Laurent Wauquiez : « Agnès Pannier-Runacher ne connaît à rien à l’agriculture »

Après trois semaines de tour de France agricole, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes met en garde le gouvernement. Celui qui se prépare pour 2027 souligne notamment que « la colère des agriculteurs est toujours là ».

« L’agriculture est une leçon d’humilité, on apprend toujours… » On se sait pas si Laurent Wauquiez a beaucoup appris en se rendant au domaine viticole du Peirecèdes, dans le centre Var, ce mardi midi. En tout cas, il a pris beaucoup de notes en vue d’une proposition de loi agricole. Trois semaines qu’il sillonne les régions françaises pour distiller également sa bonne parole. Lui prêche notamment pour « la suppression » de l’Office français de la biodiversité (OFB) pour « taper un gros coup dans la fourmilière ». Parmi ses autres cibles, les normes administratives, l’INRA, « trop dans la théorie pas assez dans la pratique » ou encore le Rassemblement national.

Vous terminez votre tour de France agricole. Quels enseignements en tirez-vous ?

Que le gouvernement fasse très attention ! Parce que les attentes sont fortes. La colère est toujours là, le feu couve sous les braises. Si le gouvernement pense qu’il a acheté le silence avec des aides, il se trompe lourdement. On a des agriculteurs qui n’ont pas construit des barrages pour avoir des aides, mais pour avoir une juste rémunération du fruit de leur travail et la reconnaissance de la dignité de ce qu’ils font.

Pour la FNSEA, reçue hier à Matignon, la mise en place des annonces ne va pas assez vite. C’est aussi votre sentiment ?

Je suis inquiet. Ma préoccupation, c’est que ça aille mieux pour les agriculteurs. Il faut du concret. Il y a urgence. Or, depuis que l’attention médiatique est retombée, on voit le retour du vieux discours classique. Je ne voudrais pas qu’on trompe les agriculteurs, qu’on joue la montre et qu’il n’y ait pas de changement. Sinon, ça serait terrible. Je connais trop la musique.

Certains changements demandent du temps…

Certaines règles relèvent juste de décrets qui dépendent du ministre. Ils pourraient être signés le matin et être appliqués le soir. Je pense à un certain nombre de normes qui pénalisent l’arboriculture, l’horticulture ou à des règles sur le système de production dans l’élevage qui créent une distorsion de la concurrence par rapport aux Pays-Bas, à la Pologne. Il y a plein de choses qui ne relèvent que de la France.

Les associations écologistes dénoncent la mise en pause du plan Ecophyto, qui prévoit le retrait des substances les plus préoccupantes et la sortie du glyphosate…

Ce ne sont pas des associations écologistes, ce sont des extrémistes, des idéologues. Les mêmes ont pénalisé le nucléaire et nous ont amenés à rallumer les centrales à charbon. Les mêmes plantent des poignards dans le dos de notre agriculture, au lieu d’aller contrôler ce qui débarque dans les ports à Marseille ou à Dunkerque. Ils feraient mieux d’ailler en Chine ou aux États-Unis pour dénoncer ce que sont ces agricultures-là, intensives, non familiales, non respectueuses de l’environnement. Contrairement à la nôtre. Si on est écologiste en France, il faut défendre notre agriculture, pas la pénaliser.

Que pensez-vous du choix d’Agnès Pannier-Runacher, comme ministre déléguée à l’Agriculture auprès de Marc Fesneau ?

Je ne veux pas faire de procès d’intention, ni de délit de faciès. C’est quelqu’un qui investit ses dossiers. La seule chose, c’est qu’elle ne connaît rien à l’agriculture. Il va falloir qu’elle apprenne. Je jugerai le résultat. Mais vous savez, il y a trop de politiques qui pensent s’y connaître en agriculture parce que leur grand-mère habitait près d’une ferme. Sauf que l’agriculture, c’est très technique. Personnellement, c’est un des domaines qui me demandent le plus d’énergie pour comprendre les enjeux. À Paris, ils pensent que l’agriculture se traite à coups de com.

Votre regard sur la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

Quand je vois la réussite du rosé de Provence, avec 40 % d’export, est-ce qu’on n’en rêverait pas pour toute l’économie française ? Je suis fier de ça. On devrait l’être davantage.

Pour les Européennes, les agriculteurs sont convoités pour figurer sur les listes des partis. Côté LR, on parle pour la deuxième place de Céline Imart, céréalière du Tarn…

Pour les noms, c’est Éric Ciotti qui prend les décisions. Mais comme moi, il souhaite qu’il y ait des agriculteurs en bonne place sur notre liste. C’est important. Au sein des Républicains, on les a toujours défendus depuis Chirac. Au Parlement européen, toutes les propositions ont été portées par LR. Certains partis qui parlent devant les caméras, y compris d’extrême droite, n’ont rien fait quand ils étaient à Bruxelles depuis 5 ans. Et même rien du tout sur les sujets agricoles.

Le Rassemblement national prétend être « le seul parti à défendre le monde rural et les agriculteurs »…

Je vais être très clair : Jordan Bardella a été l’un des eurodéputés les plus abstentionnistes. Ça veut dire qu’il a touché son salaire européen mais qu’il n’a rien fait. Ce n’est pas ma conception de la politique.

Certains voient dans votre tour de France agricole une précampagne présidentielle…

Vous voudriez que je reste dans mon bureau ? Certains le font. Pour moi, la politique se fait sur le terrain. Je le faisais hier, je le ferai demain. Et dans ma préparation pour redresser le pays, c’est une étape essentielle. Il faut prendre le temps d’échanger, d’apprendre, de mesurer les difficultés. Aujourd’hui, les Français ont l’impression de ne plus être écoutés par leurs élus.

Un mot sur Xavier Bertrand qui s’est déclaré candidat LR à la présidentielle de 2027…

Toutes les ambitions sont légitimes. Mais ça ne suffira pas. Si on pense que ça marchera demain avec les recettes du passé, les mêmes idées reçues, le même fonctionnement, ça ne réussira pas. Il faut qu’on se remette en question. C’est ce que je fais tout le temps pour créer quelque chose de nouveau.

Rayon investissement culturel, vous avez récemment eu le soutien Rachida Dati, exclue des LR après sa nomination au ministère de la Culture…

(Rires) Ça m’a fait plaisir parce qu’on a la même bataille. Celle du rééquilibrage. Dans notre pays, le ministère de la Culture met 800 euros par habitant à Paris. C’est normal qu’il y ait plus d’argent là-bas. Mais dans nos régions, il met moins de 20 euros. La précédente ministre de la Culture (Rima Abdul-Malak) ne m’avait pas entendu. Là, on a une ministre de la Culture qui met les pieds dans le plat et qui dit qu’on a une culture trop parisienne. Dans le Var comme en Auvergne, on aurait tort de ne pas s’en réjouir.

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Éric Ciotti dénonce la décision du Conseil d’Etat contre CNews

La décision du Conseil d’État relative à CNews ne peut qu’indigner les citoyens sincèrement attachés à la liberté de la presse.

Il s’agit d’une dangereuse et préoccupante dérive qui porte atteinte à nos principes démocratiques fondamentaux.

Imposer à l’Arcom d’évaluer le pluralisme de l’information en menant l’inquisition parmi les opinions des chroniqueurs et des journalistes est une demande aussi ahurissante qu’inquiétante.

CNews est une chaîne privée qui n’a principalement de compte à rendre qu’à ses téléspectateurs : si ceux-ci devaient être mécontents du traitement éditorial de cette chaîne, il n’appartiendrait qu’à eux de ne pas la regarder.

La neutralité supposée de certains n’est trop souvent que le paravent d’une silencieuse domination culturelle de la gauche : cessons l’hypocrisie !

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Redonner la parole aux Français !

Chers compagnons,

Le 25 janvier, encouragé par l’hypocrisie du Gouvernement, le Conseil constitutionnel a vidé de sa substance la loi immigration, pourtant plébiscitée par nos compatriotes. Face à cette vaste mascarade, nous ne pouvons pas rester les bras croisés. La France a déjà trop perdu de temps : il nous appartient d’agir !

Voilà pourquoi, avec Olivier Marleix et Bruno Retailleau, nous avons décidé de déposer une proposition de loi concernant les prestations sociales des étrangers, reprenant une partie des mesures censurées comme « cavaliers législatifs ». Ce texte permettra notamment de réformer l’Aide Médicale d’État (AME) et d’empêcher que les migrants perçoivent des prestations sociales dès leur premier jour sur le territoire.

Au regard de l’importance de la question migratoire, nous avons également choisi d’engager la procédure du Référendum d’Initiative Partagée (RIP).

Il est temps que le peuple français ait de nouveau son mot à dire et nous allons mobiliser toutes nos forces pour que la parole lui soit enfin rendue !

Après avoir rassemblé – grâce à nos députés et à nos sénateurs – les signatures de 185 parlementaires, le Conseil constitutionnel sera appelé à statuer sur la recevabilité de notre demande et, une fois cette étape franchie, la période de collecte des signatures citoyennes pourra s’ouvrir.

Notre objectif sera dès lors de rassembler le dixième de nos concitoyens, soit les signatures de 4.900.000 électeurs environ, et nous aurons besoin de vous tous : non seulement de vos signatures mais surtout de votre mobilisation, à nos côtés, pour convaincre les Français de participer à ce grand élan collectif.

Si nous réussissons, nous imposerons au président de la République et au gouvernement le recours au référendum : le peuple français retrouvera la parole et pourra réaffirmer la maîtrise de sa destinée !

L’impuissance migratoire n’est pas une fatalité et nous ne renoncerons jamais à redonner au peuple de France la certitude que son avenir lui appartient.

Contrairement à ce que souhaiterait Emmanuel Macron, le débat sur l’immigration n’est pas clos : le combat continue !

Avec l’assurance de tout mon dévouement,

Éric CIOTTI
Président des Républicains

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Alexandre Portier, député du Rhône, a interpellé la ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse sur sa feuille de route.

Nicole Belloubet à l’Éducation nationale

Notre député @APortier69 dénonce « le symptôme d’un gouvernement sans cap, sans stratégie, sans boussole pour notre école et pire, sans colonne vertébrale » #QAG #DirectAN pic.twitter.com/NV21ErH9ol

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 13, 2024

Hubert Brigand, député de la Côte-d’Or, a questionné la ministre de la Culture sur l’accès à la culture en ruralité.

“Printemps de la ruralité” : “avec quels moyens ? ” | Hubert Brigand (LR) demande à la ministre de la Culture comment elle compte assurer une “bonne diffusion de la culture en milieu rural, à l’égal de Paris”, “compte tenu de la situation financière de la France.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/f44bhVksbt

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) February 13, 2024

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Conférence du préfet AUDOUIN et de Nicolas MONTI de l’Observation de l’Immigration et la Démographie.

Conférence le 20 Mars 2024 à Vannes

Une série de conférence sur l’Europe 🇪🇺 :
«Quelle avenir pour l’Europe ?»
“République et Démocratie”

Deuxième conférence, le mercredi 20 Mars à 18:00 H au Palais des Arts à VANNES 
avec 
Le Préfet Michel AUDOUIN et Nicolas MONTI de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie sur le thème de l’Immigration.

Le Préfet Michel AUDOUIN dédicacera à cette occasion son dernier ouvrage « Le défi d’être français ».

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Réunion mensuelle de la 1ère Circonscription du Morbihan le Mercredi 28 au lieu du 27/2/24

Modifié le 27/02/24 À 10:00 H.

Votre délégué vous convie à la réunion mensuelle de la 1ère circonscription des Républicains du Morbihan qui aura lieu le :

Mercredi 28 au lieu du Mardi 27 Février 2024 à 18:00 H

Permanence des Républicains 13, rue Hoche (Parking des Trente)

à VANNES.

Cette réunion a été déplacé en raison d’une Conférence-Débat à l’UBS de VANNES le 27/02 sur :

 « Les racines de la citoyenneté européenne : Quelles origines historiques ? » de 18:00 H à 20:00 H

Conférence-débat – Les racines de la citoyenneté européenne – Université Bretagne Sud

Pour notre réunion de circo, nous aurons l’ordre du jour suivant :

Actualités locales

  • Future nomination d’un nouveau responsable jeunes.
  • Les prochaines personnalités extérieures pour nos Conférences.

Actualités nationales 🇫🇷

  • Suivant l’actualités : le nouveau gouvernement.

Les élections européennes 🇪🇺

  • La campagne de notre chef de file au parlement européen : FXB. Démarrage de la Campagne, constitution des équipes. Méthodologie et Moyens.
  • La campagne pour les élections européennes 🇪🇺
  • Quelle Europe voulons-nous ? Retour sur la dernière conférence de Max-Erwann GASTINEAU sur « L’Ére de l’affirmation. Réponse au défi de la désoccidentalisation »
  • Notre prochaine conférence qui aura lieu le 20 mars au PAC à VAnnes aura pour thème « L’Immigration » avec le préfet Michel AUDOUIN, et Nicolas MONTI de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie ».

Dans le cas où une retransmission par zoom serait organisée, le lien sera mentionné sur notre site.

Dans l’attente de se retrouver,

Amitiés militantes,

Alain-Michel RICHER

Délégué de la 1ère circonscription 

Fédération des Républicains du Morbihan

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Geoffroy Didier : « Nicole Belloubet est la nouvelle Pap Ndiaye ! »

À quatre mois des européennes, l’eurodéputé LR éreinte le « cynisme » de Jordan Bardella et Marion Maréchal. Et accuse Gabriel Attal de décevoir déjà.

Député européen sortant Les Républicains, Geoffroy Didier le répète aux siens : loin de partir perdant pour les européennes du 9 juin, il convient de hausser le ton contre le Rassemblement national et sa tête de liste, Jordan Bardella, nettement en tête dans les sondages, en débusquant ses faux-semblants. Un président du RN qu’il accuse d’exploiter les soucis des Français et de n’avoir strictement rien obtenu pour le pays depuis son élection au Parlement européen en 2019. « Derrière les cravates bien nouées, monsieur Bardella et ses amis sont des cyniques qui utilisent les problèmes des Français pour mettre en œuvre leur projet de destruction de l’Europe », cingle-t-il, donnant le ton d’une campagne qu’il souhaite pied à pied contre le RN et la liste zemmouriste portée par Marion Maréchal.

Secrétaire général délégué des Républicains, ce proche d’Éric Ciotti invite aussi les électeurs à ne pas céder aux sirènes de Renaissance, accusant les macronistes de faire à Bruxelles l’inverse de ce qu’ils prêchent à Paris et de se comporter en « gauchistes ». Si la droite bataille, veut-il croire, elle peut conjurer la menace de faire un score inférieur aux 8,5 % récoltés il y a cinq ans par François-Xavier Bellamy. Quelques heures après le remaniement du gouvernement, Geoffroy Didier s’en prend par ailleurs à la nouvelle ministre de l’Éducation, trop à gauche au goût des Républicains. Un mois après la nomination de Gabriel Attal, tance-t-il, l’heure a déjà sonné de « la fin des illusions ».

Quinze députés LR ont voté contre l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution – contre douze députés RN –, Gérard Larcher fait savoir qu’il y est hostile aussi. Vous êtes devenus la droite réac ?

La possibilité pour une femme de recourir à l’interruption volontaire de grossesse est un acquis sociétal trop important pour le détourner de son objet. À quelques mois seulement des élections européennes, chacun a bien compris qu’Emmanuel Macron voulait instrumentaliser la loi Veil. En prétendant vouloir l’inscrire dans la Constitution, il tente artificiellement de réactiver un clivage qui n’a pas lieu d’exister. Gérard Larcher n’a fait que lui signifier qu’on ne joue pas avec les institutions. Le président aura du mal à nous faire passer pour des réactionnaires : la droite s’est toujours inspirée des combats de Simone Veil. Et elle continuera à le faire.

Votre parti, s’il fait moins de 5 % aux européennes, n’est-il pas condamné à mort ?

Dans ce scrutin européen, la droite incarne la solidité, l’expérience et la crédibilité. Pendant cinq ans, alors que nous n’étions que quelques députés européens LR, avec François-Xavier Bellamy, nous avons beaucoup agi, mené des combats, obtenu des résultats. Nous avons, par exemple, réussi à interdire à la Commission européenne de publier ses promotions hasardeuses avec des femmes voilées, indécentes lorsqu’on sait que des femmes meurent en Iran pour avoir voulu enlever leur voile. Les députés macronistes, eux, ont voté pour cette campagne publicitaire !

Nous avons mis en œuvre notre engagement de campagne de créer une taxe carbone aux frontières, visant les entreprises étrangères qui importent chez nous sans respecter nos règles. Nous avons mis en place la première régulation au monde des réseaux sociaux pour commencer à nous protéger des dérives des écrans. Et nous avons empêché le funeste projet des Verts et des macronistes de geler 10 % des terres agricoles, qui aurait mis en danger de mort notre souveraineté alimentaire. Attention, danger : à Bruxelles, beaucoup de macronistes sont des gauchistes ! Quand elle mène des combats, la droite fait avancer la France.

Les Républicains sont-ils en voie d’être « grand remplacés » par le Rassemblement national ?

Monsieur Bardella dit aux Français : « Placez-moi en tête le 9 juin, je veux gagner cette élection. » Mais en 2019, n’était-il pas déjà en tête ? N’avait-il pas déjà gagné l’élection ? Au Parlement européen, quelle victoire a-t-il obtenue en cinq ans pour les Français ? Aucune ! Pire que cela, lui et ses amis sont venus se faire élire en Europe pour mieux la détruire : le 12 novembre 2020, ils ont voté contre l’augmentation du budget de la police aux frontières. Le 23 novembre 2021, ils ont voté contre une meilleure identification des bénéficiaires des financements européens. Le 16 décembre 2021 (date à laquelle le Parlement européen a adopté une résolution qui « soutient l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, NDLR), ils ont voté contre l’indépendance de l’Ukraine. Le 22 juin 2022, ils ont refusé de soutenir la taxe contre les importateurs qui ne respectent pas nos normes environnementales, pourtant imposées à nos agriculteurs.

Par tous ces votes, ils ont desservi la France, trahi nos agriculteurs, foulé aux pieds nos valeurs. La seule chose qu’ils acceptent de l’Europe, c’est leur paye chaque mois à Bruxelles ! Derrière les cravates bien nouées, monsieur Bardella et ses amis sont des cyniques qui utilisent les problèmes des Français pour mettre en œuvre leur projet de destruction de l’Europe.

Jordan Bardella compte demander la dissolution de l’Assemblée s’il arrive en tête le 9 juin, ça vous choque ?

Qu’il honore déjà son mandat à Bruxelles avant de vouloir dissoudre ceux de ses collègues à Paris !

La liste de Marion Maréchal est à touche-touche avec celle de François-Xavier Bellamy dans les sondages…

Les Le Pen et compagnie – Marine Le Pen, Marion Maréchal et tous leurs amis – sont les héritiers de familles politiques qui ont toujours été fondamentalement contre l’Europe et contre l’euro, même s’ils le cachent aujourd’hui. C’est une différence fondamentale avec les Républicains. À les écouter, non seulement Bruxelles est pourrie, mais la France est foutue. Ils veulent mettre l’Europe par terre, nous, la remettre à l’endroit. Ils sont déclinistes, nous sommes volontaristes.

Vous connaissez bien Guillaume Peltier, ex-LR et désormais colistier de Marion Maréchal. Avez-vous été surpris par sa sortie sur Emmanuel Macron, Gabriel Attal et Jordan Bardella qui seraient disqualifiés politiquement, car ils n’ont pas d’enfant ?

Guillaume et moi avons mené de beaux combats communs, mais il a, depuis, pris un autre chemin Ses propos sont d’une tristesse infinie. À l’écouter, une femme ou un homme sans enfant n’aurait pas le droit d’être candidat. Un couple qui n’arrive pas à avoir d’enfants, non plus. Les millions de Français qui vivent seuls seraient eux aussi réduits au silence. Exit les hommes et les femmes qui, par les choses de la vie ou les contraintes médicales, n’ont pas pu créer une famille ! Demain, leur enlèvera-t-il le droit de vote ? De tels propos divisent. Surtout, ils blesseront au sein de chaque famille française.

Comment jugez-vous les premiers pas de Gabriel Attal à Matignon ?

L’énergie de la jeunesse n’a jamais produit un point de croissance et le talent oratoire jamais réduit un taux de délinquance. Gabriel Attal ne sera pas jugé à ses effets de manche sur une botte de foin, mais à ses résultats concrets. Un mois seulement après sa nomination, c’est déjà la fin des illusions ! Sa nouvelle ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, est la nouvelle Pap Ndiaye. En choisissant une ministre socialiste qui s’était moquée de l’uniforme à l’école, avait voulu vider les prisons comme garde des Sceaux et avait abandonné la jeune Mila, harcelée et menacée pour ses propos contre l’islamisme, Gabriel Attal a, d’ores et déjà, perdu toute crédibilité aux yeux de ceux qui défendent l’ordre, l’autorité et la laïcité.

François Bayrou qui menace de rompre avec la macronie parce qu’il n’entre pas au gouvernement, c’était inéluctable ?

Comment ose-t-il se détourner des dérives qu’il a lui-même cosignées ? Mille milliards d’euros de dette publique en plus en sept ans, mille agressions par jour, un secteur économique fondamental, le logement, qui est totalement à l’arrêt et 90 % des immigrés clandestins qui restent en France ! François Bayrou est responsable et coupable de ce triste bilan, qu’il a coproduit avec Emmanuel Macron.

Laurent Wauquiez n’est-il pas allé trop loin en accusant le Conseil constitutionnel d’avoir commis un « coup d’État de droit » sur la loi immigration ?

Avec plus de 320 000 titres de séjour accordés en 2023 et près de 150 000 demandes d’asile, Emmanuel Macron et son gouvernement explosent tous les records migratoires. Ils mettent la cohésion de la France en danger. Grâce à Éric Ciotti, Olivier Marleix et Bruno Retailleau, les LR ont tordu le bras du gouvernement pour arracher un accord visant à stopper cette hémorragie. Laurent Wauquiez a traduit une exaspération de très nombreux Français devant une décision qui leur est apparue incompréhensible. Au-delà de tout ce qu’on peut penser de cette décision du Conseil constitutionnel, il y a un fautif : Emmanuel Macron ! Comment un président de la République en est-il arrivé à faire voter une loi que lui-même souhaitait voir censurée par la Cour suprême ? Cette censure s’est faite essentiellement sur des motifs de procédure. L’accord obtenu par les Républicains est donc toujours valable sur le fond.

Si le gouvernement avait un peu d’honneur, il déposerait immédiatement un nouveau projet de loi reprenant l’accord conclu avec les LR et rédigé de manière à passer le barrage du Conseil constitutionnel. Le gouvernement n’a même pas la décence de tenir les engagements qu’il a pris il y a quelques semaines dans le bureau de Matignon devant les Français. À son échec migratoire, il ajoute le déshonneur politique. Depuis plusieurs mois, nous avons déposé un projet de loi visant à réviser la Constitution pour pouvoir voter chaque année au Parlement des plafonds migratoires. Le gouvernement n’a eu de cesse de le rejeter !

Vous êtes engagé en politique, mais aussi avocat, comme l’était Robert Badinter. Que représentait-il pour vous ?

C’est en entretenant une admiration immense pour Robert Badinter et son combat contre la guillotine que j’ai voulu devenir étudiant en droit, puis avocat. Sa soif de justice et son exigence d’humanité furent mes plus belles sources d’inspiration. Il incarnait la noblesse de l’âme française. À ce grand homme, la patrie sera reconnaissante : sa place est désormais au Panthéon !

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Olivier Marleix : « Je ne vois pas le cap du président de la République »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur le futur remaniement du Gouvernement, la crise à Mayotte, la crise du logement, la crise agricole, la censure de la loi sur l’immigration par le Conseil constitutionnel, l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution et les élections européennes.

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Bruno Retailleau : « C’est la fin du quinquennat de Macron »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur l’hommage national aux victimes des attaques du 7 octobre 2023, la politique du Gouvernement et l’ajout du droit à l’IVG dans la Constitution.

Il y avait une indécence à ce que les #LFI soient présents hier, ils ont une responsabilité dans la montée de l’antisémitisme aujourd’hui. Jean-Luc #Melenchon drague le vote musulman pic.twitter.com/ezSTd2SzmU

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) February 8, 2024

Gabriel #Attal a eu une mélodie de droite mais c’est une politique prise par le petit bout de la lorgnette, l’horizon est bas. Je dis à @GabrielAttal : « réforme, change les principes et arrête la vieille politique! »

pic.twitter.com/ZOFJoYk5Bz

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) February 8, 2024

Je suis contre cette constitutionnalisation : personne ne menace la loi Veil, par ailleurs le Conseil Constitutionnel a déjà constitutionnalisé l’IVG. La Constitution ce n’est pas un catalogue.
pic.twitter.com/WMAHLVCXGD

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) February 8, 2024

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Othman Nasrou : « Nous devons jouer le jeu des échanges internationaux »

Le premier secrétaire général délégué des Républicains appelle à ne pas « faire porter aux accords commerciaux la responsabilité de nos propres errements ».

Face à la colère des agriculteurs, Les Républicains se sont déclarés hostiles à la signature d’un accord commercial entre l’UE et le Mercorsur. En visite lundi à Berlin, le Premier ministre, Gabriel Attal, a réaffirmé le refus de la France, malgré le soutien de l’Allemagne à cet accord.

Proche de Bruno Retailleau, Othman Nasrou est aussi vice-président de la région Ile-de-France. Il appelle à ne pas remettre en cause le principe même des accords de libre-échange : « Les autres chemins ne mènent qu’à notre appauvrissement collectif ».

Emmanuel Macron s’oppose à la signature du traité de libre-échange négocié par l’Union européenne avec le Mercosur. A-t-il raison ?

Chacun de nos accords commerciaux potentiels doit être regardé à l’aune de nos intérêts. La viande bovine sud-américaine a une empreinte carbone trois fois supérieure à celle produite en France. Cet accord serait la définition même de la concurrence déloyale que dénoncent à juste titre nos agriculteurs. Contrairement à ce qu’on entend en ce moment, il ne faut pas remettre en cause le principe des accords commerciaux, qui peuvent être utiles quand ils sont bien négociés. Mais ce n’est pas le cas avec le Mercosur. Par ailleurs, ces quinze dernières années, la balance commerciale agroalimentaire de l’UE a gagné 60 milliards d’euros d’excédents supplémentaires. Dans le même temps, celle de la France s’est effondrée. Faire porter aux seuls accords commerciaux la responsabilité de nos propres errements est une facilité qui pourrait en réalité coûter encore plus cher à nos agriculteurs.

Faut-il une exception agricole française ?

Notre agriculture doit à la fois assurer notre souveraineté alimentaire, mais aussi être exportatrice comme elle l’était jusque-là. De très nombreuses filières dépendent des exportations, comme la filière viticole, celle des spiritueux ou encore les filières laitière et porcine. Les traités nous ont aussi permis de protéger les AOC (appellations d’origine contrôlée) et les IGP (indications géographiques protégées). C’est un atout de compétitivité important : sans cela, rien ne nous garantira que, demain, nous ne verrons pas arriver dans certains pays du « brie de Meaux » produit à l’étranger. Si notre agriculture souffre, c’est d’abord à cause du Green Deal, de la décroissance agricole et des normes plus contraignantes qu’ailleurs. Et ce ne sont pas les accords commerciaux qui ont imposé ces normes : nous avons mis des boulets aux pieds de nos producteurs. Le vrai sujet est là.

Quand le déficit commercial français tutoie les 100 milliards d’euros en 2023, le problème n’est-il pas surtout celui de la compétitivité de notre économie ?

Evidemment. C’est le meilleur indicateur de la situation réelle de notre pays et le révélateur du vrai bilan de la politique économique d’Emmanuel Macron. Quand on importe davantage qu’on exporte, on s’appauvrit. Il faut que la France redevienne une grande puissance exportatrice. Nous devons jouer le jeu des échanges internationaux, mais sans naïveté. Les autres chemins ne mènent qu’à notre appauvrissement collectif. C’est la mission de la droite de porter ce message.

Quelles solutions faut-il apporter ?

Il faut arrêter de surtransposer, déjà. S’il était vraiment courageux, Gabriel Attal ne se contenterait pas d’évoquer une « pause » sur les normes. Il faut annuler immédiatement toutes les surtranspositions et toutes les normes excessives. Il est anormal que certaines molécules soient utilisées dans d’autres pays européens quand elles sont interdites en France. Il était déjà absurde de ne pas appliquer la dérogation sur les néonicotinoïdes quand elle a été mise en œuvre ailleurs en Europe. Qu’on arrête de vouloir être toujours les mieux-disants, au détriment de nos producteurs. Parce qu’on finit de toute façon par importer, des produits qui, eux, sont moins-disants. En refusant de produire ici, nous nous condamnons à importer d’ailleurs. C’est non seulement une faute économique, mais aussi écologique.

Quel message doit défendre la droite dans cette campagne européenne ?

Celui de la défense des intérêts français en Europe. Nous avons la chance d’avoir un excellent candidat, François-Xavier Bellamy, qui a un vrai bilan européen. Il y a défendu les intérêts français comme personne, quand les macronistes ont soutenu la décroissance agricole ou pris le parti des lobbys anti-nucléaire et quand le Rassemblement national était totalement absent du débat européen, physiquement comme en termes de résultats.

Xavier Bertrand a « l’intention » d’être candidat à la présidentielle en 2027, Laurent Wauquiez aussi. Faut-il une primaire pour départager les candidats LR ?

Très franchement, la question ne se pose pas aujourd’hui. Nous devons d’abord mettre à profit l’année 2024 comme il faut, c’est-à-dire en faisant campagne à 100 % pour les élections européennes, en réaffirmant et en clarifiant notre ligne politique, en renouvelant notre manière de la présenter. Notre dynamique pour 2027 ne pourra venir que d’un travail sérieux sur le fond et d’un esprit collectif sur la forme.

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