’émouvoir quand le festival Musilac à Aix-les-Bains était menacé. Les grandes indignations et les lettres ouvertes ne valent-elles que pour certaines institutions des métropoles ? Pourtant, si vous remontez aux racines de la politique culturelle, Léon Gambetta, inspirateur du premier ministère des Arts, avait très bien compris que, pour que la République tienne, il fallait faire rayonner Paris, mais aussi veiller à installer la petite bibliothèque au Puy-en-Velay, le musée dans chaque ville, le théâtre qui permette d’ouvrir la culture sur tous les territoires. En 1946, le préambule de notre Constitution affirmait la nécessité d’un égal accès pour tous à la culture. [Le metteur en scène] Jean Vilar, quand il lance la grande dynamique des festivals en France, veut porter cette ambition. Comment ce « pour tous » est-il devenu « uniquement pour Paris » ?

Vos coupes budgétaires frappent Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, dirigés par vos adversaires politiques, quand vos électeurs, eux, sont plutôt dans les zones rurales. Est-ce une coïncidence ?

Ça n’a pas de sens. Quel est en ce moment le seul grand projet culturel à Lyon ? Le musée des Tissus que la Région a sauvé de la fermeture avec le grand architecte Rudy Ricciotti. Nous soutenons la candidature de Clermont-Ferrand au titre de capitale européenne de la culture ! Mon seul sujet, c’est la lutte contre les déserts culturels. Ma porte reste ouverte pour ceux qui partagent avec nous cette volonté de changer cela. Mais j’assume de mener ce rééquilibrage, car si on ne change rien à la politique culturelle, rien ne changera. Prenons l’exemple de l’Opéra de Lyon…

Auquel vous aviez sabré 500 000 euros l’an dernier…

Quand l’Opéra de Lyon ne se consacrait qu’à des spectacles lyonnais, la Région a réduit sa subvention, oui, bien sûr. Mais ils ont réfléchi et sont revenus vers nous avec un nouveau projet très innovant qui nous a séduits. Résultat : l’Opéra de Lyon va se projeter dans les territoires ruraux avec des formes d’opéra plus réduites, comptant seulement quelques musiciens et chanteurs, qui pourront se produire dans des salles polyvalentes ou des gymnases de lycées. Faire découvrir l’opéra dans des lieux où on n’a jamais eu la chance de pouvoir assister à une représentation, n’est-ce pas là aussi le sens de la culture ?

Que dites-vous au directeur du TNG ?

Que ma porte est ouverte, à condition qu’il ait envie de sortir de son théâtre pour aller apporter la culture hors des territoires métropolitains, à des gens qui n’ont pas la chance d’y avoir accès. N’a-t-on rien appris depuis les Gilets jaunes ? N’a-t-on rien compris du danger d’avoir une France à deux vitesses ? Et la ministre de la Culture doit s’expliquer sur ce sujet au lieu d’esquiver. Je lui demande de faire la transparence sur la répartition par territoires des crédits du ministère et je lui pose cette question toute simple : comment allez-vous corriger cette terrible injustice dans l’accès aux crédits de la Culture ? N’attendons pas que les Français viennent pousser les portes des institutions culturelles des grandes villes. C’est à nous d’aller les chercher, et partout. C’est cette ambition que je porte : que la culture soit aussi un moyen de réconcilier les Français. Dans les périodes de tension que nous vivons, y a-t-il plus belle ambition pour la culture dans une société ?

Quel est le rapport avec les Gilets jaunes ?

Au fond, c’est toujours la même question. On dit à certains : vous êtes des pollueurs ; votre monde est celui d’hier ; les hôpitaux et les services publics, c’est chez vous que ça ferme… Et la culture, les expositions, les représentations, ce n’est jamais chez vous. Arrêtons d’opposer deux France, il y a une France qui a droit à la même promesse d’accès à la culture.

La ministre de la Culture, Rima Abdul Maïak, vous accuse de néopopulisme…

Défendre les territoires, c’est être populiste ? Essayer de faire en sorte que chacun ait accès à la culture, cela vaut donc accusation de néopopulisme, dans la bouche d’une ministre de la Culture dont on est bien en peine de dire quelle est sa politique culturelle, et qui ferait mieux de sortir de l’entre-soi et du parisianisme. Mais comment ne pas comprendre que la culture est belle quand elle est populaire, justement ? Quand elle est capable d’emmener tout un peuple. J’ai aussi entendu qu’on me reprochait de mener une culture patrimoniale. Eh bien oui, je confesse ce qui semble être un crime aux yeux de certains : je suis très engagé pour la préservation de notre patrimoine ! Et, oui, nous menons une politique ambitieuse en consacrant 26 millions d’euros à plus de 800 opérations de restauration d’édifices. Parce que je crois, comme le disait si bien Hannah Arendt, que l’innovation est toujours une efflorescence de la conservation. Quand Roselyne Bachelot explique qu’il y a des milliers d’églises en France et qu’on n’a pas d’autre choix que d’en laisser tomber en ruines, je ne partage en rien ces propos.

Vous coupez les subventions à certains projets, mais consacrez 40 millions d’euros à un projet de musée gaulois à Gergovie. Menez-vous une politique culturelle de droite ?

Vous ne trouvez pas que c’est un beau projet de faire un grand musée de l’histoire gallo-romaine et des Arvernes ? Il faut une couleur politique, maintenant, pour vouloir transmettre notre histoire ? Ces critiques n’ont pas de sens ! Je verse des subventions à 500 structures culturelles sans exercer de contrôle ni demander un droit de regard. Mais, oui, il y a bien un risque de censure culturelle dans notre pays, et ce risque est du côté de ceux qui exigent qu’on abatte des statues, qui s’attaquent à la langue française, qui font annuler des conférences, qui obligent Frédéric Beigbeder à se déplacer avec une escorte policière, qui veulent retoucher les œuvres d’Agatha Christie. 11 est là, le vrai combat, contre cette idéologie de la déconstruction qui fait régner sa politique de terreur. Aux acteurs culturels, je dis : attention. Quand un écrivain doit tenir une conférence sous protection policière, la liberté de création est menacée. Certains veulent-ils restaurer la police de la pensée ? Je vois venir le temps où certains auront droit à la parole quand d’autres seront bâillonnés. Et je m’y refuse.

Des concerts, comme celui de Bilal Hassani à Metz, sont aussi annulés en raison de menaces de catholiques intégristes. Que vous inspirent ces incidents ?

La même condamnation. Je suis pour la liberté d’expression et la liberté culturelle. Mais soyons lucides. La grande menace aujourd’hui est du côté de cette idéologie de la déconstruction et de l’autocensure à laquelle elle astreint petit à petit le milieu culturel. Les indignations sont parfois à géométrie variable et j’aimerais aussi les entendre quand l’idéologie wokiste fait subir sa pression sur les artistes.

>> Lire l’interview sur LeJDD.fr

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Brice Hortefeux : « Sans LR, rien ne peut se faire, avec LR, tout est ouvert »

Le député européen et ancien ministre plaide pour une révision de la Constitution. Condition sine qua non, selon lui, pour donner la parole aux Français sur l’immigration.

Le député européen LR et ancien ministre répond aux réserves émises par Gérald Darmanin dans Le Parisien, portant sur la proposition de loi constitutionnelle des Républicains.

« Chacun doit faire un pas », a répondu Gérald Darmanin aux Républicains. Sur la loi immigration, se dirige-t-on vers un accord entre le gouvernement et la droite ?

Ce qui importe, c’est la confrontation des projets. Celui qu’ont présenté Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix est tout à la fois complet, sérieux et efficace. Après en avoir pris connaissance, le ministre de l’Intérieur, et c’est naturel, continue de défendre le projet de loi du gouvernement en estimant qu’il pourrait être enrichi par nos propositions par le biais d’amendements. Je dis : attention. Car, aujourd’hui, nous savons que le « en-même-tempisme », c’est l’immobilisme. À vouloir courir deux lièvres à la fois, l’on finit par se perdre. Aussi, soyons clairs : sans LR, rien ne peut se faire, avec LR, tout est ouvert.

Le ministre de l’Intérieur vante son projet de loi sur l’immigration comme « le texte le plus ferme de ces vingt dernières années ».

Gérald Darmanin, en disant cela, nie une réalité : la droite, au pouvoir, a su prendre à bras-le-corps le sujet de l’immigration. En 2007, avec Nicolas Sarkozy, nous avons élaboré une nouvelle politique de l’immigration s’appuyant sur la création audacieuse du ministère de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire. Parallèlement, nous avons fait adopter au forceps un pacte européen interdisant les régularisations massives des sans-papiers : preuve qu’avec de la volonté, il est possible d’agir sans s’affranchir du cadre européen.

Enfin, nous avons engagé une véritable rupture avec les politiques menées précédemment en maîtrisant l’immigration familiale par l’obligation d’un logement adapté à la taille de la famille, des ressources d’un travail, du respect des valeurs de la République et de la connaissance de la langue française. Simultanément, nous avons stabilisé durablement l’immigration régulière. De 2007 à 2011, 110.000 illégaux ont été reconduits de gré ou de force, la moyenne annuelle du nombre de demandeurs d’asile est descendue à moins de 35.000, et enfin en 2012, 192.000 titres de séjour furent délivrés contre plus de 320.000, aujourd’hui. Nous avons agi fortement en bousculant les dogmes.

Mais depuis quinze ans, il est vrai que le monde et les migrations ont changé. À nouveau défi, nouvelle politique. Nous y répondons par nos deux propositions de loi, la première ordinaire et la seconde, constitutionnelle – celle qui permettrait d’organiser un référendum sur la question migratoire et de réduire effectivement et drastiquement les flux.

C’est précisément cette dernière que le ministre de l’Intérieur, sceptique, qualifie de « Frexit migratoire ». Que lui répondez-vous ?

Le « Frexit », c’est la sortie de l’Europe. Ce que nous proposons, ce n’est pas ça, c’est une dérogation aux traités et directives limitée et circonscrite à un point précis mais essentiel : le contrôle de flux migratoires. Ce, afin de permettre à la France de décider souverainement qui rentre durablement sur son territoire. Les Danois ont obtenu ces dérogations par la concertation. Pourquoi n’en serions-nous pas capables, auprès de Bruxelles ? Il n’y a là rien de violent. Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État font eux-mêmes prévaloir des principes constitutionnels essentiels sur le droit communautaire et personne ne songerait à dire que nos deux juridictions suprêmes pratiquent un « Frexit » !

Ce que nous voulons dire, c’est que parmi nos principes constitutionnels essentiels, il y a aussi la capacité de l’État de contrôler et diminuer les flux migratoires. Qu’on ne nous dise pas non plus qu’une révision constitutionnelle sur un sujet comme l’immigration constituerait une remise en cause de nos propres principes. On l’a déjà fait en 1993, à l’initiative d’Édouard Balladur : une révision de la Constitution apportant une dérogation au droit d’asile du préambule de la Constitution a été adoptée. Ce, pour dispenser la France de l’obligation d’examiner les demandes d’asile déboutées par les États signataires des accords de Schengen. Donc pas de quoi pousser des cris d’orfraie…

Les Républicains peuvent-ils transiger sur leur proposition de loi constitutionnelle ?

La loi constitutionnelle est la clé de voûte des propositions de LR. Sauf à accepter de perpétuer l’impuissance. Le désordre migratoire s’est profondément accentué. Sur la dernière année connue, le gouvernement a fait délivrer 320.330 titres de séjour soit 57 % de plus que sous Nicolas Sarkozy. Les demandes d’asile ont explosé : 55.000 en 2012 contre 156.103 l’an dernier. Au total, c’est autour de 500.000 migrants qui rentrent chaque année sur notre territoire.

Si nous voulons véritablement reprendre la maîtrise des flux migratoires et décider concrètement qui peut venir sur notre territoire, nous devons adopter une révision constitutionnelle qui permettra de poser aux Français la vraie question : « Voulez-vous plus ou moins d’immigration en France ? » Or, cela est impossible aujourd’hui par la seule application de l’article 11 de notre Constitution. Osons réformer pour obtenir des résultats face à ce défi. Il est minuit moins cinq !

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

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Olivier Marleix : « Nous ne voulons pas de régularisation massive »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur le plan du gouvernement pour lutter contre la fraude sociale, le projet de loi sur l’immigration et la régularisation des travailleurs sans-papiers pour les métiers en tension.

Le plan du gouvernement pour lutter contre la #fraudesociale : “Dans le bon sens, il faut agir, mais il manque du concret, on aurait pu aller plus vite avec la carte Vitale biométrique”@oliviermarleix dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/3xAmXADOfg

— RTL France (@RTLFrance) May 30, 2023

Projet de loi #Immigration : “Nous ne sommes pas dans le marchandage, c’est une affaire de conviction… On accueille 500.00 étrangers légaux par an, nos capacités à intégrer sont totalement débordées”@oliviermarleix dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/cowFp7whLe

— RTL France (@RTLFrance) May 30, 2023

#Immigration : “Il faut tout remettre sur la table, et ce n’est pas le petit bricolage que nous propose Monsieur Darmanin qui y répondra ! Nous ne voulons pas de régularisation massive”@oliviermarleix dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/fFZwdQOOs9

— RTL France (@RTLFrance) May 30, 2023

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Bruno Retailleau : « Il n’y a pas de “en même temps” en matière migratoire »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur le projet de loi sur l’immigration et la régularisation des travailleurs sans-papiers pour les métiers en tension.

Nous sommes prêts au dialogue sur l’immigration, à condition qu’on arrête de tromper les Français. Notre ligne rouge, c’est l’efficacité. @franceinter pic.twitter.com/DtJQNlRYuJ

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 30, 2023

Régulariser les sans-papiers dans les secteurs en tension, c’est un nouvel appel d’air. Nous y sommes fermement opposés. @franceinter pic.twitter.com/nNHkY5mclI

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 30, 2023

L’article Bruno Retailleau : « Il n’y a pas de “en même temps” en matière migratoire » est apparu en premier sur les Républicains.

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