François-Xavier Bellamy : « Le RN est une fausse alternative »

En quatrième position dans les sondages, où il plafonne autour de 8 %, François-Xavier Bellamy peine à relancer Les Républicains après la déroute de la présidentielle et les 4,78 % de Valérie Pécresse. Le député européen sortant tire à boulets rouges sur le RN et son « inconstance absolue » pour tenter d’élargir son espace politique à droite comme a su le faire à gauche Raphaël Glucksmann.

François-Xavier Bellamy n’a pas choisi la facilité. Après les 8,48 % glanés en 2019, score historiquement bas pour sa famille politique, les derniers sondages le créditent du même score. Face au danger de marginalisation, voire d’absorption par le RN, la tête de liste LR tente de creuser le sillon d’une droite française responsable et pro-européenne capable de peser demain au sein du PPE, la première force politique du Parlement européen.

On a l’impression dans cette campagne que les enjeux nationaux priment.

Tout est lié. Les enjeux les plus importants pour la France sont aussi européens. C’est la question du décrochage économique et de l’appauvrissement de nos pays. C’est la crise migratoire, un sujet que l’on doit traiter à l’échelle européenne. C’est aussi le défi environnemental. Tous ces sujets sont centraux pour notre pays et pour l’Europe. C’est aussi l’avenir de la France qui se joue dans cette élection.

Quelle est justement votre vision de l’UE ? Est-elle seulement réformable avec le principe de l’unanimité sur des sujets comme la fiscalité où l’Irlande pratique une forme de dumping ?

Si on se bat, on peut faire bouger les lignes. Nous l’avons prouvé en réussissant à faire adopter la première mesure de protection du marché européen face aux importations polluantes. Cela redonne de l’oxygène à ceux qui produisent chez nous et pousse les producteurs mondiaux vers la décarbonation. Sur le dumping fiscal, il y a eu une première étape avec le taux d’imposition minimal sur les sociétés qui va s’appliquer en Europe. Mais le vrai sujet est surtout de faire baisser la pression fiscale en France, où elle est la plus élevée de l’OCDE, et la faire converger vers la moyenne européenne.

Vous êtes favorable au soutien à l’Ukraine mais opposé à son entrée dans l’UE. Pourquoi ?

Aujourd’hui, l’UE doit être au côté des Ukrainiens qui se défendent face à l’agression russe. Le plus urgent est de lui apporter l’aide militaire dont elle a besoin, pas de lui faire de fausses promesses. Le projet d’élargissement dont nous parlons, pas seulement pour l’Ukraine mais pour d’autres pays, organiserait un déséquilibre très profond dans les politiques structurelles de l’UE. Notre responsabilité est d’être imaginatifs et de trouver les moyens d’arrimer l’Ukraine à l’Europe puisqu’elle le veut. Nous proposons de revitaliser le statut d’État associé.

Les Européens ont-ils pris selon vous la mesure de ce qui se joue en Ukraine ?

Ce qui est immensément dangereux, c’est le précédent que cela pourrait créer. Vladimir Poutine veut montrer que la violence peut l’emporter sur le droit international. Si on le laisse gagner ce pari, c’est notre sécurité qui, demain, sera menacée. Au-delà de la Russie, il y a toute la menace que représente la montée des puissances hostiles : la Chine, l’Iran et la Turquie, dont la trajectoire est réellement inquiétante.

Contrairement à la liste PS-Place public qui a su retrouver un espace politique à gauche, votre liste plafonne dans les sondages autour de 8 %. Comment l’expliquez-vous ?

Ce ne sont pas les sondages qui font l’élection. Ma conviction profonde est que la France est en train de sortir du en même temps. Vous le dites, il y a des électeurs qui ont manifestement décidé de reconstruire la gauche. Mon travail, c’est justement de reconstruire la droite française pour peser dans la droite européenne, qui sera demain la première force politique en Europe.

Après les 4,78 % de Valérie Pécresse à la présidentielle, LR n’est-il pas en danger de marginalisation face au RN et aux macronistes ?

Je ne vais pas faire semblant et dire que la situation est simple. Nous pouvons reconstruire aujourd’hui, non pas pour le parti, mais pour la France. Le RN est une fausse alternative. Il suffit pour s’en convaincre d’observer qu’il a déjà gagné deux fois les européennes. Qu’est-ce que cela a changé pour la France ? Absolument rien. Notre ambition est que les Français soient réellement défendus au Parlement européen ; et pour cela, ils ne doivent pas confier leur colère à des élus qui ne travaillent pas.

Qu’est-ce qui vous différencie du RN au niveau européen ?

Il est difficile de connaître la ligne du RN. Il y a cinq ans, ils étaient pour la sortie de l’Europe, de l’euro. Aujourd’hui, ils restent d’une inconstance absolue, sur tous les sujets. Sur la Nouvelle-Calédonie par exemple, ils sont capables de changer totalement de position en trois jours. La vérité, c’est que ce parti ne croit pas en l’UE et continue de prendre des positions au Parlement européen qui sont contraires à ce qu’attendent la France et les Français. Le RN a voté par exemple contre la protection de nos marchés, pendant que les macronistes soutiennent les traités de libre-échange. Nous sommes les seuls à défendre le changement de cap dont notre pays et l’Europe ont besoin.

>> Lire l’interview sur LeBerry.fr

L’article François-Xavier Bellamy : « Le RN est une fausse alternative » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Laurent Wauquiez : « La loi zéro artificialisation nette est une folie »

Pour le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la loi sur l’objectif zéro artificialisation nette des sols est un « contresens écologique » qui aggravera la crise du logement.

En septembre 2023, votre réaction contre le dispositif zéro artificialisation nette (ZAN) lors du congrès de l’Association des maires ruraux avait fait beaucoup de bruit. Ce qui motivait votre position est-il toujours d’actualité ?

Cette loi est l’archétype de la folie administrative qui s’est emparée de notre pays et dont chacun peut constater les dégâts. Elle aboutit à ce que des entrepreneurs ne pourront plus avancer, à ce que les Français vont subir encore plus de normes folles et à ce que des fonctionnaires vont décider à la place des élus où l’on a encore le droit de construire ou non. Elle met sur le même plan une maison insérée dans le paysage et une zone commerciale enlaidissant la périphérie de nos villages. Elle mène à des absurdités dont témoigne le décret d’application de fin 2023 : si vous possédez un jardin de plus de 2500 m², il sera considéré ou non comme artificialisé selon que sa « surface arborée » est inférieure ou supérieure à 25%… Il va donc falloir mesurer le pourcentage d’arbres des jardins ! À l’heure où de nombreux Français peinent à se loger, ce dispositif empêchera la création de nouveaux logements. Ce qui m’a frappé, c’est qu’au fond tout le monde restait silencieux car c’était une loi présentée sous couvert de bonnes intentions environnementales. Mais aucun pays au monde ne s’est imposé un tel sommet de bureaucratie kafkaïenne ! J’ai donc décidé de jeter un pavé dans la mare car le ZAN relève autant de la folie administrative que du contresens écologique.

Après des semaines de négociations entre l’État et les régions, quoi de nouveau sur ce dossier ?

On commence à mesurer les dégâts potentiels de cette loi. Des acteurs économiques alertent sur le danger que représentent ces normes pour leur activité, comme à Toulouse où le ZAN risque de bloquer les projets aéronautiques que l’Allemagne sera, elle, ravie d’accueillir. Des milliers d’élus de terrain ont relayé nos alertes. Et même au plus haut niveau de l’État, certains membres du gouvernement expliquent maintenant, plus ou moins à mots couverts, que cette loi est contraire à l’objectif de renaissance industrielle. Ce bras de fer a été payant pour Auvergne-Rhône-Alpes. Nous avons réussi à inscrire sur la liste des projets d’envergure nationale et européenne des projets aussi essentiels que celui d’Imerys dans l’Allier pour parvenir à fabriquer des batteries électriques sur notre sol, ou celui de Carbogen Amcis dans le Puy-de-Dôme pour assurer la production de médicaments en France. Je tiens à remercier le ministre Christophe Béchu qui fait ce qu’il peut avec une loi mauvaise. Mais au gouvernement, personne n’a le courage de faire machine arrière à ce stade et de revenir au bon sens.

Ne percevez-vous aucune avancée ?

Ma conviction est que cette loi est aussi néfaste pour les intérêts de la France que pour l’environnement, car elle repose sur une approche fondamentalement idéologique de l’écologie qui est en réalité celle de l’extrême gauche. Une écologie de l’interdiction plutôt que de l’incitation. Une écologie par les décrets plutôt que par les projets. Une écologie de la décroissance plutôt que de l’innovation. Je refuse cette approche et demande toujours une remise à plat totale de ce dispositif.

Quand le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires réclame de la souplesse du côté des services de l’État, considérez-vous cette intention comme une sécurité pour les collectivités ?

C’est surtout révélateur du terrain qu’abandonne la politique à l’administration. Nous avons une loi dont tout le monde s’aperçoit qu’elle est mauvaise mais que personne n’ose changer. Les ministres en sont réduits à demander à leur administration de ne pas appliquer une loi pour en limiter les effets. Et si la solution était plus simple ? Changeons la loi.

Vous continuez de croire aux conséquences « catastrophiques » d’un dispositif censé protéger la biodiversité en limitant et en compensant l’artificialisation des sols. Quelles conséquences anticipez-vous ?

En matière d’écologie, quelle est notre spécialité nationale ? Nous imposer des contraintes et des normes que nous n’appliquons pas à nos concurrents étrangers et pas aux produits importés. Quelles en sont les conséquences ? Nous détruisons nos emplois et notre industrie et nous importons des produits fabriqués dans des conditions environnementales catastrophiques. Bilan pour l’emploi : négatif. Bilan pour l’environnement : négatif. C’est en cela que cette loi est un contresens écologique. Notre industrie comme notre agriculture sont parmi les plus vertueuses au monde. Ma région en est un exemple puisque nous sommes tout à la fois le moteur industriel de la France et la région numéro un pour la production d’énergies décarbonées. Alors que nous devrions innover et relocaliser, on nous impose toujours des contraintes supplémentaires. Un autre chemin est possible : celui du patriotisme environnemental.

Que proposez-vous comme solutions alternatives pour faire face aux échéances fixées par les plans climat à l’échelle mondiale ?

Dans notre pays, pour préserver l’environnement, il faut avant tout produire en France. C’est pour moi un formidable message d’espoir pour notre jeunesse. Il n’y a pas à choisir entre soutenir nos emplois, nos entreprises, nos agriculteurs et protéger l’environnement. Rappelons quelques vérités : l’Allemagne émet deux fois plus de CO2 que la France et la Chine trois fois plus que l’Europe. Nous avons une des économies développées les plus décarbonées au monde et n’avons aucune raison de nous autoflageller. Sortons de cette idéologie imposée par l’extrême gauche. La réalité est que la majorité de notre empreinte carbone provient de nos importations.

La question environnementale semble absente des débats dans cette campagne des européennes. Qu’en pensez-vous ?

Sur ce sujet comme sur les autres, la seule liste de droite crédible est celle menée par François-Xavier Bellamy. Il a défendu avec constance le nucléaire quand les députés Renaissance joignaient leurs voix à la gauche pour s’y opposer. Il n’a jamais dévié contrairement au RN qui, sur des sujets aussi essentiels que notre monnaie, la PAC ou le nucléaire, change d’avis au gré du vent. Il est le seul qui propose à l’échelle européenne une vision de l’écologie positive, enracinée dans nos terroirs, favorable à notre industrie et notre agriculture pour ne pas dépendre des importations polluantes. C’est donc une raison de plus de mon soutien à la liste de François-Xavier Bellamy.

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

L’article Laurent Wauquiez : « La loi zéro artificialisation nette est une folie » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Rendez-vous mercredi 5 juin au grand meeting du Cannet

Chers compagnons, chers amis,

Le mercredi 5 juin prochain, je vous donne rendez-vous au Cannet, chez mon amie Michèle Tabarot, pour le dernier grand rassemblement des élections européennes !

Derrière notre tête-de-liste, François-Xavier Bellamy, nous menons cette campagne avec la passion de ceux qui n’ont jamais dévié de leurs convictions et qui ne les marchanderont jamais.

Nous menons une campagne de cohérence et de combat au service de la France en Europe.

Nous refusons de l’abandonner aussi bien aux vociférations de l’extrême-gauche qu’à l’impuissance ou à l’irresponsabilité.

Et nous porterons ce message jusqu’aux dernières secondes de cette campagne !

Je compte sur votre mobilisation pour porter ce message avec nous, afin qu’il parvienne au plus grand nombre de nos compatriotes.

Et je compte tout particulièrement sur vous pour être nombreux, autour de François-Xavier Bellamy et de nos candidats, le 5 juin prochain, au Cannet, pour notre dernier meeting.

Ensemble, jusqu’au dernier instant de campagne, menons le combat pour la France !

Avec l’expression de mes meilleurs sentiments,

Éric CIOTTI
Président des Républicains

L’article Rendez-vous mercredi 5 juin au grand meeting du Cannet est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

François-Xavier Bellamy : « La droite européenne n’est pas en déclin »

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité des 4 vérités sur France 2.

Il est revenu sur les élections européennes, le manque de travail du RN au Parlement européen et la dette publique.

Duel #Attal/#Bardella : “Le perdant, c’est la démocratie. La vérité des #européennes n’est pas ce débat. Le groupe politique que tous les sondages disent arriver en tête, c’est le PPE ! La droite européenne n’est pas en déclin”

François-Xavier Bellamy. #Les4V @fxbellamy pic.twitter.com/XkP61yzOlr

— Telematin (@telematin) May 24, 2024

François-Xavier Bellamy : “Il y a 5 ans, vous avez fait confiance au RN et à la fin, ils n’ont pas bougé une virgule dans un seul texte européen. Il ne faut pas que les Français confient leur révolte à des gens qui ne travaillent pas”. #Les4V @fxbellamy pic.twitter.com/2uMOZ1oZ5u

— Telematin (@telematin) May 24, 2024

“Vous voulez donner un blanc-seing à la dérive budgétaire d’Emmanuel Macron ? Votez Valérie Hayer !”

Désindexation des retraites : pour François-Xavier Bellamy, le gouvernement veut se “défausser sur les Français”. #Les4V @fxbellamy pic.twitter.com/7PSzJPjmJT

— Telematin (@telematin) May 24, 2024

L’article François-Xavier Bellamy : « La droite européenne n’est pas en déclin » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

François-Xavier Bellamy : « Je voudrais commencer par vous dire que j’ai hésité à venir »

François-Xavier Bellamy était l’invité de « L’Événement » sur France 2.

Je voudrais commencer par vous dire que j’ai hésité à venir ce soir.#LEvenement #France2 #Européennes2024 pic.twitter.com/oh4IXo6UHK

— Fx Bellamy (@fxbellamy) May 23, 2024

L’article François-Xavier Bellamy : « Je voudrais commencer par vous dire que j’ai hésité à venir » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Éric Ciotti et François-Xavier Bellamy : « Nous voulons la mort de l’impôt sur la mort »

La démocratie parlementaire est née d’un impératif : le consentement du peuple à l’impôt et la gestion collective des recettes fiscales par ses représentants. Aujourd’hui, la gestion irresponsable des deniers publics est condamnée par un peuple qui n’oublie pas que l’argent de l’État n’est jamais que le sien. Dans ce contexte, le consentement à l’impôt ne cesse de se fissurer et exige une réponse forte.

Parmi la vaste gamme des impôts auxquels le génie fiscal français a pu donner naissance, nos concitoyens font la différence entre ceux qui leur semblent justifiés et ceux qui leur apparaissent confiscatoires dans leur principe même.

Un très récent sondage Odoxa nous apprend ainsi que l’impôt le plus impopulaire est celui qui frappe les successions et les donations : 77% des Français le considèrent comme injustifié et 84% sont favorables à sa diminution, y compris ceux qui en sont exonérés.

Au terme d’une vie d’imposition, un patrimoine – imposé et taxé à chaque étape de sa constitution – se retrouve de nouveau frappé par la fiscalité du simple fait de sa transmission : ne pouvant se contenter de faire les poches des vivants, l’État s’autorise à faire les poches des morts !

L’impôt sur la mort est un impôt philosophiquement inacceptable, et nous l’assumons : nous voulons la mort de l’impôt sur la mort.

En France, cet impôt se distingue par sa lourdeur, avec – en ligne directe – un taux maximal de 45% et un abattement fixé à seulement 100.000€, quand il est de 325.000£ outre-Manche ou de 400.000€ outre-Rhin. En Italie, l’abattement est fixé à 1.000.000€ et le taux d’imposition n’est que de 4%, tandis que de nombreux pays européens ont tout simplement supprimé cet impôt, comme le Portugal, la Suède, l’Autriche ou la Norvège.

La France doit cesser d’être la championne des impôts impopulaires.

Avec la fixité des différents seuils, nos compatriotes sont de surcroît victimes d’une hausse masquée de leurs impôts, puisque l’inflation et l’augmentation de valeur de certains biens mènent nombre d’entre eux à devenir imposables sans s’être enrichis.

Nous proposons donc d’aligner le régime fiscal des successions sur l’abattement le mieux disant en Europe, soit 1.000.000€. Mais nous proposons également de supprimer les droits de donation en ligne directe, au bénéfice des enfants et des petits-enfants, car les Français ont le droit de transmettre librement à leurs descendants le fruit d’une vie de travail.

La réforme des droits de succession et de donation est aussi l’occasion de provoquer un mouvement favorable à l’investissement, en faisant circuler entre les générations l’épargne accumulée par la prévoyance de nos concitoyens (près de 6.000 milliards hors immobilier), et nous proposons de libérer totalement les donations destinées à soutenir les nouvelles générations dans la création d’une entreprise ou sa reprise, ou dans la construction ou l’achat d’une résidence principale pour les primo-accédants. Il ne s’agirait pas d’une disposition sans précédent puisque, durant les Trente Glorieuses, les biens immobiliers neufs furent exemptés de droits de succession afin d’encourager la construction.

Nous proposons enfin que la transmission des entreprises soit totalement défiscalisée, sur le modèle allemand, tant que les moyens de production restent au sein d’une même famille. Nous défendrons ainsi l’esprit d’entreprise en assurant sa viabilité sur plusieurs générations.

L’État devrait certes renoncer à une importante source de recettes, mais encouragerait la création de nouvelles richesses, source de nouveaux revenus fiscaux, qui équilibreraient le coût de cette mesure. In fine, l’État serait riche d’avoir rendu la France plus riche, plutôt que d’être riche au prix de l’appauvrissement continu de contribuables pressurés.

Cette réforme est également une réforme d’avenir car elle l’anticipe, en prenant en compte la nouvelle donne démographique, marquée par l’allongement de l’espérance de vie, et qui repousse les héritages à des âges souvent avancés. Sans réforme, nous nous condamnons à une société immobile, percluse de conflits générationnels. Nous la refusons.

Nous voulons, au contraire, la construction d’une société de solidarité intergénérationnelle, où le patrimoine circule de manière fluide, dans l’intérêt non seulement de l’autonomie accrue des individus mais également dans l’intérêt de la richesse collective, et dans le respect des patrimoines librement bâtis au cours de toute une vie.

>> Lire la tribune sur LeFigaro.fr

L’article Éric Ciotti et François-Xavier Bellamy : « Nous voulons la mort de l’impôt sur la mort » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Gérard Larcher : « Je voterai François-Xavier Bellamy ! »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur les violences en Nouvelle-Calédonie et les élections européennes.

La priorité :le retour à l’ordre.Attention à la valse des porteurs de dossier! Il faut retrouver le dialogue en vue d’un accord global sans revenir en arrière sur le dégel du corps électoral,c’est le respect de la démocratie mais on ne peut convoquer un Congrès dans l’embrasement https://t.co/LnEa5j7xzs

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) May 23, 2024

“Je voterai François-Xavier Bellamy. Je ne suis pas certain que la majorité relative présidentielle avec Valérie Hayer présente un vrai projet européen qui soit autre chose que le fédéralisme”@gerard_larcher, le Président du @Senat, est au micro d’@amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/IOX0JK18uA

— RTL France (@RTLFrance) May 23, 2024

Bien sûr qu’il fraudra tirer les leçons des résultats du 9 juin ! On ne peut pas en même temps dire que les élections européennes n’auront aucune conséquence nationale et s’impliquer autant dans la campagne, en témoigne le débat de ce soir ! https://t.co/vMp9dJWpCS

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) May 23, 2024

L’article Gérard Larcher : « Je voterai François-Xavier Bellamy ! » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, a interpellé le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe sur les errements diplomatiques du gouvernement.

“A force d’en même temps plus personne ne vous entend” souligne @RKaroutchi à propos des errements diplomatiques du gouvernement. pic.twitter.com/ZJIUjrnvFX

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 22, 2024

Philippe Tabarot, sénateur des Alpes-Maritimes, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports sur les grèves pendant les Jeux Olympiques.

Grève dans les transports :
“Cette nouvelle grève arrive après un accord soit-disant historique sur les retraites, cela à tenu moins de 15 jours (…) cette machine infernale ne s’arrêtera plus” dénonce @PhilippeTabarot et appelle le ministre à reprendre les choses en main. pic.twitter.com/Cm6uaVL82m

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 22, 2024

François Bonhomme, sénateur de Tarn-et-Garonne, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’Industrie et de l’Énergie sur la situation de Stellantis.

Voiture électrique :
“En l’absence de stratégie industrielle claire et protectrice nous risquons de payer cher l’interdiction de la voiture thermique à l’horizon 2035 face au dumping social chinois” avertit @F_Bonhomme. pic.twitter.com/5u5SSSmwBm

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 22, 2024

Jean-Gérard Paumier, sénateur d’Indre-et-Loire, a interpellé le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques sur la réforme de la fonction publique.

“Envisagez-vous d’infléchir le calendrier, la méthode et le contenu de votre réforme de la fonction publique ?” interroge Jean-Gérard Paumier. pic.twitter.com/DMqFE1AN6V

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 22, 2024

Khalifé Khalifé, sénateur de la Moselle, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’Industrie et de l’Énergie sur la situation de la centrale de Saint-Avold.

Centrale de Saint-Avold :
“Aucune perspective gouvernementale ne semble à ce jour en vue, les salariés attendent du gouvernement une feuille de route claire sur la conversion du charbon à la biomasse” alerte le sénateur mosellan Khalifé Khalifé. pic.twitter.com/5FvrxTcdWq

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 22, 2024

Pour finir, Clément Pernot, sénateur du Jura, a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur le gel des viticultures.

Après le gel ayant touché gravement le vignoble jurassien, énième difficulté rencontré par notre agriculture, le sénateur Clément Pernot appelle la ministre à mettre en place un plan Marshall agricole au niveau national. pic.twitter.com/94TuI7Zzgo

— Les Républicains Sénat (@lesRep_Senat) May 22, 2024

L’article Nos sénateurs interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, une députée du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Emilie Bonnivard, députée de la Savoie, a interpellé le ministre de la Justice sur la situation des agents pénitentiaires.

“Nous devons opérer un virage à 180° en matière de fermeté pénale et pénitentiaire.”@BonnivardE (LR) alerte le Gvt sur “des trafics qui plombent l’efficacité de la réponse pénitentiaire et mettent en danger les personnels” et appelle à réduire les extractions.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/H6ndJHA8Bi

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 22, 2024

L’article Nos députés interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Éric Ciotti : « La République a de trop nombreuses fois cédé face à la violence »

Éric Ciotti, président de notre mouvement et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de RMC/BFM TV.

Il est revenu sur l’augmentation des impôts, les grèves à la SNCF, la décision de la Cour pénale internationale et déliquescence de l’autorité de l’Etat.

Je dénonce un plan caché d’augmentation des impôts du gouvernement ! pic.twitter.com/lVN46KHnhe

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 22, 2024

Il faut privatiser la SNCF, je dépose aujourd’hui un texte de loi en ce sens !

Depuis 1947, pas une année sans que la SNCF ne soit en grève et ne bloque les Français au moment des départs en vacances.

Quelques syndicats prennent en otage l’ensemble des Français ! pic.twitter.com/k7ByvoQlGS

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 22, 2024

La CPI s’est définitivement décrédibilisée.

L’attaque du 7 octobre a fait 1200 morts, des femmes ont été violées, des personnes âgées assassinées et des otages torturés.

On ne peut mettre sur le même plan ces terroristes islamistes et le Premier ministre d’une démocratie ! pic.twitter.com/Z2G3pj4YnK

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 22, 2024

La République a de trop nombreuses fois cédé face à la violence.

Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont reculé à Notre-Dame-des-Landes, c’était le début de la déliquescence de l’autorité de l’Etat ! pic.twitter.com/7WZrH5vr8t

— Eric Ciotti (@ECiotti) May 22, 2024

L’article Éric Ciotti : « La République a de trop nombreuses fois cédé face à la violence » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More
#thegov_button_691643de5f50b { color: rgba(255,255,255,1); }#thegov_button_691643de5f50b:hover { color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_691643de5f50b { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_691643de5f50b:hover { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(255,255,255,1); } Aller au contenu principal