Éric Ciotti : « Nous ne voulons pas être un alibi d’une énième séquence de communication »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur l’éradication du Hamas, le refus de se rendre à la prochaine réunion de Saint-Denis, l’augmentation des actes antisémites, la suppression de l’aide médicale d’Etat et notre projet de réforme constitutionnelle sur l’immigration.

La priorité absolue pour qu’une paix durable soit envisagée c’est l’éradication du groupe terroriste du Hamas.

Ces islamistes sont les mêmes qu’au Bataclan, qu’au 14 juillet à Nice.

C’est la survie d’Israël, et la nôtre, qui sont en jeu ! pic.twitter.com/Ofa951ApXQ

— Eric Ciotti (@ECiotti) November 15, 2023

Je n’irai pas à la réunion de Saint-Denis.

Nous ne voulons pas être un alibi d’une énième séquence de communication.

Nos propositions sont connues : suppression des allocations aux familles de délinquants, référendum sur l’immigration et la baisse de la fiscalité. pic.twitter.com/8iG0xvo0Bw

— Eric Ciotti (@ECiotti) November 15, 2023

1700 actes antisémites en France depuis le 7 octobre.

Des juifs français ont peur de vivre dans le pays des droits de l’homme.

40 Français assassinés et 8 encore otages du Hamas.

La place du Président était à nos côtés dans la rue pour combattre l’antisémitisme. pic.twitter.com/huIDz8pd58

— Eric Ciotti (@ECiotti) November 15, 2023

L’Aide médicale d’Etat est insupportable.

Des étrangers qui ont violé nos lois ont plus de droits en matière de santé que des Français aux revenus modestes. pic.twitter.com/nby2VZUMCN

— Eric Ciotti (@ECiotti) November 15, 2023

La seule vérité : si on veut changer les choses en matière d’immigration, nous devons voter une réforme constitutionnelle approuvée par référendum ! pic.twitter.com/TNZKFIhXev

— Eric Ciotti (@ECiotti) November 15, 2023

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Éric Ciotti : « Pourquoi je décline l’invitation du président aux Rencontres de Saint-Denis »

Le président des Républicains ne sera pas présent aux deuxièmes Rencontres de Saint-Denis, organisées par Emmanuel Macron. Il a, dit-il, hésité avant d’apporter sa réponse. Mais l’absence du président de la République à la manifestation contre l’antisémitisme dimanche a fini par le convaincre de ne pas y participer. Il refuse d’être « l’alibi d’une énième démarche de communication du président ».

Vous avez souhaité un temps de réflexion avant de répondre à l’invitation d’Emmanuel Macron à la deuxième Rencontre de Saint-Denis, prévue vendredi prochain. Qu’avez-vous décidé ?

Je ne serai pas présent à Saint-Denis. J’ai hésité avant d’apporter ma réponse mais l’absence du président de la République à la manifestation contre l’antisémitisme a fini de me convaincre de ne pas y participer. Dimanche devait être un moment d’unité nationale autour des valeurs fondamentales de la République. Le chef de l’État a justifié son absence par sa volonté de garantir l’unité nationale. Mais l’unité nationale, elle était dans la rue. Ne pas y participer donne l’impression qu’il y a deux parties qui s’affrontent. Cette forme de « en même temps » n’est pas acceptable. Ensuite, réunir autour de la table des partis totalement opposés pour tenter de bâtir une vaine unité ne peut être ni sincère, ni efficace. Au lendemain de la première Rencontre de Saint-Denis, j’ai écrit une longue lettre au président de la République, le 10 septembre dernier. Je lui ai fait part de nos propositions, notamment sur trois points essentiels : la politique migratoire, le pouvoir d’achat et les prélèvements obligatoires, puis la sécurité au lendemain des émeutes qui ont failli mettre à genoux notre pays. J’attendais des réponses précises et concrètes. Elles ne sont pas venues. Aujourd’hui, nous subissons une fin de non-recevoir sur notre proposition de réforme de la Constitution au titre de l’article 89 pour reprendre notre souveraineté en matière migratoire. Face à cette absence de réponse concrète, je ne souhaite pas être l’alibi d’une énième démarche de communication. Voilà pourquoi je décline l’invitation d’Emmanuel Macron.

Le président du Sénat, Gérard Larcher, y sera…

Il est dans son rôle institutionnel.

Avez-vous informé le président de la République de votre décision ?

Je lui ai écrit pour lui faire part de ma décision. Je reste disponible pour avancer, dans le cadre de nos institutions. Il est encore temps pour lui de demander à sa majorité d’approuver notre réforme constitutionnelle que nous débattrons le 7 décembre prochain à l’Assemblée nationale et dont je serai le rapporteur. Mais arrêtons avec les faux-semblants.

Le chef de l’État voulait poursuivre la réflexion sur l’élargissement du référendum aux questions de société, notamment l’immigration…

Nous le proposions dans notre texte constitutionnel. Je me réjouis donc de cet élargissement. Pour autant, nous n’avons aucune garantie sur la possibilité de l’organisation rapide d’un référendum sur l’immigration. Notre démarche de révision constitutionnelle, au titre de l’article 89, permettrait pourtant de tout régler à la fois sur le fond et sur la forme via un référendum approuvé par les Français. Seule la démarche des Républicains garantit la rapidité et la sincérité d’une vraie réforme.

Au Sénat, la majorité a voté le texte sur l’immigration, qui inscrit dans la loi la régularisation des clandestins dans les métiers en tension. N’était-ce pas l’une de vos lignes rouges ?

Le Sénat a fait un bon travail pour améliorer le texte du gouvernement. Mais je le dis très clairement : l’article 4 bis, qui s’est substitué à l’article 3, qui introduisait dans la loi le principe de régularisation, me gêne. Nous verrons ce qu’il ressort des débats à l’Assemblée. En tout état de cause, ce texte n’inversera pas les grandes tendances qui nous ont conduits à accueillir près de 2 millions d’étrangers depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Très sincèrement, ce n’est pas avec une loi simple qu’on y arrivera. En matière migratoire, nous ne reprendrons pas le contrôle tant que les obstacles constitutionnels et conventionnels qui s’opposent à la volonté populaire n’auront pas été levés. Les Français souhaitent moins d’immigration. Le seul moyen, c’est de nous écouter sur la réforme constitutionnelle que nous discuterons trois jours avant l’arrivée du texte de M. Darmanin à l’Assemblée nationale. Je tirerai toutes les conséquences de l’attitude de la majorité sur ce point. C’est un préalable.

Diriez-vous que les sénateurs LR ont été contraints par leur alliance avec les centristes ?

Le Sénat a ses logiques internes que je comprends et respecte. Je sais que Bruno Retailleau veille à ce que la clarté de la ligne de notre famille politique soit préservée. J’en suis le garant à la tête du parti.

Selon Gérald Darmanin, 15 députés seraient « intéressés » par son texte. Craignez-vous une nouvelle fracture du groupe LR ?

Alors que nous sommes face à un sujet d’une gravité extrême, on voit bien les petites manœuvres en coulisses. Je suis convaincu que les députés de notre groupe ne tomberont pas dans ce piège médiocre des petits débauchages.

En cas de 49.3, combien de parlementaires LR sont prêts à voter une motion de censure ?

Je répondrai à cette question si elle vient à se poser. N’anticipons pas. J’ai entendu le ministre de l’Intérieur dire : « Jamais le 49.3 ne sera activé ». En attendant, nous restons sur nos principes que je ne veux pas voir altérés.

À Saint-Denis, Emmanuel Macron voulait de nouveau évoquer la situation internationale. Comment jugez-vous la politique présidentielle sur ce point ?

Nous n’avons plus de vraie ligne diplomatique. Ce qui est clair, c’est que l’influence de la France s’est considérablement affaiblie dans le monde. Je crois que la diplomatie, même si c’est l’art de l’équilibre, s’accommode mal du « en même temps ». On ne peut pas à la fois condamner la barbarie du Hamas et demander un « cessez-le feu » pour empêcher Israël d’éradiquer les terroristes. Le « en même temps » sur la scène internationale, c’est l’assurance d’une fausse note dans le concert des nations. Cessons l’immobilisme et l’impuissance pour éviter la disparition.

Laurent Wauquiez s’est exprimé mardi matin devant les députés LR. Vous l’avez désigné comme le candidat naturel de la droite pour 2027, mais il reste entre 5 % et 6 % dans les sondages. Êtes-vous inquiet ?

La route présidentielle est encore longue. Je connais la détermination de Laurent Wauquiez et je n’en doute pas. Je suis confiant sur notre capacité à créer la surprise d’ici 2027. Je partage l’analyse de Laurent Wauquiez sur la réouverture du jeu politique. Notre stratégie doit être celle de l’indépendance. À nous de rester en mouvement permanent et de continuer à exister en ouvrant en permanence des débats d’idées pour redresser le pays.

Emmanuel Macron a confié une mission à Éric Woerth, député ex-LR, sur la décentralisation. Que pensez-vous de ce choix ?

Ce choix est fait à l’intérieur de la majorité. Moi, ce qui m’importe, c’est ce qui va sortir de tout cela. Notre pays a besoin d’un État fort qui protège les Français et de plus de libertés locales pour débloquer les nœuds gordiens qui paralysent l’action et l’initiative sur les territoires. Il faut promouvoir une nouvelle étape de décentralisation. Le Sénat a effectué un travail très intéressant sur ce sujet. C’est une vraie base de travail.

Concernant l’intention présidentielle d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution, quelle est votre position ?

Je voterai cette réforme constitutionnelle. N’oublions pas que la droite républicaine a porté cette avancée considérable pour la liberté des femmes.

Le chef de l’État souhaite avancer également sur la fin de vie…

Sur ce sujet, chacun doit pouvoir se prononcer en conscience et pas forcément selon une appartenance politique.

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Lettre d’Éric Ciotti au président de la République

Monsieur le Président de la République,

Vous avez bien voulu m’inviter à participer à une nouvelle réunion selon le format « Saint-Denis » le 17 novembre prochain. Je me dois de vous informer que je n’y participerai pas.

Depuis plusieurs jours, j’hésitais à répondre favorablement à votre invitation tellement je doute de la pertinence et de l’utilité de cette démarche. Votre absence à la marche contre l’antisémitisme, parmi les Français, m’a convaincue définitivement d’y apporter une réponse négative.

Pour moi, cette manifestation devait incarner par excellence l’unité de la nation autour de nos valeurs fondamentales. Vous avez, par vos propos et votre attitude, fragilisé cette unité. Je ne peux comprendre que vous n’adhériez à une démarche d’unité républicaine pour combattre l’antisémitisme et que vous souhaitiez porter, par ailleurs, un pseudo message d’unité à Saint-Denis. Cela me parait contradictoire.

Lors des rencontres de Saint-Denis du 30 août dernier, j’avais répondu à votre invitation sans arrière-pensée, malgré un scepticisme certain, notamment à l’idée de devoir chercher un consensus avec des formations politiques radicalement opposées, déterminées, pour certaines comme les insoumis, à obtenir la destruction de nos institutions et de notre cohésion nationale. Sur la forme, le format de cette réunion ne me parait en aucun cas propice à défendre l’intérêt général.

Au lendemain de ces rencontres, par un courrier en date du 10 septembre, j’avais formulé des propositions claires sur la crise du pouvoir d’achat, l’insécurité grandissante, l’immigration de masse ou encore la liberté de la presse et des médias. Je vous avais également invité à ne pas laisser la France « s’enfermer dans l’illusion du mouvement, savamment scénarisée à grands renforts de communication ». Je vous avais enfin indiqué que la suite de votre initiative devait « nécessairement se prolonger dans le cadre de nos institutions car les grandes questions qui touchent à l’intérêt national ne sauraient être traitées au cours d’échanges informels ad hoc. »

Nous n’avons manifestement pas été entendus.

Comme nous le faisons depuis plusieurs mois, nous vous avions notamment appelé à opérer une révision constitutionnelle au titre de l’article 89 pour répondre au défi migratoire. Nous estimons en effet que sans cette réforme constitutionnelle, toute politique migratoire est condamnée à l’impuissance. Vous n’y répondez que partiellement en proposant l’élargissement du champ de l’article 11 aux questions migratoires. Même si nous approuvons ce point, en aucun cas vous indiquez que vous interrogerez, dans la foulée, les Français sur une grande réforme de la politique migratoire.

Concernant cette réforme constitutionnelle, nous prendrons quant à nous nos responsabilités le 7 décembre à l’Assemblée nationale. À cette occasion, il n’appartient qu’à vous de nous démontrer la réalité de votre volonté d’inverser le cours du destin national pour retrouver notre souveraineté en matière migratoire.

Je regrette de ne pas retrouver, parmi les autres points que vous souhaitez évoquer, des sujets de préoccupations majeures pour nos compatriotes comme la crise du pouvoir d’achat ou l’insécurité qui gangrène nos rues.

Le mois dernier, nous avons présenté un contre-budget permettant de réduire le fardeau fiscal, d’assurer un objectif de redistribution vers les familles ou le logement et de mieux maîtriser les dépenses publiques en travaillant sur leur efficacité. Il n’est plus supportable de voir nos dépenses sociales s’élever à 32 % de notre PIB, quand la moyenne des pays de l’OCDE se situe à 21 %. Les économies ambitieuses que nous vous avons proposées, à hauteur de 25 milliards d’euros, auraient permis de rééquilibrer les comptes publics.

Grâce à ces marges de manœuvre, nous aurions pu combattre efficacement la crise du pouvoir d’achat en diminuant notamment les taxes sur les carburants ou les droits de succession et de donation.

Vous n’avez malheureusement retenu aucune mesure de ce contre budget.

En matière d’insécurité, alors que nos concitoyens y sont inlassablement confrontés, rien de concret n’a été fait depuis les émeutes urbaines du mois de juillet. Chaque jour, des records sont battus. On dénombre désormais 49 morts liées au trafic de stupéfiants à Marseille. Où cela va-t-il s’arrêter ? Nous vous avons proposé de rétablir la loi dite « Ciotti » que j’avais faite voter en 2010 sur la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire, ainsi que le dispositif de contrat de responsabilité parentale et la mise en place de la suspension des allocations familiales pour actes de délinquance d’enfants mineurs.

Une fois encore, toutes nos propositions sont restées lettres mortes dans l’annonce du plan censé tirer les conséquences des émeutes.

Au total, je crains que ces nouvelles rencontres de Saint-Denis ne soient qu’une séquence supplémentaire de cette communication permanente dont les Français sont désormais profondément lassés et dont nous refusons d’être les alibis. Ce que vous aviez qualifié « d’initiative politique d’ampleur » se révèle finalement n’être que le stade final de l’illusion du « en-même-temps » : il est urgent d’en sortir et de privilégier enfin le fond sur la forme.

Face aux crises internationales, face au désordre généralisé qui s’abat sur nos villes et nos villages, face au chaos migratoire, face à la crise du pouvoir d’achat, les Français veulent des actes forts. Ils en ont assez des discours et des gadgets qui occupent les commentateurs mais ne changent rien à leur quotidien.

Nos concitoyens s’inquiètent légitimement pour leur pays dont ils craignent, chaque jour davantage, le prochain effacement dans un déclin irrémédiable. Personnellement, je ne m’y résous pas. Je reste disponible pour travailler sur le fond de propositions capables d’améliorer concrètement la vie des Français et qui doivent être adoptées au plus vite par le Parlement.

Cessons de perdre du temps car le temps nous manque déjà.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.

Éric Ciotti
Président des Républicains

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, a interpellé la Première ministre sur la crise du logement.

@thibault_bazin « Madame la Première ministre, le logement est en crise et vos décisions y ont contribué »

Suppression de l’APL Accession
Réduction de la quotité finançable du prêt à taux zéro
Exclusion du PTZ de l’achat d’une maison neuve

Combien de temps encore… pic.twitter.com/glS5wBmTc2

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 14, 2023

Pierre-Henri Dumont, député du Pas-de-Calais, a questionné la Première ministre sur les inondations dans le Pas-de-Calais.

Inondations dans le Pas-de-Calais

Notre député @phdumont interroge le Gouvernement « Depuis plusieurs années, nous vous alertons avec les élus locaux sur la situation catastrophique de système des wateringues, qui souffre d’un sous-investissement chronique. En réponse à… pic.twitter.com/o1YKmCWwPn

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 14, 2023

Pour finir, Pierre Vatin, député de l’Oise, a interrogé la Première ministre sur l’arrêt de l’utilisation des titres-restaurant pour l’achat de produits non transformés en 2024.

Fin des tickets-restaurants pour payer les courses alimentaires

Notre député @PierreVatinOff interroge le Gouvernement : « Quel est le fondement humain de cette décision que mes collègues @lesRepublicains et moi-même ne comprenons pas »#QAG #DirectAN pic.twitter.com/BGLt3mbvwe

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 14, 2023

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Bruno Retailleau : « Le texte immigration de Gérald Darmanin n’existe plus »

Le président des Républicains au Sénat se félicite du durcissement du projet de loi immigration du gouvernement après son examen par la chambre haute. Bruno Retailleau met la pression sur les députés LR avant l’arrivée du texte au Palais Bourbon en décembre.

Le projet de loi immigration a été modifié par votre majorité au Sénat. Êtes-vous satisfait ?

ui. C’est une vraie victoire car nous avons considérablement durci ce texte, et nous l’avons aussi musclé, en le faisant passer de 27 à 96 articles. Résultat : le texte de Gérald Darmanin n’existe plus. Le texte qui arrivera à l’Assemblée nationale sera celui du Sénat. Et heureusement, car la version initiale, avec les articles 3 et 4, créait un nouvel appel d’air et ne touchait absolument pas aux pompes aspirantes. Avec notre texte, l’appel d’air est écarté, et les pompes aspirantes seront considérablement réduites. Si demain notre texte s’applique, il y aura beaucoup moins de régularisations qu’aujourd’hui.

Était-ce nécessaire de supprimer l’aide médicale d’État au profit d’une aide médicale d’urgence ?

C’est une mesure de justice : les Français en ont assez de payer pour ceux qui ne cotisent pas, et parfois fraudent. C’est le cas des clandestins. A part les cures et la PMA, ils ont accès à un panier de soins identique à ceux qui cotisent ! Aucun pays européen ne présente un tel avantage. Nous avons également supprimé les allocations familiales et les APL pour toutes les personnes qui ne vivent pas en France depuis au moins cinq ans. Par ailleurs, la majorité sénatoriale a fait adopter le durcissement des conditions du regroupement familial, la radiation de tous les organismes sociaux des personnes sous OQTF, la fin des aides au transport pour les clandestins, le resserrement des conditions d’octroi de la nationalité française, le conditionnement des aides au développement et des visas à la délivrance par les pays de départ de laissez-passer consulaires, pour
qu’ils reprennent leurs ressortissants expulsés. Le délit de séjour irrégulier, supprimé sous François Hollande, a été rétabli. Il est temps d’envoyer un message clair : on
n’entre pas en France par effraction.

Craignez-vous la disparition de votre texte, alors que le président de la commission des lois de l’Assemblée, Sacha Houlié, a d’ores et déjà annoncé son souhait de rétablir le texte initial de l’exécutif ?

Le parcours d’une loi, c’est un match à trois manches : d’abord au Sénat, ensuite à l’Assemblée et, enfin, il y aura une commission mixte paritaire composée de sept députés et
sept sénateurs. Soit nos mesures de fermeté sont adoptées à l’Assemblée, et ce sera tant mieux pour la France et les Français. Soit elles sont supprimées ou diluées, et nous nous opposerons : nous ne voterons jamais un texte « en même temps ».

Vous mettez la pression sur les députés LR, qui ne peuvent plus voter un texte différent de celui de la majorité sénatoriale…

Je fais confiance à nos députés, puisque ces mesures, notre parti les a toujours défendues, notamment dans la proposition de loi que nous avions déposée à l’Assemblée nationale et au Sénat. S’ils souhaitent les améliorer, aucun problème. Mais si elles sont détricotées, j’attends d’eux la plus grande fermeté, parce que l’urgence migratoire est absolue : tout ce qui peut durcir le droit des étrangers est bon à prendre pour la France. Nous défendrons notre proposition de loi constitutionnelle en décembre, à l’Assemblée nationale et au Sénat. Les Français veulent un référendum sur l’immigration. Nous aussi, et pour deux raisons. D’abord parce qu’aucun phénomène n’a autant bouleversé la société française depuis un demi-siècle, sans qu’on n’ait jamais demandé leur avis aux Français. Il est temps de rendre la parole au peuple. Ensuite, car il faut mettre un terme aux dérives jurisprudentielles, pour recouvrer notre souveraineté juridique. L’architecture normative de l’Union européenne et la jurisprudence de la CEDH nous empêchent de maîtriser notre immigration.

À l’Assemblée nationale, le 49.3 sera-t-il obligatoire pour le gouvernement ?

Impossible de le savoir avec le « en même temps» macroniste. En une semaine seulement, Gérald Darmanin s’est déclaré d’abord personnellement favorable, puis opposé à la suppression de l’AME !

Vous participerez ce dimanche à la marche contre l’antisémitisme. Le RN a-t-il sa place ?

Cette polémique est absolument indécente. Le ministre de l’intérieur parle de plus de 1200 actes antisémites depuis le 7 octobre, soit trois fois plus en un mois que pour toute l’année 2022. Et pendant ce temps-là, la classe politico-médiatique est davantage occupée à son petit jeu politicien habituel qu’à défendre nos compatriotes juifs qui ont peur pour leur vie. Cette marche ne s’adresse pas aux partis mais à tous les Français. Les élus et les électeurs du RN y ont donc toute leur place, comme l’a d’ailleurs souligné Serge Klarsfeld.

Le président ne participera pas à la marche. Comment réagissez-vous ?

Emmanuel Macron commet une faute très grave. De quoi a-t-il peur ? De braquer ceux qui, dans les quartiers hallalisés, défilent aux cris de « Mort aux juifs » ? Quand des Français sont menacés parce qu’ils sont juifs, le président de la République n’a pas le droit de se cacher derrière le prétexte d’un « en même temps » diplomatique qui n’est rien d’autre qu’un manque de courage. L’antisémitisme a toujours prospéré sur le terreau du relativisme et des « accommodements raisonnables ». Cette dérobade est un signal désastreux : face à l’abomination antisémite, Emmanuel Macron aurait dû être en première ligne pour incarner l’unité de la nation et l’intransigeance de la République.

Jean-Luc Mélenchon ne viendra pas non plus. Il qualifie cette manifestation de « rendez-vous » des « amis du soutien inconditionnel au massacre ». Qu’en pensez-vous ?

Jean-Luc Mélenchon est plus solidaire du Hamas que d’Israël. Il s’est jeté sur le prétexte de la présence d’élus du RN pour ne pas venir. C’est un scandale qu’il faut dénoncer. Il n’y a pas si longtemps, les élus de La France insoumise, qui refusent de marcher contre l’antisémitisme, marchaient avec les islamistes du CCIF qui criaient : « Allah Akbar ! » Il ne faut pas laisser la rue aux islamogauchistes. Dimanche, je marcherai contre la barbarie islamiste, pour soutenir nos compatriotes juifs et pour défendre les principes de la République et les valeurs de la civilisation judéo-chrétienne.

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Absence du Président de la République à la marche contre l’antisémitisme

Le président de la République a choisi de ne pas s’associer aux Français qui défileront contre l’antisémitisme, ce dimanche 12 novembre.

Cette absence ne peut qu’interroger.

Pour quels motifs le président de la République ne souhaite-il pas s’associer à cette manifestation ?

Souhaite-t-il, à l’image d’une certaine gauche, ménager les susceptibilités de certaines clientèles ?

Souhaite-t-il approuver ceux qui, parmi ses ministres, estiment que le RN n’aurait pas sa place dans le cortège ?

Nous demandons à Emmanuel Macron de clarifier les motifs qui l’ont conduit à faire ce choix. Face aux 1159 actes antisémites recensés dans notre pays depuis les crimes abominables du Hamas, le 7 octobre, l’équilibrisme précaire du « en-même-temps » n’est définitivement plus praticable.

Acte sans précédent, l’initiative de la manifestation du 12 novembre appartient conjointement aux deux présidents du pouvoir législatif, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Gérard Larcher, président du Sénat.

Dans un symbole d’unité institutionnelle, Emmanuel Macron, chef de l’exécutif, aurait dû s’associer à leur démarche et marcher à leurs côtés, afin de manifester avec force et clarté que, dimanche, c’est la République tout entière qui marchera contre l’antisémitisme et la barbarie.

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Les Candidatures aux Élections Internes

Pour la présidence, Muriel JOURDA, sénatrice,

Pour les délégués, 

Pour la 1ère circonscription, Alain-Michel RICHER,

Pour la 2ème circonscription, Sophie LEMOULINIER et Yann MAILLET,

Pour la 3ème circonscription, Hugues JEHANNO,

Pour la 4ème Circonscription, Jean DANO,

Pour la 5ème circonscription, Christian LE DÛ,

Pour la 6ème circonscription, Yann WANES.

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Élections Internes LR56

Nous vous convions dans le cadre de la campagne des élections internes de la fédération des républicains du morbihan à une réunion électorale, en présence de tous les candidats à la présidence et aux délégations, le :

Vendredi 17 novembre à 18:00 H

au Palais des Arts et de la Culture de VANNES 

Cette réunion vous permettra de prendre connaissance avec les candidats :

Pour la présidence, Muriel JOURDA, sénatrice,

Pour les délégués, 

Pour la 1ère circonscription, Alain-Michel RICHER,

Pour la 2ème circonscription, Sophie LEMOULINIER et Yann MAILLET,

Pour la 3ème circonscription, Hugues JEHANNO,

Pour la 4ème Circonscription, Jean DANO,

Pour la 5ème circonscription, Christian LE DÛ,

Pour la 6ème circonscription, Yann WANES.

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Bruno Retailleau : « S’il y a un détricotage du projet de loi sur l’immigration, ce sera niet »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la suppression de l’article 3 du projet de loi sur l’immigration, le lancement d’une commission d’enquête contre le narcotrafic au Sénat, la marche contre l’antisémitisme et la proposition d’élargir le champ des référendums.

“La France se situait dans les pays européens les plus laxistes, nous voulons des messages de fermeté, aucune brèche nulle part”, indique @BrunoRetailleau concernant la suppression de l’article de la #loiimmigration sur l’accès au travail des demandeurs d’asile.#BonjourChezVous pic.twitter.com/yBSjDKI4Bp

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

Le Sénat a lancé une commission d’enquête contre le narcotrafic : “Ça imprègne pas seulement les banlieues et les grandes villes, mais tout le territoire français. On veut faire des propositions pour avoir de vrais remèdes”, avance @BrunoRetailleau #BonjourChezVous pic.twitter.com/ps8BV4HPRu

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

Sur la présence du Rassemblement national dans la marche contre l’#antisémitisme, @BrunoRetailleau demande “d’oublier les querelles politiciennes sur quelque chose qui est gravissime”.#BonjourChezVous pic.twitter.com/mdqTWuGGRp

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

Après la proposition d’Emmanuel Macron d’élargir le champ des référendums aux questions migratoires, @BrunoRetailleau estime que “ce sont des mots qui sonnent juste à nos oreilles”, mais “ne croit pas” à une réforme de la constitution.#BonjourChezVous pic.twitter.com/QF4PPG1pX1

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

Sur la #Loiimmigration, @BrunoRetailleau affirme que Les Républicains au Sénat et à l’Assemblée sont sur la même ligne. Il met en garde contre un changement profond du texte du Sénat : “S’il y a un détricotage ce sera niet”, en commission mixte paritaire.#BonjourChezVous pic.twitter.com/K6Swm1iLJG

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

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Muriel Jourda : « Nous n’avons pas dit que l’immigration doit être inexistante, elle doit être contrôlée et limitée »

Muriel Jourda, secrétaire nationale au système pénitentiaire du shadow cabinet et sénatrice du Morbihan, était l’invitée de Public Sénat.

Elle est revenue sur l’examen du projet de loi sur l’immigration par le Sénat.

Projet de loi immigration : le Sénat durcit les conditions de régularisation dans les métiers en tension

Les questions de @DechirSamia à la rapporteure du projet de loi immigration @JourdaMuriel, sénatrice du Morbihan#BonjourChezVous pic.twitter.com/GLcXMR6Gjm

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

“Nous n’admettrons pas un retour de l’article 3 et un rétablissement de l’aide médicale d’Etat” prévient @JourdaMuriel, rapporteure du #PJLImmigration en prévision d’une potentielle commission mixte paritaire sur le texte. #BonjourChezVous pic.twitter.com/Gxx7OnQw3V

— Public Sénat (@publicsenat) November 9, 2023

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Dominique de Legge, sénateur d’Ille-et-Vilaine, a interpellé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur la multiplication des actes antisémites en France.

Anatole France écrivait en 1894 “L’antisémitisme c’est la mort de la civilisation européenne”. @Domdelegge appelle le gvt à traiter le mal de l’antisémitisme à sa racine. #QAG https://t.co/mLnlK77WqJ

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 8, 2023

Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé du Numérique sur la protection des fleurons industriels français.

« C’est sur les supercalculateurs d’Atos que repose en partie notre souveraineté nucléaire. » @cperrin90 dénonce le silence du gvt à l’heure où la branche infogérance d’Atos s’apprête à tomber dans les mains du milliardaire tchèque D. Kretinsky. #QAG https://t.co/RZYUM0zV7h

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Françoise Dumont, sénatrice du Var, a questionné le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur l’invraisemblable lenteur des procédures judiciaires.

Un Etat de droit se doit de ne pas laisser des coupables dehors. Il se doit, vis-à-vis des victimes, de rendre la justice. @FrDumont83 interpelle le gvt sur l’invraisemblable lenteur des procédures judiciaires. #QAG https://t.co/zHf4JkAbU5

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Marie-Carole Ciuntu, sénatrice du Val-de-Marne, a interpellé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté sur l’état des lieux des sanctions après les émeutes de juillet.

« Selon les chiffres communiqués par le gouvernement cet été, il y a eu 1000 condamnations pour 10 000 émeutiers. Où en est-on ? » @mcciuntu interroge le gvt sur l’état des lieux des sanctions après les émeutes qui ont sévi en juin & juillet 2023. #QAG https://t.co/l14ZODmyWF

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Pour finir, Agnès Evren, sénatrice de Paris, a interrogé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur la lutte contre le harcèlement scolaire.

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