Elections européennes : Présentation du programme

Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse dédiée à la présentation de notre programme pour les élections européennes du 9 juin 2024.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Anne-Laure Blin, députée de Maine-et-Loire, a interpellé le Premier ministre sur le manque d’autorité de l’Etat.

Deux agents pénitentiaires ont été tués, en France. @AnneLaureBlin « La violence de plus en plus barbare, peut désormais toucher des Français de tous les âges, partout, tout le temps ». pic.twitter.com/RdxF4SL1SF

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) May 14, 2024

Emmanuel Maquet, député de la Somme, a questionné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur le zéro artificialisation nette.

Pour @emmanuel_maquet (LR), l’objectif du zéro artificialisation nette en 2050 est “une folie qui va renchérir le prix de la construction et interdire l’accès à la propriété pour des millions de nos compatriotes.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/rHr2L8vJoH

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 14, 2024

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Gérard Larcher : « Il y a chez le chef de l’Etat un déni de réalité »

Le Président du Sénat répond à l’interview du chef de l’État publiée la semaine dernière dans les colonnes de La Tribune Dimanche. Il l’appelle à tracer une voie de redressement pour le pays.

Cette semaine, Emmanuel Macron a célébré le 7e anniversaire de son accession à l’Élysée. Comment jugez vous son bilan ?

Il est décevant. J’ai l’impression qu’on ne perçoit pas le même pays, qu’on ne ressent pas la même France. Trois sujets me semblent être l’illustration d’un déni de réalité d’Emmanuel Macron. D’abord l’école. Elle s’est beaucoup dégradée. Le niveau chute et la violence augmente. Les enseignants en parlent désormais ouvertement. Je ne citerai que le dernier classement Pisa, où notre pays arrive en 26e position en mathématiques comme en culture scientifique et 29e en compréhension de l’écrit. Ce n’est pas qu’une histoire d’argent et de moyens. 11 y a un problème de transmission des valeurs, de respect de l’autorité du maître, de préservation de la laïcité, notamment dans le public.

Quels sont les autres sujets ?

Le deuxième, c’est la santé. C’est une très grande préoccupation des Français, sans doute la première pour les élus locaux. Alors que nous sommes le pays qui a le plus fort taux de dépenses publiques notre système de santé s’est profondément dégradé. L’hôpital public n’a cessé d’être plus verticalisé, bureaucratisé, avec 34% de personnel non soignant contre 26% en Italie et 25% en Allemagne. On ne cesse d’opposer le public au privé, alors que 9 millions de patients sont pris en charge annuellement par ce dernier, au lieu de rechercher des complémentarités. Près de sept Ehpad sur dix sont en déficit aujourd’hui, tandis que cela fait maintenant sept ans que l’on attend un vrai texte sur le grand âge. Il est vrai qu’avec sept ministres de la santé en sept ans il est difficile de permettre une continuité de l’action publique. Enfin, le dernier sujet est l’autorité de l’État. Regardons l’actualité. La fusillade de Villeurbanne le 8 mai sur fond de narcotrafic, les rodéos urbains, la multiplication des refus d’obtempérer, le meurtre de Matisse à Châteauroux par un Afghan qui était sous contrôle judiciaire… Tout cela crée de la défiance. Je ne dis pas que le gouvernement n’a pas essayé. Je ne dis pas que c’est simple. Mais cela interdit tout exercice d’autosatisfaction.

« J’assume d’avoir fait des réformes beaucoup plus audacieuses que mes prédécesseurs » déclarait le chef de l’État la semaine passée dans La Tribune Dimanche. Partagez-vous cet avis ?

Où est l’audace ? Sur quelles réformes ? L’immigration ? Les institutions ? La simplification ? Sur celle des retraites, il a dû s’y reprendre à deux fois, notamment parce que la première à points était incompréhensible. Quant à la seconde, s’il a pu la mener à bien, c’est notamment grâce au Sénat.

Les Républicains sont très remontés à l’encontre du gouvernement sur les questions budgétaires. Êtes-vous favorable à ce que les députés LR déposent une motion de censure à l’automne?

D’abord, il y a très longtemps qu’au Sénat nous tirons la sonnette d’alarme. En 2022, lors du projet de loi de programmation pluriannuelle des finances publiques, nous avions dit au gouvernement que, pour parvenir à 3% de déficit en 2027, il fallait faire un effort de 35 milliards d’économies supplémentaires. J’avais mené en ce sens une discussion avec Bruno Le Maire. Nous étions arrivés à une proposition de compromis autour de 17 milliards. Mais le président de la République n’en a pas voulu. À l’automne dernier, dans le cadre de la préparation du budget 2024, nous avons proposé 7 milliards d’économies. Aucune de nos propositions n’a été retenue, alors que cet hiver le gouvernement a dû se résoudre de manière précipitée à réaliser 10 milliards d’économies avant de devoir en chercher 10 de plus… Tout ça manque de cap et de cohérence. La France décroche. La situation de nos finances publiques est l’échec le plus cuisant de ces sept dernières années. Aujourd’hui, nous avons une responsabilité collective : tracer une voie de redressement pour le pays. Quand le Haut Conseil des finances publiques et la Cour des comptes disent que la trajectoire du programme actuel de stabilité est dépourvue de « cohérence et de crédibilité », on ne peut pas dire qu’on a uniquement un problème de recettes temporaire !

Mais faudra t-il une motion de censure ?

À l’occasion de l’examen du budget 2025, 11 appartiendra au président et au gouvernement de préparer un budget de redressement et de courage. La responsabilité du Parlement sera de savoir s’il le juge ainsi ou s’il trouve que l’exécutif continue sur une trajectoire qui, à terme, sera catastrophique pour le pays. La décision d’une censure appartient aux députés. Mais si la trajectoire pour 2025 ressemble à celle qui nous a été proposée en 2024, je ne vois pas comment on pourra l’accepter.

En cas de motion de censure adoptée, souhaiteriez-vous que le chef de l’État dissolve l’Assemblée ?

Soit il est capable de recomposer une majorité et de partager une trajectoire de redressement du pays, soit il dissout. C’est à lui que la décision appartient.

Le RN va en déposer une sur le même sujet dans trois semaines. Pourquoi ne pas la voter ?

Je le redis, c’est une décision qui appartient aux députés. Mais pour moi, le dépôt d’une motion de censure est une décision grave. On ne censure pas par humeur ou par opportunité de calendrier. On doit censurer quand l’intérêt du pays est en jeu.

La direction de LR a récemment dévoilé la liste conduite par François-Xavier Bellamy. Pourquoi ne l’avez-vous pas validée ?

C’est vrai, j’ai exprimé des réserves sur la composition de cette liste. Laurent Wauquiez et Éric Ciotti ont fait un choix. Ce n’était pas le mien. Je pense qu’il fallait renouveler, rénover, davantage représenter les territoires. Je n’étais pas le seul. Je soutiendrai François-Xavier Bellamy, c’est un homme courageux et intelligent. Les élections européennes ne sont pas un référendum anti- ou pro-Macron, contrairement à ce que prétend le Rassemblement national. Ce n’est pas non plus une campagne anti-Israël, comme le fait croire La France insoumise. C’est une campagne qui interroge sur l’Europe que nous voulons.

Si Jordan Bardella recueille plus de 30% le 9 juin, comme le prédisent aujourd’hui les sondages, est-ce que ce sera aussi une défaite pour LR ?

Ce serait une défaite collective. Si les mouvements d’extrême droite, pas uniquement le RN, obtenaient un score important, tout comme LFI, que je mets dans le même sac, ce serait une défaite pour tous ceux qui ont une conception de la démocratie attentive aux valeurs républicaines. Personnellement, cela fait longtemps que je sens le pays divisé. La crise de confiance a gagné le pays. La France perd ses repères. On le voit avec ce qui se passe à Sciences-Po.

C’est-à-dire ?

On assiste à une instrumentalisation politique à des fins électoralistes d’une émotion qu’on peut tous ressentir face à ce qui se passe à Gaza. Je souhaite juste que cette émotion ne soit pas sélective. Oubliés les otages, parmi lesquels trois Français ? Oubliés les 1200 assassinats du 7 octobre ? Oublié le rappeur iranien condamné â mort par le régime de Téhéran ? Oubliés les Ouigours, le combat des femmes afghanes et iraniennes ? Je n’ai pas perçu beaucoup d’émotion â Sciences-Po sur ces questions. Attention : l’antisionisme, c’est la permission d’être antisémite, comme le disait Jankélévitch. On peut être en désaccord avec la politique de M. Netanyahou, mais utiliser le slogan du « fleuve â la mer » veut dire rayer Israël de la carte. Pour moi. c’est inacceptable. Et c’est aussi â cause de ce genre de fractures que le pays s’apprête, malheureusement, à voter assez largement pour le RN.

Quelle conclusion devrait tirer le président de la République face à un tel succès du RN ?

Il ne peut pas prétendre, comme il le dit dans vos colonnes, qu’il ne tirera aucune conséquence de ce scrutin. Il faut être attentif à toutes les élections. Le vrai sujet se posera jusqu’en 2027 : est-on en capacité d’avoir – et nous sommes tous concernés – une autre alternance que le choix du Rassemblement national ? En tout cas, je ferai tout pour que nous ne soyons pas confrontés à ce seul choix.

Votre nom circule toujours comme possible Premier ministre de coalition entre LR et la Macronie. Comment jugez vous cette hypothèse ?

Je suis un président du Sénat qui exerce pleinement sa fonction, avec une majorité sénatoriale solide et cohérente. C’est un contre pouvoir essentiel, on le mesure chaque jour. Pour le reste, ces décisions appartiennent au président de la République et à personne d’autre.

Comment qualifiez-vous vos rapports avec Emmanuel Macron ?

Nous avons le même respect pour les institutions de la République. Il n’y a pas de fausses apparences entre nous. On se dit les choses.

Vous avez présenté mardi les propositions institutionnelles issues du groupe de travail que vous avez mis en place. Vous vous dites favorable au rétablissement du cumul des mandats mais ne prenez pas position sur le quinquennat. Il ne faut pas y toucher ?

Nous en avons naturellement débattu. Rappelons qu’en 2022 Emmanuel Macron a annoncé que, s’il était réélu, il confierait un travail de réflexion sur nos institutions â un groupe transpartisan. Nous n’avons rien vu venir. J’ai donc voulu qu’on se mette au travail, et tous les groupes politiques ont accepté de le faire. Nous avons examiné le quinquennat renouvelable, le retour au septennat, et sur ces sujets il n’y a pas eu de majorité entre nous.

Votre homologue à l’Assemblée nationale. Yaël Braun-Pivet, souhaite introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives. Y êtes-vous favorable ?

En 2019, déjà, il y a eu ce débat. Nous avions donné notre accord à trois conditions : d’abord, la stabilité du nombre de parlementaires ; ensuite, la proximité, donc la possibilité d’exercer un mandat exécutif local en plus du mandat de parlementaire ; et enfin, qu’il n’y ait qu’une part de proportionnelle, que nous avions située autour des 25%. Je n’ai pas changé d’avis. Je l’ai confirmé à Yaèl Braun-Pivet.

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, deux députés du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et député d’Eure-et-Loir, a interpellé le Premier ministre sur sur la situation des entreprises Atos, Biogaran et Total.

Atos, Biogaran, Total…

Notre président @oliviermarleix interroge le Premier ministre : quand cesserez-vous d’être les liquidateurs de nos champions industriels français #QAG #DirectAN pic.twitter.com/9U9dhnMfth

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) May 7, 2024

Justine Gruet, députée du Jura, a questionné le Premier ministre sur les filières d’alternance et de professionnalisation.

Suppression de la prime à l’embauche des contrats pro | “Vous dévalorisez le travail, notamment des plus jeunes de notre pays.” @JustineGruet (LR) demande au Gvt ce qu’il compte faire pour soutenir les “filières d’alternance et de professionnalisation.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/CWDJlDcowR

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 7, 2024

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François-Xavier Bellamy : « Je ne me laisserai pas intimider. J’ai combattu et je continuerai de combattre. »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de LCI.

Il est revenu sur la cyberattaque chinoise dont il a été victime et le blocage de Sciences Po.

Plainte pour tentative de cyberattaque chinoise : “Je ne me laisserai pas intimider. J’ai combattu et je continuerai de combattre.” @fxbellamy, tête de liste @lesRepublicains aux européennes, invité de Jean-Baptiste Boursier pic.twitter.com/J01TqyAyCU

— LCI (@LCI) May 7, 2024

Nous ne pouvons pas accepter que #SciencesPo et nos universités soient détournés par des minorités qui font le jeu d’un antisémitisme décomplexé. La faiblesse du gouvernement aggrave encore cette dérive. Les étudiants qui bloquent les amphis doivent être interdits d’examen. pic.twitter.com/T4BL7GxWrq

— Fx Bellamy (@fxbellamy) May 7, 2024

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Guillaume Larrivé : « L’immigration est hors de contrôle »

L’ex-député de l’Yonne Guillaume Larrivé, conseiller du président des Républicains Éric Ciotti, a repris la plume pour dresser un état des lieux sévère de la politique
migratoire française. Son ouvrage intitulé Immigrations, l’heure de la décision (paru le 20 mars, aux éditions de L’Observatoire) est une invitation à « sortir du chaos migratoire ». Il porte un message politique fort : « Je ne suis pas sûr que l’immigration soit aujourd’hui une chance pour la France. »

Estimez-vous que l’immigration soit à l’origine de tous les maux de la société ?

Mon fil rouge dans cet ouvrage est la crise du pouvoir politique. Car ce qui affaiblit la France, c’est l’impuissance publique. Et s’il y a bien un sujet pour lequel les gouvernements ne maîtrisent plus rien, c’est celui de l’immigration.

Pourquoi ?

Depuis cinquante ans, à force de demi-mesures, de lois contradictoires et de jurisprudences hasardeuses, l’immigration n’a pas été gouvernée sérieusement. Dans la France de 2024, elle est désormais hors de tout contrôle.

L’état des lieux est sombre…

On ne peut accepter que 27 897 personnes se soient noyées en Méditerranée, ces dix dernières années, en tentant de rejoindre l’Europe sur des bateaux d’infortune. C’est une question de vie ou de mort pour ces migrants. Et c’est aussi un sujet essentiel pour l’avenir de la France.

C’est-à-dire ?

Je revendique le droit des Français à vouloir continuer à être Français, Européens, Occidentaux. Arrêtons de nous excuser d’exister ! Notre communauté nationale a le droit de ne pas être effacée de l’Histoire. Nous avons donc le devoir de ne plus importer, en France, les tensions suscitées par l’immigration telle qu’elle se déroule.

Quelles sont ces tensions ?

Économiques, sociales, sécuritaires, territoriales, mais aussi culturelles : une immigration massive, globalement sous-qualifiée, provoque de très grands désordres. L’importation de l’islam politique n’est pas le moindre.

Vouloir stopper ces flux migratoires, n’est-ce pas utopique ?

Regardons lucidement la réalité. Telle qu’elle s’est déroulée depuis un demi-siècle, l’immigration n’est plus une chance pour la France. Pourquoi ? Parce que, par son volume et sa nature, elle suscite un trouble immense au sein de la nation. Je le dis avec tristesse et peut-être avec regret, mais surtout de manière réaliste, car ce livre ne fuit aucun sujet.

Que proposez-vous ?

Je plaide pour que les immigrés de demain puissent dire comme l’écrivain Romain Gary autrefois : « Je n’ai pas une goutte de sang français, mais la France coule dans mes veines. » Pour que l’immigration redevienne une chance pour la France, il faut changer radicalement notre politique migratoire.

Selon vous, ces troubles font peser sur la France la menace d’un chambardement transformant la communauté nationale : où se situe la nuance avec la notion du grand remplacement de l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus ?

Dans le concept de grand remplacement, je déteste l’idée fausse selon laquelle chaque personne immigrée serait l’agent d’un grand plan caché de substitution de la population française par d’autres populations. C’est une façon de nier toute singularité humaine. Et cela n’a aucun sens. Mais il y a bien, en revanche, un grand chambardement. Il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Prenez le métro, direction porte de la Chapelle, vous verrez.

Ne craignez-vous pas, une fois de plus, que les LR soient accusés de copier les idées du RN avec une telle réflexion ?

Je ne copie personne, je vois ce que je vois, je dis ce que je crois, de manière totalement sincère. Et je ne me sens pas comptable des insuffisances de la droite d’hier. Si le RN prospère, c’est parce que les problèmes n’ont pas été réglés, y compris lorsque M. Chirac et M. Sarkozy étaient Présidents. Depuis, avec la naïveté de M. Hollande et les faux-semblants de M. Macron, les problèmes se sont aggravés. Depuis douze ans, ma génération est dans l’opposition. À nous d’inventer des solutions et, si nous gouvernons demain, de tracer un nouveau chemin.

Quel est ce chemin ?

Je propose une politique de cooptation et d’assimilation. Nous devrons restaurer le droit des Français de décider souverainement qui ils souhaitent accueillir, ou refuser, au sein de notre communauté nationale. La France a le droit de ne pas être effacée de l’Histoire.

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Éric Ciotti : « Sans retour de l’autorité, la France est foutue »

Le JDD publie les principales mesures pour « garantir la sécurité », soumises au chef de l’État par les Républicains, prêts à travailler avec le gouvernement. « Si des lignes rouges sont franchies », le patron des LR n’exclut pas de voter une motion de censure, même déposée par le RN.

Pourquoi adresser un courrier au président de la République sur la lutte contre la délinquance ?

Les meurtres de Shemseddine, de Matisse ou de Thomas révèlent un véritable ensauvagement de notre pays. Au-delà de ces actes tragiques, les chiffres de la violence explosent. Chaque jour en France, mille personnes sont victimes de coups et blessures volontaires. Soit un quasi-doublement depuis 2012. Il en est de même pour les homicides qui ont atteint l’année dernière un niveau particulièrement élevé. Enfin, des quartiers entiers sont devenus des zones de non-droit livrées aux narcotrafiquants. Ce qui s’est passé à Marseille l’année dernière, avec près de cinquante narco-homicides, illustre ce à quoi pourrait ressembler la France si nous n’agissons pas enfin avec fermeté. Le temps des mesures placebos doit être révolu. C’est pourquoi je propose aujourd’hui une véritable révolution en matière de sécurité.

Le Premier ministre a présenté une série de mesures pour lutter contre la violence des mineurs, parmi lesquelles on retrouve la responsabilisation des parents. Cela va dans le bon sens ?

Oui, mais l’arsenal présenté est loin d’être à la mesure du fléau qui frappe la société. Le chantier de la délinquance des mineurs est prioritaire. Il faut en finir avec l’angélisme. Commençons par abaisser la majorité pénale à 16 ans pour que les petits caïds qui terrorisent les quartiers ne restent pas impunis. J’avais été l’auteur d’une loi en 2011 qui permettait de supprimer les allocations familiales aux parents qui manquent à leur devoir d’éducation. Le gouvernement actuel s’y refuse toujours. Il faut pouvoir sanctionner les parents des mineurs délinquants au travers des allocations familiales et des prestations sociales, mais aussi en les expulsant des logements sociaux lorsqu’ils sont complices et qu’ils ne participent pas à un plan de redressement que devra leur imposer la justice. Il faut aussi mettre en place dans chaque département un internat de réinsertion scolaire et rétablir la loi qui permettait de placer des mineurs délinquants dans des centres avec un encadrement de type militaire. Madame Taubira avait mis à terre ce dispositif qui avait été adopté sous la présidence de Nicolas Sarkozy sur ma proposition. Alors que nos quartiers s’embrasent, le gouvernement se contente aujourd’hui d’éteindre l’incendie avec un pistolet à eau.

Sur la base des propositions que vous adressez à Emmanuel Macron, les Républicains seraient-ils prêts à travailler avec le gouvernement ?

Ces mesures, qui relèvent du bon sens, devraient rassembler une majorité très large à l’exception de l’extrême gauche. J’alerte aussi sur la montée rapide du communautarisme islamiste qui installe sa terreur en infusant ses idées chez certains mouvements politiques et en asservissant la femme. Sur tous ces sujets, on ne peut plus attendre.

On ne peut pas dire que le gouvernement soit resté passif : vous évoquiez les narcotrafiquants. L’opération « place nette XXL » a permis la saisie de quatre tonnes de drogue, de 20 millions d’euros, et aussi 600 arrestations…

Là encore, on est dans l’agitation de la communication. La drogue pourrit tout : notre jeunesse, nos quartiers, elle atteint nos villages, elle nourrit les réseaux de criminalité. Les mesures que nous proposons dans notre plan de lutte contre les trafics de drogue permettront de traquer efficacement à la fois le trafiquant et le consommateur, en renforçant considérablement les sanctions pénales qui pèsent sur l’un et sur l’autre. D’abord, en portant l’amende forfaitaire délictuelle à 1 000 euros pour les consommateurs. Ensuite, en publiant les noms des consommateurs mis en cause. S’agissant de la lutte contre les trafiquants, l’opération « place nette » se résume essentiellement à des forces mobiles qui font « un petit tour et puis s’en vont ». Nous proposons la création d’une véritable force spéciale de lutte contre la drogue pour la reconquête des quartiers soumis à ces trafics. Il y en a plusieurs centaines en France, répartis autour de 4 000 à 5 000 points de deal. Cette force spéciale comprendrait naturellement à sa tête des services de police judiciaire, des douaniers, des policiers du Raid ou des gendarmes du GIGN et des militaires dans une nouvelle forme d’opération sentinelle. Cette force spéciale devra être présente partout, 24 heures sur 24 dans les quartiers, et installer ses propres points de contrôle pour inverser la logique de la peur. Aujourd’hui, ce sont les dealers qui ont mis en place des checkpoints pour rentrer dans les quartiers. Demain, il faut que ce soit les policiers. Je souhaite que chaque quartier soit verrouillé jour et nuit par les forces de l’ordre. Nous effraierons ainsi les consommateurs et assécherons les trafiquants. Cette action devra aussi s’appuyer sur des saisies massives des avoirs criminels. Il faut frapper les trafiquants au portefeuille et expulser tous ceux qui, auteurs ou complices d’un trafic de drogue, habitent dans les cités. C’est une priorité nationale.

Le garde des Sceaux propose de créer un parquet dédié à la criminalité organisée, cela va dans votre sens ?

C’est une idée que j’approuve. Mais au-delà d’une meilleure organisation judiciaire, il faut surtout installer une réponse pénale beaucoup plus ferme. Nous voulons le retour des peines planchers dès le premier délit à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique pour rendre inviolable l’uniforme. Aujourd’hui, trop de policiers mais aussi de pompiers, de policiers municipaux et de professeurs sont agressés. Nous devons mieux les protéger. Je souhaite également la mise en place de courtes peines, à partir d’une semaine de prison. C’est la logique inverse qui est conduite dans notre pays depuis des années, où l’on se décide seulement à incarcérer après plusieurs délits successifs. La sanction doit être rapide en recourant quasi systématiquement aux comparutions immédiates. Une sorte de choc d’autorité et de sévérité.

Dans cet ordre d’idée, le gouvernement prévoit de créer 15 000 places de prison supplémentaires d’ici 2027. Insuffisant ?

Naturellement. Nous proposons l’augmentation de la capacité carcérale, mais aussi l’augmentation du nombre de centres éducatifs fermés pour les mineurs délinquants ou l’augmentation du nombre de places dans les centres de rétention administrative (CRA) pour les étrangers, souvent délinquants, en situation irrégulière. Je propose la création d’un secrétariat d’État dédié à la construction immobilière, qui serait placé auprès d’un super-ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, qui devrait regrouper, outre la police et la gendarmerie, l’administration pénitentiaire, les douanes et l’agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc). Cela va dans le sens d’une diminution du nombre d’agences et d’opérateurs de l’État que nous souhaitons par ailleurs pour être plus efficients. Tous les moyens doivent être concentrés dans les mêmes mains. Pour en revenir aux places de prison, aujourd’hui, il y a 77 000 détenus pour 61 000 places. Monsieur Macron avait promis 15 000 places en 2017. Aujourd’hui, nous en avons à peine quelques centaines de plus, ce qui est ridicule par rapport au défi auquel nous sommes confrontés. Notre pays a besoin d’au moins 100 000 places de prison.

Tout cela coûterait énormément d’argent. Est-ce que vous avez débuté un chiffrage de ces mesures ?

La sécurité n’est plus une option mais une obligation. Aujourd’hui, pour 1 000 euros d’argent public dépensés par l’État, à peine 15 sont consacrés à la sécurité. C’est ridicule. Il faut faire des économies là où l’argent public ne sert à rien pour le recentrer sur ce qu’attendent les Français.

Êtes-vous favorable à la création d’un véritable statut de « repenti » pour ceux qui collaboreraient avec la justice pour aider au démantèlement de leur réseau criminel ?

Pourquoi pas, mais elle doit s’insérer dans une priorité globale donnée à l’action judiciaire. Notre police souffre aujourd’hui d’une crise inédite des vocations dans sa filière d’investigation et n’arrive plus à recruter d’enquêteurs. Or, sans investigation, les taux d’élucidation s’effondrent et il n’y a plus de réponse pénale systématique. C’est le cœur du métier de policier. Je souhaite qu’on revalorise fortement la rémunération des policiers enquêteurs par la mise en place d’une « prime de sujétion ». Ils sont indispensables à l’efficacité de l’action judiciaire.

À l’issue des élections européennes, le RN menace de déposer une motion de censure et vous met au défi de la voter. Est-ce que c’est une possibilité que vous envisagez ?

En la matière, nous avons toujours dit que nous prendrions nos responsabilités si l’avenir des Français est menacé par le franchissement des lignes rouges que nous avons fixées.

Encore une fois, si à l’issue de ce courrier que vous adressez au président de la République, il est prêt à travailler avec vous sur la question de l’insécurité, jouerez-vous le jeu ?

Nos propositions concrètes, étayées et responsables sont sur la table. La balle est dans la main d’Emmanuel Macron. Jusqu’à maintenant, sa main a toujours tremblé. Son bilan est le pire de la Ve République en matière d’insécurité. Avec ce plan, nous lui offrons le chemin du courage. Les Français attendent ces mesures dans leur immense majorité. L’immobilisme actuel met la France en danger de mort. Je le dis très clairement, si nous ne faisons rien, la France est foutue. Je redoute des confrontations extrêmes, un face-à-face mortifère. S’il n’agit pas, Emmanuel Macron sera condamné par l’Histoire pour non-assistance à pays en danger. Il faut agir aussi sur l’une des sources principales de l’insécurité : l’immigration. Le refus de consulter les Français par référendum sur ce sujet est totalement incompréhensible. Un quart des détenus dans nos prisons sont étrangers, sans compter ceux qui sont issus de l’immigration. Je ne lâcherai pas : à la suite des décisions du Conseil constitutionnel, nous exigeons une réforme de la Constitution pour rétablir notre souveraineté et retrouver la maîtrise de notre politique migratoire. Osons l’audace du Danemark et de la Grande-Bretagne qui ont décidé de délocaliser à l’étranger le traitement des demandeurs d’asile.

La liste LR aux européennes a été dévoilée et suscite des critiques, de la part de membres de la commission nationale d’investiture (CNI). Que leur répondez-vous ?

Il n’y a eu, lors de la CNI, aucune opposition à cette liste, et 80 % de ses membres l’ont approuvée. Elle allie renouvellement, expérience et représente un indispensable équilibre territorial. Sur les cinq premiers de la liste, nous comptons quatre nouveaux visages issus de la société civile. C’est inédit !

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François-Xavier Bellamy : « Le vrai sujet des Européennes, c’est l’Europe »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur les élections européennes, la défense européenne, l’importation de véhicules électriques chinois en Europe, le déficit budgétaire, le blocage de Sciences Po et la GPA.

.@fxbellamy : “Le vrai sujet des Européennes, c’est l’Europe. Pas un éternel deuxième tour Macron-Le Pen” pic.twitter.com/wxheZJ1Ra4

— Sud Radio (@SudRadio) May 3, 2024

.@fxbellamy : “Je ne crois pas au fantasme d’une armée européenne” pic.twitter.com/ESKvt9UZH5

— Sud Radio (@SudRadio) May 3, 2024

En imposant 100% de voitures électriques en Europe en 2035, la gauche et les macronistes ont commis un grave contresens industriel, social et écologique, et offert un immense avantage à la Chine sur nos marchés. Une de nos priorités sera d’annuler cette contrainte dangereuse. pic.twitter.com/4fgYUWwhsx

— Fx Bellamy (@fxbellamy) May 3, 2024

.@fxbellamy : “Nous sommes en situation de faillite budgétaire à cause d’Emmanuel Macron” pic.twitter.com/eQdTXeMBSX

— Sud Radio (@SudRadio) May 3, 2024

.@fxbellamy : “Il aurait fallu envoyer les forces de l’ordre à #SciencesPo il y a bien longtemps. L’accord signé est scandaleux, et l’humiliation du gouvernement” pic.twitter.com/DRYZIS4S20

— Sud Radio (@SudRadio) May 3, 2024

GPA : “Je comprends parfaitement le désir d’enfant, mais il ne justifie pas un droit à l’enfant” selon @fxbellamy pic.twitter.com/xodBpHf2Uj

— Sud Radio (@SudRadio) May 3, 2024

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Annie Genevard : « Mélenchon, Rima Hassan ou les étudiants de sciences-po prônent l’effacement d’Israël »

Annie Genevard, secrétaire générale de notre mouvement et députée du Doubs, était l’invitée de Radio J.

Elle est revenue sur le blocage de Sciences Po, la guerre en Israël, les élections européennes, l’addiction aux écrans des jeunes et la défense de la langue française lors des Jeux Olympiques de Paris.

“Aussi bien Jean-Luc Mélenchon que Rima Hassan ou les étudiants de sciences-po prônent une Palestine libre du Jourdain à la mer, c’est-à-dire l’effacement d’Israël. Ils sont dans une idéologie parfaitement antisémite.”@AnnieGenevard ,Secrétaire générale de LR, au micro de… pic.twitter.com/FfbjPAHfun

— RADIO J (@RadioJFrance) May 2, 2024

“Tant que les otages ne sont pas revenus, aucune compromission à l’égard du Hamas. Le Hamas demeure l’ennemi.”@AnnieGenevard ,Secrétaire générale de LR, au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/cQq8uW3IUu

— RADIO J (@RadioJFrance) May 2, 2024

“Aujourd’hui, qui songerait à fumer dans une crèche ? Le tabac est identifié comme un danger pour les enfants, les écrans doivent l’être.”@AnnieGenevard ,Secrétaire générale de LR, au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/784VnE3GVj

— RADIO J (@RadioJFrance) May 2, 2024

JO
“Le français est la langue olympique, mais cela passe au second plan. La médaille des jeux paralympiques porte la mention « paralympic games ».”@AnnieGenevard ,Secrétaire générale de LR, au micro de @C_Barbier pic.twitter.com/DvRhKdtblR

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort, a interpellé la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire sur la stratégie nucléaire française.

Après les propos du Président de la république sur une défense européenne et l’arme nucléaire, @cperrin90 s’interroge sur les objectifs concrets du gouvernement sur cette question. pic.twitter.com/cTw6RgJUCJ

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Thierry Meignen, sénateur de Seine-Saint-Denis, a questionné le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur l’avenir d’Atos.

Atos :@ThierryMeignen dénonce l’action insuffisante de l’Etat pour sauver le groupe Atos qui participe pourtant à la souveraineté de notre pays. pic.twitter.com/Npm0AAtlCE

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Agnès Canayer, sénatrice de Seine-Maritime, a interrogé la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement sur la justice des mineurs.

Meurtre de Matisse :
“Qu’entendez-vous faire pour éviter qu’une telle tragédie se reproduise ?” interroge @ACanayer.
Seule une réponse pénale ferme et rapide limitera la récurrence de l’horreur que nous avons connu à Châteauroux. pic.twitter.com/YrpEBkqsiO

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 30, 2024

Stéphane Piednoir, sénatrice de Maine-et-Loire, a interpellé la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la situation à Sciences Po Paris.

Sciences Po :
“En France, on ne dialogue pas avec les terroristes, ni avec leurs soutiens” signale @StephPiednoir après les incidents et l’occupation du site parisien.
Il est temps de condamner fermement les responsables de ces agissements. pic.twitter.com/k30lKWPMoz

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 30, 2024

Pascale Gruny, sénatrice de l’Aisne, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports sur l’accord à la SNCF.

Préretraite à la SNCF :
“Alors que vous demandez aux Français de travailler plus et plus longtemps, comment pouvez-vous accepter que des entreprises publiques sous votre contrôle prennent le chemin inverse ?” interroge @PascaleGruny02. pic.twitter.com/1WQ6xbzW1L

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 30, 2024

Pour finir, Sabine Drexler, sénatrice du Haut-Rhin, a interrogé la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement sur la rénovation du bâti ancien.

Bâti ancien :
Pour la préservation de notre patrimoine immobilier la sénatrice @DrexlerSabine souligne l’importance de créer une norme énergétique propre au bâti ancien. pic.twitter.com/15xulYMTy3

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) April 30, 2024

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