Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Victor Habert-Dassault, député de l’Oise, a interpellé le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur les difficultés des agriculteurs.

“Les agriculteurs de France continuent de renverser les panneaux d’agglomérations pour rendre visible leur colère”

Victor Habert-Dassault (LR) interpelle le Gvt : “Les graines de cette révolution pacifique porteront-elles leurs fruits dans vos actions ?” #DirectAN #QAG pic.twitter.com/Jmq7QARdGp

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) November 29, 2023

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes, a interpellé la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur l’accord entre le Mercosur et l’Union européenne.

Nous ne pouvons pas abandonner nos agriculteurs à la merci d’une concurrence déloyale ! @Dominiq_Estrosi interpelle le gvt sur le danger que représente l’accord de libre-échange que l’UE s’apprête à signer avec l’Amérique du Sud. #Mercosur #QAG https://t.co/FyejpOaExG

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 29, 2023

Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice du Val-d’Oise, a interrogé la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ville sur la mort de Thomas à Crépol.

« Face à face, nous y sommes… » La France ponctionnée qui élève paisiblement ses enfants contre la France biberonnée à l’argent public qui bascule dans l’ultraviolence. J. Eustache-Brinio appelle le gvt à sortir du déni qui désespère les Français. #QAG https://t.co/MDveCljpBC

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 29, 2023

Georges Naturel, sénateur de Nouvelle-Calédonie, a questionné la Première ministre sur la situation en Nouvelle-Calédonie.

« La Nouvelle-Calédonie, collectivité spécifique de la République, se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif de son histoire. » Georges Naturel appelle le gvt à garder la Nouvelle-Calédonie au sein de notre République. #QAG https://t.co/Q73iQJiOyn

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 29, 2023

Marta de Cidrac, sénatrice des Yvelines, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur le vote au parlement européen sur les emballages.

.@MartadeCidrac interpelle le gvt sur la proposition du réglement “emballage” adoptée par le Parlement européen dans une version très amoindrie par rapport au texte initial, une grande déception pour le Sénat. #QAG https://t.co/lujIN0kSGx

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 29, 2023

Didier Mandelli, sénateur de Vendée, sénatrice de l’Eure, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur le loto de la biodiversité.

.@DidierMandelli interpelle le gvt sur le problème de santé publique que pose Le Loto de la Biodiversité, nouveau jeu d’argent institué par le gvt et dont seule une part infime des revenus est reversée à l’Office Français de la Biodiversité. #QAG https://t.co/TrXW1m02vC

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 29, 2023

Pour finir, Jean-Jacques Panunzi, sénateur de Corse-du-Sud, a questionné le ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement sur la fièvre catarrhale ovine en Corse.

« 1000 brebis mortes dont 500 en une semaine. » Jean-Jacques Panunzi interpelle le gvt sur l’épidémie de fièvre catarrhale ovine qui frappe la Corse. #QAG https://t.co/2xxuIo9Hc0

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) November 29, 2023

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Drame de Crépol : « Seule la culture commune garantit la paix civile »

Après la mort de Thomas, tué à Crépol, il faut sortir de toute urgence de l’aveuglement sur l’immigration et la crise de l’Éducation nationale, estime le philosophe et député européen LR François-Xavier Bellamy. Seule la reconnaissance d’une culture commune peut, à terme, garantir la paix civile, ajoute-t-il.

Le déni tue. À Crépol, il a tué Thomas – comme avant lui Lola, Enzo, Alban, Mauranne et Laura… Ces morts ne sont pas le résultat d’une atmosphère, d’un climat qu’il faudrait subir sans rien pouvoir y faire ; elles sont le produit d’un déni de réalité, d’une impuissance organisée, d’une fuite en avant dont nos dirigeants ne sont toujours pas sortis. Et cette faillite a une seule source : le refus de reconnaître que la paix civile a pour condition de possibilité la reconnaissance d’une culture commune – pas seulement des règles abstraites supposées suffire au « vivre ensemble », mais l’appartenance à un héritage partagé qui nous oblige et nous relie.

Ce refus d’assumer le devoir de préserver et de transmettre cet héritage commun s’est traduit par deux conséquences dramatiques, dont Crépol devient l’un des signes : la folie migratoire, et la crise de l’école.

Parce que nos gouvernants ignorent et méprisent le fait même des identités culturelles, ils ont accepté, organisé, souhaité des mouvements migratoires d’une ampleur totalement inédite dans l’histoire de notre pays. Depuis plusieurs décennies, l’immigration extra-européenne a profondément transformé les équilibres de la société française ; ce mouvement s’est brutalement accéléré depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir en 2012, puis l’élection d’Emmanuel Macron – sur ce sujet comme sur tant d’autres, le macronisme est bien de gauche : le nombre de titres de séjour aura augmenté de plus de 70% pendant ces dix ans. Faire venir sur le sol français des communautés entières, c’était fatalement y importer des conflits communautaires. Les professionnels du déni ont bien tenté de faire passer le meurtre de Thomas pour une banale rixe à l’ancienne, une bagarre de fête de village, ou même une reprise de La Guerre des boutons ; mais comment ne pas voir l’évidence ? Si le pouvoir ne comprend pas ce qui se passe, pourquoi s’est-il obstiné à cacher des prénoms ? Aucun remède n’est possible à qui refuse d’affronter le diagnostic. Quand neuf témoins ont raconté que les agresseurs cherchaient à « planter des blancs » , comment ne pas reconnaître le conflit ethnique qui tue désormais en France ? Avec tant d’indices convergents, la justice aurait été plus prompte à admettre le mobile raciste si une autre couleur de peau avait été ciblée…

Ce scrupule injustifiable qui paralyse nos institutions aura immensément contribué au second échec de long terme qui conduit au drame de Crépol, l’effondrement de l’école. L’échec éducatif que vit notre pays est largement et précisément documenté ; la semaine dernière encore, le ministre de l’Éducation nationale annonçait que la moitié des élèves de quatrième ne savent pas lire correctement. Il est frappant que le lien ne soit jamais fait entre ces statistiques révoltantes et la violence qui ne cesse de monter. Les jeunes qui ont tué à Crépol, comme ceux qui en juillet dernier ont brûlé des dizaines d’écoles, ont passé des années sur les bancs de nos salles de classe. Si les idéologues de la déconstruction n’avaient pas retiré leur mission aux instituteurs, aux professeurs de ce pays, nous ne serions pas immunisés contre la violence bien sûr – aucune société ne le sera jamais totalement ; mais nous ne serions pas condamnés à subir le spectacle d’une brutalité massive née d’abord de l’abrutissement que l’ignorance laisse derrière elle. Là où la culture n’est plus transmise, comment s’étonner de voir surgir la barbarie ?

Le déni tue, il est urgent d’en sortir. Et pourtant nos dirigeants continuent d’accumuler les contresens ou les mesurettes inutiles. Les à-coups de la politique éducative depuis l’élection d’Emmanuel Macron auront enfoncé plus encore notre école dans la crise. Et son obstination à défendre une « politique de peuplement » par l’immigration rend de toute façon impossible la reconstruction pourtant vitale de l’unité nationale… Bien loin de l’avertissement de Gérard Collomb, le ministre Roland Lescure déclare qu’il faudra faire venir « 100 000 ou 200 000 étrangers » pour faire tourner l’industrie ; qui lui rappellera que sur chaque classe d’âge, nous perdons aujourd’hui 150 000 jeunes français, qui finissent sans qualification, sans formation et sans emploi ? Tous les problèmes sont liés, et s’aggravent quand ceux qui gouvernent refusent de les affronter.

La France est en état d’urgence. Les querelles byzantines que la majorité oppose encore aux mesures de bon sens qu’ont votées les sénateurs LR pour mettre fin à l’appel d’air migratoire montrent combien ce pouvoir restera incapable des décisions claires dont le pays a tant besoin. Jamais le gouvernement n’aura délivré autant de titres de séjour – 480 000 étrangers sont arrivés l’an dernier, un record absolu. Comme l’a démontré Pierre Brochand, il est vain de prétendre reconstruire l’école, les institutions, l’assimilation à la communauté nationale, avec de tels chiffres d’arrivées chaque année. C’est la raison pour laquelle LR a proposé, avec Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix, une proposition de réforme constitutionnelle qui seule pourrait permettre enfin un changement de nature de notre politique migratoire, rendre effective la maîtrise de nos frontières, mettre fin à la prime à l’illégalité que constituent les régularisations, redonner aux Français le pouvoir de décider par référendum de la politique migratoire. Ce projet est cohérent avec la bataille que nous menons au plan européen pour que nos États retrouvent leur capacité d’agir, une fois de plus, malheureusement, contre les élus de gauche et du groupe macroniste – qui voudraient par exemple rendre encore plus difficile l’expulsion des migrants illégaux.

Le temps presse pourtant ; pour sauver les conditions de possibilité de la démocratie, de la vie civique, de la paix civile, c’est maintenant qu’il faut agir, en mettant fin aux flux migratoires qui ont creusé toutes les fractures de la société française, et en reconstruisant notre école. Ces deux causes n’en font qu’une, celle de la culture commune qui peut seule nous réunir. Bien d’autres défis nous attendent ; mais pour pouvoir les relever, il est d’abord nécessaire de redevenir un pays.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Jean-Pierre Taite, député de la Loire, a interpellé la secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance sur les violences sexuelles sur mineurs.

La Première ministre a lancé un plan contre les violences envers les enfants. Passons maintenant de la parole aux actes.

Notre député @JPIerre_Taite interroge la secrétaire d’État chargée de l’enfance sur la suppression de subventions aux associations engagées dans cette… pic.twitter.com/vRpbLFGFQ1

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) November 28, 2023

Justine Gruet, députée du Jura, a questionné la Première ministre sur les erreurs sur la taxe d’habitation.

Taxe d’habitation | “On voit aujourd’hui le résultat de la renationalisation de la taxe d’habitation qui a perdu l’efficacité de nos territoires”@JustineGruet (LR) demande au Gvt : “Quand allons-nous enfin en finir avec cette technocratie ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/H3aWyauL6I

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) November 28, 2023

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Nuit de l’Intelligence Artificielle : discours d’Éric Ciotti

Seul le prononcé fait foi

Chers compagnons,

Le sujet qui nous réunit ce soir pourrait paraître à certains comme étant de l’ordre du gadget ou du détail. Ce serait une grave erreur.

Ce que nous vivons est une révolution. Je sais que ce terme est aujourd’hui galvaudé mais – ici – il n’est pas usurpé.

Avec l’intelligence artificielle, avec l’accélération de toutes les technologies numériques, nous vivons une révolution majeure qui interroge jusqu’à l’identité même de l’homme.

Une révolution déjà comparable à celle de l’imprimerie et qui pourrait même être comparable à celle du néolithique.

Ne détournons donc pas le regard de l’importance de cette rupture : c’est une ère nouvelle de l’histoire humaine qui s’ouvre devant nous.

L’ère de « l’homo numericus » : une ère où l’activité humaine s’organise autour des technologies et des outils numériques.

Ne détournons pas notre attention des bouleversements déjà à l’oeuvre et qui s’amplifient à un rythme effréné.

Si l’IA nous fait peur, la peur ne doit pas nous dominer !

N’ayons pas peur !

Car s’il y a des périls évidents, il y a aussi d’évidents progrès ; et plus d’opportunités encore que de dangers.

FAIRE FACE AUX TOTALITARISMES NUMÉRIQUES

Commençons cependant par nos craintes.

Car l’IA inquiète beaucoup de nos compatriotes.

Ce sont 67 % des Français qui se déclarent aujourd’hui inquiets devant les progrès de l’IA.

Une proportion en forte hausse : au début de l’année, ils n’étaient que 53 %.

Ces craintes doivent être entendues car elles sont légitimes et nous devons y répondre par des solutions.

Elles sont légitimes car l’IA pourrait entraîner des conséquences majeures sur nos vies.

Elle pourrait tout d’abord tuer la démocratie.

Elle menace en effet l’intégrité des processus délibératifs, que ce soit en influençant les processus d’information ou de vote.

Elle menace l’intégrité même de notre rapport à la 45 vérité, avec la génération de fausses images ou de fausses vidéos.

Elle peut également permettre une surveillance généralisée et la classification systématisée des citoyens.

Plus dangereux encore, les systèmes d’IA génératives peuvent fournir des informations politiquement orientées qui se donnent les apparences de la vérité.

Ils peuvent ainsi tuer le débat démocratique en éloignant arbitrairement des opinions ou des faits, et devenir les plus redoutables alliés du wokisme, de toutes les idéologies qui aspirent à la standardisation des esprits.

En somme, la société orwelienne a quitté les rayons de la littérature pour rejoindre ceux de la réalité politique.

Cette dystopie numérique, nous la voyons déjà à l’oeuvre en Chine.

Face à ce contre-modèle, notre système démocratique, fondé sur la transparence des informations, la sincérité des débats et la régularité des délibérations, apparaît bien fragile.

Nous devons nous protéger face à la possibilité de cet autoritarisme automatisé qui n’en reste pas moins aux mains de ceux qui contrôlent les algorithmes.

C’est d’ailleurs tout le sens de l’acte européen sur l’IA que je veux saluer en remerciant Geoffroy Didier et l’investissement qui est le sien dans cette thématique essentielle au Parlement européen.

Sur ces grandes questions, qui intéressent la souveraineté du continent tout entier et de toutes ses Nations, dans un monde de plus en plus dangereux, n’oublions jamais combien l’échelon européen est l’échelon utile : l’échelon efficace !

C’est un combat que nous devons mener en Européens !

Le modèle chinois n’est cependant pas le seul totalitarisme numérique qui nous menace, et n’est sans doute pas la première des menaces.

La révolution de l’IA, c’est aussi l’émergence de ces quasi-États que sont les grandes entreprises internationales du numérique.

Comme les États les plus autoritaires, ils exercent la censure sur l’information, conditionnent notre accès à la culture, supervisent même nos conversations et organisent notre sociabilité.

Ils envisagent de développer leurs systèmes monétaires et s’octroient des territoires dématérialisés où ils exercent leur souveraineté.

Non, les grandes entreprises internationales du numérique ne sont pas des multinationales parmi d’autres.

Ce sont de véritables nouveaux États souverains en gestation qui sont, depuis déjà bien longtemps, sortis des seules limites du numérique.

Et l’exemple le plus éclatant de cela se trouve dans l’espace.

Jusqu’alors, la conquête spatiale était aux mains des États les plus puissants.

Aujourd’hui, avec SpaceX, Elon Musk se hisse à la hauteur de ces grands États, employant cinq fois plus de personnes que l’Agence spatiale européenne.

Ne sous-estimons pas la puissance de ces entreprises en souscrivant à l’idée d’une simple excentricité de milliardaires.

Elles ont la capacité de porter un impérialisme nouveau fondé sur la puissance numérique.

Face à eux, il nous faut bien sûr trouver un équilibre entre progrès technologique et respect de ce qui fait notre humanité.

Il faut donc réguler les technologies à haut risque comme le proposent nos parlementaires européens.

Mais cela ne suffit pas.

Nous devons relever le gant et entrer dans la bataille internationale de la maîtrise de l’IA en démultipliant nos investissements dans la recherche et en soutenant la création d’un modèle européen.

Aussi bien pour faire face à Pékin qu’à la Silicon Valley, l’Europe doit devenir une grande puissance de l’intelligence artificielle, et la France doit y contribuer activement.

Dans ce domaine, nous ne devons pas nous contenter d’être les champions de la régulation mais nous devons devenir des champions de l’innovation !

C’est une question de géopolitique et de souveraineté. Et nous avons toutes les ressources pour faire face aux empires numériques.

Nous avons notamment en France les meilleures écoles et les meilleurs ingénieurs.

Mais nous les formons à perte, au profit des sociétés américaines qui les emploient !

Investissons donc massivement pour les maintenir chez nous.

Je partage ici le constat de Xavier Niel et je salue sa volonté d’investir 200 millions d’euros dans le projet d’une IA européenne. Ce sont de tels projets que nous devons soutenir et encourager.

Mais à côté de l’innovation technologique, relevons aussi le défi de l’innovation juridique.

Cessons de vouloir affronter des problèmes radicalement nouveaux avec de vieilles recettes.

Les temps révolutionnaires appellent des réponses révolutionnaires !

Et puisque la puissance des algorithmes dépend de la mise à disposition de nos données personnelles, nous proposons d’appliquer à ces données le droit de propriété.

La propriété, c’est la liberté : c’est l’émancipation et la souveraineté de l’individu.

C’est un droit placé au coeur de notre modèle civique et démocratique. Et un principe auquel la droite a intimement lié son destin et son identité.

En l’appliquant aux données personnelles, nous réaffirmons l’existence de l’individu face à l’algorithme et au servage numérique.

Ce nouveau droit de propriété, c’est la possibilité pour chacun d’entrer dans un contrat d’égal à égal et de ne plus permettre l’enrichissement démesuré des GAFAM grâce à la monétisation de données que nous leur cédons gratuitement.

Ce nouveau droit de propriété, c’est aussi la possibilité pour chacun de refuser le partage des données personnelles, et de pouvoir payer dès lors le prix pour accéder à un service garant de la vie privée. Ou d’être payé si nous y renonçons.

Seul le droit de propriété permettra de garantir une maîtrise réelle de nos données.

Seule la création d’un marché des données pourra rééquilibrer les rapports de pouvoir entre les plateformes et leurs utilisateurs, en dotant chacun d’entre nous d’un véritable capital.

Cette proposition est défendue aux Etats-Unis par plusieurs intellectuels d’envergure et en France par le think tank Génération libre.

ACCOMPAGNER LA RÉVOLUTION DU TRAVAIL

L’autre grand domaine de craintes pour nos concitoyens, et où nous avons une responsabilité majeure, c’est le monde du travail.

49 % des Français perçoivent l’IA comme un danger pour l’emploi. Et cette crainte n’est pas infondée : selon l’OCDE, 27 % des emplois seraient menacés.

Et pour les emplois qui survivraient, de nombreuses tâches n’en disparaîtraient pas moins. On estime ainsi que l’IA pourrait détruire des tâches à hauteur des deux tiers du temps de travail.

De nouveau, cette crainte doit nous inspirer des solutions innovantes. Elle doit même nous inspirer de l’enthousiasme.

L’IA va amplifier la révolution déjà à l’oeuvre aujourd’hui dans le monde du travail.

Elle va nous permettre de nous libérer de tâches fastidieuses et répétitives, réduire le risque d’erreurs et améliorer la performance des salariés en dégageant des gains de productivité.

Pour accompagner ce chambardement qui s’annonce, nous devons adapter notre droit du travail.

Nous ne pouvons pas aborder l’ère du travail numérique avec un droit du travail hérité de l’ère du travail industriel.

La révolution industrielle n’aurait d’ailleurs pas pu se faire en conservant le droit d’Ancien Régime.

Il en est de même pour la révolution numérique !

Celle-ci a besoin de flexibilité et d’adaptabilité.

Notamment pour aborder intelligemment la question de ces heures de travail qui seront libérées par l’IA et qu’il nous faudra redéployer entre travail et vie privée.

Ce sera aussi l’occasion de remettre en valeur les métiers de l’artisanat et de la technique manuelle 220 qui seront moins menacés et en tireront une valorisation accrue.

En réalité, ce qui disparaîtra, c’est surtout ce qui asservit l’employé de bureau et notamment l’employé administratif.

Demain, l’IA peut être un outil de liberté face à la bureaucratie, notamment à l’hôpital, où elle pourrait se révéler stratégique dans l’allégement de ce fardeau bureaucratique qui pèse sur nos personnels soignants.

Avec l’IA, l’administration s’automatisera et l’hôpital se recentrera sur sa mission de soin, elle-même renforcée par le progrès technique.

L’IA pourra aider à désengorger nos urgences ou lutter contre les déserts médicaux. Elle facilitera aussi l’efficacité des diagnostics et leur capacité d’anticipation, notamment pour cette maladie qu’il nous appartient de vaincre en ce siècle : le cancer, ainsi que les maladies dégénératives.

FAIRE ENTRER L’ÉTAT DANS L’ÈRE NUMÉRIQUE

La révolution numérique, si nous l’acceptons, si nous nous en emparons, peut être une révolution de la performance.

Et tout particulièrement de la performance administrative.

Nous qui étouffons sous le poids de la bureaucratie française, ne boudons pas notre plaisir !

Avec l’IA, nous avons un outil de débureaucratisation exceptionnel : il est temps que l’État opère sa mue numérique.

Dans ce domaine, nous sommes trop lents alors même que les progrès possibles sont immenses.

C’est la possibilité de guichets ouverts 24h/24 et 7j/7 et de dossiers instruits beaucoup plus rapidement. Pour les agents de l’État, ce sont tant et tant de tâches fastidieuses qui rejoindront « la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile et le charme du temps des équipages », comme le disait le général de Gaulle en évoquant les progrès de l’industrie en 1960.

Cette entrée de l’État dans l’ère numérique doit être indissociable du maintien d’aides spécifiques en destination des populations en marge de cette révolution, comme les personnes âgées.

Elle devra aussi s’accompagner d’une véritable formation, ambitieuse et approfondie, de nos agents.

Elle devra enfin s’accompagner de la mise en place, dans nos écoles, nos collèges et nos lycées, d’une véritable éducation au numérique et à l’IA.

Dans le domaine éducatif aussi les périls et les progrès se côtoient mais nous devons être capables de saisir les seconds tout en conjurant les premiers.

Beaucoup de professeurs évoquent les possibilités immenses de triche induites par l’IA. Elles sont réelles. Mais faut-il pour autant diaboliser cet outil ? Le bannir de nos écoles ?

Non. Pour éviter la triche, revenons simplement à des solutions de bon sens. Pour éviter que l’IA ne rédige les copies de nos enfants, rappelons simplement qu’un devoir noté, destiné à contrôler l’acquisition de connaissances, se fait sous surveillance, en classe, avec un papier et un stylo, sans téléphone ni ordinateur.

Mais acceptons également d’éduquer nos enfants à l’usage utile et citoyen de l’outil numérique et de l’IA, non pas pour tricher mais pour optimiser l’apprentissage.

CONCLUSION

Dans tous les domaines d’application, notre devoir est de nous assurer que l’intelligence artificielle soit un outil transparent face auquel l’individu puisse agir en conscience et sans renoncer à sa propre souveraineté.

Voilà, en peu de mots, le défi qui est le nôtre face aux impérialismes numériques des ingénieurs de Pékin comme des transhumanistes de la Silicon Valley.

Nous devons assumer cet esprit qui réunit les impératifs de de souveraineté de l’individu, de régulation par la transparence et de poursuite déterminée de l’innovation.

Une Commission Nationale de l’Informatique et des libertés (CNIL) rénovée, profondément repensée, pourrait jouer ce rôle en France, en respect d’ailleurs des dispositions de l’acte européen.

Chers compagnons,

Si nous vivons dans le monde qui est le nôtre, c’est parce que les générations qui nous ont précédé n’ont pas cédé à leurs peurs face aux révolutions qu’elles ont provoquées, traversées, parfois même subies.

Si ce que nous vivons est d’une radicalité sans précédent, ne sous-estimons pas les ruptures d’hier.

Celles du chemin de fer puis de la voiture puis de l’avion, celles du gaz puis de l’électricité, celles de la radio puis de la télévision, celles du téléphone puis du smartphone.

Notre monde a changé en l’espace d’un siècle à un rythme qui peut donner le vertige.

De telles périodes de vertige donnent de grandes responsabilités.

Ne laissons donc pas la révolution de l’IA nous filer entre les mains !

Ne la laissons pas profiter à des valeurs qui ne sont pas les nôtres !

Ne la laissons pas, alors qu’elle peut nous apporter tant de progrès, devenir l’outil d’une servitude nouvelle !

Pour ce faire, n’ayons pas peur ! Retrouvons cet enthousiasme flamboyant qui a caractérisé la France à d’autres époques de rupture.

Face à un monde dont les limites ne cessent de s’élargir, face à l’immensité des bouleversements que nous vivons, et de ceux – plus grands encore – qui s’annoncent, acceptons le défi la tête haute.

Acceptons-le en nous enracinant dans nos valeurs, dans nos principes, afin qu’ils puissent irriguer le monde qui vient.

Un monde où tout doit pouvoir changer, sans que jamais ne change l’essentiel.

C’est-à-dire l’homme : sa liberté, sa souveraineté, sa dignité. Et – surtout – son espérance.

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Brigitte Barèges : « Emmanuel Macron n’a jamais été élu local, il a peur de nous »

Chaque lundi, Valeurs actuelles interviewe une personnalité politique de premier plan. Cette semaine, la maire de Montauban Brigitte Barèges revient sur la lettre envoyée à la Première ministre, cosignée notamment par Robert Ménard, qu’elle nous dévoile en exclusivité. Son inquiétude : de nouvelles restrictions qui dépossèdent un peu plus les maires de leur capacité de construire, alors que vient la crise du logement.

La semaine dernière s’est tenu à Paris le traditionnel congrès des maires. Parmi vos préoccupations, le dispositif Zéro artificialisation net (ZAN), qui vous entrave pour construire, alors que l’on manque déjà de logements. Vous avez adressé un courrier à la Première ministre…

A partir de 2050, nous ne pourrons plus construire qu’à la verticale. Vous voyez des immeubles de cinq étages dans des villages ? C’est un truc de techno, dogmatique, vu de Paris, qui part d’un principe que l’on peut entendre : la sobriété foncière. Nous ne sommes pas contre, d’ailleurs je « renature » partout où je le peux en ville. Mais ce ZAN est irréalisable. Il nous faut forcément construire lorsqu’on accueille de nouveaux habitants. L’État est schizophrénique, car il nous demande de construire plus de logements sociaux dans le même temps, sous peine d’amende. Grâce au plan Borloo, à Montauban, nous avions fait tombé des tours délabrées de 15 étages, devenues invivables. Alors qu’on a bénéficié de millions d’euros de l’État pour faire de l’étalement urbain et construire des pavillons, il faudrait revenir en arrière ? De plus, certains grands projets, comme la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse pourraient être impactés. Il a été décidé en haut lieu de faire des listes de projets d’envergure nationale qui pourraient être exemptés des futurs droits à construire, mais elle reste floue. D’ailleurs, le préfet et la présidente de région en ont fait remonté deux différentes à l’État. Le risque, c’est que les communes se disputent les hectares à se répartir. Comme Laurent Wauquiez dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, nous demandons à Élisabeth Borne, avec plusieurs maires d’Occitanie, de faire une pause, le temps d’y voir plus clair.

La décentralisation, tant attendue par les maires, est un vrai serpent de mer. Emmanuel Macron a encore réitéré son intention de la concrétiser. Y croyez-vous encore ?

Je suis pour un État fort, qui, comme à l’époque des Trente Glorieuses, construise les grandes infrastructures, les routes, les barrages… Aujourd’hui, on nous met sous tutelle et on nous prive de nos moyens d’action, tels que la fiscalité, qui était notre seul levier. On nous impose des lois environnementales complètement farfelues, on ne peut pas faire un projet sans des autorisations draconiennes au préalable, on est muselés par les services de l’État. Comme le dit David Lisnard, le président de l’Association des maires de France, l’État n’est plus en mesure de contrôler a posteriori, donc il nous entrave a priori. J’aimerais que l’État soit aux manettes pour fixer le cap, et que les maires, et non les régions, aient les moyens de leur indépendance. Car je vois bien, dans ma ville de droite, qu’il peut parfois être difficile d’obtenir des subventions de la région qui est à gauche. Emmanuel Macron n’a jamais été élu local, on dirait même qu’il a peur de nous. Il n’a pas de vision, il ne connait pas le peuple, manque cruellement d’ancrage et navigue à vue. Il manque aussi de courage, on le voit par rapport à Israël. Il faut nommer les choses. A Montauban, je ne me suis pas posé la question longtemps de savoir s’il fallait ou non aller marcher contre l’antisémitisme.

La ministre des Collectivités territoriales, Dominique Faure, annonce la mise en place d’un numéro vert pour les élus victimes d’agressions… Gadget ?

Cela me fait vraiment rire. Je suis en train de me faire agresser, allô, où est mon numéro vert ? Cela manque vraiment de sérieux.

Dans un classement réalisé par Valeurs actuelles l’été dernier, Montauban apparait la 16ème ville la plus sûre de France, alors qu’elle était réputée, à la fin des années 90, pour être particulièrement mal famée. Quelle est votre recette ?

J’ai été élue dans une ville de gauche sur le thème de la sécurité. Le maire, qui était un socialiste bon teint, considérait que la sécurité était uniquement du ressort de l’État. Il y avait des attaques à la voiture bélier dans les magasins, une émeute urbaine qui avait duré trois jours sans que les CRS ne sachent l’endiguer… Mon mode d’emploi a été celui de Jean-François Copé à Meaux. J’ai créé une vraie police municipale, qui ne soit pas des gardes champêtre, que j’ai armée dès 2002, avec de la vidéosurveillance partout. Il y avait des quartiers ghettos d’immigrés que nous avons cassés pour pacifier, avec aussi des moyens sur la prévention, de la médiation dans les collèges, un conseil des droits et devoirs des familles. J’aimerais aussi que l’on puisse priver les familles de mineurs délinquants d’allocations familiales.

Néanmoins, Montauban a été particulièrement touchée par les émeutes de juin dernier…

Nous n’avons pas le droit d’intervenir sur le maintien de l’ordre. Mais j’avais rappelé tous les effectifs de police municipale possibles, dont certains étaient en congés. Je me souviens d’un soir où nous avions une vingtaine d’agents, quand la police nationale en avait trois. Les émeutiers, certains avaient quinze ans, ont commencé à saccager les vitrines des commerces et les caméras de surveillance. Quand ils se sont attaqués à la médiathèque, j’ai dit au préfet : « cette fois on y va ».

Avez-vous vu la couleur de cette « réponse aux émeutes », promise par le gouvernement ?

Cela commence évidemment par arrêter les flots migratoires, rebâtir l’école, apprendre les valeurs, faire en sorte que les enfants des familles déficientes soient bien pris en charge… Le mal est très profond. Il faut tout reprendre à zéro, réinstaller l’autorité. Le respect du maire, c’est comme celui du professeur, du policier ou du juge.

La loi immigration, qui sera soumise aux députés cette semaine, doit-elle être votée par LR en l’état, dans la mesure où les jurisprudences européennes, même pas remises en question, ne changeront fondamentalement rien à la situation ?

Si l’article 3 sur la régularisation des travailleurs sans papier est maintenu, non. Il faut un référendum. Donnons la parole au peuple et récupérons notre souveraineté. C’est la meilleure solution.

Quel bilan tirez-vous de la première année de présidence des Républicains par Éric Ciotti ?

J’ai voté pour Éric Ciotti car je sais qu’il est le plus solide. Il a remis de l’ordre dans la maison avec des moyens limités, car ce n’est plus la grande époque, il y a moins de militants et d’argent. Malheureusement, nous sommes débordés par la droite avec Reconquête et le Rassemblement National. Les européennes seront un moment de vérité. J’ai la culture du chef, il faudrait trouver l’homme providentiel. J’ai des regrets quand j’écoute Philippe de Villiers. Quelqu’un de cette trempe…

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La NUPES vient de saisir le Conseil constitutionnel pour censurer la loi sur la prévisibilité de l’organisation de la navigation aérienne en cas de grève : une saisine caricaturale et électoraliste pour Philippe Tabarot

Philippe TABAROT, Sénateur des Alpes-Maritimes, Orateur LR de cette proposition de loi au Sénat dénonce la caricature et l’agitation des groupes politiques de la NUPES à l’assemblée nationale qui ont saisi le Conseil constitutionnel pour censurer cette loi sur la prévisibilité de l’organisation de la navigation aérienne en cas de grève, proposée par le Sénateur Vincent Capo-Canellas.

40 jours de grèves depuis le début de l’année, plus de 3000 vols annulés par anticipation à Orly, 600 vols annulés à chaud, 470 000 passagers empêchés au premier trimestre 2023. Sur l’aéroport de Nice, ce sont près de 100.000 passagers qui n’ont pas pu prendre leur avion du 1er janvier 2023 à fin mai !

Aujourd’hui, la DGAC ne peut connaître exactement le nombre de contrôleurs participant à une grève. Car, ces derniers sont exemptés de se déclarer grévistes avant.

Rappelons-le, jusqu’à la mise en œuvre de cette loi, les contrôleurs ne sont pas tenus de se déclarer individuellement en grève lorsqu’un syndicat dépose un préavis. En l’absence d’informations exactes sur l’ampleur de la participation au mouvement, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’administration qui encadre le trafic aérien en France, recourt quasi systématiquement au service minimum auquel elle est tenue par la loi. Pour assurer les 50% du trafic prévus dans le cadre de ce service minimum, la DGAC se retrouve contrainte de supprimer des vols à titre préventif et à procéder des demandes d’annulations de dernière minute qui imposent à des clients de se retrouver sans solution parfois à la dernière minute.

Comment expliquer aujourd’hui en France que les contrôleurs aériens n’ont aucune obligation de prévenir leur direction de leur participation en amont d’une grève, alors qu’ils doivent assurer un service minimum ? Est-il normal que des passagers apprennent seulement au moment du décollage que leur vol est annulé ? En créant une obligation de prévisibilité à l’instar du droit de transport terrestre de voyageurs et des autres métiers du secteur aérien, cette loi que je soutiens est venue corriger une étrangeté, face à l’exaspération légitime des passagers, des compagnies, des personnels d’aéroport face à certains, je dis bien certains, qui confondent « tour de contrôle et tour d’ivoire ».

Cette loi protectrice et équilibrée vise une garantie triple :
– Éviter la paralysie, des mises en difficulté de passagers qui se retrouvent sans solution
– Anticiper, dialoguer, préserver l’ordre public et assurer le service minimum.
– Adapter les demandes de réduction de programme à la réalité du suivi du mouvement et donc éviter des annulations inutiles.

Dans notre pays, le droit de grève est un droit constitutionnel et cette loi n’entend nullement le remettre en cause. Comme pour les transports en commun, il s’agit donc précisément de trouver pour l’aérien un point d’équilibre utile qui fasse toute leur place à d’autres droits eux aussi, et tout aussi légitimes, comme la liberté d’aller et venir.

Philippe TABAROT
Sénateur des Alpes-Maritimes

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Éric Ciotti : « Napoléon, c’est la gloire du peuple »

A l’occasion de la sortie du film « Napoléon » cette semaine, le président des Républicains livre sa vision personnelle de l’Empereur à Valeurs Actuelles.

Parler de Napoléon en peu de mots est un défi. Que choisir au sein de l’immense héritage qu’il nous a légué? Le code civil? le Conseil d’État? la Légion d’honneur? la Banque de France? les lycées? le baccalauréat? les préfets? le Concordat?

Son règne a donné naissance à des dizaines de milliers de livres et son épopée a inspiré écrivains, peintres et cinéastes. Avec le dernier en date, Ridley Scott, le nom de Napoléon s’affiche en lettres géantes aux façades des cinémas du monde entier.

Quel roman que sa vie ! pour paraphraser les propres mots de l’Empereur. Et pour résumer cette vie, je dirai que — pour la France — Napoléon, c’est le prénom de la gloire.

Une gloire qui fit écrire à Beethoven sa 3e Symphonie, même s’il en raya la dédicace une fois le Premier consul couronné empereur. Une gloire qui fit écrire à Victor Hugo parmi ses plus beaux poèmes et qui se retrouve omniprésente dans les romans du XIXe siècle. Une gloire qui émane même des pages que lui consacrèrent ses ennemis, à l’image de Chateaubriand.

La gloire de Napoléon est naturellement celle du chef militaire, vainqueur d’Arcole, des Pyramides et d’Austerlitz, et de tant d’autres batailles, mais aussi celle du génial administrateur qui posa sur le sol de la nation ces masses de granit destinées à régler son organisation civile jusqu’à nos jours.

Jamais l’éclat de cette gloire ne fut d’ailleurs plus manifeste qu’en 1840 lorsque l’exilé de Sainte-Hélène revint enfin sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu’il avait tant aimé et qui vint l’acclamer.

« Vivant, il a manqué le monde ; mort, il le possède », écrivait Chateaubriand. Le triomphe de ce jour glacé de 1840 est sans doute l’apothéose de la gloire napoléonienne.

Applaudi à son arrivée au pouvoir, admiré comme chef de guerre invincible, contesté au fil des revers, rejeté au jour de sa première chute, Napoléon ressuscita sa popularité dans l’épopée des Cent-Jours avant de la rendre immortelle depuis l’exil. La légende napoléonienne était née et nous rappelle toute la popularité de l’Empereur.

Car Napoléon, c’est la gloire du peuple.

À travers lui, le peuple français — s’étant saisi de sa souveraineté au cours de la Révolution — se donnait une incarnation vivante de la volonté politique.

La France de Napoléon est — comme le sont ses troupes — une France en mouvement permanent, qui assume avec passion le défi de la modernité et de la grandeur.

Aujourd’hui encore, nous pouvons être fiers du nom de Napoléon, sans refuser de discuter les parts sombres de son règne. La gloire napoléonienne peut toujours nous donner la fierté d’être français et la volonté de poursuivre l’épopée de la France.

Les leçons de la gloire napoléonienne, popularisées par les mille formes de la légende, furent synthétisées par le neveu de l’Empereur, Louis Napoléon Bonaparte, donnant naissance à une tradition politique proprement française, le bonapartisme. Trop souvent caricaturée, cette tradition a joué un rôle essentiel dans l’histoire contemporaine de notre pays en mettant au service de la modernité les ressources de la volonté, que ce soit sous l’égide de Napoléon Ier, de Napoléon III ou de Charles de Gaulle.

Cette tradition est celle de l’ordre et de la liberté. Une tradition qui considère que la gloire de la France est aussi dans l’élan de sa volonté et qui s’appuie sur deux principes fondamentaux : l’autorité de l’État et la souveraineté du peuple, la puissance du premier s’appuyant sur le recours à la seconde.

La gloire du peuple, par le peuple et pour le peuple.

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Bruno Retailleau : « Ce budget consacre le laxisme budgétaire généralisé »

Alors que le projet de loi de finances 2024 s’apprête à être discuté en séance publique au Sénat, le président du groupe LR propose plus de 5 milliards d’euros d’économies au gouvernement.

Le PLFSS s’est terminé sur une augmentation de 1,3 milliard des dépenses au Sénat, comment cela se fait-il ?

Ce n’est pas vrai : le Sénat n’a pas la possibilité d’augmenter les dépenses. C’est interdit par l’article 40 de la Constitution. Ce que je constate, c’est que le déficit de la Sécurité sociale va passer de plus de 8 milliards à plus de 11 milliards d’euros, sans qu’il n’y ait aucune réforme structurelle, aucune mesure courageuse pour diminuer la dépense. Ce PLFSS est insincère puisque l’objectif national de dépenses d’assurance maladie est sous-évalué. Avec le projet de loi de finances, ce budget social consacre le laxisme budgétaire généralisé.

Etes-vous pour ou contre l’augmentation de 50 centimes à 1 euro des franchises médicales sur les médicaments comme l’envisageait le gouvernement ?

J’y suis favorable. Le mythe de la gratuité a plombé notre système social et engendré la pénurie, on le voit sur le médicament.

Les députés LR sont contre…

Je plaide pour l’esprit de responsabilité. On n’a cessé d’élargir la générosité de notre modèle social et de restreindre le socle productif qui crée des richesses pour l’alimenter. L’Etat est en quasi-faillite. La dépense sociale atteint 32 % du PIB, ce qui annonce un effondrement de notre système de santé. L’hôpital est en crise comme jamais, les fermetures d’Urgences se mulltiplient, et 6 millions de Français n’ont pas accès à un médecin traitant. Sans remise en cause profonde du système, les Français seront de plus en plus mal soignés, et la médecine à deux vitesses s’accélèrera, au détriment de ceux qui n’ont pas les bonnes relations.

Quelles réformes proposez-vous dans la santé ?

Il faut tout revoir de fond en comble. Il faut débureaucratiser l’hôpital. Les soignants passent trop de temps en réunion et à remplir des tableurs Excel. En France, nous avons 34 % de personnel administratif, contre 25 % en Allemagne. Il faut déplacer le pouvoir vers le soignant et réarticuler la médecine de ville et l’hôpital, en donnant toute sa place au privé. Il faudra également, à terme, supprimer le statut dans la fonction publique, sauf pour les fonctions publiques régaliennes. Cela permettra plus de souplesse, une meilleure gestion des carrières et des salaires plus élevés.

Le projet de loi de finances arrive au Sénat. Vous promettez plus de 5 milliards d’économies. Comment faites-vous ?

Emmanuel Macron est le Président le plus dépensier de la Ve République. Depuis 2020, la dette a augmenté de presque 700 milliards quand le PIB n’a progressé que de 280 milliards. Il faut tuer cette vache sacrée, malheureusement si française : non, la dépense publique ne crée pas la croissance. Pire, elle ne suffit plus à acheter la paix sociale, on l’a vu avec les émeutes dans les banlieues. Et pourtant, le gouvernement continue à augmenter les moyens de tous les ministères. Sur 16 milliards d’économies, 14 milliards viennent de l’arrêt de dispositifs exceptionnels. Parallèlement, le gouvernement crée 8 000 emplois publics supplémentaires. Les agences de l’Etat, qui représentent 80 milliards d’euros de dépenses par an et 410 000 emplois, ne sont pas gérées. Nous avons donc trouvé 200 millions de baisses sur l’aide au développement et le même montant en annulant l’augmentation du budget de l’audiovisuel public. Nous faisons 410 millions d’économies sur l’aide médicale d’Etat, transformée en aide médicale d’urgence. Nous allons proposer 600 millions d’économies en supprimant les primes d’apprentissage versées aux entreprises de plus de 250 salariés et après bac +2. Nous raboterons aussi le plan d’investissement dans les compétences de 500 millions d’euros. De même, nous voulons remettre trois jours de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique. Nous proposerons également de réserver le bouclier électricité, qui va encore coûter 10 milliards d’euros en 2024, aux Français les moins aisés. Cela rapportera un milliard d’euros. Il sera même renforcé pour les plus modestes et les familles nombreuses. Car j’assume qu’il faut des dispositifs d’aides plus ciblés. Il y aura aussi des mesures de sincérisation budgétaire.
Ce n’est pas ce que disent vos camarades de l’Assemblée nationale… Ils parlent du carburant, pas de l’électricité. Mais j’assume. Il n’est pas possible de subventionner les véhicules allemands qui traversent la France, avec une réduction de la facture pour tout le monde. Il faut comprendre que nous n’avons plus d’argent, que notre dette est astronomique et qu’on est à la merci d’une dégradation de notre note par Standard and Poor’s.

Sur les collectivités locales, n’y a-t-il pas des économies à faire ?

Elles ne réclament pas l’aumône ! Il faut conclure un pacte avec elles : pas plus d’argent, certes, mais surtout moins de contraintes. Le grand découragement des maires ne vient pas seulement des violences à leur encontre, mais du fait que les élus sont empêchés d’agir par un Etat centralisateur. Les schémas se multiplient. Les différents codes, comme celui de l’urbanisme ou de l’environnement, ne cessent de grossir. On vient d’apprendre que les décrets d’application sur le zéro artificialisation nette des sols est tellement compliqué qu’il s’accompagne d’une notice de 16 pages d’explications. Sortons de l’Absurditan ! Moi, je ne veux pas que demain, il faille être un technocrate pour être à la tête d’une commune. L’Etat profond n’a jamais accepté la décentralisation : les libertés accordées ont été étouffées par une recentralisation rampante et la fin de l’autonomie fiscale. Faisons respirer le système et le pari de la liberté ! Si les maires avaient les mains libres, ils construiraient plus de logements.

Le projet de loi immigration arrive à l’Assemblée avec un article remanié sur la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension. Qu’en pensez-vous ?

En supprimant l’article 3, nous avons supprimé la prime à la fraude et rendu impossible la régularisation automatique des clandestins qui travaillent. Il aurait suffi de quelques fiches de paie factices pour obtenir un titre de séjour ! Avec notre texte, la régularisation pourra certes être demandée par le travailleur, mais elle ne sera possible qu’au cas par cas, après vérification par l’administration de la réalité du travail et du niveau d’assimilation. La majorité à l’Assemblée veut revenir à une régularisation automatique, sauf en cas de veto du Préfet. C’est l’esprit exactement inverse de notre texte, et ce sera un nid à contentieux. Si c’est le cas, alors pour nous, ce sera niet : nous voterons contre le texte.

Jusqu’à voter une motion de censure contre le gouvernement en cas de 49.3 ?

Si le texte du Sénat est déconstruit par l’Assemblée nationale, il est légitime que les députés LR s’y opposent par tous les moyens.

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Professions de Foi des candidats aux élections internes des républicains

Candidature à la présidence :

Muriel JOURDA

Faisant suite à ma réélection récente à la fonction de sénateur du Morbihan, je sollicite à nouveau de pouvoir présider notre fédération.

Fidèle à notre étiquette politique depuis 2017, date de ma 1ère élection au Sénat, je siège depuis lors au groupe « Les Républicains ».

Nommée secrétaire général délégué, mon ambition est d’aider notre parti à pouvoir définir un corpus idéologique qui permette de proposer à nos concitoyens une offre politique de droite. La déception indéniable créée au cours des années où nous avons exercé le pouvoir ne pourra être combattue que par la clarté et la force de nos propositions actuelles.

A cet égard, avec les SD successifs, nous avons toujours eu à cœur de faire participer les adhérents à la réflexion menée par le parti au niveau national.

De surcroît, des membres de notre parti sont venus à plusieurs reprises échanger chez nous. Même si la pandémie a mis un coup d’arrêt à ces venues régulières, je souhaiterais reprendre ces moments d’échange toujours fructueux en v raioutant des intervenants extérieurs sur des thématiques actuelles.

Enfin, j’essaye également de vous informer de l’actualité législative à laquelle je participe en tant que parlementaire.

La volonté de faire le lien entre le national et le local, le souhait de prendre en compte les opinions des adhérents mais aussi la proposition d’alimenter vos réflexions par celles des membres de notre parti et d’intervenants extérieurs seront donc au cœur de ce mandat.

Candidature aux fonctions de délégués :

1ère Circonscription :

ALAIN-MICHEL RICHER

Chers Amis Républicains,

Aujourd’hui, je viens vers vous pour solliciter votre vote pour le mandat de délégué de la 1ère circonscription.

Cette importante circonscription ne peut rester sans avoir un délégué qui œuvrera pour son développement, avec une réunion mensuelle comme avec F. LE GUERNEVÉ.

Notre parti est entré en résistance, et notre président E. Ciotti a reconstitué sa capacité de formation et d’offensive avec différents outils qu’il s’agira de mieux faire connaître pour nous permettre d’aller mieux aguerris vers les combats qui s’annoncent.

Le premier d’entre eux, celui de l’immigration qui va devoir nous mobiliser ces prochaines semaines.

Et, nous aurons à mieux faire connaître et à défendre les propositions de loi et les positions de nos trois présidents É. Ciotti, O. Marleix et B. Retailleau.

Puis il y aura les élections européennes où il nous faudra montrer que nous “Les Républicains” avons obtenu des succès importants grâce notre délégation sous la conduite de F.-X. BELLAMY, et que nous saurons reprendre le rang que nous méritons.

Nous aurons surtout aussi à reconquérir la confiance des français et développer un nouveau corpus doctrinal dont on voit déjà s’annoncer les prémisses enthousiasmantes.

Ainsi, j’aimerais pouvoir apporter une nouvelle émulation sans attendre les grandes élections pour mobiliser.

LR parti historique doit reprendre la place qu’il doit avoir dans notre démocratie.

Force, Courage et Unité Pour vous servir,

Le 4 novembre 2022

2ème Circonscription :

2ème Circonscription :

Sophie LEMOULINIER

Adjointe au Maire de Quiberon, Vice-Présidente d’AQTA, Vice-Présidente de l’Office de Tourisme Intercommunal Baie de Quiberon, Présidente Mission Locale du Pays d’Auray, Candidate aux législatives 2022, investie par les Républicains.

Chères Amies, Chers Amis Républicains,

Je sollicite votre vote pour ma candidature au mandat de déléquée de la 2ème circonscription de la Fédération des Républicains du Morbihan.

Comme j’ai pu vous défendre aux dernières législatives, mais comme je le fais aussi dans le cadre de mes différents mandats actuels, je souhaite conserver et développer ce lien avec vous, les républicains de la 2ême circonscription.

En effet, avec cette délégation, j’aimerais apporter une nouvelle dynamique dans ce territoire qui m’est cher, et ceci dans un esprit de convivialité.

Enfin, je veillerai à «l’unité du Mouvement et à la libre expression de chaque adhérent», comme nos statuts le stipulent.

Pour vous servir, loyalement et fidèlement,

Fait à Quiberon, Le 4 novembre 2023, signé Sophie LEMOULINIER

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Yann MAILLET

Chère Adhérentes, chers Adhérents les Républicains

Par cette présente, je vous informe de ma candidature pour être votre Délégué de la 2ème circonscription du Morbihan.

Marié père de 3 enfants, Policier en fonction à LORIENT, je connais bien le sujet de I’immigration, Formateur d’apiculteurs de loisir et administrateur au CMB Port-Louis Plouhinec.

Actuellement je suis votre chargé de mission de la 2ème circo, membre du Comité de cette 2ème circonscription.

J’ai besoin de vous pour construire et pour cela je vous demande de me légitimer par votre vote.

Nommé Président à KERVIGNAC pour garantir le bon déroulement des élections des Primaires.

Depuis plusieurs années, j’ai participé aux réunions ainsi qu’aux diverses campagnes électorales.

Toujours très actif, depuis 40 ans RPR, UMP puis LR et prêt à rendre service.

Certaines et certains d’entre vous m’appellent et je réponds présent chaque fois, n’hésitez pas à me contacter.

Élu, je souhaite :

– organiser chaque trimestre des rencontres avec les adhérents (apéritifs républicains, dîner, débats etc.) afin de rendre attractifs les républicains et faire revenir les adhérents qui sont partis et faire transformer les militants en adhérents.

– réunir le plus souvent possible le Comité de Circo afin d’élaborer des projets pour faire revivre cette circonscription endormie.

– travailler avec la Présidente, le Secrétaire départemental et les délégués au CN et tous ceux qui veulent faire vivre notre circonscription.

Votre Chargé de mission

5ème Circonscription :5ème Circonscription :

CHRISTIAN LE DU

CANDIDAT à l’élection de délégué de la 5ème circonscription

Mes chers amis,

Je suis aux républicains depuis 1978(anciennement RPR), membre du comité départemental ainsi que conseiller national.

Comme vous le savez les élections internes au sein de notre formation politique se profilent afin de mieux préparer les échéances à venir.

En juin 2020, élu adjoint au maire de Lorient avec une grosse délégation et conseiller communautaire en charge des finances, j’estime de mon point de vue, qu’il est très important que les républicains soient représentés dans des exécutifs locaux.

C’est pourquoi, je sollicite votre confiance, pour le poste de délégué de la 5ème circonscription, avec un très beau défi à relever, à savoir réveiller cette circonscription qui a été quelque peu délaissée.

Bien à vous

Christian Le Dû

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