Éric Ciotti : « Je soutiens nos agriculteurs »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur la crise des agriculteurs, les propositions du gouvernement pour l’agriculture et la censure de la loi sur l’immigration par le Conseil constitutionnel.

Je soutiens nos agriculteurs car ils incarnent une vision de la France souveraine qui nourrit ses habitants.

Ils doivent être entendus, pourquoi le gouvernement les méprise depuis 2017?

Il est regrettable d’en arriver au conflit et au blocage pour ouvrir le dialogue. pic.twitter.com/4890fhSBl4

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 30, 2024

Le gouvernement doit apporter des réponses précises aux agriculteurs.

J’attends de la considération, du respect et du bon sens, on leur impose des normes absurdes et des charges asphyxiantes.

Ils obéissent à des règles environnementales qui ne sont pas imposées aux… pic.twitter.com/IRhkNcVs5f

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 30, 2024

Je dénonce un double langage du Président de la République ainsi qu’une forme de collusion idéologique avec Laurent Fabius.

La décision du Conseil Constitutionnel est ahurissante, il n’applique pas le droit mais prend des positions politiques ! pic.twitter.com/PdmDB3E1NK

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 30, 2024

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Vincent Jeanbrun : « Pire encore que l’État absent, il y a l’État bloquant »

Maire d’une ville en périphérie de Paris qui n’a pas été épargnée par la violence, Vincent Jeanbrun veut pouvoir bâtir une France du sursaut.

L’Haÿ-les-Roses gagne vingt points dans notre classement, de la 399e à la 379e place, et ce malgré les émeutes qui l’ont frappée. Comment peut-on expliquer ce succès ?

C’est le résultat d’une politique menée sur trois axes forts qui étaient au cœur de mes engagements de campagne : sécurité, rénovation, service public. Sur le premier axe, j’ai renforcé en quelques années la police municipale en l’équipant, en la formant, en lui permettant de réaliser pas moins de dix-huit missions de maintien de l’ordre. La sécurité est la première des libertés. Sur le deuxième axe, j’assume de faire partie des maires bâtisseurs, qui osent lancer des projets de rénovation ambitieux pour penser de véritables morceaux de ville à vivre, qui ne soient pas seulement des cités-dortoirs. Avec le souci de bâtir, au cœur des espaces de vie, des établissements publics dignes de ce nom.

Cela rejoint votre troisième axe, le service public. Pourtant, vous assumez de gérer votre ville comme une entreprise. Qu’entendez-vous par là ?

Une entreprise oui, mais une entreprise publique, dans laquelle les habitants sont à la fois les clients et les actionnaires. Un maire ne doit jamais oublier que l’argent public vient de la poche de ses concitoyens : nous leur devons l’efficacité et le meilleur pour leur cadre de vie. On ne peut pas faire de l’idéologie avec l’argent public. Je suis moi-même un enfant des quartiers populaires, les « Tours marrons » de l’Haÿ-les-Roses. Aujourd’hui, mon objectif est de permettre pour tous l’émancipation que la République m’a offerte. Faire vivre concrètement notre promesse républicaine pour que chaque habitant éprouve la fierté de vivre dans notre ville.

Vous avez été personnellement visé par les émeutes, ainsi que votre famille. Quelle politique préconisez-vous face à cette « France du chaos » que vous décrivez dans votre ouvrage Les Deux France (Albin Michel) ?

Ma femme est sortie de l’hôpital et elle garde, tout comme mes enfants, des séquelles psychologiques. Contrairement à ce qui a été dit, cette ultraviolence n’était pas de simples émeutes mais une véritable insurrection. J’ai été témoin de la volonté des casseurs de s’en prendre spécialement aux bâtiments arborant le drapeau tricolore : la bibliothèque de la ville, la mairie, le commissariat… Le mobile était clair : il s’agissait de s’en prendre aux symboles de l’État. Face à cette France du chaos, j’appelle à bâtir la France du sursaut.

Cela ressemble à un slogan. Qu’est-ce que cela recouvre ?

Des actions très concrètes ! La France du sursaut, ce sont les policiers qui ne baissent pas les bras et défendent l’ordre républicain face aux caïds et aux séparatistes islamistes. Ce sont les enseignants qui accomplissent leur mission dans les quartiers difficiles. Ce sont les agents municipaux qui assurent le service public. Mais ce sont aussi tous les citoyens qui s’engagent. Au niveau de la commune, nous avons mis en place le dispositif « Nous L’Haÿssiens, citoyens engagés, vigilants et solidaires », qui permet à des centaines de volontaires de donner un peu de leur temps lors de chantiers citoyens. Tout le monde peut, à son échelle, participer de cette France du sursaut que j’appelle de mes vœux.

Vous regrettez dans votre ouvrage la « démission de l’État ». Comment se traduit-elle sur le terrain ?

Par un manque criant de moyens à tous les niveaux. De manière générale, nous demandons plus de policiers, de médecins et de personnel. Mais au-delà des moyens humains, l’autorité de l’État n’est malheureusement plus respectée : la puissance publique, censée décider en dernière instance, n’est plus capable de trancher les situations épineuses. L’État est devenu une hydre dont chacune des têtes envoie des injonctions contradictoires. Sur l’urbanisme par exemple, il nous demande à la fois de construire plus (pour les logements sociaux) et moins (pour l’environnement). Ou plus haut (pour éviter la densité au sol) et plus bas (pour respecter les normes de hauteur). Comment fait-on ? Pire encore que l’État absent, il y a l’État bloquant.

Face à cet État absent et bloquant, vous en appelez à un « Notre-Dame » des quartiers. En quoi ce plan consiste-t-il ?

Avec Notre-Dame, la France a montré qu’elle pouvait éteindre l’incendie et rebâtir en un temps record, en mettant les moyens et, surtout, en faisant confiance au terrain. Je veux la même chose pour les quartiers. Il faut cesser d’ignorer les six millions de Français qui vivent dans les quartiers, des gens honnêtes pour l’écrasante majorité d’entre eux : la République n’a pas le droit de les abandonner. Il est temps de prendre des mesures d’urgence, comme par exemple la fin du logement social à vie, qui assigne de fait certains habitants à la relégation et participe du phénomène de ghettoïsation. De manière générale, il faut laisser agir les acteurs du terrain. Nous avons besoin de liberté, pas d’un énième plan banlieue. Plutôt que de doubler le budget, je préférerais diviser par deux le nombre de normes. Qui peut résoudre le pire peut résoudre le plus simple.

Si nous parvenons à ramener la République dans les quartiers, j’ai la conviction que nous ramènerons la République dans l’ensemble du territoire national.

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François-Xavier Bellamy : « La Macronie a fait le contraire à Strasbourg de ce qu’elle raconte à Paris »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité d’Europe 1.

Il est revenu sur la crise agricole et la surtransposition des normes.

« C’est un double jeu. La macronie a fait le contraire à Strasbourg de ce qu’elle raconte aujourd’hui à Paris », déclare @fxbellamy, vice-président @lesRepublicains et eurodéputé, sur la crise de l’agriculture #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/qKGUJrE2kD

— Europe 1 (@Europe1) January 29, 2024

« La France est en train de détruire la compétitivité de ceux qui travaillent sur son sol. La concurrence déloyale est organisée, planifiée », selon @fxbellamy #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/EEvl0WHEe3

— Europe 1 (@Europe1) January 29, 2024

« Depuis 7 ans les gouvernements d’E. Macron n’ont pas arrêté d’ajouter plus de contraintes sur les agriculteurs français », déclare @fxbellamy #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/SVaJdMN8cg

— Europe 1 (@Europe1) January 29, 2024

« La situation que vivent aujourd’hui les agriculteurs devrait être une angoisse pour tous les citoyens », déclare @fxbellamy #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/mLZckoreXS

— Europe 1 (@Europe1) January 29, 2024

« Est-ce qu’il faut qu’on attende d’avoir faim dans ce pays, pour se rendre compte qu’il faut protéger les agriculteurs ? », se demande @fxbellamy #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/Y7dueGgolY

— Europe 1 (@Europe1) January 29, 2024

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Éric Ciotti : « Macron est un pompier pyromane ! »

Crise agricole, censure de la loi Immigration… Le président des Républicains alerte sur la montée de la colère d’une France que le président « méprise ».

Gabriel Attal a répondu à un certain nombre de revendications des agriculteurs, notamment l’abandon d’une hausse des taxes sur le gazole non routier. Cela va-t-il dans le bon sens ?

Ces réponses sont surtout ridiculement faibles. Ce sont des mesurettes alors qu’il faudrait une révolution ! Il s’agit de défendre une certaine idée de la France des territoires et d’assurer notre souveraineté alimentaire. Ce conflit met en lumière la révolte d’une France qui travaille contre un pouvoir qui n’a pour elle que mépris. C’est bien Monsieur Macron et ses amis qui ont décidé de la hausse du carburant agricole. La Loi « Restauration de la nature » qui prévoit la décroissance agricole a été soutenue à Bruxelles par les élus Renaissance. Emmanuel Macron est un pompier pyromane qui a lui-même déclenché l’incendie.​

Que proposent les Républicains pour sortir le monde agricole de la crise ?

​Les agriculteurs représentent la catégorie sociale qui travaille le plus. Les 35 heures, ils les font deux ou trois fois en une semaine, et ils sont ceux de nos compatriotes qui gagnent le moins. Nous devons mettre en place un dispositif d’accompagnement financier des agriculteurs qui vivent sous le seuil de pauvreté. Aucun agriculteur ne doit gagner moins de 1 500 euros net par mois. Le combat des agriculteurs est celui d’une France du bon sens et du travail qui ne doit pas disparaître.​

Avec quel argent ?

D’abord en sanctionnant fortement les distributeurs qui ne garantissent pas un prix minimum aux productions agricoles. Je propose aussi de supprimer certaines aides dépensées à perte, notamment pour la politique de la ville, au profit de nos campagnes et du monde rural. Il faut parallèlement mettre fin aux accords de libre-échange qui menacent l’agriculture et supprimer les normes paralysantes.​

Faut-il par exemple rétablir les droits de douane sur le blé ukrainien qui ont été suspendus ?

​Les règles doivent être les mêmes pour tous. D’ailleurs, les Républicains déposent, avec Antoine Vermorel une proposition de loi visant à interdire l’importation de produits ne respectant pas nos règles. Il n’est pas acceptable que nos voisins aient tous les droits tandis que nos agriculteurs français subissent toutes les interdictions.​​​

Le Conseil constitutionnel a censuré une trentaine d’articles de la loi Immigration, la plupart introduits par les Républicains. Vous le regrettez ?​

Comment justifier que les articles liés au contrôle des migrants, à leur accès aux prestations sociales ou le regroupement familial soient considérés comme des cavaliers législatifs dans une loi censée contrôler l’immigration ? Une caste a confisqué à son profit la souveraineté populaire. C’est d’une gravité majeure !

​​Faut-il supprimer le Conseil constitutionnel ?

​Il ne faut naturellement pas le supprimer mais on doit interrompre sa dérive juridique et idéologique. Aujourd’hui, le juge a pris la place du législateur et donc du peuple. Ce n’est pas acceptable en démocratie. En l’espèce, il y a manifestement une convergence d’intérêts entre Emmanuel Macron et Laurent Fabius. Tous deux veulent plus d’immigration, contre l’écrasante majorité du peuple français. Qu’ils ne s’étonnent pas de voir monter la colère du peuple.

​Mardi, le Premier ministre prononcera son discours de politique générale, mais sans se soumettre à un vote de confiance…

​Depuis 2022, le Parlement est dépossédé de ses prérogatives. Gabriel Attal sait que la confiance ne lui serait pas accordée. Nous avons des ministres alibis supposés être de droite mais la politique de ce gouvernement est à gauche avec des records d’immigration, d’impôts et des faits de violence.

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Julien Dive : « Être agriculteur, ce n’est pas Martine à la ferme »

Avec ses collègues du groupe LR, le député de l’Aisne Julien Dive a élaboré un « livre blanc » sur l’agriculture dont les propositions concrètes, qui seront présentées mercredi 31 janvier, muscleront le projet de loi d’orientation et d’avenir agricole.

Quel est l’objectif de votre « livre blanc » ?

Présenter des propositions concrètes pour améliorer la vie des agriculteurs ! C’est le fruit d’un travail collectif réalisé avec quinze parlementaires de plusieurs territoires, dont les députés Francis Dubois, de Corrèze, Jean-Yves Bony, du Cantal ou Fabrice Brun, de l’Ardèche. Depuis le mois de juin dernier, nous avons rencontré des centaines d’agriculteurs et de viticulteurs issus d’un large éventail de territoires, des grandes plaines aux montagnes en passant par les littéraux. Ce Tour des fermes de France a permis de nourrir ce livre blanc.

Avec son projet de loi d’orientation et d’avenir agricole, le gouvernement n’avait pas fait ce travail ?

Le projet est très incomplet. Le gouvernement n’a pris en compte que deux axes : la formation et l’aide à l’installation. C’est très décevant par rapport à ce qui avait été annoncé initialement, et surtout très en deçà des revendications des agriculteurs. Le gouvernement a fait le choix de retarder la présentation de ce projet de loi très incomplet, sachant pertinemment que cela serait vécu comme une provocation.

Heureusement, plusieurs mesures problématiques ont été retirées du projet de loi du gouvernement, comme l’obligation pour l’exploitant de faire un diagnostic des sols lors de la transmission. Cela aurait fait peser la responsabilité des sols sur l’agriculteur, ce qui aurait été extrêmement préjudiciable !

En quoi le groupe LR est-il mieux placé que le gouvernement pour parler d’agriculture ?

Nous sommes ancrés sur le terrain. Non seulement le groupe LR contient parmi ses membres plusieurs députés agriculteurs, mais il est aussi celui qui compte le taux le plus élevé d’élus issus de circonscriptions agricoles : environ 95 %. Nous connaissons bien les revendications des agriculteurs, nous les portons depuis des décennies. J’ai moi-même été rapporteur d’une proposition de loi d’Olivier Marleix, daté de décembre 2022, qui visait à améliorer le mode de calcul des retraites des agriculteurs. Je discute avec eux quotidiennement, encore aujourd’hui, jeudi, au niveau du barrage entre l’A23 et l’A26, dans mon département de l’Aisne.

Concrètement, que souhaitez-vous ajouter au projet de loi du gouvernement ?

Nous allons synthétiser les 40 pages de notre « livre blanc » en plusieurs propositions concrètes, qui seront autant d’amendements. Ces propositions sont réparties en cinq axes. Nous avons gardé la formation et l’installation, en y ajoutant nos amendements. Mais surtout, nous avons souhaité apporter des propositions concrètes autour de trois autres axes qui avaient été éludés par le gouvernement : l’écologie, l’économie et le social.

Quelles sont vos propositions sur l’écologie ?

Nous assumons pleinement plusieurs mesures : pousser les NBT (New Breeding Techniques), les nouvelles techniques de sélection végétales ; renforcer les investissements dans l’irrigation et le stockage de l’eau ; certifier les agriculteurs pour qu’ils puissent vendre leurs crédits bas-carbone dès l’instant où ils retiennent du carbone dans le sol, par exemple lorsqu’ils ne retournent pas leurs champs ; et surtout, arrêter la surtransposition de normes environnementales qui, souvent, rajoutent des contraintes à celles qui existent déjà au niveau européen. Il faut déjà appliquer la loi, en commençant par faire respecter les normes à nos frontières !

C’est-à-dire ? La loi n’est pas appliquée aujourd’hui ?

Hélas non. Une note du Sénat, s’appuyant sur des chiffres de la DGCCRF et de la DGAL, estime que 10 à 25 % des produits agricoles importés en France ne respectent pas nos standards. Par exemple, l’usage des néonicotinoïdes, interdit en France pour la culture des betteraves à sucres, n’est pas interdit en Ukraine, d’où nous importons ces produits ! Cela est en effet illégal en vertu de l’article 44 de la loi Egalim de 2018 qui prévoit l’interdiction de l’importation de produits non conformes à la réglementation de l’UE. Avant d’ajouter de nouvelles normes et de soupçonner en permanence nos agriculteurs qui sont parmi les plus vertueux du monde en termes de pratiques écologiques, commençons par contrôler nos frontières !

Et quelles sont les propositions du « livre blanc » en matière économique ?

Le gouvernement doit comprendre qu’être agriculteur, ce n’est pas Martine à la ferme ! Agriculteur, ce n’est pas un hobby, c’est un métier qui consiste d’abord à gérer une activité économique. La crise actuelle est à la fois conjoncturelle et structurelle. Sur la partie structurelle, nous portons des propositions concrètes pour assurer la pérennité du modèle économique : faciliter la comptabilité, développer le portage des exploitations agricoles avec un dispositif de crédit-bail, baisser les charges sociales pour les contrats courts, mettre en place des fonds de soutien en cas d’investissements lourds ou encore transformer le livret environnemental en livret agricole.

Un simple changement de nom ?

Non, le nouveau livret permettrait de flécher les moyens qui existent, au-delà de la transition énergétique, pour des projets visant à répondre aux grandes questions d’approvisionnements alimentaires. Ce sera le grand enjeu stratégique des vingt prochaines années.

En quoi consiste le cinquième et dernier axe de votre « livre blanc » ?

Il s’agit du troisième volet « oublié » par le gouvernement : le volet social. D’abord, nous proposons de mieux considérer la place des femmes dans la profession. Ensuite, d’apporter de véritables réponses au mal-être qui, hélas, frappe cette profession. On ne compte plus les messages de détresse que nous envoient les agriculteurs, les suicides, les drames familiaux… Le gouvernement ne peut pas rester sourd à cet appel, nous apportons de véritables solutions.

Quel message voulez-vous transmettre aux agriculteurs ?

Je veux leur dire que je comprends leur colère. Je présente toutes mes condoléances à la famille d’Alexandra et Camille, l’agricultrice et sa fille qui ont perdu la vie. Enfin, je veux dire que le combat des agriculteurs les dépasse, qu’il concerne tous les Français. Car au-delà de la question agricole, il y a la question alimentaire, qui est essentielle. Trop souvent, la technostructure parisienne relègue la question alimentaire. Nous demandons qu’elle soit sacralisée, élevée comme une priorité stratégique, au même rang que la défense nationale ou la politique énergétique.

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François-Xavier Bellamy : « C’est un coup d’Etat institutionnel, qui viole la lettre et l’esprit de notre Constitution »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la censure de la loi sur l’immigration par le Conseil constitutionnel, les manifestations d’agriculteurs et les élections européennes.

Censure de la #LoiImmigration : Pour @fxbellamy, “c’est un coup d’Etat institutionnel, qui viole la lettre et l’esprit de notre Constitution”. Le vice-président exécutif @lesRepublicains dénonce le “mensonge” et l’ “hypocrisie” du Conseil constitutionnel.#BonjourChezVous pic.twitter.com/c6ZwFXl32V

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Censure de la #LoiImmigration : “On avait déjà des 49.3 à répétition, un gouvernement qui légiférait par ordonnance et maintenant on a le Conseil constitutionnel qui vient de supprimer virtuellement le droit d’amendement”, dénonce @fxbellamy.#BonjourChezVous pic.twitter.com/aVP3rSiIGi

— Public Sénat (@publicsenat) January 26, 2024

Censure de la #LoiImmigration : @fxbellamy fustige le comportement de @GDarmanin, qui s’est dit satisfait de la décision du Conseil constitutionnel. “Où sont les factieux ? Où sont ceux qui jouent avec nos institutions ? Ils sont au gouvernement”, dénonce-t-il.#BonjourChezVous pic.twitter.com/YwUJWdJxDt

— Public Sénat (@publicsenat) January 26, 2024

Mobilisation des agriculteurs : “Personne dans ce gouvernement n’a voulu les écouter”, estime @fxbellamy. L’eurodéputé dénonce une politique agricole française et européenne qui apporte “plus de contraintes, plus de complexité, plus de contrôles”.#BonjourChezVous pic.twitter.com/LYGoIk8Whe

— Public Sénat (@publicsenat) January 26, 2024

Elections européennes : @fxbellamy sera la tête de liste @lesRepublicains pour le scrutin. Une tête de liste désignée trop tard ? Pour l’eurodéputé, “le match qu’on voudrait installer entre M. Attal et M. Bardella ne correspond à rien au Parlement européen”.#BonjourChezVous pic.twitter.com/ZkxM30N5sV

— Public Sénat (@publicsenat) January 26, 2024

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Censure de la loi Immigration : Réaction d’Éric Ciotti, Olivier Marleix et Bruno Retailleau

Le Conseil constitutionnel a largement censuré la loi immigration.

Cette censure était attendue tant par Emmanuel Macron que par la gauche, tous deux auteurs d’une saisine, mais redoutée par les Français, favorables à une écrasante majorité au début de reprise en main de notre politique migratoire portée par ce texte.

Cette reprise en main est plus que jamais nécessaire au regard des chiffres records de l’immigration pour 2023 qui nous font désormais franchir le cap des 500 000 entrées légales sur le territoire. En Europe, selon l’agence Frontex, le nombre de passages clandestins aux frontières extérieures de l’Union européenne a cru de 17 % en 2023.

Aux antipodes de l’action nécessaire devant un tel constat, la censure du Conseil constitutionnel invalide un nombre très important de dispositions et nous condamne de nouveau à l’impuissance publique que nous subissons depuis trop d’années en matière migratoire.

Cette censure est une capitulation: elle abandonne de nouveau la France à tous les vents de l’immigration massive et va en sens contraire des volontés nettement exprimées par le peuple français et par ses représentants.

Alors que tous les pays d’Europe font le choix de la fermeté migratoire, la France doit elle se résigner à rester en arrière du courant historique qui porte les nations européennes à reprendre le contrôle de leur politique d’immigration ?

Après avoir appelé à tant de « réarmements » dans sa conférence de presse de la semaine passée, le Président de la République a ici méthodiquement organisé le désarmement de la France en faisant défendre par son gouvernement une loi dont il souhaitait l’annulation par le Conseil constitutionnel.

Le Président de la République a obtenu ce qu’il souhaitait. Nous dénonçons cette ambiguïté constante et le double langage du gouvernement: la confiance des Français dans l’action politique ne sort pas grandie de cette mascarade.

Nous prenons acte de la décision des membres du Conseil constitutionnel, malgré les arguments solides que nous leur avons soumis dans notre mémoire du 18 janvier dernier et dont il n’a tenu aucun compte.

Nous demandons au Gouvernement de reprendre au plus vite dans un texte législatif spécifique l’ensemble des dispositions invalidées par le Conseil constitutionnel en tant que « cavaliers législatifs » (le rétablissement du délit de séjour irrégulier, la caution retour pour les étudiants étrangers, les mesures de restriction du regroupement familial ou les mesures restreignant le droit du sol), dispositions pour lesquelles le Conseil constitutionnel ne s’est pas prononcé sur le fond.

Cette censure démontre de manière très claire les limites auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés en matière de lutte contre l’immigration de masse et renforce la légitimité de la révision constitutionnelle que nous appelons de nos vœux depuis de nombreux mois.

La censure du Conseil constitutionnel présente d’ailleurs l’avantage paradoxal de nous indiquer avec netteté les limites qui sont posées à la volonté souveraine du peuple français et les ajustements que nous devons apporter à notre proposition de révision de notre Constitution.

La Constitution doit être l’outil et l’instrument de la souveraineté du peuple français, non un obstacle à son expression: sa révision s’impose donc à nous. Nous appelons le Gouvernement à se saisir de notre proposition pour redonner aux Français la maîtrise de leur destin. Et afin de lui donner toute la force nécessaire, cette révision devra être approuvée par les Français, par référendum, car c’est au peuple tout entier de décider de son avenir et non à un petit cénacle politisé.

Nous attendons également du gouvernement actuel qu’il tienne les engagements formulés par écrit par la précédente Première ministre concernant la réforme de l’Aide Médicale d’État (AME), indispensable complément à la loi immigration votée en décembre dernier.

Alors que l’impuissance institutionnalisée nourrit la défiance depuis des décennies, la souveraineté restaurée rétablira l’espérance.

Éric CIOTTI
Président des Républicains

Olivier MARLEIX
Président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale

Bruno RETAILLEAU
Président du groupe Les Républicains au Sénat

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Elections européennes 2024

Les élections européennes de 2024 en France se tiennent le 9 juin 2024 afin d’élire les 81 eurodéputés représentant la France au Parlement européen.

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Annie Genevard : « Il faut absolument retrouver la maîtrise en matière d’immigration »

Annie Genevard, secrétaire générale de notre mouvement et députée du Doubs, était l’invitée de Public Sénat.

Elle est revenue sur les manifestions d’agriculteurs, l’inscription de l’IVG dans la Constitution et l’examen du projet de loi sur l’immigration par le Conseil constitutionnel.

Colère des agriculteurs : pour @AnnieGenevard, députée du Doubs, “les paysans demandent trois choses : un revenu, de la considération, et moins de normes”. #BonjourChezVous pic.twitter.com/x0sns0K06c

— Public Sénat (@publicsenat) January 25, 2024

IVG dans la constitution : “Le débat ça n’est pas pour ou contre l’IVG”, tient à rappeler @AnnieGenevard, qui ne voit pas de “remise en cause” de ce droit, et qui s’oppose à la constitutionnalisation de l’IVG en l’état. #BonjourChezVous pic.twitter.com/gYimsUP8RI

— Public Sénat (@publicsenat) January 25, 2024

Loi immigration : la censure de certaines mesures de la loi par le Conseil constitutionnel “serait un échec pour les Français”, assure @AnnieGenevard, secrétaire générale @LesRepublicains. “Nous contestons le fait que des mesures ne soient pas constitutionnelles” #BonjourChezVous pic.twitter.com/xTFtp14IeY

— Public Sénat (@publicsenat) January 25, 2024

“Les Français disent dans toutes les enquêtes d’opinion qu’il faut absolument retrouver la maîtrise en matière d’immigration”, insiste @AnnieGenevard, pour qui il faudra modifier “le cadre constitutionnel” en cas de censure de la loi immigration ce jeudi. #BonjourChezVous pic.twitter.com/MZWzXY09oF

— Public Sénat (@publicsenat) January 25, 2024

.@LesRepublicains plaideront-ils pour une modification de la Constitution en cas de censure de la loi immigration ? “Bien sûr”, répond @AnnieGenevard, pour qui une censure montrerait que “la France ne pourrait pas recouvrer sa souveraineté en matière migratoire”. #BonjourChezVous pic.twitter.com/cRtpodNzUk

— Public Sénat (@publicsenat) January 25, 2024

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Vincent Jeanbrun : « Il n’y a pas de pays sans paysans »

Vincent Jeanbrun, porte-parole de notre mouvement, maire de L’Haÿ-les-Roses, conseiller régional d’Île-de-France et président du groupe Île-de France Rassemblée, était l’invité de RCF.

Il est revenu sur les manifestions d’agriculteurs, le bilan des émeutes de juillet 2023 et les violences contre les élus.

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