Valérie Pécresse : « S’il y a autant d’abstention, c’est peut-être parce qu’on ne fait pas toujours ce qu’on dit »

Après une visite à l’école juive de Toulouse à la veille des dix ans de l’attentat perpétré par Mohammed Merah, Valérie Pécresse a échangé pendant une heure avec six lectrices et lecteurs de La Dépêche du Midi.

René Saint, retraité, 79 ans : Envisagez-vous de revenir sur l’abrogation de la demi-part fiscale des veufs et veuves ?

Je ne reviendrai pas sur la suppression de la demi-part, néanmoins je souhaite passer les pensions de réversion des veuves et veufs de 54 % à 75 % de la retraite dont bénéficiait le défunt pour que leur conjoint puisse avoir une meilleure pension.

Plus globalement, je veux que les retraites soient indexées sur l’inflation, pour éviter aux retraités de perdre en pouvoir d’achat. Et je souhaite également aider les personnes âgées à se maintenir à domicile le plus longtemps possible, notamment avec un crédit d’impôt de 2500 euros pour leur permettre d’adapter leur logement aux contraintes du grand âge et de financer des services à domicile afin de rester chez eux le plus longtemps possible.

Enfin, vous avez sans doute entendu parler du scandale dans certains Ehpad privés, face à cela, je mettrai en place une charte très contraignante pour assurer un meilleur encadrement des soins.

Camille Guibert, étudiante, 20 ans : Comment comptez-vous faire pour rassurer les jeunes face à la crise écologique ?

Mon projet est celui des générations futures. Je ne veux pas vous léguer de dette, qu’elle soit financière, comme c’est le cas aujourd’hui, ou écologique. Je considère qu’on n’hérite pas de la planète, on l’emprunte à ses enfants, donc on doit vous la léguer dans les meilleures conditions possibles.

Je souhaite faire un vrai Elysée de l’environnement en réunissant tout le monde pour bâtir des indicateurs qui nous imposeront d’avancer sur cette question environnementale. Mon objectif est d’atteindre le zéro carbone d’ici 2050, en sortant du pétrole et du charbon et en aidant les ménages et les entreprises à prendre leur part dans cette transition grâce à diverses aides.

Pierre-Olivier Nau, chef d’entreprise et président du Medef Haute-Garonne, 47 ans : Pensez-vous que la taxe carbone aux frontières soit un outil utile et pertinent ?

Je suis favorable à ce que l’Europe nous protège, avec par exemple des clauses de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans toutes les commandes publiques. Je suis donc favorable à une taxe carbone aux frontières si elle est faite pour protéger les intérêts français, et c’est aujourd’hui tout l’enjeu.

Trop souvent, quand une nouvelle norme européenne est créée, elle est faite pour protéger les Allemands, ce sont eux, aujourd’hui, qui dirigent l’Europe. Les intérêts de la France ne sont jamais défendus. C’est ce que je veux changer : il faut que ce soit plus rentable de produire en France, et je veux donc une vraie taxe carbone aux frontières, pas quelque chose qui puisse être détourné. Cela va de pair avec ma volonté de réindustrialisation du pays qui est primordiale.

Elisa Wolf, étudiante et demandeuse d’emploi, 18 ans : Aujourd’hui beaucoup de jeunes ne s’identifient pas à la classe politique, comment comptez-vous lutter contre l’abstention et donner aux jeunes l’envie de s’exprimer ?

Le Covid-19 a éloigné les jeunes de la politique, il y a un lien à retisser. Si je suis élue, je mettrai en place des conférences départementales, régionales et nationales pour associer les jeunes au processus démocratique et pour qu’ils expriment leurs préoccupations.

Je ferai un référendum d’initiative citoyenne car il y a peut-être, dans mon programme, des choses que je n’ai pas abordées et qui tiennent à cœur à certains Français, donc si un grand nombre de citoyens mettent en avant un sujet, cela doit pouvoir être présenté au Parlement, voire, être soumis à un référendum.

J’ajoute que s’il y a autant d’abstention, c’est peut-être parce qu’on ne fait pas toujours ce qu’on dit…

Anaïs Loubet, agricultrice, 29 ans : Que comptez-vous faire pour permettre aux exploitations de se maintenir et se pérenniser en ayant un revenu décent ?

Je veux une agriculture productive : je souhaite qu’on produise plus. Et pour ce faire, il faut aider les agriculteurs.

Vous êtes des entrepreneurs, donc le sujet c’est d’abord vos revenus : il faut que vos produits soient rémunérés au juste prix et que vous-mêmes, vous soyez rémunérés au juste prix. Pour cela, je souhaite un vrai rapport de force avec la distribution.

Plus largement, je porte plusieurs mesures de long terme pour les agricultures : un abattement de 50 % sur la taxe foncière pour baisser les charges, la mise en place d’une vraie protection aux frontières face à des produits moins chers qui ne respectent pas les normes environnementales, etc.

Je serai derrière les agriculteurs car ce sont les premiers écologistes de France de mon point de vue. Et sur l’écologie, il ne faut pas avoir d’idéologie, il faut des résultats. Par exemple avec 100 % des produits locaux dans les cantines publiques !

Cécile Esquerre-Montagnini, enseignante en collège, 51 ans : Dans votre programme, vous estimez que l’école est ‘source d’inégalités’, que proposez-vous pour y remédier ?

D’abord, il faut prendre des engagements avec les établissements du secteur privé sur l’accueil d’élèves boursiers, il faut du donnant-donnant pour que les choses s’équilibrent.

Ensuite, il y a l’enjeu du budget. Dans l’Education nationale, à l’heure actuelle, il y a beaucoup de problèmes qui sont de l’ordre financier : le manque d’équipement, le manque de valorisation salariale en début de carrière, etc. Il faut donc remédier à cela.

Mais c’est aussi une question de moyens, et pour ce faire, je souhaite créer 10 000 postes dans l’Education nationale pour faire du sur-mesure. Et par la même occasion, donner aux AESH un vrai statut, avec des contrats sur cinq ans pour les sortir de la précarité. Enfin, il faut aussi améliorer l’organisation du système globalement, en remettant des personnes là où il en faut.

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Valérie Pécresse : « Le problème d’Emmanuel Macron, c’est son bilan »

Valérie Pécresse tenait une réunion publique ce vendredi à Toulouse (Haute-Garonne).

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Valérie Pécresse : « Je propose un choc fiscal pour les entreprises de proximité ! »

Valérie Pécresse a été reçue par la CPME (Confédération des Moyennes et Petites Entreprises) le mercredi 16 mars pour dérouler son programme pour les entreprises de proximité. Elle a exposé sa volonté de créer « un choc fiscal pour les entreprises de proximité » devant une centaine d’entrepreneurs à la Défense.

Moins d’impôts pour les entreprises

Alors que Jean-Luc Mélenchon n’a pas daigné répondre, et qu’Eric Zemmour s’est dérobé à la dernière minute, Valérie Pécresse s’est exprimé devant les représentants de la CPME afin d’expliquer son programme en matière économique, et plus particulièrement les mesures qu’elles destinent aux petites et moyennes entreprises.

La première série de mesures urgentes à mettre en place concerne les baisses d’impôts. Valérie Pécresse énumère trois mesures indispensables à la bonne santé de nos entreprises : « Je veux baisser les impôts pour les entreprises. Je propose de supprimer la CVAE pour les TPE-PME jusqu’à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. J’exonérerai intégralement la plus-value lors de la transmission d’un fonds de commerce. »

Elle veut également changer la « mentalité » de l’administration en cas d’accession au pouvoir. Valérie Pécresse a demandé aux entrepreneurs d’exiger des comptes de l’Etat afin de savoir où vont les impôts : « la performance publique n’est pas un gros mot ».

Je veux baisser les impôts pour les entreprises.

Je propose de supprimer la CVAE pour les TPE-PME jusqu’à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. #DebatCPME2022 pic.twitter.com/En4PSS4d7d

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 16, 2022

« Produire mieux, produire plus, produire en France »

Valérie Pécresse a expliqué sa détermination à lutter « contre la décroissance économique car la France ne le supporterait pas ». Mais pour cela, il faut avoir le courage des réformes : assurance chômage, retraites, État, décentralisation.

Le made in France s’exporte à l’international et rayonne dans de nombreux secteurs : luxe, mobilier, défense… Mais les entreprises rencontrent souvent des difficultés dans leur relation avec l’administration. Voilà pourquoi Valérie Pécresse veut simplifier les normes et « l’administration administrante » en supprimant un tiers des établissements publics et en divisant par 2 les codes grâce à un « comité de la hache ».

Ma priorité sera de produire plus, de produire mieux et produire en France.

Je suis contre la décroissance économique car la France ne le supporterait pas. Mais il faudra avoir le courage des réformes : assurance chômage, retraites, État, décentralisation. #DebatCPME2022 pic.twitter.com/F1Lt8EWOBy

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 16, 2022

« Ma priorité sera de produire plus, de produire mieux et produire en France. » Le programme de Valérie Pécresse est simple, efficace et de bon sens. Le seul apte à relever la France.

Une règle d’or budgétaire

Les finances publiques de la France sont dans un état extrêmement préoccupant : en 2019, avant la crise, la France présentait le pire déficit de la zone euro, ce qui n’était jamais arrivé. En 5 ans notre dette a augmenté deux fois plus vite que celle de l’Allemagne. En 10 ans, ce sont 1 000 milliards de dettes supplémentaires qui ont été accumulés. En l’absence de réduction des dépenses publiques, ces déficits et ces dettes génèrent toujours plus d’impôts pour nos entreprises. Ce n’est plus acceptable, nos entreprises sont asphyxiées depuis les quinquennats Hollande puis Macron.

Pour une gestion saine de nos finances publiques, Valérie Pécresse propose « une règle d’or budgétaire constitutionnelle pour réduire les déficits de l’État et avoir une trajectoire de réduction des dépenses sur 5 ans ». Nous ne pouvons pas prendre des mesures sans réfléchir aux conséquences à court terme mais aussi à long terme. « Nous ne devons pas léguer aux générations futures une dette financière abyssale » conclut-elle.

Je propose dans mon programme une règle d’or budgétaire constitutionnelle pour réduire les déficits de l’État et avoir une trajectoire de réduction des dépenses sur 5 ans.

Nous ne devons pas léguer aux générations futures une dette financière abyssale. #DebatCPME2022 pic.twitter.com/37IkufkHra

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 16, 2022

Bref, que ce soit sur l’assurance chômage, les retraites, la décentralisation, la baisse d’impôts pour les entreprises, le projet de Valérie Pécresse est le seul projet réaliste et ambitieux pour nos entreprises françaises !

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Bruno Retailleau : « Il faut dire aux Français la vérité : nous ne nous redresserons pas sans un surcroît d’effort collectif »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de CNews.

Il est revenu sur la guerre en Ukraine, la campagne de l’élection présidentielle et le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Vladimir Poutine criminel de guerre ? “Personne n’a intérêt à une escalade sur le plan verbal”, selon Bruno Retailleau, dans #LaMatinale pic.twitter.com/KeR8s6tPNS

— CNEWS (@CNEWS) March 17, 2022

Bruno Retailleau, à propos de Vladimir Poutine : «On ne l’arrêtera pas avec des mots», dans #LaMatinale pic.twitter.com/OBspAS0hko

— CNEWS (@CNEWS) March 17, 2022

Bruno Retailleau sur l’hypothèse d’un soutien de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron : «Je ne veux pas y croire !», dans #LaMatinale pic.twitter.com/jFcylHay6v

— CNEWS (@CNEWS) March 17, 2022

Bruno Retailleau, sur le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron : «Le “quoi qu’il en coûte” est un poison que devront boire les prochaines générations», dans #LaMatinale pic.twitter.com/HS2ZVfJ2jP

— CNEWS (@CNEWS) March 17, 2022

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Valérie Pécresse : « La campagne de Macron, c’est débauchages et pâle copie »

La candidate de la droite et du centre fustige le refus du président sortant de débattre avec les autres candidats, et l’accuse de copier son projet présidentiel.

Vous publiez jeudi 17 mars un livre « Le temps est venu ». À moins d’un mois de l’élection, les sondages vous donnent loin du second tour, le temps est venu de convaincre plus de Français. Comment comptez-vous faire ?

Je souhaite qu’il y ait un débat démocratique, et je ne me dérobe pas, à la différence de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron ! C’est irrespectueux pour les Français. Ils ont le droit qu’on pose les vraies questions dans cette campagne. La guerre en Ukraine n’efface pas les problèmes de la France et les difficultés des Français. Elle les aggrave, elle les met en évidence, comme la question de la souveraineté énergétique, militaire ou agricole. Je souhaite qu’on puisse tirer un vrai bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron. Si le débat démocratique est escamoté, si cette élection c’est « circulez y a rien à voir », je pense qu’il y aura une frustration chez les Français et que c’est démocratiquement très dangereux.

Emmanuel Macron a peur du débat ?

Visiblement, il le redoute. Il dit : « Je veux un débat permanent », mais avec qui ? Il a organisé un grand débat après les Gilets jaunes, il en a tiré quelles conséquences ? Aucune. Le référendum sur Notre-Dame-des-Landes ? Il a méprisé le résultat des urnes. La Convention citoyenne sur le climat ? Il n’a pas tenu compte de leurs propositions ! Emmanuel Macron ne veut pas débattre, il veut qu’on l’écoute. Et ça, ce n’est pas la démocratie. Aujourd’hui, sa campagne, c’est débauchages et pâle copie.

Pâle copie de qui ?

Une pâle copie de mon projet : sur la réforme des retraites, sur le nucléaire, sur le RSA. C’est un président-candidat illusionniste qui est un homme de centre-gauche et qui essaie de se travestir en candidat de droite parce qu’il sait que c’est ce qu’attendent les Français. Il promet aujourd’hui le contraire de ce qu’il a fait ces cinq dernières années. Qui peut le croire ?

Vous revendiquez être la candidate de la droite et du centre. Pour vous, Emmanuel Macron est de gauche ?

Il n’est pas de droite ! Il est « en même temps », il est immobile, ça dépend des jours. On ne peut pas voter pour un candidat qui est contre le nucléaire et qui, le lendemain, est pour. Qui est pour la sécurité et qui, le lendemain, assure qu’il y a des violences policières. Qu’est-ce qui vous garantit qu’il fera ce qu’il n’a pas fait depuis cinq ans ? Quelle confiance peut-on lui faire ? Il n’est pas de droite sur l’immigration, la protection des frontières. Il est toujours dans la culture de l’excuse sur la sécurité.

Gérald Darmanin a évoqué la possibilité d’accorder son autonomie à la Corse. Qu’en pensez-vous ?

Emmanuel Macron paye son mépris pour les territoires et cède encore une fois à la rue. La décentralisation ne se fait pas sous la menace.

Comprenez-vous la réticence que pourraient avoir les Français de ne pas changer de capitaine en pleine tempête ?

Sur les questions étrangères, il peut y avoir un vrai passage de témoin. Je suis soutenue par le Parti populaire européen (droite européenne) qui dirige plusieurs grands pays et je saurai nouer des alliances. Peut-on changer de président de la République en avril ? La réponse est oui.

Dans la crise ukrainienne, qu’auriez-vous fait de différent d’Emmanuel Macron ?

Cette guerre nous oblige à une immense responsabilité et à ne pas critiquer de manière politicienne. Mais je m’interroge sur la réaction d’Emmanuel Macron qui, je pense, a été trop tardive et trop solitaire. Il est parti à Moscou tout seul. J’aurais emmené avec moi les représentants de l’UE et le chancelier allemand pour montrer la détermination d’une Europe inflexible.

Quelle est la mesure, si vous ne deviez qu’en citer une, la plus importante de votre programme ?

Je propose 10 % de hausse des salaires nets dans le quinquennat. Nous commençons par 3 % dès cet été en baissant d’un tiers les cotisations retraite. C’est du pouvoir d’achat durable, cela représente 500 euros de plus gagnés par an pour un salaire de 1 400 euros net. Mon projet c’est un véritable bouquet de pouvoir d’achat pour les Français.

Si échec il y a, la droite peut-elle se relever d’un troisième échec consécutif à la présidentielle ?

Rien n’est joué. J’ai la conviction que les solutions de la droite sont les bonnes pour les Français.

Avez-vous fait le deuil du soutien de Nicolas Sarkozy dans cette campagne ?

J’ai été fière d’être sa ministre et j’ai beaucoup appris à ses côtés. Aujourd’hui, je trace ma route.

Sur un plan plus personnel, comment vivez-vous cette campagne dure pour vous ?

Nicolas Sarkozy avait lui-même dit que, pour être président de la République, il ne faut plus avoir une seule partie du corps sans cicatrice. Là, je crois que je n’en suis vraiment pas loin !

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Valérie Pécresse : « Ma France, c’est une promesse ! »

Valérie Pécresse tenait une réunion publique ce mercredi à Meaux (Seine-et-Marne).

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Valérie Pécresse : « Aujourd’hui, c’est l’open-bar de la dépense publique »

Ce jeudi 16 mars, Valérie Pécresse répondait aux questions de Nicolas Demorand et Léa Salamé sur France Inter.

La décentralisation la plus puissante depuis la loi Defferre

Alors que l’agression d’Yvan Colonna par un détenu islamiste a enflammé la Corse depuis quelques jours, le gouvernement agit comme un pompier pyromane. Valérie Pécresse l’explique : « En Corse, on a un Président aux abois qui cède face à la violence comme il avait déjà cédé à Notre-Dame-des-Landes. » Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur a même parlé d’autonomie… Céder sous la pression de la violence est un signe de faiblesse, et ne fera que raviver les tensions et les méthodes extrêmes. Déjà les groupes corses adeptes de la violence se félicitent d’avoir plus obtenu en deux jours de violence que les élus en sept années de discussions Valérie Pécresse veut « ramener l’ordre sur l’île avant de négocier ».

Mais la voix des Corses doit être entendue. Leurs demandes d’une plus grande liberté face au gouvernement français sont récurrentes et Emmanuel Macron a fait la sourde oreille, faisant croire à une évolution de la situation lors d’un second mandat. Il s’est moqué des Corses. Au contraire, la ligne directrice de Valérie Pécresse est claire : « je ferai la décentralisation la plus puissante depuis la loi Defferre ».

En Corse, on a un Président aux abois qui cède face à la violence comme il avait déjà cédé à Notre-Dame-des-Landes. Il faut ramener l’ordre sur l’île avant de négocier. Ma ligne directrice elle est claire : je ferai la décentralisation la plus puissante depuis la loi Defferre. pic.twitter.com/YaGsPISiJV

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 16, 2022

L’autonomie de la Corse doit se faire dans le cadre de la République, sans conduire au démantèlement de la République. Valérie Pécresse veut obtenir un « donnant donnant » de la part de la Corse, « l’autonomie contre des résultats », notamment dans la création d’emplois, dans le désenclavement et « la gestion des déchets ».

« Aujourd’hui, c’est l’open-bar de la dépense publique »

Sur les retraites, le nucléaire, le RSA… Emmanuel Macron pioche allègrement dans le programme de Valérie Pécresse. A croire qu’il n’a plus d’idées… Valérie Pécresse encourage les Français à ne pas voter pour « une pâle copie qui vous promet le contraire de ce qu’il a fait pendant 5 ans ».

Aujourd’hui, Emmanuel Macron reprend déjà nombre de mes propositions sur les retraites, le nucléaire, le RSA… Je le dis aux Français : ne votez pas pour une pâle copie qui vous promet le contraire de ce qu’il a fait pendant 5 ans. Qui peut lui faire confiance ? #Pécresse2022 pic.twitter.com/ZgKysdUWcw

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 16, 2022

Valérie Pécresse a porté une lourde charge contre l’irresponsabilité budgétaire du gouvernement Macron. « Aujourd’hui, c’est l’open-bar de la dépense publique mais demain, l’addition va être salée pour les Français. » Emmanuel Macron n’a pas eu le courage des réformes, comme par exemple sur la réforme des retraites. « La France sort affaiblie de son mandat » conclut Valérie Pécresse. Pour relever la France, et éviter de subir un second quinquennat de déclassement, la seule solution, c’est Valérie Pécresse.

Sur le sujet des territoires, pour Valérie Pécresse, « Emmanuel Macron paie cash son mépris des territoires ». Il semble découvrir la situation corse alors que « cela fait des mois, des années, que les régions de France demandent de pouvoir discuter de la différenciation régionale au sein de la République et de pouvoir prendre davantage de compétences ». Qui peut encore faire confiance à Emmanuel Macron ?

La famille au cœur de notre projet

Valérie Pécresse veut replacer la famille au cœur de notre projet pour la Nation. Il est grand temps de relancer la natalité en France, en accompagnant les parents tout au long de la vie de l’enfant, de sa naissance à ses débuts dans la vie.

Emmanuel Macron a consciencieusement détricoté la politique familiale. Conséquence : la natalité s’est effondrée en France ces dernières années : la France a perdu plus de 10% de ses naissances entre 2012 et 2021. En 2017, l’Insee a signalé que le solde naturel de la France était à son plus bas niveau depuis un demi-siècle. Ce chiffre est un signal inquiétant quant à l’état de notre société. Valérie Pécresse propose des solutions concrètes pour enrayer la chute de la natalité.

J’instaurerai les allocations familiales dès le premier enfant et j’augmenterai de 15% celles pour les 2ème et 3ème enfants. Dès juin, je mettrai fin à l’injustice de la fiscalisation des pensions alimentaires des familles monoparentales. #Pécresse2022 pic.twitter.com/L13G5zqjLF

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 16, 2022

D’abord, Valérie Pécresse instaurera « les allocations familiales dès le premier enfant et j’augmenterai de 15 % celles pour les 2ème et 3ème enfants ». Dès juin, elle mettra fin à « l’injustice de la fiscalisation des pensions alimentaires des familles monoparentales ».

Enfin, toutes les familles seront soutenues lors du quinquennat de Valérie Pécresse, par le rétablissement de l’universalité des allocations familiales ! Elles seront versées SANS conditions de ressources pour TOUTES les familles.

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Le livre noir d’Emmanuel Macron

En cinq ans, la « révolution » promise par Emmanuel Macron n’a été qu’une accélération du déclin français. Force est de constater que le « nouveau monde » méprisant d’Emmanuel Macron a accouché d’une souris. Sur tous les sujets fondamentaux (régalien, retraites, réforme de l’Etat…), un volontarisme de façade a masqué un immobilisme coupable.

Pire, Emmanuel Macron a exercé le pouvoir de façon solitaire et verticale en affichant un mépris évident pour les corps intermédiaires et les Français.

Notre économie décroche par rapport à nos voisins, nos finances publiques sont au rouge vif, l’insécurité s’aggrave et l’immigration atteint des records. Désormais candidat, Emmanuel Macron promet tout ce qu’il n’a pas fait pendant son mandat. Comment croire qu’il fera dans les cinq prochaines années tout ce qu’il s’est montré incapable de faire depuis cinq ans ?

Sous de nombreux aspects, son bilan apparaît comme un dépôt de bilan. En cinq ans, Emmanuel Macron a dépensé sans compter. Avant même la crise sanitaire, les dépenses publiques augmentaient plus vite que sous le quinquennat de François Hollande. Sans mener la moindre réforme structurelle de l’Etat, Emmanuel Macron a cru pouvoir acheter la paix sociale à coups de chèques à crédit. La dette publique a augmenté deux fois plus vite qu’en Allemagne. Cet argent prétendument magique se payera d’une manière ou d’une autre. Cette montagne de dettes laissée à nos enfants est une faute morale et un danger pour notre souveraineté.

Nos concitoyens étouffent et nos entreprises sont asphyxiées car la France est toujours la championne d’Europe de la pression fiscale et sociale sur les entreprises et les ménages. Les prélèvements obligatoires ont franchi la barre des 1 000 milliards d’euros sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités en ont été les premières victimes avec la hausse massive de CSG et la désindexation de leurs pensions.

Nos entreprises croulent sous les charges et les normes : le coût de la complexité du Droit en France est évalué à 3 points de PIB. Candidat, Emmanuel Macron se fait le chantre de la réindustrialisation et de la souveraineté. Président, il a laissé la compétitivité des entreprises se dégrader et notre déficit commercial atteindre un record jamais vu en Europe.

Le coût de la vie explose, notamment la facture d’énergie qui a augmenté de plus de 360 euros durant le quinquennat. Nous n’oublions pas qu’avant les crises successives, Emmanuel Macron a commencé son mandat par augmenter massivement les taxes sur le gaz, le fioul, le diesel et l’essence.

Le plus grave angle mort de sa politique fut la sécurité. Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont pas su protéger les Français. L’insécurité n’est pas un sentiment, mais une réalité qui nous explose en plein visage. En cinq ans, les violences contre les dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 20 %, les coups et blessures volontaires ont augmenté de plus d’un tiers, les tentatives d’homicide ont augmenté de 40 %… Les sanctions sont trop peu appliquées et la justice, noyée, laisse trop de délinquants dans l’impunité. Candidat, Emmanuel Macron dit vouloir “poursuivre ses investissements sécuritaires”. Président, il n’a construit que 2 000 places de prison sur les 15 000 promises, a osé reprendre à son compte les termes odieux de « violences policières » et a interdit les courtes peines de prison.

Depuis cinq ans, l’immigration atteint des sommets et l’assimilation est en panne. Alors qu’un record de près d’1,3 million de titres de séjour ont été délivrés pendant le quinquennat, Emmanuel Macron a été incapable de faire respecter la loi et de protéger nos frontières : moins d’une décision d’expulsion sur dix est appliquée alors qu’il promettait d’en appliquer 100%. Il a étendu la réunification familiale aux frères et sœurs de réfugiés et n’a rien fait pour endiguer les flux d’immigration légale et illégale. Il ne veut pas voir que cette immigration massive, doublée d’une intégration ratée, fracture notre pays.

Au niveau européen, Emmanuel Macron a multiplié les rêves fédéralistes restés lettre morte : convergence fiscale et sociale, budget autonome de la zone euro, armée européenne… Pire, la souveraineté européenne alimentaire a même reculé, faute d’avoir suffisamment défendu nos agriculteurs à Bruxelles.

Nos campagnes et nos agriculteurs sont confrontés à d’immenses défis dont le gouvernement n’a pas pris la mesure. C’est sous Emmanuel Macron que la France a connu son premier déficit agricole depuis 1945. Son gouvernement a laissé tomber nos agriculteurs alors que nous importons déjà 20% de notre alimentation quotidienne et 40% de nos fruits et légumes.

La crise sanitaire a révélé l’appauvrissement et les failles structurelles de notre système de santé. A coups de mensonges ou de retards sur les masques, les tests et les vaccins, le gouvernement d’Emmanuel Macron a failli. L’accès aux soins a été gravement compromis et jamais les déserts médicaux n’ont été aussi étendus qu’aujourd’hui. Les personnels de santé tiennent à bout de bras un système à bout de souffle.

Dans la droite ligne de François Hollande, Emmanuel Macron a consciencieusement détricoté la politique familiale. Prestation d’accueil du jeune enfant, complément libre choix d’activité, désindexation des allocations familiales… : tous les piliers de notre politique familiale, pourtant admirée dans le monde, ont été rabotés et fragilisés. Conséquence : la natalité s’est effondrée en France.

Enfin, en matière énergétique et environnementale, les revirements incessants, l’inflation législative et les décisions démagogiques sans fondement scientifique auront été la marque de fabrique de la politique d’Emmanuel Macron. Président, il a repris les objectifs absurdes de François Hollande visant à affaiblir notre filière nucléaire historique en dépit de notre souveraineté énergétique. Candidat, il promet l’exact inverse de ce qu’il a fait.

Voilà la réalité du bilan d’Emmanuel Macron qu’il fera tout pour dissimuler. Ce bref livre noir est une contribution au débat démocratique indispensable que nous devons avoir sur ces cinq dernières années et sur les prochaines. Les 10 et 24 avril prochains, se jouera une élection capitale pour notre pays. Les Français auront à choisir s’ils souhaitent que cette politique de l’impuissance publique perdure. Ils auront à se choisir un avenir.

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