Les résultats des élections législatives des 6 circonscriptions du Morbihan:

Je remercie tous les militants et les sympathisants UMP, qui se sont engagés de manière extraordinaire dans cette campagne, et les millions d’électeurs qui ont voté pour les candidats de la droite et du centre dans une période pourtant si difficile pour notre famille politique. Je remercie également tous nos candidats, ceux qui ont gagné comme ceux qui ont perdu. Ils ont mené des campagnes remarquables avec beaucoup de courage. Ensemble, nous aurons la responsabilité de construire une alternative crédible pour notre pays.

Désormais, nous devons incarner une opposition républicaine forte, au service des Français. Une opposition responsable mais vigilante et déterminée.

Responsable, parce que la gravité de la crise commande que l’on ne joue pas le jeu d’une opposition stérile comme la gauche l’a fait pendant 5 ans. Nous ne ferons pas de l’antihollandisme comme la gauche a fait de l’antisarkozysme. Chaque fois que nous estimerons que la majorité est dans le vrai, nous n’hésiterons pas à le dire : c’est ainsi que j’ai salué l’initiative du Président de la République d’aller rencontrer nos soldats en Afghanistan, comme j’ai trouvé indispensable la rédaction d’un projet de loi sur le harcèlement sexuel.

Cependant, nous serons aussi dans une opposition sans complaisance : la gauche n’aura aucune excuse pour fuir ses responsabilités car elle détient tous les pouvoirs. Nous ne laisserons pas ruiner notre pays par la dette et les impôts qui se profilent dès le prochain collectif budgétaire. Nous ne laisserons pas détruire nos emplois, nos entreprises, faute de compétitivité. Nous ne laisserons gagner ni l’assistanat, ni le laxisme, ni le communautarisme, qui menace avec le droit de vote des étrangers. Nous ne laisserons pas fragiliser les familles et les classes moyennes. Nous ne laisserons affaiblir ni le couple franco-allemand, ni la construction européenne.

Au sein de l’UMP, nous ferons vivre la diversité avec la création des mouvements. J’ai déjà proposé une vaste réflexion sur nos valeurs et sur le projet que nous voulons porter pour la France, car le temps de la reconquête a déjà commencé. Nous lancerons pour cela le plus grand plan de mobilisation et de recrutement jamais réalisé par un parti politique pour préparer les élections locales de 2014.

J’en appelle solennellement à l’unité de notre famille politique. Nous le devons, je le dois, aux militants et aux sympathisants de l’UMP. En pleine crise, alors que les travaux parlementaires vont reprendre dès juillet et se poursuivre tout l’été avec des projets de loi préoccupants, les Français ne comprendraient pas que nous nous perdions dans des querelles de personnes. La session extraordinaire du Parlement doit être notre priorité absolue, elle ne doit être occultée par aucune division. C’est sur l’unité de l’UMP que nous construirons une opposition solide.

Jean-François COPE

Secrétaire Général de l’UMP

A une semaine du 1er tour, les candidats UMP aux élections législatives répondent aux questions de notre Secrétaire Départemental Adjoint Hugues JEHANNO.

HJ: Monsieur BLEUNVEN, vous êtes actuellement Conseiller général et  vous vous présentez pour la première fois aux élections législatives. Vous allez faire campagne dans une circonscription de 53 communes. Quelle est votre attachement à ce territoire?

La 3ème circonscription du Morbihan est un territoire avec une identité rurale. Je me revendique de cette spécificité et de cette authenticité qui lui est propre. Par mes expériences professionnelles, notamment pour le compte du groupe Glon dans la filière oeuf aval, j’ai appris à mieux connaître ce territoire ainsi que  les ces hommes et les femmes qui y vivent et qui y travaillent. J’y ressens d’ailleurs un esprit d’unité et mon engagement est de le préserver. 

HJ: Alors pourquoi avez-vous choisi de vous présenter à cette élection?

Je crois très sincèrement que notre 3ème circonscription du Morbihan a de nombreux atouts a faire valoir. Dans un contexte de développement du département, il faudra mettre tout notre énergie au service de ce potentiel. C’est la raison de mon engagement pour ce territoire.

Ici nous sommes sur une terre de travailleurs et d’entrepreneurs. On connaît le sens du mot travail. Mon action consistera alors à soutenir ce dynamisme local en valorisant nos savoir-faire et en améliorant l’attractivité de nos métiers. Nous devons être fiers de nos réussites économiques et encourager les démarches d’innovation.

Je souhaite également répondre aux attentes de nos jeunes en les aidant à s’insérer dans la vie lors de leur premier logement et de leur premier emploi. Les seniors à qui nous devons le dynamisme actuel de notre territoire doivent également être logés dans des structures adaptées dans un environnement familier avec des services à domicile et avec un accompagnement médical.

Je souhaite soutenir les actions locales ainsi que la création de pôles médicaux structurants.

Je souhaite que l’aménagement de notre territoire soit équilibré afin de répondre aux besoins de chaque citoyen. Pour cela il faut poursuivre les efforts dans les réseaux d’infrastructures routières et numériques qui sont des facteurs déterminants de l’attractivité de nos entreprises. Néanmoins ce développement, je le souhaite dans le respect de l’environnement et de la préservation du cadre de vie.

Malheureusement le format de cette interview ne me permet pas développer en détails l’ensemble de mes propositions. J’invite les internautes à venir sur mon site Internet www.yvesbleunven.fr. Ils y trouveront l’ensemble de mes propositions notamment sous forme vidéo.  

HJ: On sent que vous avez établit un diagnostic très poussé de votre territoire. Mais à l’Assemblée nationale, quel sera votre domaine de compétence principal?

Chaque député siège dans une commission. Pour ma part j’ai le souhait d’intégrer la commission économique. En effet je considère que l’économie est l’essence du développement d’un territoire et par conséquent du bien être des concitoyens qui y vivent. C’est par le développement économique que l’on peut créer des richesses qui permettront à l’avenir de mener les politiques d’aménagement, d’équipements, d’intervention sociale ou de préservation de l’environnement. C’est également à partir de celui-ci que l’on peut mener les politiques sociales les plus justes. Enfin je me répète, mais de part mon expérience professionnelle et d’élu local, je serai très attaché à ce que le développement économique se fasse dans le respect de l’environnement. L’environnement et le social ne doivent plus être vécus comme une contrainte mais une véritable force.

A une semaine du 1er tour, nos candidats répondent aux questions de notre Sécrétaire Départemental Adjoint Hugues JEHANNO.

HJ : Deux semaines après les élections présidentielles, quel est votre sentiment pour ces élections législatives ?

FG : Au niveau local je constate que le résultat de Nicolas SARKOZY est relativement proche de celui de 2007. Ici, les citoyens ont exprimé leur préférence vers le candidat de droite, ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs. C’est pourquoi je pense d’ailleurs que l’avenir de la droite et du centre en Bretagne se jouera ici à travers cette élection. J’ajoute que lorsque l’on regarde de près les positions locales de nombreux députés bretons, on se rend compte que l’on a une carte à jouer. Je garde entièrement espoir pour notre région.

Sur le plan national, nous devons mener ces élections législatives sans état d’âme. Nous nous présentons pour gagner. Les français se sont exprimés dans un contexte de doute, ils n’ont pas voté pour François HOLLANDE par adhésion. Je tiens à rappeler que notre pays a déjà connu des périodes de cohabitations à l’issue des élections législatives de 1986 et de 1997. Les institutions de notre pays sont très claires, le gouvernement est issu de la majorité de l’Assemblée nationale.

Nous devons absolument empêcher la gauche d’avoir la majorité des 3/5 des deux Assemblées qui permet de modifier la Constitution de notre pays. Nous devons nous battre contre le vote des étrangers aux élections locales.

HJ : Par votre expérience ministérielle, que pensez-vous des premiers pas du nouveau gouvernement ? 

FG: La position de ce gouvernement est de créer 60 000 postes supplémentaires dans l’Education nationale, d’arrêter la baisse des effectifs dans la fonction publique sans prévoir la moindre mesure d’économie en parallèle. Par conséquent seront annoncées, dès le mois de juillet, des hausses massives d’impôts qui toucheront l’ensemble des français. On peut s’attendre à ce que les classes moyennes paient au prix fort cette politique.

Je déplore également de nombreuses mesures prises ces derniers jours. 

Aujourd’hui nous savons que la structure de la composition familiale évolue. De plus en plus de parents ont divorcé. Si on ajoute à cela des horaires de travail plus flexibles, on s’aperçoit qu’instaurer à l’école la semaine de cinq jours de travail va à l’encontre du mode de vie des familles. Je ne comprends pas non plus pourquoi on ne souhaite plus évaluer nos élèves. Ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la température.

Mon interrogation va bien au-delà de ce ministère. Je suis également très surpris de la nomination d’une indépendantiste comme Garde des Sceaux de la République. Un autre signe inquiétant pour le ministère de la Justice est l’annonce de Madame Taubira qui prévoit la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs.  

HJ : Nous sommes à trois semaines du 1^er tour. Quelles sont les préoccupations des électeurs que vous rencontrez durant cette campagne ?

FG : Un député doit au niveau local prendre le temps de recevoir ces concitoyens et de les écouter. Je sens notamment de nombreuses inquiétudes sur les orientations du nouveau gouvernement. Un député doit également défendre son territoire à Paris. Son intervention peut être déterminante. Pour cela il faut quelqu’un qui possède à la fois les compétences pour monter de bons dossiers ainsi que les réseaux pour qu’ils soient réalisés. Sur ce dernier point, je m’aperçois que mon adversaire principal n’a même pas réussi à obtenir l’investiture de son parti. Ce manque de soutiens de la part de son propre camp, montre bien qu’il n’est pas en mesure de porter les projets de la circonscription. Je pense qu’indépendamment de la majorité que nous obtiendrons le 17 juin, il est préférable d’avoir un bon député d’opposition, qu’un mauvais député de la majorité.

Chers amis,

après une campagne dans laquelle Nicolas Sarkozy a incarné nos idées et nos valeurs, je tiens à lui rendre hommage. Je suis persuadé que l’Histoire le considérera comme un grand Homme d’Etat. Il aura été le président des décisions courageuses. Je tiens également à rendre hommage aux militants et aux sympathisants qui se sont mobilisés jusqu’au bout ainsi qu’à l’ensemble des personnes qui ont voté Nicolas Sarkozy.

Je remarque que l’écart entre les deux candidats est faible, puisqu’aucun d’eux n’obtient la majorité des votes glissés dans les urnes. Cela doit nous encourager à se mobiliser pour nos six candidats aux  élections législatives.

Dans le Morbihan, comme au niveau national, l’UMP rassemble l’ensemble des sensibilités de droite et centre droit. Ce n’est pas parce que nous avons perdu pour la première fois depuis notre existence une élection nationale que nous devons oublier que ce qui nous rassemble est bien supérieur à ce qui nous divise. Je souscris totalement aux propos de notre Secrétaire Général, Jean-François COPE lorsqu’il déclare que l’UMP est le bien précieux sur lequel on peut s’appuyer pour la reconquête.

Nous devons nous mobiliser pour empêcher la gauche de renoncer à la règle d’or budgétaire, à la retraite à 60 ans financée par une hausse des cotisations sur les salariés et au matraquage fiscal de la classe moyenne.

Alors compte tenu du contexte actuel, pour retrouver un gouvernement responsable, nous devons obtenir une Assemblée de droite et centre droit au soir du 17 juin 2012. Mobilisons-nous pour nos candidats. Je vous propose d’apprendre à mieux les connaître en regardant ces vidéos que vous trouverez ci-dessous. Je vous invite enfin à prendre contact avec eux pour les aider à gagner le 17 juin prochain.

Gérard Lorgeoux

Président de la fédération UMP du Morbihan

(propos recuellis par Hugues Jéhanno, SDA de l’UMP56)

Les six candidats morbihannais aux élections législatives des 10 et 17 juin prochains se sont donnés rendez-vous pour soutenir ensemble le projet de Nicolas SARKOZY le jeudi 12 avril dernier à Baud. Dans une salle du Scaouët comble, les débats ont été riches.

François GOULARD, candidat pour la 1^ère circonscription, s’est exprimé sur l’importance du retour à l’équilibre budgétaire. L’effort prévu dans le programme est de 115 milliards d’euros. Une partie a déjà été votée par le gouvernement. Par conséquent les recettes fiscales et la baisse des dépenses publiques futures ne pénaliseront pas la croissance qui est essentielle à notre pays.

Michel GRALL, candidat pour la 2^ème circonscription, est intervenu sur le projet de politique pour la Défense. Contrairement aux socialistes qui font du budget de la Défense une variable d’ajustement, le député a rappelé l’importance pour les intérêts de la France d’avoir une armée forte. Notre engagement actuel sur de nombreux terrains d’opérations prouve à la fois notre attachement aux valeurs que défend la France et notre rôle majeur dans la stabilisation du monde.

Yves BLEUNVEN, candidat pour la 3^ème circonscription, a traité la question de la compétitivité économique ainsi que celle du coût du travail dans notre pays. Après avoir rappelé que la croissance pouvait également se créer en gagnant des parts de marchés à l’étranger, le conseiller général de Grand-Champ a détaillé l’ensemble des mesures proposées par Nicolas SARKOZY pour lever les barrières financières, administratives et réglementaires.

François GUEANT, candidat pour la 4^ème circonscription, s’est exprimé sur la thématique si importante de l’emploi. Après avoir divulgué les propositions de Nicolas SARKOZY pour lutter efficacement contre le chômage des jeunes et favoriser le retour à l’emploi des séniors, le conseiller régional a insisté sur le fait qu’il est nécessaire, pour une meilleure incitation au travail, que l’écart entre les revenus sociaux et ceux du travail soient significativement différents.

Brigitte MELIN, candidate pour la 5^ème circonscription, est intervenue sur la politique de l’éducation. L’avenir de notre pays repose sur celle-ci. Durant le dernier quinquennat la mise en place de l’autonomie des universités est allée dans ce sens. Pour demain, Nicolas SARKOZY s’est prononcé pour que l’acquisition des savoirs fondamentaux en primaire soit effective ainsi que la politique pour l’apprentissage soit active.

Jacques LE NAY, candidat pour la 6^ème circonscription, est revenu sur l’importance de l’équilibre budgétaire mais en spécifiant son propos sur l’effort qui devra aussi porter sur les collectivités locales. Enfin cette intervention s’est conclue en rappelant que les écarts sont de plus en plus criants entre les territoires et qu’il est, à titre d’exemple, nécessaire de lutter activement contre les déserts médicaux.