Valérie Pécresse : « Je veux dire au peuple russe que nous devons construire la paix en Europe »

Dimanche 6 février, Caroline Roux a reçu Valérie Pécresse sur France 5 dans « C dans l’air ». L’occasion d’évoquer la vision de la France sur la scène internationale.

1. L’Ukraine doit être protégée

Face à la menace russe, la France doit prendre ses responsabilités aux côtés des autres pays européens, notamment dans la cadre de l’OTAN. La Russie ne peut porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Valérie Pécresse a déploré le manque de dialogue entre la France et la Russie : « Emmanuel Macron n’avait pas vu Vladimir Poutine depuis deux ans . Il faut un dialogue. »

Face à la Russie, il y a deux lignes rouges.

La première c’est que plusieurs pays d’Europe de l’Est appartenant à l’Otan doivent continuer à l’être et être protégés. La seconde, c’est de ne pas porter atteinte aux frontières de l’Ukraine. #Pecresse2022 pic.twitter.com/BVBHTpNI5r

— Valérie Pécresse (@vpecresse) February 6, 2022

2. Une Europe-puissance

L’Europe ne peut se contenter d’une politique de faiblesse. Face à la Russie, à la mondialisation débridée, ou à l’immigration non contrôlée, l’Europe doit s’assumer en tant que puissance. « Elle a le droit de choisir qui elle accueille. Pour protéger ses frontières extérieures, il ne faut pas exclure la construction de murs. On a aujourd’hui une bérézina migratoire. »

Je veux dire au fier peuple russe que nous devons construire la paix en Europe et que commencer une guerre avec l’Ukraine serait une terrible erreur. #Pecresse2022 pic.twitter.com/DZOFfbr5A0

— Valérie Pécresse (@vpecresse) February 6, 2022

3. La fierté de l’identité française

Valérie Pécresse a affirmé que lorsqu’elle sera Présidente de la République, elle se rendra dans les pays arabe sans être voilée car « l’identité française, c’est une femme qui ne porte pas le voile ». Ce symbole en tant que femme présidente sera un message puissant.

Si je me rends dans un pays Arabe, je m’y rendrai tête nue parce que la République française, elle s’identifie à l’identité française et l’identité française, c’est une femme qui ne porte pas de voile. #Pecresse2022 pic.twitter.com/bxpPqnWZnb

— Valérie Pécresse (@vpecresse) February 6, 2022

4. Repenser la diplomatie militaire française

Aujourd’hui, le Mali refuse la poursuite du déploiement des troupes françaises sur son sol. Or, la lutte contre le terrorisme commence dans ces pays, qui ont besoin de notre soutien. Il convient de repenser notre diplomatie militaire, « mais il est évident que la France n’a pas vocation à rester dans un pays dont les ressortissants refusent d’aider nos troupes. »

Le sujet est simple : comment est ce que l’on réorganise notre opération au Mali pour continuer à lutter contre l’islamisme dans cette zone. Notre mission n’est pas terminée au Sahel et donc elle doit se poursuivre. #Pecresse2022 pic.twitter.com/sBwpJhC9ez

— Valérie Pécresse (@vpecresse) February 6, 2022

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Valérie raconte Pécresse : « Truffaut, Yoda et les autres : ma passion pour le 7ème art »

Dans le troisième épisode de son podcast de campagne, Valérie Pécresse revient longuement sur son amour du cinéma. Elle y livre aussi son regard sur les séries, et plus largement sur sa vision de la culture en France.

A retrouver sur : Spotify / Deezer / Amazon Music

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Réunion publique de Valérie Pécresse à Charleville-Mézières

Suivez en direct la réunion publique de Valérie Pécresse à Charleville-Mézières.

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Valérie Pécresse : « Je souhaite une revalorisation de la consultation à 30 euros »

Premier déplacement consacré à la santé à Oyonnax ce vendredi pour la candidate LR à la présidentielle. Dans un entretien exclusif avec « Le Quotidien du Médecin », elle porte un jugement sévère sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement et sur l’état du système de soins.

Elle se prononce pour une revalorisation rapide des médecins libéraux, l’acte de base du généraliste passant à 30 euros. Elle détaille par ailleurs son dispositif « zéro désert de santé ». Enfin, sur le plan santé publique, elle n’exclut pas de faire du Covid long une ALD et annonce qu’elle poussera trois priorités de santé si elle arrive à l’Élysée : psychiatrie, santé des femmes et cancers des enfants.

Vous avez consulté les professionnels de la santé ces derniers jours. Quel est votre diagnostic ? Quel message principal souhaitez-vous adresser aux soignants, après deux ans de pandémie ?

Notre système de santé est à bout de souffle et il est tenu à bout de bras par des soignants épuisés. Il sort lessivé, non pas des deux mais des dix années qui viennent s’écouler, avec un appauvrissement sans précédent de l’hôpital. Avant la crise, des plans d’économies massifs ont été menés (10 milliards d’euros à partir de 2015) mais sans réorganisation de fond, tandis que des baisses de tarifs ont été imposées aux hôpitaux qui ont dégradé les conditions de travail et nui aux innovations.

Les dix dernières années ont été très dures également pour la médecine de ville, avec un recul de l’accès aux soins, une perte de 2 500 médecins généralistes en 5 ans et plus de cinq millions de Français aujourd’hui sans médecin traitant. À l’hôpital, 10 % des lits sont fermés faute de soignants.

Surtout, les femmes et les hommes de santé éprouvent un sentiment profond d’absence de considération et de perte de sens de leurs métiers. On a une crise de reconnaissance qui s’ajoute à la crise d’efficacité, de moyens et de souveraineté, comme on l’a vu pendant le Covid.

Le bilan santé de ce quinquennat est-il entièrement négatif à vos yeux ?

Depuis dix ans, cette politique suit le même cap de rabot budgétaire sans repenser les fondements du système. On a subi une gestion « comptable » de la santé depuis une décennie qui a mis notre système à genoux. N’oublions pas qu’Emmanuel Macron et Olivier Véran sont quand même aux manettes des lois Sécu depuis 10 ans ! Le résultat c’est que six Français sur dix déclarent avoir déjà annulé ou reporté des soins parce que c’est trop loin ou trop compliqué d’avoir un rendez-vous. On a 10 ans d’écart sur l’espérance de vie en bonne santé par rapport à la Suède ! Et la prévention a été totalement oubliée.

Mais sur la gestion de crise Covid, auriez-vous fait différemment ?

Oui. J’aurais tout décentralisé, c’est d’ailleurs un des fils rouges de mon projet. Faisons confiance aux territoires et donnons de l’autonomie aux soignants ! Lors de la première vague, pendant quelques semaines, c’est bien parce qu’on a laissé les soignants agir et qu’on les a débarrassés de toutes les contraintes absurdes que notre système a tenu. Nous devons libérer les énergies du terrain et encourager l’esprit d’initiative des soignants. Hélas, toute la stratégie vaccinale a été gérée du haut de l’Olympe, ce qui a cristallisé les antivax dans leur haine du pouvoir central. Si on avait confié la campagne vaccinale aux collectivités locales, on aurait pu chercher les tiers de confiance que sont les médecins de ville et les pharmaciens, ce qui aurait permis de faire mieux que cette gestion verticale.

Enfin, la crise Covid a révélé qu’il faut une deuxième étape de la démocratie en santé, 20 ans après la loi Kouchner. Dans cette crise, ni les patients ni les résidents n’ont été entendus et c’est avec eux aussi que je souhaite bâtir l’avenir du système de santé.

Vous voulez recruter 25 000 soignants hospitaliers supplémentaires… Est-ce réaliste ?

Notre système de santé, ce sont d’abord des hommes et des femmes. Je propose donc un vrai pacte de fidélisation et d’attractivité des métiers de santé avec une nouvelle alliance territoriale entre l’État et les collectivités locales qui permettra d’apporter des solutions concrètes en matière de logement, de transport, de crèche ou encore de sécurité. Au-delà des revalorisations salariales, il faut des solutions pour les personnels et c’est au plus près du terrain que nous les trouverons. La valorisation des conditions de travail est à mes yeux centrale. Cela sera la priorité de ma politique d’investissement avec le numérique en santé.

Je propose ensuite un « choc » de formation en doublant le nombre de soignants formés au cours du quinquennat. Cela veut dire par exemple près de 20 000 nouveaux médecins formés par an, d’ici la fin du quinquennat. Pour cela, nous donnerons aux universités les moyens nécessaires et nous utiliserons toutes les ressources de notre système de santé, en multipliant les stages dans les centres hospitaliers généraux comme dans les cliniques.

Il y a enfin la question des carrières des professionnels de santé. Tout est aujourd’hui cloisonné, bureaucratisé. Tout semble fait pour empêcher les individus de progresser et d’avancer. Les infirmiers doivent par exemple pouvoir devenir des IPA en moins de deux ans, après validation des acquis de l’expérience. Et les sages-femmes doivent prendre en charge plus globalement la santé des femmes.

Sur la gouvernance hospitalière, quelles sont vos propositions ?

Mon projet prévoit une nouvelle étape d’autonomie hospitalière, qui passe par des statuts rénovés permettant plus de souplesse et de confier de larges responsabilités et délégations de gestion notamment aux médecins chefs de service. Ils devront avoir les coudées franches, dans le cadre de contrats d’objectifs et de moyens et pouvoir décider de l’achat des matériels et des équipements mais aussi des recrutements. C’est au plus près du terrain qu’il faut pouvoir décider.

Dans ce cadre, je souhaite aussi permettre le rachat des RTT aujourd’hui stockés sur les CET des personnels afin de redonner du pouvoir d’achat aux soignants. Concernant le temps de travail à l’hôpital, arrêtons de tout décider depuis Paris ! Laissons les établissements définir librement les organisations les plus adaptées à leurs missions.

Que faites-vous de la tarification à l’activité ? Faut-il davantage de financements à la qualité dans les hôpitaux ?

Je conserve la T2A mais je l’enrichis avec un vrai financement à la qualité des soins, évaluée notamment par les patients eux-mêmes, avec des indicateurs de délais et de prise en charge. Il faut aussi valoriser la politique de prévention et de santé publique assurée par l’hôpital sur le territoire. Je procéderai par ailleurs à un audit sur les investissements hospitaliers avec l’objectif de prioriser les investissements capables d’améliorer rapidement les conditions de travail mais aussi de soutenir le virage numérique que je conduirai dans l’ensemble des secteurs de l’économie.

Et quel rôle réservez-vous aux agences régionales de santé ?

Dans le cadre de l’alliance de santé territoriale que je défends, je veux que, dans chaque région, sous la houlette de son président, on établisse des objectifs précis à six mois et à cinq ans. Cela concernera les formations, les investissements matériels, les objectifs de réduction des délais d’attente, la permanence des soins et l’accès aux soins des plus fragiles. C’est un changement de méthode considérable puisque ce sont les professionnels eux-mêmes, hospitaliers comme libéraux, publics comme privés, qui auront, sur chaque territoire, la mission de s’entendre pour définir les voies et moyens pour atteindre les objectifs fixés et ainsi mieux répondre à la demande de santé des Français. La région deviendra l’autorité stratégique, l’ARS son bras armé et les départements deviendront les champs opérationnels qui auront une mission globale sur tout le champ médico-social, mais aussi sur la médecine scolaire et la mission de prévention.

En revanche, je ne décentraliserai pas le pilotage financier de la Sécurité sociale. Je ne veux pas à ce stade d’objectifs régionaux de dépenses d’assurance-maladie car ils seront complexes à mettre en place et c’est tout de suite que je veux des résultats. Mais je souhaite une loi de programmation en santé sur cinq ans pour donner de la visibilité à tous les acteurs et notamment ceux de la recherche, de l’industrie et l’innovation.

Concernant les Ehpad, comment réagissez-vous aux récentes révélations sur les situations de maltraitance ?

J’ai été bouleversée comme tous les Français par ces révélations. En tant que femme politique, on est parfois alerté sur des cas individuels de maltraitance. Le livre montre qu’en réalité, il y a un dysfonctionnement systémique. Pour y répondre, il faut radicalement changer le modèle. Je souhaite un référentiel obligatoire auquel tout établissement, public ou privé, devra se soumettre qui englobera les fonctions de la vie quotidienne, la qualité de l’alimentation et des soins, l’état des chambres, le temps consacré à chaque résident, la liberté laissée aux visites… Cet indicateur de qualité, il faut qu’il soit rendu public et donne lieu à des contrôles. Les Ehpad qui ne les respecteront pas seront fermés. Et ceux qui mettent le profit avant leur mission et portent atteinte à la dignité humaine seront poursuivis. Comme on a fait la loi Kouchner pour l’hôpital, il faut une nouvelle loi pour que les résidents et leurs familles soient davantage associés au fonctionnement des Ehpad. Au-delà, je veux engager une vraie révolution sur le vieillissement en donnant la priorité au maintien à domicile avec doublement des crédits d’impôts pour les services à la personne et logements adaptés dans les centres ville.

En médecine de ville, vous semblez miser surtout sur les maisons de santé. Y a-t-il encore une place pour les médecins libéraux en solo ?

Il ne s’agit pas pour moi de privilégier tel ou tel modèle, mais de répondre à la demande des soignants qui veulent être déchargés de toute la bureaucratisation qu’on leur a, au fil des ans, imposée. C’est pour y répondre que j’ai soutenu dans ma région plusieurs maisons de santé car elles présentent l’avantage de favoriser le travail entre tous les professionnels. Il ne s’agit en revanche pas de faire obstacle au travail en solo, mais de pousser le travail en réseau.

À quelles mesures songez-vous pour combattre la désertification médicale ?

Je mettrai en place un plan « zéro désert de santé », ce qui veut dire moins de trajets et moins de délais. Avec des objectifs chiffrés. Il ne faut plus de consultation, prise en charge hospitalière ou service d’urgence à moins de 30 minutes de son domicile. Et je souhaite diviser par deux le temps moyen d’attente d’ici à la fin du quinquennat pour un rendez-vous chez un généraliste ou un spécialiste.

Comment faire en sorte qu’il y ait suffisamment de généralistes ? J’ai retenu la proposition de Philippe Juvin et je souhaite qu’on aligne l’internat de médecine générale sur celui des autres spécialités. Cette quatrième année devra être une année utile de formation et se traduira par la création d’un statut de Docteur junior en médecine générale qui permettra reconnaissance et autonomie aux jeunes médecins. Dans le même temps, un plan d’investissement pour les maîtres de stage sera mobilisé. Je rappelle d’ailleurs que c’est moi qui, ministre de l’Enseignement supérieur, ait créé la filière universitaire de médecine générale. L’objectif est de mettre en place une année de formation supplémentaire qui s’exercera dans les maisons de santé, dans la région de formation, mais en priorité dans les zones en tension, avec une sorte de compagnonnage. Cela concernerait 3 800 jeunes médecins, 38 par département, en moyenne.

La télémédecine et les délégations de tâches se développent. Comment vous situez-vous par rapport à ces deux tendances ?

La télémédecine pour moi ne peut pas remplacer l’humain. Elle est en revanche un outil supplémentaire, utile aux soignants comme aux patients dont l’essor doit être accompagné dans les territoires en lien étroit avec les professionnels de ville.

Les délégations de tâches doivent cesser d’être un tabou. Au regard de l’urgence à redresser la barre de notre système de santé, il y a de la place pour tout le monde et je souhaite que la validation des acquis de l’expérience permette d’enrichir les compétences de chaque métier. Il faut un système d’ascenseur social, ouvert, où chacun puisse progresser et exercer d’autres compétences.

Aujourd’hui la consultation de référence est à 25 euros. Faut-il la revaloriser rapidement ?

Quand il y a une trop forte différence entre les prix du quotidien et les tarifs des médecins, il y a forcément une perte de considération qui est ressentie par ces soignants. C’est une folie de considérer comme normal que la consultation soit à 25 euros. Je souhaite donc sa revalorisation à 30 euros, bien entendu sans impact pour le reste à charge des patients. J’engagerai pour cela une négociation conventionnelle qui prendra également en compte la revalorisation des visites à domicile. Dans le même temps, j’engagerai une revalorisation de la médecine spécialisée. Le tarif des actes techniques n’a pas bougé depuis près de 15 ans. Comment peut-on justifier qu’un chirurgien libéral soit rémunéré 170 euros pour une appendicite ? Je souhaite également rémunérer davantage les consultations réalisées en urgence, afin que l’accès aux soins progresse au plus vite.

De nombreux médecins sont victimes d’agressions. Faut-il alourdir les sanctions, équiper mieux les cabinets libéraux ?

Je souhaite, à l’instar de ce que j’ai fait dans ma région d’Île-de-France, que les professionnels de santé soient aidés dans l’acquisition d’équipements permettant la protection de leur cabinet. Je compte également inclure les médecins les pharmaciens et les infirmiers dans ces professions de service public envers lesquelles une agression sera considérée circonstance aggravante.

Que pensez-vous du débat autour de la « Grande Sécu », qui verrait une extension du champ de l’Assurance-maladie obligatoire au détriment des complémentaires ?

À ce stade, ce projet ne me paraît pas du tout abouti. Je suis contre l’étatisation et je n’imagine pas mettre à la charge de l’État des systèmes qui fonctionnent. Aujourd’hui, les mutuelles sont de grands acteurs de la prévention, ce que ne fait pas la Sécurité sociale ou peu. En revanche, elles sont sans doute trop chères, donc il faut que – comme dans ma région, avec la création d’une mutuelle régionale — on arrive à une modération de leurs prix.

Quel sort réserverez-vous à l’aide médicale d’État ?

Je la recentrerai sur une aide d’urgence, parce que la vérité c’est quand même qu’il y a beaucoup d’abus de droits et de tourisme médical.

Quelles priorités en matière de santé mettriez-vous en avant si vous arrivez au pouvoir ?

Il y a deux urgences immédiates auxquelles il faudra s’attaquer dès le printemps : un plan de rattrapage des soins déprogrammés à cause du Covid ; et l’accélération des travaux de recherche sur le Covid long, avec une éventuelle reconnaissance en affection de longue durée. Il faut que la question soit tranchée très vite, car on a énormément de personnes en grande détresse.

Dès mon élection, je lancerai trois grandes causes qui structureront ma politique. La première, la santé mentale, tient particulièrement à cœur à la petite fille de pédiatre et de psychiatre que je suis. Les dépressions ont très largement augmenté, la santé mentale des enfants est un impensé aujourd’hui, celle des adolescents doit être mise au cœur des politiques publiques. Priorité à la destigmatisation et à la recherche sur ces questions, avec la création d’un Institut national de la santé mentale sur le modèle de l’INCa pour le cancer, afin de doter notre pays de priorités de recherche, de mieux organiser ce secteur et de déboucher sur des progrès thérapeutiques. Il faut aussi une formation accrue des généralistes pour les aider à mieux repérer et prendre en charge la santé mentale et mettre l’accent sur l’inclusion, car aujourd’hui malades et familles sont trop souvent livrés à eux-mêmes.

Deuxième grande cause : la santé des femmes. Je souhaite porter un nouveau regard sur la santé des femmes et aller plus loin sur l’endométriose en la reconnaissant pleinement comme une ALD. Je proposerai également que les règles très douloureuses puissent faire l’objet de congés sur avis médical. Beaucoup de mères n’ont pas le temps de s’occuper d’elles-mêmes au niveau de la prévention. Je veux donc créer des consultations mères-enfants et qu’à l’occasion des visites et soins pour les enfants, les femmes puissent elles aussi bénéficier de consultations et de prévention. Enfin, j’appliquerai aux protections périodiques une limitation de la TVA à 2,1 %…

Ma troisième grande cause portera sur les cancers pédiatriques. Si la recherche a énormément progressé sur les cancers de l’adulte, aucun progrès majeur sur les cancers de l’enfant n’est enregistré depuis 15 ans. J’engagerai donc un effort de recherche sans précédent qui associera industriels et équipes de recherche publiques et privées afin de déboucher rapidement sur des progrès thérapeutiques. Dans le même temps, je souhaite créer, par solidarité nationale, un congé permettant aux parents d’être présents aux côtés de leur enfant pendant toute la durée d’hospitalisation et de conserver leur salaire.

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Florence Portelli : « Valérie Pécresse dit la vérité »

Florence Portelli, porte-parole de Valérie Pécresse, vice-présidente de la région Ile-de-France et maire de Taverny, était l’invitée de France 2.

Elle est revenue sur l’ouverture des Jeux olympiques de Pékin, la crise au Mali et en Ukraine et le programme de Valérie Pécresse.

Ministre des sports envoyée à #Pékin

«Je pense que c’est la bonne position, il faut à la fois dénoncer ce qui se passe en #Chine au niveau des droits de l’homme et en même temps soutenir les athlètes.» @FloPortelli Porte-Parole de @vpecresse

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— Info France 2 (@infofrance2) February 4, 2022

#Mali, #Ukraine

«Je trouve ça un peu macho le côté: une femme ne peut pas être cheffe de nos armées. On n’a pas de leçons à recevoir de la part d’amateurs qui se sont décrédibilisés au Sahel et ailleurs.» @FloPortelli Porte-Parole de @vpecresse

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— Info France 2 (@infofrance2) February 4, 2022

«E. Macron, E. Zemmour, M. le Pen sont des illusionnistes, V. #Pecresse, elle, dit la vérité. Quand elle dit qu’elle augmentera les #salaires de 10% elle le fera et elle a expliqué comment.» @FloPortelli Porte-Parole de @vpecresse

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— Info France 2 (@infofrance2) February 4, 2022

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Philippe Juvin : « Il faut rendre la dépense publique plus efficace »

Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes et conseiller politique de notre mouvement, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la crise sanitaire, la formation du personnel soignant, la situation de l’hôpital, le scandale des EHPAD et le programme de Valérie Pécresse.

Crise sanitaire : “Il va y avoir une deuxième épidémie, avec tous ces gens qui n’ont pas été traités pour leurs cancers, leurs maladies du cœur ou leur maladie mentale et qui sont dans la nature parce que leur diagnostic n’a pas été posé.” @philippejuvin #BonjourChezVous pic.twitter.com/WKvOBvbeI2

— Public Sénat (@publicsenat) February 4, 2022

Hôpital : “Nous ne formons pas assez de soignants : il faut un choc de formation. Nous allons doubler le numerus https://t.co/Pq1Jov9Ucu faut redonner du sens en consacrant le temps médical aux patients et pas à l’administratif.” @philippejuvin #BonjourChezVous pic.twitter.com/SsJIjlw1G0

— Public Sénat (@publicsenat) February 4, 2022

Hôpital : “Il faut rendre la dépense publique plus efficace : on va sauver l’hôpital public en réinjectant des soignants et en mettant moins d’argent dans cette administration administrante.” @philippejuvin #BonjourChezVous pic.twitter.com/nerB8yQviE

— Public Sénat (@publicsenat) February 4, 2022

Orpea : “Je dénonce ce qui est dans le livre depuis des années. Les Ehpad ne sont pas un hébergement, il faut qu’ils redeviennent des domiciles. On ne peut pas vous empêcher d’avoir votre chat. Il faut une politique de maintien à domicile.” @philippejuvin #BonjourChezVous pic.twitter.com/aQSB64AMqZ

— Public Sénat (@publicsenat) February 4, 2022

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Décision de la Commission nationale d’investiture

Dans la préparation des élections législatives, la Commission Nationale d’Investiture des Républicains a souhaité apporter son soutien aux candidats suivants :

BOUCHES-DU-RHONE (13)

1ère circonscription : Sarah Boualem (LR)
2ème circonscription : Sabine Bernasconi (LR)
3ème circonscription : Patrick Pappalardo (LR)
4ème circonscription : Solange Biaggi (LR)
5ème circonscription : Maryline Antoine (LR)
6ème circonscription : Didier Réault (LR)
8ème circonscription : David Ytier (LR)
9ème circonscription : Réservé
12ème circonscription : Réservé
13ème circonscription : Jean-Luc Di Maria (LR)
14ème circonscription : Michel Boulan (LR)
15ème circonscription : Réservé
16ème circonscription : Marie-Pierre Callet (LR)

CHER (18)

3ème circonscription : Bénédicte de Choulot (DVD)

CREUSE (23)

1ère circonscription : Cyril Victor (LR)

HAUTE-GARONNE (31)

8ème circonscription : Polina Baules (LR)

GIRONDE (33)

2ème circonscription : Emmanuelle Cuny (LR)
11ème circonscription : Cécile Picard (LR)
12ème circonscription : Bastien Mercier (LR)

HERAULT (34)

6ème circonscription : Florence Taillade (LR)
7ème circonscription : Yves Michel (DVD)

ILLE-ET-VILAINE (35)

2ème circonscription : Anaïs Jéhanno (LR)
3ème circonscription : Mélina Parmentier (LR)

INDRE (36)

1ère circonscription : Alix Fruchon (LR)
2ème circonscription : Réservé

INDRE-ET-LOIRE (37)

1ère circonscription : Olivier Lebreton (LR)
2ème circonscription : Svetlana Nicolaeff (LR)
3ème circonscription : Sophie Métadier (UDI)
4ème circonscription : Sophie Lagrée (LR)
5ème circonscription : Fabrice Boigard (LR)

JURA (39)

1ère circonscription : Benjamin Marraud des Grottes (LR)
3ème circonscription : Justine Gruet (LR)

LANDES (40)

3ème circonscription : Marion Berginiat (LR)

LOIR-ET-CHER (41)

1ère circonscription : Malik Benakcha (LR)
3ème circonscription : Pascal Brindeau (UDI)

LOIRE-ATLANTIQUE (44)

1ère circonscription : Anthony Béraud (LR)
6ème circonscription : François Guyot (LR)

LOT (46)

1ère circonscription : Réservé
2ème circonscription : Louis Bontemps (LR)

MAYENNE (53)

1ère circonscription : Marie-Hélène Paty (LR)

BAS-RHIN (67)

1ère circonscription : Audrey Rozenhaft (LR)
2ème circonscription : Jean-Philippe Maurer (LR)
3ème circonscription : Jean-Philippe Vetter (LR)
4ème circonscription : Éric Amiet (LR)
6ème circonscription : Réservé
7ème circonscription : Réservé
8ème circonscription : Anne Sander (LR)

HAUTE-SAONE (70)

1ère circonscription : Dimitri Doussot (LR)

HAUTE-SAVOIE (74)

1ère circonscription : Aurélia Gomila (LR)
2ème circonscription : Lionel Tardy (DVD)
3ème circonscription : Réservé
4ème circonscription : Réservé
5ème circonscription : Sophie Dion (LR)

PARIS (75)

2ème circonscription : Jean-Pierre Lecoq (LR)

SEINE-MARITIME (76)

8ème circonscription : Ambre Boreck (LR)

TARN (81)

3ème circonscription : Guilhem Carayon (LR)

VAUCLUSE (84)

2ème circonscription : Elisabeth Amoros (LR)

HAUTE-VIENNE (87)

2ème circonscription : Jean-Marie Bost (LR)
3ème circonscription : Gilles Toulza (LR)

TERRITOIRE DE BELFORT (90)

2ème circonscription : Michel Zumkeller (UDI)

VAL-DE-MARNE (94)

1ère circonscription : Germain Roesch (LR)
3ème circonscription : Didier Gonzales (LR)

MAYOTTE (976)

1ère circonscription : Issihaka Abdillah (LR)
2ème circonscription : Réservé

Eric CIOTTI
Président de la Commission nationale d’investiture des Républicains

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Valérie Pécresse : « Celle qui est régionaliste et patriote, c’est moi »

En Corse aujourd’hui, Valérie Pécresse se prépare à une journée marathon d’Ajaccio à Ghisoni. Déjeuner avec les acteurs économiques, entretien avec Gilles Simeoni, hommage à Claude Erignac, focus sur la santé, puis le rural, la candidate va battre la campagne, au sens premier.

Vous revenez en Corse après une visite en septembre dernier – vous n’étiez alors pas cheffe de file LR à la présidentielle – mais vous continuez à contourner Bastia dont vous êtes originaire. Les Bastiais grognent, déçus. Vous les boudez ?

Le sujet est plus complexe que cela, nous avons une campagne de soixante-dix jours qui m’oblige à faire des choix. J’ai un entretien avec le président de la Collectivité de Corse et je souhaite, en outre, rendre un hommage au préfet Erignac lors d’un moment un peu solennel. Je me rendrai ensuite à Ghisoni pour montrer que la Corse est aussi une Corse des villages.

Votre déplacement ne semble pas aller de soi en termes de fléchage. Éclairez votre parcours et les motivations de vos différentes étapes…

Ma motivation prioritaire, est de parvenir à répondre aux préoccupations quotidiennes des Corses qui ont le sentiment que l’État n’est pas au rendez-vous. La première, concerne la santé, je tiens à ce que l’on résolve, sur le plan national, la question des déserts médicaux, cela s’appliquera à l’île. Avec Philippe Juvin, qui a comme moi des origines corses par sa mère, nous avons prévu d’envoyer 4 000 généralistes en dernière année d’études de médecine, 4 000 docteurs juniors dans les territoires carencés, et ils viendront sur le territoire corse.

Recentrez, vous avez une halte à l’hôpital d’Ajaccio, avec qui échangerez-vous ?

Je veux plus de santé pour la Corse. C’est la raison pour laquelle j’irai rencontrer les personnels hospitaliers. Je veux aussi que l’on parle des hôpitaux de Bastia et d’Ajaccio ainsi que de la première année de santé à Corte dès lors qu’elle n’offre pas assez de places et de perspectives aux étudiants corses. Si l’on attend des médecins dans l’île, il faut impérativement commencer par attirer les jeunes vers les études de médecine sur le territoire insulaire. Je veux, encore, que l’on relance un nouveau plan pluriannuel d’investissement, j’en parlerai avec Gilles Simeoni, dans une logique de solutions à apporter. Nous avons besoin que les collectivités locales, les régions, puissent travailler main dans la main avec l’État pour rénover les infrastructures.

Toutes les régions de France ont apparemment signé pour que la Corse puisse bénéficier d’un statut d’autonomie. La vôtre, l’Ile-de-France, également ?

Régions de France va présenter au gouvernement un projet pour une nouvelle étape décisive de la décentralisation. L’ensemble des régions est partenaire de cette initiative, dont la mienne. Dans ce document, nous appelons à un nouveau pacte girondin avec une République des territoires s’appuyant sur les collectivités et offrant une autonomie à la carte. En corollaire, des régions pouvant se saisir d’une série de compétences neuves. Ce sera le cas pour la Corse.

Quelle vision précise avez-vous des compétences législatives ou quasi pouvant revenir à la Corse ?

Nous en parlerons lors de notre entretien avec le président Simeoni. Je ne peux préempter la discussion à cette heure, mais je suis prête à aller assez loin dans une logique de liberté-responsabilités. Ceci étant, si l’on donne des compétences à une collectivité, il faut non seulement qu’elle soit en mesure de les exercer mais aussi de rendre des comptes pour viser des résultats. Le statut n’est pas l’alpha et l’oméga, l’objectif étant bien plutôt de s’atteler aux urgences, en termes de déchets, d’infrastructures, de santé, d’eau, de développement économique et d’emploi, de vieillissement de la population. Ces sujets, nous les évoquerons avec Gilles Simeoni pour examiner comment la nouvelle décentralisation qu’il appelle de ses vœux pourrait participer à régler concrètement les problèmes des Corses.

En ce qui concerne les droits de succession, le retour au droit commun est programmé pour le 1er janvier 2028. Ce que vous prônez ?

Pour l’instant, et au plan national, la possibilité d’exonérer de droits de succession 95 % des Français dès lors que nous sommes le pays qui taxe le plus au monde et que l’on doit pouvoir transmettre à nos enfants le fruit du travail d’une vie hors impôts.

En Corse, la problématique est très spécifique, vous ne l’ignorez pas ?

À ce stade, je n’ai pas l’intention de remettre en cause le calendrier de 2028.

Précisément, c’est bien ce calendrier qui est inquiétant, dès lors que l’on retombe dans le droit commun…

La Corse doit progressivement revenir au droit commun en la matière, mais avec l’exonération que je propose en direction des 95 % de Français concernés.

Autre dossier qui soulève désormais un tollé national, celui du rapprochement des prisonniers. Vous engagez-vous à faire rentrer les trois hommes condamnés dans l’assassinat du préfet Erignac ?

Ma ligne de conduite consiste à respecter l’indépendance de la justice. L’assassinat du préfet Erignac reste une grande blessure. Des décisions de justice vont être prises dans les mois qui viennent quant à des demandes de rapprochement. Je les respecterai et ne donnerai aucune instruction dans ce dossier, sachant que ces condamnés doivent avoir les mêmes droits que les autres.

Ils ne les ont pas précisément, puisqu’ayant purgé leur dette, ils peuvent désormais bénéficier d’un aménagement de peine qu’on leur refuse…

Oui, mais ce n’est pas le rôle d’une présidente de la République d’interférer dans la justice, je ne le ferai pas.

Des discussions sont en cours entre Paris et la Corse. Ce qu’il doit en sortir selon vous ?

Le président de la République avait promis à toutes les collectivités locales plus d’autonomie, et le respect, pour in fine les mépriser, la Corse comme les autres régions. Il faut respecter les élus, les Corses qui ont un projet pour leur île et les soutenir pour qu’ils le réalisent dans la République, c’est ainsi que je fonctionne. Je crois au fait régional, je suis patriote et je crois que les deux vont de pair.

Un bras de fer se joue actuellement entre l’Europe et l’exécutif corse sur la prochaine délégation de service public maritime. Comment assurer une continuité territoriale optimale entre l’île et le continent ?

C’est un immense défi pour l’île. Moi, présidente de l’Union européenne, j’aurai à cœur de défendre les intérêts de la France et d’essayer de compenser le handicap lié à l’insularité avec des transports moins chers pour les Corses et ceux qui y viennent.

Parmi vos propositions nationales, quelles sont celles qui pourraient apporter une plus-value à l’île, exemples à l’appui ?

Je propose une hausse, de 10 %, des salaires d’ici les cinq prochaines années et la possibilité de convertir en salaire les RTT que l’on n’a pu prendre en raison de la crise Covid. Le travail doit payer davantage, notamment dans les métiers du tourisme qui ont tant de mal à recruter. Il est important que l’État passe à l’action, ce que je ferai pour ma part dès le mois de juillet, pour mettre sur la table une baisse des cotisations retraites afin de pouvoir augmenter les salaires. Entre autres, dans le secteur touristique, je le disais, mais aussi dans le domaine du service à la personne, essentiel à la Corse, pour rechercher une amélioration du pouvoir d’achat de ces emplois et favoriser le recrutement.

De manière plus ciblée ?

Je vais promouvoir une banque nationale des jeunes qui financera leurs études. Je sais combien il est compliqué pour les jeunes Corses d’aller faire, et de poursuivre, des cursus sur le continent. Cette banque ne réclamera le remboursement des prêts accordés que lorsque les jeunes auront atteint un certain niveau de salaire. Ce qui signifie que s’ils échouent, ils ne rembourseront pas. Ce sera un tremplin pour combattre l’autocensure et inciter à monter des projets. Sur l’apprentissage, un enjeu majeur pour les entreprises corses, notamment artisanales, touristiques, je défiscaliserai l’apprentissage pour permettre aux entreprises de moins de dix salariés de prendre, hors charges patronales, des apprentis.

Yannick Jadot était à Bastia lundi. La part que Valérie Pécresse entend réserver à l’écologie ?

Mon projet est puissamment écologique. Il s’agit de protéger les zones les plus remarquables de nos paysages, et cela concerne au premier chef la Corse, avec encore plus de financements pour optimiser la préservation.

À Ghisoni, ce soir, vous irez au-devant d’une ruralité qui constitue une part de l’identité de la Corse. Comment la faire vivre dans l’une des régions les plus pauvres de France ?

Je vais prendre un engagement très fort. Pour chaque euro donné en direction de la politique de la ville, un euro sera reversé à la ruralité. C’est pourquoi je suis allé à Corte en septembre dernier, c’est pourquoi je suis aujourd’hui à Ghisoni, même si cela me contraint dans mon voyage. Pour moi, la ruralité, c’est la France, et nombre de jeunes ont envie de retrouver cette authenticité de la vie au village dans la France de l’après-Covid. On doit les y encourager. C’est aussi pour cela que je vais généraliser le prêt à taux zéro sur tout le territoire afin que les primo-accédants deviennent plus facilement propriétaires, y compris dans des zones en tension, ce qui participera à la rénovation des cœurs de village.

Vous ne parlez pas de spéculation, pourtant elle est omniprésente en Corse…

Ce sera une façon de lutter contre le phénomène. Par ailleurs, il n’y aura plus, avec moi, de fermeture de classe dans le rural sans l’accord des maires. Et j’ai la volonté de favoriser le maintien à domicile. En plein scandale des Ehpad, il faut savoir que cela coûte un bras, d’une part aux collectivités, d’ouvrir des places dans ces établissements, d’autre part, aux familles. J’engagerai des crédits d’impôts et des aides en ce sens.

Vous présidente, promettez un « bing bang » décentralisateur. Ce qui changerait sur le territoire insulaire ?

Cela veut dire que je suis prête à octroyer un certain pouvoir réglementaire aux régions, des droits de dérogation, de différenciation.

En Corse, la différenciation n’a jamais marché…

Eh bien, nous allons nous y mettre. De surcroît, je suis très attachée aux langues régionales, même si je ne suis pas favorable à la coofficialité de la langue corse. Il faut que les langues régionales, qui sont nos racines, soient enseignées en enseignement immersif.

Vous parlez corse ?

Non, mais mon grand-père le parlait.

Le statut de résident ?

Il créerait une exception préjudiciable à l’unité de la nation française.

Vous êtes d’origine corse, mais cela suffira-t-il pour que le vote des insulaires se porte sur votre candidature tandis qu’en 2017 Marine le Pen avait fait carton plein ?

Celle qui est véritablement régionaliste et patriote aujourd’hui, c’est moi. Je viens de cette tradition gaulliste qui était celle de mon grand-père et qui m’a toujours enseigné que la Corse avait tenu un rôle clé dans l’histoire de France.

La question était : allez-vous faire des voix en Corse ?

J’ai autour de moi beaucoup d’amis de la Corse, et je crois qu’ils seront au rendez-vous pour changer la vie d’une population qui ne veut plus se sentir méprisée, reléguée, par le pouvoir jupitérien. Il faut instaurer un dialogue donnant-donnant avec l’exigence de résultats.

Les réseaux Zemmour, bâtis ex-nihilo, sont déjà très organisés dans l’île. Et vous, sur quels bastions pouvez-vous compter ?

Il reste encore des maires d’origine gaulliste en Corse. Et Jean-Jacques Ferrara est le porte-parole de ma campagne dans l’île. C’est un député extrêmement actif à l’Assemblée nationale. Il compte, avec d’autres, Camille de Rocca Serra, Ange Santini, pas seulement, parmi les élus que je côtoie depuis des années. Mais il est également un fait, en tant que présidente de région j’ai noué une vraie relation avec Gilles Simeoni sous l’angle de ce fait décentralisateur que nous voulons tous les deux.

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Gérard Larcher : « Chaque fois que la République recule, c’est la radicalité qui progresse »

Gérard Larcher, président du Sénat, était l’invité de RTL.

Il est revenu la fin du passe vaccinal, le refus d’Emmanuel Macron de débattre avant le 1er tour de l’élection présidentielle, le scandale des EHPAD et la lutte contre l’islamisme.

#COVID19France : Olivier Véran envisage la fin du pass vaccinal avant l’été

“Il faut un peu du calme, tout cela m’apparait un peu brouillon”, @gerard_larcher dans #RTLMatin. “À force des annonces brouillonnes, plus personne n’a confiance dans la parole publique” pic.twitter.com/tGf6zrw8RL

— RTL France (@RTLFrance) February 3, 2022

#Presidentielle2022 : “Le Président de la République, qui va devenir candidat citoyen, doit débattre avec les autres candidats”, @gerard_larcher dans #RTLMatin avec @VenturaAlba pic.twitter.com/u657YTic0L

— RTL France (@RTLFrance) February 3, 2022

Le scandale des Ehpad relance le débat sur la dépendance. La dimension humaine doit être mieux prise en compte. Notre population senior est amenée à croître et pèsera davantage dans nos dépenses. @RTLFrance

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) February 3, 2022

Nos élus ne peuvent pas se compromettre avec des représentants de l’islam radical. Partout où la République recule, l’islamisme progresse. @RTLFrance

— Gérard Larcher (@gerard_larcher) February 3, 2022

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Eric Ciotti : « Il faut interrompre le bail d’Emmanuel Macron »

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de la commission nationale d’investiture, était l’invité de LCI.

Il est revenu sur la restauration de l’autorité de l’Etat, la protection des frontières de l’Union européenne et la lutte contre l’islamisme.

#Sécurité : “Valérie #Pécresse (@vpecresse) incarne la restauration nécessaire de l’autorité, je sens chez elle de la fermeté […] Il n’y a pas de ‘en même temps'” : @ECiotti dans #LesMatinsLCI | @EliMartichoux. pic.twitter.com/18ofCQQZGf

— LCI (@LCI) February 3, 2022

16 pays de l’UE veulent construire des murs pour protéger nos frontières externes

Macron s’y oppose !

Les États ont le droit de choisir qui ils veulent sur leur territoire. Il faut protéger nos frontières extérieures y compris par des murs. pic.twitter.com/Jxs2tg9pvQ

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 3, 2022

J’ai reçu @AmineElbahii et je soutiens @ophmeunier

Ce pouvoir est définitivement celui de l’impuissance, de la lâcheté et d’une forme de soumission à l’islamisme

Il faut combattre cette conquête des territoires et des âmes ! pic.twitter.com/skDIBEUPHJ

— Eric Ciotti (@ECiotti) February 3, 2022

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