François-Xavier Bellamy : « La France est fragilisée dans le débat européen »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur la composition du nouveau gouvernement, la formation des professeurs, l’enseignement privé, les élections européennes, la baisse de la natalité et les manifestations d’agriculteurs en Europe.

Rachida Dati à la Culture “Manifestement, ce n’est pas pour la culture qu’elle a été nommée”, mais plutôt “pour faire un coup politique destiné à affaiblir” Les Républicains, estime François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes. #8h30franceinfo pic.twitter.com/sLqZJb57jV

— franceinfo (@franceinfo) January 19, 2024

Éducation Il faut “mieux former les professeurs, mieux les rémunérer, pour rendre le métier plus attractif”, plaide François-Xavier Bellamy. Les enseignants attendent “un cap clair, un peu de continuité et des ministres qui s’intéressent à leur travail”. #8h30franceinfo pic.twitter.com/Dqn0jWtsVd

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École Stanislas “Je n’ai à aucun moment vu de menace pour l’unité républicaine dans l’enseignement privé sous contrat dans lequel j’ai travaillé”, déclare François-Xavier Bellamy, qui a exercé comme professeur de philosophie dans plusieurs établissements. #8h30franceinfo pic.twitter.com/pWSIV3M9LW

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Européennes “La délégation macroniste au Parlement européen vote contre les institutions de la Ve République”, dénonce François-Xavier Bellamy. “Le Rassemblement national est aux abonnés absents et n’a aucun résultat à faire valoir.” #8h30franceinfo pic.twitter.com/AJc9jrzbm8

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Baisse de la natalité “Notre système de retraite fonctionne comment s’il n’y a plus d’enfants ? C’est évidemment un sujet majeur”, affirme François-Xavier Bellamy. “Il faut apporter aux Français les conditions économiques et professionnelles nécessaires.” #8h30franceinfo pic.twitter.com/SDkDl8fk9q

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Manifestation des agriculteurs “Nous importons plus de notre alimentation que nous exportons de produits alimentaires. Nous sommes devenus dépendants”, juge François-Xavier Bellamy. “C’est pour une grande part” lié aux “normes européennes.” #8h30franceinfo pic.twitter.com/Zwry9UZDAm

— franceinfo (@franceinfo) January 19, 2024

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Conférence de presse du Président de la République : un discours qui n’était pas à la hauteur des enjeux en santé selon le Dr. Yannick Neuder

A l’occasion de sa conférence de presse en date du 16 janvier 2024, le Président de la République n’est pas revenu sur l’état inquiétant de l’hôpital et n’a pas abordé la situation de la médecine de ville à la hauteur de sa gravité.

Le Dr. Yannick Neuder, député de l’Isère, secrétaire national Les Républicains délégué à la santé, regrette un discours bien en-deçà des attentes de l’ensemble des patients, des soignants et des Français dans leur ensemble qui attendaient une réelle ambition pour l’accès aux soins dans notre pays.

Ce discours s’inscrit donc dans la même démarche impuissante que le budget de la sécurité sociale pour 2024 adopté par 49-3 dont Les Républicains avaient dénoncé l’insincérité puisqu’il ne permettra pas de répondre aux enjeux que rencontre notre système de santé.

L’hôpital est dans une situation alarmante et nécessite un réel choc de financement qui doit mobiliser urgemment les pouvoirs publics alors même que le déficit social est prévu autour de 11 milliards d’euros en 2024 et pourrait atteindre plus de 17 milliards d’euros en 2026 et 2027 si rien n’est fait.

En dépit d’une vision de long terme, le Président de la République a exprimé sa volonté de « régulariser un maximum de médecins étrangers » pour pallier les problématiques d’accès aux soins en France. Si ces médecins sont aujourd’hui indispensables à ce que notre système de santé tienne debout, le Dr. Yannick Neuder s’interroge sur les conditions de formation de ces médecins alors que parallèlement notre système universitaire refuse un nombre considérable d’étudiants français motivés à poursuivre des études de médecine.

Il plaide pour former plus de médecins en France plutôt que de dépouiller les pays souvent en voie de développement et dans le besoin sanitaire. Il rappelle au Gouvernement que sa proposition de loi visant a supprimer notre système sélectif d’accès aux études de médecine a été adoptée par l’Assemblée nationale le 7 décembre dernier et l’invite à s’en saisir.

Par ailleurs, le Président de la République a indiqué que l’augmentation des franchises médicales était « une bonne mesure ». Le Dr. Yannick Neuder réfute cette méthode de faire des économies sur la santé des Français et qui irait à l’encontre de nos politiques de prévention. Il espère qu’avant toute mesure concernant ces franchises le Gouvernement consultera le Parlement comme il s’y était engagé.

Plutôt que de faire payer un déficit toujours plus important aux Français de bonne foi, le Dr. Yannick Neuder souhaite que le Gouvernement s’attaque beaucoup plus frontalement à la fraude sociale estimée à 6 à 8 milliards d’euros par an. A cette fin, il réclame notamment la mise en place de la carte vitale biométrique dont la rentabilité a été prouvée par de nombreux rapport.

Le Président de la République a également indiqué qu’il souhaitait mettre en place un reste à charge pour les patients « qui se déplacent aux urgences pour un petit bobo ». Le Dr Yannick Neuder se pose la question de l’émergence d’une médecine à deux vitesses (opposant les français les plus aisés aux autres) et du diagnostic qui incomberait alors au patient lui-même.

Pour désengorger les urgences, il plaide plutôt pour mettre l’accent sur le développement des centres de soins non programmés. Ils sont une aubaine pour l’organisation coordonnée et territorialisée de l’accès aux soins tout et permettent de libérer l’hôpital en évitant le recours systématique aux urgences.

En revanche, le Dr. Yannick Neuder est plutôt favorable à faire payer aux patients les rendez-vous non-honorés chez leur médecin de ville.

Toutefois, le Dr. Yannick Neuder souscrit aux propos du Président de la République de ne pas faire peser de mesures coercitives et de régulation sur les médecins estimant que celles-ci nuiraient gravement à l’attractivité des métiers du soin et donc à l’accès aux soins lui-même.

De même, il plaide pour débureaucratiser la santé afin de libérer du temps médical aux médecins tout en développant les structures pluridisciplinaires de proximité.

Enfin, il insiste sur l’urgence d’opérer un vrai choc d’attractivité pour l’ensemble des professionnelles du soins et du médico-social.

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Vincent Jeanbrun : « Un retour de l’ordre et de l’autorité est une nécessité absolue dans certains quartiers »

Vincent Jeanbrun, porte-parole de notre mouvement, maire de L’Haÿ-les-Roses, conseiller régional d’Île-de-France et président du groupe Île-de France Rassemblée, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur les émeutes de juillet 2023 et le retour de l’autorité dans les quartiers.

“6 mois après, les auteurs courent toujours”@VincentJeanbrun, maire LR de L’Haÿ-les-Roses – a vu son domicile personnel attaqué avec une voiture-bélier lors des émeutes de 2023, invité de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/rOKt2N1HuA

— RTL France (@RTLFrance) January 18, 2024

“Nous sommes collectivement responsables : on ne peut pas laisser faire, il faut un sursaut de tous ceux qui aiment la France”@VincentJeanbrun, maire L’Haÿ-les-Roses – a vu son domicile personnel attaqué lors des émeutes de 2023, invité de @amandine_begot dans #RTLMtin pic.twitter.com/JEiohqTwL5

— RTL France (@RTLFrance) January 18, 2024

“Face aux petites incivilités, 5 à 6 millions de Français quasiment pris en otages dans ces quartiers”@VincentJeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses, publie “Les Deux France” chez @AlbinMichel pic.twitter.com/NFLAnRUSzg

— RTL France (@RTLFrance) January 18, 2024

“Si on répare les quartiers les plus difficiles, là où tout est cassé, alors on pourra réparer tout le reste”@VincentJeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses, publie “Les Deux France” chez @AlbinMichel pic.twitter.com/Nygd3i1kpH

— RTL France (@RTLFrance) January 18, 2024

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Éric Ciotti : « Chaque année nous gagnons la Coupe du monde des impôts ! »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de France 5.

Il est revenu sur la conférence de presse du président de la République, la hausse des impôts, la réorganisation des services publics, les élections européennes, l’enseignement public et la hausse des actes antisémites en France.

Cela fait 12 ans que M. Macron gouverne le pays. Il n’assume pas son propre bilan.

362 000 coups et blessures cette année. L’immigration atteint des records.

Une dette de 3000 milliards d’euros avec 46% de prélèvements obligatoires.

Où est la baisse promise des impôts ? pic.twitter.com/CGbZTXQyRO

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 17, 2024

1500 milliards d’euros de prélèvements obligatoires et on annonce une baisse de seulement 2 milliards d’euros …

Chaque année nous gagnons la Coupe du monde des impôts !

Baissons drastiquement les impôts sur les droits de succession et de donation. pic.twitter.com/BcXblNC1OS

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 17, 2024

Plus d’impôts, plus de dépenses publiques et des services publics de plus en plus défaillants, c’est le paradoxe français.

40% du personnel des hôpitaux est composé d’agents administratifs, remettons des soignants.

Avec @lesRepublicains, nous voulons réorganiser nos services… pic.twitter.com/h0aq1ZNql1

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 17, 2024

Je veux dénoncer l’instrumentalisation du duel Macron/Rassemblement national.

Il cherche à faire de Jordan Bardella et Marine Le Pen ses adversaires privilégiés.

La seule alternative à ce duel mortifère pour la France c’est nous, @lesRepublicains. pic.twitter.com/IcpI3SI1LX

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 17, 2024

La ministre de l’Éducation nationale a réouvert la guerre scolaire entre le privé et le public.

L’enseignement privé exerce une mission de service public importante avec des règles fixées par l’Etat.

Mettons en place des politiques pour élever le niveau de l’enseignement public… pic.twitter.com/qWHwpnuqGn

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 17, 2024

Ce que je déplore c’est la montée des actes antisémites.

J’ai échangé avec Haim Korsia, grand-rabbin de France, qui m’a fait part de l’angoisse de nos compatriotes de confession juive face à la montée de l’antisémitisme.

Nous devons le combattre avec force ! pic.twitter.com/QmUQkhR1Gi

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 17, 2024

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Olivier Marleix : « Emmanuel Macron ? Ministre de tout, président de rien »

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de CNews et Europe 1.

Il est revenu sur la composition du nouveau gouvernement, l’immigration et la conférence de presse du président de la République.

Le président du groupe LR à l’Assemblée, Olivier Marleix s’est exprimé sur les tensions entre Rachida Dati et les LR depuis la nomination de cette dernière au ministère de la Culture : «Les électeurs aiment la cohérence, l’honnêteté intellectuelle» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/z1SgIbX21C

— CNEWS (@CNEWS) January 18, 2024

«La question de l’immigration est essentielle à l’unité de notre pays» , a déclaré Olivier Marleix sur la démographie en France dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/xRkkGUEv6K

— CNEWS (@CNEWS) January 18, 2024

« En écoutant la conférence de presse d’E. Macron, j’ai eu le sentiment que ce quinquennat était fini, qu’il n’y avait plus de projet », déclare @oliviermarleix #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/sysr1vkrQV

— Europe 1 (@Europe1) January 18, 2024

E. Macron : « ministre de tout, Président de rien », déclare @oliviermarleix #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/qfTmVJXiFU

— Europe 1 (@Europe1) January 18, 2024

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, François-Noël Buffet, sénateur du Rhône, a interpellé le Premier ministre sur la réforme de l’Aide Médicale d’Etat.

.@fnb_officiel (@LesRep_Senat) interpelle @GabrielAttal sur le projet de loi sur l’Aide médicale de l’État : “Allez-vous déposer ce projet de loi sur la base du rapport Stefanini/Évin ou allez-vous ouvrir la discussion avec le Sénat ? Et si oui, de quelle façon ?” #QAG pic.twitter.com/7NkmAkvvdu

— Sénat Direct (@Senat_Direct) January 17, 2024

Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, a interrogé la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques sur sa mission.

.@max_brisson (@LesRep_Senat) interroge @AOC1978 sur la feuille de route du ministère de l’Éducation nationale : “Comment comptez-vous concilier la bataille de la refondation de l’école et le défi de l’organisation des Jeux olympiques à Paris ?”#QAG #DirectSénat pic.twitter.com/BTK1XO6ecY

— Sénat Direct (@Senat_Direct) January 17, 2024

Anne Chain-Larché, sénatrice de Seine-et-Marne, a questionné la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement sur la baisse du taux de la natalité.

.@anne_chain (@LesRep_Senat) interpelle @GabrielAttal sur la politique familiale : “La France subit un crash de la natalité. Quelle est votre politique familiale ?”#QAG #DirectSénathttps://t.co/iPJFpgyzlN pic.twitter.com/2KywgDxyo2

— Sénat Direct (@Senat_Direct) January 17, 2024

Laurence Muller-Bronn, sénatrice du Bas-Rhin, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur le logement.

.@MullerBronnL (@LesRep_Senat) interroge @ChristopheBechu au sujet du diagnostic de performance énergétique (#DPE) : “11 millions de logements F et G vont être interdits à la location. Qu’allez-vous faire pour remplacer cet outil défaillant qui paralyse le secteur du logement ?” pic.twitter.com/eSqJePRI3z

— Sénat Direct (@Senat_Direct) January 17, 2024

Pour finir, Jean-François Rapin, sénateur du Pas-de-Calais, a interrogé le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur le mois sans pêche dans le golfe de Gascogne.

.@RAPINJF (@LesRep_Senat) interroge @ChristopheBechu au sur la filière pêche : “Après l’industrie et l’agriculture, encore un fleuron français qui souffre. Les pêcheurs sont empêchés de travailler. Il est grand temps de changer de cap. Qu’avez-vous à dire aux pêcheurs ?” #QAG pic.twitter.com/EYrZKxVZ2o

— Sénat Direct (@Senat_Direct) January 17, 2024

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains a interpellé l’exécutif.

Xavier Breton, député de l’Ain, a interpellé la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Relations avec le Parlement sur le report de la publication du rapport sur l’immigration irrégulière par la Cour des Comptes.

Rapport de la Cour des comptes sur l’immigration | @bretonxavier (LR) se dit “profondément choqué par la décision du pdt de la Cour des comptes de repousser” sa publication : “Désapprouvez-vous le mépris du président de la Cour des comptes à l’égard du Parlement ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/YjnvbZPiOK

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) January 17, 2024

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a interpellé le Premier ministre sur la réforme de l’Aide Médicale d’Etat.

#QAG Notre président @oliviermarleix interroge le Premier ministre.

« Nous nous sommes quittés en décembre sur l’adoption de la loi immigration qui a suscité une crise qui a fait imploser votre majorité et le Gouvernement de Madame Borne. Votre prédécesseure s’était engagée… pic.twitter.com/FPxwALjzX5

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 16, 2024

Valérie Bazin-Malgras, députée de l’Aube, a questionné la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur la loi sur le grand âge.

Santé | Face au “vieillissement de la population”, @VBazinMalgras (LR) appelle à “faire de la question de l’autonomie et du grand âge une priorité pour notre pays” : “Allez-vous enfin être le Premier ministre des promesses tenues ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/9ve9SuCejA

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) January 16, 2024

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François-Xavier Bellamy : « Je suis le candidat de la clarté et de la constance »

Désigné tête de liste des Républicains aux européennes, l’élu dévoile son projet au Figaro.

Le président des Républicains vous a désigné tête de liste aux européennes. Quelle est votre première réaction ?

Je mesure l’importance de cette responsabilité. Je suis très reconnaissant à Éric Ciotti de sa confiance ainsi qu’à tous ceux, si nombreux, qui me témoignent leur soutien. Cette campagne engage beaucoup de l’avenir de notre famille politique mais aussi de la vie démocratique en France. Nous avons le devoir de réussir et je donnerai tout pour cela. Je suis le candidat de la clarté et de la constance.

Avec quelle équipe souhaitez-vous partir au combat ?

Cette question sera discutée dans les semaines qui viennent. Une chose est sûre : je me lancerai dans cette élection avec l’équipe qui sera la plus susceptible de convaincre les Français et de leur être utile en gagnant les batailles décisives qui nous attendront demain au Parlement européen. Pour cela, nous pouvons compter sur un vivier extraordinaire de talents, d’engagement, d’expérience. C’est un vrai atout, parce qu’on n’improvise pas la réussite d’un mandat. Je construirai cette liste avec Éric Ciotti et la commission d’investiture avec ce seul objectif. Il faudra une part de continuité, mais aussi, bien sûr, de renouvellement.

À quelle figure féminine pensez-vous pour la deuxième place ?

Les Républicains ne sont pas dans une politique superficielle de casting ; c’est aussi ce qui nous distingue d’Emmanuel Macron. La priorité, pour nous, c’est le fond.

Quelles sont vos principales motivations ?

Je suis engagé sans relâche depuis cinq ans pour faire entendre la voix des Français au Parlement européen et je vois à quel point notre continent est à la croisée des chemins. Les crises multiples que nous avons traversées ces dernières années ont confirmé les intuitions que nous défendions en 2019 : il faut reconstruire une Europe qui donne à nos démocraties les moyens de maîtriser leur destin. Cela suppose de ne plus passer par des normes asphyxiantes mais par des stratégies réalistes. Au cours de ce mandat, nous avons rectifié ce qui devait l’être dans l’urgence ; maintenant, il reste à reconstruire en profondeur l’action européenne. Mais cette élection a aussi pour enjeu la reconstruction de notre vie démocratique en France.

Parce que vous la jugez abîmée ?

Même s’il ne doit pas devenir un référendum national comme Emmanuel Macron et Marine Le Pen en rêvent, ce scrutin fera évoluer le centre de gravité de la vie politique française. Pour tous les électeurs de droite, c’est le moment de se retrouver pour affirmer leurs convictions. Nous traversons une crise très profonde et la réponse politique n’est pas à la hauteur des enjeux existentiels auxquels nous sommes confrontés ; preuve en est avec ce nouveau gouvernement, dont on voit bien qu’il n’incarne pas la promesse d’un cap enfin clair. Emmanuel Macron et Marine Le Pen se font la courte échelle et veulent réduire la vie démocratique à un choix qui n’en est pas un. Je le dis aux électeurs de droite : c’est le moment de prouver qu’il y a encore une place pour les priorités auxquelles vous tenez, pour la clarté des idées et le sérieux dans l’action. Ces élections européennes sont notre chance d’échapper au désespoir d’un second tour perpétuel, dont nous savons déjà qu’il n’apporte aucune solution aux grands problèmes du pays.

Quelles différences voyez-vous avec les élections de 2019, qui se sont soldées par un score décevant malgré une campagne saluée ?

En 2019, les candidats étaient presque tous nouveaux. La République en marche n’avait tout simplement pas d’élus au Parlement européen. Quant à moi, c’était ma première candidature. La grande différence, c’est qu’après cinq ans, nous assumons désormais un bilan. Derrière l’ambiguïté du « en même temps », le macronisme aura été le fidèle supplétif de la gauche dans son projet de décroissance européenne : dirigés par des élus venus des Verts ou du Parti socialiste, les députés macronistes ont voté contre le nucléaire, soutenu l’inflation normative qui fragilise notre agriculture et notre industrie, poussé pour le renforcement de la pression fiscale. Quant au RN, son bilan est assez simple : il n’a littéralement rien fait. En cinq ans, les élus du RN n’auront pas fait évoluer une seule virgule d’un seul texte européen. C’est une question de travail, de courage et de détermination : avec notre délégation, même moins nombreuse, nous avons mené et gagné de nombreuses batailles.

Vos adversaires pourraient vous attaquer sur le terrain des convictions, notamment conservatrices. Comment déjouer ces pièges ?

Certains ont intérêt à multiplier les caricatures pour éloigner l’attention des vrais sujets. Pendant ce mandat, c’est nous qui, au nom des principes que nous ne devrions jamais abandonner, avons combattu les régressions qui menacent l’Europe. Après une longue bataille, j’ai fait voter un amendement pour interdire à la Commission européenne de financer des publicités proclamant que « la liberté est dans le hidjab ». Comment les élus de gauche qui ont tout fait pour s’y opposer osent-ils encore faire des procès en féminisme ?

Avec le recul, quelles erreurs ne souhaitez-vous plus commettre ?

Nous devons repenser la manière dont nous parlons aux Français. Par habitude, nous avons peut-être mené trop souvent campagne en parlant d’abord à nos soutiens, plutôt qu’à tous les Français, et en particulier à tous ceux qui ne se sentent plus concernés par la politique. Beaucoup ont le sentiment d’être orphelins, privés d’une parole qui les représente. C’est à eux que je veux parler dans cette campagne. Pour cela, nous voulons nous déployer partout en renouvelant nos méthodes, pour aller là où la parole publique ne porte plus, retrouver ceux qui ne croient plus en la politique, ou en la droite. Nous avons besoin que les Français se réapproprient ces élections européennes.

Sur quoi ferez-vous campagne ?

Les défis ne manquent pas. Sur la question migratoire, l’essentiel reste à faire pour permettre aux pays européens de maîtriser leurs frontières. C’est l’un des plus grands défis du siècle pour notre avenir et pour l’équilibre du monde de demain. Avec le sujet de notre sécurité, alors que la guerre est de retour aux portes de l’Europe, il est impératif de reconstruire notre sécurité économique : le continent européen doit retrouver la capacité de produire ce dont il a besoin. Au nom de l’écologie, la gauche et le macronisme n’ont cessé de défendre un projet de décroissance qui nous appauvrit, nous fragilise et nous rend dépendants d’une production importée désastreuse pour l’environnement… C’est la triple peine. Il est temps de libérer ceux qui travaillent de cet amas de contraintes qui décourage toute responsabilité. Les agriculteurs sont en première ligne, ils alertent à juste titre, mais leur détresse nous concerne tous. Derrière ce combat contre ce qui empêche l’Europe de se projeter dans l’avenir, se joue aussi le déni de ses racines et de son identité.

Craignez-vous d’être pris en étau entre Jordan Bardella (RN) et Marion Maréchal (Reconquête!) ?

Non, pour une raison simple : personne d’autre que nous ne mène le travail que nous faisons. Prenez le sujet migratoire : à Paris, c’est le travail déterminé des élus LR qui a permis de faire voter une loi immigration qui renforce nos frontières ; c’est la même chose à Strasbourg. Le RN a voté contre l’augmentation du budget de Frontex par réflexe anti-européen. Les macronistes ont combattu notre proposition de financer les infrastructures physiques, les murs nécessaires dans certaines zones frontalières de l’UE. À chaque fois, nous avons gagné ces batailles. Quant à Marion Maréchal, je ne comprends pas le projet de sa campagne. Reconquête ! nous parle de l’union des droites, en ayant simplement créé une division supplémentaire. Dans un moment aussi décisif, se disperser serait irresponsable. Notre devoir est de rassembler les électeurs de droite dans cette élection, pour donner le plus de force possible à leurs idées en Europe.

Bardella appelle l’ensemble des militants des Républicains à rejoindre le RN…

Le RN se projette dans ses rêves de victoire nationale : Jordan Bardella se croit nommé premier ministre… Ce serait déjà bien d’exercer réellement son mandat de député européen. Le RN a gagné l’élection européenne il y a cinq ans ; mais il n’a rien fait de la confiance des Français, rien. Il aura seulement varié du tout au tout sur les sujets européens : il a vanté le Frexit et fait de la sortie de l’euro sa première priorité en 2017, avant de changer ensuite de discours. Pour ma part, je n’ai jamais varié, ni dans ma parole, ni dans mon action. À tous les Français qui espèrent la reconstruction d’une droite sérieuse, sincère et constante, je veux dire simplement : j’ai besoin de vous !

Le ralliement de Rachida Dati à la macronie risque-t-il de troubler le message de la droite ?

C’est le seul but d’Emmanuel Macron : créer de la confusion, au risque de désespérer les électeurs. Nous résisterons à cette entreprise de démolition. Dès que Rachida Dati est entrée au gouvernement, Éric Ciotti a clairement indiqué qu’elle ne faisait plus partie de notre famille politique.

Fin novembre, vous avez rencontré Nicolas Sarkozy. Vous a-t-il manifesté son soutien ?

Non, et je ne le rencontrais pas pour cela d’ailleurs. Nicolas Sarkozy est, bien sûr, libre de sa parole. Son choix lui appartient.

Quel sera le rôle de Laurent Wauquiez dans cette campagne ?

Laurent Wauquiez est une figure majeure de notre famille politique et je n’oublie pas que c’est lui qui m’a fait confiance en 2019 pour porter nos couleurs. Je suis heureux de compter sur son appui pour cette nouvelle campagne.

Quelle sera la conséquence sur votre campagne des travaux réguliers que vous menez avec David Lisnard (Nouvelle Énergie) et Hervé Morin (Les Centristes) ?

Nous avons partagé ensemble un travail de fond important sur les sujets essentiels pour la vie du pays. Désormais, je vais m’engager totalement dans cette nouvelle bataille des européennes ; c’est un autre moment qui s’ouvre pour moi. J’ai beaucoup d’amitié et d’estime pour David et pour Hervé ; avec eux, je veux fonder cette campagne sur l’expérience de ceux qui font que le pays tient debout dans les crises qu’il traverse, les maires et les élus locaux.

On dit que la survie de LR repose Une lourde responsabilité repose sur vos épaules…

J’en mesure l’ampleur : l’enjeu n’est pas la survie d’un parti, mais l’avenir du pays, et de l’Europe. Ma conviction profonde et sincère est que cette élection est d’abord et surtout, pour la droite, le moment de se relever. Si nous partons en campagne avec pour objectif d’éviter la catastrophe, nous ferons une grande erreur : les Français n’ont jamais été aussi nombreux à attendre ce que nous avons à leur proposer. Je suis prêt.

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

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Éric Ciotti : « Nous sommes une opposition utile pour le pays »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de TF1.

Il est revenu sur la composition du nouveau gouvernement, notre action au Parlement et il a annoncé que François-Xavier Bellamy conduira notre liste aux élections européennes.

Rachida Dati a quitté notre famille politique.

Nous sommes élus pour être dans l’opposition. La politique c’est la clarté et la cohérence.

On ne peut pas être membre des Républicains et membre de ce gouvernement au bilan désastreux. pic.twitter.com/bSRZorEAoD

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 15, 2024

Nous sommes une opposition utile pour le pays.

Nous avons voté en faveur de la réforme des retraites et étoffé la loi Immigration.

La contrepartie au RSA, le durcissement des conditions d’octroi des prestations sociales aux étrangers, c’est aux LR que nous devons ces avancées ! pic.twitter.com/s44pv6tZM0

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 15, 2024

François-Xavier Bellamy conduira notre liste aux élections européennes.

C’est un homme de convictions, de valeurs et de travail.

Il dispose du meilleur bilan au Parlement européen. pic.twitter.com/5SrmzCycmI

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 15, 2024

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