Rachida Dati : « Ouvrons une seconde étape dans cette campagne présidentielle »

La maire LR du 7e arrondissement de Paris appelle Valérie Pécresse à ajouter « une part de transgression » dans son projet.

Vous avez été porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2007, la dernière campagne victorieuse à droite. Quel regard portez-vous sur celle de Valérie Pécresse ?

Aucune campagne ne peut être comparée à une autre. Les circonstances, les personnalités et les configurations sont différentes. Et mon choix de ne pas figurer dans l’organigramme me donne la liberté de pouvoir m’exprimer sur tous les sujets avec ma sensibilité. Aujourd’hui, il est clair qu’il faut ouvrir une seconde étape dans cette campagne, celle de l’incarnation qui parle à tous les Français.

Le fait qu’elle soit une femme est-il un atout dans cette période de dégagisme ?

Ségolène Royal a été la première femme à accéder au second tour de l’élection présidentielle. Mais la différence majeure avec Valérie Pécresse c’est qu’aujourd’hui elle est soutenue par l’ensemble de sa famille politique, des Républicains aux Centristes. Le moteur du dégagisme n’est ni d’être un homme ni d’être une femme, mais d’être capable de voir la réalité de la France en face, de répondre concrètement aux préoccupations des Français et d’éviter la politique des petites phrases.

Valérie Pécresse et Marine Le Pen sont au coude-à-coude. Comment parvenir à s’imposer dans ce duel ?

Valérie Pécresse doit convaincre de sa détermination à améliorer la vie des Français, à réduire les inégalités et à être sans concession avec tous les ennemis de la République. Que Marine Le Pen ou Éric Zemmour puissent parler des préoccupations des Français, sans doute, mais leurs réponses ne sont ni réalistes ni réalisables. Je pense que le duel entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, dont personne ne doute de la candidature, s’imposera.

Sur quoi les Républicains doivent-ils faire campagne ?

La clé de toute campagne présidentielle est de savoir comment vous emportez l’adhésion d’une grande majorité de Français. Or vous n’y parvenez pas avec des mesures techniques, des petites phrases ou des débauchages. Aujourd’hui, les Français attendent de la sécurité dans tous les domaines: économique, social, face à la délinquance comme face aux dangers du monde. Ils attendent de la clarté sur tous les sujets et ils attendent qu’on leur montre qu’on a compris ce qu’ils vivent, ce qu’ils pensent, ce qu’ils redoutent, mais aussi ce qu’ils espèrent. C’est ça à mes yeux la définition du lien avec les Français.

Valérie Pécresse a mis beaucoup de propositions sur la table. Est-ce audible ?

Il s’agit pour Valérie Pécresse d’incarner ce besoin et cette attente d’autorité. Les Français doivent avoir le sentiment qu’elle fera. Il faut résister aux postures technocratiques. Or, l’alignement de propositions ne peut apparaître que comme une posture technocratique. L’élection présidentielle, c’est avant tout la rencontre d’un homme ou d’une femme avec le peuple français, pas avec une somme de propositions. Proposer des solutions concrètes aux Français est une bonne chose, mais, une campagne, ce n’est pas que cela. Je ne suis pas la seule à le penser et à le lui dire. D’ailleurs, je crois qu’elle l’a compris et le meeting du 13 février à Paris sera un moment important de la campagne.

Comment passer à la nouvelle étape de la campagne que vous évoquiez ?

À la différence de 2017, Valérie Pécresse a su rassembler tout le monde. D’ailleurs, les comités stratégiques en témoignent. Tout le monde y a sa place. Mais je pense qu’il faut désormais approfondir le caractère collectif de la campagne et permettre à chacun de pouvoir enrichir le contenu et le projet de la campagne. Tout cela donnera de l’épaisseur et renforcera la dynamique de cette campagne. Je pense qu’à ce stade il y a des propositions que nous devons améliorer, comme sur la justice, l’école, l’université, le logement, l’immigration. Et ce projet doit comporter une part de nouveauté, je dirais même une part de transgression.

On vous sent un peu critique. Croyez-vous à la victoire ?

Ce n’est pas une critique, mais j’ai toujours considéré que la franchise est un plus pour le collectif, notamment avant une échéance aussi cruciale. Un candidat à l’élection présidentielle ne doit jamais penser que le résultat est acquis. Une campagne, c’est apporter des preuves chaque jour de son lien avec les Français. À moins de soixante-dix jours de l’échéance, tout est possible !

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Christian Cambon, sénateur du Val-de-Marne, a interpellé le Premier ministre sur les relations entre la France et le Mali.

Situation critique au Mali :
“La France ne peut rester sans réponse.”
Face aux provocations délibérées des dirigeants maliens @ChCambon interroge le gouvernement sur l’action qu’il compte mener pour éviter un échec diplomatique et stratégique. #QAG pic.twitter.com/rZNAbK1LVr

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 2, 2022

Catherine Deroche, sénatrice de Maine-et-Loire, a interrogé le ministre des Solidarités et de la Santé sur la question de la gratuité des soins hospitaliers pour les non-vaccinés.

Non-vaccinés:
“Une dérive qui irait vers plus de devoirs et moins de droits, n’est pas ce que nous souhaitons.”@CDeroche_Senat s’inquiète des propos tenus par le directeur de l’APHP, Martin Hirsch, et du porte parole du gouvernement à propos des non-vaccinés.#QAG pic.twitter.com/r7mWQaRPh0

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 2, 2022

Bruno Rojouan, sénateur de l’Allier, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics sur la hausse du prix de l’énergie.

Finances locales:
“Les collectivités vont être contraintes de renoncer à certains investissements.”
A la suite de la brutale hausse des prix de l’énergie, le sénateur Bruno Rojouan s’inquiète de l’impact de cette dernière sur les capacités financières des collectivités.#QAG pic.twitter.com/m8xIaTL0Ad

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 2, 2022

Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice du Val-d’Oise, a interpellé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté sur la lutte contre l’islamisme radical.

Islamisme:
“Faut-il se taire sur certains sujets pour vivre tranquille dans notre pays ?”
A la suite des menaces faites à des journalistes, Jacqueline Eustache-Brinio dénonce l’inaction du gouvernement vis à vis d’un islamisme de plus en plus décomplexé dans notre pays. pic.twitter.com/6DHQJ9soAX

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 2, 2022

Pour finir, Stéphane Sautarel, sénateur du Cantal, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics sur le développement de la voiture électrique en France.

Le développement de la voiture électrique en France pose des questions d’ordre environnemental, énergétique, social, budgétaire et industriel.@SautarelS interroge le ministre sur les stratégies prévues par le gouvernement pour satisfaire à ces différents critères.#QAG pic.twitter.com/ROJzTbVFOh

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) February 2, 2022

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Valérie Pécresse : « Je serai toujours aux côtés des policiers »

« Présidente de la République, jamais je ne dirai qu’il y a des violences policières dans la société. L’autorité, ce n’est pas un jour sur deux. Je serai indéfectiblement en soutien des forces de l’ordre.

La Nation doit protéger ceux qui la protègent.

Je veux une loi pour garantir l’anonymat des policiers, pour qu’ils puissent se défendre efficacement quand ils sont attaqués. Je le dis, quand on attaquera un policier, ça sera un an de prison ferme.

Aujourd’hui, beaucoup de candidats vont venir faire des déclarations d’amour à la police, moi j’ai donné des preuves d’amour. Bouclier sécurité à la Région, gratuité des transports, distribution de masques, rénovation des commissariats, financement des équipements. »

“Dès l’été, je ferai voter une grande loi de modernisation pour nos forces de sécurité.

J’engagerai aussi un plan ORSEC pour la justice pour atteindre l’impunité zéro.” @vpecresse devant le syndicat Alliance #Pecresse2022 pic.twitter.com/Qcqqrjc620

— Pécresse 2022 (@avecValerie) February 2, 2022

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Valérie Pécresse : « Il faut que tout change pour que la France reste elle-même »

Valérie Pécresse, notre candidate à l’élection présidentielle, était l’invitée de CNews.

Elle est revenue sur la réindustrialisation, la crise au Mali, l’immigration et la santé.

«La réindustrialisation dont Emmanuel Macron parle est aujourd’hui un leurre», Valérie Pécresse, candidate LR à l’élection présidentielle dans #LaMatinale pic.twitter.com/FfthGITXeo

— CNEWS (@CNEWS) February 2, 2022

Valérie Pécresse : «Qu’est-ce que l’ambassadeur du Mali fait encore en France» dans #LaMatinale pic.twitter.com/2hEDXtmvF7

— CNEWS (@CNEWS) February 2, 2022

«Aujourd’hui il y a 600 millions de personnes qui rentrent et sortent de l’Europe chaque année. 20% d’entre elles ne sont jamais contrôlées. Je ne vois pas d’autres solutions que de voter des quotas», Valérie Pécresse, candidate LR à l’élection présidentielle dans #LaMatinale pic.twitter.com/FfTF5RQW6U

— CNEWS (@CNEWS) February 2, 2022

Valérie Pécresse : «Il faut que tout change pour que la France reste elle-même» dans #LaMatinale pic.twitter.com/EBqPDedjhC

— CNEWS (@CNEWS) February 2, 2022

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Xavier Bertrand : « Nous baisserons les charges, mais pas d’histoire: il faudra travailler plus »

« Entre la hausse des salaires, le travailler plus sans charges ni impôt et le rachat de RTT, c’est un changement radical pour redonner du pouvoir d’achat aux Français par leur travail », insiste le conseiller de la candidate LR.

Rétrospectivement, la promesse d’augmenter de 10 % les salaires jusqu’à 3 000 euros était-elle une erreur ?

L’erreur serait de considérer que les salaires sont actuellement trop élevés en France. Avec Valérie Pécresse, nous pensons le contraire. La France offre une protection sociale unique en cas d’accident de la vie, mais ce dont les Français ont besoin, c’est d’un niveau de vie plus élevé. Celui-ci dépend, en effet, de ce qui rentre et de ce qui sort. Il est donc essentiel d’agir sur deux leviers : la réduction des dépenses publiques pour baisser les prélèvements et la hausse des revenus.

Vous avez néanmoins ramené l’objectif de 10 % à 3 %…

Je suis convaincu que sur le quinquennat qui vient, grâce à cette mesure, les salaires pourront augmenter davantage que les 10 %. C’est une évidence au vu des problèmes de recrutement et de fidélisation des salariés qui préoccupent beaucoup les chefs d’entreprise. Il faut simplement y ajouter une forte dose de volontarisme politique. Valérie Pécresse veut que ça aille vite. C’est pour cette raison que les 2,4 % de baisses de cotisations salariales que nous proposons dès 2022 vont permettre de garantir une hausse immédiate de 3 % des salaires nets et a minima de 5 % dès 2023. Pour un salarié à 1 500 euros, cela représente plus de 500 euros supplémentaires par an. Pour un salarié à 2 000 euros net, c’est plus de 700 euros. Et ce mouvement de hausse des salaires va se poursuivre année après année.

La première mouture de la mesure coûtait 25 milliards d’euros. Un coût orthogonal avec la promesse de rétablissement des comptes publics. Combien coûtera celle-ci ?

Elle coûtera 7 milliards d’euros en gardant en tête deux enjeux : on s’attaque à l’urgence du pouvoir d’achat avec une augmentation immédiate de 3 % sans oublier le besoin de compétitivité des entreprises. Je ne connais pas une entreprise qui ne souhaite pas payer correctement ses salariés. Le problème en France, c’est que quand on verse 100 au salarié, il faut payer 165.

Justement. Pour un candidat de droite, le rôle de l’État ne devrait-il pas se cantonner à la création d’un environnement favorable à la croissance et aux entreprises pour augmenter les salaires ?

C’est précisément ce que nous faisons en engageantune baisse des prélèvements obligatoires gagée par une baisse de la dépense publique. Mieux : nous allons aussi engager un mouvement sans précédent de simplification des normes et des contrôles.

Simplifier, c’est compliqué. Tous les gouvernements s’y cassent le nez. Quelle sera votre méthode ?

Cela n’a jamais fonctionné car on demande aux administrations de contrôles de simplifier. Autant demander à quelqu’un de scier la branche sur laquelle il est assis, ça n’est pas leur culture. Nous allons réussir parce que notre méthode est aux antipodes du centralisme de Monsieur Macron. Le mouvement de simplification partira du terrain, auprès des organisations professionnelles, des chambres consulaires, des plateformes digitales… On se donne 100 jours pour recenser les normes et les contraintes qui seront supprimées ou allégées.

Le patronat réclame 35 milliards d’euros de baisse des impôts de production. Vous proposez dix fois moins. Allez-vous revoir votre copie ?

La candidate fera prochainement des propositions pour renforcer la compétitivité de nos entreprises qui iront clairement dans le sens de la réduction des impôts de production. Nous voulons un système gagnant-gagnant pour les salariés comme pour les entreprises. Il faut que les entreprises qui souhaitent augmenter les salaires puissent avoir des marges de manœuvre pour le faire.

L’UIMM demande par ailleurs le transfert de 24 milliards d’euros de cotisations chômage sur la TVA ou la CSG, estimant qu’elles relèvent de la solidarité nationale plus que d’un régime assurantiel. Qu’en pensez-vous ?

Ça s’appelle une TVA sociale et c’est extrêmement compliqué de la mettre en place alors que l’enjeu aujourd’hui, c’est l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe. Cette taxe est beaucoup plus intéressante, à condition qu’on ne la fasse pas a minima comme le demandent les Allemands. Nous ferons d’autres propositions sur l’assurance chômage, avec une réforme très importante qui n’a rien à voir avec les aménagements purement financiers de la dernière réforme.

Vous proposez aussi une grande conférence sociale après l’élection. Exactement ce que promettait François Hollande en 2012…

Les enjeux sont majeurs : nous voulons aborder les salaires, les évolutions de carrière notamment des salariés de deuxième ligne, les minima de branche inférieurs au smic. Nous baisserons les charges mais ne nous racontons pas d’histoire : il faudra travailler plus. C’est le cœur du projet que nous portons. Il faudra aussi de la souplesse. Pour les heures au-delà de 35, pas d’impôts, pas charges sociales, plus de contingents ni de plafonnements. Le tout, par accord ou référendum d’entreprise. Le rachat de RTT par les salariés sera vraiment simplifié quelque soit la taille de l’entreprise, non imposable et sans cotisations patronales. Entre l’augmentation des salaires, le travailler plus sans charges ni impôt et le rachat de RTT, c’est un changement radical que nous proposons pour redonner du pouvoir d’achat aux Français par leur travail.

Le programme de Valérie Pécresse contenait beaucoup plus de baisses de charges pour les ménages que pour les entreprises. Est-ce encore le cas aujourd’hui ?

La candidate annoncera elle-même de nouvelles baisses pour les entreprises prochainement, et vous serez surpris ! Mais si on veut des gains de compétitivité dans les prochaines années, il faut desserrer le frein de l’économie française d’un coup. C’est ce que nous allons faire en nous attaquant de front à la fiscalité, mais aussi à la bureaucratie et aux normes. On va imposer aux administrations de nouvelles règles.

Entre « le comité de la hache » créé en 1947, le « Kärcher » qui a vingt ans ou le « cramer la caisse » déjà utilisé par Laurent Wauquiez il y a cinq ans, les hits de la campagne de Valérie Pécresse sont beaucoup tournés vers le passé, ne trouvez-vous pas ?

Une femme présidente de la République, c’est synonyme de passé ? Elle incarne la modernité. Dans chacune de ses fonctions, Valérie Pécresse a transformé. Sa marque de fabrique, c’est le courage. Cela fait une sacrée différence avec le titulaire jusqu’en avril de la fonction présidentielle.

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Bruno Retailleau : « Le gouvernement fait semblant de combattre l’islamisme »

Le président du groupe LR au Sénat s’insurge à la suite du rejet en commission mixte paritaire d’un amendement interdisant le port de signes religieux dans les compétitions sportives.

Un amendement interdisant le port de signes religieux dans les compétitions sportives a été rejeté en commission mixte paritaire. Le regrettez-vous ?

C’est très grave. C’est la seconde fois que le gouvernement refuse cet amendement, ce n’est donc pas un acte manqué. Nous l’avions déjà défendu lors de l’examen du texte sur le séparatisme et le gouvernement avait déjà dit non. Ce refus est la seule raison de l’échec de cette CMP. D’ailleurs, les modifications apportées sur cette proposition de loi par le Sénat avaient été saluées par le monde sportif, notamment grâce au travail remarquable de Michel Savin, rapporteur du texte.

Selon vous, le gouvernement ne fait pas ce qu’il faut pour lutter contre les dérives islamiques ?

C’est une nouvelle capitulation alors même que l’islamisme est à l’offensive. Car ce refus intervient alors que le Conseil d’État a été saisi par un collectif de « hidjabeuses » réclamant le droit de porter le hidjab sur les terrains de football. Le sport, et particulièrement le foot, est devenu depuis une vingtaine d’années le terrain de prédilection de l’entrisme islamique. On ne compte plus les rapports qui le démontrent. Le combat pour la laïcité française et contre l’islamisme passe désormais aussi par le sport. D’autant qu’il existe une exigence d’universalité et de neutralité dans le sport qui doit le préserver des querelles religieuses. C’est d’ailleurs le sens de l’article 50 de la charte olympique, qui prohibe les démonstrations de propagande politique, religieuse ou raciale, et sur lequel nous nous appuyions. N’est-il pas choquant qu’avec ce refus du gouvernement la République française, laïque, soit moins-disante que la charte olympique ?

En laissant ce « vide juridique », la majorité fait-elle preuve de naïveté ?

Elle fait surtout preuve d’ambiguïté. Emmanuel Macron nous a fait de grands discours sur le séparatisme mais, quand il s’agit de refuser le premier marqueur du séparatisme islamiste qu’est le voile, il n’y a plus personne! Car nous avions déjà proposé au Sénat d’interdire les signes religieux ostentatoires pour les accompagnatrices scolaires ou dans les piscines publiques, et là encore, le gouvernement avait refusé.

Au Sénat, Roxana Maracineanu a accusé la droite de « cibler une religion plus qu’une autre ». Cette attaque est-elle justifiée ?

Non, car nous avions pris soin dans le texte visé de ne parler d’aucune religion en évoquant les «signes religieux ostentatoires». Mme Maracineanu fait semblant de ne pas comprendre. On ne peut pas banaliser le voile: il ne libère pas, il asservit ; il n’est pas qu’un morceau de tissu mais constitue une bannière pour l’islamisme, un marqueur d’une soumission de la femme à l’homme. Naturellement, toutes les femmes qui portent le voile ne sont pas des islamistes, mais tous les islamistes exigent des femmes qu’elles portent le voile.

Le gouvernement a demandé aux fédérations sportives de veiller à tout « prosélytisme excessif ». Est-ce suffisant ?

La majorité a tenté de nous enfumer avec cet amendement qui en réalité aggrave les choses. Car que veut dire cette expression, « prosélytisme excessif » ? Que l’on accepte celui qui n’est pas abusif ? Cet amendement crée une situation encore plus favorable aux islamistes. C’est affligeant. Le macronisme ne peut pas gagner la guerre contre l’islamisme car il ne la mène pas et ne l’assume pas. Ce n’est pas avec des sabres de bois que l’on vaincra le totalitarisme islamiste.

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Nadine Morano : « Tout le monde a compris qu’Emmanuel Macron était candidat »

Nadine Morano, députée européenne et conseillère politique de notre mouvement, était l’invitée de BFMTV.

Elle est revenue sur l’élection présidentielle, la vaccination contre la Covid-19 et l’autorité de l’Etat.

Nadine Morano (@nadine__morano): “Tout le monde a compris qu’Emmanuel Macron était candidat (…) Aucun Français n’est dupe” pic.twitter.com/EVPEJiP1RF

— BFMTV (@BFMTV) February 2, 2022

Nadine Morano (@nadine__morano): “Moi je ne ferai pas de troisième dose” pic.twitter.com/wdxuzSFkFf

— BFMTV (@BFMTV) February 2, 2022

Nadine Morano (@nadine__morano): “La crainte de l’autorité [policière] n’est plus là” pic.twitter.com/BersRxIOpI

— BFMTV (@BFMTV) February 2, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, six députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Emilie Bonnivard, députée de Savoie, a interpellé le Premier ministre sur la neutralité religieuse dans le sport.

@BonnivardE : “Les députés En Marche ont décidé hier en catimini d’autoriser le hijab dans les compétitions sportives. Vous avez de grands discours sur le séparatisme mais vous nourrissez une forme de communautarisme dans le sport. Cette attitude est d’une duplicité coupable !” pic.twitter.com/roSpPe5GQg

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 1, 2022

Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, a questionné le Premier ministre sur le prix de l’essence et le pouvoir d’achat.

@thibault_bazin:”Le prix de l’électricité a augmenté de 4%. Vous avez fermé Fessenheim et réduit la part du nucléaire. Quant aux prix records à la pompe ils impactent les Français de nos territoires ruraux. Quand annulerez-vous la hausse des taxes que vous imposez depuis 2018?” pic.twitter.com/7vrV7QV3td

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 1, 2022

Michel Herbillon, député du Val-de-Marne, a interrogé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la crise en Ukraine.

Michel Herbillon : “La tension entre l’Ukraine et la Russie ne cesse de monter. 120 000 soldats russes sont positionnés à la frontière avec suffisamment de matériel offensif pour assurer un conflit de grande ampleur. Quelles sont les propositions avancées par la France ?” pic.twitter.com/VmE5CWNS5a

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 1, 2022

Laurence Trastour-Isnart, députée des Alpes-Maritimes, a interpellé le Premier ministre sur les suicides de policier.

@trastourisnart: “Je souhaite que nous ayons une pensée pour les policiers qui se sont donnés la mort. Leurs conditions de travail sont de plus en plus insupportables et ils sont stigmatisés par certains élus de la République. Nos forces de l’ordre ont besoin de soutien!” pic.twitter.com/vXoMYsavYc

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 1, 2022

Aurélien Pradié, député du Lot, a interrogé le Premier ministre sur le rapport de la Fondation Abbé Pierre sur la pauvreté.

@AurelienPradie: “Sommes-nous un grand pays lorsqu’en France, 8000 enfants vivent dans des bidonvilles, 300 000 personnes n’ont pas de logement, 9 millions sont sous le seuil de pauvreté? Je n’ai pas de question, vous ne ferez pas en 2 mois ce que vous n’avez pas fait en 5 ans” pic.twitter.com/8EFVn3lBzA

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 1, 2022

Pour finir, Anne-Laure Blin, députée de Maine-et-Loire, a questionné le Premier ministre sur les chiffres de l’immigration.

@AnneLaureBlin : “La pression migratoire explose, avec 1 300 000 titres de séjours en 5 ans. Votre politique de reconduite à la frontière pour ceux en situation illégale est un échec. Votre laxisme pour maitriser l’immigration conduit à une intégration défaillante” #DirectAN pic.twitter.com/UDxK33tgaU

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) February 1, 2022

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Damien Abad : « On ne peut pas faire du fric sur la dignité des personnes âgées »

Damien Abad, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale et député de l’Ain, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la situation au Mali, la dépendance des seniors, les suicides de policier et l’augmentation des salaires.

Mali : “C’est une humiliation ultime pour la France. On ne peut pas avoir des putschistes qui demandent le départ de notre ambassadeur. La question du maintiende nos soldats doit être posée. La France et l’Europe doivent réagir plus fortement.” @damienabad #BonjourChezVous pic.twitter.com/3bol1jIbKB

— Public Sénat (@publicsenat) February 1, 2022

Orpéa : “On ne peut pas faire du fric sur la dignité des personnes âgées. Nationaliser coûterait 15 milliards d’euros, je préfère qu’ils soit investis dans la réforme de la dépendance, qui sera la grande réforme des 100 jours du prochain quinquennat.” @damienabad #BonjourChezVous pic.twitter.com/icFVxCUPs6

— Public Sénat (@publicsenat) February 1, 2022

Suicides de policier : “C’est un effroi, il faut y répondre en donnant du sens au métier de policier. Ce sont des casques bleus : on leur tire dessus et ils ne peuvent pas se défendre. La réforme pénale est l’angle mort de ce quinquennat.” @damienabad #BonjourChezVous pic.twitter.com/UIuNEPSsbg

— Public Sénat (@publicsenat) February 1, 2022

10% de hausse des salaires de @vpecresse : “Ce n’est pas un retropédalage. C’est du dialogue social. C’est du gagnant-gagnant : on baisse les impôts de production si les patrons augmentent les salaires. Rien n’empêche de voter une loi en cas d’échec;” @damienabad #BonjourChezVous pic.twitter.com/u92SAK6hdx

— Public Sénat (@publicsenat) February 1, 2022

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Valérie raconte Pécresse : « Les femmes de ma vie »

Dans le deuxième épisode de son podcast de campagne, Valérie Pécresse revient longuement sur les femmes qui ont marqué sa vie. Elle y livre son regard de femme, mais aussi de mère et de femme politique.

A retrouver sur : Spotify / Deezer / Amazon Music

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