Éric Ciotti : « J’assume d’aller au bras de fer avec le Gouvernement »

Alors que la pression migratoire s’accentue chaque jour dans notre pays, Éric Ciotti a présenté, dans une interview donnée au JDD, les contours de la proposition de loi constitutionnelle que nous déposerons le 7 décembre à l’Assemblée nationale et le 12 décembre au Sénat.

Elisabeth Borne a vu Bruno Retailleau cette semaine, elle lui aurait laissé entendre que l’article 3 sur la régularisation des étrangers dans les métiers en tension pourrait être abandonné. Est-ce pour vous une évolution importante ?

J’ai évoqué cette rencontre avec Bruno Retailleau. Il n’y a aucun changement. Le gouvernement souhaite un bricolage sur l’article 3. Soyons clairs : nous nous opposerons avec force au Sénat comme à l’Assemblée nationale à tout message qui, en étant complaisant avec l’immigration irrégulière, constituerait un appel d’air pour tous ceux qui souhaitent venir en France de façon illégale.

Outre ce fameux article 3, que reprochez-vous à ce projet de loi ?

Rien dans ce texte n’est en mesure d’inverser radicalement les flux migratoires qui aujourd’hui nous submergent. Nous avons, l’année dernière, laissé entrer légalement quasiment 500 000 étrangers, dont plusieurs dizaines de milliers de mineurs clandestins. Cela signifie que depuis l’élection d’Emmanuel Macron, deux millions d’étrangers provenant très majoritairement du continent africain et ayant des cultures très différentes de la nôtre sont arrivés dans notre pays. C’est l’équivalent de la ville de Paris. Cette situation est naturellement insupportable. Le projet de loi Darmanin n’est pas à la hauteur du défi migratoire. Sur l’essentiel, il ne changera rien. Nous continuerons d’accueillir des millions d’étrangers et l’insécurité et le communautarisme continueront de croître. Je le dis très clairement, nous refuserons de voter une nouvelle loi impuissante qui éloignera encore un peu plus les Français de la politique.

Jusqu’ici, le Président de la République n’a pas donné suite à cette révision constitutionnelle, comment espérez-vous le faire changer d’avis ?

Nous allons présenter notre propre proposition de loi constitutionnelle le 7 décembre à l’Assemblée nationale et le 12 décembre au Sénat, dans les séances réservées aux groupes Les Républicains. Elle comportera cinq dispositions essentielles :
La première vise à élargir le cadre du référendum au titre de l’article 11 pour que le peuple puisse être consulté directement sur les questions liées à l’immigration.
La deuxième visera à rappeler qu’aucune religion ne peut imposer ses principes à la République. Ce sera un moyen de mettre en place des garde-fous contre la montée de l’islamisme.
La troisième disposition sera de faire voter chaque année par le Parlement un plafond migratoire qui s’imposera aux traités et conventions internationales, ainsi qu’à la jurisprudence des cours suprêmes. Pour être précis, le vote des plafonds migratoires empêchera, par exemple, qu’on nous oppose l’automaticité du regroupement familial au titre de l’article 8 de la CEDH. Si notre pays décide, par exemple, de donner 2 000 titres de séjour au titre du regroupement familial, il n’y en aura pas un de plus.
La quatrième disposition visera à expulser tous ceux qui présentent une menace pour l’ordre public dans notre pays. Nous pourrons désormais expulser, là aussi sans qu’aucune entrave de quelque nature que ce soit s’y oppose, pourvu que l’autorité administrative ou judiciaire l’ait décidé.
Cinquièmement, nous souhaitons que toutes les demandes d’asile soient examinées à l’extérieur de nos frontières. Ceux qui la présenterait malgré tout sur notre territoire verraient leur dossier examiné selon une procédure accélérée, avec un placement rétention le temps de cet examen, et une reconduction effective à la frontière en cas de rejet.
Nos dispositions viseront à couper le robinet migratoire qui depuis trop d’années coule à flots.

Vous n’avez pas la majorité suffisante pour faire voter votre proposition de loi, en dehors de l’affichage, que pouvez-vous en tirer comme bénéfice ?

Nous lancerons dès cette semaine une initiative d’ampleur pour rassembler la majorité des Français qui veulent changer les choses et ne supportent plus l’impuissance actuelle. Elle prendra la forme d’une grande pétition nationale. En parallèle, nous mènerons une campagne sur le terrain, à la rencontre des Français. La France est majoritairement à droite mais le Gouvernement continue de se faire piloter par l’aile gauche de sa majorité. Le temps du courage est venu. Puisque le Président procrastine pour aller au référendum, je propose que les Français eux-mêmes imposent leur volonté. Nos concitoyens aujourd’hui rejettent très majoritairement cette immigration de masse. Tous les sondages qui ont été faits démontrent que les propositions concrètes, pragmatiques et juridiquement étayées des Républicains sont soutenues par plus des trois quarts des Français. Or, nos concitoyens n’ont jamais, dans l’histoire contemporaine, été consultés directement pour qu’ils puissent s’exprimer en matière d’immigration. Le temps est venu de le faire. J’en appelle solennellement, comme je l’ai fait lors des « entretiens de Saint-Denis », au Président de la République, dans un esprit d’union nationale, pour répondre à notre demande afin de réformer la Constitution et s’attaquer à l’impuissance actuelle.

Sur les fichés S, êtes-vous favorable au placement en rétention ceux considérés comme « dangereux », avant même un passage à l’acte ?

Oui, j’y suis favorable. On doit pouvoir, pour neutraliser les individus dont on connaît la dangerosité, les placer en centre de rétention administrative à l’égal des dispositifs qui existent pour les malades psychiatriques qui présentent une dangerosité pour la société. Nous avions porté avec Guillaume Larrivé une disposition dans ce sens qui se calquait sur le dispositif d’internement des malades psychiatriques, avec le contrôle du juge de la liberté et de la détention. C’est un outil que l’on doit avoir pour les quelques personnes les plus dangereuses avant que leur comportement puisse être judiciarisé. Je mesure que cette disposition fait débat et qu’elle prendra du temps avant d’être adoptée, notamment parce qu’elle nécessite une réforme constitutionnelle. Je ne comprends pas pour autant que, dans l’immédiat et que compte tenu de la situation au Proche-Orient avec une menace islamiste très forte sur notre pays, nous n’activions pas l’état d’urgence. L’état d’urgence offre deux outils extrêmement puissants, les perquisitions administratives et l’assignation à résidence.

En quoi cela permettrait-il de renforcer notre protection ?

Pour être clair, si l’état d’urgence avait été en vigueur, l’assassin de Dominique Bernard aurait pu être placé en assignation à résidence. Face à ces bombes humaines, nous ne pouvons pas trembler.

N’est-on pas trop alarmiste avec les Français, et notamment sur leur sécurité ?

Nous avons des ennemis qui veulent détruire ce que nous sommes, l’esprit de liberté, l’esprit des Lumières et qui s’attaquent à nos enseignants. Nous avons été attaqués à maintes reprises de façon extrêmement violente. Je pense en particulier à Charlie Hebdo, au 13 novembre 2015, au 14 juillet 2016 à Nice… Ceux qui ont commis ces actes ont les mêmes motivations mortifères que les terroristes du Hamas.

Vous diriez que la plus grande menace vient de l’extérieur ou que celle présente sur notre sol est aujourd’hui la plus périlleuse ?

La menace est double. Nous avons vécu dans l’illusion qu’un attentat projeté depuis l’extérieur était impossible. Ce que les Israéliens ont subi appelle à la prudence et à l’humilité en la matière. Le danger réside aussi à l’intérieur avec aujourd’hui plusieurs milliers de personnes françaises ou étrangères qui sont radicalisés et qui constituent de vraies menaces pour notre pays. On l’a vu avec le terroriste d’Arras dont l’expulsion avait été empêchée en 2014 par des associations financées par de l’argent public. C’est insupportable. J’ai d’ailleurs défendu cette semaine un amendement pour réduire de 500 millions d’euros les financements des associations qui œuvrent contre la France et l’intérêt des Français. Il a malheureusement été rejeté par la majorité en prise en permanence aux contradictions du « en même temps ».

Certains parmi les députés LR, estiment que le sujet est trop important pour ne pas envisager le dépôt d’une motion de censure. Est-ce une hypothèse crédible ?

J’assume d’aller au bras de fer avec le Gouvernement. Si le gouvernement passe en force notamment en imposant son article 3 qui régularise les clandestins, nous n’hésiterons pas à déposer une motion de censure.

Est- ce que Jean-Luc Mélenchon est allé trop loin dans ses déclarations, évoquant Yaël Braun-Pivet « campant » à Tel Aviv pour « encourage le massacre » ?

Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon sont clairement antisémites et constituent une abomination. Aussi bien par ses propos que par ses silences, il s’est définitivement disqualifié. Si Jean-Marie Le Pen avait tenu un tel discours, il y aurait eu une légitime émotion nationale et la justice s’en serait déjà saisie. Je crois que tous les républicains doivent dénoncer avec force cette dangereuse dérive des Insoumis. Leurs discours sont extrêmement dangereux et peuvent pousser des esprits faibles ou radicalisés à passer à l’acte. Les cibles que Mélenchon désigne font l’objet de menaces de morts, et sont donc en danger. Sa parole est désormais un danger pour la République.

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Vincent Jeanbrun : « Les annonces du gouvernement nous frustrent »

Vincent Jeanbrun, porte-parole de notre mouvement, maire de L’Haÿ-les-Roses, conseiller régional d’Île-de-France et président du groupe Île-de France Rassemblée, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur le plan « anti-émeutes » du gouvernement, les sanctions contre les parents d’émeutiers, le rôle de la police municipale et la baisse de l’autorité de l’Etat

#Emeutes : “Les annonces du gouvernement nous frustrent. On voulait rentrer plus vite dans le concret”

Vincent Jeanbrun, maire de @LHay_les_Roses pris pour cible, ainsi que sa famille, par les émeutiers. #Les4V @VincentJeanbrun pic.twitter.com/BeMcnda2tP

— Telematin (@telematin) October 27, 2023

TIG pour les parents d’émeutiers : “Quand vous rajoutez de nouvelles lois alors que les anciennes ne sont pas appliquées, ça met le doute” estime Vincent Jeanbrun, maire de @LHay_les_Roses. #Les4V @VincentJeanbrun #emeutes pic.twitter.com/sLRLEU1Hum

— Telematin (@telematin) October 27, 2023

Plan #emeutes : “La police sur le terrain doit pouvoir sanctionner immédiatement. Il faut leur faire confiance et contraventionnaliser certains délits comme le délit de fuite” réclame Vincent Jeanbrun, maire @LHay_les_Roses. #Les4V @VincentJeanbrun pic.twitter.com/9oHQPUsDVA

— Telematin (@telematin) October 27, 2023

“Rien n’a changé depuis les #emeutes. Les délinquants ont testé l’autorité de l’Etat et ont vu qu’il n’y avait aucune sanction. Les braises sont chaudes”

Vincent Jeanbrun, maire de l’@LHay_les_Roses. #Les4V @VincentJeanbrun pic.twitter.com/COxOZb0vwo

— Telematin (@telematin) October 27, 2023

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Othman Nasrou : « Ce n’est plus la France qui se fracture, c’est la France qui disparaît »

Othman Nasrou, vice-président de la région Île-de-France et premier secrétaire général délégué des Républicains, observe un phénomène croissant de « désassimilation ».

Quels éléments vous permettent de dire que le communautarisme franchit un nouveau seuil dans notre pays ?

Je crois que nous n’en sommes plus à la question du simple communautarisme, où des individus issus d’une même communauté cherchent à vivre entre eux selon leurs propres us et coutumes. Désormais, ce repli identitaire se construit en opposition frontale avec des valeurs fondamentales de la culture et de la société françaises, et avec une logique de rejet. C’est ce que j’appelle la « désassimilation », une sorte d’assimilation inversée. L’opposition à la France et sa détestation deviennent un ciment identitaire. Ce n’est plus la France qui se fracture, c’est la France qui disparaît. Ce qui me préoccupe, c’est que ce phénomène progresse vite. Les nuits d’émeutes intenses que nous avons connues au début de l’été en témoignent aussi. Je n’ai pas l’impression que le gouvernement l’ait compris.

Comment expliquez-vous l’aggravation de cette fracture ?

Je crois que, sous couvert d’antiracisme et de droit à la différence, nous avons laissé déconstruire l’idée que la France avait une identité dont on pouvait être fier et qu’il fallait d’abord défendre et s’approprier. Pour moi, cette fracture se creuse pour trois raisons : d’abord, la radicalisation, par l’entrisme des islamistes, reste un puissant catalyseur de ce mouvement. Ensuite, la rhétorique de l’extrême gauche, et en particulier de La France insoumise, donne une puissante légitimité institutionnelle à cette « désassimilation ». Enfin, l’absence d’une véritable politique de peuplement, qui aurait pu favoriser l’assimilation, restera comme une erreur majeure. Nous avons laissé se concentrer les difficultés dans les mêmes quartiers, avec des élus qui ont voulu se constituer un électorat captif, et qui ont ainsi créé des ghettos identitaires.

Faites-vous un lien entre immigration et insécurité ?

Comment ne pas le faire ? Ce n’est pas un signe égal, bien entendu, mais il faut faire preuve de bon sens : quand on n’arrive pas à choisir qui on veut accueillir, quand on n’arrive pas à reconduire les individus dont on ne veut pas, on se condamne à garder sur notre sol des individus parfois dangereux. On voit bien qu’une partie importante de la délinquance est provoquée par des étrangers en situation irrégulière. Nous l’avions dit à l’élection présidentielle ; le gouvernement finit enfin par le reconnaître. C’est pour cela que la lutte contre l’immigration clandestine, qui favorise exploitation, non-droit et désordre, doit être une priorité absolue, et cela passe évidemment aussi par la maîtrise de nos flux migratoires en général.

Quelle est la résonance des événements actuels au Proche-Orient pour vous, qui êtes issu de l’immigration et élu local à Trappes, dans les Yvelines ?

La fracture est celle que l’on pouvait craindre. Le président de la République a lui-même fait un aveu terrible, passé inaperçu, d’une France qui risquerait de se « diviser » sur cette question. Je veux dire à Emmanuel Macron que, au cas où il l’ignore, la fracture est déjà là. Au nom de la cause palestinienne, beaucoup justifient les pires atrocités et légitiment les actes terroristes les plus inqualifiables. On sent que le gouvernement a peur de mettre le feu sur cette question, mais la maison brûle déjà. Là aussi, La France insoumise porte une lourde responsabilité.

Le gouvernement prépare une loi immigration que votre famille politique croit déjà inefficiente. La droite peut-elle rejeter un tel texte dans le contexte actuel ?

Rien ne serait pire que de faire semblant. Il y a déjà eu une vingtaine de textes sur l’immigration, sans que rien ne change fondamentalement. La politique est une affaire de convictions : si le texte du gouvernement ne permet pas de maîtriser les flux migratoires comme il le prétend, pourquoi le voter ?

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Bruno Retailleau : « Il faut tout faire pour éradiquer le Hamas »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur la guerre contre le Hamas, le projet de loi sur l’immigration, la révision de la Constitution et le financement des associations pro-migrants.

#Israel #Hamas
Il faut tout faire pour éradiquer le Hamas. Avec le Hamas, il n’y a pas de processus de paix possible puisqu’il s’y oppose. C’est le Hamas qui abolit d’ailleurs la distinction entre le militaire et le civil. @SudRadio pic.twitter.com/sxL5zV9y1l

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 26, 2023

#Immigration : rencontre avec Elisabeth Borne
Elle ne m’a pas dit qu’elle retirerait l’article 3 du texte. Elle m’a dit que cet article n’était pas son choix. C’est une forme de désaveux. Cette idée d’article 3, qui récompense la fraude, est une idée folle. @SudRadio pic.twitter.com/LLYVvU9okZ

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 26, 2023

#Referendum
Le référendum est capital parce que ses résultats s’imposent au Conseil constitutionnel. Ce que nous ne pouvons pas faire aujourd’hui parce qu’on est limité par les jurisprudences, avec un référendum, le peuple pourra le faire. @SudRadio pic.twitter.com/CyRtgO5knk

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 26, 2023

Les peuples ont le droit le plus élémentaire de dire qui rentre chez eux et qui en sort. L’hospitalité va de paire avec la réciprocité. Aujourd’hui, des populations arrivent mais refusent la réciprocité parce qu’ils refusent de s’assimiler. Ce n’est pas possible. @SudRadio pic.twitter.com/E8YXAOutzL

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 26, 2023

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Laurent Somon, sénateur de la Somme, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité sur la hausse des assurances pour les communes.

“Tout ce qui, hier, était simple devient inaccessible !” @Laurent_Somon interpelle le gvt sur la lassitude des élus locaux face à la liste grandissante des difficultés qu’ils rencontrent. #QAG https://t.co/bzLwC7WGUx

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 25, 2023

Michel Bonnus, sénateur du Var, a interrogé la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques sur la radicalisation dans le sport.

.@MichelBonnus tire la sonnette d’alarme : le gouvernement doit prendre la mesure des ravages du séparatisme à l’œuvre dans le sport. #QAG #hijab https://t.co/YioDdPO8yu

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 25, 2023

Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité sur la réserve parlementaire.

“Pouquoi avoir recentralisé le soutien aux communes rurales dans les mains de l’Etat ?” @BoyerJ_M interroge le gvt sur la réserve parlementaire. #QAG https://t.co/k2Z0XAoRvs

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 25, 2023

Béatrice Gosselin, sénatrice de la Manche, a interpellé le secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la Mer sur la fin des aides aux carburants pour les pêcheurs.

« Pourquoi avoir laissé filer des crédits européens qui auraient été si utiles à la filière ? » Béatrice Gosselin interpelle le gvt sur la détresse grandissante des pêcheurs français. #QAG https://t.co/zvpmnsr03q

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 25, 2023

Laurence Muller-Bronn, sénatrice du Bas-Rhin, a interrogé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté et de la Ville sur le décret passé en force pour imposer aux maires l’installation de centres d’hébergement d’urgence.

L’Etat feint de considérer les élus locaux mais leur délégue en réalité des responsabilités qu’il n’assume pas ! @MullerBronnL interpelle le gvt sur le décret passé en force pour imposer aux maires l’installation de centres d’hébergement d’urgence. #QAG https://t.co/M5a0WFtUtm

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 25, 2023

Pour finir, Damien Michallet, sénateur de l’Isère, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité sur l’occupation illégale de terrains par les gens du voyage.

“Pouvez-vous garantir aux élus que le recours à la justice n’est pas vain ?” Damien Michallet interpelle le gvt sur la difficulté rencontrée par les élus locaux pour faire expulser les occupants illégaux de leur territoire. #QAG https://t.co/OGy2YT6EHh

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 25, 2023

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Gérard Larcher : « Il faut un contrôle des flux migratoires »

Ses priorités à la tête du Sénat, la situation de la droite, la crise actuelle au Proche-Orient, l’examen à venir de la loi immigration… Avant un déplacement en Corrèze, ce jeudi, Gérard Larcher a répondu aux questions du Berry Républicains sur l’actualité du moment.

Réélu à la tête du Sénat pour un cinquième mandat au début du mois d’octobre, Gérard Larcher, 74 ans, entend continuer à faire peser de tout son poids la Chambre haute, notamment pour qu’elle porte la voix des territoires, dont il se veut un fervent défenseur.

Vous étiez dans l’Aveyron, il y a deux semaines, vous serez en Corrèze ce jeudi. Quel est l’enjeu de tels déplacements pour vous ?

Tout d’abord parce que le Sénat représente l’ensemble des territoires dans leur diversité. Dans le cas de la Corrèze, le Conseil départemental joue un rôle majeur au plan financier comme en matière d’ingénierie avec des dispositifs innovants. Et des départements ruraux innovants, il y en a beaucoup et je veux écouter et entendre ce qui s’y fait, parce que je crois profondément qu’on ne redressera notre pays qu’avec les territoires et non pas sans ou contre eux.
Depuis quinze ans, nous vivons une verticalité et il est temps qu’on revienne à un nouveau souffle de décentralisation. Le Sénat en a fait la proposition dans un rapport adopté sans aucune voix contre. C’est entre autres ce que j’ai proposé au président lors des rencontres de Saint-Denis. Maintenant, j’attends sa réponse…

Cette décentralisation, vous souhaitez également qu’elle s’accompagne de « moins d’inflation législative ». C’est si important pour les collectivités ?

En dix ans, le code de l’urbanisme, c’est plus 40 %. En vingt ans, le Code général des collectivités territoriales, c’est plus 300 % ! Il y a quelques mois, nous avons signé avec le gouvernement une charte de simplification. Eh bien maintenant, il faut la mettre en œuvre. Ça veut dire moins de textes, des textes plus simples, applicables et pragmatiques […]. Il faut donc moins légiférer pour mieux légiférer car cette complexité entraîne une crise du résultat.

À mi-mandat présidentiel, des rencontres comme celles-ci sont aussi l’occasion de battre le rappel dans les rangs LR ?

Non. L’objectif, c’est d’abord de parler du local. De ce point de vue-là, la prochaine grande échéance, ce sont les municipales. La commune, c’est la cellule de base de la démocratie, celle qui touche à la vie quotidienne des Français, dans une relation d’abord avec les départements.

Pour revenir à la droite, il y a de potentiels candidats (Laurent Wauquiez, Édouard Philippe) mais ne manque-t-il pas tout simplement un leader comme ont pu l’être Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ?

C’est bien sûr important que, le moment venu, nous ayons un candidat ou une candidate qui porte les valeurs des LR. Mais pour ça, il faut que nous ayons un projet, que nous bâtissions la confiance et notre lien avec les Français. Et que nous rassemblions.

Ça ne pourrait pas être vous ?

Je viens d’être réélu avec une majorité plus large que la majorité sénatoriale stricto sensu et je veux vraiment me consacrer à cela. Avec, entre autres objectifs, de renouer le lien de confiance avec les Français. On ne peut pas continuer comme ça. Regardez les sondages. Je veux qu’entre les Français et leurs représentants, on retrouve la confiance et je pense que le Sénat est un des éléments qui peuvent permettre cela parce qu’il s’appuie sur la trame des 500.000 élus locaux qui, eux, ont encore la confiance des Français.

Quel regard portez-vous sur les débats électriques qui agitent la classe politique autour du conflit israélo-palestinien et le voyage en Israël de votre homologue Yaël Braun-Pivet ?

Dans quaran te minu tes (l’interview a été réalisée, hier, à16 h 30, NDLR), je présiderai le débat 50-1 sur la situation au Proche-Orient. Je souhaite que ce débat se déroule dans des conditions d’écoute et de respect des uns et des autres. Le président de la République a raison de se rendre en Israël aujourd’hui (hier, NDLR). Yaël Braun-Pivet a eu une démarche que je comprends en s’y rendant. Moi-même je vais recevoir, ce mercredi, les représentants des familles israéliennes qui ont besoin d’être défendues et dont certains membres sont otages. Cela n’exclut pas le dialogue avec un certain nombre d’autres pays. Israël a droit de légitime défense, mais en même temps, il nous faut penser à la situation des Palestiniens.
En revanche, il faut être unanimes pour condamner tous les actes terroristes. Et pour moi, le Hamas est une organisation terroriste.

C’est un message pour Jean-Luc Mélenchon ?

Oui. Je pense que quand on n’est pas en capacité de condamner des actes terroristes, des actes qui sont des crimes, on est sorti des valeurs de la République.

L’actualité récente a aussi été marquée par l’assassinat d’un professeur à Arras.

(Il coupe) Ça me touche. L’assassinat de Samuel Paty a eu lieu dans mon département des Yvelines. Stéphanie Monfermé, cette fonctionnaire qui servait la police, a été assassinée dans ma ville de Rambouillet, à 150 mètres de ma propre maison. Dominique Bernard, ça m’a rappelé tout cela. Si on avait été plus attentifs à ce qui s’est passé à Conflans-Sainte-Honorine, peut-être qu’il n’aurait pas perdu la vie dans des conditions très similaires à celles de Samuel Paty.

Comment éviter de tels drames ?

Cela passe par une attention permanente des services de renseignements et par le suivi des fichés S, mais aussi par un travail des renseignements territoriaux qui doivent être renforcés dans notre pays. Et puis, il faut très clairement une maîtrise des politiques de contrôle des migrations. On sait qu’à Lampedusa, il y a des voies d’entrée de terroristes.

Justement, l’examen de la loi immigration va s’ouvrir le 6 novembre au Sénat. Que pensez-vous de ce texte ?

Sur ce texte, je fais confiance aux travaux de la commission des lois, parce qu’il ne peut pas être un vingt et unième texte qui ne sert à rien. Les Français attendent que nous ayons une véritable politique de régulation des flux migratoires. Il n’y aura pas que la réponse nationale, il faut aussi une réponse européenne. Donc ce que j’attends, c’est qu’il soit le plus efficace possible.

>> Lire l’interview sur LeBerry.fr

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Éric Ciotti : « Rien ne pourra se faire tant qu’il y a le Hamas »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur sa visite en Israël, la guerre contre le Hamas, le projet de loi sur l’immigration,

.@ECiotti sur sa visite en Israël : “On a ressenti dans le peuple israélien un sentiment et une peur de retourner à la Shoah” #le710Inter pic.twitter.com/010cc1XPZD

— France Inter (@franceinter) October 25, 2023

.@ECiotti : “Rien ne pourra se faire tant qu’il y a le Hamas : le préalable à toute évolution diplomatique, c’est l’éradication du Hamas” #le710Inter pic.twitter.com/a8iMeXapCj

— France Inter (@franceinter) October 25, 2023

Les Israéliens ont le sentiment de revivre une nouvelle Shoah.

Leur droit à se battre pour leur sécurité et au delà pour leur survie est inaliénable.

Le Hamas c’est Daesh.

C’est une organisation terroriste, j’approuve l’idée de la combattre avec une coalition internationale ! pic.twitter.com/gxZ4PA5ynG

— Eric Ciotti (@ECiotti) October 25, 2023

.@ECiotti sur la loi immigration : “C’est un texte de communication : si on modifie pas notre Constitution, rien ne changera en matière migratoire” #le710Inter pic.twitter.com/cMvYtFocF4

— France Inter (@franceinter) October 25, 2023

Le texte @lesRepublicains est sur la table :

– Modifier la Constitution par référendum pour lever les obstacles juridiques ;

– Faciliter les expulsions d’individus dangereux pour la France ;

– Mettre fin au dévoiement du droit d’asile en traitant les demandes en dehors du… pic.twitter.com/RD7C1iCmQS

— Eric Ciotti (@ECiotti) October 25, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Christelle Petex-Levet, députée de la Haute-Savoie, a interpellé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’Industrie sur l’accumulation des contraintes pour le secteur industriel.

Nos entreprises sont à bout, anxieuses de l’avenir dans lequel les contraintes s’accumulent.

Notre députée @ChristellePetex interroge le ministre de l’Industrie : vous rendez-vous compte que vous vous acharnez contre nos entreprises ? Quand allez-vous prendre conscience de… pic.twitter.com/ul3x1oQ2Ny

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 24, 2023

Jean-Jacques Gaultier, député des Vosges, a questionné la ministre de la Culture sur l’audiovisuel public.

Missions et financement de l’audiovisuel public | @JJ_Gaultier (LR) demande au Gvt comment il compte “contrôler la publicité sur le service public” et s’il est favorable à la PPL organique visant à pérenniser le financement de l’audiovisuel public après 2024.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/db9Y3LSQc9

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) October 24, 2023

Pour finir, Isabelle Valentin, députée de la Haute-Loire, a interrogé la ministre des Solidarités et des Familles sur le manque de financement de l’autonomie dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale.

#PLFSS2024 | “La 5ème branche n’est pas suffisamment financée, et ce n’est pas 3 mesurettes qui vont sauver notre système de santé”@isavalentin43 (LR) demande au Gvt “sa vision à court et moyen terme”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/GwVnOUw3li

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) October 24, 2023

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Frédéric Péchenard : « Les Républicains soutiennent de manière inconditionnelle Israël »

Frédéric Péchenard, vice-président de notre mouvement, secrétaire national à l’intérieur du shadow cabinet et vice-président de la région Ile-de-France, était l’invité d’Europe 1/CNews.

Il est revenu sur la guerre en Israël, la relance du processus de paix entre Israël et la Palestine, le projet de loi sur l’immigration et les manifestations pro-Palestine.

Frédéric Péchenard : «On ne pourra rien faire dans la région sans l’aide de l’Égypte» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/4UpdsJ3aJ7

— CNEWS (@CNEWS) October 24, 2023

Frédéric Péchenard : «Le Hamas a volontairement attaqué des civils, ce qui n’est pas le cas de l’armée israélienne» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/EYgIHOHlBY

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Frédéric Péchenard sur le projet de loi immigration : «Vous ne pouvez pas dire, on va faire une loi pour réduire l’immigration et avoir un article 3 qui prévoit une régularisation massive» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/lYA6OTEb8Y

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Frédéric Péchenard sur les manifestations pro-Palestine : «L’idée de dire qu’on va interdire toutes les manifestations est une mauvaise idée» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/F0P3MQlUcK

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Jean-François Rapin, sénateur du Pas-de-Calais, a interpellé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur le meurtre de Dominique Bernard à Arras.

« Depuis des années, les ennemis de la France font l’objet de trop de tolérance. » @RAPINJF exhorte le gvt à agir pour mettre un terme aux appels d’air qui attirent sur notre territoire ceux qui n’aiment pas la France. #QAG #DominiqueBernard https://t.co/EiVwL87ZNV

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 18, 2023

Annick Petrus, sénatrice de Saint-Martin, a interrogé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur la sécurité des enseignants suite à l’attentat d’Arras.

« Les professeurs ont peur ! » @AnnickPetrus interroge le gvt sur les moyens qu’il entend mettre en place pour laisser l’école assurer sa mission de transmission du savoir. #QAG #DominiqueBernard https://t.co/tis7gvxhZx

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 18, 2023

Fabien Genet, sénateur de Saône-et-Loire, a questionné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur le filet de sécurité énergétique des collectivités.

« Le filet de sécurité énergétique est devenu une nasse pour les 22000 communes à qui le Gouvernement avait promis un soutien. » @FabienGenet interpelle le gvt sur ce filet de sécurité, devenu le filet de la défiance entre l’Etat et les collectivités. #QA https://t.co/UvFolcLM71

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 18, 2023

Cyril Pellevat, sénateur de Haute-Savoie, a interpellé le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé du Logement sur la loi anti-squat.

« Les Français victimes de #squat recourent au tribunal médiatique pour faire avancer leurs dossiers tant les lacunes dans le traitement des plaintes sont grandes ! » @CyrilPellevat interpelle le gvt sur la détresse de certains habitants d’Annemasse. #QAG https://t.co/ZwHnI4dSXR

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 18, 2023

Pour finir, Alain Cadec, sénateur des Côtes-d’Armor, a interrogé le secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la Mer sur l’arrêt de l’aide aux carburants pour les pêcheurs.

« Voulons-nous la mort de la Pêche française ? » @AlainCadec alerte le gvt sur l’urgence de faire entendre la voix de la France à Bruxelles pour défendre notre souveraineté alimentaire qui a un coût mais qui n’a pas de prix ! #QAG https://t.co/WAlLgBH7Vo

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 18, 2023

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