Valérie Pécresse : « Je veux un sursaut national pour l’école »

Si elle est élue, Valérie Pécresse promet de faire du français et des maths les deux grandes causes de son quinquennat et propose un examen d’entrée en sixième. Elle entend également refaire aimer la France à l’école.

Quelle serait votre toute première mesure pour l’éducation ?

Je veux un sursaut national pour l’école et ferai du français et des maths les deux grandes causes éducatives du quinquennat. Nous devons donner à tous les enfants les fondamentaux qui leur permettront de réussir. La France voit son rang baisser dans les classements internationaux. J’ajouterai deux heures hebdomadaires de français et une heure de maths en primaire. En sortant les maths du tronc commun après la seconde, la réforme du lycée a entraîné une déperdition de vocations scientifiques, notamment chez les filles. Aussi, je veux réintroduire les maths en tant que discipline à part entière dans le tronc commun, en première et terminale.

Vous proposez un examen avant l’entrée en sixième : est-ce la fin du collège unique ?

Non, c’est la fin du collège uniforme ! Cet examen permettra de s’assurer que les fondamentaux sont acquis. Il n’est pas question de faire de l’anglais ni de la physique, si on ne maîtrise pas le français ni les maths. Les élèves qui ne réussiront pas cet examen entreront au collège dans des classes de sixième de consolidation, le temps de rattraper leur retard.

Vous prévoyez de créer 10 000 postes, enseignants et non-enseignants, dans l’éducation nationale… Comment les rendre attractifs ?

Il y aura des efforts salariaux, notamment en début de carrière, et au mérite, pour les enseignants qui s’investissent aussi dans des projets en dehors de leurs heures de cours. Je veux également encourager les secondes carrières, après reconversion, en créant des contrats de mission éducative de cinq ans, avec un salaire qui tienne compte du parcours professionnel antérieur.

Vous entendez donner aux établissements davantage d’autonomie. Au risque de creuser les inégalités ?

On observe déjà des inégalités extrêmement fortes, avec des stratégies d’évitement du secteur public. Je veux redonner à ce dernier sa force, en encourageant l’innovation pédagogique pour s’adapter aux besoins des territoires.

Là où se concentrent les difficultés, j’expérimenterai, hors carte scolaire, des écoles publiques, gratuites, 100 % innovantes, avec un projet pédagogique spécifique. Les élèves signeront une charte d’engagement. Les professeurs seront recrutés sur la base du volontariat, en marge du système de mutation ordinaire basé essentiellement sur l’ancienneté. Si ce dispositif fonctionne, nous l’étendrons.

Nicolas Sarkozy avait créé les internats d’excellence. Vous souhaitez lancer des externats d’excellence. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de proposer à des collégiens et des lycéens qui ont des difficultés pour travailler chez eux de rester jusqu’au dîner dans leur établissement. Ils y bénéficieront d’une étude encadrée et d’activités culturelles ou sportives. C’est une adaptation du principe des internats d’excellence en tenant compte de la demande des jeunes et de leurs familles, qui souhaitent se retrouver chaque soir.

Faut-il rapprocher l’école du monde professionnel ?

Oui, c’est pourquoi je confierai l’orientation aux régions, qui missionneront des intervenants spécialisés. Cela conduira à orienter davantage de jeunes vers des filières professionnelles, mieux valorisées. Je permettrai aussi aux jeunes de faire de l’apprentissage sous statut scolaire dès l’âge de 14 ans, sans attendre la fin du collège.

Qu’attendez-vous de l’enseignement privé ?

Les établissements privés jouent déjà un rôle important dans l’accueil des élèves boursiers et je les accompagnerai pour aller encore plus loin. Par ailleurs, aujourd’hui, devoir attendre cinq ans avant de pouvoir solliciter un contrat d’association avec l’État (et voir le salaire de ses enseignants pris en charge par des fonds publics), c’est trop long. Mieux vaudrait voir, dès le départ, si le projet répond à une vraie vocation pédagogique et, si tel est le cas, engager plus rapidement une contractualisation.

En quoi consiste votre « journée nationale des héros français » ?

Je propose symboliquement la date du 10 novembre. Entre le 9 novembre, anniversaire de la mort du général de Gaulle, et le 11 novembre, commémoration de l’armistice de 1918. Je souhaite que dans chaque matière, on puisse parler de nos grands héros et héroïnes d’hier et d’aujourd’hui. Et, au-delà, des bénévoles, pompiers volontaires, soignants. Notre jeunesse a besoin de figures d’exemplarité et de retrouver la fierté de la France et de son histoire. Refaire aimer la France est un sujet majeur pour l’école.

Plusieurs candidats de gauche souhaitent supprimer Parcoursup. Que proposez-vous ?

Ce qui doit décider de l’orientation des jeunes, ce n’est pas un algorithme opaque mais le mérite républicain et les prérequis fixés par les universités. Dans les formations qui comptent plus de candidats que de places, celles-ci doivent expliciter les critères qui guident leur choix. Les universités doivent assumer une orientation sélective.

J’entends par ailleurs renforcer l’autonomie des universités pour le recrutement des enseignants notamment, dans la continuité de la loi que j’avais portée en 2007. Enfin, je propose que des jeunes des territoires ruraux puissent suivre dans les locaux de leur lycée, à distance, une première année universitaire.

Sur la laïcité, vous voulez encore encadrer le port du voile musulman. Pourquoi ?

Un adulte est libre de s’habiller comme il le souhaite. Mais le voile est un signe de soumission de la femme. Concernant les sorties scolaires, je considère que les accompagnateurs sont des auxiliaires du service public. Ils doivent donc être également soumis à la règle de neutralité et ne porter aucun signe religieux ostensible, quel qu’il soit. Je ne veux toutefois pas priver les enfants de sorties scolaires, c’est pourquoi je souhaite augmenter de 50 % le nombre de jeunes en service civique afin de compenser un éventuel manque de parents.

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Valérie Pécresse : « Nous devons aux Français un vrai débat démocratique »

La candidate des Républicains reproche à Emmanuel Macron d’esquiver une campagne électorale bouleversée par la guerre en Ukraine.

La guerre en Ukraine est venue bouleverser la campagne présidentielle. Déjà plus de deux millions d’Ukrainiens ont dû fuir leur pays. Faut-il en priorité les accueillir en France ou soutenir les capacités d’accueil des pays limitrophes ?

Il y a une tradition d’asile en France, issue de nos valeurs chrétiennes et humanistes. J’y suis fidèle. Quand une personne est persécutée ou une famille sous les bombes, elles doivent pouvoir trouver asile chez nous. Bien entendu, une grande partie des Ukrainiens attend de pouvoir rentrer chez elle et préfère se réfugier dans des pays limitrophes. Mais il faut sans tergiverser accueillir ceux qui veulent venir en France.

Quelles seraient vos priorités afin de protéger le pouvoir d’achat des Français ?

Sur le long terme, la grande question est celle de la souveraineté énergétique. En tournant le dos à l’énergie nucléaire en début de mandat, Emmanuel Macron a renié l’héritage gaulliste. Il a fragilisé la France. On prend la mesure de cette mauvaise décision à l’heure où l’Europe devrait durcir les sanctions à l’égard de la Russie et diminuer drastiquement ses achats d’hydrocarbures russes. Nous avons aujourd’hui d’urgence besoin de sortir de notre dépendance au gaz et au pétrole russes. Ce qui suppose de continuer à développer nos capacités nucléaires, ainsi que les énergies renouvelables, comme le biogaz.

Sur le court terme, il va falloir prendre des mesures pour aider les Français à supporter la hausse des prix de l’énergie. Il y a d’abord la question de l’utilisation des nouvelles recettes de l’État, via les taxes, lorsque le prix de l’essence augmente : il faut en rendre une partie aux Français. Il y a ensuite la possibilité de déconnecter les prix de l’électricité en France du tarif du marché européen, indexé sur le gaz, en cas de circonstances exceptionnelles. Nous y sommes : l’exécutif devrait immédiatement prendre cette décision par décret.

L’atonie de la campagne électorale vous inquiète-t-elle ?

Malgré la guerre en Ukraine, la campagne présidentielle ne doit pas être dérobée aux Français. Nous leur devons un vrai débat démocratique, argument contre argument, sur l’état de notre pays et le bilan d’Emmanuel Macron. Or, c’est l’esquive systématique du président de la République sortant.

Des questions cruciales se posent pourtant dans les cinq années qui viennent pour le destin de la France. Serons-nous demain encore une grande puissance ? Serons-nous demain encore une nation avec un peuple qui a envie de construire un destin commun ? Des sujets comme l’école ou la santé devraient être au cœur de la campagne. Mais aussi celui de la dette abyssale qui ne cesse de se creuser depuis cinq ans, et que nous allons léguer à nos enfants. Qui va payer l’addition du quinquennat Macron ? Je me présente devant les Français avec un projet abouti, à la fois sérieux, ferme et humain. Je suis la seule candidate à avoir le courage de faire, l’expérience politique et une équipe solide afin d’incarner une alternance crédible. Je suis prête à relever la France.

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Xavier Bertrand : « Le prochain quinquennat devra être le quinquennat du pouvoir d’achat, le quinquennat des classes moyennes »

Xavier Bertrand, conseiller de Valérie Pécresse, président de la région des Hauts-de-France, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur la guerre en Ukraine, l’augmentation des prix de l’énergie, le pouvoir d’achat et l’élection présidentielle.

Guerre en #Ukraine : “Il faut maintenir l’unité à tous les niveaux”, assure @xavierbertrand dans #RTLMatin avec @VenturaAlba pic.twitter.com/kJB5sLitvM

— RTL France (@RTLFrance) March 9, 2022

Bruno Le Maire pense-t-il que les Français l’ont attendu pour faire attention à leur consommation d’énergie ?! Ce qu’ils attendent de lui, ce sont des solutions : l’Etat ne peut pas s’enrichir quand le portefeuille des Français se vide ! #RTLMatin pic.twitter.com/r5LvXI0pqj

— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 9, 2022

Le prochain quinquennat devra être le quinquennat du pouvoir d’achat, le quinquennat des classes moyennes. C’est ce qu’il y a dans le projet de @vpecresse. #RTLMatin pic.twitter.com/NjQFHN6qJT

— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 9, 2022

Il y a aujourd’hui 3 ou 4 candidats qui peuvent être au second tour. Pourquoi le Président sortant n’accepte-t-il pas de débattre face à chacun d’eux ? Notre pays a besoin d’un débat d’idées. #RTLMatin pic.twitter.com/Qhb9n8eZaX

— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 9, 2022

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Valérie Pécresse : « Le destin de la France est en train de se jouer »

Valérie Pécresse était l’invitée d’Apolline de Malherbes le mercredi 9 mars sur BFM TV à 8h30. L’occasion de revenir sur l’urgence du débat démocratique, dans le contexte de la crise en Ukraine.

Il faut durcir les sanctions contre la Russie et Vladimir Poutine

« Le destin de la France est en train de se jouer ». Les Français ont tous pris la mesure de la gravité de la crise en Ukraine. La France avec l’Union Européenne a pris plusieurs mesures, mais il faut encore aller plus loin ! Valérie Pécresse propose notamment de diminuer les importations d’hydrocarbures russes, dans la mesure où des solutions alternatives sont disponibles. La responsabilité n’est pas que française : « Il faut que l’Europe s’engage à diminuer ses importations drastiquement ».

Aujourd’hui, le conflit entre la Russie et l’Ukraine réduit la possibilité de débattre. Le Président actuel s’en sert de prétexte pour ne pas rendre des comptes sur le quinquennat passé. Valérie Pécresse souhaite que la campagne présidentielle voit un véritable débat. Puisque « Emmanuel Macron a mal géré le pays, il doit en rendre comptes aux Français. »

Le destin de la France est en train de se jouer.

Aujourd’hui, la guerre en Ukraine écrase toute possibilité de débat mais à quatre semaines à peine du 1er tour, le débat doit avoir lieu. Emmanuel Macron a mal géré le pays, il doit en rendre comptes aux Français. #Pécresse2022 pic.twitter.com/7xdjNufL1M

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 9, 2022

Qui va payer l’addition de ce quinquennat ?

Tous les candidats doivent pouvoir se positionner sur le bilan d’Emmanuel Macron. En effet, que reste-il de la participation citoyenne ? De la revalorisation du travail ? De la sécurité de nos compatriotes ?

Plus encore, avec la crise sanitaire, les vannes de l’argent public ont été largement ouvertes par Emmanuel Macron. « Qui va payer l’addition de ce quinquennat ? Tous les jours le président sortant annonce une dépense de plus. » Valérie Pécresse est la seule qui a la courage de dire qu’il faut dépenser moins et travailler plus. Son bilan à la région Ile-de-France offre un bel exemple de réussite en matière de gestion financière !

Il faut que l’on puisse débattre du bilan d’Emmanuel Macron. Qui va payer l’addition de ce quinquennat ?

Tous les jours le président sortant annonce une dépense de plus. Je suis la seule qui a la courage de dire qu’il faut dépenser moins et travailler plus. #Pecresse2022 pic.twitter.com/sp6syEvayc

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 9, 2022

Il est temps de sortir du dogmatisme écologique ! Le nucléaire constitue une solution idéale pour répondre aux interrogations actuelles sur une possible pénurie de gaz. Le nucléaire est notre avenir ! Valérie Pécresse l’a expliqué : « grâce au nucléaire, nous produisons notre électricité moins chère mais son prix est conditionné au prix du marché européen qui est lui-même indexé sur le gaz. Je demande au Gouvernement de déconnecter par décret le prix de notre électricité du marché européen. » Le gouvernement doit assumer ses responsabilités et parier clairement sur le nucléaire. Même les Allemands l’ont fait !

La candidate de la France qui travaille

Valérie Pécresse a compilé dans son projet de nombreuses mesures en faveur de « la France qui travaille ». Hausse des salaires de 10%, conversion des RTT en salaires, défiscalisalisation totale et sans limite des heures supplémentaires, retraite minimum égale au Smic… Il est temps de redonner du sens à la valeur travail et Valérie Pécresse l’affirme : « c’est le cœur de mon projet ».

Hausse des salaires de 10%, conversion des RTT en salaires, défiscalisalisation totale et sans limite des heures supplémentaires, retraite minimum égale au Smic…

Je suis la candidate de la France qui travaille et du pouvoir d’achat. C’est le coeur de mon projet. #Pécresse2022 pic.twitter.com/DbNeo6wvxO

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 9, 2022

Enfin, la France doit se libérer des multiples taxes et contributions qui l’empêche de se développer. Emmanuel Macron a d’ailleurs repris l’idée de plusieurs candidats dont Valérie Pécresse de supprimer la taxe audiovisuelle. Pour elle, la taxe audiovisuelle est « une taxe qui a fait son temps, qui est obsolète ».

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Valérie Pécresse : « Elire une femme Présidente, ça doit tout changer dans la vie des femmes »

Lundi 7 mars, dans « Face aux Françaises », Valérie Pécresse a répondu aux questions de Ruth Elkrief et Ava Djamshidi sur LCI. À la veille de la journée internationale des droits des femmes, les prétendants à l’Élysée répondaient aux questions de six lectrices du magazine Elle sur des thématiques diverses, telles que la sécurité, la parité femmes-hommes ou encore les violences sexistes et sexuelles.

Toute ma vie politique, je me suis battue pour promouvoir l’égalité femmes-hommes

« J’ai dû me battre pour arriver où je suis » a confié Valérie Pécresse et rappelle qu’elle s’est toujours battue dans sa vie politique pour l’égalité.

Valérie Pécresse veut étendre cette conviction au sein des entreprises. En effet, elle souhaite instaurer un congé parental aménageable pour chaque parent, dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés, qui pourrait être pris jusqu’aux 18 ans de l’enfant. Valérie Pécresse le martelle : « Égalité dans l’emploi, égalité salariale, égalité face au crédit bancaire, égalité face aux promotions professionnelles, nous irons plus loin ».

Toute ma vie politique, je me suis battue pour promouvoir l’égalité femmes-hommes.

J’ai fait des violences faites aux femmes une grande cause dans ma Région. Je me suis occupée des femmes harcelées dans les transports et de la précarité menstruelle au lycée. #FaceAuxFrançaises pic.twitter.com/Sf4B5SID4y

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 7, 2022

Les protections hygiéniques, biens de première nécessité

Valérie Pécresse a détaillé quelques une de ses propositions sur LCI, notamment la distribution gratuite des protections périodiques dans tous les Crous et la taxation de ces produits à seulement 2,5% comme « des biens de première nécessité ».

Elle s’est aussi engagée à faire de la santé des femmes «une des grandes causes» de son quinquennat, avec notamment une généralisation des consultations mère-enfant. Elle affirme qu’« il existe encore trop d’inégalités d’accès aux soins pour les femmes », et propose aussi notamment de reconnaître l’endométriose comme une affection de longue durée (ALD).

Enfin pour les familles monoparentales, dont l’immense majorité sont des femmes, Valérie Pécresse a promis de mettre « fin à l’injustice qui consiste à fiscaliser les pensions alimentaires des femmes qui élèvent leurs enfants ».

Contre la précarité menstruelle, je généraliserai les distributeurs de protections hygiéniques à l’université comme je l’ai fait dans les lycées d’IDF. J’appliquerai une TVA à 2,1% sur les protections hygiéniques comme pour les biens de première nécessité. #FaceAuxFrancaises pic.twitter.com/dlAnyW4PUD

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 7, 2022

L’interdiction du voile pour les petites filles

« On doit laisser aux petites filles la liberté de se déterminer et de s’émanciper, on ne doit pas les enfermer dans une représentation féminine » a expliqué Valérie Pécresse. Ainsi, lorsqu’elle sera Présidente, Valérie Pécresse interdira le port du voile aux fillettes, à l’école comme dans la rue.

J’interdirai le port du voile forcé pour les fillettes.

On doit laisser aux petites filles la liberté de se déterminer et de s’émanciper, on ne doit pas les enfermer dans une représentation féminine. Elles ne doivent être voilées ni à l’école ni dans la rue. #FaceAuxFrançaises pic.twitter.com/ABiPnpBSKE

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 7, 2022

« Élire une femme présidente de la République, ça doit faire la différence dans la condition des femmes »

Valérie Pécresse a diffusé une vidéo à l’occasion du 8 mars. Elle a commencé par dédier le 8 mars 2022 à toutes les femmes d’Ukraine qui « se battent pour protéger leur pays et leurs familles ». Un des drames de notre société est de voir certaines femmes «mourir sous les coups de leurs compagnons ou de leurs ex-compagnons». La France doit prendre à bras le corps ce problème dramatique ! Pour Valérie Pécresse, « il n’y a pas de fatalité ». Une des solutions est de créer une juridiction spécialisée sur le modèle de l’Espagne « pour que les plaintes puissent être instruites en moins de 72 heures et les ordonnances de protection prononcées en quelques jours ».

Retrouvez la déclaration de Valérie Pécresse :

Élire une femme présidente de la République, ça doit tout changer dans la vie des femmes ! #8mars #JourneeDesDroitsDesFemmes pic.twitter.com/QGwvCr9UHE

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 8, 2022

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Bruno Retailleau : « Une présidentielle sans confrontation des candidats ? Ce serait un mandat sans force »

Il serait catastrophique pour l’esprit public qu’Emmanuel Macron, dont le bilan est très négatif, escamote le débat présidentiel en arguant de la guerre en Ukraine, explique le président du groupe LR au Sénat.

« Ma boussole, vous protéger. » Face au retour de la guerre en Europe et à l’approche d’une élection cruciale pour notre pays, le président de la République a voulu fixer un cap. Il convient donc de prendre au mot Emmanuel Macron et de poser la seule question qui vaille alors que sonne l’heure du bilan: son quinquennat a-t-il vraiment protégé la France ? L’a-t-il préparé aux chocs qui surviennent ? La réponse est évidemment non. Rien n’a été préparé. Rien n’a été anticipé.

S’agissant de nos dépendances, elles se sont aggravées. La France que nous laisse Emmanuel Macron est plus que jamais une France aux mains liées.

Sur le plan budgétaire, la dépense publique a explosé: plus de 140 milliards d’euros supplémentaires en cinq ans, hors dépenses liées à la crise sanitaire et à la relance. Une nation qui ne tient pas ses comptes ne peut tenir son rang: cette vérité, Emmanuel Macron l’a ignorée ; pas notre voisin allemand qui, grâce à sa bonne gestion financière, peut annoncer une augmentation de 100 milliards d’euros en faveur de sa défense. Serons-nous encore, dans quinze ans, la première armée de l’Union européenne ? Il est permis de s’interroger.

Aux lourdes conséquences de nos déficits publics s’ajoutent celles d’un déficit commercial historique, qui s’élève à 85 milliards d’euros. Même nos secteurs les plus exportateurs sont aujourd’hui menacés: Emmanuel Macron n’a-t-il pas avalisé le programme européen « Farm to Fork » qui prévoit le gel de 10 % de surfaces agricoles d’ici dix ans ? Alors que la Russie de Vladimir Poutine s’est construit une autonomie alimentaire, la France d’Emmanuel Macron, elle, déconstruit la sienne.

Quant à la dépendance énergétique, le nombre de jours nécessitant une importation de notre électricité a quasiment doublé entre 2019 et 2020, conséquence directe de la fermeture de Fessenheim et des zigzags permanents d’Emmanuel Macron sur le nucléaire.

Mais ce n’est pas tout. Car à l’affaiblissement des éléments matériels de la puissance française, s’ajoute l’effritement de sa composante immatérielle: la cohésion nationale.

La résistance du peuple ukrainien doit être pour nous une leçon: face à l’adversité, la capacité de résilience d’une nation se juge d’abord à la mesure de son sentiment d’appartenance. Ce même sentiment national qu’Emmanuel Macron n’a cessé de blesser, de sa négation de l’existence d’une culture française à sa revendication de déconstruire l’histoire de France. Au rebours de l’histoire, précisément. Car le combat des Ukrainiens pour leur souveraineté et leur identité illustre un basculement historique: l’illusion de l’indifférenciation culturelle, de l’uniformisation du monde sous les seuls signes du droit et du marché, a définitivement volé en éclat. Partout, les nations se raffermissent dans leur culture. Malheureusement le communautarisme et le wokisme morcellent la nôtre. À renier notre passé, nous fermons la porte à notre avenir: demain, l’identité sera plus que jamais un facteur de puissance et d’influence.

Cette faiblesse de la France n’est donc malheureusement pas le fruit du hasard. Car le monde nouveau dans lequel nous entrons est aux antipodes du « nouveau monde » que nous promettait Emmanuel Macron. Il s’était fait le chantre d’un nouvel individualisme, mais c’est la figure du collectif, celle du soldat luttant pour son pays et non celle de l’individu « maximisant ses possibles », qui signe son retour. Il s’était fait le héraut de la mondialisation heureuse, mais c’est bien la nécessité vitale des frontières que remet en pleine lumière le combat des Ukrainiens contre l’envahisseur russe. Le monde ouvert à tous les vents d’Emmanuel Macron n’est qu’un monde offert à toutes les invasions. À force de vouloir vider les nations de leur souveraineté comme de leur légitimité, l’idéologie postnationale a laissé un espace pour les empires en reconstitution.

De l’Ukraine affrontant un nouveau tsar rouge à l’Arménie résistant au nouveau sultan ottoman, c’est la même lutte qui partout se livre: ce combat toujours recommencé de la nation contre l’empire, du droit contre la force, de la frontière qui garantit la paix contre l’expansionnisme qui amène la guerre.

Tirons-en les leçons pour nous-mêmes. Et d’abord pour l’Europe: en voulant dépasser la nation, elle a oublié l’exigence vitale du fait national, notamment dans le domaine de la défense. Le chantier est immense. Car à l’œuvre, difficile de porter de grands projets stratégiques, l’Europe a préféré le confort des petits sujets technocratiques. Ainsi exige-t-elle de nos armées qu’elles respectent la directive « temps de travail » plutôt que d’œuvrer pour le réarmement des États européens. Qui peut croire sérieusement que la Russie de Vladimir Poutine se laissera impressionner par une Europe qui sacrifie sa sécurité pour des jours de congé ? Il nous faut donc réarmer l’Europe, mais pas n’importe comment. Pas en poursuivant le rêve illusoire d’une armée européenne, un temps caressé par Emmanuel Macron. À la politique de la canonnière que pratiquent les puissances bellicistes, on ne peut opposer la politique de la chimère. Plutôt qu’une impossible défense européenne intégrée, forgeons une alliance européenne de défense, engageant chaque nation de l’Union à augmenter son effort militaire, comme le propose Valérie Pécresse.

Alors oui, comme l’a affirmé Emmanuel Macron, cette guerre est un tournant dans l’histoire européenne. Mais un tournant dans lequel tout ce qu’a incarné le macronisme est allé au fossé. Jusqu’à l’optimisme béat de ce « pensez printemps » que lançait Emmanuel Macron en 2017. Avec le retour du tragique, toute la vacuité de l’irénisme macronien apparaît: non, le rôle du politique n’est pas d’annoncer le printemps mais bien de rappeler que l’hiver existe: celui de la guerre, du combat pour la souveraineté et la liberté. Il aurait fallu s’y préparer.

Naturellement, sur toutes ces questions, le candidat Macron va promettre de faire demain ce que le président n’a pas fait hier. En somme, les Français devront trancher entre les regrets d’Emmanuel Macron et le projet de Valérie Pécresse. Mais à condition, bien sûr, qu’il y ait enfin une campagne. C’est pourquoi nous appelons solennellement Emmanuel Macron à assumer ses responsabilités. Car nous mettons en garde: une élection sans débats signifierait un quinquennat sans mandat clair. Comment alors réformer vraiment ? S’il n’y a pas de vraie confrontation dans les urnes, nous aurons des confrontations dans la rue. La France ne peut pas se permettre une nouvelle élection présidentielle escamotée, une nouvelle occasion manquée.

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Réunion publique de Valérie Pécresse à Metz

Suivez en direct la réunion publique de Valérie Pécresse à Metz (Moselle).

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Pour un pacte de liberté et de confiance avec les élus locaux

Suivez en direct le grand rassemblement des élus autour de Valérie Pécresse à Chartres (Eure-et-Loir)

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[Carnet de campagne] Isabelle Le Callennec présente sa liste « Hissons haut la Bretagne »

Isabelle Le Callennec a choisi le Mont Saint-Michel-de-Brasparts pour la présentation de l’équipe de la Droite, du Centre et des Régionalistes aux élections régionales des 20 et 27 juin prochains. Après avoir lancé sa campagne le 20 mars dernier du haut du phare de l’Ile Vierge, elle continue à prendre de la hauteur dans les Monts d’Arrée. La liste « Hissons haut la Bretagne » est représentative de multiples diversités.

Une diversité géographique
  • 17 candidats des Côtes d’Armor
  • 25 candidats en Finistère
  • 21 candidats en Morbihan
  • 28 candidats en Ille-et-Vilaine.

La côte est représentée avec Cancale, Saint-Malo, Saint-Quay-Portrieux, Brest, Concarneau, Larmor-Plage, Ploemeur, Lorient… mais aussi la Bretagne intérieure avec Loudéac, Merdrignac, Poullaouen, Meslan, Bain de Bretagne, Sainte-Marie (Redon), Vitré…

Les candidats habitent dans des villes moyennes, des métropoles ou en milieu rural.

Une diversité de professions

Des agriculteurs, conventionnels ou bio, des pêcheurs, des ostréiculteurs, des comptables et des responsables administratifs, des salariés de l’industrie automobile, des assureurs, des enseignants, des commerçants, des artisans du bâtiment, des professionnels de l’agro-alimentaire, des chefs d’entreprise, des magistrats, des avocats, des retraités, des étudiants, des agents de la fonction publique territoriale …

Il est important qu’au-delà des mandats de chacun, ces réalités professionnelles soient représentées lors de ces élections.

Une diversité politique

Cette liste est bien celle de la droite, du centre et des régionalistes.

Quelques candidats sont encartés Les Républicains, UDI, Agir, Breizh Europa, En Avant la Bretagne.

La plupart sont de sensibilité Droite, Centre et Régionalistes sans être adhérent dans un parti politique.

Deux tiers d’élus, un tiers de la société civile

Sur les 91 candidats, près de 60 exercent ou ont exercé un mandat local ou national.

Un fort intérêt pour le développement économique

Parmi les élus municipaux et communautaires, beaucoup sont en charge du développement économique, notamment comme vice-président de communauté de communes en responsabilité des questions économiques, du tourisme, de l’agriculture ou de la pêche.

Certains élus ont la charge de l’environnement et du développement durable.

D’autres ont la responsabilité des finances de leur collectivité.

La sécurité enfin est l’une des préoccupations importantes de chacun de ces élus.

Place aux jeunes

Un grand nombre de jeunes de 30 ou moins de 30 ans ont trouvé une place sur cette liste. Ils sont 10 dont 4 ont 19 ans et certains sont déjà élus voire adjoints dans leurs communes. La moyenne d’âge de la liste est de 50 ans.

Des Bretonnes et des Bretons engagés dans le sport

La liste compte des personnalités engagées dans le sport, parfois au niveau du comité régional olympique et sportif de Bretagne.

Des militants de la culture

La liste compte plusieurs adjoints à la culture et au patrimoine.

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Les langues régionales

Nous y consacrerons 1.5 % du budget régional

La loi « Molac » a été votée dans les mêmes termes au Sénat et à l’Assemblée nationale. Elle est le fruit d’années de soutien de personnalités bretonnes comme Marc Le Fur et d’autres. Elle a rassemblé au-delà des clivages. Personnellement, je soutiens les 3 réseaux d’enseignement du breton : Div yezh, Divaskell et Diwan. L’école immersive a prouvé son utilité et son efficacité, au Pays basque, en Alsace, en Corse ou en Bretagne avec Diwan. Je ne comprends toujours pas le procès qui lui est fait. Et je me demande quelle est la sincérité d’un candidat soutenu par LREM qui accueille sur sa liste l’ex Présidente de Diwan. La loi a donné espoir à tous les défenseurs des langues régionales, singulièrement aux Bretons. Je vois dans ce triste épisode les limites du « en même temps »  ; il est inopérant au niveau national et nous nous ne souhaitons surtout pas l’adopter au niveau régional. Clarté et courage sont plus que jamais nécessaires. Nous continuerons à soutenir nos langues régionales et avons annoncé vouloir y consacrer 1,5% du budget régional. L’école immersive y jouera tout son rôle.

La Réunification

Je l’estime souhaitable et je la crois possible, à condition d’agir avec méthode et détermination et de passer par un vote démocratique des habitants de la Loire Atlantique. Nous travaillerons à la rédaction d’une Loi Bretagne actant la réunification, l’Assemblée unique, le transfert de compétences.

La réunification de la Bretagne ? Je l’estime souhaitable et je la crois possible, à condition de s’en donner les moyens, d’agir avec méthode et de passer par un vote démocratique des habitants de la Loire Atlantique. Dès la première session du mandat, je souhaite faire adopter un vœu pour officialiser la volonté de faire revenir la Loire Atlantique en Bretagne. Je prendrai rendez-vous avec le ou la Présidente nouvellement élue du Conseil départemental de la Loire Atlantique. Je confierai à la nouvelle vice présidente en charge de la réunification le pilotage d’une commission ad hoc composée d’élus des 5 départements, des 2 Régions et des représentants des associations. Ensemble, nous élaborerons une feuille de route et des modalités de travail. Je compte saisir le CESER, qui pourra associer des démographes, des économistes, des historiens… afin de nous éclairer collectivement sur l’impact d’une B5, une Bretagne à 5. Notre objectif est d’obtenir du gouvernement, celui qui sera en place au moment où nous serons prêts, le lancement d’une consultation décisive des habitants de la Loire Atlantique. Je parle de consultation décisive plutôt que de référendum, ce qui signifie obligation de mettre à exécution. Enfin, à la suite d’un déplacement en Alsace, j’ai annoncé que nous travaillerons à la rédaction d’une Loi Bretagne actant la réunification, l’Assemblée unique, le transfert de compétences. J’espère que les parlementaires bretons seront au rendez-vous de l’Histoire.

Langues régionales : Isabelle Le Callennec sera samedi à Guingamp

Isabelle Le Callennec, tête de liste Droite, Centre et Régionalistes « Hissons haut la Bretagne » sera de la manifestation samedi à Guingamp.
« Après le recours des députés Lrem et Modem contre la loi sur les langues régionales, je serai samedi à Guingamp avec des membres de mon équipe pour défendre la liberté d’enseigner le Breton avec la méthode immersive et celle d’écrire nos prénoms en breton y compris avec les signes diacritiques et notamment le tilde. » déclare Isabelle Le Callennec. « Je veux que la Région consacre, dans les années à venir, 1.5 % de son budget aux langues de Bretagne, contre moins de 0.50 % aujourd’hui. » conclut la candidate Droite, Centre et Régionalistes.

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