Michel Barnier : « Nous allons assumer une politique de droite et d’autorité pour rétablir la sécurité »

Michel Barnier, conseiller auprès de Valérie Pécresse et ancien commissaire européen, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur la sécurité, la vaccination contre la Covid-19 et l’accord du Brexit.

Propos de V. Pécresse qui veut ressortir le “Kärcher” : “Il y a des individus, des quartiers hors-la-loi dans notre pays. C’est une réalité et c’est le principal échec” d’E. Macron estime Michel Barnier

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Propos de V. Pécresse qui veut ressortir le “Kärcher” Michel Barnier, soutien de la candidate LR pour 2022 : “Nous allons assumer une politique de droite et d’autorité pour rétablir la sécurité”

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Vaccination “Je pense que c’est le moyen de sortir de cette crise” déclare Michel Barnier, soutien de Valérie Pécresse pour 2022 : “Si j’avais été député, je l’aurais voté”

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Sur l’accord du Brexit “Non, l’accord n’est pas respecté” estime Michel Barnier, ancien négociateur du Brexit. “Monsieur Johnson doit faire attention à ne pas sacrifier nos relations futures”

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Valérie Pécresse : « Je vais ressortir le Kärcher de la cave »

La candidate Les Républicains à l’Élysée est aujourd’hui à Salon et Cavaillon pour parler sécurité.

Ce matin à Salon, cet après-midi à Cavaillon où elle tiendra un meeting, la candidate Les Républicains à la présidentielle multipliera les visites auprès des forces de l’ordre. À l’heure où Emmanuel Macron impose le débat sur la crise sanitaire, Valérie Pécresse revient sur un thème régalien fondamental : la sécurité.

Vous rencontrez des acteurs de la sécurité au moment où Emmanuel Macron électrise le débat sur la crise sanitaire…

Je veux mettre un terme à ce quinquennat de mépris. Nous, on veut rassembler et convaincre les Français en leur disant la vérité. Je viens parler d’une des principales défaillances du gouvernement, celle qui touche à la sécurité. Entre le sentiment d’insécurité qui s’accroît toujours et Macron qu’il qualifie « d’incivilités », la situation est extrêmement tendue, se dégrade et se répand dans toutes les villes. C’est pour cela que nous avons choisi Salon et Cavaillon, où l’on a dû confiner des enfants dans une école à cause des violences. Et cette visite fait écho à ce qui s’est passé à Briançon, où le maire a subi des violences. Moi, je veux traquer les voyous, les harceler. C’est à eux qu’il faut supprimer les droits civiques.

Se concentrer sur eux plutôt que sur les non-vaccinés ?

Les deux choses ne sont pas à mettre sur le même plan. Nous subissons une présidence qui est dure avec les faibles et faible avec les durs.

Pensez-vous qu’Emmanuel Macron participe aux tensions qui traversent notre société ?

Fracturer et diviser un pays autant soumis aux épreuves que la France est une faute majeure, une erreur. Il faut réparer la France, la réunir en disant la vérité aux Français, pas en les insultant. Il est urgent d’instaurer l’impunité zéro dans les quartiers. Ce qui passe par une politique de sanctions rapides, certaines d’être exécutées. C’est une reprise en main, une reconquête des territoires qu’il nous faut. C’est pour cela que je propose des brigades coups de poing, incluant des moyens numériques, le fisc, mais aussi l’armée, afin de sécuriser les périmètres d’intervention. Je veux nettoyer les quartiers.

Voilà qui rappelle Nicolas Sarkozy…

Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de l’utiliser. Il s’agit de remettre de l’ordre dans la rue. Remettre les policiers sur le terrain, eux dont le temps de travail est occupé à 40 % par des tâches administratives. Parfois, ils n’ont pas fini leur rapport que les délinquants sont remis en liberté. Seuls 5 % des faits dénoncés donnent lieu à des condamnations en France, 70 % des procédures sont classées sans suite. On ne donne plus de réponse face à la violence des nouveaux barbares.

Quelles réponses souhaitez-vous mettre en place ?

Elles sont nombreuses. Je peux citer l’instauration des peines plancher, ainsi que l’instauration de peines d’un an incompressible pour toute agression sur un policier ou un gendarme. Il faut que la peur change de camp. Je veux créer 20 000 places de prison en trois ou quatre ans. Je prévois un plan Orsec pour la Justice de 5 milliards d’euros, dont deux consacrés aux prisons. Et dès cet été, pour aller vite, je propose des centres de détention temporaires dans des bâtiments publics désaffectés pour des personnes condamnées à de courtes peines. Ce qui évitera aux caïds de revenir trafiquer dans leur quartier avec un bracelet électronique. Il y a une utilité sociale à la prison. Je veux aussi de véritables prisons de haute sécurité pour les grands délinquants et criminels. Je le ferai, alors que les Français attendent toujours la concrétisation des promesses de Macron.

Qui sera lundi à Nice sur ce même thème de la sécurité…

S’il court après la candidate des Républicains sur ce thème, c’est bien qu’il y a de la fébrilité, de l’inquiétude dans son camp. Le en « même temps » ne marche pas sur la sécurité. Macron fait de la diversion avec ses phrases, mais quand les Français ouvriront les yeux sur son bilan, ils verront une crise d’autorité totale. Quand je dis qu’il faut remettre de l’ordre, c’est aussi à nos frontières.

De quelle manière ?

Il y a un lien entre délinquance et immigration. 23 % des détenus en France sont étrangers. J’ai déjà écrit une loi constitutionnelle sur l’immigration qui ira de pair avec celle sur la sécurité, destinée à utiliser certaines technologies et à pénaliser les comportements. En donnant par exemple plus de moyens aux policiers municipaux sur les contrôles d’identité et la fouille des véhicules, en leur donnant accès aux fichiers de la police nationale. Il faut mieux équiper les forces de l’ordre, y compris grâce à l’intelligence artificielle.

On va vous accuser de vouloir ficher tout le monde…

Un comité d’éthique, constitué d’acteurs de terrain, d’associations, nous aidera à mettre l’intelligence artificielle au service de la sécurité. Si on veut déployer la vidéoprotection, nous aurons besoin de logiciels, car la surveillance humaine derrière les écrans ne suffira pas. Le tout est d’avoir une doctrine d’emploi. C’est la même chose pour les drones qu’une jurisprudence du Conseil constitutionnel empêche d’utiliser. Alors qu’ils seraient très utiles pour filocher les bandes par exemple.

Choisir le Vaucluse, où le Rassemblement national est très implanté, est-il une manière de vous imposer sur la sécurité ?

Elle est la première des libertés. Pour redonner de l’espoir, il faut passer d’abord par la sécurité. Le Rassemblement national prospère sur l’impuissance publique. Mon ADN politique, c’est de faire. Un militant associatif de Seine-Saint-Denis m’avait surnommé « la dame de faire ». C’est pour cela que je me suis levée, pour faire changer les choses concrètement. On a un Président qui discourt en permanence, pour insulter ou pour séduire. Les Français me connaissent moins, parce que j’agis. Je veux des résultats et je suis tenace. Je veux être une poigne de fer dans un gant de velours, respectueuse des Français.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, a interpellé le Premier ministre sur les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés.

Ces mots-là ne sont pas un dérapage de plus mais un outrage de trop !

Retrouvez mon échange avec @JeanCASTEX au lendemain des propos injurieux et diviseurs d’Emmanuel #Macron. #qag pic.twitter.com/4lfU2vcNkE

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 5, 2022

Christine Lavarde, sénatrice des Hauts-de-Seine, a interrogé le secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargé de l’Enfance et des Familles sur le nouveau protocole dans la lutte anti-covid.

“Gouverner c’est prévoir, ne rien prévoir c’est courir à sa perte.”@LavardeC interpelle le gouvernement sur le total manque de clarté des mesures sanitaires concernant la petite enfance. pic.twitter.com/QGgG61LwYB

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 5, 2022

Daniel Gremillet, sénateur des Vosges, a questionné la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie sur la taxinomie européenne.

” Où est le retour en grâce du nucléaire annoncé à l’automne dernier par le président de la république.”
Daniel Gremillet exprime son incompréhension quant à la classification du #nucléaire comme énergie transitoire et non comme #durable.#QAG pic.twitter.com/K2MAABZDJA

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 5, 2022

Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort, a interpellé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur l’influence française en Afrique.

“L’hexagone perd du terrain. Notre pays subit un sentiment anti-français de plus en plus répandu dans la zone sahélienne.”@cperrin90 s’inquiète du recul de l’influence française en Afrique au profit de pays anglo-saxons ou de la Russie.#QAG pic.twitter.com/yzCcdHi51X

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 5, 2022

Pour finir, Catherine Dumas, sénatrice de Paris, a interrogé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la future sélection de nos diplomates.

“Nous possédons le deuxième réseau diplomatique au monde. Le monde est aujourd’hui en plein vertige et les crises internationales se multiplient.”@catherine_dumas interroge le gouvernement sur la future sélection de nos diplomates.#QAG pic.twitter.com/Q98r1Du4ne

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) January 5, 2022

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Eric Ciotti : « C’est une stratégie électorale indigne d’un président de la République »

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de la commission nationale d’investiture, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, la sécurité et l’autorité.

Emmanuel Macron provoque et divise les Français par stratégie électorale.

Il fracture et clive le pays d’une façon indigne d’un président de la République.@franceinter pic.twitter.com/hZO5k0zL9U

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 5, 2022

En 2016, Emmanuel Macron refusait la déchéance de nationalité pour les terroristes islamistes.

Aujourd’hui, il dénie la citoyenneté aux non-vaccinés

Les non-vaccinés seraient plus dangereux que les terroristes ?@franceinter pic.twitter.com/iolv868XyU

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 5, 2022

.@ECiotti : “En 2016, Emmanuel Macron avait refusé la déchéance de nationalité pour les terroristes islamistes en se basant sur le fait que tout le monde est citoyen. Là, les non-vaccinés seraient plus dangereux que des terroristes ?” #le79inter pic.twitter.com/GsMPc7TMu0

— France Inter (@franceinter) January 5, 2022

.@ECiotti : “Le sujet, c’est la violence d’une société qui est en perte de repères (…). C’est ça que nous voulons réparer avec Valérie Pécresse, nous voulons restaurer l’ordre républicain.” #le79inter pic.twitter.com/KTytvHS8KR

— France Inter (@franceinter) January 5, 2022

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Valérie Pécresse : « L’insulte n’est jamais la bonne solution »

Valérie Pécresse, notre candidate à l’élection présidentielle, était l’invitée de CNews.

Elle est revenue sur les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, l’examen du projet de loi sur le passe vaccinal à l’Assemblée nationale et l’élection présidentielle.

«J’ai été indignée par les propos du président de la République […] L’insulte n’est jamais la bonne solution. Il faudra mettre fin à ce quinquennat du mépris et je veux y mettre fin», Valérie Pécresse, candidate LR à la Présidentielle dans #LaMatinale pic.twitter.com/fjf9UOTBik

— CNEWS (@CNEWS) January 5, 2022

«Moi ce que je veux, c’est valoriser les efforts des Français, et non les humilier de l’Elysée […] Je suis pour ce pass vaccinal du moment qu’il est strictement limité à ce qui est nécessaire», Valérie Pécresse, candidate LR à la Présidentielle dans #LaMatinale pic.twitter.com/9u1o7MMjHv

— CNEWS (@CNEWS) January 5, 2022

«Le Premier ministre ferait mieux d’engueuler sa propre majorité […] Si le texte n’a pas été adopté, c’est parce que nous avons un gouvernement qui n’arrive pas à rassembler sa propre majorité», Valérie Pécresse, candidate LR à la Présidentielle dans #LaMatinale pic.twitter.com/PNfcLkslJb

— CNEWS (@CNEWS) January 5, 2022

«On a un président qui est dans la séduction et qui n’est pas dans l’action […] Derrière moi j’ai une armée qui va transformer le pays», Valérie Pécresse, candidate LR à la Présidentielle dans #LaMatinale pic.twitter.com/GxFlokUhNc

— CNEWS (@CNEWS) January 5, 2022

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Damien Abad : « Il y a une forme de trumpisation dans les propos de Macron »

Damien Abad, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député de l’Ain, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur les propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés et l’examen du projet de loi sur le passe vaccinal à l’Assemblée nationale.

[#SudRadio] @damienabad
#Macron “emmerde” les non vaccinés

“C’est d’un populisme froid, calculateur qui montre que le président a fait une rechute. Il a expliqué il y a quelques jours qu’il aimait les Français mais le naturel revient au galop”

https://t.co/630GjvBuDl pic.twitter.com/yA1MmmGAFd

— Sud Radio (@SudRadio) January 5, 2022

[#SudRadio] @damienabad
#Macron “emmerde” les non vaccinés

“Vous pensez que c’est en ostracisant qu’on va arriver à convaincre les non vaccinés ? L’Exécutif mène un jeu dangereux qui ne pense pas à la crise sanitaire mais à sa réélection”

https://t.co/630GjvBuDl pic.twitter.com/PqWTLkUFeH

— Sud Radio (@SudRadio) January 5, 2022

[#SudRadio] @damienabad

“Je suis toujours un peu surpris des entrées en campagne fracassante. Ce n’est pas parce qu’on a le verbe haut qu’on a l’action forte. Il y a une forme de Trumpisation dans les propos d’Emmanuel #Macron#Macron2022

https://t.co/630GjvBuDl pic.twitter.com/UHdXljhBGI

— Sud Radio (@SudRadio) January 5, 2022

[#SudRadio] @damienabad

“Cette nuit, on nous a dit que #Castex allait venir ! Pendant 2h, il n’y avait personne du gouvernement à l’#AssembleeNationale ! Et ce sont les mêmes qui nous accusent d’avoir fait perdre du temps !” #PassVacinal

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— Sud Radio (@SudRadio) January 5, 2022

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Annie Genevard : « La majorité a sous-estimé le temps qu’il fallait pour examiner le projet de loi sur le passe vaccinal »

Annie Genevard, vice-présidente LR de l’Assemblée nationale, revient sur la suspension surprise de l’examen du projet de loi gouvernemental sur le passe vaccinal, dans la nuit de lundi à mardi et pointe du doigt la responsabilité de la majorité.

Comment analysez-vous la suspension surprise de l’examen du projet de loi dans la nuit de lundi à mardi ?

Le problème est la sous-estimation par la majorité du temps qu’il fallait pour examiner ce texte. Je n’avais jamais vu un tel défaut d’appréciation. Il y avait plus de 600 amendements et je n’ai jamais vu 600 amendements examinés en deux séances. Et plus le temps avançait, plus il devenait évident que le texte ne pouvait pas être bouclé à minuit mais qu’il ne pouvait pas non plus être bouclé à 9 heures du matin, même si nous avions prolongé l’examen toute la nuit. On avait beau essayer de faire rentrer le pied dans la chaussure, cela ne rentrait pas. Nous en étions à une moyenne de 25 amendements à l’heure, ce qui n’était pas mauvais mais il aurait fallu 20 heures de plus.

À qui la faute ?

À la majorité. Elle aurait dû réaliser tout de suite le problème. Lors de la conférence des présidents lundi matin, il aurait fallu mesurer l’ampleur des amendements, d’autant que cette conférence réunit le président de l’Assemblée, les vice-présidents, le ministre des Relations avec le Parlement et les présidents de groupe. D’ailleurs, dès le début de l’examen du texte, plusieurs voix se sont élevées pour dire que ce n’était pas possible.

Qu’avez-vous décidé à l’approche de minuit ?

Il restait plus de 500 amendements et j’ai réuni les responsables de groupe et le ministre Olivier Véran en leur demandant : « que fait-on ? » Si tous m’avaient dit « on prolonge », c’était possible, mais beaucoup considéraient qu’une telle prolongation ne permettrait pas d’examiner le texte dans des conditions normales. En général, une séance prolongée permet de terminer un texte, mais là, même une séance prolongée ne garantissait rien. La majorité voulait continuer, mais les oppositions étaient pour un report. Le ministre a alors demandé une prolongation du débat, sachant que cela entraînerait un vote. Et finalement, après un double décompte, le vote s’est joué à quelques voix : 121 députés étaient pour le maintien, 125 pour un report. Si les députés de la majorité avaient été plus nombreux, ils emportaient la décision.

La majorité ne pouvait-elle pas demander une suspension de séance ?

Oui, mais ils ont sans doute pensé qu’ils étaient majoritaires. Il est un peu facile de taper sur l’opposition en l’accusant d’être irresponsable mais en réalité, le problème ne se situe pas là. Si l’on parvient à retrouver du temps mardi et mercredi, le texte peut se retrouver au Sénat vendredi et la commission mixte paritaire peut se faire samedi, car nous siégeons le week-end. C’est donc encore jouable, et faire porter la responsabilité de cet échec sur le dos de l’opposition est un mauvais procès. Je suis intervenue en séance pour dire qu’il n’y avait ni gagnants, ni perdants, car le texte n’est pas remis en cause. Lundi, il y avait une réelle volonté de débattre sérieusement. Les députés ne voulaient pas que ce débat leur soit confisqué. Mais Olivier Véran a lancé une procédure sans voir qu’il ne pourrait pas la maîtriser.

Comment avez-vous perçu le ministre Olivier Véran dans cette situation ?

Il était interloqué.

À quoi vous attendez-vous désormais ?

Comme cela était prévisible, la conférence des présidents a trouvé une solution pour que le texte puisse être examiné dans de bonnes conditions et dans les délais requis. Ce psychodrame révèle l’impréparation chronique d’une majorité qui se croit toute-puissante. Elle devrait au contraire faire preuve d’humilité. Les députés sont comme les Français, ils ont droit au respect.

>> Lire l’interview sur LeFigaro.fr

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Christian Jacob : « L’insulte est l’arme des faibles »

Notre président Christian Jacob était ce matin l’invité d’Élizabeth Martichoux sur LCI.

Emmanuel Macron a déclaré qu’il voulait « emmerder les Français ». Ces propos sont indignes, « L’insulte est l’arme des faibles. Quand vous n’êtes plus capable d’argumenter et de défendre vos positions, vous vous réfugiez dans l’insulte et la provocation. ». D’ailleurs, ce n’est pas la première petite phrase d’Emmanuel Macron, il « retombe dans son penchant naturel ».

« L’insulte, c’est l’arme des faibles. Quand vous n’êtes plus capable d’argumenter, de défendre vos positions vous vous réfugiez dans l’insulte et la provocation. Emmanuel Macron retombe dans son penchant naturel. » #LesMatinsLCI pic.twitter.com/dtqu8ioxD7

— Christian JACOB (@ChJacob77) January 5, 2022

Les propos et le comportement du président de la République sont révélateur de sa stratégie : « il cherche à diviser et à opposer les Français ». Le débat à l’Assemblée nationale est essentiel car « si on ne débat pas à l’Assemblée, c’est le feu dans la rue ». Emmanuel Macron, lui, « préfère mettre le feu dans la rue plutôt que d’avoir un débat politique serein ».

« Emmanuel Macron pousse à la radicalisation des extrêmes. Il cherche à diviser et à opposer les Français. C’est sa stratégie. » #LesMatinsLCI pic.twitter.com/tXULVx4LAk

— Christian JACOB (@ChJacob77) January 5, 2022

Aux Républicains, nous sommes favorables au passe vaccinal, nous devons « avancer petit à petit vers la vaccination générale ».

« Je suis pour le #PassVaccinal, je l’ai toujours dit. On doit avancer petit à petit vers la vaccination générale. » #LesMatinsLCI pic.twitter.com/T1Jmys3qUE

— Christian JACOB (@ChJacob77) January 5, 2022

Pendant qu’Emmanuel Macron fait des phrases, nous, nous agissons. Lorsque Valérie Pécresse était ministre du budget, « elle a réussi à faire baisser la dépense publique » et en tant que Présidente de l’Ile-de-France, elle a fait baisser les dépenses de fonctionnement de plus de 10% ».

« @Vpecresse, Ministre du Budget, a réussi à faire baisser la dépense publique en 2011, présidente de l’Ile-de-France, elle fait baisser les dépenses de fonctionnement de 10%. C’est la différence avec Emmanuel Macron qui ne fait que des phrases. » #LesMatinsLCI pic.twitter.com/2HRL6zXcGx

— Christian JACOB (@ChJacob77) January 5, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, six députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Pierre Vatin, député de l’Oise, a interpellé le ministre des Solidarités et de la Santé sur les déprogrammations de soins à l’hôpital.

Déprogrammation des opérations non-essentielles | @PierreVatinOff (LR) interpelle le Gvt : “Elles ont de très lourdes conséquences sur les patients.” Il réclame “la formation de personnels supplémentaires en urgence”.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/i4AF5K3Mic

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) January 4, 2022

Michel Vialay, député des Yvelines, a questionné le Premier ministre sur les mesures contre la Covid-19 pour la rentrée scolaire.

@MichelVialay : “Pourquoi ne pas reprendre les cours en distanciel et mettre à profit la semaine gagnée pour dépister les enfants? Vous prenez encore des décisions sans organiser les conséquences logistiques : les enseignants découvrent le protocole la veille de la rentrée !” pic.twitter.com/0M84MBLbFU

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 4, 2022

Maxime Minot, député de l’Oise, a interrogé le Premier ministre sur les violences faites aux femmes.

@MaximeMinot: “113 féminicides cette année! C’est à l’honneur des députés LR d’avoir mis à l’ordre du jour les violences faites aux femmes, sujet tout aussi important que la crise sanitaire. Monsieur le Premier ministre, quand passerez-vous de la parole aux actes sur ce sujet?” pic.twitter.com/za8FHyoQXh

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 4, 2022

Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, a interpellé la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur le conflit à Sciences-Po Grenoble.

@DubyMuller: “Après la cabale lancée contre Klaus Kinzler par les islamo-gauchistes, l’IEP de Grenoble a relaxé les élèves mis en cause, et a mis à pied la victime sous protection policière. Mettrez-vous un terme à cette cancel culture faisant régner la terreur idéologique?” pic.twitter.com/EcIfCxsEf4

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 4, 2022

Sébastien Huyghe, député du Nord, a interrogé le ministre de l’Intérieur sur le rapport de la Cour des comptes sur la police nationale.

@SebastienHuyghe : “La Cour des comptes révèle que les effectifs de policiers et de gendarmes mobilisés pour assurer l’ordre public ont diminué de 2011 à 2020. Suivrez-vous ce rapport pour enrayer enfin la hausse inacceptable de la délinquance dans notre pays ?” #DirectAN #LR pic.twitter.com/1jfBydrKgR

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 4, 2022

Pour finir, Mansour Kamardine, député de Mayotte, a questionné le ministre des Solidarités et de la Santé sur la politique de vaccination contre la Covid-19.

@Kamardine_M: “Monsieur le Ministre, je fais partie des milliers de Français qui ont suivi vos conseils sur le vaccin, les injections, le pass sanitaire, dans le seul espoir de retrouver nos libertés. Mais je vous le demande solennellement, combien de doses recevrons-nous?” pic.twitter.com/lNDL8D0gPQ

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) January 4, 2022

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Valérie Pécresse et Aurélien Pradié : « Contre les violences conjugales, il faudra agir beaucoup plus fort »

Alors que l’année 2022 est déjà endeuillée par plusieurs féminicides, la candidate LR à la présidentielle et son porte-parole s’engagent, dans une tribune au « Monde », à créer, en cas de victoire, une juridiction pour le traitement des violences au sein de la famille et à accroître de 50% en cinq ans le budget des tribunaux.

Cent treize. 113 femmes ont été tuées sous les coups de leur compagnon ou ex-compagnon en 2021. Terrible, macabre, insupportable chiffre. L’année 2022 a à peine débuté et déjà trois femmes ont été assassinées.

Le sujet des violences conjugales n’a jamais été aussi présent dans le débat public. Les associations sont incontestablement actives, les professionnels de la prévention et de l’accompagnement, de la police et de la justice sont mobilisés et les médias sont prompts à relayer, à dénoncer les crimes qui détruisent des familles entières.

Le sujet des violences conjugales n’a jamais été aussi présent dans le débat public, et pourtant cela n’est pas suffisant, cela est loin, très loin d‘être suffisant. Il faudra agir beaucoup plus fort pour secourir toutes les victimes au sein de la famille, les femmes en premier lieu, les hommes qui font aussi l’objet de violences et bien entendu, les enfants, qui sont meurtris physiquement et psychologiquement dans ces contextes de violences conjugales.

Ne plus se contenter des indignations faciles

Et tant qu’il restera une femme, une seule victime de violences conjugales, il faudra agir pour qu’elle soit la dernière. Pour l’idée que nous nous faisons de la France, nous ne voulons plus nous contenter des mots et des indignations faciles.

La dernière femme victime de violences nous aura à ses côtés. Car de longue date, notre famille politique a été aux côtés des plus vulnérables comme de celles et ceux qui avaient besoin que les choses changent. Nous avons toujours su rassembler pour défendre des grandes causes et porter des avancées majeures, telles que la loi Veil [légalisant l’interruption volontaire de grossesse] ou la loi sur l’ordonnance de protection. Depuis quatre-vingts ans, nous avons œuvré pour la liberté et les droits des femmes et pour une certaine idée de la France. À nous, engagés pour bâtir l’avenir de notre nation, de poursuivre ce combat !

Voilà deux ans, nous portions et faisions adopter, à l’unanimité de l’Assemblée nationale et du Sénat, un texte majeur visant à agir concrètement contre les violences au sein de la famille, la loi n° 2019-1480 du 28 décembre 2019. Cette loi, saluée par tous au-delà des clivages partisans, a marqué un réel progrès, qu’il s’agisse de la délivrance de l’ordonnance de protection dans un délai de six jours contre plus de trente jusque-là, du retrait du port d’arme, de la question du logement réservé à la victime ou de la généralisation du bracelet antirapprochement. Par cette loi et ses mesures, nous sommes passés des paroles aux actes. Nous avons fait ce qui devait être fait.

Placer le gouvernement face à ses carences

Et parce que le drame de trop nombreuses lois de la République est qu’elles ne sont suivies d’aucun effet réel, dès le lendemain du vote de la loi, nous avons vérifié son application sur le terrain, comme le démontre le rapport d’information remis en octobre 2020. Assurer à nos concitoyens qu’une loi votée est une loi appliquée est au cœur de notre conception de la politique. C’est dans cet esprit que, à l’Assemblée nationale, nous faisons le choix de placer le gouvernement face à ses propres carences. Ce débat de contrôle de l’action du gouvernement [concernant l’application de la loi visant à agir contre les violences au sein de la famille], qui se déroulera le 4 janvier, donnera l’occasion de vérifier la mise en œuvre de la loi et les budgets alloués pour chacune des mesures qu’elle contient. Sur chaque mesure prévue par la loi nous constatons, comme de nombreuses associations le dénoncent déjà, que les moyens ne sont pas au rendez-vous. La communication politique est forte, mais l’action politique actuelle est faible.

Nous savons qu’en matière de lutte contre les violences conjugales il faut franchir une nouvelle étape, autrement plus puissante que les ajustements des mois et des années passés. Les avancées législatives et les efforts de tous les acteurs mobilisés ne seront féconds que le jour où il existera une justice qui dispose des moyens nécessaires pour prévenir et lutter efficacement contre ces violences. La caisse à outils est pleine. Mais les praticiens ne sont pas au rendez-vous.

Avec la confiance des Français en avril et en juin prochains, nous nous engageons donc à franchir cette étape déterminante et nouvelle : un de nos premiers textes portera la création d’une juridiction spécialisée, entièrement consacrée au traitement des violences au sein de la famille. Comme ce fut le cas en 1945, lorsque notre pays a établi le juge des enfants, nous établirons une juridiction présente sur tout le territoire, associant la compétence civile et pénale, capable de décider vite et d’installer une justice spécifique à ce fléau. Il s’agit d’une avancée majeure qui sera permise par l’engagement d’accroître de 50 % en cinq ans le budget des tribunaux.

« Les juges des violences au sein des familles permettront de mieux respecter le délai de six jours que la loi prescrit pour rendre les ordonnances de protection »

Il est temps de bousculer nos institutions comme d’autres pays d’Europe, l’Espagne notamment. Les juges des violences au sein des familles permettront par leurs pouvoirs spécialisés et leur expérience de mieux respecter le délai de six jours que la loi prescrit pour rendre les ordonnances de protection. Ils permettront, c’est notre engagement, de réduire le délai moyen en dessous de six jours et de viser vingt-quatre heures pour les plus grandes urgences. Ils auront également pour mission d’organiser l’accompagnement social des victimes, et en particulier de prendre les dispositions juridiques pour que les femmes puissent dans toute la mesure du possible continuer d’habiter dans le logement familial ou, à défaut, être accueillies dans des hébergements d’urgence dont il faudra accroître le nombre. Il faut aussi s’engager dans un véritable soutien à nos forces de sécurité – police et gendarmerie – pour mieux les former à l’accueil et au suivi des femmes victimes de violences.

Tant qu’il restera une femme, une seule et dernière femme victime de violences conjugales en France, elle nous aura à ses côtés. Nous ferons de cette lutte capitale pour notre société et les valeurs auxquelles nous croyons, la priorité.

Pour nous, la seule obsession sera de faire et de changer cette réalité terrible à laquelle nous n’avons pas le droit de nous habituer. A nos yeux, la France est un grand pays. Un grand pays mobilise toutes ses forces pour venir à bout d’un si grand fléau. Restaurer la France et la faire rayonner passera par ce grand combat pour les droits des femmes. Ce combat vital, nous le mènerons bien au-delà des mots, dans les actes.

Valérie Pécresse, présidente (LR) de la Région Ile-de-France, candidate (LR) à l’élection présidentielle, et Aurélien Pradié est député (LR) du Lot, secrétaire général du parti Les Républicains, avec l’appui de l’ensemble des députés et sénateurs Les Républicains.

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