Bruno Retailleau : « Oui à la régulation intelligente de l’IA, non à sa réglementation asphyxiante ! »

A l’occasion d’un colloque sur l’IA organisé par le groupe LR au Sénat, le 7 décembre, son président Bruno Retailleau appelle les Européens à être à la hauteur de ce défi.

C’est le propre des révolutions : elles lèvent les espoirs les plus hauts et réveillent les peurs les plus profondes. De ce point de vue, l’intelligence artificielle est proprement révolutionnaire : depuis l’irruption dans nos vies de ChatGPT, le meilleur comme le pire nous est promis. Pour les uns, l’IA générative, capable de résoudre des problèmes toujours plus complexes, décuplera les potentialités de l’intelligence humaine. Pour d’autres, elle réduira les consciences, les soumettant aux pouvoirs obscurs de l’algorithme. « Le progrès et la catastrophe sont l’avers et le revers d’une même médaille » soulignait Hannah Arendt. Nous y sommes.

Car les progrès offerts par l’IA sont déjà là. Ainsi le MIT a-t-il développé un outil détectant un cancer du sein cinq ans avant son apparition. Dans l’industrie ou les transports, l’utilisation de l’intelligence artificielle ouvre d’immenses perspectives pour augmenter la productivité tout en diminuant les émissions de carbone. Preuve que l’avenir n’est pas dans la décroissance mais dans les ressources inépuisables que nous offre la science, quand elle est bien utilisée.

L’IA peut aussi bien servir que trahir l’humanisme qui nous a fondés. Quand elle est mise au service de la recherche sur la fusion nucléaire, l’humanité progresse. Mais lorsqu’elle emprisonne des individus dans des bulles numériques, les conduisant à l’enfermement social, alors l’humain régresse. Il y a quelques mois, l’entreprise Replika, qui a conçu un confident virtuel, a modifié les paramètres de son IA afin d’interdire les conversations à caractère amoureux ou sexuel, causant le désarroi de milliers d’utilisateurs qui avaient noué des relations avec ces avatars. Cet exemple illustre les dérives éthiques que peut générer l’intelligence artificielle.

Plus qu’une révolution technologique, l’IA porte donc en elle de possibles bouleversements anthropologiques. Ce qui fonde la légitimité du politique à s’en emparer : transformer le possible en souhaitable, c’est précisément son rôle. Et c’est la raison pour laquelle les sénateurs Les Républicains organisent ce jeudi 7 décembre, au Sénat, un colloque consacré à l’intelligence artificielle.

Au politique de se saisir des enjeux immenses de l’IA, sans tomber dans l’ornière habituelle : faire tourner la machine à normer, au risque de tout broyer, le bon grain comme l’ivraie. Car s’il est une « tech » dans laquelle la France et l’Europe font la course en tête, c’est bien la technocratie : tout ce qui bouge, elle le réglemente, et tout ce qui ne bouge plus, elle le subventionne… Oui à la régulation intelligente, mais non à la réglementation asphyxiante !

D’autant qu’aujourd’hui, deux grands écueils sont à éviter : le laisser-faire et le strict contrôle. C’est vers le premier que s’orientent plutôt les États-Unis : hormis quelques procédures contraignantes, le décret signé récemment par Joe Biden laisse globalement la régulation de l’IA aux mains des entreprises. Choix risqué, compte tenu des enjeux lourds en termes de souveraineté et de dignité. Quant au strict contrôle, la Chine en offre un exemple flagrant sur les contenus générés par l’IA : elle a ainsi publié 24 règles pour que ceux-ci respectent notamment « les valeurs fondamentales du socialisme ».

Entre ces deux écueils, une troisième voie est possible, que l’Europe peut emprunter, à travers un modèle qui régule, mais n’interdit pas par principe. Fixons des règles bien sûr, mais différenciées selon les secteurs. Garantissons à chacun ce qu’il est en droit d’attendre : de vrais critères de transparence pour l’utilisateur, et de vastes écosystèmes de croissance pour l’innovateur, notamment par une plus grande ouverture aux financements et à la commande publique.

Souhaitons qu’à l’heure où l’AI Act est en discussion, les Européens sachent être à la hauteur de cette double exigence. Géant bureaucratique mais nain géostratégique, l’UE ne doit pas, une fois de plus, sacrifier à l’excès de contrôle la possibilité d’un surcroît de puissance. D’autant que le rapport de force n’est pas, pour l’instant, en sa faveur. En 2023, selon l’OCDE, sur les 110 milliards de dollars d’investissements en capital-risque dans les start-ups de l’IA, les États-Unis ont représenté 68 milliards, contre 15 milliards pour la Chine et à peine plus de 8 milliards pour les 27 pays de l’UE.

Rien n’est écrit, car l’IA n’en est qu’à ses débuts. Mais une chose est sûre : c’est à l’échelle du continent que nous relèverons ce défi. À peine trois milliards d’euros de financement public ont été initialement mobilisés pour atteindre les objectifs de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle : c’est moins que les 4 milliards qu’Amazon a décidé d’investir, rien qu’en septembre dernier, dans la société Anthropic. L’Europe est la bonne échelle, pourvu qu’elle fasse les bons choix. Elle le peut. Elle le doit. Car l’Europe que veulent les Européens, c’est celle des grands projets, non l’Europe de tous les sujets. Avec l’IA, l’Europe a l’opportunité de faire enfin ce pour quoi ses peuples l’ont forgée : porter une grande ambition, conforme aux valeurs de notre civilisation et aux intérêts de nos nations.

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Olivier Marleix : « Loi immigration : je dis au gouvernement, chiche, allons au vote ! »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur le projet de loi sur l’immigration, le mercosur et la baisse du niveau scolaire.

Loi immigration : “C’est assez tentant de voter la motion de rejet lundi. C’est une hypothèse”, @oliviermarleix (@lesRepublicains) pic.twitter.com/akciKj07Jm

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

Métiers en tension : @oliviermarleix demande au gouvernement de retirer cette mesure pic.twitter.com/8zotYsPs3R

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

.@oliviermarleix “Loi immigration : je dis au gouvernement, à @GDarmanin et @Elisabeth_Borne, chiche, allons au vote !” pic.twitter.com/t8DsF0BePN

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Accord franco algérien : “Nous ne sommes pas dans une égocratie !” @oliviermarleix répond à @EmmanuelMacron pic.twitter.com/w2Xmnojv4e

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

.@oliviermarleix : “Il n’est plus temps de faire semblant sur l’immigration. Ce changement radical ne peut venir que d’une modification de la Constitution (…) Le dernier mot doit revenir au Parlement, sinon ce n’est que du ‘bullshit’ !” pic.twitter.com/nXCz8K9Wq1

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

AME dans un texte spécifique : “Encore un écran de fumée de la part du gouvernement ! La situation est aberrante”, alerte @oliviermarleix pic.twitter.com/w7EwNA4G6f

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

“Macron ne doit pas ratifier l’accord avec le Mercosur”, selon @oliviermarleix pic.twitter.com/XkesTrzRX0

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

.@oliviermarleix “École : sur les mesures annoncées, @GabrielAttal a raison (…) même si elles ressemblent à une diversion pour ne pas parler du classement PISA” pic.twitter.com/ZfDfeAyqKA

— Sud Radio (@SudRadio) December 7, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Julien Diver, député de l’Aisne, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme sur les fermetures de commerces en centre-ville.

“Les commerçants ont le sentiment d’être délaissés, face à la concurrence du e-commerce, et les charges qui les étouffent”@JulienDive (LR) demande au Gvt “les mesures qu’il compte porter pour alléger la fiscalité des commerçants écrasés par la conjoncture”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/1Bt2whQvZQ

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) December 6, 2023

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Olivier Marleix : « Réviser la Constitution est le seul moyen de légiférer vraiment sur l’immigration »

Dans le cadre de leur niche parlementaire, ce jeudi, Les Républicains présenteront une proposition de loi constitutionnelle visant à autoriser un référendum sur l’immigration. Le président du groupe explique pourquoi, selon lui, seule une telle mesure permettrait de reprendre le contrôle de la politique migratoire.

« Gouverner, c’est décider. Décider, c’est choisir. Non seulement on ne gouverne pas avec des “mais”, mais j’irai plus loin, gouverner c’est l’art d’éliminer les “mais”. » Ainsi parlait Georges Pompidou, alors chef d’un gouvernement qui depuis dix ans remettait vraiment la France en marche ! À l’inverse, l’histoire regorge d’exemples de ces régimes finissants incapables de décider et d’agir face au péril qui les condamne.

À l’heure où le Parlement examine sa trentième loi sur l’immigration depuis 1980, actant par là même l’insuffisance de cette litanie de textes inopérants, sommes-nous en train de prendre une décision qui changera le cours de notre histoire ou de tenter une énième fois de faire croire au pays et à nous-même que nous sommes à la manœuvre ?

En France et ailleurs, un curieux attelage d’incorrigibles mondialistes et d’humanistes de plateaux télé n’a cessé de minorer, si ce n’est de louer, les effets d’une immigration incontrôlée, certains par intérêt, d’autres par naïveté, tous flanqués des mêmes œillères. Dans le même temps, les résignés de l’action publique laissaient s’installer l’idée que l’immigration constituait un phénomène inéluctable. Comme Lionel Jospin à Vilvorde, nous devrions acter que « l’État ne peut pas tout ». Une étape de plus dans l’étrange défaite française, dans la longue série de nos renoncements.

Rappelons quelques chiffres utiles.

L’immigration est passée de 4,3 millions en 1999 à, brusquement, 7 millions en 2021, soit 10,3% de notre population. Les nouveaux Pangloss nous répondent : « Et alors ? » Et si l’immigration se définissait non plus comme « né à l’étranger », mais en remontant à la génération des parents, nous serions à 21%, à celle des grands-parents, à 28% : 19 millions de personnes. Voilà la tendance de long terme. Depuis dix ans, elle s’accélère. En 2012, lorsque la droite quitte le pouvoir, il y a 2,5millions d’étrangers autorisés à séjourner en France, et en 2022, c’est 5 millions. 500 000 nouveaux accueillis en 2022, c’est une ville comme Toulouse. Le phénomène est européen. Et quand plusieurs pays réagissent en réduisant l’intérêt qu’il y a à venir chez eux, ils rendent la France plus attractive. Quant à la suite ? Dans les trente ans qui viennent, le continent africain passera de 1,4 à 2,4 milliards d’habitants : nous ne sommes qu’au début de l’histoire !

Quel est le problème ? Ce n’est pas l’étranger, c’est la France ! Préserver sa cohésion nationale, continuer à vivre selon nos principes : la liberté, l’égalité, la fraternité. Cela suppose un préalable : croire en la nation française. Si l’on se demande « à quoi intégrer ? », comme le fait un haut fonctionnaire dans un éminent rapport, considérant la nation comme un « on ne sait quoi », on a peu de chances d’y arriver. Des définitions de la nation, il en existe pourtant qui ne sont pas tout à fait périmées. « Le plébiscite
de tous les jours » s’éloigne sans doute, mais « l’envie de faire de grandes choses ensemble » demeure encore, j’en suis certain, pourvu qu’existent les conditions de possibilité d’un « ensemble ».

Dans les lieux d’accueil pour migrants, on entasse les vies comme autant de fardeaux dont on ne sait que faire, dans la rue, on détourne le regard des squats indignes. À en croire nos services sociaux, nos policiers, nos enseignants, l’assimilation ne fonctionne plus, parce qu’elle est devenue impossible.

Autre réalité douloureuse : dans le chaos de l’immigration incontrôlée, l’État n’est plus capable d’identifier les menaces ; combien d’attentats commis par des individus qui n’auraient jamais dû être sur notre territoire, ou immédiatement exfiltrés, et qui ont profité de la faillite de notre système ? Les Français ne le supportent plus.

Sur le plan économique, la situation n’est pas plus enviable : le taux de chômage des immigrés est le double de la moyenne nationale. Il est également supérieur pour leurs enfants, inacceptable reproduction de l’échec de l’intégration. L’urgence n’est-elle pas, plutôt que de régulariser à tout prix les clandestins au risque de créer un nouvel appel d’air, de se donner les moyens de former et d’orienter vers l’emploi le demi-million d’étrangers en situation régulière au chômage ?

La rupture radicale qu’attendent les Français ne viendra pas d’une « loi la plus ferme » de plus. Revêtir ce texte d’une importance qu’il n’a pas, c’est, tous mots pesés, s’offrir un peu de publicité au prix de la sincérité que devraient avoir les commentateurs.

Oui, pour donner à l’État-nation les moyens de reprendre le contrôle, une révision constitutionnelle est nécessaire. La raison est simple : la France est devenue ce pays de cocagne juridique où le Parlement vote des lois que le juge peut ignorer dès le lendemain, au nom de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. En matière de droit des étrangers, les volontés politiques s’anéantissent bien souvent à la porte du tribunal. Quand M. Darmanin affirme qu’il pourra expulser quelque 4 000 étrangers délinquants protégés par le principe de respect de leur droit à vie familiale, il feint d’ignorer que le juge, à la place du législateur, réintroduira ce principe au nom
de la supériorité des traités.

Réviser la Constitution est donc le seul moyen pour s’assurer que le juge applique strictement la législation votée par les représentants du peuple. Depuis 2016, tous les candidats de droite à l’élection présidentielle ont répété cet engagement. En élevant la réflexion au niveau constitutionnel, Les Républicains s’attachent à donner aux Français
le niveau de débat qu’ils méritent.

En ce moment politique décisif, me reviennent les mots d’un vieux compagnon de la France, dont il se faisait une haute conception : « Rien n’est plus dangereux qu’une nation trop longtemps frustrée de sa souveraineté par laquelle elle exprime sa liberté ». Philippe Séguin, soucieux de notre avenir commun, ne cachait pas son angoisse. Pour la conjurer, il nous faut accepter d’être de nouveau acteurs de notre histoire, nationale et européenne.

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Gérard Larcher : « En l’état actuel, ce texte n’est pas votable »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur l’attentat de Paris, les mesures pour la lutte contre le terrorisme, le projet de loi sur l’immigration et les propos de Jean-Luc Mélenchon à propos de Ruth Elkrief.

Lutte contre le #terrorisme : “Nous avons un trou dans la raquette”

Le président du Sénat @gerard_larcher dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/ftNHrfdIVT

— RTL France (@RTLFrance) December 6, 2023

#Terrorisme : “C’est un échec collectif, de l’exécutif et du parlement… Nous devons protéger la société, c’est le devoir des parlementaires”

Le président du Sénat @gerard_larcher dans #RTLMatin pic.twitter.com/RlnDqsVKP4

— RTL France (@RTLFrance) December 6, 2023

#Immigration : “En l’état actuel, ce texte n’est pas votable”

Le président du Sénat @gerard_larcher dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/Mkz9KmAZMS

— RTL France (@RTLFrance) December 6, 2023

#RuthElkrief : “Ferme ta gueule”

Le message de @gerard_larcher adressé à @JLMelenchon dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/YhJ1FBueoI

— RTL France (@RTLFrance) December 6, 2023

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Conférence de presse sur le projet de loi sur l’immigration

Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix feront un point presse ce mercredi 6 décembre au siège du parti.

À une semaine de l’examen du texte dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le président du parti et nos présidents de groupe reviendront sur le texte du Gouvernement et la proposition de loi constitutionnelle des Républicains.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a interpellé la Première ministre sur l’attentat à Paris.

Attentat de Paris : notre président @oliviermarleix interroge la Première ministre.

« Il ne sert à rien d’avoir des ministres qui courent sur les plateaux télé pour dire qu’ils n’ont aucun tabou pour protéger les Français, si jeudi dans cet hémicycle, vous refusez une… pic.twitter.com/nAvyGsfdiw

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) December 5, 2023

Josiane Corneloup, députée de Saône-et-Loire, a questionné la ministre des Solidarités et des Familles sur la précarité alimentaire.

“Près de 9 millions de personnes en France éprouvent des difficultés à s’alimenter convenablement.”@J_Corneloup (LR)alerte le Gvt sur “l’augmentation alarmante des charges logistiques et d’achats” qui “menace l’existence” des associations d’aide aux plus démunis.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/ZdNYJYj71q

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) December 5, 2023

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Bruno Retailleau : « L’État ne parvient plus à protéger les Français »

Le président des sénateurs LR prévient : si les députés ne rétablissent pas le texte immigration dans la version du Sénat, il n’y aura pas d’accord.

Le Chef de la majorité au Sénat hausse le ton sur l’immigration et fustige un « ratage à tous les niveaux » après l’attentat de samedi, à Paris.

L’attentat islamiste de Paris a fait un mort. Faut-il que les Français s’habituent ?

Il y a pire que l’horreur, c’est l’accoutumance à l’horreur. À force de répétitions, ce risque existe. L’État ne parvient plus à protéger les Français. C’est pourtant sa raison d’être. C’est le grand échec de Macron, car les Français voient bien que l’État est incapable d’empêcher que nos rues se transforment en coupe-gorge.

Gérald Darmanin évoque un « ratage du suivi psychiatrique »…

La psychiatrie a bon dos. Car la folie des « fous d’Allah » est autant psychiatrique qu’idéologique. Cet individu était connu pour être très dangereux. Le ratage est à tous les niveaux.

Darmanin dit réfléchir à une rétention de sûreté pour les terroristes. Qu’en pensez-vous ?

Il faut impérativement des mesures d’exception pour les individus les plus dangereux. Mais la rétention de sûreté, à jurisprudence constante, serait sanctionnée par le Conseil constitutionnel. C’est la raison pour laquelle l’article 3 de notre proposition de loi constitutionnelle vise à créer un bouclier pour nous prémunir des dérives jurisprudentielles, lorsque nos intérêts fondamentaux sont en jeu. Mais sans attendre, je propose — et le Sénat l’a déjà votée – une mesure judiciaire de surveillance de sûreté qui permettrait d’astreindre les personnes condamnées pour terrorisme, et qui ont fini de purger leur peine, à des obligations d’injonction de soins, de placement sous bracelet électronique, de soumission à des mesures de contrôle, comme le pointage au commissariat, etc.

Darmanin fait le lien avec le projet de loi (PJL) Immigration en évoquant la « responsabilité immense » de ceux qui, en votant contre, empêcheraient d’expulser des « délinquants
étrangers radicalisés ». N’a-t-il pas raison ?

L’irresponsabilité, ce serait de faire voter un texte inutile. Il y a un double jeu chez Gérald Darmanin. Il ne peut pas dire, « en même temps », que le texte du Sénat et le texte de la commission des Lois de l’Assemblée lui conviennent tous les deux ! Car les députés macronistes et de gauche ont complètement détricoté le travail du Sénat : un tiers de la loi, soit 31 articles, a été supprimé. Dont la transformation de l’AME (aide médicale de l’État), le rétablissement du délit de séjour irrégulier ou le conditionnement des allocations familiales à cinq ans de présence légale sur le territoire. Par ailleurs, les députés ont rétabli la régularisation automatique des clandestins qui travaillent, et sont revenus sur les mesures de durcissement du regroupement familial ou d’acquisition de la nationalité. Les deux textes sont donc contradictoires. En l’état, le projet qui va être soumis aux députés ne permet plus de reprendre le contrôle de l’immigration. Ceux qui voteraient ce texte-là se rendraient complices de laxisme migratoire.

Est-ce à dire que vous appelez vos collègues LR à voter contre le texte en l’état ?

Évidemment. Mais j’appelle surtout les députés macronistes à se ressaisir et à reprendre les mesures de fermeté du Sénat. Il ne pourra y avoir de consensus avec le Sénat que sur une loi efficace, et non pas sur une énième loi inutile. Si les choses ne sont pas redressées en séance, il n’y aura pas d’accord en commission mixte paritaire.

Vous dites qu’il n’y aura aucun accord s’il n’y a pas de retour à la copie exacte du Sénat ?

L’essentiel du texte du Sénat doit être préservé. Ce n’est pas une seule mesure qui permettra de mettre fin au chaos migratoire, c’est la cohérence d’un ensemble. Nous voulons que ce texte soit utile. Et s’il l’est, alors nous le voterons. J’ai toujours considéré que, même dans l’opposition, nous devons être utiles aux Français.

Vous voulez une loi « utile », mais n’aviez-vous pas dit qu’une réforme constitutionnelle devait être un préalable à l’adoption d’une loi ordinaire ?

Nous n’avons jamais soumis le vote d’une loi ordinaire à la modification de la Constitution, mais nous avons toujours dit qu’il fallait les deux.

L’adoption de votre proposition de loi constitutionnelle est-elle un préalable à un accord sur le PJL Immigration ?

De toute façon, le président de la République a déjà fermé la porte à un référendum sur l’immigration. Je le regrette. C’est la preuve qu’Emmanuel Macron n’est pas prêt à une
rupture radicale sur le sujet.

En cas de 49.3, une motion de censure est-elle inévitable pour votre famille politique ?

Si le texte du Sénat n’était pas rétabli à l’Assemblée, il y aurait une légitimité à ce que LR dépose une motion de censure.

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Olivier Marleix : « Je n’imagine pas un député LR voter pour permettre des régularisations massives »

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a répondu aux questions du Journal du Dimanche. Il est revenu sur l’examen du projet de loi sur l’immigration devant la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Vous avez eu des mots fleuris à l’endroit de certains députés LR envisageant de voter le projet de loi immigration dans un texte publié dans La Tribune Dimanche. Quel est votre état d’esprit ?

Il n’y a eu aucun mot fleuri ! Remettons les choses à plat : nul parmi nous ne conteste que le pays a atteint un niveau d’immigration trop important qu’il n’est plus capable d’intégrer, et que cela compromet désormais notre unité nationale. On l’a vu avec le drame de Crépol. Je n’imagine pas un député LR voter un texte qui permettra des régularisations massives, ce que le fameux article 3 entraînera inévitablement. Regardons les chiffres en face : il y a autour de 900 000 clandestins en France, dont 40% sont là depuis plus de trois ans. Cela fait donc déjà 36 0000 personnes qui remplissent l’une des deux conditions pour avoir droit à la régularisation ! C’est ça qu’on veut ?

Les mesures présentées sont largement approuvées par l’opinion publique…

Les Français sont 69% à penser aussi que ce texte ne servira à rien. Et de quel texte parlons-nous? Les Français ont approuvé le durcissement opéré par le Sénat. Après son passage devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, il n’en reste pas grand chose : 31 articles ont été supprimés. Ainsi du délit de séjour irrégulier, de la subordination de l’octroi de certaines prestations sociales à cinq années de résidence stable et régulière en France. Songeons encore à l’aide médicale de l’État (AME) qui a été réintroduite parla commission. Enfin et surtout, le « droit à la régularisation » pour les clandestins est prolongé jusqu’en 2028, c’est-à-dire pour des gens qui ne sont pas encore arrivés… « Choose France ! »

Pensez-vous que vos convictions en matière d’immigration fassent l’unanimité au sein de votre groupe ?

En réunion de groupe, mardi, nous avons unanimement réaffirmé trois choses : qu’il était impératif de ne pas détricoter le texte du Sénat, que l’idée d’un droit à la régulation n’était pas acceptable et qu’une vraie rupture en matière d’immigration passe nécessairement par une révision de la Constitution. C’est clair.

De nombreux députés LR déplorent votre posture intransigeante…

Ce n’est pas une posture, mais une profonde conviction. En dix ans, nous sommes passés de 2,5 à 5 millions d’étrangers accueillis, autrement dit deux fois plus en moyenne annuelle sous Macron que sous Sarkozy. Quand le dernier de la classe vous assure que demain il sera le premier, le doute est permis ! Si encore la balance penchait du côté de la fermeté, comme l’a voulu le Sénat. Malheureusement, on n’en prend pas le chemin. Le retour du droit à la régularisation est à lui seul une ligne rouge. On ne peut me faire le
procès d’être dans une intransigeance systématique.

C’est un peu le reproche d’une partie de vos troupes…

Depuis dix-huit mois, avec le Sénat, nous avons permis l’adoption de 60 % des textes. C’est la preuve du contraire. Nous avons encouragé tout ce qui va dans le sens d’un redressement de la France: la réforme du chômage, les quinze heures d’activité pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA)… J’assume d’être intransigeant en matière d’immigration et de ne pas vouloir d’un texte qui aggraverait la situation, ou même qui décevrait les Français. Je ne veux pas que les Français se disent qu’une fois de plus « les politiques font semblant ».

Si d’aventure ce texte bénéficie d’une abstention, d’une mansuétude, voire de certains votes positifs du Rassemblement national, votre position ne risque-t-elle pas d’être incomprise par vos électeurs ?

Cette question est hors de propos. On ne se positionne pas par rapport aux autres, surtout pas par rapport à Mme Le Pen qui change souvent d’avis. Nous voulons réduire l’immigration. Chacun prendra ses responsabilités.

Au point de déposer une motion de censure ?

La censure, c’est une réponse au 49-3, quand un gouvernement veut forcer la main d’une Assemblée nationale où il n’a pas de majorité. Mme Borne s’est engagée à ne pas y recourir. M. Darmanin, lui, proclame urbi et orbi ne pas en avoir besoin. Je compte bien que nous ne serons pas privés de vote.

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Aux élections fédérales du Morbihan, sont élus :

À la présidence de la fédération :

⁃ Muriel JOURDA

Comme délégués de circonscription :

⁃ Alain-Michel RICHER, 1ère circo

⁃ Sophie LEMOULINIER, 2ème circo

⁃ Hugues JÉHANNO, 3ème circo

⁃ Jean DANO, 4ème circo

⁃ Christian LE DU, 5ème circo

⁃ Yann WANES, 6ème circo

Comme représentant des nouveaux adhérents de la 3ème :

⁃ Alexandre Saldana

Aux comités de circonscriptions :

1ère : Alain-Michel RICHER, Mikael LE BOHEC, Béatrice CHÉRON,

2ème : Sophie LE MOULINIER, Yann MAILLET, Jean-François GUÉZET, Karine LE GAL, Marie LE MENACH,

3ème : Hugues JÉHANNO, Didier TOUSSAINT, Jean-Luc DEBACK,

4ème : Jean DANO,

5ème : Christian LE DÛ, Liliane PÉTRE, MarieLise JACQUIN,

6ème : Yann WANES

Au conseil national :

Alain-Michel RICHER, Sophie LE MOULINIER, Jean-François GUÉZET, Christian LE DÛ, Mikael LE BOHEC, Hugues JÉHANNO, Yann MAILLET, Karine LE GAL, Béatrice CHÉRON,

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