François-Xavier Bellamy : « Il est temps qu’une nouvelle majorité arrive au Parlement européen »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur la nomination de Céline Imart, la politique agricole européenne, les contradictions du RN sur les sujets européens et la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian.

“Il est temps qu’une nouvelle majorité arrive au Parlement européen.” @fxbellamy, tête de liste Les Républicains aux élections européennes, dénonce, notamment sur le plan agricole, un “agenda” européen fait “de contraintes, de complexité et de contrôles”. #le710inter pic.twitter.com/NQ09fLY0zr

— France Inter (@franceinter) February 20, 2024

“C’est une très grande incohérence du Rassemblement national.” @fxbellamy regrette “l’opportunisme” de Fabrice Leggeri, ex-patron de l’agence Frontex, qui a rejoint la liste RN aux Européennes, en troisième position. #le710inter pic.twitter.com/5YKJjau8Ot

— France Inter (@franceinter) February 20, 2024

“Nous tenons notre ligne.” @fxbellamy défend la “clarté de l’engagement”, la “constance” et la “transparence” du parti Les Républicains face au RN ou aux “macronistes” qui, selon lui, “pratiquent l’opportunisme comme doctrine politique”. #le710inter pic.twitter.com/3EpKYGS4h2

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“C’est un choix magnifique.” @fxbellamy salue la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian. “Ils ont donné leur vie à la France”, dit-il.#le710inter pic.twitter.com/BsNW7H2Qo7

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Éric Ciotti : « Avec François-Xavier Bellamy, Céline Imart portera un message d’enracinement aux européennes »

Au Figaro, le patron de la droite annonce la désignation de ce nouveau visage issu de la société civile.

À cinq mois du scrutin de juin, la composition de la liste des Républicains aux européennes se précise. Au Figaro, le patron de la droite, Éric Ciotti, annonce que Céline Imart, agricultrice, diplômée de l’Essec et de Sciences Po, rejoint François-Xavier Bellamy. La première intervention du tandem de la droite engagé dans la campagne des élections européennes est prévue lundi en Seine-et-Marne, à cinq jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture. Objectif : mettre un « coup d’arrêt à la politique macroniste ».

À quelques mois des élections européennes, vous avez désigné Céline Imart pour occuper la deuxième place sur la liste des Républicains. Pourquoi ?

Céline Imart, agricultrice dans le Tarn, a accepté de mener cette bataille avec nous et je m’en réjouis ! Cette jeune femme porte pour nous un message d’enracinement, de compétences et de renouvellement. Brillante diplômée de Sciences Po Paris et de l’Essec, après une carrière dans l’entreprise, elle a décidé de reprendre l’exploitation familiale. Jeune mère de famille, elle est le symbole de cette France du travail qui fait vivre son pays. À travers elle, j’ai voulu donner la parole à tous ceux qui se battent notamment en zone rurale pour enrayer le déclin de la France. Dans ses responsabilités syndicales comme à la tête de son exploitation, elle est confrontée chaque jour aux maux qui fragilisent notre pays.

Quand le tandem de tête entrera-t-il en scène ?

Dès aujourd’hui, nous serons avec François-Xavier Bellamy et Céline Imart dans une exploitation agricole de Seine-et-Marne, la ferme de la Recette, à Échouboulains. Pour le reste, l’équipe sera complétée progressivement. Notre famille politique a toujours besoin de renouvellement pour être combative et attractive.

Laurent Wauquiez souhaitait un « signal très fort » en direction du monde agricole. Le casting sera-t-il suffisant pour convaincre ?

Laurent Wauquiez a effectué un tour de France pour écouter les agriculteurs, loin des effets de communication. C’est comme cela que nous retrouverons la confiance des Français. Je ne fais pas mes choix en fonction des autres partis. Il ne s’agit pas de se disputer des parts de marché, mais de porter la voix des Français, et de leur montrer que nous serons leurs meilleurs porte-parole. Nous allons nous battre pour défendre les intérêts de la France en Europe et pour une France championne d’Europe !

Jordan Bardella avait proposé à François-Xavier Bellamy de rejoindre sa liste. LR et le RN n’ont définitivement rien en commun ?

François-Xavier Bellamy est un homme de valeurs qui ne change pas de camp comme de chemise. Les Français en ont assez des personnes sans convictions qui ne sont guidées que par l’opportunisme. Beaucoup de nos électeurs nous ont quittés depuis 2012 pour rejoindre Marine Le Pen ou Emmanuel Macron. Notre défi, c’est de les faire revenir dans notre famille politique grâce à l’excellence d’un projet de redressement national, autour de l’ordre et de la liberté, pour enrayer le déclin français. J’ai foi en l’avenir, car j’ai foi dans nos convictions.

Le RN vient de désigner l’ancien patron de Frontex en position de numéro trois sur sa liste. Auriez-vous souhaité un tel ralliement ?

Je ne suis pas là pour commenter les ralliements des uns et des autres. Une seule chose m’obsède : la réussite de ma famille politique, pour la France et les Français.

François-Xavier Bellamy plafonne à environ 8 % dans les intentions de vote aujourd’hui. Êtes-vous inquiet ?

À ce stade, les sondages ne veulent pas dire grand-chose. Ce qui compte, c’est la dynamique. Depuis son entrée en campagne, François-Xavier Bellamy gagne des points alors que la liste de la majorité est en chute libre. Je suis convaincu que notre liste va créer la surprise et que nous serons en concurrence avec celle de la majorité relative. Il nous suffit aujourd’hui de gagner 4 points sur Renaissance pour passer devant. Ce n’est pas insurmontable. Nous aurons le programme le plus solide et le seul capable de relever la France en Europe. Nous étions la semaine dernière à Boulogne-sur-Mer auprès des pêcheurs, ces forces vives de notre pays. Ils avaient parfaitement conscience du bilan de notre délégation au Parlement européen et de l’action néfaste des députés macronistes derrière l’écologiste Pascal Canfin. Nous allons peu à peu installer une stratégie du mouvement permanent pour le soutenir, et je souhaite que tous nos élus se mobilisent derrière lui. Quand la droite se bat, c’est la France qui gagne!

Que pensez-vous du contrôle éditorial réclamé par le Conseil d’État à l’Arcom ?

La décision du Conseil d’État menace gravement la liberté d’expression. Elle met en danger notre démocratie. J’avais mis en garde personnellement Emmanuel Macron lors des premières Rencontres de Saint-Denis contre ces tentatives de reprise en main des médias qui ne lui sont pas soumis. L’association politisée qui a porté le recours contre CNews est celle de M. Christophe Deloire, nommé par M. Macron comme délégué général des États généraux de l’information. On voit donc bien la finalité de ce bidule auquel les Républicains refusent de participer. Je dénie à des personnes si peu objectives le droit d’encadrer, de définir ou de limiter la liberté de la presse. Je viens de déposer une proposition de loi en ce sens pour garantir la liberté d’expression dans les médias. Nous ne laisserons pas faire ceux qui rêvent de réinstaller le Politburo.

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Laurent Wauquiez : « Faire sauter les verrous de l’impuissance »

Laurent Wauquiez sort du silence et critique la décision du Conseil d’État relative à CNews, une « dangereuse atteinte à la liberté d’expression ». Le président Auvergne-Rhône-Alpes s’attaque dans le JDD aux carcans administratifs et juridiques qui bloquent le pays.

Cette semaine, une décision du Conseil d’État – saisi par Reporters sans frontières – redéfinit les missions de l’Arcom en demandant un contrôle plus exigeant de sa part, ciblant la politique éditoriale de CNews en particulier. Quelle a été votre lecture de cet arrêt ?

Il faut bien comprendre ce vers quoi nous amène cette décision : un système où des personnes, nommées par le pouvoir, se mettraient à ficher politiquement les intervenants dans les médias, avant de décider s’ils peuvent ou non continuer à s’exprimer. C’est une dangereuse atteinte à la liberté d’expression. Si nous étions un pays d’Europe centrale, on parlerait de dérive illibérale.

Avant de revenir plus largement sur la question de nos Cours suprêmes, quel est votre avis sur la légitimité des administrations indépendantes dont fait partie l’Arcom ?

On a multiplié les verrous en créant des autorités administratives indépendantes qui sont autant de féodalités juridiques qui ne répondent plus à personne et créent leurs règles
qui s’imposent à tous. Quand la Cnil interdit la vidéoprotection intelligente aussi bien pour détecter des bagages abandonnés que pour identifier des terroristes, on peut s’interroger sur le bon sens qui préside à ces mesures. Quand l’Arcom fait des remontrances à géométrie variable selon que vous êtes un média privé jugé de droite comme CNews, ou un média public jugé de gauche comme France Inter, on est fondé à se demander si tout ceci est dicté par l’intérêt général ou par une certaine approche idéologique.

Mais ne faut-il pas un contrôle ? Ces règles, que vous qualifiez de « verrous », ne sont-elles pas nécessaires ?

Des règles oui, des verrous non. Personne ne remet en cause l’existence de règles. Qu’il y ait des juges pour veiller au respect de la loi, c’est indispensable. Mais quand des organismes administratifs se mettent eux-mêmes à faire la loi, l’équilibre sur lequel repose notre démocratie est menacé.

L’agriculture un jour, Mayotte le lendemain, l’immigration, l’insécurité en général… À chaque fois, les Français ont l’impression d’une impasse. Comment s’explique l’impuissance de l’État ?

La question est primordiale, car pour sortir de l’impasse, on ne peut plus se contenter de répondre crise après crise au fil de l’eau, il faut comprendre les causes profondes du mal. La Ve République avait été construite pour sortir la France de la faiblesse et de l’instabilité. Et aujourd’hui, on l’a laissée se perdre et devenir un régime de l’impuissance. C’est tout le paradoxe. Les blocages qui pèsent sur le fonctionnement de notre pays se sont accumulés jusqu’à paralyser l’action de l’Etat, devenu un Gulliver enchaîné.

« Lorsque nos institutions s’affaissent, l’État de droit vacille », assure Bernard Cazeneuve. D’autres affirment que l’État de droit participe de l’affaissement de nos institutions ?

Le sujet n’est pas de contester l’Etat de droit, mais de s’interroger sur sa dérive au cours des dernières années. Entre les jurisprudences des Cours suprêmes, les décisions des autorités administratives, les pressions des minorités actives, tout concourt à aller dans la même direction : l’affaissement de l’autorité, des contraintes toujours plus lourdes sur nos entreprises, l’installation du multiculturalisme sur la base de principes dont on est fondé à se demander s’ils sont guidés parle droit ou par une idéologie politique.

Mais les politiques, de gauche comme de droite, ont laissé faire, quand ils n’ont pas encouragé ce processus… Même lorsque votre famille politique était au pouvoir !

Est-ce qu’il y a une responsabilité du politique ? Evidemment. Par lâcheté ? Par aveuglement ? C’est précisément pour secouer les esprits que j’assume de porter ce débat central. Au-delà des décisions récentes du Conseil constitutionnel ou de l’Arcom, il faut prendre la mesure de tout ce qu’il est devenu impossible de faire dans notre pays.

Concrètement, comment s’organise cette impuissance ?

Prenons la lutte contre l’insécurité : le Conseil constitutionnel, par une décision du 7 août 2020, a interdit la mise en rétention de terroristes considérés comme dangereux à la sortie de prison. La Cour de justice de l’Union européenne rend quasi impossible de refouler des immigrés illégaux à la frontière. La Cour européenne des droits de l’homme, depuis décembre 2009, s’oppose à l’expulsion de terroristes étrangers dans leur pays d’origine. Le Conseil d’Etat en a d’ailleurs fait l’application en ordonnant le 7 décembre 2023 le rapatriement d’un immigré illégal ouzbek, considéré pourtant comme dangereux. On nous présente ces jurisprudences comme incontestables. Nous sommes tout de même dans une démocratie, et ces décisions ne relèvent pas du dogme de l’infaillibilité pontificale. Nous sommes en droit de nous interroger sur le sens de ces jurisprudences qui vont toutes dans la même direction.

Lorsque vous avez évoqué le « coup d’État du droit » du Conseil constitutionnel, nombreux sont ceux qui ont dénoncé une provocation…

L’expression n’est même pas de moi ! Elle est de Robert Badinter pour qualifier la décision de 1971, lorsque le Conseil constitutionnel s’accorde le pouvoir de censurer pleinement la loi. On m’a même reproché de trahir le gaullisme. Quelle inculture historique! Le général de Gaulle s’est toujours opposé à ce que le Conseil constitutionnel devienne un juge démiurge comme la Cour suprême américaine. Mais tout est bon pour rendre ce débat interdit. Pour autant, je ne céderai pas et continuerai à porter ce débat essentiel. Il ne s’agit pas de contester l’Etat de droit, mais de renouer avec ce qui est en France le véritable esprit de l’Etat de droit.

Qu’est-ce qui le menace ?

Ce qui menace l’Etat de droit, c’est l’explosion de la violence, le chaos migratoire, la folie administrative qui oblige nos agriculteurs à aller dans la rue pour se faire entendre. En un mot, c’est le régime de l’impuissance. Et ce qui devrait choquer les républicains authentiques, c’est qu’une interprétation très idéologique de notre droit nous empêche de réagir. Clemenceau, Briand, Jaurès avaient compris que l’ordre était la condition de la stabilité de la République. Tous ceux qui veulent sincèrement reconstruire notre pays doivent œuvrer à cela.

Comment faire sauter ces verrous ?

« La politique, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire », disait Richelieu. Les solutions existent. D’abord, il faut retrouver notre souveraineté au niveau international. Lorsqu’une loi est votée, aucun juge ne doit pouvoir l’écarter en s’abritant derrière des traités internationaux antérieurs. C’était le cas jusqu’en 1989. Aujourd’hui, l’interprétation des traités internationaux est utilisée à des fins plus idéologiques que juridiques. En Suède, au Danemark, il y a un principe, le self-restraint, où le juge limite lui-même son pouvoir de censurer la loi. En Allemagne, la Cour de Karlsruhe a théorisé en 1995, puis en 2009, la primauté de la souveraineté juridique allemande. A ce que je sache, ce sont bien des démocraties. Il n’y a aucune raison d’accepter cette dérive chez nous qui n’a pas lieu chez nos voisins. Ensuite, il faut retrouver notre souveraineté au niveau national : face à une situation de blocage, le dernier mot doit revenir au Parlement. Reprenons ce qui s’est passé avec la loi immigration : le Conseil constitutionnel a censuré à 40 % une loi votée par les deux tiers du Parlement et souhaitée par une immense majorité de Français. Le Parlement devrait pouvoir avoir le dernier mot avec une majorité qualifiée des 3/5es. C’est ce qu’on peut appeler un lit de justice, et qui permettrait de s’assurer que le Parlement retrouve une liberté dans le respect de l’Etat de droit et de la souveraineté du législateur.

Quid de la solution référendaire ?

Jamais le référendum ne s’est fait aussi rare sous la Ve République…

De triste mémoire, puisque le référendum de 2005 a finalement abouti à un camouflet démocratique, sous la mandature de votre famille politique…

Pardon, mais ce n’est pas le dernier référendum. Le dernier, c’était en 2016, à Notre-Dame-des-Landes, sur la question de l’aéroport. Une majorité forte s’était exprimée en faveur du projet, et Edouard Philippe avait préféré céder face aux revendications des minorités violentes d’extrême gauche, ouvrant la voie à une capitulation démocratique que nous payons encore aujourd’hui.

Que proposez-vous : un référendum d’initiative partagée, à votre tour ?

Qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Je ne suis pas pour les illusions d’une soi-disant démocratie participative comme la Convention citoyenne avec 150 personnes tirées au sort. Le bon fonctionnement, c’est celui du référendum tel qu’il était conçu dans la Ve République. C’est ce dialogue que je veux retrouver. Je suis favorable à un système inspiré de la Suisse, consistant chaque année à poser aux Français des questions sur des sujets qui mettent en jeu l’avenir de notre pays et la conduite de la nation : la sécurité, l’immigration, l’école, la santé. Les Français pourraient s’exprimer sans que leurs décisions puissent être contestées : leur choix aurait immédiatement force de changement.

Pourquoi privilégier le modèle de votation suisse ?

Quand vous n’organisez un référendum que tous les dix ans, les Français ne répondent plus à la question, ils sanctionnent celui qui la pose. Le système suisse permet une respiration démocratique régulière, parce que c’est un rendez-vous institutionnalisé.

Emmanuel Macron voulait lutter contre l’« inertie de l’État profond ». Comment expliquez-vous son échec ?

Pourquoi autant de présidents de la République successifs se sont heurtés aux mêmes difficultés et ont échoué ? C’est la vraie question. Parce qu’il n’y a pas de redressement possible d’un pays qui s’enfonce dans la décadence si vous ne commencez pas par faire sauter les verrous. C’est Auguste qui sort la République romaine de l’anarchie ; c’est Louis XI qui met à bas les puissances féodales et permet la Renaissance française ; c’est encore le général de Gaulle en 1958 qui comprend qu’il faut sortir de la IVe République, parce que sinon, tout général qu’il est, lui aussi sera réduit à l’impuissance comme il en a fait l’expérience en 1946. Tout commence par là : faire sauter les verrous de l’impuissance.

Et vous seriez l’homme qui ferait sauter ces verrous ?

Ma force, c’est que par ma formation et mes expériences, je connais parfaitement les rouages de la machine et ce qui a fini par la bloquer. Et c’est parce que je les connais que je peux les déverrouiller. On m’a dit maintes fois qu’avec mon parcours personnel et académique, il ne fallait pas remettre en question le fonctionnement de notre système politique et administratif. Hier, il n’était pas sérieux, me disait-on, de dénoncer les dérives de l’assistanat, puis il ne fallait pas questionner l’incapacité de l’Europe à défendre ses entreprises ; aujourd’hui, il ne faudrait pas contester les dérives des Cours suprêmes. Je le dis simplement : ce n’est pas parce qu’on a fait Normale Sup’ qu’on est condamné à être un disciple de Jacques Attali. Et même au contraire !

D’autres, à droite, font exactement le même constat que vous. En creux, qui visez-vous : Marine Le Pen qui affole les sondages ?

Face à l’impuissance, ce n’est pas en essayant l’incompétence qu’on va s’en sortir. Marine Le Pen prospère sur ce sentiment de colère que l’impuissance accumulée depuis des années n’a fait que renforcer. Mais elle n’a aucune proposition claire. Elle qui n’a même pas géré une commune de 500 habitants serait incapable de secouer les blocages de l’Etat profond. Il faut à la fois de la détermination, une vraie liberté intellectuelle, mais aussi la connaissance de ce qui bloque de l’intérieur notre pays.

Aucun président élu n’a eu ce procès préalable en incompétence, et le résultat est le même apparemment. Vous semblez plus critique à l’encontre d’une Marine Le Pen qui n’a jamais exercé le pouvoir qu’à l’endroit d’Emmanuel Macron…

Vous pensez sérieusement qu’on peut devenir président de la République sans jamais avoir géré, sans jamais avoir essayé, échoué, appris ? Cette expérience est fondamentale. Ça ne s’improvise pas. Pour Emmanuel Macron s’ajoute un problème consubstantiel à son approche de la politique, le « en même temps ». Quand pour l’Education nationale se succèdent des personnalités aussi différentes que Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye, Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castéra, pour finir avec Nicole Belloubet, incarnation de la pensée de la déconstruction, c’est qu’il n’y a pas de cap. Mais pourquoi mon propos essaye d’aller au delà de la personnalité d’Emmanuel Macron ? La réponse la plus facile est de se contenter de faire des critiques sur les personnes, en passant à côté de l’essentiel, et donc des réponses. La crise de la démocratie est d’abord une crise de l’efficacité. Les Français sont en colère parce qu’ils votent pour des élus qui votent pour des lois qui ne sont jamais appliquées. Le nœud gordien que l’on doit trancher, c’est celui-là. La France doit retrouver sa capacité d’agir.

Vous avez peu parlé de l’Union européenne, de la Commission européenne. Ne pèsent-elles pas lourd dans la restriction du champ d’action du politique français ?

Il y a dix ans, j’ai écrit un livre, Europe : il faut tout changer, sur la nécessité de garder l’ambition européenne mais de repenser totalement son fonctionnement. Pour autant, je crois que nos problèmes sont d’abord liés à une dérive française plus qu’européenne. Je vois, au moment où s’amorce la campagne des européennes, trois positions bien distinctes. La première, c’est celle du RN pour lequel l’Europe est la source de tous nos maux, moins d’Europe et tout ira mieux. C’est une profonde erreur : le Danemark a divisé par trois sa politique migratoire…

… sans avoir ratifié Maastricht avant d’obtenir des dérogations…

Oui et regarder le beau résultat du Royaume-Uni depuis sa sortie de l’Europe : effondrement de l’économie et explosion de l’immigration. Il y a des choses à corriger en Europe, mais il faut d’abord nettoyer sa propre maison. La position inverse est celle d’Emmanuel Macron : l’Europe solution à tout, quitte à sacrifier les intérêts français. Notre position est différente : oui, nous avons besoin de l’Europe mais il faut défendre les intérêts de la France en Europe. C’est ce que porte François-Xavier Bellamy avec conviction.

En plus de la défense des intérêts, il y a désormais celle des « valeurs ». La Commission européenne, mettant à l’amende des pays qui ne respecteraient pas les siennes – sans définition précise -, les impose d’autorité… Est-ce légitime ?

Tout se tient Faire sauter les verrous de l’impuissance pour reprendre la maîtrise de notre destin, reconstruire notre dynamisme économique pour avoir la puissance de défendre nos valeurs. N’était-ce pas cela le projet initial de l’Europe sur les décombres de la Seconde Guerre mondiale ? Au lieu de laisser nos valeurs et notre énergie être détruites de l’intérieur, il faut les retrouver. Marcher sur ces deux jambes : restaurer l’autorité et le respect, retrouver notre dynamisme par la reconnaissance de l’effort. En un mot, reconstruire. Je ne connais pas de plus beau projet.

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Soutien à nos pêcheurs : Lettre d’Éric Ciotti au Président de la République

Monsieur le Président de la République,

J’ai rencontré ce matin des pêcheurs du port de Boulogne-sur-Mer, en compagnie de François-Xavier Bellamy qui n’a jamais cessé de plaider leur cause au sein du Parlement européen. Nous avons voulu partager avec eux ces instants qui précèdent l’aube où ils rentrent de la pêche : le sens de l’effort et du travail qui les caractérise est admirable, mû par une insubmersible passion pour leur profession.

Nul n’aime la mer plus qu’ils ne l’aiment. Et pourtant, tout comme nos agriculteurs, ils sont pointés du doigt, depuis les bureaux confortables de bureaucrates bruxellois et parisiens, comme les principaux ennemis de cette mer à laquelle ils consacrent leur vie.

La colère gronde parmi eux. L’accumulation des normes et le poids des règlementations incessantes et inutiles les étouffent. Nos pêcheurs sont aujourd’hui les victimes de cette politique européenne de décroissance insensée que vous soutenez depuis 2017, politique qui prétend sauver le monde en sabordant l’Europe. Bien au contraire, en handicapant ce secteur économique essentiel à notre souveraineté, nous favorisons les importations de produits de la pêche qui ne respectent ni nos normes environnementales, ni nos normes sociales et qui contribuent à la destruction de la biodiversité marine au niveau mondial. Il s’agit d’une là d’une triple peine, pour nos pêcheurs, pour l’Europe et pour la biodiversité.

Cette folie doit cesser. Seule une Europe forte peut porter, dans le monde, une politique forte de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de la biodiversité. En nous effaçant, nous laisserions la place à d’autres nations, moins regardantes sur les normes environnementales, et notamment à la Chine. A l’inverse, utilisons le formidable levier que représente le marché intérieur européen pour imposer aux autres puissances nos standards environnementaux et nos propres règles.

La folie de la décroissance et du déclin organisés doit impérativement prendre fin, et l’Europe et la France doivent se tenir debout pour défendre les intérêts de nos pêcheurs.

En premier lieu, nous devons être aussi fermes qu’ambitieux dans nos négociations avec le Royaume-Uni post-Brexit. Nous ne pouvons pas laisser nos pêcheurs à la merci de règlementations britanniques qui prennent la protection de la biodiversité pour prétexte mais qui les priveraient demain de tout accès à des zones de pêche essentielles pour leur activité économique. L’échéance du 22 mars et l’extension de milliers de km² de zone de pêche par les Britanniques menacent gravement la pêche française.

Mais nous devons également mettre un coup d’arrêt à l’inflation des normes et aux décisions technocratiques déconnectées du terrain qui menacent la viabilité économique et la compétitivité de notre filière halieutique.

Nous ne sauverons pas nos mers et nos océans en sacrifiant nos pêcheurs. Il est urgent que ce message soit assumé et martelé par la France au plus haut niveau européen. Nous devons nous affirmer comme les pionniers d’une pêche durable par une modernisation intelligente, comme les principaux adversaires de la faillite environnementale que constitue l’éolien en mer et comme les porte-paroles des pêcheurs de France en Europe.

Deuxième puissance maritime du globe, notre pays trahirait ses devoirs et son identité en ne portant pas une telle politique.

Monsieur le Président de la République, que comptez-vous faire avec votre gouvernement contre le règlement de l’Organisation de gestion marine britannique qui devrait être adopté le 22 mars prochain et interdirait la pêche à nos pêcheurs dans treize nouvelles aires marines protégées ? Plus généralement, quand allez-vous cessez de soutenir cette dangereuse politique de décroissance pour le secteur de la pêche et, enfin, porter la voix des pêcheurs français au sein des instances européennes ?

Soyons aux côtés de nos pêcheurs, avec confiance et détermination !

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Éric Ciotti
Président des Républicains

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Éric Ciotti : « Nous allons déposer un texte législatif pour limiter les blocages de la SNCF »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de la matinale de TF1.

Il est revenu sur la grève des contrôleurs SNCF.

Certains contrôleurs de la SNCF prennent en otage les Français.

Depuis 1947, il n’y a pas eu une année sans grève de la SNCF.

Ils ont eu une augmentation de 500€ par mois depuis 2 ans.

Ils font du mal à la SNCF et aux Français ! pic.twitter.com/SjDRHurUl5

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 15, 2024

Nous allons déposer un texte législatif pour limiter les blocages de la SNCF. Il faut dire stop ! pic.twitter.com/MN8yAOiheG

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 15, 2024

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Gérard Larcher : « Il faut recréer un pacte de confiance avec les agriculteurs »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de RMC.

Il est revenu sur la grève des contrôleurs de la SNCF, la crise agricole et l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution.

#SNCF #GreveSncf Les usagers du service public des transports sont encore pris en otage d’une négociation sociale. La grève est un droit fondamental, mais doit être l’ultime recours, il est dévoyé ! @HerveMarseille a déposé un texte pour y remédier ! @UC_Senat @BFMTV @RMCInfo https://t.co/tJ4Sit04hN

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) February 15, 2024

Les #agriculteurs ont la responsabilité de nous nourrir avec des normes écrasantes, contradictoires et le sentiment de ne pas être entendus. Face à cette crise profonde, le rdv ce n’est pas seulement le @Salondelagri , il faut un pacte de confiance durable et des actes ! https://t.co/BmkoKKHBhN

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) February 15, 2024

Le débat n’est pas pour/contre l’#IVG. J’y suis attaché. Il y aura un débat parlementaire. Au delà du symbole, le combat restera celui de l’accès des femmes aux soins et à l’IVG sur le territoire ! On n’y est pas ! Et la #constitutionnalisation n’y changera rien concrètement ! https://t.co/aMecrEb3n8

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) February 15, 2024

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Bruno Retailleau : « Derrière la censure médiatique de CNews, la cassure démocratique »

Après la décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration, l’arrêt du Conseil d’État sur CNews révèle une inquiétante tendance à balayer les aspirations majoritaires des Français en tordant les principes juridiques, estime le président du groupe LR au Sénat.

Le Conseil d’État est-il en train de se muer en censeur d’État ? On peut le craindre, tant sa décision envers la chaîne CNews est un nouvel exemple de la dégradation du rapport qu’entretiennent certains, dans nos institutions, avec la liberté.

Car personne n’est dupe : en exigeant que les chroniqueurs et les animateurs soient catalogués par courant de pensée, dans la logique de comptabilisation des temps de parole des invités politiques, c’est bien le principe de la liberté éditoriale des médias que vient remettre en cause la plus haute juridiction administrative de notre pays, au nom – paradoxe suprême – de la pluralité des opinions.

Pire, si le principe est contestable, sa pratique le sera plus encore : qui jugera de l’appartenance de tel éditorialiste à tel courant de pensée ? Et selon quels critères ? Car c’est un fait qu’au royaume du politiquement correct, la frontière est de plus en plus mince entre la classification des opinions et le délit d’opinion ; qualifier quand on se croit du bon côté, c’est presque toujours disqualifier.

Le problème, c’est que cette dérive appauvrit tout ce qui fait la richesse de la pensée humaine et le sel de la conversation civique. Où le Conseil d’État aurait-il donc catalogué Charles Péguy, socialiste revendiqué et conservateur enflammé ? L’obsession des étiquettes en dit souvent bien plus sur ceux qui les collent que sur ceux qui en sont affublés.

C’est d’autant plus vrai que cette décision ne doit visiblement rien au hasard. D’abord parce qu’elle intervient après que l’ancienne ministre de la Culture a évoqué, par deux fois, la possibilité de ne pas renouveler la fréquence de CNews. Comment, dès lors, ne pas s’interroger sur l’existence d’une offensive coordonnée contre cette chaîne, alors même qu’elle bat des records d’audience ? Ensuite parce qu’elle s’inscrit dans un mouvement plus large visant à engrillager les expressions : on se souvient de la loi Avia et du combat gagné par le Sénat pour empêcher que les Gafam ne se transforment en relais numériques de la pensée unique. Ces coups de boutoir contre la liberté audiovisuelle sont d’autant plus inquiétants qu’ils sont le plus sûr moyen d’alimenter les délires sur les réseaux sociaux : si nos concitoyens ne trouvent plus d’espaces de liberté dans les médias traditionnels, ils iront les chercher ailleurs, sur des plateformes où pullulent les complotistes de tout poil. Quand la liberté d’information régresse, la désinformation progresse. Et, avec elle, le risque d’une véritable sécession.

Car derrière la censure médiatique se profile la menace d’une cassure démocratique. Il n’est en effet pas anodin que cette décision du Conseil d’État intervienne quelques semaines après celle du Conseil constitutionnel sur la loi immigration : dans les deux cas, les aspirations majoritaires de nos concitoyens sont balayées au nom d’une torsion pour le moins créative, sinon partisane, de la législation. J’en veux pour preuve la déclaration du président de l’Arcom lui-même, qui affirmait le 14 décembre dernier devant l’Assemblée nationale : « La loi ne prévoit en aucune façon la comptabilisation du temps de parole des éditorialistes. Je ne connais pas une seule démocratie qui demande aux médias de communiquer à un régulateur la liste de leurs éditorialistes »!

Dès lors, comment s’étonner du fossé qui s’élargit entre les Français et leurs institutions ? Que peuvent en effet penser nos compatriotes effarés par le chaos migratoire, quand le juge constitutionnel refuse que notre pays se donne les moyens pour y mettre un terme ? Que peuvent encore espérer de l’Europe nos agriculteurs et nos pêcheurs, quand chaque décision de Bruxelles les écrase sous toujours plus de normes absurdes et de concurrence déloyale ? Que peuvent attendre de la justice nos concitoyens apeurés par l’ensauvagement généralisé, quand le Syndicat de la magistrature victimise les casseurs de Soulèvements de la Terre et appelle officiellement à la désobéissance des forces de l’ordre ?

Je n’ai jamais cédé au discours anti-élitaire des démagogues : pour se diriger, un pays a besoin de dirigeants. L’aplatissement des hiérarchies est une revendication adolescente, qui commence dans la médiocrité et qui finit dans l’anarchie. Mais Montesquieu avait décidément raison : « pour faire de grandes choses, (…) il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux ». Et il faut être aveugle pour ne pas voir qu’aujourd’hui de nombreuses institutions donnent le sentiment aux Français d’agir non pas avec eux, mais contre eux ; contre leurs choix et même contre leurs droits d’exprimer librement leurs opinions.

Et c’est pourquoi je mets en garde ces nouveaux procureurs sont les fauteurs de troubles à venir. Car si l’époque a engendré des Trump et des Bolsonaro, c’est bien parce que leurs peuples se sont convaincus que seule la radicalité pouvait trancher le nœud coulant qui étrangle leurs aspirations à penser ce qu’ils pensent, à aimer ce qu’ils aiment et à demeurer ce qu’ils sont. Alors pour tout cela, sur les plateaux de télévision comme partout ailleurs : vive la liberté !

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Marie-Claire Carrère-Gée, sénatrice de Paris, a interpellé le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur le déficit du commerce extérieur.

«En économie, le commerce extérieur, c’est l’épreuve de vérité. Malheureusement c’est la Bérézina !» @MCCG. Le résultat d’années de naufrage industriel de la part des gouvernements depuis 2017. Il est temps d’agir pour retrouver notre souveraineté. https://t.co/yXrJcWpSwa

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 14, 2024

Stéphane Sautarel, sénateur du Cantal, a interrogé la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur les cartes scolaires de la ruralité pour la rentrée prochaine.

«Les cartes scolaires de la ruralité pour la rentrée prochaine sont pires que jamais !» dénonce @SautarelS. La réussite scolaire, l’égalité des chances doit concerner tous les enfants de notre pays. Il est urgent de soutenir notre ruralité. https://t.co/GRCGSDspJF

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 14, 2024

Alain Cadec, sénateur des Côtes-d’Armor, a questionné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur la fermeture du Golfe de Gascogne à nos pêcheurs.

«Le domaine maritime européen est les plus réglementé du monde et nous importons 70% des produits de la mer que nous consommons» rappelle @AlainCadec à l’heure de la fermeture du Golfe de Gascogne à nos pêcheurs. Laissons vivre nos professionnels ! https://t.co/0X9ZEkOmJp

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 14, 2024

Jean Sol, sénateur des Pyrénées-Orientales, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur la sécheresse historique touchant les Pyrénées-Orientales.

La sécheresse historique touchant les Pyrénées-Orientales depuis 2022 impacte très fortement l’agriculture et le tourisme de ce département. «A quand un plan Marshall pour les Pyrénées-Orientales ?» interroge @JeanSol__ https://t.co/Hh0elcYZSF

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 14, 2024

Stéphane Piednoir, sénateur de Maine-et-Loire, a interrogé la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la pérennité des diplômes des établissements supérieurs privés.

“En France l’enseignement supérieur est libre” selon la loi. @StephPiednoir exprime l’inquiétude des établissements supérieurs privés pour la pérennité de leurs diplômes. Les sénateurs LR seront vigilants pour défendre la liberté d’enseigner. pic.twitter.com/GXx5ARJLDm

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 14, 2024

Pour finir, Laurent Burgoa, sénateur du Gard, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité sur la suppression de l’allocation de solidarité spécifique.

La suppression de l’allocation de solidarité spécifique, financée par pôle emploi, et le basculement de ses bénéficiaires vers le RSA, financé par les départements, fait peser de lourdes conséquences sur les budgets départementaux.
“Qui décide, paye !” prévient @BurgoaLaurent. pic.twitter.com/diazvI1K21

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 14, 2024

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains a interpellé l’exécutif.

Vincent Rolland, député de la Savoie, a interpellé la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques sur la présence de moniteurs de ski étrangers dans les stations de ski françaises.

Stations de ski.

Notre député @VRolland73 dénonce une concurrence déloyale qui s’est installée entre des moniteurs de ski étrangers qui ne possèdent pas la carte professionnelle requise ou ne satisfont pas à leurs obligations fiscales et nos professionnels du ski qui,… pic.twitter.com/8lxpkgwNTN

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 14, 2024

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Guilhem Carayon : « Comment l’Europe peut porter l’espérance ? »

Le redressement national ne pourra s’affranchir du réveil européen, souligne le porte-parole et vice-président des Républicains Guilhem Carayon.

Dans quatre mois, les élections européennes marqueront de manière décisive l’avenir de notre pays et de notre continent : l’occasion de bâtir, enfin, l’Europe de nos rêves et de notre raison.

Comment l’Europe peut-elle porter notre espérance collective ? Certains se demandent si elle n’est pas sortie de l’Histoire : dépendances stratégiques criantes, effondrement démographique, modèle civilisationnel attaqué et déclinant. Et pourtant, l’Europe ne peut rester en marge des enjeux stratégiques du monde. Alors, pour redresser notre pays, il faut refaire de l’Europe un instrument de puissance.

D’abord, elle doit retrouver le bon sens agricole. La crise paysanne traverse tout le continent. Elle révèle la folie de décisions totalement déconnectées des besoins de nos agriculteurs.

La stratégie « Farm to Fork », promue par la Commission européenne, et soutenue par les parlementaires européens macronistes, est malthusienne. La baisse de la production agricole de 15 % et la diminution nette de 16 % des revenus des agriculteurs privent d’espoir un monde attaché à ses racines et qui a su transformer ses métiers. Quelle folie a pu animer la Commission alors que les agriculteurs, dont l’activité est pourtant essentielle à la vie humaine, sont les moins rémunérés à l’aune de leur quantité de travail !

Alors qu’une personne sur dix dans le monde souffre de sous-alimentation, produire plus et produire mieux est un objectif humaniste. La concurrence déloyale subie par les agriculteurs français est aussi la cause de leur malheur.

Importer des produits de l’autre bout du monde qui ne respectent ni nos normes environnementales, ni nos normes sociales, est un non-sens. Dans le même temps, on leur interdit de produire ce qu’on importe. Quelle tartufferie quand le gouvernement invoque la transition écologique ou la réduction de l’empreinte carbone après avoir soutenu, sans broncher, tous les traités de libre-échange sans en mesurer l’impact social !

L’Europe doit retrouver la maîtrise de ses frontières, géographiques, morales et culturelles, qu’elle semble si peu connaître. Le contrôle des flux migratoires commande une modification des traités, comme il implique une révision constitutionnelle en France, défendue depuis des années par le président des Républicains Éric Ciotti. Les équilibres démographiques et culturels des sociétés européennes ne peuvent résister à des vagues d’immigration massive. Plus personne ne nie les conséquences d’une immigration incontrôlée sur la préservation de notre système social, nos capacités de logement, mais aussi de soin et d’éducation. Nul n’ignore non plus le lien entre l’immigration massive et la montée de la délinquance, nourrie par des chocs culturels. La situation dramatique à Mayotte est le dernier avertissement pour la métropole. Comme disait l’ancien ministre de l’Intérieur socialiste Jean-Pierre Chevènement : « l’immigration zéro n’existe pas, l’intégration de peuples entiers non plus ».

À l’instar de la France, l’Union européenne doit bâtir une stratégie industrielle forte. Laurent Wauquiez l’écrivait déjà, en des termes prémonitoires il y a plus de dix ans, tant en matière de concurrence que d’aides publiques, un seul principe doit prévaloir : la réciprocité. L’Europe ne peut interdire aux entreprises européennes ce qu’elle autorise aux pays extra-européens, sans trahir les intérêts fondamentaux de l’Union. À l’heure où la Chine et les États-Unis font preuve d’une habileté redoutable pour protéger leurs marchés intérieurs, la préférence communautaire doit être le principe cardinal de la construction européenne.

Si la génération qui a précédé la mienne a grandi, pour partie, avec Erasmus, les jeunes français sont en quête aujourd’hui de grands projets structurants susceptibles de changer leur vie.

La transition écologique est le défi de notre temps. Puisque les puissances extra-européennes tardent à engager le virage vert, l’Union européenne doit être pionnière dans ce défi de la décarbonation de son économie, sans punir ses entreprises et les citoyens.
Des moyens financiers et technologiques décuplés doivent être mis au service d’une transformation radicale de l’industrie européenne, afin de marier croissance économique et lutte contre le dérèglement climatique. Pour embarquer la jeunesse avec elle, l’Europe doit constituer le modèle mondial de protection de l’environnement.

L’Union doit devenir une terre propice à l’entrepreneuriat et favoriser l’émergence d’un géant de l’économie digitale. Les Américains ont créé Internet grâce au financement public apporté par la Darpa (Agence pour les projets de recherche avancée de défense). Comme il est urgent d’assouplir les règles relatives à l’interdiction des aides d’État afin de créer des champions industriels français et européens, il est aussi impératif de mettre en place des exonérations totales d’impôts assorties d’aides directes, pour les entreprises émergentes, dans les secteurs de souveraineté et de transition environnementale.

Le redressement national ne pourra s’affranchir du réveil européen. Sauver l’Europe nécessite simplement d’être juste et lucide sur ce qu’elle est devenue. Aux Républicains, avec François-Xavier Bellamy, nous ne céderons jamais à la fatalité de l’échec européen. Ma génération est prête à rebâtir l’espérance d’une Europe puissante, libre et indépendante, au service des Français !

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