François-Xavier Bellamy : « On doit créer une police anti-drogue européenne »

Le candidat Les Républicains aux élections européennes est à Marseille aujourd’hui pour mettre l’accent sur le trafic de stupéfiants.

Après l’immigration à la frontière italienne, François-Xavier Bellamy, candidat LR crédité de 7 % d’intentions de vote aux européennes, effectue son deuxième déplacement dans la région sur le thème de l’insécurité. L’occasion de rappeler ses axes de campagnes et de se pencher sur l’actualité.

Craignez-vous un embrasement et une importation du conflit entre Israël et l’Iran ?

À chacun de faire passer le message d’une désescalade. Je crains que cela serve de prétexte pour alimenter un nouvel antisémitisme destructeur, notamment à gauche. Quand je vois qu’on exclut dans certains amphis et au nom de la solidarité avec la Palestine, des étudiants dont le nom est à consonance juive… On vit une guerre déclarée par l’islamisme. Ce qui me frappe, c’est que les victimes sont juives, chrétiennes et musulmanes. C’est le cas de Shemseddine tué parce qu’il avait une relation amoureuse ou de cet Algérien tué à Bordeaux par un Afghan parce qu’il buvait du vin. Imposer la charia n’est pas négociable dans ce pays. Beaucoup de musulmans sont attachés à notre liberté de croyance et de pensée.

Emmanuel Macron compte sur les JO ou Notre-Dame de Paris pour recréer une unité nationale. Est-ce de la naïveté ?

J’ai été marqué par l’incendie de Notre-Dame de Paris. J’ai souvent été interpellé depuis, parce que je n’ai cessé de rappeler que nous avons des racines chrétiennes. Ce n’est pas seulement une question de patrimoine. Le deuil qui nous a touchés n’est pas celui des vieilles pierres, mais de notre identité. C’est un idéal de liberté irrigué par ses racines. On a besoin de retrouver l’unité de notre pays et cela passe par l’affirmation de ce que nous sommes. Être Français, c’est la condition.

Vous êtes aujourd’hui à Marseille pour vous rendre sur des points de deal. Pourquoi ?

Je suis déjà venu, mais c’est la première fois que je toucherai du doigt cette réalité. Je ne veux pas réduire Marseille à ça, mais aider les gens à sortir de ces épreuves du quotidien. Il s’agit de libertés, d’espaces et de services publics dont ils sont privés. Il faut assumer que le combat est rude. Le gouvernement n’est pas responsable de tout. Mais une opération de communication comme cela s’est fait ne suffit pas. Il faut se doter de l’arsenal judiciaire nécessaire à la lutte contre ces mafias. Placer les trafiquants dans des quartiers de haute sécurité où ils seront enfin isolés de leurs réseaux. La prison ne doit pas être la capitale des trafics. Les magistrats marseillais ont raison d’alerter. Les Pays-Bas ont lancé un programme massif de construction de places de prison qui marche. En France, on arrive en prison multirécidiviste, déjà installé dans la culture de la violence.

Que peut faire l’Europe ?

Les flux de marchandises illicites demandent une coopération européenne. On doit créer une force de police européenne anti-drogue face à ces proportions inédites. Les produits chinois ont inondé les marchés. Il existe des choses, mais pas à l’échelle d’un défi derrière lequel on trouve la traite d’êtres humains, la circulation des armes… C’est un sujet majeur dans un pays où la police enregistre mille agressions par jour. Mais il n’y a pas de fatalité.

Les européennes se joueront-elles sur l’insécurité et l’immigration ?

Tout est lié. C’est comme le dérapage budgétaire français : il a des conséquences sur l’Europe. Tous les pays autour de nous se désendettent et nous continuons d’emprunter sur le dos de nos enfants. Il n’y a pas d’argent magique et cela conduit à l’appauvrissement général. On prélève le maximum d’impôts et pourtant, tous les services publics sont fragilisés. Ce qu’il faut, c’est réduire le train de vie de l’État. On a le pire des systèmes, avec le minimum de libertés à cause des normes et contraintes et, en même temps, le minimum de solidarité liée à la crise profonde des services publics. On le voit à l’école ou à l’hôpital. Mais les macronistes votent toujours plus de normes avec la gauche. Leur politique se droitise pourtant, aspirant vos électeurs.

Comment LR peut-il sortir de l’étau Macron – Le Pen ?

On reste sérieux, constants et solides. Nous défendons notre identité comme celle des agriculteurs ou les libertés. On mène nos combats seuls au Parlement. Les macronistes votent avec la gauche et le RN fait la politique de la chaise vide. Il gagne les élections mais n’a rien obtenu en dix ans pour les Français. Nous, on garde nos valeurs et nos principes, le retour de l’autorité dans la rue et de la rigueur dans les comptes, ce qu’on a toujours défendu.

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Pourquoi il faut défendre notre enseignement privé

Un rapport parlementaire s’en prend aux écoles privées. Une tentative de rallumer la vieille guerre scolaire, accusent Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée et président du groupe LR au Sénat, et Annie Genevard, députée du Doubs et secrétaire générale des Républicains.

C’est ce qui s’appelle avoir le sens des priorités : notre école s’effondre dans tous les classements internationaux, un proviseur démissionne sous la pression des islamistes, une jeune collégienne est tabassée parce qu’elle « s’habille à l’européenne », et certains ne trouvent rien de mieux que de rallumer la vieille guerre scolaire. C’est le cas du député LFI Paul Vannier, avec la complicité du député de la majorité Christopher Weissberg, auteurs d’un rapport parlementaire dont le ton comme les préconisations sonnent comme une mise en accusation, quelques semaines seulement après l’absurde polémique lancée contre Stanislas à Paris. Mais de quoi, au juste, sont accusés les établissements privés ?

De bénéficier, selon les auteurs de ce rapport, d’un financement « peu transparent », « mal contrôlé »… Bref : de s’engraisser aux frais du contribuable. Tout cela ne résiste pas à l’examen des chiffres. Un élève du privé coûte dans le primaire 56% de ce que coûte un élève du public et 53% dans le second degré, soit près de deux fois moins. Vertu de la liberté, qui permet d’adapter les moyens aux besoins et, au passage, de faire réaliser une économie substantielle à l’État : s’il devait scolariser dans le public tous les élèves du privé, il en résulterait une dépense supplémentaire de 9,4 milliards d’euros pour la collectivité. Qui paierait ? Halte aux accusations mensongères : l’école libre est un facteur d’économies, non de gabegies.

Mais ce n’est pas tout. Car non seulement le privé coûte moins, mais il fait mieux ! Naturellement, l’enseignement public compte de nombreux établissements d’excellence, attachés aux grandes exigences de l’école républicaine. Cependant, les évaluations de français en 6ème en témoignent : les scores dans le privé sont de 32 points supérieurs à ceux observés dans le public. Il en va de même pour le taux de réussite au baccalauréat : 98%, soit 4 points de plus que dans le public. À cette réalité, les adversaires de l’école libre opposent la vieille théorie bourdieusienne du « capital culturel » : l’enseignement privé obtiendrait de meilleurs résultats parce qu’il concentrerait les élèves les plus favorisés. Argument repris par Paul Vannier, l’un des deux auteurs de ce rapport à charge, qui voudrait frapper d’un « malus » les établissements pratiquant, selon lui, la « ségrégation socio-culturelle ».

Nous invitons ce député Insoumis à venir chez nous, en Vendée et dans le Doubs, où l’enseignement privé scolarise plus une grande part des élèves : à moins de considérer que nos habitants seraient majoritairement des nantis, l’argument de la « ségrégation » ne tient pas. Et ce d’autant moins que si les établissements privés refusent des inscriptions, c’est bien souvent contraints et forcés, en raison de la règle absurde du « 80/20 », qui rationne leurs financements et établit donc une sorte de numerus clausus éducatif dans le privé. Supprimons cette absurdité, qui ne figure d’ailleurs dans aucun texte, afin de satisfaire les demandes.

Car pourquoi vouloir casser ce qui marche ? Quelles raisons objectives justifieraient qu’on s’en prenne à un mode d’enseignement qui attire de plus en plus de parents et d’élèves ? À vrai dire, la raison n’a rien à voir dans cette affaire car c’est sur l’idéologie, et elle seule, que se fondent ces offensives concertées contre l’enseignement privé. De même que certains, dans la haute administration, n’ont jamais accepté les lois de décentralisation, d’autres, au sein de l’Éducation nationale et dans toute une partie de la gauche, n’ont jamais admis le principe de liberté d’enseignement. Car dans leur conception étatiste de la société, l’éducation appartient, de droit, à l’État. Vieille idéologie du « monopole éducatif » que Clemenceau – pourtant de gauche – refusait à la République, au nom même des libertés républicaines. Ce combat vaut encore pour aujourd’hui. Pas seulement dans le primaire et le secondaire, mais également dans l’enseignement supérieur : alors que dans les facultés publiques, l’État laisse subsister des formations qui ne débouchent sur rien, il ne cesse de contraindre, sur la délivrance des diplômes et l’organisation de jury rectoraux, des universités privés qui proposent pourtant des formations reconnues et recherchées. La réussite est pénalisée, l’échec favorisé : nous marchons sur la tête.

Assez d’idéologie : face à la crise de notre système éducatif, le privé n’est pas le problème. Il nous montre, au contraire, où se trouvent les solutions. Pas dans l’uniformité éducative, car face à des enfants de plus en plus différents, il faut pouvoir enseigner différemment. A quand des établissements publics autonomes, qui pourraient recruter librement leurs professeurs, choisir les méthodes les plus performantes, l’organisation la mieux adaptée ? Pas, non plus, dans les délires pédagogistes qui ont fait exploser les inégalités scolaires. Car face à la règle de grammaire qu’il faut « comprendre » et surtout pas apprendre, les élèves de milieux favorisés peuvent toujours recourir à des professeurs particuliers, pas les plus modestes : ils restent seuls, démunis face aux savoirs déconstruits. D’où le succès des établissement privés : à l’ombre de la liberté, la transmission a continué de faire grandir et de faire réussir.

Les résultats sont là et la rage des « pédagos » n’en est que plus forte : les réussites du privé leur renvoient l’image insupportable de leur échec. Et la preuve irréfutable de leur tartufferie. Car pendant que M. Vannier accuse de dérives budgétaires l’enseignement privé, son collègue Insoumis, Adrien Quatennens, manifeste contre la décision de mettre fin au contrat d’association entre l’État et le lycée musulman Averroès, qui a bénéficié de financements du Qatar. Mais qui menace le pacte républicain ? Ces écoles libres qui placent la dignité de toute personne au cœur de leur enseignement, ou ces écoles communautaristes qui font la promotion du salafisme ?

Prenons donc ces attaques contre l’enseignement privé pour ce qu’elles sont : l’expression d’une volonté politique, qui ne dit pas son nom, celle des déconstructeurs. Leur système s’effondre. Un autre peut être rebâti si demain, enfin, la France fait le double pari gagnant, pour son école, pour sa jeunesse, de la liberté et de l’exigence.

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Olivier Marleix : « La censure, c’est notre arme anti-impôts »

Dans une interview aux « Echos », le chef de file des députés LR revient sur la menace de censure brandie par son parti, qu’il conditionne désormais à l’absence de hausse d’impôt. Il se dit ouvert à une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, à la condition qu’elle ne concerne pas les seniors.

La « gestion calamiteuse des finances publiques du gouvernement doit être censurée », a récemment déclaré le président de LR, Eric Ciotti, dans une interview aux « Echos ». A la lueur du nouveau programme de stabilité, comptez-vous déposer une motion de censure à l’Assemblée ?

Cette situation n’est pas un simple accident, comme le prétend Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat est en plein déni ou bien refuse de dire la vérité à la veille des élections européennes. Et je ne parle pas d’hypothèses de croissance pour le moins loufoques. La difficulté structurelle de la France n’est pas « un problème de recettes », comme le dit le président, mais bien un problème de dépenses. Ce n’est pas aux Français de payer l’addition de la politique du chéquier. La réduction du déficit et le redressement des comptes publics ne peuvent passer que par des mesures d’économie et non par des hausses d’impôts. C’est notre ligne rouge. La censure, c’est notre arme anti-impôts.

Le groupe LFI à l’Assemblée a annoncé mardi qu’il allait déposer une motion de censure en dénonçant l’absence de projet de loi de finances rectificative, ce qui reviendrait à contourner le Parlement. La voterez-vous ?

Compte tenu du trou budgétaire de cette année, près de 30 milliards, je vois mal le gouvernement s’en sortir en l’absence de débat devant la représentation nationale.

Vous n’êtes donc pas aussi catégorique qu’Eric Ciotti ?

Eric Ciotti n’a jamais dit autre chose. Le sujet, c’est que les Français comprennent la gravité de la situation. Depuis 2017,le gouvernement a dépensé sans compter, en abusant des taux d’intérêt très bas. Nous avons été les seuls en Europe faire ce choix irresponsable.
Aujourd’hui que la fête est terminée, le pays est au pied du mur. Pour revenir à 3 %du déficit en 2027, c’est 70 milliards qu’il faut trouver. Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est le sens de notre commission d’enquête parlementaire sur l’aggravation de la dette et son effet sur le pouvoir d’achat, que nous allons créer.

Le gouvernement veut taxer la rente. Y êtes-vous hostile ?

Qu’est-ce que la rente ? Est-ce qu’il s’agit de remettre en cause la « flat tax », de jouer sur l’IFI ou de taxer davantage l’épargne sur l’assurance-vie ? La rente, dans la bouche de Gabriel Attal, c’est une hausse des impôts qui ne dit pas son nom pour régler le prétendu « problème de recettes ». S’agit-il d’un plan caché avant les élections européennes ?

Après l’échec de la négociation entre les syndicats et le patronat sur l’emploi des seniors, le gouvernement va reprendre la main sur l’assurance-chômage et imposer un nouveau tour de vis. Y êtes-vous favorable ?

Oui, une nouvelle réforme de l’assurance-chômage est nécessaire, mais elle ne doit pas servir à boucler les fins de mois de Bercy ni à exonérer l’Etat de réaliser des économies. Le déficit de l’Etat, c’est 173 milliards. L’Unédic était en excédent budgétaire de 4 milliards en 2023 avant que l’Etat ne lui fasse les poches. Après avoir soutenu la précédente réforme de l’assurance-chômage, nous pensons, à LR, que la priorité repose aujourd’hui sur un allongement supplémentaire de la durée de cotisation. Il faut lutter contre les abus.

Concrètement, quelles mesures auraient vos faveurs ?

Nous serions prêts à envisager un allongement de 6 à 12 mois sur 24 mois de la durée de cotisation pour prétendre à une ouverture de droits. Mais nous nous opposerons à l’alignement de la durée d’indemnisation des chômeurs seniors sur celle des autres actifs. On fait ne fait pas exprès d’être au chômage à 60 ans. Il y aurait quelque chose d’inhumain à prétendre qu’il est aussi facile pour un senior de retrouver un emploi dans les mêmes délais et conditions qu’une personne en début de carrière.

D’autres pistes d’économies supplémentaires ?

Je vous renvoie au contre-budget des Républicains avec des propositions concrètes sur la réduction des dépenses. D’abord, sur le périmètre de l’Etat et de ses opérateurs, ensuite sur les aides dont bénéficient les clandestins, et enfin sur la lutte contre la fraude sociale, qui doit être musclée. Après avoir fait preuve de bonne volonté sur ce sujet, le gouvernement tarde trop. Il faut passer la seconde !

Gabriel Attal a entamé mercredi une visite de deux jours au Canada pour tenter de rassurer nos partenaires, après le rejet par LR au Sénat de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Vous n’êtes pas favorable au libre-échange ?

Nous sommes cohérents. En 2019, à l’Assemblée, nos députés avaient déjà voté contre la ratification de cet accord, qui est un mauvais accord. C’est un traité de libre-échange d’une autre époque, initié en 2009 et conclu il y a dix ans ! L’Europe ne peut pas importer ce qu’elle interdit de produire en Europe, en l’occurrence du bœuf aux farines animales.

Depuis l’accord de 2017, l’Europe n’a quasiment pas importé de bœuf. N’est-ce pas un prétexte ?

Il est temps que la Commission européenne entende la volonté des Etats membres de protéger leur agriculture et leur industrie en négociant des accords qui garantissent des conditions de production équitables. Regardez le Mercosur, Emmanuel Macron lui-même a compris qu’il devait faire volte-face.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Jean-Raymond Hugonnet, sénateur de l’Essonne, a interpellé la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur la mort de Shemseddine à Viry-Châtillon.

“Quand allez-vous enfin ouvrir les yeux sur ce qu’il se passe dans notre pays ?”
Après la mort brutale du jeune Shemseddine à Viry-Châtillon @JRHugonet interroge le premier ministre sur son action. pic.twitter.com/mXeUWqOV0f

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 10, 2024

Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, a questionné la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur le rapport sur le financement de l’enseignement privé.

.@max_brisson appelle à s’inspirer de la réussite de l’enseignement privé et non à essayer de le détruire comme le fait un rapport parlementaire de députés LFI et Renaissance. pic.twitter.com/sqktJqenJW

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 10, 2024

Stéphane Sautarel, sénateur du Cantal, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics sur les finances publiques.

“Recevoir des leçons du mauvais élève de la classe, qui ne reconnait jamais ses erreurs, est humiliant et devient dangereux pour le pays.”
Le Président accable les partenaires sociaux, les collectivités territoriales et surtout les français s’indigne @SautarelS. Ça n’est plus… pic.twitter.com/3XCDTXWS2C

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 10, 2024

Florence Lassarade, sénatrice de la Gironde, a interpellé le ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention sur la réforme du système de santé.

Santé :
“Allez-vous donner des moyens au secteur privé lucratif afin d’éviter à terme la fermeture d’hôpitaux privés ?” interroge @flolassarade. pic.twitter.com/TsB5qihafR

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 10, 2024

Pour finir, Valérie Boyer, sénatrice des Bouches-du-Rhône, a questionné la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur la multiplication des violences à l’école.

Ecole :
“Combien se taisent et ont peur ?” interroge @valerieboyer13 à propos des agressions à caractère islamiste. pic.twitter.com/Z6367WlKO6

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 10, 2024

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Nos députés interrogent le Premier ministre

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au Premier ministre à l’Assemblée nationale, un député du groupe les Républicains a interpellé l’exécutif.

Stéphane Viry, député des Vosges, a interpellé le Premier ministre sur la réforme de l’assurance-chômage.

Réforme de l’assurance-chômage | @ViryStephane (LR) interroge le Gvt sur la “finalité réelle” de cette réforme : “Qu’envisagez-vous comme mesures d’accompagnement individuel des demandeurs d’emploi en terme de parcours d’insertion, de formation, de suivi ?”#DirectAN #QAPM pic.twitter.com/uQf5J6Zui3

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) April 10, 2024

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Bruno Retailleau : « La République, la laïcité, c’est tout le temps, partout. Il faut être intransigeant ! »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de RMC / BFMTV.

Il est revenu sur la multiplication des violences entre jeunes, le déficit public et la propistion sur le licenciement de fonctionnaires.

« Mila eu le courage de dénoncer la charia, elle reçoit des menaces de morts et on lui reproche ses fréquentations. On est où? »pic.twitter.com/AA4X289lwv

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) April 10, 2024

Ce n’est pas les accords de couloir qui peuvent résoudre les choses, c’est l’isoloir

Si une motion de censure est adoptée, la logique de nos institution voudrait qu’il y ait une dissolution. pic.twitter.com/SpGj5E2MP0

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) April 10, 2024

“Le statut de la fonction publique devrait être réservé à aux magistrats, à des fonctions régaliennes”

pic.twitter.com/fDVbag3KPU

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) April 10, 2024

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Olivier Marleix : « Ce que l’on sait déjà, c’est que le gouvernement a menti »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur le déficit public, le licenciement des fonctionnaires, le projet de loi sur la fin de vie, la multiplication des violences à l’école, la proposition de loi sur le vote à la proportionnelle pour les élections législatives et le Ceta.

Déficit français qui dépassera 5% en 2024 “Ce n’est pas un accident, c’est [le résultat du] laxisme d’Emmanuel Macron depuis sept ans”, juge Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée Nationale et député d’Eure-et-Loir. pic.twitter.com/z0EThoFnkc

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

Déficit français qui dépassera 5% en 2024 “Ce que l’on sait déjà, c’est que le gouvernement a menti. Il savait depuis le mois d’octobre 2023 qu’il y avait une dégradation financière du pays”, estime Olivier Marleix. pic.twitter.com/DqbGmwYd9n

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

Licenciement des fonctionnaires “J’ai envie de poser la question, sans malice : est-ce que cela vaudra pour les ministres incompétents ?”, se questionne Olivier Marleix. pic.twitter.com/DrQTsENXXE

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

Projet de loi sur la fin de vie “Je pense que dans une société, on n’a pas le droit d’aider l’autre à mourir si on ne lui a pas proposé avant de l’aider à vivre”, se positionne Olivier Marleix. pic.twitter.com/bEisXw9TI6

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

Mesures « fortes » de Gabriel Attal dans les écoles “Il y a une question de la responsabilité des parents. Je vais demander à ce qu’on mette en œuvre une disposition qui permette de sanctionner les parents défaillants”, annonce Olivier Marleix. pic.twitter.com/Hrq4QFhI8K

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

Mesures « fortes » de Gabriel Attal dans les écoles “Bien sûr, pour les gamins qui insultent leurs enseignants, qui menacent les professeurs, évidemment qu’il faut supprimer les allocations familiales, il faut responsabiliser les parents”, tranche Olivier Marleix. pic.twitter.com/UhjaQSANJf

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

Ceta “C’est le genre d’accord de libre-échange que l’on ne veut plus. […] C’est plus possible d’importer des choses que l’on interdit en France”, juge Olivier Marleix. pic.twitter.com/4dn4gUeM2G

— franceinfo (@franceinfo) April 10, 2024

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Céline Imart : « Une crise d’autorité qui est triple : parentale, éducative et étatique »

Céline Imart, numéro 2 de la liste Les Républicains aux élections européennes et agricultrice, était l’invitée de CNews / Europe 1.

Elle est revenue sur la multiplication des violences, la dette publique, la crise agricole et les attaques contre la laïcité à l’école.

Pensées pour la famille du jeune homme tué à Romans sur Isère.

La conséquence d’une triple crise d’autorité : parentale, du système éducatif et de l’Etat.

Renversons la table. Les marches blanches ça suffit !

La réponse pénale doit être efficace et dissuasive ! pic.twitter.com/muKl0tK59c

— Céline Imart (@CelineImart) April 10, 2024

Je suis une mère de famille. Arrêtons d’exposer nos enfants à cette violence.

Je suis en colère face à l’inaction du Gouvernement ! pic.twitter.com/Qg2heXhRev

— Céline Imart (@CelineImart) April 10, 2024

Dette publique : « La motion de censure sera clairement votée si on doit aller faire les poches des Français ou racler les fonds de tiroirs », déclare @CelineImart #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/tpSqLhY6wi

— Europe 1 (@Europe1) April 10, 2024

Agriculture : « Il y a des mesures qui vont dans le bon sens, mais ce sont des petits pansements », déclare @CelineImart #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/uGT0coLCrY

— Europe 1 (@Europe1) April 10, 2024

Dans un collège de mon territoire, un élève a empêché une professeur de boire un verre d’eau car c’est la période de ramadan.

Elle s’est inclinée par peur des conséquences.

Soutenons nos professeurs qui ont peur de transmettre l’autorité et le savoir ! pic.twitter.com/AIUpJDXOwX

— Céline Imart (@CelineImart) April 10, 2024

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Emmanuelle Mignon : « Il faut une règle d’or interdisant l’adoption d’un budget en déficit »

La responsable du projet des Républicains dénonce le « décrochage » de l’économie française et défend l’idée d’un libéralisme « vigilant ».

Comment jugez-vous la situation économique de la France ?

Très problématique. Au-delà de la dérive des finances publiques, les problèmes structurels ne sont pas résolus. Je suis effarée de voir que tout ce que nous avions pointé en 2005-2007 est toujours là et s’est même aggravé : désindustrialisation, déficit du commerce extérieur, plafonnement du pouvoir d’achat, effondrement du système scolaire… À l’échelle européenne, nous pesons désormais moins de 70 % de la richesse des États-Unis alors que nous avions des PIB à peu près équivalents en 2008. Nous avons donc décroché d’un tiers. C’est considérable !

Quelles différences faites-vous entre les difficultés du pays sous Nicolas Sarkozy et la situation actuelle ?

Nicolas Sarkozy ne s’est hélas pas attaqué aux problèmes structurels de notre pays. C’est pour cela que j’ai quitté l’Élysée à mi-mandat. En revanche, la France n’a jamais été dans une telle situation de faiblesse en Europe. Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, la Commission européenne était dirigée.

Emmanuel Macron rejette l’idée d’un budget rectificatif en estimant qu’il s’agit d’un problème de recettes…

Emmanuel Macron passe ses semaines à signer de nouveaux chèques pour résoudre les problèmes de la France. Il n’y a pas un seul Français qui ne regarde ce spectacle avec sidération. Que ce soit dans un budget rectificatif ou dans le PLF 2025, le mur du déficit et de la dette arrivera cette année.

Quelles sont les solutions ?

On ne peut pas s’en sortir autrement qu’en inscrivant une règle d’or dans la Constitution, interdisant toute adoption d’un projet de loi de finances avec un déficit de fonctionnement. Mais la vérité oblige à dire que tous les responsables publics depuis des années font passer l’état des finances publiques au dernier rang de leurs priorités : de même que le Parlement peut destituer le président en cas de manquement grave aux devoirs de sa charge, je suis pour la création d’un mécanisme équivalent à l’encontre du premier ministre et du ministre de l’Économie en cas de dérive des finances publiques, assortie d’une interdiction durable de reprendre des fonctions gouvernementales. C’est ce qui arriverait à n’importe quel chef d’entreprise mettant sa société en faillite. C’est la seule façon de remettre de la responsabilité dans le système.

Qui est responsable, Emmanuel Macron ou Bruno Le Maire ?

Le président de la République est évidemment le décideur mais on n’est jamais obligé de continuer à servir une politique qu’on ne partage pas…

Que faut-il retenir de la « nuit de l’économie » LR organisée mardi soir à Paris ?

Un message de volonté et d’espoir. Notre pays peut s’en sortir à condition de changer complètement de logiciel. La priorité est d’encourager l’entrepreneuriat et de réindustrialiser. À l’opposé de ce que prépare vraisemblablement le gouvernement, il faut radicalement baisser les impôts. Raison pour laquelle LR déposera une motion de censure en cas d’augmentation des impôts. Cela suppose de baisser également les dépenses publiques. Avec 85 agents publics pour 1000 habitants en France contre 56 en Allemagne, qu’on ne dise pas qu’il n’y a pas de marges. Le rôle du secteur public est d’aider le secteur privé à créer des richesses. Aujourd’hui, nous avons réussi l’exploit d’inventer le système inverse où le secteur privé sue sang et eau pour financer la dépense publique !

Souverainisme, libéralisme… Quelle est la ligne idéologique des Républicains sur l’économie ?

Celle d’un libéralisme vigilant. Nous croyons dans le libre-échange, mais l’Union européenne est beaucoup trop naïve sur la réalité actuelle du commerce international. Elle est aussi guidée par les intérêts d’un pays exportateur, l’Allemagne pour ne pas la citer. Raison pour laquelle il est essentiel que la France se réindustrialise afin que l’asymétrie des intérêts économiques ne ruine pas définitivement le projet européen.

Les Sages doivent se prononcer sur le référendum d’initiative partagée des LR sur l’immigration. À quoi faut-il s’attendre ?

C’est moi qui ai écrit, dans la réforme constitutionnelle de 2008, que tout projet de RIP était soumis au contrôle du Conseil constitutionnel. Je respecterai donc évidemment sa décision. Mais quand la marge d’interprétation d’une disposition constitutionnelle est grande, ce qui est le cas en l’espèce, le juge suprême doit être attentif à l’opinion publique. Les Français veulent se prononcer sur l’immigration et soutiennent ce référendum.

Quelle analyse faites-vous de la campagne de Bellamy ?

Nous avons de très loin le meilleur candidat, avec un très bon bilan, une parfaite connaissance des institutions européennes et un refus des solutions simplistes. Notre projet est clair : nous sommes proeuropéens, mais nous voulons de profonds changements dans le fonctionnement de l’Union européenne. C’est pourquoi nous sommes opposés à la reconduction du délire normatif incarné par Ursula von der Leyen.

Serez-vous présente sur la liste ?

Oui, en position 10 ou 12. Il aurait été incohérent de ne pas l’être. Mais je n’ai pas le temps de faire à la fois mon métier d’avocat, un projet et une campagne. J’ai laissé les premières places à ceux qui sont sur le terrain.

Comment expliquez-vous la position de Jordan Bardella dans les enquêtes d’opinion, autour de 30 % ?

C’est d’abord un gros désaveu pour Emmanuel Macron. Mais le projet du RN est antieuropéen et sa vision de l’économie totalement socialiste. Il est faux de penser qu’on peut voter Bardella pour se faire plaisir. Les résultats du scrutin ne seront neutres pour personne.

Le phénomène Glucksmann est-il le signal d’un retour du clivage gauche-droite ?

Les macronistes de gauche comprennent, comme ceux de droite, l’échec du « en même temps » et Glucksmann est porté, comme souvent à gauche, par une petite musique idéaliste, bien qu’irréaliste. À nous de faire comprendre que notre projet est sérieux, mais porteur d’espoir.

Percevez-vous un risque d’explosion de votre famille politique en cas de mauvais score aux européennes ?

Notre socle est solide avec des convictions de droite, la maîtrise de l’immigration, la sécurité, et une vision libérale de l’économie impliquant une réforme de l’État, une baisse des impôts et de la dépense publique. Mais il y a une forme d’autocensure : on n’ose plus porter ce projet, parce qu’on pense que c’est impossible. Les limites du quinquennat de Nicolas Sarkozy pèsent lourd dans cet inconscient.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Eric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, a interpellé le Premier ministre sur le scénario caché pour augmenter les impôts et désindexer les retraites.

J’ai interpellé le Premier ministre sur le scénario caché pour augmenter les impôts et désindexer les retraites.

Ce n’est pas aux Français d’éponger les dettes du Gouvernement.

Avec @lesRepublicains, nous utiliserons tous les moyens institutionnels pour mettre en échec ce plan… pic.twitter.com/m1Wqv3u6Uk

— Eric Ciotti (@ECiotti) April 9, 2024

Maxime Minot, député de l’Oise, a questionné le Premier ministre sur la multiplication des violences.

“L’insécurité n’est pas un sentiment, c’est une triste réalité. […] Les mesurettes ne peuvent plus suffire, la réponse pénale doit être implacable !”@MaximeMinot (LR) demande au Gvt comment il compte répondre à la “multiplication d’actes de violence atroces”.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/KPGjkDVy5w

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) April 9, 2024

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