Journée internationale des droits des femmes : l’islamisme est la principale menace qui pèse sur l’émancipation féminine

La droite s’est souvent montrée à l’avant-garde des combats pour la cause des femmes et elle ne faiblira pas face à la montée de l’islamisme, principale menace des droits des femmes.

Depuis un siècle, la condition féminine a connu des avancées déterminantes qui permettent aux femmes de France de mener aujourd’hui des vies bien différentes de celles de leurs aînées. S’il demeure tant à accomplir encore, nous pouvons être légitimement fiers de tout ce qui a déjà été accompli.

Sur ce long chemin de la libération des femmes, notre famille politique a toujours assumé sa part de responsabilité et de progrès. N’oublions pas, tout d’abord, que c’est le Général de Gaulle qui, brisant les réticences accumulées sous la Troisième République, permit aux femmes d’obtenir le droit de vote, en 1944.

N’oublions pas la loi Veil autorisant l’IVG, si courageusement portée par Simone Veil, sous l’autorité du président Giscard d’Estaing et du Premier ministre Jacques Chirac.

N’oublions pas non plus la loi Neuwirth, la loi de 2010, instaurant l’ordonnance de protection pour les victimes de violences conjugales, ou la loi Coppé-Zimmerman, fixant des quotas de femmes au sein des conseils d’administration, rendue possible par la révision constitutionnelle de 2008.

Et n’oublions pas que c’est encore la droite qui, en 1965, sous le gouvernement Pompidou, a permis aux femmes de jouir de la liberté de leur travail et des fruits de celui-ci.

La cause des femmes, un combat qui exige l’unanimité

La cause des femmes est de ces combats qui exigent l’unanimité et les avancées obtenues par la droite en sont l’exemple. Elles ont souvent été acquises dans un esprit transpartisan qui souligne l’importance de la cause défendue.

Ce combat doit être poursuivi sans relâche, en France, en Europe et dans le monde.

Il se poursuit face aux inégalités salariales, afin que le travail soit rémunéré à sa juste et seule valeur, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. En 2023, l’écart salarial était encore de 22,3 % en moyenne en France : ce chiffre doit reculer.

Il se poursuit face aux violences conjugales, où nous devons tout mettre en œuvre pour accueillir la parole des victimes et les protéger. Il se poursuit face à toutes les violences sexuelles contre lesquelles nous devons redoubler de fermeté.

L’islamisme, une menace pour les droits des femmes

Mais il doit aussi se poursuivre face à la principale menace qui pèse aujourd’hui sur les droits des femmes : l’islamisme.

Cette menace n’est pas un fantasme théorique. Elle se déploie aujourd’hui dans nos pays comme elle s’est déployée, hier, dans les pays musulmans, où elle a provoqué un désastre sans précédent pour les droits des femmes.

La Turquie d’Atatürk n’était pas la Turquie d’Erdogan. L’Afghanistan du roi Mohammed Zaher Shah n’était pas l’Afghanistan des talibans. La Tunisie de Bourguiba n’était pas la Tunisie de Kaïs Saied. L’Iran du Shah n’était pas l’Iran des mollahs.

En 1934, dix ans avant la France, les femmes turques obtenaient le droit de vote et, dans les années 1980, vingt ans avant la France, la Tunisie interdisait le port du voile à l’école ou à l’université, avant d’étendre cette interdiction aux agents de l’administration. Parallèlement, dans l’Iran du dernier shah ou dans l’Afghanistan du dernier roi, les femmes étaient libres de se dévoiler, à l’exemple de leurs souveraines, l’impératrice Farah ou la reine Humaira, et l’accès des jeunes filles à l’éducation était profondément libéralisé.

La condition féminine musulmane a ainsi connu d’incontestables décennies de progrès. Certes, limités souvent à une élite, comme bien souvent à l’aube de grands progrès, mais néanmoins réels et culturellement significatifs. Le retour d’un islam intolérant et totalitaire a brisé cette dynamique.

Symbole suprême de ce recul obscurantiste, l’éducation des jeunes filles a dramatiquement reculé dans les pays soumis au règne des islamistes. Depuis le retour des talibans, en 2021, ce recul est particulièrement spectaculaire en Afghanistan.

Le port du voile et la répression de celles qui s’en émancipent s’intensifient également, tout particulièrement en Iran, où, le 20 septembre dernier, une nouvelle loi est venue renforcer l’appareil répressif, deux ans après la mort de Mahsa Amini, tuée par la police des mœurs pour ne pas avoir porté le hidjab.

Nous ne cesserons pas le combat que nous avons toujours mené, pour la liberté des femmes. Nous le devons au regard des valeurs qui sont les nôtres, et qui ont permis plusieurs décennies de progrès de la condition féminine.

En cette Journée internationale des droits des femmes, nous formons le vœu qu’une unanimité de diagnostic et d’objectif puisse nous permettre de mener tous les combats nécessaires à poursuivre le grand mouvement de liberté qui a débuté il y a plusieurs décennies.

Sur ce chemin, nous n’abandonnerons aucune femme.

Éric CIOTTI, président des Républicains, député de la 1ère circonscription des Alpes Maritimes

Céline IMART, agriculture et deuxième sur la liste menée par François-Xavier Bellamy aux élections européennes

Annie GENEVARD, députée de la 5e circonscription du Doubs et secrétaire générale des Républicains

Marie-Do AESCHLIMANN, sénatrice des Hauts-de-Seine

Emmanuelle ANTHOINE, députée de la 4e circonscription de la Drôme

Valérie BAZIN-MALGRAS, députée de la 2e circonscription de l’Aube

Catherine BELRHITI, sénatrice de la Moselle

Véronique BESSE, députée de la 4e circonscription de la Vendée

Sylvie BONNET, députée de la 4e circonscription de la Loire

Alexandra BORCHIO-FONTIMP, sénatrice des Alpes-Maritimes

Valérie BOYER, sénatrice des Bouches-du-Rhône

Annne CHAIN-LARCHÉ, sénatrice de la Seine-et-Marne

Josiane CORNELOUP, députée de la 2e circonscription de Saône-et-Loire

Marie-Christine DALLOZ, députée de la 2e circonscription du Jura

Christelle D’INTORNI, députée de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes

Catherine DUMAS, sénatrice de Paris

Françoise DUMONT, sénatrice du Var

Jacqueline EUSTACHE-BRINIO, sénatrice du Val-d’Oise

Sylvie GOY-CHAVENT, sénatrice de l’Ain

Lauriane JOSENDE, sénatrice des Pyrénées-Orientales

Else JOSEPH, sénatrice des Ardennes

Muriel JOURDA, sénatrice du Morbihan

Valérie LACROUTE, maire de Nemours (Seine-et-Marne) et membre de l’équipe dirigeante des Républicains

Isabelle LE CALENNEC, maire de Vitré et présidente du comité des maires des Républicains

Véronique LOUWAGIE, députée de la 2e circonscription de l’Orne

Alexandra MARTIN, députée de la 8e circonscription des Alpes-Maritimes

Brigitte MICOULEAU, sénatrice de la Haute-Garonne

Emmanuelle MIGNON, vice-présidente des Républicains

Nadine MORANO, députée européenne

Sylviane NOËL, sénatrice de la Haute-Savoie

Isabelle PÉRIGAULT, députée de la 4e circonscription de Seine-et-Marne

Kristina PLUCHET, sénatrice de l’Eure

Florance PORTELLI, maire de Taverny et vice-présidente des Républicains

Laurence SAILLIET, députée européenne

Anne SANDER, députée européenne

Michèle TABAROT, députée de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes

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Gérard Larcher : « La laïcité doit être au-dessus de tout »

Plus de trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, une commission d’enquête parlementaire du Sénat a rendu ses préconisations pour éviter de nouveaux drames. Le président de la chambre haute s’inquiète d’une « violence devenue endémique en milieu scolaire ».

En parallèle, du rendu des préconisations de la « commission Paty », le Sénat organisait une agora « Laïcité menacée, République en danger » avec notamment le philosophe Marcel Gauchet, la politologue Chloé Morin ou encore Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis et coauteur de « Préserver la laïcité ».
Un sondage CSA, commandé par le Sénat et dévoilé à cette occasion, montre des Français profondément attachés à la laïcité mais qui la perçoivent aujourd’hui en danger. C’est dans ce contexte que Gérard Larcher, président de la Chambre haute, revient sur les recommandations de cette commission pour « le Parisien » – « Aujourd’hui en France ».

Le Sénat a rendu les conclusions de son enquête sur les menaces dont sont victimes les enseignants, dite « commission Paty ». Quel est le constat ?

Cette commission d’enquête était indispensable pour faire la lumière sur ce que vivent nos enseignants à l’école. La violence est devenue endémique en milieu scolaire, elle touche deux établissements sur trois, tous les territoires de la République. Dans le même temps, on constate une remise en question de plus en plus grande, à la fois des enseignants et des enseignements. Quand on a 50 % des enseignants qui s’autocensurent, il y a un sujet ! Dans une République laïque, ce n’est pas acceptable, il est temps de réagir. L’exemple récent du proviseur menacé de mort à Maurice-Ravel illustre bien ce problème. Aujourd’hui, les lois de 1905, de 2004 doivent être appliquées, les enseignants doivent être protégés et les savoirs fondamentaux enseignés. On ne peut plus reculer sur l’école. Elle doit être la priorité nationale.

Que préconisez-vous ?

Je veux rendre hommage aux deux présidents de commission qui ont mené cette mission conjointe de contrôle : François-Noël Buffet (LR) et Laurent Lafon (Union centriste). Les sénateurs font des propositions très claires : promouvoir la laïcité, former le personnel pour faire face aux contestations de renseignement et renforcer l’autorité de l’institution scolaire. Cela implique un rappel aux familles des prérogatives de l’enseignant, une charte des parents et un protocole de responsabilisation qui peut aboutir à des sanctions comparables à celles appliquées pour la non-assiduité à l’école (jusqu’à deux ans de prison et 30 000€ d’amende). Dès qu’il y aura violence, refus d’enseignements, il doit y avoir sanction. Il y a également un travail de sécurisation des établissements à faire, tout comme il est nécessaire d’améliorer la protection fonctionnelle des enseignants. L’autorité et le respect du maître doivent être rétablis !

Ces préconisations auraient-elles pu éviter l’assassinat de Samuel Paty ?

Il est difficile de répondre à cette question. Mais si ces préconisations étaient appliquées, les choses iraient déjà mieux !

Comment ces propositions vont-elles se traduire concrètement ? En proposition de loi ?

Il appartiendra aux sénateurs Buffet et Lafon, rapporteurs de la commission, de les faire. Ma demande s’adresse au Premier ministre. Il a dit que la question de l’école était une priorité absolue : qu’il s’empare des travaux du Sénat. C’est un sujet sur lequel on peut se retrouver, au-delà des clivages !

Vous avez parallèlement commandé un sondage sur la laïcité. Ses résultats vous inquiètent-ils ?

Le concept de laïcité est globalement compris et intégré par l’opinion, et il est perçu comme un des piliers de la République, même s’il n’est pas toujours simple à faire appliquer. Il y a selon moi trois enseignements et donc trois défis à relever. Le premier concerne nos compatriotes de confession musulmane qui sont plus dubitatifs sur le concept de laïcité. Il faut leur démontrer que ce n’est pas une contrainte mais une chance, y compris pour l’expression de la foi. Nous devons aussi faire un travail en direction des jeunes qui sont dans le doute concernant la laïcité. Il nous faut rappeler que ce n’est pas un concept du passé mais une condition du vivre ensemble. Le troisième défi concerne la différence d’application de la laïcité entre le public et le privé, en fonction des règlements intérieurs des entreprises. La laïcité doit être au-dessus de tout. La République ne peut plus reculer sur ce sujet car, sinon, elle est en danger.

Quel danger ?

Je suis agréablement surpris par l’attachement des Français à la laïcité, qui est un concept singulier, mais nul ne peut ignorer les tentatives de déstabilisation de notre laïcité par l’islam radical. Il faut protéger notre vivre ensemble, éviter qu’il y ait des zones dans lesquelles on vive séparément, où l’on ne puisse plus partager la même histoire ou recevoir le même enseignement.

Faut-il modifier la loi de 2004 ? Elle encadre, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics.

Non, il faut l’appliquer avec la plus grande fermeté et protéger ceux qui la font appliquer.

Vous espérez que le président de la République prenne ce problème à bras-le-corps ?

Le président de la République a semblé avoir quelques hésitations, mais il en est revenu. Ce sujet doit de toute façon être l’objet d’un large rassemblement et non de clivages. Nous pouvons nous rassembler autour du concept de laïcité, en 2024, dans la République. C’est une nécessité, et d’autres événements nous le rappelleront. Il y aura d’autres Maurice-Ravel, d’autres violences.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, a interpellé la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques sur la polémique sur les affiches des Jeux Olympiques.

Jeux olympiques :
«Quelle différence fait votre gouvernement entre une croix et une flèche ?» interroge @RKaroutchi.
“Faites la nation, n’effacez pas nos symboles”. pic.twitter.com/c0pjQmDdGV

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) March 6, 2024

Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé du Logement sur la fiscalité sur les Airbnb.

Le gouvernement refusant de faire appliquer la loi votée en décembre dernier modifiant la “niche fiscale Airbnb”, @max_brisson dénonce l’absence de boussole de ce gouvernement au moment où le pays connait une grave crise du logement. pic.twitter.com/WfgL29UWDG

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) March 6, 2024

Pascale Gruny, sénatrice de l’Aisne, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur la crise agricole.

L’importation toujours plus massive de produits agricoles ukrainiens, de céréales en particulier, met en péril nos filières agricoles.@PascaleGruny02 appelle le gouvernement à une position de clarté et à demander la limitation de ces importations au niveau européen. pic.twitter.com/YM4M66cFw5

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) March 6, 2024

Christian Klinger, sénateur du Haut-Rhin, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation sur les complexités de la directive CSRD.

.@Chris_Klinger68 conclut : “Les agriculteurs manifestaient il y a peu contre l’inflation administrative et normative. Faites en sorte que nos PME françaises ne suivent pas le même mouvement et ne rallongent pas le long cortège des incompris et des mécontents.”#QAG #DirectSénatpic.twitter.com/tAvZJS0xPD

— Sénat Direct (@Senat_Direct) March 6, 2024

Laurence Garnier, sénatrice de Loire-Atlantique, a interrogé la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques sur les droits des femmes dans la pratique du sport.

.@LGarnier44 (@LesRep_Senat) s’adresse à @AOC1978 au sujet de la libre pratique du sport par les femmes : “Que faites-vous pour protéger les femmes des pressions communautaristes et garantir que le sport reste un espace de partage et d’universalisme ?”#QAG #DirectSénat pic.twitter.com/kwnWHhZpon

— Sénat Direct (@Senat_Direct) March 6, 2024

Pour finir, Agnès Evren, sénatrice de Paris, a questionné la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur les atteintes à la laïcité.

Autorité bafouée, violence endémique, atteintes à la laïcité, autocensure des professeurs, telle est la réalité dépeinte par les 150 chefs d’établissements parisiens manifestant en soutien à leur collègue menacé.
“Il est temps de défendre avec courage et fermeté la France et la… pic.twitter.com/cRkB0BQHTG

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) March 6, 2024

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains a interpellé l’exécutif.

Pierre-Henri Dumont, député du Pas-de-Calais, a interpellé le Premier ministre sur les conséquences de l’interdiction de la benfluraline.

“Les filière endive et chicorée ne survivront pas à [l’interdiction de la benfluraline]. Vous préparez un plan social de 7 000 personnes !”@phdumont (LR) réclame au Gvt “une dérogation d’utilisation […] en attendant de trouver une solution alternative”.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/6ZhVAnTnfu

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) March 6, 2024

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Éric Ciotti : « Nous revenons dans les lieux de pouvoir pour reprendre le pouvoir »

Pour s’opposer à Emmanuel Macron, LR n’exclut « aucun outil institutionnel », dont la motion de censure. La droite réclame un « retour aux urnes », via le référendum.

Où en sont Les Républicains quant à l’idée d’une motion de censure évoquée en janvier ?

Nous avons toujours dit que, face à un sujet qui mettrait gravement en péril l’avenir de notre nation, nous n’excluons aucun outil institutionnel. Nous sommes toujours dans le même état d’esprit. Aujourd’hui, le gouvernement évite soigneusement le Parlement qui est devenu un studio de communication pour le président de la République. Mais en attendant, aucune délibération ne s’y déroule. Nous prendrons nos responsabilités en conscience, le moment venu.

Jugez-vous une dissolution inévitable ?

Il y a une déconnexion de plus en plus forte entre une immense majorité de Français et le pouvoir actuel, qui est minoritaire à l’Assemblée nationale. Quand la question de la légitimité démocratique de l’exécutif se pose, la seule réponse pertinente est le retour aux urnes, notamment par le biais du référendum comme nous le proposons avec le RIP sur l’accès aux prestations sociales des étrangers, sujet absent de la loi immigration.

Serez-vous présent jeudi à la réunion portant sur l’Ukraine à laquelle Emmanuel Macron convie les chefs de parti ?

Dans la mesure où elle porte sur un sujet particulièrement lourd de conséquences pour l’avenir de notre nation, je serai présent à cette réunion. À cette occasion, je dirai à Emmanuel Macron combien sa prise de position sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine me paraît périlleuse. Cette position a conduit à un isolement total de la France sur la scène internationale. Elle me paraît irréfléchie et irresponsable. J’espère que derrière cela, il n’y a pas la seule volonté de jouer avec les peurs, comme cela fut le cas pendant la non-campagne présidentielle. Derrière chaque décision d’Emmanuel Macron se trouve désormais un artifice de communication. Mais je crois qu’on ne peut pas jouer avec l’avenir de notre nation et des Français sur un sujet aussi grave.

Laurent Wauquiez parle de « faute »…

C’est bien entendu une faute et c’est même sans doute plus grave si l’on considère qu’il y a des arrière-pensées de politique politicienne à la veille des élections européennes. On voit bien le scénario de duel artificiel que veut installer M. Macron : d’un côté, le RN dépeint comme incarnant le « camp Poutine », et de l’autre, le camp Macron incarnant la liberté. Cette approche est caricaturale, grossière et insupportable.

En tant que chef des armées, Emmanuel Macron n’a-t-il pas une légitimité pour impulser un engagement des alliés face à la Russie ?

Pour cela, il faudrait une vraie crédibilité. Or sa situation au sein des institutions européennes comme son bilan français lui ôtent toute légitimité… Sur des sujets aussi graves, lorsqu’on s’attaque à la seconde puissance nucléaire du monde, je pense que l’on doit peser chaque déclaration au trébuchet de l’intérêt national.

Après l’IVG, les autres initiatives constitutionnelles du chef de l’État (nouvel acte de décentralisation, statuts de la Corse et de la Nouvelle-Calédonie, suppression du droit du sol à Mayotte) marquent-elles une volonté d’agir ?

S’agissant de l’IVG, c’est, là encore, très clairement une stratégie de communication qui visait à piéger les oppositions. Nous y avons répondu de la meilleure manière en étant conformes et fidèles à notre histoire. Je n’oublie pas que la famille que j’ai l’honneur de présider est celle de Simone Veil et de Lucien Neuwirth. Nous concernant, chacun a voté en conscience. Depuis des années, j’ai toujours fait part de mon attachement à porter le plus haut possible la défense du droit des femmes et la liberté sur ces questions sociétales. Si je ne détecte aujourd’hui aucune menace concernant le droit à l’IVG en France, je soutiens tout ce qui va dans le sens d’une plus grande protection. J’ai donc voté pour à l’Assemblée comme au Congrès. Quant à la Nouvelle-Calédonie, il y a urgence à réformer la composition du corps électoral. Une réforme constitutionnelle s’impose donc. Sur la Corse, si par principe je ne suis pas hostile à un statut d’autonomie, je reste très vigilant quant au contenu du texte qui nous sera présenté et qui, en aucun cas, ne doit s’assimiler à un démembrement de la République. Je suis ainsi totalement opposé à la création d’un pouvoir législatif conféré à la collectivité territoriale de Corse.

En choisissant de réformer l’AME par voie réglementaire avant l’été, plutôt que par la loi, Gabriel Attal trahit-il la promesse d’Élisabeth Borne à LR ?

Très clairement, le passage par voie réglementaire ne suffira pas à corriger les défauts de l’AME. L’AME installe une insupportable injustice entre les Français, qui n’ont pas accès aux prestations médicales prises en charge à 100%, et les étrangers qui ont violé la loi de la République et bénéficient d’un accès totalement gratuit aux soins. Il y a donc une trahison de la parole donnée dans le courrier adressé par Élisabeth Borne à Gérard Larcher. Alors que l’on nous dit que ce gouvernement est de droite, il faut que les Français mesurent son absence de courage à faire bouger les lignes sur un sujet aussi important. Ce, du fait de la pression de la gauche et de l’extrême gauche de la majorité.

Nouvelle loi EGalim, texte sur la fin de vie… Comment le groupe LR compte-t-il aborder l’agenda parlementaire ?

Encore faut-il qu’il y en ait, des textes. On voit le chef de l’État et le premier ministre théoriser l’absence du Parlement dans les grands choix. Nous aborderons toujours les textes dans un esprit pragmatique pour apporter les meilleures réponses à la crise très grave que connaît le pays aujourd’hui.

Le duo Bellamy-Imart semble bien fonctionner mais les sondages sur les européennes ne décollent pas encore…

Le tandem fonctionne très bien et installe une parfaite complémentarité. Je suis convaincu que notre liste est la seule à apporter des réponses conciliant notre attachement à l’idéal européen et à la défense des intérêts de la France en Europe, là où M. Macron les a trop souvent sacrifiés. Nous sommes européens mais nous nous installons contre la dérive technocratique des institutions européennes.

Au Parlement européen, Les Républicains sont membres du PPE mais ils s’opposent à la réélection d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission. Pourquoi ?

Mme Von der Leyen est la candidate d’Emmanuel Macron, pas celle de la droite républicaine. Nous récusons sa politique technocratique autant que sa vision fédéraliste de l’Europe. Depuis son élection, elle a affaibli le projet européen. C’est pour cela qu’à ma demande Les Républicains voteront contre la candidature de Mme Von der Leyen à sa réélection.

Une sanction s’impose-t-elle contre le député LR Alexandre Vincendet ? Selon Le Parisien, le bureau du groupe doit discuter aujourd’hui du sort de ce proche d’Édouard Philippe…

J’ai toujours dit qu’on ne pouvait pas être à la fois à l’extérieur et à l’intérieur du parti. Chez nous, il ne peut pas y avoir de double appartenance. Alexandre Vincendet joue depuis trop longtemps une forme d’ambiguïté. Il faut qu’il décide une bonne fois pour toutes où il se trouve. Sinon, nous allons le faire pour lui.

Vous inaugurerez bientôt le nouveau siège des LR, situé juste en face de l’Assemblée. Quel est le message ?

Nous revenons dans les lieux de pouvoir pour reprendre le pouvoir. C’est l’objectif que je me suis fixé en étant élu à la tête des LR. Nous devons retrouver la première place et enrayer la spirale des défaites.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, a interpellé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur le statut des sapeurs-pompiers volontaires.

.@DubyMuller (LR) dénonce la décision du comité européen des droits sociaux qui “assimile les pompiers volontaires à des travailleurs”. Elle demande au Gvt de “défendre au niveau européen ce modèle français, basé sur un engagement altruiste et citoyen.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/BIt9Z3JoYJ

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) March 5, 2024

Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes, a questionné le ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention sur les difficultés des infirmiers libéraux.

Alertant sur la grande souffrance des “infirmiers et infirmières libéraux face au manque de reconnaissance de leur travail et l’absence de revalorisation de leurs missions”, @MartinAlex06 (LR) demande au Gvt de “reconnaitre enfin la pénibilité de cette profession” #DirectAN #QAG pic.twitter.com/yZVOxQRMJz

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) March 5, 2024

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Éric Ciotti : « Ursula von der Leyen ne bénéficiera pas du soutien des Républicains ! »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur la guerre en Israël, les propos du président de la République sur la guerre en Ukraine et la reconduction d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne.

LIBEREZ LES OTAGES ! C’est le préalable à toute trêve face à cet acte terroriste INSUPPORTABLE du #Hamas. #Israël peut compter sur mon soutien indéfectible pour défendre sa survie. #LiberezLesOtages pic.twitter.com/xw0cIxYGUu

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 5, 2024

Aider #Ukraine à s’armer OUI
Envoyer des troupes au sol NON

C’est IRRESPONSABLE et DANGEREUX. Je le dirai ce jeudi au Président de la République. @emmanuelmacron joue avec le feu et ce sont les Français qui risquent d’en payer les conséquences. pic.twitter.com/rXU6iVieaM

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 5, 2024

Notre IDÉAL EUROPÉEN n’est pas celui de #UrsulavonderLeyen

Ce jeudi, à Bucarest, le parti @lesRepublicains votera d’un bloc : CONTRE la candidature de #UrsulavonderLeyen.

C’est la canditate de #Macron. Pas la nôtre.

Nous récusons sa politique technocratique autant que sa… pic.twitter.com/NtHfnsa6Jk

— Eric Ciotti (@ECiotti) March 5, 2024

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Laurent Wauquiez : « Sur l’Ukraine, l’insoutenable légèreté du président »

Laurent Wauquiez réagit aux déclarations d’Emmanuel Macron, qui a affirmé ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales au sol contre la Russie.

En évoquant l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, ce qui, si on accepte de ne pas se payer de mots, impliquerait une entrée en guerre de la France et des autres pays occidentaux, le président de la République a fait preuve d’une insoutenable légèreté. Il a eu l’imprudence de faire cavalier seul face à une puissance nucléaire. sans s’assurer du moindre appui européen ou américain, à un moment crucial de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La voix de la France est aujourd’hui frappée de discrédit : pour qu’une menace soit prise au sérieux. encore faut-il qu’elle ait au moins l’air d’être sérieuse Aussitôt désavoués par nos alliés, nous offrons à tous les ennemis de l’Occident le spectacle de la division et de l’impuissance.

Cette faute est le symptôme de l’érosion, au fil du temps, de la singularité de la fonction présidentielle. Elle avait été conçue par le général de Gaulle pour défendre, au-delà de toutes les contingences politiques, les intérêts permanents de la nation. En somme, présider la France c’était être en toutes circonstances au rendez-vous de l’Histoire, au milieu d’un monde dur et divisé. On se souvient du jugement sévère de Raymond Aron à l’endroit d’un ancien président : « Son drame est qu’il ne sait pas que l’histoire est tragique. » La conscience du tragique s’est perdue et la fonction présidentielle s’est dénaturée.

Dans les années 1990, ivres de l’effondrement de l’Union soviétique, les Occidentaux ont embrassé une idéologie irénique et béate. Ont été décrétées la fin de l’Histoire, la paix perpétuelle, la démocratie inévitable. Les rapports de force allaient se dissoudre dans le droit, les vieilles puissances communier dans l’universalisme, la mondialisation heureuse convertir le monde entier à nos valeurs les guerres entre nations ou religions appartenir à un temps révolu. Ces billevesées idéologiques ont prospéré dans une Europe assoupie sous le parapluie militaire des Etats-Unis.

Mais voilà: le tragique a fait son retour. C’est déjà la fin de la fin de l’Histoire. Nous redécouvrons que nous vivons dans un monde dangereux, peut-être même plus instable encore que celui de la guerre froide. Présider la nation exige à nouveau de se hisser à la hauteur du tragique de l’Histoire, en ne laissant place ni à la fébrilité ni à l’improvisation.

C’est aussi assumer notre vocation, celle d’être une force d’impulsion en Europe, comme la France le fut pour la dernière fois avec Nicolas Sarkozy pendant la crise géorgienne. L’époque impose de retrouver cette hauteur de vue avec laquelle le général de Gaulle a tenu bon lors des crises de Berlin ou de Cuba. Cette hauteur de vue avec laquelle François Mitterrand a fait face à la crise des euromíssiles dépassant les calculs politiciens quand il rappelait courageusement. Contre l’avis des communistes de sa majorité, que « le pacifisme est à l’Ouest et les euromissiles sont à l’Est ». Cette hauteur de vue avec laquelle Jacques Chirac eut la lucidité de ne pas entrainer notre pays dans la guerre en Irak, en étant capable d’unir toutes les forces politiques.

Dans les moments charnières, le président de la République ne s’appartient plus ; il n’appartient pas davantage à un camp, à un parti ou à une idéologie. C’est pourquoi occupe une fonction symbolique, non pas au sens contemporain « sans valeur » mais au sens étymologique « qui unit ». Ni simple intendant, ni super-Premier ministre, il incarne les intérêts supérieurs de la nation. C’est le rôle que lui confèrent la lettre et l’esprit de la Ve République : détenteur des codes de l’arme nucléaire, il est le garant de l’unité et de l’indépendance nationales. Intransigeante face à l’agresseur russe, sa parole, distincte du flot ininterrompu des commentaires et des polémiques, doit également être empreinte de gravité et de cohérence, a fortiori face à une autre puissance nucléaire.

Plutôt que de se gargariser de chimères, comme celle d’une « armée européenne » qui n’a pas la moindre chance de voir le jour, nous devons méthodiquement nous préparer au pire en faisant tout pour l’éviter. Personne ne défendra nos intérêts à notre place. Et il nous revient de mener à bien une stratégie cohérente inscrite dans la durée. Que Donald Trump revienne ou non à la Maison-Blanche, les nations européennes – à commencer par la France – doivent garantir leur propre sécurité. Face à la Chine, à la Russie ou à l’islamisme, la France et l’Europe ne peuvent plus se bercer d’illusions.

Pour que sa voix porte en Europe et dans le monde, la France doit retrouver sa crédibilité. Nous en sommes au point où notre armée ne disposerait de missiles ou de munitions que pendant quelques jours d’un conflit de haute intensité. Contrairement à ce que les idéologues de la déconstruction laissent à penser la sécurité – intérieure et extérieure – de la France n’est pas un luxe ou une lubie, c’est la raison d’être de l’État et ce doit être une priorité budgétaire. L’urgence est au réarmement. Et pour être en mesure de l’assumer, la France doit urgemment rétablir ses comptes publics, alors qu’elle est le pays européen qui s’est le plus endetté depuis dix ans. C’est à cette condition que nous obtiendrons de nos partenaires européens qu’ils reconnaissent le rôle prépondérant de la France – seule puissance nucléaire de l’UE – dans la défense du continent, en modifiant les règles budgétaires européennes concernant les dépenses militaires. C’est bien en retrouvant les moyens industriels et militaires de ses ambitions que la France pourra à nouveau jouer le rôle d’équilibre dont le monde a besoin, un monde où l’Occident n’a plus le monopole de la puissance mais où il nous revient de défendre ce à quoi nous tenons.

La crise sanitaire, la crise agricole tout comme la guerre en Ukraine. révèlent une réalité implacable : la France ne peut pas renoncer à être la première puissance européenne. En dernier ressort, notre puissance géopolitique dépend de nos capacités de production. Réunissons donc les conditions de la réindustrialisation : il n’y a aucune fatalité à ce que nous ayons la plus faible part d’industrie manufacturière d’Europe, avec la Grèce. Défendons donc implacablement nos intérêts industriels, comme ont su le faire les Allemands au sein des institutions européennes. Et maintenons nos avantages décisifs : une industrie de défense de haut niveau (qui doit être seule bénéficiaire, avec les industriels européens d’un fonds européen de défense mieux doté), un siège au Conseil de sécurité des Nations unies (qu’on ne saurait partager), l’arme nucléaire (dont il faut assurer la modernisation), autant d’attributs essentiels de notre souveraineté.

Gardons-nous autant d’une certaine grandiloquence vaniteuse que d’une pernicieuse haine de soi. Plutôt que de fantasmer une oxymorique « souveraineté européenne » commençons par maitriser notre destin.

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Remettre l’Europe agricole à l’endroit

François-Xavier Bellamy et Céline Imart, qui mènent la liste des Républicains aux élections européennes, développent leurs propositions pour sauver la France de la dépendance alimentaire.

Inverser la logique de la pression : voilà ce qu’attendent les agriculteurs, qui font vivre nos filières d’excellence, créent notre alimentation, contribuent à notre énergie, captent le carbone, entretiennent la nature. Ils sont pourtant déconsidérés, écrasés de défiance, de contraintes et de soupçons; tout ce que le travail de la terre devrait leur apporter salaire, reconnaissance, dignité leur est retiré. L’enjeu des années qui viennent est vital : la France doit échapper à la dépendance alimentaire et les agriculteurs retrouver le revenu qui leur permettra de vivre de leur travail. Pour y parvenir, il est impossible de produire moins. Certains en ont fait un tabou : en matière alimentaire, produire est pourtant un enjeu de sécurité, de santé, de souveraineté et la condition pour sortir de l’appauvrissement dans lequel s’enlise notre agriculture (16% des foyers en 2020 sous le seuil de d’exploitants vivaient pauvreté).

Leurs problèmes, leur colère, sont les symptômes des détresses de la France qui travaille. De la France des entreprises, grandes ou petites, de ce tissu de courage et de responsabilité qui fait la richesse du pays.

Le Salon de l’agriculture ferme ses portes, mais nous n’avons pas le droit de tourner la page et de laisser l’actualité imposer d’autres sujets. Bien loin des petites phrases et des coups de com, nous avons pris ce temps pour écouter et échanger. Nous savons que la révolte du monde agricole ne finira pas tant qu’il n’aura pas obtenu les réponses auxquelles il a droit.

Notre première proposition est très concrète ajouter au principe de non-régression du droit de l’environnement, un principe de non-régression économique.
Aucune règle ne doit être votée si elle implique une baisse de la production en Europe. Ces deux principes sont liés, puisque ce que nous cessons de produire dans nos pays, nous devons l’importer d’une production extra-européenne bien moins respectueuse de la nature. La responsabilité écologique n’implique pas que nos agriculteurs tombent en voie d’extinction.

Deuxième piste, mener enfin à bien ce qu’aucun gouvernement macroniste n’aura tenu : un grand plan de suppression des surtranspositions françaises pour nous aligner sur les standards européens. Il y faudra de la détermination, mais la fin de la concurrence déloyale en Europe est à ce prix. Il n’y a aucune raison, concernant une politique partagée en Europe, d’appliquer des règles plus complexes en France que chez nos voisins.

Notre troisième proposition veut inverser la logique de la pression qui pèse aujourd’hui sur les agriculteurs, entrepreneurs du vivant. La machine à produire de la norme qu’est devenue la Commission européenne s’est emballée. Pour imposer des règles au pouvoir réglementaire, il faut imposer que l’évaluation des politiques déjà appliquées soit obligatoire avant d’envisager tout renforcement des mesures les constituant. Par ailleurs, chaque nouveau texte doit obligatoirement prendre en compte la conclusion des études d’impact, avec l’évaluation d’un bilan complet du coût et des avantages, incluant les conséquences économiques et sociales des mesures envisagées.

Aujourd’hui, trop d’associations, dont la seule raison d’être est d’obtenir des subventions, sous couvert de défense de la planète, s’attaquent sans discontinuer à notre agriculture, pourtant la plus vertueuse et durable du monde. Elles s’opposent à tout projet, à toute avancée, à tout vote des élus locaux en matière de projet agricole. Contre les mouvements qui prétendent faire la loi y compris par la violence, il est temps que l’autorité publique sorte de la complaisance : nous demandons la suppression définitive de toute subvention pour chaque mouvement qui pénètre illégalement dans une exploitation ou entrave le travail des agriculteurs.

Durant le mandat qui s’achève, les députés européens LR ont lutté aux côtés des agriculteurs contre le projet de la décroissance agricole, porté par l’alliance de la gauche et des macronistes. Avec Anne Sander, nous avons écarté le pire du texte « Restauration de la nature », le gel de 10 % des surfaces agricoles, qui allait faire chuter la production alimentaire en Europe. Ces derniers jours encore, nous avons travaillé pour retirer l’élevage des normes appliquées aux industries polluantes ou empêcher la création d’un permis tracteur. Donnant la priorité à des filières fragilisées, nous avons voté contre les accords de libre-échange qui pouvaient les menacer.

Nous sommes maintenant à la croisée des chemins pour notre continent. De ces combats menés par les élus LR pour le monde agricole, de notre expérience et de notre détermination dans la durée, nous voulons faire l’occasion d’un travail de long terme, pour remettre l’Europe agricole à l’endroit.

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Agnès Evren : « Protégeons les mineurs des violences sexuelles et cessons les injonctions contradictoires »

Agnès Evren, vice-présidente de notre mouvement et sénatrice de Paris, était l’invitée de Public Sénat.

Elle est revenue sur les violences sexuelles dans le millieu du cinéma, l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution et la mission d’information sur les femmes sans domiciles.

Protégeons les mineurs des violences sexuelles et cessons les injonctions contradictoires : on encourage les enfants à parler mais quand ils parlent, il y’a un mur de silence : 92% de ceux qui parlent ne sont pas aidés !
Oui à la commission d’enquête demandée par #Godreche pic.twitter.com/bAdqIBHjoE

— Agnes Evren (@AgnesEvren) March 1, 2024

“Femmes SDF : Sans toit ni droits”
Un reportage diffusé samedi 2 février à 18h 30 sur Public sénat

@DechirSamia était avec nous dans la matinale pour en parler et échanger avec @AgnesEvren, sénatrice (LR) de Paris#BonjourChezVous pic.twitter.com/ooKTT2FHFQ

— Public Sénat (@publicsenat) March 1, 2024

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