Éric Ciotti : « Je veux dénoncer l’insincérité du budget du Président de la République »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur l’insincérité du budget 2024, la possibilité de déposer une motion de censure et l’augmentation des impôts.

Je veux dénoncer l’insincérité du budget du Président de la République.

Le Conseil Constitutionnel aurait dû le censurer.

Le Président a menti aux Français.

Il s’apprête à présenter un plan caché d’augmentation des impôts ! pic.twitter.com/L9T51BOiOd

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 9, 2024

Avec @lesRepublicains nous avons fixé 3 lignes rouges :

– pas d’augmentation de la fiscalité ;

– ne pas toucher aux pensions des retraités ;

– ne pas empêcher les Français de se soigner.

Si l’une d’elles est franchie, nous n’hésiterons pas à déposer une motion de censure ! pic.twitter.com/qJiWeyaQXC

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 9, 2024

Plus les jours passent, plus les faits nous donnent raison !

Où en est-on du Mozart de la finance qui devait moderniser le pays ?

Je le dis aux retraités qui seront taxés, aux propriétaires asphyxiés par les impôts, reveillez-vous ! pic.twitter.com/Tq1eUTDI1S

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 9, 2024

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Réunion mensuelle de la 1ère Circonscription du Morbihan le Mardi 30 avril à la permanence

Votre délégué vous convie à la réunion mensuelle des républicains de la 1ère circonscription pour la mise en œuvre de la campagne des européennes.

Compte-rendu de communication de notre candidat FXB.

Diffusion du Bilan et comparaison.

Nouveaux Tracts et Affiches

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Conférence « Quel Avenir pour l’Europe ? »

Le Lundi 15 Avril à 18:00 H au PAC à Vannes

Pour la 3ème conférence nous avons invité Dominique DELAUNAY, ancien administrateur au parlement européen, chargé de cours à l’UCO pour une conférence sur les institutions européennes :

🇪🇺 « AGIR en EUROPE pour la FRANCE » 🇫🇷

Aux élections européennes du 9 juin, vous voulez comprendre pourquoi et comment votre vote va compter pour toute la prochaine législature.

Vous pouvez confirmer votre présence par mail :

republicains-morbihan@orange.fr

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Éric Ciotti : « Le gouvernement a présenté un budget insincère »

Les Républicains dénoncent les dérives budgétaires du gouvernement et posent des lignes rouges. Si elles sont franchies, ils « n’hésiteront pas » à déposer une motion de censure.

Haro sur le bilan économique d’Emmanuel Macron. À l’heure où l’exécutif cherche urgemment des pistes d’économies, les Républicains organisent mardi soir à Paris la Nuit de l’économie : y participeront des experts comme Nicolas Baverez, historien spécialiste en sciences sociales, ou des chefs d’entreprise comme Éric Trappier, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). LR réclame « la création d’une règle d’or, visant à inscrire comme en Allemagne, le principe d’équilibre budgétaire dans la Constitution », avec « la destitution automatique du Premier ministre et de son ministre des Finances en cas d’insincérité budgétaire ».

Les Républicains critiquent vertement la politique économique et budgétaire de l’exécutif. Mais que prescrivez-vous pour redresser la situation financière du pays ?

Nous voulons exposer notre stratégie économique pour redresser le pays, notamment le réindustrialiser. Il est temps de mettre un terme à la dérive, commencée en 1981 avec François Mitterrand, de la dépense folle. Le temps des mesurettes est terminé. Il nous faut une véritable révolution économique qui réhabilite la liberté d’entreprendre. Notre pays crève de trop de normes, d’impôts et de dépenses publiques. Et pour les financer, d’une dette qui menace notre souveraineté. Emmanuel Macron n’a fait que prolonger la politique socialiste de François Hollande. Qu’il conduise une politique de droite relève de la fable ! Quand on crée autant de dette, d’impôts, de dépenses, on n’est pas de droite mais un digne représentant d’une gauche dépensière et inefficace !

Nous avons déjà proposé un contre-budget en octobre dernier qui réduit nos dépenses de 25 milliards d’euros tout en diminuant nos prélèvements obligatoires de 10 milliards d’euros. C’est cette ambition qu’il faut amplifier avec un triple objectif : plus de salaire, moins d’impôts et moins de normes.

Aurez-vous de nouvelles mesures à présenter ?

Tout notre projet visera à replacer les entrepreneurs, qui sont les seuls véritables créateurs d’emplois, au cœur de nos objectifs. Nous devons revoir complètement le mode de fonctionnement de l’État et le périmètre de notre fonction publique, collectivités territoriales comprises. La réforme du statut de la fonction publique ne doit plus être un tabou en dehors des fonctions régaliennes (police, justice, défense), pour aller vers davantage de contractualisation dans le recrutement des nouveaux fonctionnaires. Il y a trop d’administration « administrante », comme à l’hôpital. Il y a trop de démembrement de l’État, trop d’agences, trop d’autorités administratives qui créent des dépenses, des normes et de la complexité. La masse salariale des administrations publiques doit être mieux maîtrisée. De façon globale, il faut une fonction publique mieux payée, plus présente sur les besoins essentiels et, il faut avoir le courage de le dire, moins nombreuse.

Y compris les professeurs ?

L’éducation est une priorité absolue. La crise éducative est l’une des causes majeures de notre déclassement. Depuis des années, les enseignants sont de moins en moins formés, de moins en moins rémunérés et de moins en moins soutenus, c’est-à-dire l’exact inverse de ce qu’il faudrait faire. Être enseignant est plus difficile qu’autrefois. Il faut lever les rigidités du statut pour ceux qui le veulent et permettre aux autres d’exercer cette vocation à vie. Dans tous les cas, il faut revaloriser en mots et en actes la belle mission d’enseigner.

Vous voulez réindustrialiser. Comment ?

Nous voulons redonner aux Français le pouvoir de produire, d’acheter et de transmettre. C’est l’enrichissement global du pays par la production qui permettra l’enrichissement individuel alors que, depuis des années, on répartit un gâteau qui ne cesse de se réduire. Pour cela, nous voulons ramener les prélèvements obligatoires à la moyenne européenne en deux quinquennats. Avec une priorité sur les impôts de production pour les entreprises, les impôts pesant sur les successions et les donations que supportent les ménages. Travailler pour transmettre un patrimoine à ses enfants n’est pas une vilenie. Être propriétaire n’est pas une obscénité. Ce sont au contraire des moteurs puissants de l’effort et donc de l’économie.

Pour y parvenir, il faudra massivement baisser les dépenses publiques. C’est possible en réformant l’État, en supprimant massivement des centaines d’autorités administratives indépendantes et des opérateurs de l’État, je pense par exemple aux agences régionales de santé. C’est possible en s’attaquant au coût exorbitant de l’immigration qui s’élève à plusieurs dizaines de milliards par an. C’est possible en instaurant un plafond pour les prestations sociales pour rompre avec un modèle où l’assistanat paye plus que le travail.

Pour améliorer la productivité, la TVA sociale (augmenter la TVA pour réduire les charges sociales) est-elle une piste à vos yeux ?

Si l’objectif est de prélever autant en répartissant différemment la charge fiscale, cela ne sert à rien. Il n’en reste pas moins que ce débat majeur devra être porté lors de la prochaine présidentielle. Ce qui est sûr, c’est que notre modèle social, financé uniquement par le travail, n’est plus tenable. Il faut revoir l’assiette de prélèvements pour que ça ne soit plus uniquement les entreprises et les salariés qui paient l’addition.

Faire porter davantage les efforts sur les importations de produits polluants est indispensable. Il ne doit pas y avoir de tabou. L’enjeu est de faire en sorte qu’à terme, le salaire net se rapproche le plus possible du salaire brut par une baisse des cotisations. Dans le même esprit, l’impôt sur le revenu devra être totalement réformé. Cet impôt ne pèse plus que sur une minorité et il est tellement confiscatoire que l’on a imaginé des niches fiscales visant à atténuer ses effets. Or aujourd’hui, ces niches fiscales coûtent à l’État presque autant que ce que rapporte l’impôt. C’est stupide !

Taxer les rentes, comme y réfléchit le gouvernement, est-ce une piste ?

Nous refusons avec force de rajouter de l’impôt à l’impôt alors que nous sommes le pays où les prélèvements sont les plus lourds du monde. Dans les débats qui s’annoncent, les Républicains se mobiliseront contre trois menaces qui animent les arrière-pensées du gouvernement pour l’après européennes : 1. Nous refuserons toute augmentation des prélèvements obligatoires. 2. Nous refuserons catégoriquement la désindexation des retraites. 3. Les dépenses de santé ne doivent pas constituer la variable d’ajustement des errances gouvernementales. La santé doit être préservée d’une vision comptable. Ce seront pour nous des lignes rouges.

Vous avez parlé de lignes rouges sur les questions budgétaires. Vous êtes prêts à déposer une motion de censure sur ce sujet ?

Si ces lignes rouges sont franchies, nous n’hésiterons pas.

Ça fait des mois que vous le dites, mais rien ne se passe. Si le gouvernement ne présente pas de collectif budgétaire, c’est une ligne rouge ?

J’ai toujours dit que nous prendrions nos responsabilités le moment venu. Mais ce type de calendrier ne s’énonce pas à l’avance. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement a présenté un budget insincère et il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans le maquillage des chiffres ! Le Conseil constitutionnel aurait dû censurer ce mensonge d’État. Il faut stopper cette dérive suicidaire. Nous proposons pour cela, la création d’une règle d’or, visant à inscrire, comme en Allemagne, le principe d’équilibre budgétaire dans la Constitution. Nous ajouterions la destitution automatique du Premier ministre et de son ministre des Finances en cas d’insincérité budgétaire caractérisée, comme aujourd’hui, assorti de l’interdiction d’exercer des fonctions gouvernementales. Ce principe de sincérité est appliqué à nos collectivités territoriales, pourquoi l’État en serait-il exempté ?

Avez-vous peur d’une potentielle dissolution de l’Assemblée nationale ?

Tout mon parcours démontre que je n’ai jamais craint le jugement des électeurs.

Vous critiquez la situation budgétaire, mais vous pratiquez la politique de la chaise vide quand Bruno Le Maire vous invite à Bercy pour proposer des économies…

Comme pour les fumeuses « rencontres de Saint-Denis », nous ne serons pas les marionnettes du perpétuel théâtre de la communication macroniste. Ces débats n’ont qu’un seul but : préparer les Français à la dégradation inéluctable de la note de la France par les agences de notation dans quelques jours. Le gouvernement nous entraîne dangereusement dans un scénario à la grecque dont la facture pèsera sur les revenus et l’épargne des Français.

Le gouvernement veut réformer l’assurance chômage. Vous soutenez ses propositions ?

Je fais confiance aux partenaires sociaux pour trouver un accord sur la réforme de l’Unédic. Le gouvernement parie et espère l’échec. C’est dangereux de jouer à la politique du pire. De notre côté, nous avions déjà proposé dans notre contre-budget d’allonger la durée nécessaire de travail pour ouvrir les droits au chômage. Elle est de six mois en France, contre douze mois en Allemagne. Nous voulons rompre avec l’assistanat pour favoriser le travail.

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François-Xavier Bellamy : « L’Union européenne devrait être une bonne chose pour la France »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur les élections européennes, le déficit public, la dégradation des finances publiques et la guerre en Ukraine.

« L’Union européenne devrait être une bonne chose pour la France.

Or, dans un monde de plus en plus dangereux, les institutions européennes n’ont pas encore pris la mesure du défi et sont souvent plutôt une source de contraintes. »@fxbellamy sur @franceinterpic.twitter.com/zvRuLysK0M

— les Républicains (@lesRepublicains) April 5, 2024

Faut-il que la France revienne dans les clous européens, sur son déficit ?

Pour @fxbellamy, “ces indicateurs sont les symptômes d’une France qui va mal, et participent au discrédit de notre pays : on a du mal à se faire entendre quand on ne tient pas ses engagements” #le69inter pic.twitter.com/LeUwjkOjZi

— France Inter (@franceinter) April 5, 2024

Les Républicains vont-ils voter une motion de censure à l’Assemblée nationale, au motif que la dégradation des finances publiques est trop importante ? “Notre but est de protéger les Français de cette dérive budgétaire”, répond @fxbellamy #le69inter pic.twitter.com/MPsysT6KHM

— France Inter (@franceinter) April 5, 2024

.@fxbellamy : “Il ne peut pas y avoir de paix durable sur le continent européen si on laisse Vladimir Poutine faire la preuve que des frontières internationalement reconnues peuvent être défiées. Ce que l’Ukraine demande, ce sont les moyens de mener le combat.” #le69inter pic.twitter.com/7CIMYXWAPv

— France Inter (@franceinter) April 5, 2024

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François-Xavier Bellamy : « Les professeurs subissent encore et toujours la doctrine du pas-de-vagues »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de RMC / BFMTV.

Il est revenu sur le manque de respect de l’autorité dans l’éducation et la multiplication des violences à l’école.

« Les professeurs subissent encore et toujours la doctrine du pas-de-vagues.

Lorsqu’il y a un incident grave, c’est souvent le professeur qui l’a rapporté qui se retrouve en difficulté, abandonné par sa hiérarchie. »@fxbellamy sur @BFMTV et @RMCInfo pic.twitter.com/1o4N5E5E6z

— les Républicains (@lesRepublicains) April 4, 2024

Samara n’a pas vécu un fait divers. Une simple recherche dans la presse locale montre que c’est tous les jours que l’école subit des violences graves contre des élèves, des enseignants, des directeurs. Notre éducation traverse une crise existentielle ; mais le déni n’a pas cessé. pic.twitter.com/5TZ0c5JQOP

— Fx Bellamy (@fxbellamy) April 4, 2024

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Frédérique Puissat, sénatrice de l’Isère, a interpellé la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur la réforme de l’assurance-chômage.

“Les règles de l’assurance-chômage sont définies par les partenaires sociaux” rappelle @f_puissat et non par le premier ministre au journal de 20h.
Des propositions ont été faites, il est temps que le gouvernement s’y intéressent. pic.twitter.com/SvSw73W6py

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 3, 2024

Bruno Belin, sénateur de la Vienne, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics sur les finances publiques.

Finances publiques :
“Où en sommes-nous ? combien ? et quelles solutions allez-vous proposer ?” interroge @brunobelin. pic.twitter.com/UdjbqqqEiH

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 3, 2024

Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité sur l’eau et l’assainissement.

Le sénateur @BoyerJ_M appelle le gouvernement à faire confiance aux élus de terrain et non à leur retirer des compétences comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui. pic.twitter.com/f21lU4F5s0

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 3, 2024

Agnès Evren, sénatrice de Paris, a interpellé la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur l’islamisme à l’école.

“Si l’école sombre, c’est la France qui sombre !”
A la suite de la démission du proviseur du lycée Maurice Ravel, victime de l’offensive islamiste, @AgnesEvren exhorte le gouvernement à ne plus céder un pouce de terrain à l’obscurantisme. pic.twitter.com/oexipl1HIu

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 3, 2024

Marie-Pierre Richer, sénatrice du Cher, a questionné la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur les enfants en situation de handicap.

“Où en est la prise en charge des personnes handicapées?” interroge @MpRicher.
Face à un système qui dysfonctionne et qui abandonne les personnes les plus vulnérables il est temps pour le gouvernement d’agir et de remplir sa mission de contrôle. pic.twitter.com/A1GffKbOBp

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 3, 2024

Pour finir, Corinne Imbert, sénatrice de Charente-Maritime, a interrogé le ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention sur les professions de santé.

“Quand les décrets d’application seront ils publiés ?” interroge @imbertcorinne17 à propos de deux lois adoptées pour améliorer l’accès aux soins. pic.twitter.com/IN0gcZssw6

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 3, 2024

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, une députée du groupe les Républicains a interpellé l’exécutif.

Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, a interpellé le Premier ministre sur l’avenir du groupe Atos.

 « Atos c’est l’avenir de 100 000 salariés et une entreprise stratégique dans le spatial, l’aéronautique, le nucléaire, la défense et la sécurité informatique.

Quelle est la stratégie de l’État pour Atos ? »

Retrouvez @DubyMuller à l’@AssembleeNat  pic.twitter.com/maxX7b4yGz

— les Républicains (@lesRepublicains) April 3, 2024

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Yannick Neuder : « Pénurie de médecins, bureaucratisation de l’hôpital… le système de santé français est au bord du gouffre »

À l’initiative du député LR Yannick Neuder, près de 160 parlementaires poussent un cri d’alarme face à la dégradation des politiques publiques en matière de soins. Et ils pointent du doigt la rupture de confiance entre les personnels soignants et le gouvernement.

Après sept ans à la tête du ministère de l’Économie, Bruno Le Maire cherche à se refaire une jeunesse après avoir joué à la cigale. La piste envisagée, une nouvelle vague de « définancement » de la Sécurité sociale, méthode de plus en plus ouvertement utilisée comme moyen pour pallier les lacunes de la politique économique et fiscale de l’État. Prise en charge médicale modulée en fonction des revenus, abandon de la médecine de ville et des établissements privés, baisse de remboursement des affections longue durée, baisse du remboursement des transports sanitaires etc. Tous les acteurs du soin sont unanimes : l’État n’envisage les politiques de santé qu’à court terme nous rapprochant inexorablement d’un effondrement. Aucune vision pluriannuelle que nous appelons de nos vœux depuis des années, une confiance rompue avec les acteurs… ministre après ministre, avec méticulosité, les maillons essentiels de notre système de santé sont fragilisés.

Le premier de ces maillons reste la formation de nos médecins. Nous formons le même nombre de médecins qu’en 1970… avec 15 millions de personnes en plus, une population vieillissante et une augmentation du nombre de maladies chroniques. Malheureusement, le devenir de nos déserts médicaux repose encore sur un système inique qui fait fuir nos étudiants à l’étranger : plus de 15.000 de nos talents quittaient la France en 2022, 45% des nouveaux inscrits au tableau de l’ordre des dentistes se sont formés à l’étranger, trois quarts des effectifs des amphis espagnols en kiné sont Français… En la matière, le gouvernement, dès son énième remaniement, a une nouvelle fois montré les muscles, concocté de nouveaux effets d’annonces : émissaire à l’étranger par-ci ! Permanence des soins par-là !

Rien de tout ceci ne permettra de pallier les pénuries de médecins. Entérinons plutôt la proposition de loi de territorialisation de la formation – adoptée en première lecture en fin d’année 2023 – qui s’attaque aux véritables carcans de la formation en médecine en France : en finir avec le double parcours PASS-LAS, rapatrier nos étudiants partis à l’étranger, permettre le redoublement de la première année d’études, territorialiser les stages, graver dans le marbre les passerelles des métiers paramédicaux vers la médecine. Le gouvernement et son administration continuent pourtant de s’autosatisfaire : « Nous formons plus depuis la loi de 2019 ». En effet, on compte 13% d’étudiants en plus, mais ce petit pourcentage est largement en deçà des objectifs escomptés et ne couvre même pas les besoins liés aux départs à la retraite de nos médecins (1 arrivant pour 3 retraités).

Alors que notre hôpital public ne tient plus que sur un fil, un autre maillon est, lui aussi, grandement fragilisé : la médecine de ville, en particulier nos établissements privés. Malgré les multiples intentions des gouvernements en faveur du virage ambulatoire, les traces du passage de Marisol Touraine qui a dramatiquement accéléré la centralisation autour de l’hôpital public, sont encore là et indélébiles. Rien n’a été consenti pour inverser la tendance d’une bureaucratisation de l’hôpital avec 34% de personnel non-soignant en France, contre 26% en Italie, 25% en Allemagne. Pire, la dernière crise sanitaire a renforcé cette centralisation, mettant toujours plus de côté la médecine de ville alors qu’elle constitue aujourd’hui la clef de voûte du plan de sauvetage de notre système de santé.

En témoigne l’énième croisade du gouvernement contre l’hôpital privé : les annonces de Frédéric Valletoux concernant le financement de nos cliniques, et ce, sans concertation ni dialogue, ont fait l’effet d’une bombe. Le rôle du privé, qui concentre pourtant un tiers des établissements de notre pays, pivot complémentaire de l’hôpital public dans nos territoires, a purement et simplement été déconsidéré. Arguant une hausse de leur activité pour 2024, ignorant que 68% des maternités privées et 73% des services d’urgence seront déficitaires en 2024, le gouvernement sous-financera – comme rarement il l’a fait – nos cliniques, soit, en bout de chaîne, la prise en charge de neuf millions de patients. En 2024, les ressources seront en augmentation de 4,3% pour l’hôpital public mais stagneront à 0,3% pour le secteur privé alors que l’inflation s’élève à 4%. Les principaux acteurs de l’hospitalisation craignent désormais de ne plus pouvoir maintenir leur présence dans les territoires en observant que 60% d’établissements privés pourraient être déficitaires dans les prochaines années. Des arrêts d’activité en cascade sont donc à prévoir sur tout le territoire.

Plus concrètement, une maternité privée du sud de la France, qui fait naître 3000 bébés par an, a vu son contrat d’électricité passer de 400.000 euros par an en 2021 à 1,3 million d’euros en 2023, ainsi que 15% de hausse des contrats de blanchisserie et de restauration. La coopération public/privé, ville/hôpital, le plein fonctionnement des deux jambes de notre système de santé sont déterminants. Continuer d’opposer les acteurs comme le fait le gouvernement c’est l’assurance de créer les conditions d’une perte de chance pour de nombreux Français et un appauvrissement chronique de l’offre de soins. Médecins, du public et du privé connaissent bien la complémentarité de ces deux modes de prise en charge dans les moments les plus difficiles. Que dire aussi, de l’abandon pur et simple de nos EHPAD. Sept EHPAD sur dix sont en déficit, les établissements ne peuvent plus régler leurs charges de fonctionnement. Pour tenter de répondre à la crise : six ans d’attente d’une loi grand âge et une loi bavarde sur le « bien vieillir » maintes fois reportée et finalement dévitalisée.

Enfin, l’un des maillons essentiels reste et restera ceux qui portent au quotidien notre système de santé. Là encore, le message envoyé par le gouvernement, au-delà des reconversions d’anciens ministres dans la médecine esthétique, est à rebours de l’urgence. Nos médecins libéraux, sans compter ceux qui déplaquent ou partent en retraite, dénoncent l’enlisement des négociations conventionnelles et des contreparties demandées par l’administration, au pied du mur. Nos infirmiers libéraux, de leur côté, désespèrent de voir un jour leurs conditions de travail, leur statut et leur rémunération décoller. Aujourd’hui la profession le fait comprendre en cessant son activité partout en France. Il devient urgent de revaloriser le statut de nos infirmiers libéraux qui constitue le meilleur investissement pour faire du virage domiciliaire une réalité. Nous appelons encore de nos vœux l’examen d’une proposition de résolution à ce sujet.

Passons également la situation catastrophique de la prise en charge du cancer par le définancement de l’innovation thérapeutique ou encore les 21 départements non pourvus en soins palliatifs alors que s’ouvre un projet de loi de prise en charge de la fin de vie. Comment le gouvernement a-t-il pu rompre le lien de confiance avec ceux qui maillent notre territoire pour nos aînés, nos proches en situation de handicap et de dépendance et contribuent au quotidien, à construire le virage domiciliaire ? Après s’être mis à dos l’hôpital public, les médecins généralistes et spécialistes, les infirmiers libéraux, les étudiants en santé, les pharmaciens, les établissements privés, vers qui le gouvernement se tournera-t-il pour assurer le soin pour tous et partout ? Pire, lorsque tous ces maillons seront brisés, où et par qui les Français pourront-ils encore se faire soigner ?

>> Lire la tribune sur LeFigaro.fr

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, a interpellé la ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées sur la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

Autisme | @thibault_bazin (LR) interroge le Gvt sur ce qu’il compte mettre en place pour améliorer la prise en charge des personnes porteuses de troubles du spectre autistique : “Allez-vous demander aux ARS d’accélérer les appels à projets ?”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/kIv6FoOVR6

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) April 2, 2024

Yannick Neuder, député de l’Isère, a questionné le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur l’impact des coupes budgétaires sur les dépenses de santé.

 « 63% des Français ont déjà renoncé à au moins un acte de soin au cours de ces 5 dernières années.

Est-ce que la santé des Français est la variable d’ajustement du déficit de l’Etat ? »@yannickneuder à l’@AssembleeNat  pic.twitter.com/A45TQPP4si

— les Républicains (@lesRepublicains) April 2, 2024

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