François-Xavier Bellamy : « La seule question qui compte : comment pouvons-nous baisser nos impôts et nos dépenses ? »

François-Xavier Bellamy, vice-président délégué de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur le budget 2026, la suspension de la réforme des retraites, le découvert bancaire, l’élection présidentielle de 2027 et les élections municipales de 2026.

Budget 2026 : “Ce qui se joue aujourd’hui à l’Assemblée nationale, c’est la résistance désespérée de nos collègues républicains contre la folie fiscale”, regrette le député européen @fxbellamy (LR).#BonjourChezVous pic.twitter.com/nXXfN344jq

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La seule question qui compte : comment pouvons-nous baisser nos impôts et nos dépenses ?
Nous sommes le pays de l’OCDE où la pression fiscale est la plus étouffante et, à l’exception des députés @lesrepublicains, personne n’a proposé de baisses d’impôts dans le débat budgétaire.… pic.twitter.com/MkJs34AFdn

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.@fxbellamy : “Qu’on soit les seuls en Europe à ramener l’âge de la retraite à 62 ans, ce serait une folie furieuse !”#BonjourChezVous pic.twitter.com/JNU1ncjY6K

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.@fxbellamy : “Qu’on soit les seuls en Europe à ramener l’âge de la retraite à 62 ans, ce serait une folie furieuse !”#BonjourChezVous pic.twitter.com/JNU1ncjY6K

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Présidentielle 2027 : “Le macronisme a échoué. Nous avons alerté depuis 2017 sur le fait que le macronisme était une impasse pour la France”, déclare @fxbellamy (LR) qui rejette l’idée d’une candidature commune avec le bloc central. #BonjourChezVous pic.twitter.com/8m7OWVpjII

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Municipales 2026 : “Aux élections municipales, on a un seul objectif (…) tout pour sortir la gauche”, assure le député européen @fxbellamy (LR) qui assume de soutenir des candidats en commun avec le bloc central. #BonjourChezVous pic.twitter.com/IrBkPrkmce

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Guillaume Larrivé : « La nef des fous »

Des trésors que n’ont pas volés les montes-en-l’air du Louvre, le tableau de Jérôme Bosch, vieux de plus de cinq siècles, est peut-être celui qui dépeint le mieux la situation politique de la France contemporaine. Comme dans La nef des fous, de pauvres hères sont embarqués sur un esquif sans voile ni gouvernail. Un rire mauvais s’en empare. Bientôt, si la France continue à s’abandonner, on n’entendra plus que le ricanement des désespérés.

Voilà longtemps que nous étions prévenus. Car ce n’est pas hier matin seulement que le pouvoir politique a abdiqué, en se contentant de faire semblant d’exister. Notre pays décroché depuis le début du siècle, c’est-à-dire depuis au moins une génération, à mesure que les gouvernants se sont globalement vautrés dans l’impuissance, faute de traiter avec constance les causes du malheur français. Celles-ci, pourtant, sont bien connues.

D’abord, l’obésité de l’Etat social a été payée à crédit, dans une proportion si forte que la dépendance financière est devenue l’ennemie de la souveraineté. Car le social-étatisme est un mendiant vindicatif qui affaiblit les facteurs de production, les accable d’impôts, obère l’investissement et détruit l’innovation.

Cette déchéance, en outre, empêche nos médiocres émissaires, dans les instances européennes et ailleurs, de défendre sérieusement nos intérêts en assumant vigoureusement un rapport de forces dont ils sont désormais incapables : dans la novlangue de ce qui reste du Quai d’Orsay, on cherche des « affinitaires » et on pratique des « bougés », sans avouer que l’on capitule chaque jour devant plus fort que soi.

Parallèlement, l’idéologie de l’Etat de droit a abîmé le droit de l’Etat, au point que l’impossibilisme juridique en est venu à annihiler le volontarisme politique. Tandis que nos libertés sont chaque jour entravées par des normes paralysantes, qui sont frénétiquement inventées à Paris ou lâchement consenties à Bruxelles, le coeur régalien de l’Etat est atrophié par des jurisprudences incapacitantes, qui empêchent de respecter les frontières et de réprimer le crime.

Impuissance. Et comme si l’impuissance publique n’était pas assez installée au sein des institutions politiques, la délibération et la décision démocratiques sont elles-mêmes fragilisées par ce que devient la communauté des citoyens.

D’une part, l’accélération d’une immigration non assimilée, très éloignée de notre civilisation judéo-chrétienne et laïcisée, mais néanmoins juridiquement admise dans la nationalité française, modifie substantiellement les contours du corps électoral.

D’autre part, l’effondrement de l’éducation nationale prépare des individus diminués, qui seront des citoyens peu éclairés : privés de la culture générale qui seule permet le discernement, envahis par des écrans hypnotiques, quand ils ne sont pas décervelés par la toxicomanie ou manipulés par l’islamo-gauchisme, ils seront pourtant appelés à voter dans les années qui viennent.

Ce paysage dévasté s’est encore aggravé cet automne, tandis que le sixième président de la Ve République a dû afronter l’épreuve infamante du cachot. J’étais à ses côtés, au petit matin du 21 octobre, parmi les amis rassemblés alors qu’il partait pour la Santé. On aurait tort de sous-estimer la force dévastatrice d’un tel évènement, aux relents régicides.

Au-delà même de la violence subie par un homme, et de la dignité sans pareille dont Nicolas Sarkozy fait montre, il est bouleversant que l’Etat embastille ainsi celui qui fut son chef et qui, au regard du jugement de l’histoire, ne mérite en rien l’ignominie qui le frappe.

Dissimulation cynique. Comment ne pas voir que, jour après jour, nos institutions se craquellent ? La nef des fous s’emplit et déborde. Si des fantoches gigotent encore sur la scène politique, ils ne font que bredouiller des mots dénués de sens. De ce point de vue, la déclaration de politique générale prononcée le 14 octobre par le Premier ministre a été spectaculaire. Non sans un certain talent dans la dissimulation cynique, Sébastien Lecornu n’a pas rougi en osant citer Michel Debré – et le fameux discours d’août 1958 présentant les fondements constitutionnels de la Ve République – au moment même où il en abjurait les principes et renouait avec ce que Tardieu, au temps de la IIIe agonisante, dénonçait comme « la politique du chien crevé qui suit le fil de l’eau ».

Sous les grands airs du « sens de l’Etat », les excellences ministérielles peinent à dissimuler ce qui n’est qu’un petit intérêt de carrière. Quant à la « stabilité » promise et tant vantée, c’est le mot poli qui travestit l’obsession de ne surtout pas revenir devant le suffrage universel au motif que le peuple pourrait mal voter.

C’est ainsi, sans vergogne, que le premier secrétaire du Parti socialiste a été intronisé comme une sorte de vice-président du Conseil : Olivier Faure dicte désormais à Matignon les chiffres et les lettres du chéquier de la non-censure. Puisque l’article 49 alinéa 3 a été rangé au grenier, les lubies du PS sont les nouvelles tables de la loi.

Tout se passe comme si le projet ultime du post-macronisme à l’agonie était de faire advenir le socialisme dans un seul pays, qui se trouve malheureusement être le nôtre. Chacun l’a bien compris pour ce qui concerne l’économie et les finances : le lâche abandon de la réforme des retraites et la délirante créativité fiscale du Palais Bourbon feront bientôt passer le gouvernement Mauroy de 1981 pour un parangon de libéralisme à tendance austéritaire.

Mais le renoncement est tout aussi tragique au plan régalien. La vérité est que, sous l’apparence d’un technicien de la chose policière et préfectorale, le socialisme le plus classique (et qui n’est pas le moins sectaire) a repris ses quartiers Place Beauvau. Je puis personnellement en témoigner, puisque j’ai choisi de démissionner de la présidence de l’Office français de l’immigration afin de ne pas être complice d’une politique immigrationniste que je crois profondément contraire à l’intérêt national.

Aucune rupture avec le carcan juridique et diplomatique qui empêche la France de réduire l’immigration ne sera décidée. Aucun effort opérationnel sérieux ne pourra être engagé pour baisser drastiquement le nombre de visas et augmenter significativement celui des expulsions. Aucune réforme rigoureuse (AME, conditionnalité des aides sociales…) ne sera conduite. Par conséquent, ce gouvernement d’abandon ne fera qu’aggraver le chaos migratoire.

Tout cela sera sanctionné par le peuple français, peut-être plus vite qu’on ne le pense, car la majorité nationale est à droite. Dans les quelques mois qui viennent, saurons-nous préparer sérieusement l’après-Macron, sans céder à l’illusion facile d’un nouveau Prince, mais en restaurant un pouvoir légitime et capable d’action ? J’aimerais encore croire que, dans le tréfonds de notre vieux pays, il reste suffisamment de bon sens et d’espérance pour nous libérer de la nef des fous.

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Face à l’Algérie, un vote de fermeté

Je me félicite que l’Assemblée nationale ait aujourd’hui adopté une résolution pour dénoncer les accords de 1968.

Fidèles à leurs convictions, les députés Les Républicains ont naturellement soutenu ce texte, conforme à ce que nous avons toujours demandé et à ce que je n’ai cessé d’affirmer au ministère de l’Intérieur : avec l’Algérie, la diplomatie des bons sentiments a échoué et les privilèges accordés aux immigrés algériens n’ont plus lieu d’être.

Le président de la République, qui a choisi de sen remettre à la démocratie parlementaire pour sortir de la crise politique, ne peut ignorer ce vote : l’Assemblée nationale s’est prononcée, Emmanuel Macron doit donc assumer la fermeté avec
l’Algérie
.

Nos députés ont également voté pour la proposition de loi visant à rétablir le délit de séjour irrégulier, pour lutter plus efficacement contre l’immigration illégale et envoyer un signal clair: les clandestins ne sont pas les bienvenus en France. Malheureusement, cette mesure de bon sens n’a pu être adoptée.

La droite ne cédera rien à la gauche : l’immigration n’est pas une chance car elle aggrave tous les désordres sécuritaires, sociaux et budgétaires que subit aujourd’hui notre pays. C’est notre conviction et celle d’une immense majorité de Français qui réclame moins d’immigration.

Bruno RETAILLEAU
Président des Républicains

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Bruno Retailleau : « Le budget est encore moins votable qu’hier »

Bruno Retailleau, président de notre mouvement, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur le budget 2026, un possible retour aux urnes, le refus de l’union des droites et la présidentielle 2027.

“Un budget encore moins votable qu’hier : une folie fiscale quasiment sans précédent”@BrunoRetailleau dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/Lo6wuunxY1

— RTL France (@RTLFrance) October 29, 2025

“Le PS a pris le contrôle du gouvernement”@BrunoRetailleau dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/uu2x7nBYUA

— RTL France (@RTLFrance) October 29, 2025

“Un budget encore moins votable qu’hier : une folie fiscale quasiment sans précédent”@BrunoRetailleau dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/Lo6wuunxY1

— RTL France (@RTLFrance) October 29, 2025

“Je suis contre l’union des appareils, je suis pour l’union des électeurs de droite”@BrunoRetailleau dans #RTLMatin avec @ThomasSotto pic.twitter.com/0nM7PFh3sB

— RTL France (@RTLFrance) October 29, 2025

Présidentielle 2027 : “On ne doit pas nationaliser les municipales, mais avant l’été prochain, il faudra afficher un candidat. Moi ou d’autres, je ne l’exclus pas”@BrunoRetailleau, président du parti Les Républicains, invité de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/HvyDKP8mnN

— RTL France (@RTLFrance) October 29, 2025

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Nos députés et sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, un député du groupe Droite Républicaine a interpellé l’exécutif.

Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interrogé le ministre du Travail et des Solidarités sur la lutte contre les fraudes sociales et fiscales.

PJL “intensifier la lutte contre les fraudes sociales & fiscales” | @patrickhetzel (DR) interroge le Gvt sur les priorités du texte & appelle à y intégrer des dispositions “sans demi-mesures”.
“C’est une question de justice pour la France qui travaille” ajoute-t-il#DirectAN #QAG pic.twitter.com/DMlexeAtHn

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) October 28, 2025

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François-Xavier Bellamy : « Pour nous la clé c’est de réussir à sortir ce pays de la crise »

François-Xavier Bellamy, vice-président délégué de notre mouvement, député européen et président de la délégation française du groupe PPE au Parlement européen, était l’invité de TF1.

Il est revenu sur le budget, la suspension de la réforme des retraites, le départ de Bruno Retailleau du gouvernement et la valorisation du travail.

Dans le débat budgétaire à haut risque qui se poursuit, les députés LR sont les seuls à défendre la France qui travaille, et à faire barrage à la folie fiscale voulue par les socialistes. Ils ont obtenu la défiscalisation des heures supplémentaires et empêché l’augmentation de… pic.twitter.com/rlJWztIqJ9

— Fx Bellamy (@fxbellamy) October 27, 2025

Dans cette confusion politique, la seule chose qui doit nous guider est l’intérêt du pays. En abrogeant la réforme des retraites, nous laisserions une dette sans précédent qui compromettrait l’avenir de nos enfants. Un compromis ne peut se trouver qu’en prenant en compte les… pic.twitter.com/dI1SG1xE5U

— Fx Bellamy (@fxbellamy) October 27, 2025

Bruno Retailleau en quittant le gouvernement “n’a pas perdu ses nerfs”, assure @fxbellamy. “La vérité c’est que la suite lui a donné totalement raison”.

#EnTouteFranchise avec @SehlaBougriou pic.twitter.com/PFCJZUSn0N

— TF1Info (@TF1Info) October 27, 2025

“Nous serons la voix de tous ces Français qui veulent retrouver du pouvoir d’achat, que le travail paie” : @fxbellamy.

#EnTouteFranchise avec @SehlaBougriou pic.twitter.com/zeDUf0ZTLP

— TF1Info (@TF1Info) October 27, 2025

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Alexandra Borchio Fontimp : « Pour une France qui transmet »

L’élue des Alpes-Maritimes et porte-parole des LR s’oppose à la proposition de Yaël Braun-Pivet, sur France 2, de taxer davantage les « héritages en rebond qui passent de génération en génération ».

Alors que revient avec insistance la question d’un nouvel alourdissement de la fiscalité sur les héritages, il importe de rappeler ce que signifie réellement transmettre ; non pas seulement un bien, mais une mémoire, un effort, une continuité. Régulièrement, le débat public ressurgit en opposant, de manière démesurée, le bien commun à la richesse privée.

Pourtant, l’un et l’autre ne s’excluent pas : chaque réussite individuelle peut porter en germe un progrès collectif, une part de beauté ou de culture offerte à tous. Le bien commun s’enracine dans la responsabilité personnelle, le goût de l’effort, la volonté de bâtir pour transmettre. Préserver l’héritage, c’est préserver la cohésion de la cité, ce fil invisible qui relie ceux qui ont édifié à ceux qui édifieront à leur tour ; un trait d’union entre les générations, une trace du passage, une mémoire partagée.

L’héritage, « une mémoire, un symbole »

La sagesse d’un pays se reconnaît à la manière dont il traite ce qui a été patiemment bâti. Dans les périodes où vacille l’équilibre budgétaire, la tentation grandit de considérer l’héritage comme une simple réserve de ressources. Mais la solidité d’une nation ne se mesure pas à sa capacité à alourdir l’effort passé. Elle se juge à son respect pour le travail accumulé, pour la patience des bâtisseurs, pour le temps long des existences qui s’additionnent. S’attaquer à la transmission, c’est méconnaître qu’elle est d’abord un acte de confiance entre les âges, un serment silencieux de continuité.

L’héritage, en France, dépasse la valeur comptable des biens. Il incarne une mémoire, un symbole, souvent le fruit d’une vie de labeur discret. Il réside dans la maison qu’un grand-père a construite pierre après pierre, dans le commerce qu’une mère a tenu avec constance, dans les économies patiemment réunies pour offrir à ses enfants une stabilité que l’on espère durable.

Au-delà du patrimoine matériel, il exprime un héritage moral : celui du courage, de la persévérance et du sentiment d’appartenir à une histoire plus vaste que soi. Accroître la charge qui pèse sur ces transmissions reviendrait à affaiblir la valeur morale du travail et à rompre le fil de la continuité familiale.

Notre pays compte déjà parmi ceux où la succession est la plus lourdement imposée. Selon le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires publie en décembre 2023, la France détient le record des prélèvements sur successions et donations parmi 39 Etats de l’OCDE et de l’Union européenne : 0,74 % du PIB. Là où d’autres nations protègent la transmission familiale, la nôtre semble parfois la suspecter, comme si la prévoyance devenait faute et la réussite, soupçon.

Or le patrimoine transmis n’est jamais un miracle soudain : il naît de l’effort, du renoncement et du temps. L’héritage ne constitue pas un gain, mais la trace d’une vie déjà donnée. L’alourdir reviendrait à imposer plusieurs fois le même travail, à effacer peu à peu la signification même du mot transmission, et, avec elle, l’idée que la prévoyance et la constance méritent reconnaissance.

Protéger la transmission ne revient pas à refuser la solidarité nationale, mais à lui rendre son équilibre. La propriété issue de l’effort et du mérite demeure un espace de liberté et de responsabilité, un terrain d’ancrage pour les familles, un lien vivant entre passé et avenir.

À travers la fidélité aux héritages, c’est une certaine idée de la France qui s’exprime : celle d’un pays où l’on travaille non pour soi seul, mais pour ceux qui suivront. Une vision plus confiante de la transmission s’impose. Elle invite à voir dans l’héritage non une anomalie à corriger, mais une richesse à préserver. La continuité familiale, loin de contredire la justice sociale, en prolonge l’esprit : elle enseigne la responsabilité, le respect du temps et la gratitude envers ceux qui ont précédé. Le bien commun se nourrit de cette confiance dans la durée.

Préserver le patrimoine, c’est honorer la mémoire du travail, la dignité de l’effort et la constance des générations. Les fruits d’une vie ne devraient pas se dissoudre dans les aléas de la conjoncture. Un pays se renforce non en affaiblissant ceux qui bâtissent, mais en leur donnant les moyens de transmettre. Redonner à l’héritage la place qu’il mérite, c’est renouer avec la France des bâtisseurs, celle qui fait du lien entre les générations la plus belle expression de sa justice et de sa force.

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Gérard Larcher : « Le Sénat rétablira la réforme des retraites »

Pour le président de la chambre haute du Parlement, le Premier ministre Sébastien Lecornu regarde un peu trop « du côté des socialistes ». Rendant à ce stade impossible pour le Sénat de voter le budget.

Alors que l’examen du Projet de loi de finances (PLF) a commencé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le président du Sénat souhaite que la France ait un budget au 31 décembre mais prévient qu’« il n’est pas question d’accepter n’importe quoi » pour autant.

Gérard Larcher presse par ailleurs Emmanuel Macron de ne plus s’immiscer dans le débat, notamment sur la question des retraites, « Le désordre, c’est lui qui l’a créé », appuie-t–il dans une allusion à la dissolution.

Le Sénat est-il prêt à voter un budget qui inclut la suspension de la réforme des retraites ?

Soyons clairs, le budget présenté aujourd’hui n’est pas acceptable. La diminution de la dépense publique est totalement insuffisante. Et l’on ne parle plus que de dépenses, d’impôts et de taxes. Mais regardons autour de nous en Europe, beaucoup d’autres pays sont revenus à l’équilibre de leurs finances publiques. Nous sommes les derniers à ne pas l’avoir fait ; la France doit tenir sa parole d’un retour du déficit à 3 % du PIB en 2029. Ce qui n’interdit pas la recherche d’une plus grande équité fiscale.

Aura-t-on un budget au 31 décembre ?

Je le souhaite, mais il n’est pas question d’accepter n’importe quoi ! On ne nous parle plus de la suppression d’un certain nombre d’agences, du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, de l’AME, et j’en passe… Depuis mai, le Sénat avec les groupes de la plate-forme commune, les deux rapporteurs généraux et les rapporteurs, travaille à une proposition de budget avec 32,5 milliards d’économies. Une chose est sûre, le Sénat utilisera pleinement les quinze jours de débat auxquels il a le droit constitutionnellement pour examiner le PLFSS. L’Assemblée doit donc tenir ses propres délais.

Vous trouvez que Sébastien Lecornu négocie trop avec les socialistes ?

Il est clair que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes ! Il a abandonné le 49.3 comme un cadeau de Noël, mais les socialistes en demandent et en demanderont toujours plus : suspension de la réforme des retraites, taxe Zucman… et vendredi encore un nouvel ultimatum d’Olivier Faure et de Boris Vallaud. A un moment il faut que tout cela s’arrête ! Durer « quoi qu’il en coûte », ce n’est pas l’intérêt de la France. Nous devons tous être la hauteur des enjeux, le Sénat le sera. Je dis à Emmanuel Macron comme à Sébastien Lecornu qu’ils n’oublient pas, lors de leurs prochaines consultations d’inviter les présidents des groupes parlementaires du Sénat et de respecter le bicamérisme !

Emmanuel Macron a évoqué le « décalage » de la réforme des retraites, Sébastien Lecornu parle, lui, de « suspension ». Que comprenez-vous ?

Désormais le président de la République s’exprime souvent… de l’étranger. Il nous a indiqué que le désordre était créé par les partis politiques. Le désordre, c’est lui qui l’a créé ! Il vient essentiellement de cette décision folle de dissoudre l’Assemblée nationale. Que chacun, et le chef de l’Etat notamment, assume ses responsabilités. Que veut dire un décalage ? C’est dire aux jeunes générations : quelle retraite aurez-vous ? Emmanuel Macron a renoncé aux deux réformes majeures de ses mandats : celle sur la compétitivité des entreprises et les retraites. Il ne peut pas ignorer dans quelle situation est la France, ce qui nous empêche de compter en Europe. Le Sénat rétablira la réforme des retraites. Nous la votons depuis cinq ans. Je rappelle que son abandon, c’est 30 milliards de déficit en 2035. Nous ferons des propositions sur la décentralisation, nous y travaillons depuis 2020. C’est aussi une manière de diminuer les dépenses publiques. J’apporterai notre contribution au Premier ministre le 31 octobre.

Moody’s n’a pas dégradé la note de la France vendredi. Est-ce un répit pour le gouvernement Lecornu ?

Après la dégradation de la note de la France par Fitch et S&P, Moody’s la maintient mais place la France sous perspective négative, ce qui veut dire qu’elle peut être dégradée dans les deux-trois mois qui viennent si le sérieux budgétaire n’est pas au rendez-vous. Ce n’est que la conséquence de l’incapacité de notre pays à se réformer, à réduire sa dépense publique et à respecter ses engagements. Ça ne me réjouit pas ! Car tout cela a des conséquences financières. Désormais, c’est 310 milliards qu’il faudra lever sur les marchés en 2026 pour financer le déficit public.

Comment expliquer aux Français que vous sanctionnez des ministres LR qui siègent au sein du gouvernement Lecornu… quand vous défendiez la participation à tous les gouvernements depuis plus d’un an, dont Lecornu 1 ?

Nous avons collectivement décidé en bureau politique de ne pas participer au gouvernement Lecornu en jugeant que nous ne nous y retrouvions pas. La déclaration de politique générale n’a fait que le confirmer : nous voyons un budget largement imposé par la gauche qui ne correspond pas à nos fondamentaux : la réduction de la dépense publique est insuffisante et les impôts continuent d’augmenter. Il n’y a rien eu sur la sécurité, la politique migratoire. Quant aux ministres LR, j’ai dit que j’étais pour leur suspension mais pas leur exclusion. La question pourra se reposer après le débat sur les lois de finances.

Bruno Retailleau s’est-il isolé dans la séquence ? C’est toujours le candidat de LR pour 2027 ?

Nous n’en sommes pas là. C’est le président des Républicains, il a été largement élu à la tête de notre parti, il a la confiance des adhérents, de nos instances. Il a ma confiance.

Est-ce que, comme lui, vous auriez dit : « Pas une voix pour la gauche » entre une candidate PS et un UDR, allié du RN ?

La position a été très claire en bureau politique ni soutien à LFI ni soutien au RN. C’est ma ligne. Pour ce qui est du PS, son alliance avec LFI pose question.

Etait-ce vraiment la ligne de Bruno Retailleau ?

Il a réaffirmé cela jeudi, ni soutien à LFI ni au RN. Je suis contre l’union des droites. D’ailleurs, je ne sais pas ce que cela veut dire, le RN a un programme de gauche.

Rachida Dati, ministre LR mais suspendue par le parti, est-elle toujours votre candidate pour Paris ?

Rachida Dati a été investie par les Républicains. Elle est celle qui peut nous faire gagner Paris et arrêter le désastre auquel nous a conduit Anne Hidalgo.

Deux policiers vivent dans la cellule à côté de celle de Nicolas Sarkozy. Ça vous choque ?

Je trouve ça naturel et indispensable. Ce procès pose de nombreuses questions, comme l’exécution provisoire qui est nécessaire dans un certain nombre de cas mais qui doit être mieux encadrée notamment pour protéger la présomption d’innocence. Il faudra poser sereinement le débat.

>> Lire l’interview sur LeParisien.fr

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Bruno Retailleau : « Le pouvoir n’est intéressant que s’il est au service d’un idéal »

Bruno Retailleau, président de notre mouvement, était l’invité de LCI.

Il est revenu sur son départ du gouvernement, la déclaration de politique générale du Premier ministre, le déficit public, l’immigration, l’aide médicale d’État, la délivrance des visas et nos relations avec l’Algérie.

L’Élysée et Matignon pensaient que nous étions trop attachés à nos postes pour dire quelque chose.

Ce gouvernement était resserré sur le dernier carré des macronistes alors qu’il n’y a jamais eu aussi peu de macronistes dans le pays.

@BrunoRetailleau face à @DariusRochebin pic.twitter.com/Ery5Czncme

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

La déclaration de politique générale aurait pu être prononcée par un Premier ministre socialiste, tout prouve que j’avais raison de quitter le gouvernement.

@BrunoRetailleau sur @LCI pic.twitter.com/zOV8xc5fOB

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

Le pouvoir n’est intéressant que s’il est au service d’un idéal, d’un peuple, d’une nation, pas au service de soi-même.

@BrunoRetailleau face à @DariusRochebin pic.twitter.com/HcbrZd5un8

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

La France est en train de s’effondrer. Une nation qui ne tient pas ses comptes est une nation qui ne tient pas son rang.

Dans moins de deux ans, la totalité de l’impôt sur le revenu que paient les Français servira tout juste à payer les intérêts de la dette pic.twitter.com/ydWIvGkKwL

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

Je maintiens que l’immigration n’est pas une chance pour la France, 70% des Français veulent moins d’immigration.

@BrunoRetailleau sur @LCI pic.twitter.com/xPtAAACrJJ

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

Il y a près d’un million de clandestins en France, 466 000 touchent l’aide médicale d’État.

L’aide médicale d’État est une incitation à la clandestinité, elle reste intouchée dans ce budget pendant qu’on demande des efforts aux Français.

C’est incompréhensible. pic.twitter.com/xKbwxP4A2A

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

Il faut donner au ministère de l’Intérieur la totalité des pouvoirs sur les visas — entrées, sorties, OQTF. Et faire pression sur les pays à qui nous accordons des milliers de visas mais qui refusent de reprendre leurs ressortissants en situation illégale.

@BrunoRetailleaupic.twitter.com/7QghKSa60f

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

Je revendique cette ligne de fermeté vis-à-vis de l’Algerie. Le pouvoir en place se sert de la France et profère une haine anti française pour excuser ses propres échecs.

@BrunoRetailleau sur @LCI pic.twitter.com/ZC8kTu1bH7

— les Républicains (@lesRepublicains) October 23, 2025

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