Eric Ciotti : « Nous voulons le retour de l’ordre républicain dans les rues de notre pays »

Eric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de l’émission Télématin sur France 2.

Il est revenu sur la guerre en Ukraine, le bilan du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, la remise en place de la suppression des allocations familiales pour les parents défaillants, l’augmentation le nombre de places de prison et le soutien à nos forces de l’ordre.

“Le ministre de l’Education nationale est nullissime”

Un remaniement ? Eric Ciotti pointe le rôle de Pap Ndiaye dans la crise de l’école et réclame des “actes” au lieu des “palabres” du gouvernement. #Les4V @ECiotti pic.twitter.com/GsCtaN71a4

— Telematin (@telematin) July 12, 2023

Nous voulons le retour de l’ordre républicain dans les rues de notre pays.

Les Français sont en colère, ils ne supportent plus ce désordre.

Nous devons appliquer des mesures fortes comme la suppression des allocations familiales pour les parents des mineurs délinquants. #Les4V pic.twitter.com/rqYmaPI5HA

— Eric Ciotti (@ECiotti) July 12, 2023

Cet après midi, je défendrai un amendement pour augmenter le nombre de places de prison. La surpopulation carcérale est de 22%.

Nous voulons 80 000 places de prison à l’horizon 2027. Il faut se réveiller. L’Etat ne doit plus se laisser faire ! #Les4V pic.twitter.com/VCcITSLEx8

— Eric Ciotti (@ECiotti) July 12, 2023

Le débat installé par l’extrême gauche visant à attaquer nos policiers et gendarmes est délirant.

Chaque jour, 1000 Français subissent des violences. Les Français soutiennent nos forces de l’ordre. Ils nous protègent de la violence ! pic.twitter.com/upP37PYKlx

— Eric Ciotti (@ECiotti) July 12, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Philippe Gosselin, député de la Manche, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur ses propos à propos de CNews et Europe 1.

Notre député @phgosselin interroge le ministre de l’Éducation nationale : plutôt que de vous immiscer dans le fonctionnement des médias, quand allez-vous vraiment prendre la mesure de vos fonctions ? Quid des abayas, de la laïcité, du harcèlement scolaire ?

On attend un… pic.twitter.com/0uabXPAtqr

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 11, 2023

Philippe Juvin, député des Hauts-de-Seine, a questionné le ministre de la Santé et de la Prévention sur le manque de médecins en France.

Nous manquons de médecins partout en France

Notre député @philippejuvin interpelle le ministre de la Santé : il faut changer de méthode. Il faut arrêter avec toutes ces décisions de numerus clausus qui sont prises à Paris et qui sont absolument inadaptées aux besoins de… pic.twitter.com/HcYKhupPe6

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 11, 2023

Pour finir, Jean-Pierre Vigier, député de la Haute-Loire, a interrogé la Première ministre sur le recours aux cabinets de conseil par le gouvernement.

Recours aux cabinets de conseil | “La Cour des comptes fait état d’une intrusion de ces prestataires au cœur des missions de l’État.” @J_PVigier (LR) demande au Gvt : “Allez-vous abandonner la conduite de nos politiques publiques à des prestataires privés ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/umKLREMfJp

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) July 11, 2023

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Bruno Retailleau : « La France est un équilibre fragile entre les droits et les devoirs »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur le bilan des dégats des émeutes, la remise en place de la suppression des allocations familiales pour les parents défaillants, la déconstruction de l’autorité et l’augementation des centres d’éducatifs fermés.

Dans le cas où les délinquants sont de jeunes enfants, la responsabilité de la famille doit être mise en jeu, à chaque fois que c’est possible. La France est un équilibre fragile entre les droits et les devoirs. @RTLFrance pic.twitter.com/GDsUNoXIpx

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) July 11, 2023

Pendant des décennies, on a déconstruit l’autorité : celle des parents, celle du professeur, celle du policier. C’est d’abord cela que nous devons reconstruire. @RTLFrance pic.twitter.com/gN8szxf7cq

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) July 11, 2023

On ne peut pas attendre que les délinquants se rendent coupables de dizaines d’infractions avant de les sanctionner. Il faut sévir plus tôt pour qu’ils prennent conscience de la gravité de leurs actes. Le problème, c’est qu’en France, on interdit les courtes peines. @RTLFrance pic.twitter.com/J3DADwmUlI

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) July 11, 2023

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Les Républicains apportent leur soutien aux rédactions d’Europe 1 et Cnews, injustement attaquées par Pap Ndiaye

Le ministre de l’éducation a violemment et injustement attaqué les rédactions de Cnews et Europe 1.

Soutien aux rédactions de Cnews et Europe 1, violemment et injustement attaquées par Pap Ndiaye.

La liberté dérange l’extrême gauche. Ses oreilles wokistes souffrent, il faudra qu’il s’y habitue.

Les Français continueront d’écouter ces chaînes d’informations ! https://t.co/UdtPiUoiQM

— Eric Ciotti (@ECiotti) July 10, 2023

Dans l’esprit étriqué des wokistes, la liberté d’expression exclut la liberté de penser.

Dans l’esprit étriqué des wokistes, la liberté d’expression exclut la liberté de penser.

Nous apportons notre soutien inconditionnel aux rédactions de @CNEWS et @Europe1 ! pic.twitter.com/tq1vNJkyP2

— les Républicains (@lesRepublicains) July 10, 2023

Nous apportons notre soutien inconditionnel aux rédactions de Cnews et Europe 1 !

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François-Xavier Bellamy : « Le pronostic vital de notre pays est aujourd’hui engagé »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur la participation de députés de gauche à une manifestation interdite, le bilan des 100 derniers jours de la Première ministre et l’immigration.

“Tout le monde déteste la police” : participation de députés #LFI et #EELV à la marche pour #Traore

@fxbellamy “C’est pour cela que cette gauche ne représente pas les Français et ne représentera jamais les Français, car ils soutiennent la #police

https://t.co/E58l5BRE9z pic.twitter.com/IVoUaeTYez

— Sud Radio (@SudRadio) July 10, 2023

“Tout le monde déteste la police” : participation de députés #LFI et #EELV à la marche pour #AdamaTraore

@fxbellamy : “Il faut que ces députés soient sanctionnés et ils le seront par les urnes”

https://t.co/E58l5BRE9z pic.twitter.com/ZbirdhePP0

— Sud Radio (@SudRadio) July 10, 2023

@fxbellamy : “J’ai lu l’entretien de #Borne dans Le Parisien. Je suis sidéré. Sur quelle planète vivent ces gens ? Il ne faut pas prendre du recul, le pronostic vital de notre pays est maintenant engagé. C’est l’avenir de la France qui se joue !”

https://t.co/E58l5BRE9z pic.twitter.com/BFJBPQ9Oad

— Sud Radio (@SudRadio) July 10, 2023

#Emeutes : @GDarmanin repousse “l’explication seulement identitaire”

@fxbellamy “La réalité c’est que nous vivons une fracturation profonde de la société française causée par des flux migratoires massifs et la faillite de l’école. @PapNdiaye ferait bien d’ouvrir les yeux !” pic.twitter.com/QDMIgJ8ku8

— Sud Radio (@SudRadio) July 10, 2023

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Othman Nasrou : « Ce sont les Insoumis qui tuent, aujourd’hui, par leur idéologie »

L’élu LR de Trappes dénonce la démission de l’État face aux dealers dans les banlieues et accuse LFI d’avoir corrompu les esprits.

Vice-président Les Républicains de la région Île-de-France et élu d’opposition à Trappes (Yvelines), Othman Nasrou connaît depuis dix ans Vincent Jeanbrun, le maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), dont la famille a été attaquée lors des émeutes urbaines. Ils sont tous deux des fidèles de Valérie Pécresse, dont Othman Nasrou a été le porte-parole durant la dernière campagne présidentielle. Élu de banlieue, il a été aux premières loges des événements. Dans un entretien au Point, il dresse le constat édifiant d’une République qui a rendu les armes face aux dealers, s’en remettant sans l’avouer aux trafiquants pour ramener le calme dans les quartiers sensibles.

« On a laissé des zones de non-droit s’installer, des armes s’entasser, une organisation parallèle se mettre en place, qui a servi, en partie, sur le plan matériel, à ces nuits de violence. Les trafiquants font la loi dans les quartiers et ils la font maintenant pour ramener la paix », dépeint-il crûment. À la pointe dans la bataille culturelle face à La France insoumise, cet élu francilien aux positions tranchées accuse l’extrême gauche d’avoir attisé les flammes de la crise et installé dans l’esprit de certains jeunes une « inversion des valeurs ». Il appelle à mettre LFI « hors d’état de nuire » sur le plan idéologique. Cinglant.

Vous êtes élu de Trappes (Yvelines). Quel diagnostic dressez-vous de la crise que nous venons de traverser ?

Dans cette crise, on paie la facture de dizaines d’années de renoncement, en particulier depuis 2012. Cinq facteurs ont, à mon sens, précipité la crise : nous avons un problème de maîtrise des flux migratoires, d’effondrement de l’Éducation nationale, de réponse pénale, une responsabilité lourde de l’extrême gauche, qui mène une bataille idéologique. Et, en tant qu’élu de Trappes, je dénonce depuis des années une ghettoïsation de certains quartiers, voulue par certains élus, qui ont concentré les logements sociaux là où le trafic de drogues crée de véritables zones de non-droit.

Que voulez-vous dire par une ghettoïsation « voulue par certains élus » ?

Certains élus de gauche et d’extrême gauche, par intérêt électoral, ont concentré les logements sociaux pendant des dizaines d’années pour se constituer un électorat captif, considérant qu’ils allaient ainsi être réélus à vie et refusant de voir les conséquences que cela entraînait en termes de mixité sociale et de repli identitaire. La ville de Trappes a atteint historiquement jusqu’à 78 % de logements sociaux – 65 % aujourd’hui – et c’est le cas de bien d’autres villes. Sur ces territoires, des élus locaux refusent encore de mettre une police municipale. À Trappes, il n’y a toujours pas de police municipale le soir. Avec Valérie Pécresse, nous défendons de longue date en Île-de-France une mesure antighettos pour éviter une trop forte concentration en logements sociaux. Il aurait fallu mettre un plafond à la loi SRU [solidarité et renouvellement urbain, qui impose 20 à 25 % de logements sociaux, NDLR], et pas seulement un plancher. C’était une erreur majeure.

Si cette crise a cessé, c’est en partie parce que les dealers ont sifflé la fin du match. N’est-il pas sidérant de se dire que la République doit s’en remettre aux trafiquants ?

Toutes les sources policières le confirment, et cette question est pourtant éludée… Je participais jeudi matin à une réunion d’élus des Yvelines au cours de laquelle il nous a été expliqué que les trafiquants avaient donné le mot d’ordre de revenir au calme. La réalité, sur le terrain, c’est qu’on ne lutte pas vraiment contre le trafic, on laisse la gangrène s’installer dans les quartiers. Le « pas de vagues » existe, sur le plan sécuritaire, face au trafic de drogue. Je connais un maire qui a donné pour instruction à sa police municipale de ne plus aller dans certains quartiers, de peur de déranger les trafiquants !

J’ai mené un combat à Trappes contre l’insalubrité des logements dans le parc social, qui est un vrai fléau, et j’ai entendu des trafiquants m’expliquer que c’était aussi un problème pour eux pour la conservation du cannabis ! L’inversion des valeurs était telle qu’ils me disaient presque : « On va porter plainte contre le bailleur car on ne peut pas travailler. » On assiste aussi à un abandon moral lorsqu’on entend des personnalités politiques prôner la légalisation du cannabis, comme si cela allait faire disparaître le trafic. C’est faux et mensonger. Ce serait une erreur considérable. Il y a une perte totale des repères. On en est là, aujourd’hui, en France.

C’est une démission face aux trafics que vous décrivez…

On a laissé des zones de non-droit s’installer, des armes s’entasser, une organisation parallèle se mettre en place, qui a servi, en partie, sur le plan matériel, à ces nuits de violence. Les trafiquants font la loi dans les quartiers, et ils la font maintenant pour ramener la paix. Il va falloir qu’on se donne les moyens, par des mesures exceptionnelles, d’y mettre fin. Un système parallèle de valeurs s’est mis en place où des jeunes des quartiers, par contagion, en viennent à mettre sur le même plan le trafiquant et le policier. Le monopole de la violence légitime par l’État est remplacé par l’exercice individuel d’une forme de liberté de nuire. J’ai parfois entendu : « La police me dérange dans mon trafic, je suis en droit de lui tirer dessus. » On n’a plus le même logiciel, comme si on ne parlait plus la même langue, au sens propre comme au sens figuré.

Vous parlez d’inversion des valeurs, de concentration urbaine. Le sénateur LR Bruno Retailleau, dont vous êtes proche, a provoqué un tollé en évoquant, comme source de la crise, une « régression vers les origines ethniques ».

Les deux facteurs se recoupent territorialement. Personne ne dit que c’est l’origine ethnique qui conditionne le passage à l’acte, mais le repli identitaire crée un terreau fertile à la diffusion de certaines idéologies et d’une détestation de la France. Et s’il n’y avait pas de ghettos, s’il y avait davantage de mixité, ces idéologies se diffuseraient moins bien. Quand vous avez des gens qui tiennent des discours anti-France et orientent leur violence contre les institutions de la République, c’est bien qu’il y a un problème de repli identitaire. Bruno Retailleau a raison d’évoquer ce sujet. Il faut regarder la réalité en face. Lors de la réunion d’élus à laquelle j’assistais jeudi, un maire, de gauche, d’une ville importante de banlieue a alerté : « Si on ne fait rien, dans dix ans, c’est le Liban en France. » Tout le monde le sait.

Faut-il un nouveau plan Marshall « à la Borloo » pour les quartiers ?

Je considère pour ma part qu’on s’est trop intéressé au béton et pas assez au reste. Les moyens pour les moyens, c’est une erreur. Je ne dis pas que la rénovation urbaine n’était pas nécessaire, mais on se trompe en regardant tout sous le prisme du bâti. Si on se contente de déverser des moyens publics et de rénover les équipements, ça ne réglera rien. Il faut mener une bataille de l’intégration et de l’insertion professionnelle, une bataille éducative, culturelle et idéologique.

En tant qu’élu des quartiers, vous vous sentez menacé quand vous voyez ce qui est arrivé au maire de L’Haÿ-les-Roses ?

On se sent menacé dès qu’on ne choisit pas la facilité et la démagogie dans son discours et dans son action. Vincent Jeanbrun a eu le courage de vouloir défendre sa mairie, et ça a fait de lui une cible. J’ai mené ma dernière campagne électorale avec un bouton d’appel, au cas où, parce que je tiens des propos sur la laïcité, sur la sécurité et sur la République qui ne conviennent pas à tout le monde. On m’a traité d’islamophobe et de fasciste parce que je voulais mettre la police dans les quartiers. On en est là. Aujourd’hui, tout le monde commence à ouvrir les yeux sur les défis auxquels nous faisons face.

Vous accusez l’extrême gauche de diffuser son idéologie dans les quartiers…

Quand on explique que la police est raciste par essence, il ne faut pas s’étonner que des policiers soient pris pour cibles. Certains élus expliquent à la jeunesse que ce n’est pas un policier qui est en faute – l’enquête le dira –, mais que c’est toute la police qui est en cause, de manière systémique. Quand on diffuse ces idées-là, on crée un système de valeurs parallèle. Mercredi, à la région Île-de-France, LFI a présenté un amendement à la suite de cette crise qui ne parlait ni d’« émeutes » ni de « violences », mais de « révolte populaire » ! L’extrême gauche a clairement fait le lit de la crise, en pensant obtenir « le grand soir » par plusieurs nuits d’émeutes.

Jean-Luc Mélenchon avait provoqué un tollé en disant : « La police tue. » Après la mort du jeune Nahel, ne faut-il pas revenir sur la loi Cazeneuve, qui régit l’utilisation des armes à feu par les forces de l’ordre, en cas de refus d’obtempérer ?

Surtout pas, car tout ce qui donnerait le sentiment qu’on désarme la police serait néfaste. La police n’est pas en cause comme institution : il peut y avoir des fautes individuelles, mais c’est le corps le plus contrôlé. Les discours des Insoumis contribuent à faire des policiers des cibles. Durant toute cette crise, ils ont légitimé la violence sans jamais appeler au calme. Ce sont les Insoumis qui tuent, aujourd’hui, par leur idéologie, et ils ont d’abord tué la gauche en la mettant, pour partie, en dehors du giron de la République. Malheureusement, ils sont très puissants dans les esprits, notamment chez certains jeunes. Nous devons mener la bataille pour les mettre hors d’état de nuire sur le plan culturel.

La génération des jeunes émeutiers qui ont participé aux violences est-elle perdue ?

Il ne faut jamais penser que c’est fichu. Pour une partie d’entre eux, les récupérer va être un travail colossal, le raccrochage sera difficile. Pour ceux qui sont passés à l’acte, en commettant des violences particulièrement graves, notamment, oui, ils sont perdus, mais je ne parlerais pas d’une génération entière. Quand des parents sont en difficulté, il faut les aider, mais quand ils sont défaillants il faut une réponse éducative beaucoup plus forte. La droite n’est peut-être pas allée assez loin quand elle était aux responsabilités, mais je rappelle qu’elle avait fait voter la suspension des allocations familiales des parents défaillants, une mesure proposée et défendue à l’époque par Éric Ciotti puis, malheureusement, abrogée par la gauche ! Nous avons perdu dix ans et nous n’avions déjà pas les moyens, à l’époque, de perdre ce temps précieux.

Cela peut aussi passer par des solutions d’encadrement des jeunes dès les premiers actes de délinquance. On ne peut pas attendre la 15e condamnation pour mettre un jeune en centre éducatif fermé ! Les Républicains viennent de présenter un plan complet de mesures pour restaurer l’ordre public, qui est sur la table. Quant aux refus d’obtempérer, ils ont été multipliés par trente en trente ans. Il faut une réponse exceptionnelle, à la mesure de cette situation. Autrement, nous revivrons ce que nous venons de vivre, et peut-être en pire.

Que pensez-vous des premières pistes ouvertes par l’exécutif ? Responsabiliser les parents, incriminer les jeux vidéo, distribuer des flyers, c’est à la hauteur ?

Je suis très sceptique et inquiet. Le régalien reste un impensé du macronisme. Le président est visiblement mal à l’aise sur ce sujet. C’était déjà le cas sur la question du séparatisme avec son discours des Mureaux [après l’assassinat de Samuel Paty, NDLR], qui n’a pas abouti à grand-chose. Il doit comprendre que nous sommes au pied du mur et que nous allons vers des heures encore plus sombres si on ne reprend pas la main. Cela suppose une réponse très forte sur la sécurité et sur le pénal, et sur l’Éducation nationale, qui est en faillite totale. Or je ne vois rien arriver. J’attends du président un plan très déterminé, clairement de droite, car on n’y arrivera pas avec le « en même temps ». S’il fait les choses d’un côté avec la main droite, de l’autre avec la main gauche, on retiendra qu’il aura eu les deux mains qui tremblent.

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Le plan des Républicains pour restaurer l’ordre public

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir et Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, ont tenu une conférence de presse ce jour.

Ils ont présenté un ensemble de mesures afin d’éviter que la France ne s’enfonce durablement dans la crise et le désordre : responsabiliser les parents, réformer la Justice des mineurs, mettre fin à l’immigration de masse, renforcer le pouvoir des maires et des polices municipales, restaurer l’autorité de l’État, et ce notamment à l’école.

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François-Xavier Bellamy : « Gérald Darmanin tente encore de nous aveugler »

Pour le député européen, ces émeutes sont le fruit d’un déni de réalité migratoire et de l’effondrement éducatif du pays que le gouvernement refuse d’assumer.

Quel bilan faites-vous des émeutes ?

Ces violences sont une partie visible du prix que paient les Français pour des années d’irresponsabilité politique. Le déni de réalité migratoire et l’effondrement éducatif sont les deux causes profondes de cette éruption. Rien ne serait pire que de se laisser endormir par les communiqués officiels qui rêvent d’une situation apaisée. Cet épisode n’était que l’émergence d’une lame de fond qu’il faut enfin affronter maintenant, si nous refusons qu’elle menace la survie même de la France.

Que vous inspire la réponse du ministre de l’Intérieur quand il refuse d’établir un lien entre ces événements et l’immigration ?

Le ministre de l’Intérieur tente encore de nous aveugler… Comme la gauche l’a fait longtemps, il s’abrite derrière des naturalisations récentes pour affirmer que les « émeutiers » sont français. Mais naturalisation ne veut pas dire assimilation, et cet épisode le prouve encore.

Quand ces délinquants crient leur haine de la France et brûlent son drapeau, quand les quartiers qui font sécession sont ceux qui concentrent le plus de population d’origine immigrée, quand l’Algérie ou la Turquie demandent ironiquement que leurs ressortissants soient protégés des policiers français, comment Gérald Darmanin peut-il refuser de voir l’évidence ?

Comment les autorités françaises devraient-elles répondre aux critiques de l’ONU sur « les profonds problèmes de racisme et de discrimination parmi les forces de l’ordre » en France ?

Ce communiqué est révoltant. Les policiers et les gendarmes risquent leur vie chaque jour pour protéger tous les Français ; en attaquant les forces de l’ordre, l’ONU, comme LFI et certains médias, encouragent un chaos dont les plus vulnérables sont les premières victimes. Si ce Haut-Commissariat s’intéresse vraiment aux droits de l’homme, qu’il s’inquiète d’abord de l’enfer subi chaque jour par les habitants des quartiers soumis à l’emprise des islamistes et des trafiquants.

Quel sera l’impact de ces émeutes sur le texte immigration ?

Pourquoi attendre la rentrée ? Il n’y a pas une minute à perdre pour fermer les vannes d’une immigration hors de contrôle qui déstabilise en profondeur notre société. Les Républicains ont une proposition législative claire et complète pour y parvenir tout de suite. Avec Éric Ciotti, Olivier Marleix et Bruno Retailleau, nous avons demandé une rencontre avec le président de la République pour pouvoir la mettre à l’agenda le plus rapidement possible : il n’a jamais répondu. Alors que les enquêtes montrent que plus de 70 % des Français soutiennent nos propositions, il est révoltant que ce soient le président et sa majorité qui empêchent le pays d’avancer.

Avez-vous le sentiment que le chef de l’État répondra à ces urgences ?

Je ne peux que l’espérer pour mon pays mais je constate que le déni prime toujours. Au Parlement européen, les députés macronistes ont mené une croisade contre nous parce que nous avons obtenu que l’Europe finance les infrastructures protégeant nos pays des flux migratoires illégaux. La majorité ne veut pas affronter ce sujet, peut-être aussi pour échapper à sa responsabilité…

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, la France a délivré plus de titres de séjour que jamais auparavant : près de 500.000 personnes sont arrivées l’an dernier. Impossible de ne pas faire le lien avec les récentes émeutes… Il suffit d’écouter les maires des villes saccagées pour mesurer le problème.

L’un d’entre eux me confiait que des dégradations avaient été commises par des mineurs isolés placés dans sa commune où ils ne cessent d’arriver chaque semaine. Comment ces quartiers pourraient-ils échapper à une déstabilisation très profonde ? Tout le monde voit qu’il est urgent d’agir, sauf la gauche et le gouvernement, unis pour empêcher toute reprise de contrôle…

Comprenez-vous la déception de nombreux maires après leur réception à l’Élysée ?

Tous ces maires ont passé des jours et des nuits sans dormir, avec les forces de l’ordre et les pompiers, pour protéger leurs villes et tenter d’éviter le pire. J’ai été impressionné, en retrouvant plusieurs d’entre eux, par leur courage malgré l’épreuve immense qu’ils ont traversée. Ils sont les héros discrets et fidèles d’une France qui tient grâce à eux, cette fois encore. Mais ils ont été écœurés de cette rencontre : le président les a fait parler sans jamais rien leur répondre… Cette réunion de pure communication, c’était la mise en scène de l’abandon des élus désormais seuls en première ligne.

Vous aviez pointé l’importance du problème de l’éducation comme moteur des violences, quelle est la solution ?

Je tente d’alerter depuis plus de dix ans, parmi bien d’autres professeurs ; mais rien ne change. Nos dirigeants savent tout, et ne font rien. D’après les statistiques publiques, un jeune sur cinq à 18 ans lit difficilement le français. Des millions de jeunes grandissent dans ce pays sans apprendre à le connaître, sans maîtriser les savoirs les plus fondamentaux. Comment cela pouvait-il aboutir à une autre conséquence que cette désintégration absolue ?

Maintenant, l’essentiel n’est pas seulement de reconstruire les dizaines d’écoles brûlées, mais de leur rendre leur mission : transmettre à tous les enfants les éléments essentiels de la culture, de la connaissance, des repères moraux nécessaires pour une vie civilisée et une participation utile à la vie de la société. Il faudra du courage, de la lucidité, de la persévérance, mais cette urgence du long terme est seule primordiale. Tant que l’obsession du gouvernement sera la dispersion des savoirs fondamentaux, l’éducation sexuelle et l’écocertification des élèves, nous perdons un temps vital.

Des réseaux sociaux aux cagnottes, l’influence grandissante des plateformes numériques inquiète. Comment gérer ces évolutions ?

Là aussi, c’est un sujet d’éducation. Le monde de l’immédiateté a pris la place du travail de la transmission. L’écran remplace le livre. Et un moment comme celui-ci montre le potentiel de violence que déchaîne cette déculturation, l’abrutissement et la brutalisation qui naissent de cette fascination pour l’immédiat. Ce serait une erreur d’accuser l’outil au lieu de voir qu’il n’est que le symptôme d’un effondrement éducatif. Lutter contre l’asservissement de l’attention des jeunes aux écrans suppose de comprendre qu’il est le résultat du vide intérieur que l’échec de l’école a laissé prospérer.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, a interpellé la Première ministre sur les émeutes.

La gravité de la situation exige 2 choses : que la République serre les rangs et que le Gouvernement ouvre les yeux. Suivez en direct mon échange avec @Elisabeth_Borne. #QAG https://t.co/r0bnUXsjHw

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) July 5, 2023

Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, a interrogé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur l’autorité de l’Etat.

“Nous avons voté des textes sur la sécurité, sur la justice… Avez-vous le sentiment que ces textes suffisent pour conforter notre démocratie ?” @RKaroutchi interroge le gvt. #QAG https://t.co/MjZ4aWhFn0

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 5, 2023

Arnaud Bazin, sénateur du Val-d’Oise, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ruralité sur les violences contre les élus lors des émeutes.

« L’enfant roi est devenu un adulte-tyran. Que comptez-vous faire pour rétablir en tout lieu l’autorité de l’Etat, dont celle des maires ?» @arnaud_bazinVO s’émeut des violences inouïes perpétrées à l’égard des élus locaux. #QAG https://t.co/TAvwAQcfLx

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 5, 2023

Muriel Jourda, sénatrice du Morbihan, a interpellé le ministre de la Justice sur le syndicat de la magistrature.

La liberté d’expression des magistrats trouve sa limite dans l’interdiction qui leur est faite de faire de la politique. @JourdaMuriel alerte le gvt : notre pays ne retrouvera l’ordre que si l’ordre est rétabli dans nos institutions. #QAG https://t.co/9e9cznG1Rj

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 5, 2023

Michel Bonnus, sénateur du Var, a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme sur les commerçants touchés par les émeutes.

« Les professionnels qui vivent dans une situation de triple insécurité : matérielle, économique, physique et psychologique. » @MichelBonnus pointe l’immense détresse des commerçants, victimes du déferlement de violence et de pillage que l’on a connu. #QA https://t.co/kNuRJ1dQlu

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 5, 2023

Pour finir, Bernard Bonne, sénateur de la Loire, a questionné le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées sur le grand âge.

“Nos aînés ont le droit de vieillir dans la dignité ; nous le leur devons bien !” Bernard Bonne interpelle le gvt sur loi “grand âge”, attendue et maintes fois annoncée mais toujours pas examinée. #QAG https://t.co/ywZzTeiu3o

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 5, 2023

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Save the date – Grand déjeuner champêtre d’Eric Ciotti le 27 août

Chers amis,

Je vous donne rendez-vous le dimanche 27 août à Levens pour mon grand déjeuner champêtre.

Fidèlement,

Éric Ciotti

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