La CMP vient d’approuver un texte très largement défendu et proposé par les Républicains

La Commission Mixte Paritaire (CMP) s’est achevée de manière conclusive.

Le texte adopté est largement issu des travaux et des réflexions menées par les Républicains : nous avions ouvert ce chemin de clarté et de fermeté dès le printemps dernier et je me réjouis que notre contribution puisse être utile à la France et aux Français.

Il correspond en effet très majoritairement à la lettre et à l’esprit du projet qui avait été porté par le Sénat, et je veux saluer le travail de nos présidents de groupes parlementaires, Olivier Marleix et Bruno Retailleau, de notre secrétaire générale, Annie Genevard, et de l’ensemble de nos sénateurs et députés.

Il y a une semaine, en choisissant de voter la motion de rejet préalable, nous avons mis en échec un texte impuissant et inutile, rendu inefficace — voire dangereux – par les trop nombreuses contradictions du en-même-temps.

Par leur cohérence et par leur courage, les Républicains ont permis l’adoption par la CMP d’un texte clair, ferme et puissant, et je me félicite de ce succès, tant pour notre parti que pour notre pays.

Ce texte ne suffira cependant pas à répondre intégralement au défi de l’immigration de masse et nous rappelons l’indispensable nécessité d’une révision constitutionnelle qui réarme notre souveraineté.

Mais ce texte n’en est pas moins une avancée importante, en instaurant la différenciation des prestations sociales, en rétablissant le délit de séjour irrégulier, en créant une caution étudiante ou encore en durcissant les conditions du regroupement familial.

Il porte également des mesures fortes quant à la protection de la nationalité française : il permettra de déchoir de celle-ci tout binational coupable d’homicide contre un dépositaire de l’autorité publique et mettra fin à l’automaticité du droit du sol pour les mineurs étrangers condamnés pour crime.

Notre travail d’opposition a été un travail efficace et constructif mené au nom de l’intérêt de la Nation.

Nous attendons désormais que la majorité présidentielle soit également au rendez-vous de cet intérêt supérieur en votant le texte issu des débats de la CMP.

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Éric Ciotti : « Nous voulons rompre avec le “en même temps” migratoire »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de RMC et BFMTV.

Il est revenu sur le projet de loi sur l’immigration, la commission mixte paritaire et nos propositions.

Avec @lesRepublicains, nous avons proposé deux textes courageux et puissants.

Nous voulons rompre avec le « en même temps » migratoire en dotant la France d’outils efficaces pour lutter face à la submersion migratoire qui nous menace ! pic.twitter.com/p1CuTYM2R8

— Eric Ciotti (@ECiotti) December 19, 2023

Ceux qui viennent de manière irrégulière doivent être renvoyés dans leur pays.

Ils n’ont pas vocation à rester sur le territoire français ! pic.twitter.com/RFSIKFqS8J

— Eric Ciotti (@ECiotti) December 19, 2023

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Éric Ciotti : « Il n’y a ni accord ni compromission »

Tel un judoka, le patron des Républicains s’appuie sur la faiblesse d’un plus gros que lui pour le faire choir, et renforcer l’unité de ses troupes.

Quel ultime message allez-vous faire passer ce soir à la Première ministre ?​

Un message de clarté :le « en même temps » n’est plus tolérable en matière d’immigration. Dans l’attente d’une indispensable réforme constitutionnelle approuvée par référendum, cette loi doit répondre au mieux à l’urgence et à la gravité du défi migratoire qui nous menace. On ne peut pas, dans le même texte, vouloir régulariser les clandestins d’un côté et les expulser de l’autre. Cette loi doit écouter le message des Français qui veulent voir l’immigration stopper. Seul le texte du Sénat en prend la mesure. C’est donc ce texte et lui seul que nous voulons voter.

L’aide médicale d’État a été retirée du texte notamment parce qu’il y avait un risque de censure du Conseil constitutionnel. Avez-vous obtenu qu’elle soit réformée à terme ?

L’AME, dans sa configuration actuelle, n’est plus supportable pour beaucoup de Français. Ils ne comprennent pas que nombre d’entre eux ne bénéficient pas d’un financement total des soins alors que c’est le cas pour les clandestins. Il faut donc remplacer l’AME par une prise en charge limitée à l’urgence médicale. Elisabeth Borne s’est engagée, devant nous, à un texte dédié dès l’ouverture de la session de janvier.

Plusieurs mesures, comme la rétention administrative dès 16 ans ou l’introduction de délit de séjour irrégulier, font dire à certains que vous collez à l’extrême droite sur l’immigration, vous assumez ?

Arrêtons avec ce poncif. Ecoutons les Français ! Il nous faut des moyens pour expulser ceux qui sont en situation irrégulière. Nous avons aujourd’hui des taux de reconduction ridiculement bas. Quant au délit de séjour irrégulier, il permettra des gardes à vue et un meilleur suivi des individus. Le texte rédigé par le Sénat est déjà le résultat d’un équilibre. Nous n’irons pas en deçà. Le ministre de l’intérieur l’avait d’ailleurs salué au lendemain de son adoption. Les groupes Renaissance et centristes l’ont voté. Enfin,
Bruno Le Maire a courageusement approuvé le texte du Sénat, qualifié de « complet et qui répond à toutes les problématiques ».

Il y a un an, le 12 janvier 2023, sur le perron de Matignon, vous déclariez à propos des retraites : « Les bases d’un accord sont posées. » Ça s’est fini sur un 49.3. Pourquoi la Première ministre vous ferait-elle confiance ?

Je ne me suis pas dérobé. J’ai assumé que cette réforme impopulaire mais nécessaire soit adoptée. C’était pour moi un choix de cohérence. J’ai eu la même attitude lundi en disant non au gouvernement sur un texte impuissant et inefficace. Sur l’immigration, je ne prends personne au dépourvu, j’ai, depuis le début, annoncé que nous ne soutiendrions pas un texte qui accentuerait nos faiblesses. Sans nous, rien ne sera possible. Nous n’avons qu’une boussole : stopper le naufrage migratoire, et vite.

Pouvez-vous garantir que la totalité des LR s’aligneront et voteront le texte s’il respecte les lignes rouges que vous avez tracées ?

Nous avons démontré lundi notre unité. Elle sera encore au rendez-vous cette semaine. C’est au gouvernement et à la majorité de prendre leurs responsabilités. À eux de décider s’ils veulent soutenir un texte qui sera utile pour le pays et que trois quarts des Français approuvent.

Certains de vos élus conditionnent leur vote au durcissement des conditions de régularisation des étrangers dans les métiers en tension, par rapport à la version du Sénat. Craignez-vous un risque de surenchère ?

L’article 4 bis issu du Sénat offre des garanties nécessaires pour étouffer l’appel d’air précédemment créé. Il est même plus restrictif que la circulaire Valls. Le risque de dérive vers un droit opposable est écarté. Les préfets en détiennent le verrou. Nous avons mis en échec le gouvernement et avons substitué à une loi d’affaiblissement un texte complet et efficace.

Si vous vous mettez d’accord avec la majorité présidentielle sur l’immigration, cela pourrait-il créer un précédent et annoncer d’autres accords ?

Il n’y a ni accord ni compromission mais seulement la recherche de l’intérêt des Français. Nous proposons un texte que nous voulons voir adopter. Nous sommes dans l’opposition, j’ai été élu sur cet engagement.

Considérez-vous que Gérald Darmanin a toujours l’autorité suffisante pour garantir la sécurité des Français ?

Au président d’en décider. Ce que je constate c’est que ni monsieur Darmanin ni aucun de ses prédécesseurs depuis 2017 n’ont été en mesure de remettre en question le « en même temps » macronien. Les chiffres sont malheureusement terrifiants : insécurité record, montée de l’islamisme, explosion de l’antisémitisme, flux migratoires inédits… Tous les chiffres sont en hausse !

Éric Ciotti à Beauvau, cela n’arrivera pas sous cette présidence ?

Je n’ai pas été clair ?

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Bruno Retailleau : « Il ne pourra pas y avoir d’accord si notre texte est dénaturé »

« Aujourd’hui, le seul texte qui existe est celui des sénateurs, voté par les deux tiers de notre assemblée, bien au-delà de la majorité sénatoriale », estime le président du groupe Les Républicains au Sénat.

Un accord est-il possible entre la droite et la majorité en commission mixte paritaire, lundi ?

Je le souhaite pour les Français et pour notre pays. Dimanche soir, je me rendrai à Matignon pour une dernière réunion avec la première ministre, avec un double sentiment : un sentiment d’urgence d’abord, parce que le chaos migratoire a mené la France au désordre et au communautarisme. Avec un sentiment de gravité, aussi. Une lourde responsabilité pèsera sur les épaules des sept sénateurs et des sept députés qui la composent. Il faudra laisser les petits calculs politiciens au vestiaire. Aujourd’hui, toutes les grandes démocraties européennes durcissent leur législation sur l’immigration. Celles qui ne le font pas subissent la victoire des démagogues, comme on a pu le voir aux Pays-Bas. Pour toutes ces raisons, je souhaite, non pas un texte d’équilibre, mais un texte clair et fort pour diminuer drastiquement l’immigration.

Quelles exigences poserez-vous sur la table, dimanche ?

Le temps de la décision est venu. Ce que j’attends, ce n’est pas une énième négociation mais de savoir si la majorité présidentielle est capable de faire preuve de courage. Ce projet de loi sur l’immigration est le texte de la dernière chance avant la fin du quinquennat. Je vois bien les tensions internes qui tiraillent l’aile droite et l’aile gauche du camp présidentiel. Mais je pense que ceux qui ont l’intérêt national chevillé au corps doivent se rallier à un texte de fermeté. Aujourd’hui, le seul texte qui existe est celui des sénateurs, voté par les deux tiers de notre assemblée, bien au-delà de la majorité sénatoriale. Alors qu’on ne vienne pas me dire qu’il est « invotable » !

Concrètement, quelles sont les mesures sur lesquelles vous ne transigerez pas ?

Nous n’accepterons ni marchandage ni saucissonnage. Il est temps pour l’exécutif de se décider. La logique du texte du Sénat est simple : moins de régularisations et plus d’expulsions. Nous ne pourrons pas trouver un accord si on ne réduit pas drastiquement l’attractivité du modèle social français, véritable pompe aspirante. Il faut donc réformer l’aide médicale de l’État et nous exigeons que ce sujet soit traité dans ce texte ou dans un texte inscrit en tout début d’année : ce n’est pas le vecteur qui m’importe mais le résultat. Il faut également réduire les prestations sociales pour les étrangers, d’autant plus que les Français ont le sentiment de payer très cher pour les autres. Sur les allocations familiales par exemple, la marge de négociation pourrait être de différencier les étrangers qui travaillent et cotisent de ceux qui ne travaillent pas et ne cotisent pas. Mais nous ne renoncerons pas au signal qui doit être envoyé : la solidarité française se mérite dans la durée ; une aide n’est pas un dû.

Qu’en est-il de l’article prévoyant l’inscription des clandestins dans les métiers dits « en tension » ?

Entre la droite et la majorité, il n’y aura pas d’accord si le texte comporte un droit opposable à la régularisation pour les clandestins. Ce serait une prime à la fraude et un appel d’air que nous n’accepterons pas. Par conséquent, l’article 4bis, tel qu’il a été écrit par le Sénat, doit rester intact. Sur ce point, comme sur d’autres, nous serons intransigeants.

Quelles sont vos autres exigences ?

S’agissant des expulsions, nous avons voulu aller plus loin que ce que Gérald Darmanin avait proposé : il faut lever l’ensemble des protections dont bénéficient les individus dangereux, mais il faut aussi renforcer les mesures judiciaires pour que ceux qui sont expulsés soient interdits à tout jamais d’entrer sur le territoire français. Par ailleurs, nous exigeons le rétablissement du délit de séjour irrégulier. Pour nous, c’est fondamental car on ne viole pas nos frontières impunément. Sur le droit d’asile, enfin, nous tenons à ce que l’article 4, qui facilite l’accès au marché du travail aux demandeurs d’asile, soit supprimé comme il l’a été au Sénat. Sinon, nous serions le seul pays européen à accorder le droit aux demandeurs d’asile de travailler dès le premier jour. Cela enverrait un message désastreux aux filières de passeurs et aux mafieux. Nous devons envoyer un signal clair : nous voulons réduire les flux migratoires et non accueillir plus d’immigrés.

Élisabeth Borne vous semble-t-elle disposée à répondre aux exigences de la droite ?

Dans son camp, certains disent que le texte serait trop à droite. Mais je leur demande d’ouvrir les yeux : une écrasante majorité de Français veut moins d’immigration. Je sens chez la première ministre une volonté d’avancer. Élisabeth Borne est une femme de gauche, mais elle a le sens de l’État. Cependant, je vois bien aussi qu’elle est contrainte par les divisions de sa majorité. Je le dis aux macronistes : notre responsabilité à tous est immense. Il s’agit de faire une loi qui permette à la France de reprendre le contrôle sur des choix migratoires qui nous ont totalement échappé. Voilà ce que nous demande une immense majorité de Français, de droite comme de gauche.

Quels sont les points de frictions ?

Une bonne partie de nos échanges a porté sur le code de la nationalité. Selon nous, il y a des mesures essentielles à inscrire dans la loi. D’abord, on ne peut pas devenir français par hasard. Les jeunes qui sont nés de parents étrangers devraient avoir l’obligation, avant leur majorité, de manifester leur volonté de devenir français et donc leur attachement à la France. Il y a une panne de l’assimilation : il faut réarticuler la nationalité administrative et la nationalité du cœur. Nous voulons également la déchéance de la nationalité pour les binationaux condamnés pour meurtre d’une personne dépositaire de l’autorité publique. Sans tous ces points évoqués ici et plus haut, j’estimerai que le texte du Sénat est dénaturé et que, par conséquent, il ne pourra y avoir d’accord.

Bruno Le Maire estime qu’il faut « reprendre la version du Sénat ». Quelle lecture faites-vous de cette déclaration ?

Le ministre de l’Économie a exprimé un point de vue de bon sens : le texte issu de la CMP doit serrer au plus près celui du Sénat. Bruno Le Maire m’a appelé et j’ai pris sa déclaration comme un signal positif venant de l’Élysée !

Dans une lettre à Emmanuel Macron, vous venez de réclamer une nouvelle fois une révision constitutionnelle sur la question migratoire. En faites-vous un préalable à tout accord ?

Au moment où s’engagent les ultimes discussions, nous voulons rappeler au chef de l’État son devoir de protéger les Français. Pour cela, il faut modifier la Constitution sur deux points essentiels : permettre un référendum et créer un bouclier constitutionnel afin de ne plus subir les dérives jurisprudentielles des cours suprêmes, et notamment européennes. Car celles-ci ont fini par conférer une sorte de droit migratoire opposable, pour tous les êtres humains qui souhaitent émigrer dans le pays de leur choix. C’est pourquoi je me bats pour que le texte actuel soit le plus ferme possible, mais même si nous y arrivons, il devra être complété par une réforme constitutionnelle.

Le chef de l’État a écarté toute idée d’élargissement du référendum lors des deuxièmes Rencontres de Saint-Denis. Peut-il encore changer d’avis ?

J’ai beaucoup de mal à décrypter la ligne politique changeante d’Emmanuel Macron. C’est une ligne anxiogène, une ligne du « en même temps » qui n’offre aucune stabilité, aucun repère durable.

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Annie Genevard : « Sur l’immigration, c’est avec nous qu’il faut que le gouvernement travaille »

Annie Genevard, secrétaire générale de notre mouvement et députée du Doubs, était l’invitée de France Inter.

Elle est revenue sur la commission mixter paritaire sur le projet de loi sur l’immigration, l’aide médicale d’Etat et les conditions pour obtenir les aides sociales pour les étrangers.

.@AnnieGenevard, membre (LR) de la commission mixte paritaire sur le projet de loi Darmanin : “Le gouvernement a commis une erreur initiale : penser qu’il pouvait satisfaire la gauche et la droite en matière d’immigration” #le710Inter pic.twitter.com/Ir5qK1GUYb

— France Inter (@franceinter) December 18, 2023

.@AnnieGenevard sur la possibilité d’un accord sur la loi immigration : “Je crois que c’est à notre portée. De toute façon,le gouvernement n’a plus les moyens de faire passer le texte qu’il voulait faire passer.” #le710Inter pic.twitter.com/QptBF6CinC

— France Inter (@franceinter) December 18, 2023

.@AnnieGenevard sur l’Aide Médicale d’État : “Nous attendons que le gouvernement s’engage à réformer l’AME pour en diminuer le périmètre” #le710Inter pic.twitter.com/gj3sooRYLq

— France Inter (@franceinter) December 18, 2023

.@AnnieGenevard : “Pour les étrangers qui ne travaillent pas, il faudra attendre 5 ans avant de pouvoir bénéficier d’aides sociales non contributives ; pour ceux qui travaillent, ce sera une durée réduite, probablement autour de 30 mois” #le710Inter pic.twitter.com/PyQAqsazwN

— France Inter (@franceinter) December 18, 2023

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Lettre au président de la République pour exiger une révision constitutionnelle

Monsieur le Président de la République,

Nous venons, aujourd’hui, appeler solennellement votre attention sur la nécessité pour notre pays de s’engager dans une ambitieuse révision constitutionnelle pour mieux armer juridiquement notre Nation face au défi migratoire.

Notre cadre juridique actuel a, hélas, démontré à plusieurs reprises son impuissance à répondre efficacement au défi migratoire. Dernier exemple en date de cette faiblesse, le juge des référés du Conseil d’État a enjoint le 7 décembre dernier à votre ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer et à votre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères « de prendre dans les meilleurs délais toutes mesures utiles » afin d’organiser le retour sur notre territoire national, aux frais des contribuables français, d’un ressortissant ouzbek considéré comme dangereux pour l’ordre public et que votre ministre de l’Intérieur avait expulsé vers son pays d’origine au mépris d’une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (cf. ordonnance du juge des référés du Conseil d’Etat du jeudi 7 décembre 2023 (n° 489817), que vous trouverez jointe à ce courrier).

Cette décision soulève colère et incompréhension dans notre pays. Nos compatriotes ne peuvent pas accepter que la puissance publique soit ainsi ridiculisée et que notre cadre juridique puisse contribuer à accroitre les lourdes menaces pour l’ordre public qui pèsent sur les Français.

Hasard du calendrier, le jeudi 7 décembre à l’Assemblée nationale, la proposition de loi constitutionnelle relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile présentée par Les Républicains pour permettre à notre pays de reprendre pleinement le contrôle de notre politique migratoire a été rejetée par les députés de votre majorité relative, alliés aux députés de la gauche radicalisée.

En refusant cette révision constitutionnelle, votre majorité a repoussé le préalable indispensable à toute reprise en main de notre politique migratoire. En effet, sans révision de notre Constitution, les verrous juridiques qui nous réduisent aujourd’hui à l’impuissance demeureront et continueront de condamner à l’inefficacité toute politique migratoire de fermeté.

Cette nécessaire révision constitutionnelle s’articule autour de trois priorités très claires. Elle permettrait, entre autres, de répondre à ces problématiques juridiques liées à des jurisprudences hasardeuses.

Nous souhaitons, la mise en place de plafonds migratoires contraignants par lesquels le Parlement fixera chaque année de manière précise le nombre de titres de séjour qui seront octroyés par l’administration, y compris en matière d’immigration familiale. Ces plafonds migratoires ne s’appliqueront, bien évidemment, pas aux demandeurs d’asile ni aux ressortissants de l’Union européenne. Ils permettront de mettre en place une immigration régulière choisie et régulée, sous le contrôle annuel de la représentation nationale.

Nous voulons ensuite que les demandes d’asile s’effectuent, sauf exception, en dehors de notre territoire, soit dans nos représentations diplomatiques (consulats et ambassades), soit aux frontières de l’Union européenne et de notre pays. Les Républicains ont le plus grand respect pour le droit d’asile qui représente une valeur fondamentale de notre République et notre proposition entend le ramener à sa mission essentielle. Elle permettra d’éviter que la procédure d’asile ne soit dévoyée et que les personnes déboutées du droit d’asile ne viennent grossir les rangs des personnes en situation irrégulière dans notre pays, dont le nombre pourrait s’élever, selon certaines sources, jusqu’à un million.

Enfin, nous voulons inscrire dans notre Constitution le principe simple et de bon sens selon lequel tout étranger qui représente une menace pour la sécurité publique doit être éloigné du territoire national. De cette manière, l’État n’aura plus à organiser et à financer le retour en France d’étrangers dangereux comme votre Gouvernement est aujourd’hui contraint de le faire, ce qui choque profondément nos compatriotes.

Le projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, actuellement porté par votre Première ministre, que nous souhaitons adopter dans sa version votée par le Sénat, ne permettra pas de reprendre complètement le contrôle de notre politique migratoire et de faire obstacle aux jurisprudences parfois difficilement compréhensibles de juridictions européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique. La décision du juge des référés du Conseil d’État du 7 décembre dernier le prouve une nouvelle fois de manière éclatante.

Il est par conséquent nécessaire d’ouvrir au plus vite l’urgent chantier de la révision constitutionnelle que Les Républicains appellent de leurs vœux depuis le printemps dernier.

Cette révision pourra ensuite être approuvée directement par le peuple français dans le cadre d’un référendum, au titre de l’article 89 de la Constitution. Nos propositions sont prêtes et sont à votre entière disposition (cf. notre proposition de loi constitutionnelle n° 1322 relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile jointe à ce courrier).

Nous nous tenons à votre disposition si vous souhaitez ouvrir cet indispensable chantier. Ne tardons plus : n’attendons pas que notre cohésion nationale, notre culture et nos modes de vie soient irrémédiablement compromis par l’immigration de masse, trop souvent source de pressions communautaires et d’insécurité, pour agir.

Il est de notre devoir de permettre à la France de sortir de l’impuissance et de l’immobilisme qui condamnent nos compatriotes à la défiance et à la désespérance.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Éric CIOTTI
Président des Républicains
Député des Alpes-Maritimes

Bruno RETAILLEAU
Président du groupe Les Républicains au Sénat
Sénateur de Vendée

Olivier MARLEIX
Président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale
Député d’Eure-et-Loir

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur la reconnaissance de catastrophe naturelle du séisme de juin 2023 dans les Deux-Sèvres.

“6 mois après le séisme qui a frappé les Deux-Sèvres, seules 22 communes sur les 400 impactées ont bénéficié de la reconnaissance CAT NAT.” @Mouiller_P appelle le gvt à tenir son engagement. Il en va de la confiance des Français dans la parole de l’Etat. #QAG pic.twitter.com/FZAvbKZXls

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 13, 2023

Hervé Reynaud, sénateur de la Loire, a interrogé le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur la situation du groupe Casino.

« Le démantèlement a commencé avec la vente à la découpe de marques à l’étranger puis en France. Nous sommes proches qu’une casse sociale sans précédent ! » Hervé Reynaud appelle le gvt à préserver le Groupe Casino, fierté commerciale française. #QAG https://t.co/5WuoEQEQtN

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 13, 2023

François Bonhomme, sénateur du Tarn-et-Garonne, a questionné le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur la célébration de Hanouka à l’Elysée.

En allumant la 1ère bougie de la fête de Hanouka, Emmanuel Macron a commis une faute. @F_Bonhomme et le groupe #LR condamnent l’attitude du chef de l’État qui met en péril la laïcité à la française. Qu’en est-il d’Elisabeth Borne ? #QAG https://t.co/oRTZaWOD2e

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 13, 2023

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les COP régionales.

« La méthode est tjs la même : un haut-fonctionnaire décide à Paris et les collectivités se débrouillent. » @jbblanc84 interpelle le gvt sur les COP régionales, nouvel outil gouvernemental au service d’une écologie powerpoint. #QAG https://t.co/Y3XzIrmz7m

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 13, 2023

Pour finir, Pascale Gruny, sénatrice de l’Aisne, a interrogé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les difficultés des commerces de proximité.

« La France voit ses petits commerces mourir à petit feu ! » @PascaleGruny02 interroge le gvt sur les mesures qu’il entend conduire pour soutenir les petits commerçants, écrasés par la conjoncture. #QAG https://t.co/tyQYfDIb8a

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) December 13, 2023

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur les résultats catastrophiques des élèves français dans le classement Pisa.

Rapport PISA| @patrickhetzel (LR) dénonce une “situation intolérable” et interroge le Gvt : “Comment allez-vous faire pour que les mesures que vous préconisez ne soient pas juste de la communication, mais se traduisent concrètement pour notre Éducation nationale ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/WVZIqQtaZt

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) December 13, 2023

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Olivier Marleix : « Si le gouvernement ne fait pas l’effort d’écouter LR, il va à l’échec »

Après l’adoption de la motion de rejet de la loi immigration, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale rappelle qu’Emmanuel Macron « ne peut gouverner comme s’il avait une majorité absolue ».

Quelles conclusions tirez-vous de l’adoption de la motion de rejet au Parlement ?

Personne ne peut être surpris par ce vote. Nous avons atteint les limites du «en même temps». Sur l’immigration, ce n’est pas tenable. M. Darmanin ne pouvait pas construire un texte de droite avec la majorité sénatoriale et s’appuyer sur la gauche à l’Assemblée pour le déconstruire. Cela fait un an et demi que j’échange avec la première ministre. Nous essayons de trouver des voies de passage mais j’avais prévenu Élisabeth Borne dès le début: sur l’immigration, nous refuserions les petits compromis.

Est-ce une « gifle » pour le ministre de l’Intérieur ?

M. Darmanin et l’exécutif doivent enfin comprendre que dans cette Assemblée où il n’y a pas de majorité, rien ne peut se faire sans un minimum de respect et d’écoute des oppositions. Sur l’immigration, il n’est pas question de voter un texte qui aggrave la situation de la France. En 2022, on a accueilli 500 000 étrangers, un record absolu. Sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, la France aura accueilli deux fois plus d’étrangers, en moyenne annuelle, que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Et le nombre d’étrangers légaux aura doublé en dix ans ! Son bilan devrait l’obliger à un peu d’humilité et d’écoute.

Pourquoi Gérald Darmanin a-t-il échoué, selon vous ?

Il a eu une drôle de méthode. On ne peut pas chercher à s’attacher les bonnes grâces des députés individuellement et les insulter collectivement. Mais au-delà, il paie l’ambiguïté de ce texte : on ne peut pas prétendre réduire l’immigration et commencer par faire des régularisations massives comme le proposait l’article 3. Le « droit à la régularisation » des sans-papiers n’est pas acceptable, il aurait des conséquences massives. 40 % des 900 000 clandestins remplissent d’ores et déjà la condition de trois années de résidence, ça veut dire 360 000 personnes ! Cette disposition est un copier-coller d’une mesure du gouvernement socialiste espagnol de Pedro Sanchez, qui est loin d’être ma référence.

On vous a accusé d’une « détestation » personnelle de Gérald Darmanin…

Mes sentiments importent peu. Tout ce que je fais depuis dix-huit mois prouve que mon seul critère, c’est l’intérêt du pays.

L’avenir du projet de loi sera décidé au sein d’une commission mixte paritaire (CMP). Ce chemin législatif vous satisfait-il ?

Il donne un immense avantage à la droite. Au sein de la CMP, les sept sénateurs et sept députés vont examiner la version sénatoriale du texte. Si les sénateurs n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, le gouvernement sera obligé de partir sur le texte du Sénat. Nous sommes donc en position de force pour négocier.

Demandez-vous la dissolution de l’Assemblée, comme le réclame Jordan Bardella au RN ?

Cela regarde M. Macron. Mais je vois mal le président dissoudre en disant aux Français : « Donnez-moi une majorité pour contrôler l’immigration… » Il en aurait une, mais peut être pas celle attendue !

Que dit ce vote sur l’état de votre groupe parlementaire, aujourd’hui ?

Nous avons joué collectif. Ce vote montre que si le gouvernement ne fait pas l’effort d’écouter les députés LR, il va à l’échec. Mais les accords ne se font pas à n’importe quel prix. Certains redécouvrent peut-être qu’on n’est pas là pour faire plaisir à la majorité, le petit doigt sur la couture du pantalon, mais pour servir notre pays et nos convictions. Notre boussole, c’est le redressement du pays : depuis dix-huit mois, nous avons voté, après les avoir modifiés, les textes qui nous semblaient aller dans le sens de l’intérêt du pays : la réforme des retraites, l’assurance-chômage, réforme du RSA… C’est au nom de ce même besoin de sursaut que nous nous opposons au laxisme en matière migratoire. L’enjeu, c’est la cohésion nationale.

Que dites-vous à Emmanuel Macron après ce premier échec de la macronie ?

La même chose depuis juin 2022 : la composition de l’Assemblée nationale oblige au respect et à l’écoute. Le président ne peut gouverner comme s’il avait une majorité absolue. Le compromis, ce n’est pas l’oukase ou la menace.

Avez-vous échangé avec le ministre de l’Intérieur depuis le vote de la motion de rejet ?

J’ai eu la première ministre, Élisabeth Borne, à qui j’ai réaffirmé nos lignes rouges, notamment ce fameux « droit à régularisation ». Elle doit dire à sa majorité de sortir du en même temps si elle veut qu’un accord soit trouvé avec les Républicains à l’Assemblée et au Sénat.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Eric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, a interpellé la Première ministre sur la motion de rejet du projet de loi sur l’immigration.

Hier, nous avons sanctionné le Gouvernement. Nous avons rappelé une vérité : la majorité gouvernementale est en réalité minoritaire.

Nous avons sanctionné le mépris insupportable du ministre de l’Intérieur.

Nous n’accepterons qu’un seul texte : celui du Sénat ! #Immigration pic.twitter.com/y0L1a3iDKA

— Eric Ciotti (@ECiotti) December 12, 2023

Anne-Laure Blin, députée de Maine-et-Loire, a questionné la Première ministre sur la bonification de retraite pour les sapeurs-pompiers volontaires.

Bonification de la retraite des sapeurs-pompiers volontaires : @AnneLaureBlin (LR) dénonce un décret qui ne reconnaitrait que les “carrières hachurées”.
Elle appelle le Gvt à respecter la volonté du législateur et “tous les pompiers volontaires à leur juste valeur”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/R5oswZlcP6

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) December 12, 2023

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