Vincent Jeanbrun : « Aujourd’hui, il y a trois priorités : l’unité, l’unité et l’unité »

Dans le cadre de la refondation du parti, le porte-parole du groupe DR à l’Assemblée nationale estime indispensable et inévitable un accord entre les chefs de la droite.

Ce jeudi, les députés examinent les propositions de loi des Républicains. Une journée dédiée exclusivement aux propositions des députés du groupe Droite républicaine (DR). À cette occasion, Vincent Jeanbrun revient pour Le Point sur l’une des propositions de texte qu’il compte défendre dans l’hémicycle. Ancien maire de la commune de L’Haÿ-les-Roses, ce dernier plaide pour prioriser les travailleurs dans l’obtention des logements sociaux.

L’occasion aussi pour l’actuel porte-parole du groupe DR à l’Assemblée de revenir sur le processus de refondation du parti LR et sur un récent sondage, dévoilé par Le Point, mesurant les cotes de popularité des différents chefs à droite.

Comment appréhendez-vous le processus de refondation du parti initié par Laurent Wauquiez ?

À mes yeux, c’est un grand moment pour notre famille politique. Tout d’abord, cela s’ouvre sur de belles perspectives avec nos trois victoires de ce week-end – élections municipales anticipées à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et à Francheville (Côte-d’Or) et résultat du premier tour de la législative partielle à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le constat est sans appel. Lorsque l’on est sur le terrain, que l’on est uni et que l’on est concret sur la ligne : on gagne ! Je suis empli d’espoir, je sens un mouvement, une envie et une attente à la fois chez les cadres du parti, chez les sympathisants, mais aussi chez des personnes qui ont été déçues de la droite.

Maintenant, le défi qui va être le nôtre à travers le projet de refondation que porte Laurent Wauquiez, c’est d’être capable d’apporter de la clarté sur notre ligne. Il va nous falloir redéfinir ce qu’est la droite populaire, au sens d’une droite sociale, forte sur ces piliers fondamentaux et qui défend une société unie et rassemblée.

Un récent sondage – dévoilé par Le Point – montre l’explosion de la cote de popularité de Bruno Retailleau, actuel ministre de l’Intérieur. Quelle est votre analyse de ces résultats ?

Dans ce sondage, ce qui me fait plaisir, c’est de voir que des personnalités de droite connues ou inconnues sont plébiscitées. Pour Bruno Retailleau, il s’agit là d’une bonne nouvelle parce que c’est une découverte pour le grand public. Les Français le découvrent et confirment la ligne qu’il défend, à savoir celle de la droite républicaine.

Les sondages sont également bons pour Xavier Bertrand ou Laurent Wauquiez. Cela montre deux choses : une sympathie pour la droite et un espace pour que celle-ci soit de retour. Comme dit Laurent, le pays n’a jamais été autant à droite et la droite, en tant que parti, n’a jamais été aussi faible. Il y a donc un champ à conquérir.

Le défi du bureau politique et du parti, après la refondation, sera de proposer une méthode à nos militants et aux Français qui donnera de la crédibilité à notre parole politique.

Bruno Retailleau semble de plus en plus intéressé pour prendre la présidence du parti. Laurent Wauquiez également. Se dirige-t-on vers une future guerre des chefs de la droite ?

Le rassemblement est un autre défi. Nous devons faire en sorte que tout le monde se dirige dans le même sens. Il ne doit pas y avoir de guerres d’ego ou de guerres des chefs.

Un accord est indispensable et inévitable. Personne parmi les talents de la droite ne pourra porter sur ses épaules la division. Pas après notre score à la présidentielle. Pas après les défaites successives. Je pense que le premier qui fera mine d’alimenter la division sera battu. L’unité et le rassemblement ne sont pas des chemins souhaitables, ce sont des chemins indispensables. Aujourd’hui, il y a trois priorités : l’unité, l’unité et l’unité.

Dans le cas où plusieurs personnalités se présenteraient en tant que candidat pour la présidence du parti, comment feriez-vous pour les déterminer ?

On est une formation politique inscrite pleinement dans le jeu de la démocratie. On défend la démocratie. Nous n’avons donc aucun problème à donner la parole à ceux qui font notre formation politique, c’est-à-dire nos adhérents. Tous les candidats potentiels devront s’en remettre à la sagesse de nos adhérents.

Néanmoins, nous devons être vigilants sur ce départage. Il doit se faire dans le plus grand respect des individus et des courants de pensée. Laurent Wauquiez s’inscrit dans cette idée, il a labouré le terrain pour redonner la parole aux militants. C’est à partir de ce travail, que nous devons mener notre projet de refondation.

Qu’en est-il de 2027 ? Le futur président du parti LR pourrait-il être le prochain candidat de la droite ?

Cela ferait sens que le parti, une fois l’élection du président de parti actée, se mette tout de suite en ordre de marche pour l’élection reine. Ce n’est que mon opinion personnelle, mais je pense que le chef du parti aura vocation à être le candidat pour 2027. Il devra être à la fois le candidat naturel de la droite mais aussi du centre. Et pour cela, nous devons être d’accord entre nous pour ensuite parvenir à une grande alliance.

Dans un autre registre, comment appréhendez-vous la niche parlementaire LR qui s’ouvrira ce jeudi à l’Assemblée nationale ?

Avec cette niche, nous passons de la parole aux actes. Les trois axes sont clairs : protéger les Français, revaloriser le travail et défendre nos agriculteurs.

Dans le cas de Mayotte, qui sera notre premier texte examiné, la droite républicaine prend sa responsabilité. François Bayrou parle de submersion migratoire, nous, nous agissons en proposant l’aménagement du droit du sol afin de limiter l’appel d’air qui existe sur ce territoire. Nous ne sommes pas dans la caricature, nous sommes dans une démarche constructive. Avec cette niche, nous cherchons du concret pour les Français.

En ce sens, vous porterez, ce jeudi, une proposition de loi visant à prioriser les travailleurs dans l’obtention de logements sociaux.

Tout d’abord, je tiens à dire que je suis un enfant du logement social. J’y ai grandi. Sans cela, ma famille et moi n’aurions pas eu le parcours que nous avons eu. Simplement, je suis convaincu qu’il est essentiel de remettre de la cohérence dans tout cela. Je suis convaincu qu’il est essentiel de défendre ceux qui travaillent. On est passé du « travailler plus pour gagner plus » au « travailler plus pour payer plus ». C’est une injustice immense

En réalité, ma PPL est moins un sujet logement qu’un sujet travail. Aujourd’hui, quand vous avez deux dossiers similaires en termes de revenus et d’historique de la demande, on va systématiquement, dans l’arbitrage, donner la priorité à celui qui coche les critères prioritaires. Le travailleur qui n’a pas les moyens de se loger à proximité de son travail ne sera pas prioritaire par rapport à une famille qui n’a peut-être jamais travaillé. C’est un non-sens.

Avec cette proposition, nous demandons à ce que, à dossier équivalent, les travailleurs ne soient plus handicapés en passant en dessous de la pile.

Qu’entendez-vous par « les travailleurs » ?

Avec ce texte, on parle de tous ceux qui ont une activité professionnelle, pas seulement des salariés. Les autoentrepreneurs, les intérimaires, les agents publics ou ceux qui travaillent à temps partiel, toutes ces personnes-là doivent être prioritaires.

De nos jours, avec le système actuel, beaucoup ont le sentiment que la priorité est donnée à ceux qui vivent des allocations sociales. J’ai plusieurs fois entendu des phrases comme « pourquoi m’embêter à travailler » ou « si je me mets au chômage, je serai prioritaire pour obtenir un logement social ». Ce n’est pas acceptable de décourager les courageux ! Si nous n’entendons pas le cri d’alarme de ceux qui bossent, de ceux qui font des efforts, ils continueront à se reporter vers des extrêmes.

>> Lire l’interview sur LePoint.fr

L’article Vincent Jeanbrun : « Aujourd’hui, il y a trois priorités : l’unité, l’unité et l’unité » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Annie Genevard : « La censure serait un drame pour les agriculteurs »

Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, a évoqué la censure du gouvernement Bayrou sur le budget et les sujets d’inquiétude du monde agricole.

Une ministre au chevet des agriculteurs. A moins de trois semaines de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, Annie Genevard entend rassurer un secteur en crise. « J’ai à renouer le lien de confiance entre les agriculteurs et la Nation », dit-elle. Les sujets d’inquiétudes ne manquent pas : maladies animales, Mercosur, coupes budgétaires, et risque de censure du gouvernement qui pourrait une nouvelle fois bloquer les aides promises. La ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a reçu 20 Minutes à son bureau, vendredi à Paris, pour évoquer ces sujets.

Manifestations, tensions entre syndicats… Le « mal-être paysan » est-il toujours plus important ?

Je ne voudrais pas donner une image unilatéralement négative de la situation des agriculteurs, car certains secteurs agricoles vont bien. Mais le monde paysan a connu une année épouvantable. Toutes les maladies animales ont déferlé sur les cheptels. La fièvre catarrhale ovine, la fièvre hémorragique, et l’influenza aviaire qui menace à nouveau… Ça a pris tout le monde de cours. On a eu une flambée de contamination qui a été vécue très douloureusement par les éleveurs. Certains nous disaient : « je n’ose plus entrer le matin dans mon étable de peur de découvrir des animaux morts ».

Il a fallu vite prendre des décisions pour les épauler. Notamment, l’indemnisation des pertes dans les élevages, la mise à disposition gratuite des vaccins et des prêts de soutien à la trésorerie. Mon travail, pendant ces cinq derniers mois, a été de répondre au mieux à leurs difficultés.

Le salon de l’Agriculture 2024 a connu de nombreux incidents. Avant l’édition 2025, les agriculteurs attendent des actes, notamment sur les mesures fiscales et d’urgence. Que pouvez-vous leur garantir ?

Avant le salon, j’ai à cœur que les engagements pris soient tenus : aides d’urgence, prêts de soutien, simplification des normes… La loi d’orientation agricole arrive aussi au Sénat ce mardi. Je remplis mon contrat méthodiquement pour que tout se passe bien. Avec la censure du gouvernement Barnier, certaines aides n’ont pu être versées. Elles le seront quand le budget sera voté. Le salon doit s’ouvrir de manière apaisée car c’est un grand moment populaire de la vie nationale.

Est-ce possible d’apaiser, alors que le budget agricole sera finalement raboté de 280 millions d’euros ?

Quasiment tous les budgets des ministères sont rabotés. Le budget 2024 de l’agriculture était un budget atypique (7,6 milliards d’euros), avec des sommes hors normes qui n’ont d’ailleurs pas toutes été utilisées… Mais l’agriculture aura un budget supérieur à celui de 2023 (5,9 milliards). Les coupes ne font pas plaisir, mais on est tous appelés à un effort pour éviter une crise financière aux effets cataclysmiques. L’important, c’est de pouvoir honorer les promesses, en matière d’allègement de charges fiscales et sociales, et de pouvoir par exemple aider les éleveurs d’ovins avec le fonds de 75 millions d’euros que Michel Barnier avait décidé d’octroyer.

On a évoqué le salon de l’Agriculture, qui s’ouvre le 22 février. Mais serez-vous encore ministre ?

(rires) Ecoutez, je suis d’un tempérament résolument optimiste. Je l’espère vraiment, vu les risques qu’emporte la censure, le coût que cela représente, la déconsidération dont la France serait l’objet, les conséquences en matière financière sur les marchés mondiaux, la perte de crédibilité de la France. Il faut que chacun ait conscience que la stabilité de notre pays ne peut être l’otage de petits calculs politiciens.

L’accord passé avec les socialistes vous semble assez solide pour résister à la chute du gouvernement ?

Chacun prendra ses responsabilités. Les socialistes sont convoqués à l’esprit de responsabilité. Censurer le gouvernement et l’empêcher d’obtenir un budget, pour les agriculteurs par exemple, ce serait un drame absolu. Car aujourd’hui, je ne peux déclencher aucun appel à projet. Je ne peux pas aller sur le soutien aux filières. Il y a tout un tas de mesures fiscales et sociales qui sont bloquées. La censure serait catastrophique.

Le Sénat a voté le 21 janvier la suppression de l’Agence Bio, chargée de promouvoir la consommation de produits issus de l’agriculture biologique. Une décision que vous aviez approuvée avant de rétropédaler. Pourquoi ?

Bercy avait lancé une grande offensive contre la déperdition de moyens financiers en raison de la multiplication des agences et des opérateurs de l’État. Vous n’imaginez pas le nombre d’organismes qui s’occupent du bio en France. J’ai pensé qu’il était possible de faire travailler tout le monde en synergie. Et ça a été mal reçu. Mais dans mon esprit, il n’a jamais été question d’abandonner les missions exercées par l’Agence Bio. Elle ne sera pas supprimée et le rabot budgétaire ne la touchera pas.

Le Plan ambition bio 2027 prévoit un total de 18 % de la surface agricole nationale dans deux ans, contre seulement 10,4 % en 2023… L’objectif est-il atteignable ?

C’est compliqué, car il y a de vraies disparités territoriales. Les 18 % donnent une perspective. Quand on regarde la viabilité économique, je pense que le bio demeure une filière attractive à l’installation. Les jeunes sont tentés par ce type d’agriculture, c’est une bonne chose. Pour soutenir le bio, nous avons d’ailleurs débloqué un budget communication de 5 millions d’euros pour booster l’intérêt des Français. Il faut aussi qu’on s’occupe du maintien de ce qui existe. Face à l’urbanisation et l’artificialisation, nous devons protéger notre surface agricole comme un trésor.

Le Sénat a aussi ouvert la voie à la réintroduction en France de l’acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes. Ce pesticide, qui tue les abeilles, avait pourtant été interdit en 2018. Comment réagissez-vous ?

Ce néonicotinoïde, interdit en France, est autorisé par la réglementation européenne. Les sénateurs voulaient donc une réintroduction large, accessible à toutes les cultures, tout le temps, mais le gouvernement s’y est opposé. Les sénateurs se sont repliés sur un amendement qui restreint l’usage à des filières qui sont orphelines de traitement et condamnées à mort.

C’est le cas de la filière noisette par exemple. Pour l’instant, il n’y a pas d’alternative, leur rendement a baissé de 70 %. Conserver de la souveraineté est une nécessité, car la France est le 4e consommateur au monde de noisettes. Et on importe énormément de noisettes turques ou italiennes, traitées à l’acétamipride. Le gouvernement a donc opté pour un avis de sagesse, ce sera au Parlement d’arbitrer cette question.

L’accord commercial avec le Mercosur a été scellé par l’UE, malgré le refus de la France. Ou en sont les négociations pour obtenir une minorité de blocage au Conseil européen ?

Ce que j’observe, c’est qu’il n’y a pas une adhésion globale, à part dans quelques pays, comme l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne… mais vous avez les Pays-Bas qui sont réticents, les Belges qui ne veulent pas le voter, la Pologne est vent debout. Dès que je peux, j’irai aussi en Italie pour continuer notre travail d’alerte, de sensibilisation et obtenir cette minorité de blocage.

La Commission européenne a confirmé préparer une réserve d’au moins 1 milliard d’euros pour soutenir les agriculteurs qui seraient perdants avec l’accord. Est-ce suffisant ?

C’est ridicule. Pour les 27 pays, 1 milliard ? Vous imaginez ? C’est absolument dérisoire. C’est un marché de dupes, car c’est le plus gros accord commercial jamais conclu. Et il y a des filières qui vont en souffrir terriblement. Le sucre, la volaille, le bœuf, l’éthanol…. Dans les accords commerciaux de libre-échange, ce sont toujours les mêmes filières qui trinquent.

>> Lire l’interview sur 20minutes.fr

L’article Annie Genevard : « La censure serait un drame pour les agriculteurs » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Nos députés et sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe Droite Républicaine a interpellé le gouvernement.

Guillaume Lepers, député du Lot-et-Garonne, a interrogé le ministre de l’Intérieur sur le budget des forces de l’ordre.

#PLF2025 : Alors que “les policiers manifestent devant l’Assemblée nationale pour qu’on garantisse les moyens prévus dans la Lopmi”, @GuillaumeLEPERS (DR) demande au Gvt de “donner à nos forces de l’ordre les moyens de rétablir l’ordre”.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/rLajNq6Czo

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) February 4, 2025

L’article Nos députés et sénateurs interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Laurent Wauquiez : « Il faut sortir la France de cette espèce de système un peu socialo-étatiste »

Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée nationale et député de la Haute-Loire, était l’invité de BFM TV et de RMC.

Il est revenu sur le budget, le poids de la censure, la fronde des patrons, la revalorisation du travail et la construction de prisons.

@laurentwauquiez était ce matin l’invité d’@apollineWakeUp lors de la matinale de @BFMTV et @RMCInfo :

« Il faut sortir la France de cette espèce de système un peu socialo-étatiste dans lequel on a fait croire que c’est l’État qui faisait le pouvoir d’achat. »

« Le… pic.twitter.com/e4YQGxrEWI

— les Républicains (@lesRepublicains) February 4, 2025

Laurent Wauquiez (LR): “On a payé très cher le poids de la dernière censure” pic.twitter.com/YuEnQsPM7E

— BFMTV (@BFMTV) February 4, 2025

Fronde des patrons: “Il est urgent de l’entendre”, affirme Laurent Wauquiez (LR) pic.twitter.com/FrEVKH1nxs

— BFMTV (@BFMTV) February 4, 2025

Laurent Wauquiez souhaite “une seule aide sociale unique plafonnée à 70% du Smic” pic.twitter.com/K5Ix1bRCo5

— BFMTV (@BFMTV) February 4, 2025

Laurent Wauquiez (LR) souhaite une “loi d’urgence” pour répondre à “un problème de sous-capacité carcérale” pic.twitter.com/DfQvmki1c2

— BFMTV (@BFMTV) February 4, 2025

L’article Laurent Wauquiez : « Il faut sortir la France de cette espèce de système un peu socialo-étatiste » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Sophie Primas : « Il nous faut un budget »

Sophie Primas, ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement et secrétaire générale adjointe déléguée de notre mouvement, était l’invitée de France 2.

Elle est revenue sur le vote sur le budget 2025, l’utilisation du 49-3 et les agences de l’Etat.

Les Français, eux-mêmes, nous le disent : il nous faut un budget. pic.twitter.com/RF5Akv0tf0

— Sophie Primas (@sophieprimas) February 3, 2025

Aujourd’hui, on est à l’heure de la responsabilité :

Celle du @GouvernementFR qui engage sa responsabilité par le 49-3.

Celle des formations politiques d’écouter les Français qui nous demandent d’avancer. pic.twitter.com/8gOqMsvuWT

— Sophie Primas (@sophieprimas) February 3, 2025

“Il faut être certain que l’efficience de l’argent public, soit au travers d’une agence, soit au travers d’un service de l’État, est bien faite”

@sophieprimas, porte-parole du gouvernement, revient sur les économies concernant les agences de l’État. #Les4V pic.twitter.com/NMc8yLVlsu

— Telematin (@telematin) February 3, 2025

L’article Sophie Primas : « Il nous faut un budget » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Mathieu Darnaud : « Par la loi, les LR du Sénat vont donner à Bruno Retailleau les moyens de son action »

Le président du groupe LR au Sénat vient de déposer au nom de son groupe deux propositions de loi sur l’immigration.

Alors que François Bayrou a fermé la porte à un projet de loi sur l’immigration, le groupe LR au Sénat présidé par Mathieu Darnaud, successeur de Bruno Retailleau, va présenter deux propositions de loi : « La première vise à faciliter le maintien, pour une durée pouvant aller si besoin jusqu’à 210 jours, des étrangers détenus dans des centres de rétention administrative (CRA), lorsqu’ils sont auteurs d’infractions particulièrement graves et présentant de forts risques de récidives. Cette mesure doit éviter d’autres drames comme celui de la jeune Philippine, survenu en septembre 2024. Notre seconde proposition de loi instaure une durée minimale de résidence en situation régulière de deux années avant l’accès à certaines prestations sociales non contributives comme les allocations familiales, l’aide personnalisée au logement ou l’allocation personnalisée d’autonomie. »

Pour que LR participe au gouvernement, vous aviez posé comme condition la stabilité, un budget et notamment de quoi agir pour la sécurité. Le budget a été adopté en commission mixte paritaire vendredi, vous êtes satisfait ?

Ce budget n’est pas parfait ni aussi ambitieux que nous l’aurions souhaité, mais il est indispensable pour que le pays puisse investir, protéger, accompagner tout en gardant toute sa place en Europe et dans le monde. Sans ce budget, 18 millions de Français paieraient plus d’impôts, le pouvoir d’achat des ménages s’en trouverait affecté et des mesures de soutien, par exemple en matière de retraites agricoles, ne pourraient être mises en œuvre. Après une censure qui a coûté plusieurs milliards, il est impératif de retrouver un peu de stabilité économique et politique. Ce que nous n’avons pas depuis la dissolution ! Quand on voit que l’on a passé plus de six mois à gérer les affaires courantes, ce n’est pas tenable. Il faut voter ce budget pour pouvoir engager une politique durable de réduction de la dépense publique et de non augmentation des impôts. C’est à ce prix que nous pourrons soutenir efficacement l’activité de nos entreprises, l’emploi et le pouvoir d’achat des Français. Cet esprit de responsabilité devrait être partagé par tous les responsables politiques… C’est aussi pourquoi notre groupe les Républicains a lancé une commission d’enquête sur les agences de l’État, qui doit permettre d’aboutir à des propositions concrètes pour réduire le coût de tous ces opérateurs en renforçant leur efficacité.

Le gouvernement a-t-il trop lâché aux socialistes, comme le jugent certains LR ?

Soyons clairs : ce budget reprend largement les priorités défendues par la majorité sénatoriale. Je retiens surtout que les Républicains ont obtenu des avancées significatives, comme le refus de toute hausse de fiscalité sur les ménages modestes, la préservation du budget du ministère de l’Intérieur, la diminution de 3 milliards de l’effort demandé aux collectivités, la suppression de la hausse des taxes sur l’électricité, etc.

Bruno Retailleau souhaite mieux contrôler les flux migratoires. Comment la majorité sénatoriale souhaite-t-elle agir alors qu’il n’y aura pas de projet de loi ?

On peut réformer sans grand projet de loi. Par la loi, les Républicains du Sénat vont donner à Bruno Retailleau les moyens de son action. Notre groupe vient ainsi de déposer deux propositions de loi sur l’immigration. La première vise à faciliter le maintien, pour une durée pouvant aller si besoin jusqu’à 210 jours, des étrangers détenus dans des centres de rétention administrative (CRA), lorsqu’ils sont auteurs d’infractions particulièrement graves et présentant de forts risques de récidives. Cette mesure doit éviter d’autres drames, comme celui de la jeune Philippine, survenu en septembre dernier. Notre seconde proposition de loi instaure une durée minimale de résidence en situation régulière de deux années avant l’accès à certaines prestations sociales non contributives, comme les allocations familiales, l’aide personnalisée au logement ou l’allocation personnalisée d’autonomie. Voilà des textes concrets pour pouvoir agir efficacement. Nous espérons qu’ils seront votés rapidement. Comme la proposition de loi sur le narcotrafic. Elle a été déposée au Sénat, examinée la semaine dernière et sera votée mardi. Elle permettra de lutter plus efficacement contre les trafics de drogue et la criminalité organisée qui mettent en péril notre pays.

Mais avec quelle majorité pour voter ces textes à l’Assemblée ?

Je précise que le texte du Sénat sur le narcotrafic est transpartisan… Quant à nos deux textes sur l’immigration, ils pourraient être examinés assez vite, avant la fin mars. Ils sont issus d’un travail avec la majorité sénatoriale, ce qui leur donne plus de force et de capacité à être adoptés. Naturellement, nous demanderons au gouvernement d’inscrire rapidement ces textes à l’Assemblée nationale, dans ses semaines réservées. Je ne doute pas que le Premier ministre nous réponde favorablement, fort de notre soutien commun à l’action déterminée du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce sont des textes législatifs comme ceux-ci, précis, concrets et répondant aux besoins en matière de sécurité ou de lutte contre l’immigration irrégulière qu’attendent les Français. Les députés aux deux extrêmes de l’hémicycle ne peuvent l’ignorer. Oseront-ils, après la censure, après des mois sans budget, après la paralysie de notre pays, après des drames de l’insécurité, rejeter des mesures de bon sens permettant au gouvernement d’agir à l’égal d’autres pays européens ? Ce sera à chacun de prendre ses responsabilités.

>> Lire l’interview sur LeParisien.fr

L’article Mathieu Darnaud : « Par la loi, les LR du Sénat vont donner à Bruno Retailleau les moyens de son action » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Laurent Wauquiez : « Il faut passer des paroles aux actes »

Longtemps éloignée du pouvoir, sa famille politique est devenue un pilier de la majorité gouvernementale. À la tête d’un groupe de 47 députés, le chef des députés DR est une voix incontournable dans les grands arbitrages politiques du moment. D’abord frileux à l’idée de se rallier à une coalition gouvernementale, Laurent Wauquiez s’y est finalement résolu. Un choix dicté par la nécessité de « donner un minimum de stabilité au pays », explique-t-il dans l’entretien fleuve qu’il nous accorde. S’il assure travailler en bonne intelligence avec ses partenaires, notamment Gabriel Attal, l’ex-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes prévient que cette participation n’est pas acquise. Immobilisme, immigration, pression fiscale… Demeurent plusieurs lignes rouges dont ferait bien de se souvenir François Bayrou.

Lors de votre niche parlementaire du 6 février, vous défendrez un texte visant à restreindre le droit du sol à Mayotte. François Bayrou s’y dit favorable. Y a-t-il une majorité pour le faire passer ?

L’Assemblée a adopté le projet de loi d’urgence pour Mayotte. Ce texte était nécessaire, mais il passe totalement à côté de la question de l’immigration incontrôlée. On a un Premier ministre qui nous parle de submersion migratoire. La Droite républicaine a décidé d’avancer en tranchant le nœud gordien : supprimer le droit du sol à Mayotte pour les immigrés illégaux. Ce droit doit être réservé aux seuls enfants dont les deux parents sont en situation régulière depuis au moins un an. Nous avons travaillé en bonne intelligence avec Gabriel Attal. Le gouvernement soutient. Je ne doute pas que le RN assumera aussi de faire bouger les lignes.

Souhaitez-vous étendre à terme cette restriction à l’ensemble du territoire ?

Ce qu’on fait pour Mayotte a vocation à s’étendre au pays entier. Car les problèmes de l’archipel – toutes proportions gardées – existent aussi dans l’Hexagone : une immigration incontrôlée qui déstabilise notre société. Pour le dire simplement, il n’y a pas de droit de l’homme à immigrer en France et à devenir Français.

Toujours lors de cette journée, vous déposerez une proposition de loi visant à fusionner plusieurs prestations sociales en une seule et même allocation. Avez-vous chiffré les économies pour les finances publiques ?

Nous souhaitons créer une aide sociale unique, fusionnant la trentaine d’aides sociales existantes, car leur cumul ne doit pas dépasser 70 % du Smic. Cette mesure peut générer au moins dix milliards d’euros d’économies. Le problème n° 1 de la France, avec le régalien, c’est la dévalorisation du travail : six Français sur dix vivent du travail de quatre Français sur dix. Les travailleurs pauvres sont une des réalités les plus choquantes de notre pays. Comment accepter qu’une profession libérale, un artisan, un commerçant, paient souvent plus de 50 % de charges, impôts et taxes ? Certains politiques le dénoncent, mais rares sont ceux qui assument d’aller jusqu’au bout : ce qui dévalorise le travail, c’est l’assistanat. Si on paie autant de charges et d’impôts, c’est qu’on a fermé les yeux sur la fraude sociale et les abus. Ce qui écœure les Français, c’est le travailler plus pour payer plus, pendant que d’autres profitent du système. C’est une des grandes leçons de Montesquieu qui disait que si un pouvoir arbitraire ôte les récompenses du travail, l’inaction paraît être le seul bien.

Êtes-vous toujours favorable à une réforme du RSA ?

Il n’y a pas de liberté sans responsabilité, ni de droits sans devoirs. C’est pourquoi, j’ai toujours plaidé pour des heures d’activité en contrepartie du RSA. Marine Le Pen est la candidate de l’assistanat : elle a voté contre le conditionnement du RSA à une quinzaine d’heures d’activité, et le RN s’est encore abstenu cette semaine sur le plafonnement du cumul des aides sociales – je le regrette.

Vous souhaitez également mettre sur la table la question de l’accès aux logements sociaux.

Nous souhaitons que les personnes qui travaillent soient prioritaires pour accéder à un logement social.

Quelle que soit leur nationalité ?

C’est un point de divergence avec le RN. Si on suit leur raisonnement, le narcotrafiquant avec des papiers français aura une priorité d’accès au logement social, où il mettra son point de deal. À l’inverse, le maçon portugais ou l’infirmière ukrainienne n’y auraient pas accès ? Ce n’est pas sérieux. En revanche, on ne peut pas continuer à offrir l’accès à notre système de prestations sociales gratuitement à des étrangers qui n’ont jamais cotisé le moindre euro au système de solidarité nationale. Nous voulons que les étrangers aient résidé régulièrement en France au moins trois ans pour pouvoir bénéficier des aides sociales. Puisque le président de la République a parlé de référendum, nous demandons que cette question soit arbitrée par les Français. Certains seront surpris de constater que c’est un sujet ultra-consensuel.

Êtes-vous satisfait de la participation des LR au gouvernement ?

Notre choix a d’abord été dicté par la nécessité de donner un minimum de stabilité au pays. Nous ne sommes pas du côté des artisans du chaos, de ceux qui agitent la censure et placent leurs intérêts partisans avant celui du pays. J’ai été choqué par l’alliance RN-LFI qui a fait tomber Michel Barnier. C’est une faute politique dont on mesure l’impact aujourd’hui : creusement du déficit, déstabilisation de la consommation, investissements en berne… Et notre présence au gouvernement a permis d’imposer plusieurs sujets dans le débat : les sujets de sécurité et d’immigration, l’overdose bureaucratique, la fraude sociale, la pression fiscale…

Qu’attendez-vous du gouvernement ces prochains mois ?

Il faut passer des paroles aux actes. Après cinq mois à chercher un budget, il faut s’attaquer aux urgences du pays. La politique française s’est fait une spécialité de palabrer sur les mots, plutôt que de régler les maux. On parle d’ensauvagement, de décivilisation, de submersion migratoire et à l’arrivée, rien ne bouge. Notre démocratie est malade de son impuissance et de son incapacité à obtenir des résultats. Le prix de la stabilité gouvernementale ne peut pas être l’immobilisme politique. Il faut maintenant des actes.

Qu’est-ce qui justifierait que vous sortiez du gouvernement ? Quelles sont vos lignes rouges ?

Notre soutien n’est pas automatique, il se décide texte par texte. Nous sommes, par exemple, fermement opposés à de nouvelles hausses d’impôts. Ce n’est pas à la France du travail de payer l’addition des dettes et des déficits.

Les grands patrons sont vent debout contre un budget qu’ils jugent confiscatoire. Partagez-vous leur colère ?

Les capitaines d’industrie français ont poussé un cri d’alarme, qui doit être pris au sérieux et entendu. Il est plus que temps de réagir contre le lent suicide économique de l’Europe et de la France. Ces grands patrons, qui ont créé des milliers d’emplois dans notre pays, dénoncent une réalité inquiétante : les États-Unis innovent, la Chine produit, la France et l’Europe réglementent. Nous avons atteint le point limite de l’anti-modèle français qui est celui du socialo-consumérisme. Jusqu’à la fin des années 1970, la France était un pays dans lequel on récompensait d’abord le travail et où les dépenses étaient équilibrées. À partir des années 1980, nous avons basculé dans une sorte d’État nounou, distribuant des aides sociales et des chèques à crédit, dissuadant la production et le travail, créant sans cesse plus de charges et de normes. Nous sommes le pays qui est allé jusqu’à inventer un bonus pour réparer les fermetures éclair ! Tous les pays qui s’en sortent valorisent le travail.

Éric Ciotti dans le JDNEWS propose de supprimer 400 agences – un tiers de l’ensemble – parmi lesquelles le Cese, l’Ademe, l’Arcom… Vous l’approuvez ?

Ce travail a été mené par notre famille politique depuis six mois. Avec Véronique Louwagie, nous avons listé mille agences et organismes administratifs et chiffré leur coût : 80 milliards d’euros, en augmentation de 50 % sur les dix dernières années. Or, bien souvent, ce sont ces organismes qui produisent les normes qui exaspèrent les Français. Quelle est l’utilité d’une Commission nationale du débat public ? Quel est l’intérêt d’avoir France Stratégie, un Haut-Commissariat au plan et un centre d’études prospectives et d’informations internationales ? Comment se fait-il que la France ait encore une Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs alors que nous n’avons plus la moindre mine de charbon ?

Éric Lombard juge pourtant que ces agences sont utiles…

Le ministre de l’Économie explique également qu’il n’y a ni trop de fonctionnaires, ni trop d’impôts. Je ne suis pas sûr qu’on vive dans la même réalité. Entendons-nous bien, la droite n’est pas l’ennemie des services publics, mais de la bureaucratie. D’autant plus que ces organismes administratifs aboutissent à la dépossession démocratique du pays. Faute de courage, certains responsables politiques ont préféré se dessaisir de décisions difficiles et les confier à des autorités administratives. C’est comme ça qu’on a constitué un État profond qui bloque les décisions et impose une ligne de pensée minoritaire, contraire aux aspirations des Français. Si on veut libérer le pays, il faut supprimer au moins deux tiers de ces organismes.

De façon générale, souhaitez-vous, si vous accédez au pouvoir, tailler drastiquement dans la fonction publique à l’image de ce qu’ont initié Javier Milei en Argentine et Elon Musk aux États-Unis ?

Chaque pays a son histoire, mais ce qui m’intéresse quand je regarde ce que font MM. Musk et Milei, c’est qu’ils refusent l’impuissance. Les réformettes, le « en même temps », les filets d’eau tiède ne redresseront pas notre pays : il faudra un changement beaucoup plus profond.

Les Français y sont-ils prêts ?

Plus que ça : ils y aspirent. Il y a quelques années, certains thèmes étaient difficiles à porter. Souvenez-vous de l’adversité à laquelle je m’étais heurté quand je dénonçais l’assistanat et les dangers d’une immigration incontrôlée. Quand je proposais la restriction du droit du sol, François Bayrou y était opposé, aujourd’hui il y est ouvert.

Quel regard portez-vous sur l’action de Gérald Darmanin à la Justice et sur son tandem avec Bruno Retailleau ?

On a la chance d’avoir deux ministres alignés dans leur discours de fermeté. Le Parlement doit maintenant voter les lois qui permettent de mettre en œuvre la politique qu’attendent les Français et qu’on puisse, là aussi, passer des paroles aux actes.

L’expulsion ratée d’un influenceur algérien nous a renvoyés aux limites du pouvoir des mots…

Le droit actuel est fait pour que rien ne change. Seule une profonde réforme de notre État de droit permettra un sursaut. La justice sans la force est impuissante, écrivait Blaise Pascal. En attendant, ce qui est terriblement humiliant pour la France, ce ne sont pas tant les provocations révoltantes du pouvoir algérien, mais l’impuissance de notre pays, incapable d’y répondre par des actes de fermeté. J’ai une proposition très simple : la taxation des transferts d’argent de la diaspora. Chaque année, près de deux milliards d’euros sont transférés en direction de l’Algérie, avec des règles de défiscalisation. Qu’est-ce qu’on attend pour taper au portefeuille ?

François Bayrou a fait un certain nombre de concessions aux socialistes. Saluez-vous son sens du compromis ?

Qu’il y ait des discussions avec les socialistes, malheureusement la situation actuelle y conduit. Mais ça ne peut pas se faire au prix de la banqueroute de la France. À ce stade, le Premier ministre n’a pas suspendu la réforme des retraites et il a très clairement dit que les propositions de modifications devaient être financées. Je reste très vigilant à ce que les compromis ne se transforment pas en compromissions.

Considérez-vous comme une bonne façon de sortir du psychodrame des retraites le fait d’en confier la remise en chantier aux partenaires sociaux ?

Je préfère ça à des manifestations dans la rue. Et pour être honnête, j’ai davantage confiance dans les partenaires sociaux que dans certains partis politiques qui promettent de raser gratis.

Faut-il autoriser les gendarmes et policiers à intervenir dans les écoles et collèges, comme cela a été le cas pour une élève burkinabé, ce qui a fâché la ministre de l’Éducation ?

C’est une évidence qu’il faut pouvoir le faire. J’ai été le premier président de région à sécuriser les lycées. À l’époque, la ministre Najat Vallaud-Belkacem m’avait accusé de vouloir transformer nos établissements en prison.

Quelle est votre position sur la fin de vie ?

Il y a bien d’autres urgences à traiter avant ! La loi Leonetti est équilibrée, et elle fonctionne. Je voterai donc le texte sur les soins palliatifs, dont nous manquons cruellement, mais contre la proposition de loi sur le suicide assisté.

Serez-vous candidat à la présidence de votre parti ?

Ma famille politique m’a confié une mission de refondation de la droite. C’est à ce travail d’équipe que je me consacre depuis plusieurs semaines. On est dans une situation complètement paradoxale où le pays n’a jamais été aussi à droite et où la droite n’a jamais été aussi faible. La droite paie parfois les ambiguïtés de ses positions, ses divisions, mais aussi les espoirs déçus. Nous sommes la seule formation capable de défendre les deux piliers nécessaires pour redresser la France : le rétablissement de l’ordre et de l’autorité, d’une part ; la revalorisation du travail, de l’autre. Si le RN est ferme sur l’immigration, il est pro assistanat sur l’économie. Quant à l’approche d’Édouard Philippe qui consiste à aller du centre gauche au centre droit, on a bien vu que ce « en même temps » nous condamnait à l’impuissance.

Ça ne nous dit toujours pas si vous serez candidat à la présidence des LR…

Ne vous inquiétez pas, j’y répondrai bientôt.

Dans la perspective de la présidentielle de 2027, êtes-vous favorable à l’organisation de primaires, Bruno Retailleau, Valérie Pécresse et d’autres pourraient légitimement vouloir être candidats.

J’essaie de faire les choses dans l’ordre. Par le passé, la primaire a souvent été l’antichambre des guerres de chefs. La droite s’est abîmée et usée dans ces rivalités. La priorité, c’est que la droite retrouve son identité et sa lisibilité. Ensuite, elle doit retrouver un esprit collectif. Nos parlementaires, à l’Assemblée nationale et au Sénat, sont très unis. La refondation de la droite a commencé ; je suis convaincu que c’est ainsi que nous pourrons reconstruire la France.

>> Lire l’interview sur LeJDD.fr

L’article Laurent Wauquiez : « Il faut passer des paroles aux actes » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Gérard Larcher : « Il faut redonner une trajectoire financière crédible à la France »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur l’immigration, la surtaxe sur les grandes entreprises, le budget 2025 et la révision de l’Aide Médicale d’Etat.

#immigration – Les querelles sémantiques ne peuvent pas masquer les réalités. 74% des Français partagent les propos du Premier ministre, tous les chiffres montrent une explosion des flux migratoires depuis 20 ans. Il faut une politique #migratoire nationale et européenne ! https://t.co/8GypxRzbQU

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) January 30, 2025

Je comprends l’amertume. À l’effort demandé aux entreprises s’ajoute le poids des normes, la sur transposition, les charges … Nous n’avons pas le choix, chacun doit participer à l’effort national mais cette #surtaxe doit être exceptionnelle et temporaire ! #PLF2025 https://t.co/S7jLpoOtRc

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) January 30, 2025

Le pays a besoin d’un #budget. Chacun doit mesurer sa responsabilité ! Il faut redonner une trajectoire financière crédible à la #France , c’est un enjeu de souveraineté. Et en 2026 il faudra poursuivre la réduction de la dépense publique ! #PLF2025 https://t.co/tNgVI9Lp5n

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) January 30, 2025

Révision de l’Aide médicale d’État :

“Ne ne caricaturons pas ce que nous souhaitons. Nous réduisons l’enveloppe de l’AME et nous mettons sous conditions d’avis médical certaines interventions” déclare @gerard_larcher. #Les4V pic.twitter.com/14rklqUxMM

— Telematin (@telematin) January 30, 2025

L’article Gérard Larcher : « Il faut redonner une trajectoire financière crédible à la France » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Nos députés et sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe Droite Républicaine a interpellé le gouvernement.

Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interrogé le ministre auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins sur la lutte contre la fraude sociale.

Rappelant que “la défense du travail face à l’assistanat” est une valeur “cardinale” de son groupe, @patrickhetzel (DR) demande au Gvt comment il compte “passer aux actes” et “lutter efficacement contre la [fraude sociale] estimée à plusieurs milliards d’euros”.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/TF0xAYRqq9

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) January 28, 2025

L’article Nos députés et sénateurs interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Bruno Retailleau : « La justice des mineurs est un échec en France »

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur la lutte contre le narcotrafic et la création parquet national contre la criminalité organisée, la mise en place de « Dossier coffre » lors des enquêtes, la justice des mineurs et ses résultats.

Nous avons instauré des mesures pour combattre le terrorisme, nous devons appliquer la même détermination pour lutter contre le narcotrafic. pic.twitter.com/mD6byDqxgR

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 28, 2025

“Les avocats ne sont pas tous bien intentionnés, notamment ceux qui défendent les mafieux.”

@BrunoRetailleau, justifie les dispositions de la proposition de loi de lutte contre le narcotrafic alors qu’elle divise le monde judiciaire.#Les4V pic.twitter.com/veQMu69nOz

— Telematin (@telematin) January 28, 2025

“La justice des mineurs en France, est un fiasco. On est trop naïfs. Ces jeunes ne sont pas des victimes de la société, ils sont des voyous.”

@BrunoRetailleau, ministre de l’Intérieur, souhaite l’instauration de comparutions immédiates et de courtes peines de prison.#Les4V pic.twitter.com/uOq2lMHITp

— Telematin (@telematin) January 28, 2025

“Si c’était ainsi, je partirais”

La mise en garde de @BrunoRetailleau, ministre de l’Intérieur, si les négociations pour le vote du budget entre le gouvernement et le PS conduisaient à le “museler”. #Les4V pic.twitter.com/kMJnCaZ2Yi

— Telematin (@telematin) January 28, 2025

L’article Bruno Retailleau : « La justice des mineurs est un échec en France » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More
#thegov_button_69158e27c1cf0 { color: rgba(255,255,255,1); }#thegov_button_69158e27c1cf0:hover { color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_69158e27c1cf0 { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_69158e27c1cf0:hover { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(255,255,255,1); } Aller au contenu principal