Valérie Pécresse : « Emmanuel Macron a un problème avec l’Histoire de France »

Valérie Pécresse, notre candidate à l’élection présidentielle, était l’invité de RTL.

Elle est revenue sur les mesures contre la Covid-19 pour la rentrée scolaire, l’immigration, la réforme des retraites et la polémique sur la présence du drapeau européen sous l’Arc de Triomphe à Paris

#COVID19 et la rentrée scolaire maintenue aujourd’hui : “Le gouvernement a fait le choix de la navigation à vue”, @vpecresse dans #RTLMatin pic.twitter.com/mZNEoLzvDn

— RTL France (@RTLFrance) January 3, 2022

#Immigration : “Une loi constitutionnelle visant à stopper l’immigration incontrôlée”, propose @vpecresse dans #RTLMatin. “Il faut respecter la loi française pour pouvoir avoir la nationalité française” pic.twitter.com/NXcqCi4ofw

— RTL France (@RTLFrance) January 3, 2022

“Il faut faire la réforme des retraites”, @vpecresse dans #RTLMatin face aux auditeurs de RTL. “Je propose d’aller jusqu’à 65 ans progressivement” pic.twitter.com/WXO8TsObOC

— RTL France (@RTLFrance) January 3, 2022

Emmanuel Macron a un problème avec l’Histoire de France.

Contrairement à lui je ne veux pas d’une France dissoute dans l’Europe, je veux une France forte dans une Europe puissante. C’est ça notre force, c’est d’être patriotes et européens. #Pécresse2022 pic.twitter.com/eWcqMKwbmH

— Valérie Pécresse (@vpecresse) January 3, 2022

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Eric Ciotti : « Emmanuel Macron préfère l’Europe à la France »

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de la commission nationale d’investiture, était l’invité de BFMTV.

Il est revenu sur les mesures contre la Covid-19 pour la rentrée scolaire, la généralisation du port du masque FFP2 et la polémique sur la présence du drapeau européen à l’Arc de Triomphe à Paris.

Éric Ciotti (@ECiotti): “On a préparé cette rentrée scolaire dans le flou le plus total” pic.twitter.com/VM7qb2WAbs

— BFMTV (@BFMTV) January 3, 2022

J’appelle à la généralisation des masques FFP2.

Notamment aux enseignants devant les élèves, à tous les services publics et aux personnes vulnérables.

Avec le département des Alpes-Maritimes nous avons constitué un stock d’1 M de FFP2 #BourdinDirect pic.twitter.com/bwz823P1ot

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 3, 2022

Pour Éric Ciotti (@ECiotti), Emmanuel Macron “préfère l’Europe à la France” pic.twitter.com/x2Dw3tgjUJ

— BFMTV (@BFMTV) January 3, 2022

Emmanuel Macron n’aime pas ce qu’est la France : son histoire, son identité …

Il veut déconstruire notre histoire, il préfère l’Europe à la France #BourdinDirect pic.twitter.com/D7eOfN9G1U

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 3, 2022

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Quel est le rôle des partis politiques ?

Par La Rédaction

Dernière modification : 17 mai 2019

Le rôle essentiel des partis politiques est de participer à l’animation de la vie politique. L’article 4 de la Constitution dispose : “Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage”.

De manière plus précise, les partis remplissent deux fonctions :

  •  Ils sont les intermédiaires entre le peuple et le gouvernement. Le parti élabore un programme présentant ses propositions qui, s’il remporte les élections, seront reprises dans le projet du gouvernement. Les partis de l’opposition peuvent proposer des solutions alternatives à la politique de la majorité en place et ainsi remplir une fonction “tribunitienne” (selon l’expression célèbre de Georges Lavau, qui renvoie aux “tribuns de la plèbe” sous l’Antiquité romaine), en traduisant le mécontentement d’un certain électorat populaire.
  • Cependant, on note depuis quelques années une certaine désillusion des citoyens envers les partis, qu’ils ne considèrent plus forcément comme leurs meilleurs représentants et intermédiaires. L’augmentation du taux d’abstention aux différentes élections traduit peut-être cette réalité ;
  •  Les partis ont aussi une fonction de direction. Ils ont pour objectif la conquête et l’exercice du pouvoir afin de mettre en œuvre la politique annoncée. Si dans les régimes pluralistes (où existent plusieurs partis) la conception traditionnelle est que le pouvoir exécutif est en charge de l’intérêt national indépendamment des partis, ceux-ci assurent bien la conduite de la politique nationale, par l’intermédiaire de leurs représentants au gouvernement et dans la majorité parlementaire. Ils légitiment et stabilisent le régime démocratique, en le faisant fonctionner. Animateurs du débat politique, ils contribuent aussi à structurer l’opinion publique.

De plus, avec la tendance à la professionnalisation de la vie politique, les partis ont acquis un rôle de sélection des responsables appelés à gouverner.

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Qu’est-ce qu’un parti politique ?

Fiches Vie Publique : Nous reprenons l’article sur les partis politique de l’excellent Site Vie Publique.

Dernière modification : 15 mai 2019

Un parti politique est une association organisée qui rassemble des citoyens unis par une philosophie ou une idéologie commune, qui inspire son action, avec comme objectif la conquête et l’exercice du pouvoir. C’est donc une organisation au service d’une idée.

L’affirmation du suffrage universel a permis le développement des partis qui animent la vie politique et participent au pluralisme.

Il faut distinguer différents types de partis :

  • les partis dits “de cadre”, nés au XIXe siècle, sont des partis de notables (issus, dans un premier temps, de la bourgeoisie ou de l’aristocratie) et se situent traditionnellement à droite ou au centre. En France, le Parti radical, créé en 1901, pivot des gouvernements sous la IIIe République, en a été le premier exemple ;
  • les partis dits “de masse”, nés au début du XXe siècle avec le développement du socialisme et du communisme, ont pour objectif la transformation de la société et la réalisation d’un ordre social nouveau. Pour cela, ils s’appuient sur une organisation structurée et hiérarchisée et sur un grand nombre d’adhérents, assurant ainsi leur autonomie financière et permettant l’encadrement des électeurs ;
  • les partis d’électeurs, notion apparue dans les années 1960 et liée à l’approche américaine (système des primaires), sont caractérisés par la recherche du rassemblement du plus grand nombre possible de sympathisants, et s’attachent à la promotion d’objectifs consensuels.

En France, le rôle des partis politiques a été inscrit dans la Constitution de 1958 (art. 4) qui depuis 1999 leur donne aussi pour mission de favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. La loi du 11 mars 1988, portant sur le financement des partis, affirme qu’ils se forment et exercent leur activité librement, qu’ils sont dotés de la personnalité morale et peuvent agir en justice.

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France et Arménie : nos destins sont liés

Valérie Pécresse, candidate à l’élection présidentielle, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, et Michel Barnier, ancien commissaire européen, publient une tribune dans le JDD après leur voyage en Arménie.

Nous avons souhaité nous rendre en Arménie, à quelques jours de Noël. Nous y avons vu le courage d’un peuple, digne dans l’épreuve, affichant face aux provocations extérieures, celles de puissants voisins qui voudraient le réduire, la puissance intérieure des âmes fortes, la résistance intacte de ceux qui savent à la suite d’Ernest Renan qu’une nation est avant tout un principe spirituel. Nous avons aussi entendu les mots de ce pays-message car l’Arménie, du fond de sa douleur, a quelque chose à nous dire. À nous, Européens. À nous, Français.

Ce qu’elle nous dit, c’est ce que nous ne disons plus : la dignité d’un peuple réside d’abord dans sa souveraineté. Et s’il est un peuple qui connaît le prix d’une nation souveraine, qui l’a payé de son sang à travers le génocide de 1915, c’est bien le peuple arménien. Nous n’ignorons pas la complexité des enjeux géostratégiques dans cette région pivot. Mais aucune précaution diplomatique ne saurait justifier que la souveraineté arménienne soit amputée, sous la pression de l’Azerbaïdjan et de son protecteur turc. La communauté internationale ne doit pas seulement remplir ses devoirs humanitaires, mais défendre également les droits politiques de l’Arménie.

Mais l’Arménie nous montre aussi ce que nous ne voyons plus : l’histoire des hommes est d’abord celle des civilisations. La leur est la nôtre. Car leurs racines sont les nôtres. Premier royaume chrétien, dont le gisant du dernier roi repose à la basilique de Saint Denis, l’Arménie est notre sœur. Toujours, dans sa douloureuse histoire, c’est vers l’Europe et singulièrement vers la France qu’invariablement, elle aura porté son regard et son espoir. Aussi lorsqu’en 2020 l’Azerbaïdjan, appuyé par la Turquie, a lancé son offensive sur la région du Haut-Karabach, c’est de nouveau vers l’Europe que l’Arménie s’est tournée.

Et si l’Europe a répondu à cet appel avec une certaine timidité, se réfugiant derrière la neutralité, la raison ne tient pas aux seules divergences de vues et d’intérêts entre les chancelleries européennes : cette civilisation commune qui l’unit aux Arméniens, l’Europe ne l’assume plus. Or, l’Europe n’est pas qu’un ensemble d’institutions, c’est d’abord une civilisation.

Et les civilisations sont mortelles. C’est ce message d’avertissement qu’à la suite de Paul Valéry nous lance l’Arménie : l’Europe peut disparaître de ne plus se reconnaître. En voulant s’affranchir de ses racines, elle laisse une friche que viennent labourer les semeurs de haines, à commencer par la haine islamiste. Cette même haine qui a frappé les Arméniens, à travers les crimes commis par les mercenaires djihadistes au Haut-Karabach, comme elle frappe déjà les Européens.

C’est le même totalitarisme qui réunit ceux qui, en Arménie, voudraient réduire en cendres les monastères et les églises, avec ceux qui, en France, ont massacré le père Hamel et fait couler le sang dans la basilique de Nice. Même idéologie, même totalitarisme, mêmes ennemis : Français et Arméniens, c’est dans l’adversité que nous prenons conscience de cette même civilisation qui nous unit.

Ces liens d’unité entre nos deux nations, il nous faudra les raffermir. Par une action extérieure assumant pleinement notre responsabilité dans le processus de paix au sein du groupe de Minsk comme au sein de l’Union européenne. Nous souhaitons une conférence internationale pour l’Arménie à Paris, qui au-delà de la sécurité et de l’économie, mobilise également l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel et religieux du Haut-Karabach. Par cette relation intérieure, aussi, qui unit dans le cœur de nos compatriotes franco-arméniens nos deux nations.

Peu de peuples auront donné autant de grands Français à la France que le peuple arménien. Le hasard n’y est pour rien. La France et l’Arménie portent en elles plus que leur propre destin. Cette part d’universel qu’ensemble nous possédons, nous devons la préserver pour la grandeur de notre civilisation. Cette civilisation européenne dont l’Arménie demeure la courageuse sentinelle.

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Valérie Pécresse : « Congédier Noël, c’est congédier notre héritage européen »

Pour la candidate des Républicains à l’élection présidentielle, nier les racines chrétiennes de l’Europe s’apparente à une forme de « folie déconstructrice ».

« Celui qui n’ose pas s’attaquer à ce qui est mauvais sait mal défendre ce qui est beau. » Ces mots de Robert Schuman, la France, qui s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne, devrait les faire siens. Car si Emmanuel Macron veut véritablement défendre le bel idéal européen, il lui faut d’abord s’attaquer à cette passion mauvaise de la déconstruction. Dernier exemple en date : la publication d’un guide écrit sous l’autorité de la commissaire européenne à l’Égalité, Helena Dalli, enjoignant notamment aux institutions européennes de ne plus faire mention des fêtes de Noël dans les documents officiels. Ainsi Noël ne serait pas « inclusif ». Cette ineptie a suscité une large et légitime indignation. Elle est aussi la mienne.

C’est l’indignation d’une Européenne convaincue, pour qui l’Europe est d’abord une civilisation avant d’être une construction, une culture commune avant d’être un marché commun. Mais l’est-elle encore pour ceux qui aujourd’hui, à la Commission européenne, font le procès de Noël, et qui hier, au Conseil de l’Europe, faisaient la promotion du hidjab? Car c’est la même folie déconstructrice qui dans un même mouvement condamne nos racines et piétine nos valeurs.

Sans racines

Du reste, pourquoi s’évertuer à nier l’évidence? Reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe, ce n’est pas trahir la cause de l’humanité, mais la servir. Car l’Europe sans racines ne peut qu’accoucher d’une Europe sans valeurs, ouverte à tous les nihilismes, offerte à tous les fondamentalismes, à commencer par le fondamentalisme islamiste.

Mais mon indignation est aussi celle d’une Française qui constate que la même injonction à ne plus être ce que nous sommes est faite à notre peuple. Elle vise d’ailleurs les mêmes symboles : le maire de Bordeaux ne souhaitait-il pas, lui aussi, congédier Noël en privant les Bordelais de leur sapin? Elle emploie le même procédé : culpabiliser, inoculer aux Français ce poison mortifère qu’est la honte. La honte de nos grandes figures, de Colbert à Napoléon, chargées de tous les crimes, déchargées de toutes leurs gloires. La honte de nos grands événements, de ces joies simples qui font la trame de l’amitié française, du Tour de France à l’élection de Miss France. Wokistes, indigénistes, idéologues verts : ils sont les nouveaux artisans de cette vaste entreprise de culpabilisation des Français. Déboulonneurs de statues, démolisseurs de rêves, ces semeurs de honte sont des briseurs de France. Car aucune nation ne peut survivre à la négation d’elle-même, aucun pays ne peut grandir en se dépossédant de lui-même. Hier comme aujourd’hui, les grands peuples sont ceux qui s’aiment assez pour se surpasser.

Je veux rendre sa fierté au peuple de France. Je veux lui redonner son droit à s’aimer. Aimer ce qu’il est et ce qu’il doit rester : libre, indomptable et généreux. Je veux être la présidente d’une fierté française restaurée. À l’école, à travers la transmission d’un récit national positif, servant l’appartenance plutôt que la repentance. Dans nos universités également, qu’il nous faut libérer des griffes de la « cancel culture » pour qu’y règne de nouveau ce goût si français pour la liberté. Je le veux au nom de ce passé qui nous oblige comme de cet avenir qui nous attend. Car la fierté française est la condition indispensable au rassemblement et au redressement de notre pays : aucune grande avancée économique et sociale ne saura possible si les Français ne se sentent pas respectés culturellement, s’ils ne ressentent pas qu’ils ont partie liée, au sein d’une aspiration nationale renouvelée. Réformer la France, c’est emmener les Français. C’est à cette hauteur-là qu’il nous faut placer le combat pour le redressement national.

Car la crise que traverse notre pays n’est pas conjoncturelle mais existentielle. Nos compatriotes se sentent dépossédés de cette vie française lorsqu’à l’effondrement de leur niveau de vie sous le poids des réformes ajournées s’ajoute l’effritement de leurs modes de vie sous les coups d’idéologues qui voudraient les effacer. Pour redonner force à la France, il nous faut restaurer la fierté française. Tel est le sens de mon engagement. Si les Français m’honorent de leur confiance, telle sera la grande exigence de mon mandat comme présidente de la République.

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Décision de la Commission nationale d’investiture

Dans la préparation des élections législatives, la Commission Nationale d’Investiture des Républicains a souhaité apporter son soutien aux candidats suivants :

SOMME (80)

1ère circonscription : Mathilde Roy (LR)
2ème circonscription : Aurélien Caron (LR)
3ème circonscription : Réservé
4ème circonscription : Martin Domise (LR)
5ème circonscription : Réservé

Christian JACOB
Président Les Républicains

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Décision de la Commission nationale d’investiture

Dans la préparation des élections législatives, la Commission Nationale d’Investiture des Républicains a souhaité apporter son soutien aux candidats suivants :

ALLIER (03)

1ère circonscription : Pierre-André Périssol (LR)
2ème circonscription : Jean-Jacques Kegelart (LR)

ARDECHE (07)

2ème circonscription : Marc-Antoine Quenette (LR)
3ème circonscription : Réservé

LANDES (40)

2ème circonscription : Marc Vernier (LR)

PAS-DE-CALAIS (62)

1ère circonscription : Marie Bernard (LR)
2ème circonscription : Emmanuelle Lapouille-Flajolet (LR)
3ème circonscription : Claudine Lambre (DVD)
4ème circonscription : Réservé
6ème circonscription : Faustine Maliar (LR)
7ème circonscription : Réservé
8ème circonscription : Jonathan Truant (LR)
9ème circonscription : Clément Huchette (LR)
11ème circonscription : Denis Hocquet (LR)
12ème circonscription : Martine Belot (LR)

HAUTES-PYRENEES (65)

1ère circonscription : Romain Giral (LR)
2ème circonscription : Véronique Dutrey (LR)

SAONE-ET-LOIRE (71)

2ème circonscription : Réservé
5ème circonscription : Gilles Platret (LR)

SAVOIE (73)

2ème circonscription : Réservé
3ème circonscription : Réservé

VAUCLUSE (84)

1ère circonscription : Dominique Brogi (LR)
3ème circonscription : Gilles Vève (LR)

VAL-DE-MARNE (94)

2ème circonscription : Thierry Hebbrecht (LR)
4ème circonscription : Marie-Carole Ciuntu (LR)
5ème circonscription : Paul Bazin (LR)
6ème circonscription : Céline Martin (LR)
7ème circonscription : Vincent Jeanbrun (LR)
8ème circonscription : Réservé
9ème circonscription : Michèle Bonhomme-Afflatet (DVD)
10ème circonscription : Yamina Amzal (LR)
11ème circonscription : Mahrouf Bounegta (LR)

Christian JACOB
Président Les Républicains

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Christian Jacob à La Réunion pour rallier la droite à Valérie Pécresse

Christian Jacob, président des Républicains, arrive à La Réunion vendredi pour une visite de cinq jours, marquée par plusieurs rencontres avec les acteurs économiques, agricoles, industriels et associatifs de l’île.
En préambule, Christian Jacob nous a exposé les grandes lignes du programme de Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle et évoqué la vision de son parti sur les nouvelles manières d’orchestrer la décentralisation dans les outre-mer.

Vous arrivez à La Réunion le 17 décembre, précédant de peu Marine Le Pen qui sera sur l’île le 19, après avoir présenté son programme pour l’Outre-Mer mardi dernier. Sébastien Lecornu est attendu pour sa part avant la fin décembre. Êtes-vous en situation de tracer quelques-uns des axes du programme ultramarin qui sera porté par Valérie Pécresse au nom des LR et de l’UDI ?

Valérie Pécresse ne manquera pas de détailler son programme dans les mois qui viennent. Nous proposerons un ensemble de mesures fortes pour répondre aux défis de chacun des territoires ultramarins. À la Réunion, nous construirons davantage de logements et nous rénoverons les logements sociaux qui sont souvent dans un état indigne. Je pense aussi à nos agriculteurs –à la filière canne-sucre de la Réunion – où la concurrence déloyale les accable de normes et de charges. Il faut par ailleurs continuer à développer les autres productions et encourager les filières d’excellence, qui existent depuis plusieurs années.
L’accès à la santé et à l’éducation dans tous les territoires doit être une priorité. Le pouvoir d’achat a baissé sous Emmanuel Macron, les prix augmentent et l’Etat est impuissant. Il faut assurer la continuité territoriale des marchandises, en particulier les produits de première nécessité en contrôlant les hausses de prix qui handicapent les familles réunionnaises. C’est dans cet esprit que Valérie Pécresse fera des propositions fortes pour le pouvoir d’achat. Grâce aux économies de fonctionnement qu’elle propose, elle rendra de l’argent à la France qui travaille en baissant les charges pour augmenter les salaires nets de 10% jusqu’à 2,2 SMIC. Elle défend aussi la protection du pouvoir d’achat des retraités, durement éprouvés pendant ce quinquennat, et la relance d’une grande politique familiale avec une prime à la natalité dès le premier enfant.

En 2017, lors de la précédente élection présidentielle, le rapport de forces au premier tour avait placé en tête Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ; le score de M. Fillon avait certes été modéré par les événements que l’on sait. Au-delà, et cette fois à l’échelle de l’ensemble de l’outre-mer, ce sont Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon qui trustaient les deux premières places, devançant de peu M. Fillon. Qu’est-ce qui, dans la candidature de Valérie Pécresse, pourrait faire bouger les lignes aujourd’hui ?

Valérie Pécresse est originellement une chiraquienne. Nous allons renouer le lien singulier que Jacques Chirac avait tissé avec les Outre-mer : les Réunionnais l’avaient placé largement en tête en 1995. Valérie Pécresse apportera des réponses fortes et précises aux préoccupations des Réunionnais et à l’ensemble des ultra-marins. C’est une femme de parole et une femme d’action.

Impossible d’envisager une élection présidentielle sans son corollaire des législatives. Jusqu’à ce que le Congrès LR décide de l’identité du candidat unique des LR et de l’UDI, les candidats réunionnais à la candidature s’étaient tenus à une prudente réserve ; quand les investitures seront-elles attribuées ?

Les investitures seront bouclées fin janvier pour tous les départements.

Une visite de Valérie Pécresse, candidate LR-UDI, est bien évidemment espérée à La Réunion : pouvez-vous éclairer quelque peu son calendrier électoral ?

Bien évidemment que Valérie Pécresse se rendra à la Réunion. Elle dévoilera prochainement son calendrier.

Qu’en est-il de l’avenir des LR à La Réunion ?

À la Réunion comme partout en France, notre famille politique part à la reconquête de la confiance des Français. Nous avons doublé notre nombre d’adhérents en un an. Et nous avons désormais un mouvement de jeunesse structuré et autonome qui rassemble de plus en plus de jeunes.

Valérie Pécresse est la candidate unique des LR et de l’UDI suite au ralliement de Jean-Christophe Lagarde. Qu’en est-il à La Réunion où l’histoire récente des « centristes » fait état de positionnements parfois, opportunistes…

J’ai toute confiance en Michel Fontaine et David Lorion pour préparer dans les meilleures conditions les élections législatives.

Comment imaginez-vous l’évolution des collectivités ultramarines, plutôt portée sur des réformes statutaires ou sur des évolutions normatives ? Le cas de la Nouvelle-Calédonie devrait, en la matière, s’avérer révélateur s’agissant de la construction d’un nouveau type de collectivité, mêlant autonomie administrative et politique…

Permettez-moi d’abord de dire à quel point j’ai regretté qu’Emmanuel Macron ne prenne pas position pour que la Nouvelle Calédonie demeure française. Les Néo-Calédoniens ont marqué pour la troisième fois leur attachement à la France. C’est une grande nouvelle. Nous avons à écrire une nouvelle page de l’histoire ultra-marine de la France. Avec Valérie Pécresse, nous proposons une nouvelle étape de décentralisation pour l’ensemble des collectivités locales qui se verront confier de nouvelles compétences avec des moyens à la hauteur de leurs ambitions : formation et orientation professionnelles, politique de l’emploi, politique du logement… Notre objectif est une action publique de proximité, moins bureaucratique et plus efficace.

Au nombre des problématiques qui balisent la campagne électorale, celle de l’immigration résonne ici de façon très particulière, et la sécurité de même, avec la situation de Mayotte, toute proche, où la population est à 50% étrangère… Les Mahorais – nombreux à La Réunion – craignent de ne plus avoir accès aux services publics, et l’insécurité hypothèque le développement du plus récent des départements français. Quel message portez-vous sur ces sujets ?

À Mayotte, la situation est devenue critique en raison de l’immigration de masse. Comme le propose Valérie Pécresse, nous mettrons fin au droit du sol automatique. Nous conditionnerons l’aide au développement aux pays de départ et la délivrance de visas au retour des immigrés illégaux chez eux. Nous mettrons fin aux régularisations d’immigrés illégaux et les demandes d’asile devront être déposées depuis les pays d’origine. Ce n’est pas aux passeurs de décider qui entre en France ; c’est aux Français d’en décider. Face à l’insécurité qui frappe les Outre-mer, Valérie Pécresse a un programme de fermeté : peines-plancher pour ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, construction de places de prison, déploiement de brigades « coup de poing » avec le soutien de l’armée dans les territoires les plus exposés à l’insécurité.

Le droit à la « différenciation », dont on parle depuis 2018, constitue-t-il, au sein de la décentralisation, une voie d’adaptation rationnelle des collectivités d’outre-mer aux droits communs français et européen, selon vous qui présidez le parti LR ?

Il faut accorder davantage de souplesse aux collectivités locales : on a vu pendant la crise sanitaire qu’elles pouvaient se montrer plus efficaces que l’État. Au Sénat, nous avons défendu le droit à la différenciation. Mais le plus important est de transférer de nouvelles compétences aux collectivités locales avec les ressources financières correspondantes.

>> Lire l’interview sur clicanoo.re

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