Refonder notre système de santé

Manque de lits et manque de personnel

Le nombre de lits a continué de décroître pendant la crise sanitaire avec 5 700 lits fermés en 2020 selon la DREES. Un avis du Conseil scientifique du 5 octobre évalue à environ 20 % le nombre de lits d’hôpitaux fermés, notamment en raison de l’épuisement des soignants. La principale raison est claire : 10 à 15 % de postes d’infirmiers sont vacants sur l’ensemble du territoire selon le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). Nous avons besoin de 250 000 infirmiers supplémentaires d’ici 2040.

Conditions de travail infernales et sous-rémunération des soignants

Rythme de travail infernal et démotivation provoquent les démissions des personnels soignants et la multiplication des arrêts maladies : l’absentéisme atteint 10 %. Malgré l’augmentation de 183 euros par mois à la suite du Ségur de la Santé, le salaire moyen des infirmiers en France reste inférieur à ceux de nos voisins européens – 2 070 euros en France, soit 300 euros de moins qu’en Allemagne, 500 euros de moins qu’en Espagne et bien mois que la moyenne de l’OCDE (2 600 euros). 30% des jeunes diplômés abandonnent la profession dans les cinq ans qui suivent l’obtention de leur diplôme.

Dérive bureaucratique

La France dépense autant que l’Allemagne pour son système de santé (11 % du PIB). Pourtant, l’Allemagne compte deux fois plus de lits de soins critiques que la France selon la Cour des comptes. Notre système de santé est bureaucratisé et désorganisé : il a les coûts administratifs les plus élevés de l’Union européenne (15 milliards d’euros par an, soit 5,6 % des dépenses de santé). L’hôpital français est devenu un monstre bureaucratique : le personnel administratif y représente 34 % des effectifs (autant que de médecins) contre 25 % en Allemagne selon l’OCDE. Contre-exemple : à l’hôpital de Valenciennes, cette part n’est que de 5 % grâce à un modèle managérial souple associant le les chefs de pôle à la gestion des services sous la supervision de la direction.

Un système hospitalocentré

En France, l’hôpital public représente 77 % de la consommation de soins hospitaliers, 74 % du nombre de lits et les urgences ont vu leur nombre de patients doubler en 10 ans : l’organisation entière de notre système de santé repose ainsi sur l’hôpital qui peine à répondre à la demande quand ses moyens sont chaque jour de plus en plus contraints par la réduction de personnels et du nombre de lits. Cette crise hospitalière témoigne de l’inadaptation de notre système gangrené par les cloisonnements entre le public et le privé, la médecine de ville et les hôpitaux.

Une gestion de la santé publique centralisée et sans vision stratégique

Technocratique, bureaucratique, centralisé, notre système fonctionne via des circulaires descendant du niveau national vers le niveau régional et s’appliquent sur les acteurs de santé sur le terrain sans prendre en compte leurs particularités. Le ministère décide seul, sans moyens logistiques, éloigné du personnel soignant et des concitoyens. Ce sont les collectivités locales qui ont pallié les failles de l’Etat en fournissant masques, tests, en ouvrant des centres de vaccination contre le Covid-19. Malgré cette gestion très centralisée, l’action de l’Etat est atomisée en une multitude d’agences et in instances d’expertise cloisonnées et il n’y a pas de vraie stratégie de santé publique, avec des priorités clairement définies par l’Etat.

L’inaction du gouvernement

Contrairement aux promesses d’Olivier Véran d’augmenter le nombre des lits au moment de la crise sanitaire, les lits continuent d’être fermés. Le Ségur de la santé est insuffisant pour stopper l’hémorragie des soignants, aucune réforme de notre système de santé n’a été entreprise. Le gouvernement n’a fait que prendre des mesures dans l’urgence, sans vision stratégique. Le gouvernement n’a tiré aucune leçon de la crise sanitaire et aujourd’hui, face à cette situation catastrophique, il lance une énième enquête alors que les difficultés des hôpitaux et des soignants sont bien connues depuis des années, tout en entamant un bras de fer avec les complémentaires santé

RAPPEL DE NOS PRINCIPALES PROPOSITIONS

– Définir une véritable stratégie de santé publique par une loi de programmation de cinq ans au niveau de l’Etat, avec des moyens affectés et territorialiser la politique de santé publique au niveau des régions ;

– Sortir de l’hospitalocentrisme en recentrant les établissements sur leurs missions d’urgence et d’expertise et renforcer la médecine de ville pour assurer la permanence de soins et les actions de prévention ;

– Débureaucratiser les hôpitaux en limitant à 25% les postes administratifs et redonner de l’autonomie aux chefs de service pour recruter le personnel, acheter des équipements, réorganiser le service ou mener des projets sous la supervision de la direction ;

– Désengorger les urgences en facilitant l’hospitalisation directe dans les services à la demande du médecin libéral, en incitant les médecins de ville à prendre en charge des actes d’urgence bénigne et en répartissant mieux les urgences entre établissements publics et privés ;

– Augmenter les rémunérations des infirmiers de 300 euros mensuels pour arriver à la moyenne de l’OCDE et payer les heures supplémentaires effectuées et non-récupérées à l’hôpital ;

– Augmenter vraiment le nombre des médecins et des autres professionnels de santé à former en fonction des besoins des régions ;

– Constituer une réserve de personnel sanitaire et des stocks de médicaments stratégique au niveau européen ;

– Simplifier les modalités de remboursement en distinguant clairement les soins à rembourser par la Sécurité sociale d’un côté et les soins courants à rembourser par les mutuelles de l’autre. La limitation des allers-retours entre la Sécu et les complémentaires fera économiser annuellement plusieurs milliards d’euros de frais de gestion et de fonctionnement

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Gérard Larcher : « On a besoin de territoires unis mais non alignés »

Satisfait de la victoire de David Lisnard, le président du Sénat défend une AMF « indépendante et pluraliste ».

David Lisnard, le maire LR de Cannes, que vous souteniez, vient d’être élu président de l’AMF. Comment accueillez-vous cette victoire ?

C’est une fin de séquence de l’AMF avec la fin de la présidence François Baroin. Il a beaucoup œuvré pour les territoires, depuis 2014, contre la centralité absolue du pouvoir et pour leur autonomie financière. Il faut se souvenir de la suppression, sans aucune concertation, de la taxe d’habitation! La victoire de David Lisnard s’inscrit dans la continuité des deux derniers présidents de l’AMF, Jacques Pélissard et François Baroin, pour lesquels il a travaillé. Il connaît la maison, il connaît les sujets! Je souhaite que l’AMF contribue à la mise en place d’une nouvelle génération de la décentralisation qu’on attend tous avec notamment le volet crucial de l’autonomie financière des collectivités territoriales.

Est-ce une défaite pour Emmanuel Macron ?

Ce n’est pas le sujet. Il ne s’agit pas de savoir si c’est une défaite ou non pour Emmanuel Macron, c’est une victoire pour une représentation des communes indépendante et pluraliste. La commune est une forme de contre-pouvoir, un lieu de libertés. Cela l’a toujours été, quel qu’ait été le président. Même sous Nicolas Sarkozy. Je ne sais pas si Philippe Laurent était le candidat d’Emmanuel Macron, mais, une chose est sûre, il était soutenu par les macronistes. La victoire de David Lisnard, c’est de facto la défaite de cette ligne-là. Rien ne serait pire que l’alignement des maires de France sur la politique menée par un gouvernement quel qu’il soit. La pluralité, c’est sain pour la démocratie. On a besoin de territoires unis, mais non alignés. Avec la victoire de David Lisnard, l’indépendance de l’AMF est préservée.

Le projet de loi de finances pour 2022 arrive dans l’hémicycle ce jeudi. Le Sénat le votera-t-il ?

C’est un budget de campagne électorale que nous allons examiner. Il y a trois orientations dans ce budget qui me semblent très problématiques pour notre pays. D’abord, la frénésie dépensière de l’exécutif. Depuis le début de l’été, 42 mesures nouvelles ont été annoncées pour un montant total de 25 milliards. Auxquels il faut ajouter les 34 milliards du plan d’investissement 2030. C’est l’amendement le plus cher de l’histoire de la République ! On est passé du « quoi qu’il en coûte » au « quoi qu’il advienne » ! On nous demande de voter 455 milliards de dépenses – et encore, d’ici à la fin de l’examen du budget, pas sûr qu’on ne nous en rajoute pas – avec 300 milliards de recettes. On a donc 155 milliards de déficit ! Si une commune présentait un tel budget, elle serait mise sous tutelle. On a renoncé à toute maîtrise de la dépense publique. Cela n’a pas commencé à cause de la pandémie. On avait déjà 80 milliards de dépenses publiques supplémentaires sous les gouvernements d’Édouard Philippe entre 2017 et 2019. Celles-ci représentent 55,7 % du PIB, 10 points de plus que la moyenne des pays européens.

Ce projet de loi de finances est-il irresponsable ?

Ce projet de loi de finances est dangereux pour l’avenir du pays au moment où nous voyons l’inflation repartir. Nous empruntons à des taux 0, voire négatifs, cela pourrait ne pas durer ! Le réveil risque d’être douloureux, Il faut revenir à la raison. Surtout, et c’est la deuxième caractéristique de ce budget, il y en a pour tout le monde ! Les fonctionnaires, la ville de Marseille, les pêcheurs, les policiers, les travailleurs indépendants, les ménages modestes, les sages-femmes, les harkis, les aides à domicile, etc. On entretient la fiction de l’argent magique. On fait croire qu’on peut satisfaire indistinctement toutes les revendications. C’est un budget sûrement utile pour une réélection, mais inquiétant pour la France. Enfin, troisième caractéristique de ce budget, on déresponsabilise les citoyens et on demande toujours plus à l’État providence alors qu’il n’a déjà plus rien dans ses caisses. La création de la richesse par la compétitivité et la croissance n’est jamais posée. Nous sommes entrés dans une aventure budgétaire. Je ne pense pas que le Sénat votera la première partie de ce budget bâti dans l’improvisation.

Nous sommes à deux semaines du congrès LR. Comment observez-vous cette campagne interne ?

Une belle image de droite est donnée à ceux qui s’attendaient à des confrontations, avec une certaine gourmandise. Ces candidats affichent une volonté de rassembler autour d’un socle de valeurs communes. On voit des différences, mais rien qui puisse nous empêcher de gouverner ensemble. Nos candidats ont de nombreux points de convergence. Je crois une victoire possible en 2022.

Beaucoup de propositions sont mises sur la table, mais ne manque-t-il pas une vision de la France ?

Peut-être. Il faut donner en effet une vision de la France en Europe et dans le monde. J’espère que les deux prochains débats nous permettront d’aborder ces sujets.

Ne voyez pas de fortes différences entre Éric Ciotti, qui pourrait choisir Éric Zemmour au second tour, et les autres candidats ?

Notre famille politique s’est construite avec ses différences, des souverainistes aux gaullistes sociaux. Tout cela n’est que l’addition de ce que nous sommes et de notre héritage gaulliste. C’est notre richesse. Et je vous le dis : Éric Zemmour ne sera pas au second tour. Il reflète, parfois comme un miroir, notre insuffisance et notre absence de réponses sur certains sujets, tels que l’identité nationale, l’immigration, l’insécurité…

C’est précisément ce que se demandent les électeurs de la droite : les Républicains agiront-ils vraiment s’ils sont élus ?

C’est vrai que la droite n’a toujours pas fait ce qu’elle avait annoncé. Elle en a payé le prix. Mais c’est aujourd’hui impensable qu’on ne fasse pas ce sur quoi nos cinq candidats se retrouvent. On le voit dans les débats.

Pour qui voterez-vous au congrès ?

J’attends les deux derniers débats. Je prendrai ma décision à l’occasion du premier tour, le 1er décembre. Je n’ai pas de conseil à donner aux adhérents LR. Leur choix déterminera ce qui se passera après, la dynamique, la capacité à rassembler. J’ai une volonté : qu’on offre une alternative démocratique et Républicaine aux Français. Seule la droite le permet. Une fois le candidat choisi, je m’impliquerai dans la campagne pour le rassemblement. Et comptez sur moi, je ne le ferai pas du bout des lèvres.

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Gilles Platret : « les Républicains ont encore un rôle »

Gilles Platret : « les Républicains ont encore un rôle »

Gilles Platret, Vice-président de notre mouvement et maire de Chalon-sur-Saône, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur l’élection de David Lisnard à la présidence de l’AMF, l’augmentation des violences urbaines et l’autorité de l’Etat.

[#SudRadio] @gillesplatret

“L’élection de @davidlisnard ? Les maires de France ont montré que l’@l_amf reste indépendante. @laurent_sceaux a accepté d’être instrumentalisé par l’Élysée et les #maires l’ont vu. C’est un camouflet pour #Macron

https://t.co/A0NXAX6TQo pic.twitter.com/GVeb3GdXcM

— Sud Radio (@SudRadio) November 18, 2021

[#SudRadio] @gillesplatret

“Ce qui se passe dans le quartier de la #guillotiere est le symbole de l’échec de la France en matière migratoire. Ce quartier a basculé dans un groupe ethnique qui n’est plus celui d’origine”

https://t.co/A0NXAX6TQo pic.twitter.com/RolP80ilQD

— Sud Radio (@SudRadio) November 18, 2021

La bonne gauche moralisatrice a perdu la partie : la parole se libère à droite et c’est grand temps. Car se taire, c’est être complice de ce qui se passe sur le terrain aux dépens de nos concitoyens ! pic.twitter.com/QHUIJ7P40B

— Gilles PLATRET (@gillesplatret) November 18, 2021

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Annie Genevard : « Notre équipe de France infuse dans les esprits »

Annie Genevard, présidente du conseil national des Républicains, considère que le parti représente « une force crédible » dans la course à la présidentielle.

Où en est la droite au moment de ce grand oral organisé samedi ?

La dynamique est là! Personne n’y croyait mais nous l’avons fait. Les candidats de la droite discutent entre eux, avec leurs différences, mais sans se diviser. C’est un processus de rassemblement unique car aucun autre candidat à la présidentielle ne sera porté par une telle dynamique collective. En marche! essaye de redémarrer, le PS a explosé, le MoDem est absorbé, le RN est divisé… et l’équipe que nous présentons devient une force crédible. Notre équipe de France infuse dans les esprits. Nous devons ce résultat à Christian Jacob, président des Républicains, et au travail que nous avons réalisé sur le projet. C’est cela qui permet à notre famille de revenir au premier plan.

Pourquoi les sondages ne disent-ils pas encore ce que vous percevez ?

Nous n’avons pas encore achevé notre processus de désignation, l’incarnation de la droite n’est pas complète mais elle le sera lorsque notre candidat sera choisi, quand la mécanique LR se mettra en place. Car l’autre enseignement du moment c’est que Les Républicains démontrent que l’on ne peut pas faire vivre le système politique sans les partis. Nous l’avons vu lors des élections locales en constatant que la mobilisation de nos militants nous a permis de gagner. Les partis auront un rôle absolument déterminant à jouer dans la mobilisation, contre l’abstention et pour expliquer l’action des élus. D’ailleurs, la faute d’Emmanuel Macron aura été de les dévaloriser en dévalorisant par conséquent l’engagement dans la vie publique. La République en marche en donne l’exemple : les macronistes se sont retrouvés avec des députés n’ayant plus grand-chose en commun. On n’a jamais vu un groupe majoritaire perdre autant de membres au cours d’une législature.

Les partis historiques sont faibles aujourd’hui dans les sondages. Qu’est-ce qui vous permet de croire qu’une offre politique de droite « crantera » ?

Je crois à leur réhabilitation car un parti implanté peut repérer les talents et former des acteurs politiques. Beaucoup de nos adversaires font machine arrière. Regardez Édouard Philippe formant son propre mouvement en débauchant des élus, alors qu’un parti se construit par le terrain et dans le temps. Même nos adversaires s’accordent à considérer Les Républicains comme le parti de l’alternance. Les dernières élections présidentielles ont montré que les choix se faisaient de plus en plus tardivement. Les Français sont un peuple politique mais ils sont également découragés par l’absence de résultats du quinquennat. Ce président n’a pas réformé, il a provoqué des affrontements entre les Français et mis le pays en péril en matière de souveraineté, notamment budgétaire et industrielle. C’est pourquoi il y a une attente d’alternative non seulement à Emmanuel Macron mais à sa personnalité.

Éric Zemmour et Marine Le Pen atteignent à eux deux près de 36 % dans les sondages. Est-ce une menace pour Les Républicains ?

L’irruption d’Éric Zemmour abaisse le ticket d’entrée d’un deuxième tour que nous croyons à notre portée. Nous pouvons l’emporter face à Emmanuel Macron grâce à notre dynamique de rassemblement. Nos deux premiers débats ont révélé un esprit de respect, de responsabilité et d’unité. Si cet atout nous a cruellement manqué en 2017, il nous permet aujourd’hui de croire à la victoire.

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Décision de la Commission nationale d’investiture

Dans la préparation des élections législatives, la Commission Nationale d’Investiture des Républicains a souhaité apporter son soutien aux candidats suivants :

Ain (01) :

1ère circonscription : Réservé
2ème circonscription : Alexandre Nanchi (LR)
3ème circonscription : Véronique Baude (LR)
4ème circonscription : Aurane Reihanian (LR)
5ème circonscription : Réservé

Cantal (15) :

1ère circonscription : Réservé
2ème circonscription : Réservé

Charente (16) :

1ère circonscription : Alice Clergeau (LR)
2ème circonscription : Jean-Hubert Lelièvre (LR)

Charente-Maritime (17) :

2ème circonscription : David Labiche (LR)
3ème circonscription : Bertrand Giraud (LR)
4ème circonscription : Françoise de Roffignac (LR)
5ème circonscription : Réservé

Paris (75) :

1ère circonscription : Vincent Baladi (LR)
3ème circonscription : Alix Bougeret (LR)
4ème circonscription : Réservé
6ème circonscription : Jean-Christophe Martin (LR)
7ème circonscription : Aurélien Véron (LR)
8ème circonscription : Valérie Montandon (LR)
9ème circonscription : Jean-Baptiste Olivier (LR)
10ème circonscription : Habib Shoukry (LR)
11ème circonscription : Marie-Claire Carrere-Gée (LR)
14ème circonscription : Francis Szpiner (LR)
15ème circonscription : François-Marie Didier (LR)
16ème circonscription : Marie Toubiana (LR)
17ème circonscription : Angélique Michel (LR)
18ème circonscription : Rudolphe Granier (LR)

Essonne (91) :

1ère circonscription : Samira Ketfi (LR)
2ème circonscription : Bernard Bouley (LR)
3ème circonscription : Isabelle Perdereau (LR)
4ème circonscription : Jérémy Martin (LR)
6ème circonscription : Chantal Lacarrière (LR)
7ème circonscription : Robin Reda (LR)
8ème circonscription : Réservé
9ème circonscription : Véronique Carantois (LR)
10ème circonscription : Nicolas de Boishue (LR)

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Réunion départementale

🔴 Les Jeunes Républicains du Morbihan sont présents à la réunion départementale ce soir à Vannes.

Ordre du jour:

– Notre Fédération, Animation et Communication

– « LR Le Retour »,

– « Le Congrès pour la France », une intervention de Muriel JOURDA.

– Clôture avec un Pot de l’amitié.

#JeunesRep56

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Muriel Jourda : « Nous avons besoin d’un candidat qui tienne bon »

À moins de 20 jours du congrès, Muriel Jourda s’est exprimée sur cette désignation du candidat de la Droite pour les prochaines élections présidentielles lors du comité départemental.

Rappelant le rôle des partis qui est inscrit dans la Constitution, la Présidente des Républicains morbihannais ajoute même que nous sommes face à un choix civilisationnel. Face à un tel enjeu, la Sénatrice du Morbihan regrette que ce choix ne puisse pas être fait dans le cadre d’une primaire ouverte.

Néanmoins, suite à la venue en Morbihan de candidats qui ont présenté leurs propositions pour la France et après la tenue du premier débat télévisé, force est de constater que nous avons 5 candidats qui forment une véritable équipe de France prête à gouverner pour relever notre pays.

La parlementaire morbihannaise a vivement pourfendu le nomadisme de la pensée de l’actuel Président de la République qui sur de nombreux sujets fait tout et son contraire. Prenant de l’exemple des choix faits sur l’énergie, Macron ferme Fessenheim tout en se disant en faveur du nucléaire… De telles contradictions menacent la souveraineté de notre pays.

Sur le plan économique, Muriel Jourda souhaite un candidat en opposition sur la politique conduite par le Gouvernement. La Droite ne peut résolument pas se satisfaire d’une relance de notre économie faite par des préfets dont ce n’est ni le métier ni leur domaine de compétence. Il en résulte une vision administrée de notre économie qui génère une dette sans précédent. Un Président de Droite aurait saisi l’occasion pour libérer notre pays de nombreuses contraintes qui freinent le dynamisme de l’activité économique.

Enfin, la conseillère départementale du Morbihan en appelle à une vigilance sur la future politique d’immigration en dénonçant une systématisation de régularisation des personnes qui sont sur le territoire depuis plus de 5 ans. Cette politique conduit à une situation dans laquelle les migrants ne s’assimilent plus, voire même pour un certain nombre d’entre eux, se mettent à détester la France. Le futur Président de la République devra donc s’atteler à mettre en place une régulation de l’immigration.

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Xavier Bertrand : « Si je gagne le congrès, je serai Président ».

A quelques jours du premier débat, Xavier Bertrand est venu à Vannes présenter ses propositions pour la France tout en soulignant qu’il existe des points intéressants dans chaque programme des autres candidats.

Mais dans un premier il a placé son engagement dans un combat contre les extrêmes et rappelé qu’il est persuadé que les Français sont en attente des solutions proposées par la droite et le centre pour apaiser la France. Face au risque de déclassement, notre famille politique sera là pour parler d’indépendance de la France, des classes populaires, de la classe moyenne, d’esprit républicain.

3 défis : l’autorité, les territoires, le travail

Pour rétablir l’autorité dans notre pays, l’ancien ministre de la Santé veut organiser dès l’automne 2022 un référendum pour modifier l’article 66 de la Constitution afin de trancher la façon dont la France souhaite se protéger.

Le Président des Hauts-de-France souhaite établir des peines obligatoires pour les récidivistes et ceux qui s’attaquent aux forces de l’ordre tout en faisant de la prévention de la récidive une priorité.

Concernant la politique migratoire, il souhaite moins d’immigrés légaux et combattre l’immigration illégale. Pour cela, il établira des quotas déterminés chaque année par le Parlement et assure que toute personne entrée de façon irrégulière ne pourra pas être régularisée. Pour être régularisé il faudra obtenir un passeport républicain qui témoignera que son titulaire considère qu’aucune loi religieuse est au-dessus de la loi républicaine.

De la même façon, la France doit instaurer une taxe carbone aux frontières afin de lutter contre le dumping environnemental et lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre en soutenant aussi le nucléaire.

Xavier Bertrand a également fait la promotion d’un modèle qui fera une meilleure place à la solidarité. Il estime que le minimum vieillesse est actuellement trop bas pour une personne qui a travaillé toute sa vie. De la même façon, les revenus du conjoint ne doivent plus conditionner une aide.

Pour assurer un meilleur pouvoir d’achat, il veut réinstaurer le « travailler plus pour gagner plus » avec notamment la création d’une prime au travail. Les heures supplémentaire ne seront pas fiscalisées et le refus de propositions d’embauches engendrerait une baisse de l’indemnisation chômage. Ainsi, une personne à temps complet toucherait a minima 1 500€ net.  

Lors des questions avec le public, Xavier Bertrand a rappelé la nécessité de la maîtrise des fondamentaux à l’école et qu’il était indispensable de préparer les jeunes durant leur éducation aux métiers notamment par l’apprentissage, mais aussi en accordant une place importante à l’orientation. Ces échanges lui ont aussi permis de dire qu’il souhaite une lutte renforcée face à la fraude à la sécurité sociale tout en indiquant qu’il fallait augmenter le nombre de soignants.

La réunion se termine par une promesse : « Si je gagne le congrès, je serai Président ».

Chaque candidat qui fera une réunion publique en Morbihan aura un article sur ce site Internet résumant son intervention d’environ 3000 signes espaces compris.

Une synthèse présentant le programme de tous les candidats sera en ligne ultérieurement.

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Primaires : Valérie Pécresse, la dame de faire

« Autorité, liberté, dignité » tel est le triptyque présenté par Valérie Pécresse aux Républicains morbihannais en ce soir de 28 octobre.

Pour rétablir l’autorité, la Présidente de la Région Ile-de-France souhaite redonner des moyens à la Justice. Pour cela elle propose un plan de 5 milliards d’euros afin d’avoir plus de juges et ainsi prononcer des peines plus rapidement notamment pour les primodélinquants mineurs qui exécutent leur peine bien trop tardivement après les faits (moyenne de 445 jours après le jugement). A cette accélération de l’exécution des peines, la candidate propose également une baisse de la majorité pénale à 16 ans, le rétablissement des peines planchers et donner la possibilité de saisir le RSA et les prestations sociales. Enfin, afin que les peines de privation de liberté soient exécutées, elle souhaite créer des centres fermés pour majeurs afin d’éviter le retour de kaïds chez eux avec de simples bracelets électroniques.

Valérie Pécresse s’est également prononcée en faveur de quotas pour réguler l’immigration afin que la France puisse choisir qui elle veut accueillir et dénonce la baisse du nombre de rapatriements hors des frontières (12%). De même, l’accès aux prestations sociales ne seraient possibles qu’après 5 années en France.

Face à la baisse de la natalité, l’élue francilienne veut relancer une véritable politique de la famille en revalorisant les allocations familiales et en les remettant universelles. Le congé parental pourrait être pris jusqu’à la majorité de l’enfant.

« Avec Macron, l’addition, c’est après l’élection »

Valérie Pécresse à dépeint un Emmanuel Macron caméléon qui croît que gouverner, c’est faire croire. Cette posture l’amène à dilapider le budget de la France entre mesures coûteuses et qui ne répondent pas aux problèmes (ex : chèque de 100€) et les réformes qu’il avait promises mais qu’il ne fait pas : 35H, assurance chômage, retraites, décentralisation, débureaucratisation…

Par conséquent, la France atteint un niveau d’endettement qui devient non seulement un sujet économique, mais aussi un vrai enjeu de souveraineté et la Présidente d’Ile-de-France dresse alors le constat d’un pays qui si autrefois était « le champion des prélèvements fiscaux », bénéficiait de services publics d’excellentes qualités. Aujourd’hui avec un poids de la dépense publique encore plus important, force est de constater que la qualité du service public s’est très fortement dégradée. La France doit donc se réformer et faire des économies. Valérie Pécresse propose donc un plan de 45 milliards d’euros d’économies avec notamment la suppression de 150 000 postes de fonctionnaires.

Enfin, l’ancienne ministre souhaite rétablir la dignité par le travail et en appelle à une augmentation des salaires et à un droit au logement pour les travailleurs dits de « première ligne » qui permettrait de prioriser dans l’attribution de logements sociaux ceux qui travaillent et qui doivent faire des trajets conséquents pour se rendre sur leur lieu de travail.

Chaque candidat qui fera une réunion publique en Morbihan aura un article sur ce site Internet résumant son intervention d’environ 3000 signes espaces compris.

Une synthèse présentant le programme de tous les candidats sera en ligne ultérieurement.

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Fabien-Le-Guernevé-s-exprime-en-faveur-Bretagne-à-5-au-Conseil-régional-de-Bretagne

La Bretagne à 5 au Conseil régional de Bretagne

Lors de la session du Conseil régional de Bretagne du 15 octobre, l’Adjoint au Maire de Vannes et Conseiller régional Fabien Le Guernevé a défendu la position du groupe « Hissons Haut la Bretagne » sur la question de la Bretagne réunie. « Le sujet est passionnant parce que les enjeux sont primordiaux et nous avons déjà abouti à un consensus au niveau de la Région » introduit celui qui est aussi le délégué de la première circonscription.

« Nous avons donné un signal fort, nous nous sommes mis d’accord pour la création d’un groupe de travail » précise l’élu vannetais avant d’ajouter « maintenant il faut que l’Exécutif accepte dans le long terme de nous donner tout le poids et toute la latitude pour pouvoir mener à bien nos travaux parce que l’enjeu est trop important ».

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