Zemmour, ce n’est pas notre Trocadéro !

Nous étions au Trocadéro en 2012 autour de Nicolas Sarkozy, puis en 2017 autour de François Fillon. Nous sommes résolument de droite, une droite courageuse et fière, fière de ses valeurs et de ses traditions.

Si chaque candidat a le droit de rassembler les siens, pour nous, Éric Zemmour n’incarne pas la droite patriote, gaulliste, républicaine et attachée aux racines judéo-chrétiennes de la France.

Il s’est éloigné de la droite que nous portons par sa brutalité à l’égard des plus fragiles: nos aînés à qui nous devons tant, qualifiés de « capricieux »; les personnes en situation de handicap, dont il refuse l’inclusion dans la société française; les femmes seules, qualifiées de « plaie » ; toutes les femmes qui, selon lui, sont incapables d’exercer le pouvoir alors qu’elles sont les piliers de nos foyers.

Il s’est éloigné de la droite, généreuse et solidaire, que nous aimons en tournant le dos à la tradition, à la fois chrétienne et républicaine, d’accueil des réfugiés de guerre. Ses propos à l’égard des familles ukrainiennes, abandonnées sur les routes alors que la guerre sévit en Europe, traduisent une dureté aux antipodes de ce que nous sommes.

Il s’est éloigné de la droite, enfin, en mettant autant d’énergie à vouloir réhabiliter Pétain qui, en plus d’avoir dénoncé et laissé mourir des compatriotes juifs durant la seconde guerre mondiale, avait condamné à mort le Général de Gaulle.

Non, décidément, Eric Zemmour n’est pas notre droite, il n’est pas la droite.

Notre cœur bat résolument à droite. Et pourtant, nous le disons avec force: nous ne sommes pas au Trocadéro cet après-midi. Éric Zemmour, ce n’est pas notre Trocadéro !

Christian Jacob, président des Républicains
Annie Genevard, vice-présidente de l’Assemblee nationale et présidente du conseil National des Républicains
Philippe Gosselin, député de la Manche
Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine
Alexandra Dublanche, vice-présidente de la région Ile-de-France
Charles Consigny, avocat, orateur de campagne de Valérie Pécresse
Pierre Danon, directeur de la campagne pour la société civile de Valérie Pécresse

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Réunion publique à Bordeaux

Revivez la réunion publique à Bordeaux avec Nicolas Florian, Patrick Stefanini et Thibault de Montbrial.

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Valérie Pécresse : « Je veux que 95% des successions soient totalement exonérées »

Valérie Pécresse est profondément européenne. Elle prône une France forte dans une Europe puissante.

Quelle est votre réaction, à la suite de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine ? Les exigences de Moscou, notamment celle de bloquer toute intégration de l’Otan, sont-elles acceptables ?

Comme beaucoup, je suis très choquée par la violence et l’absence de fondement de cette guerre décidée par un dictateur solitaire, Vladimir Poutine. Je connais la Russie, je connais les Russes et leurs attaches à l’Europe et d’ailleurs aussi à l’Ukraine, cela ne rend que plus absurde à mes yeux cette guerre meurtrière. La sortie du conflit nécessitera le retour d’un dialogue et des concessions. Le président Zelensky a déjà indiqué qu’il renonçait à demander l’intégration de l’Ukraine dans l’Otan.

Faut-il rester dans le commandement intégré de l’Otan ?

Oui, sans aucun doute.

Quelle est votre vision de l’Europe ? Croyez-vous à l’émergence d’une défense européenne ?

Je suis patriote et je suis européenne. Je crois en une France forte dans une Europe puissante. Nous devons contribuer à renforcer la capacité de l’Europe à décider, à investir, à protéger. Nous devons faire valoir les intérêts français en Europe et nous devons promouvoir des politiques européennes qui protègent les Européens, sans naïveté par rapport aux pôles de puissance concurrents ou aux grands acteurs privés américains ou chinois. Au moment où la guerre est de nouveau sur le territoire européen, il est important que l’Union européenne renforce sa capacité à prendre sa défense en main. Un pilier européen de défense doit émerger et se structurer. L’annonce du chancelier Scholz de consacrer 100 milliards de plus à la défense est ainsi cruciale. Je propose d’y répondre, car les moyens de la défense française sont trop échantillonnaires : au-delà de la loi de programmation militaire, nous devons, entre 2025 et 2030, accroître chaque année notre effort budgétaire, de sorte d’investir 108 milliards de plus entre 2022 et 2030 dans nos armées.

Le gouvernement a-t-il bien géré la crise économique liée à la pandémie ? Qu’auriez-vous fait de différent ?

Le « quoi qu’il en coûte » a eu des effets bénéfiques, mais il a été exagéré. Je pense qu’il faut toujours s’interroger sur les moyens et aussi trouver des solutions différentes sur le territoire. Le gouvernement y est venu progressivement, mais le premier confinement a été géré de manière excessivement uniforme, sans faire confiance aux acteurs locaux. On n’aurait pas dû arrêter l’activité économique dans tout l’ouest de la France. Le PIB a d’ailleurs beaucoup plus reculé en France qu’ailleurs en 2020, pour des résultats sanitaires qui n’ont pas été meilleurs.

Comment renforcer la croissance économique ? Pouvez-vous préciser vos mesures pour renforcer le pouvoir d’achat des ménages ?

Je veux une politique de l’offre puissante, libérale, afin de favoriser une croissance équilibrée ayant trois finalités : le pouvoir d’achat, l’emploi et le climat. Il faut travailler plus, libérer les initiatives des entreprises, mieux organiser l’Etat avec moins d’impôts et moins de normes qui ralentissent et alourdissent la prise d’initiative. La réduction des dépenses publiques est indispensable : la dette doit revenir à des niveaux plus soutenables, surtout en période de remontée des taux d‘intérêt. Plus d’une vingtaine de mesures visent à renforcer le pouvoir d’achat dans mon programme. Autour du travail : la hausse des salaires nets hors inflation, le développement de l’intéressement et de la participation, moins taxés, le rachat possible des RTT sans charges ni impôts, la possibilité de cumul emploi-retraite sans limite et sans délai. Autour de la famille, avec une politique très volontaire pour les familles accroissant de 4 milliards par an les différentes aides. Autour des retraites, avec une indexation plus rapide et plus forte des retraites à l’inflation et une revalorisation des pensions de réversion. Autour du logement, avec la généralisation sur tout le territoire du prêt à taux zéro ou la déduction de 50 % de la résidence principale pour le calcul de l’IFI (et non plus 30 %). Autour des investissements, avec un crédit d’impôt de 50 % pour les investissements de moins de 20.000 €, en prêt ou en capital, dans une entreprise située dans une ville de moins de 20.000 habitants. Ou encore avec un nouveau livret d’épargne permettant d’investir avec garantie en capital et liquidité permanente dans des fonds d’investissement dans l’économie française (Fief), fonds privés labellisés par une caisse de garantie publique.

Augmenter de 10 % sur cinq ans les salaires nets jusqu’à 2,2 Smic, comme vous le souhaitez, ne va-t-il pas contribuer à écraser l’échelle des revenus ?

Non ! Cette orientation touche les deux tiers des salariés. Et la première étape consistant, dès l’été prochain, à baisser d’un tiers les cotisations vieillesse (3 % dès 2023) profitera à tous les salariés quel que soit leur niveau de salaire, sans écrasement des revenus.

Le déclin démographique provoque déjà des pénuries de main-d’œuvre. Quelle est votre position sur l’immigration ?

Je suis inquiète à long terme du déclin de la natalité. Mais les pénuries de main-d’œuvre, avec plus de 6 millions de chômeurs qui cherchent un emploi à temps plein, ont plus à voir aujourd’hui avec l’inadéquation des compétences ou avec un système qui ne valorise pas assez le travail par rapport au chômage ou à l’inactivité. Nous devons rester un pays ouvert qui retrouve la maîtrise de son immigration. Nous aurons à voter des quotas d’immigration par pays et par métier : je crois qu’il y aura toujours besoin d’une immigration de travail, aux deux extrémités du spectre des emplois, peu qualifiés ou très qualifiés.

Vous souhaitez réserver les aides sociales non contributives et les allocations familiales aux Français et aux étrangers justifiant de cinq ans de séjour régulier en France. Cette mesure ne risque-t-elle pas de nuire à l’intégration des migrants ?

La réussite de l’intégration est importante. Elle passe par l’école, par le travail, par l’accès aux soins. Mais on ne doit pas venir en France pour toucher des allocations. Une immigration incontrôlée et une intégration ratée, ça peut disloquer une nation.

Quelle sera votre réforme des retraites ?

Je veux une réforme des retraites puissante, claire et juste. Pas d’usine à gaz comme le projet qu’Emmanuel Macron a lancé sans autre effet que de mettre le pays en rideau pendant deux ans. Il faut travailler plus parce qu’on vit plus longtemps, et je viserai donc un départ à la retraite à 65 ans à l’horizon 2030. C’est nécessaire pour sauver le système par répartition, pour rétablir un bon rapport actifs/inactifs et aussi permettre aux régimes complémentaires d’indexer les pensions. Mais je tiendrai compte de la pénibilité, du nombre d’années de cotisation, et je souhaite que, pour toutes les personnes ayant cotisé à taux plein, la pension soit au minimum au Smic net à l’issue de la réforme.

Quelle est votre position sur l’impôt sur la fortune (ISF) ?

Il est exclu de rétablir l’ISF ou d’établir, comme le propose Marine Le Pen, un impôt sur le patrimoine financier qui viendrait remplacer l’IFI. Ce serait une catastrophe pour les investisseurs financiers et pour le financement des entreprises.

Estimez-vous que les revenus des actionnaires sont adaptés ? Souhaitez-vous modifier la fiscalité sur les cessions d’actifs financiers ?

Je pense que la stabilité est importante en matière fiscale. Je ne modifierai ni le prélèvement fiscal unique ni les autres modalités fiscales des cessions d’actifs financiers.

La fiscalité des successions est-elle juste ? Que proposez-vous ?

Trop de patrimoines subissent encore une taxation qui oblige par exemple les héritiers à céder la maison de famille, qui est le cœur de l’héritage et le fruit bien souvent de toute une vie de travail. Je veux que 95 % des successions soient totalement exonérées dans notre pays, ce qui sera le cas en portant l’abattement par héritier en ligne directe de 100.000 € à 200.000 €. L’abattement en ligne indirecte, très faible aujourd’hui alors que le taux d’imposition est très élevé, sera porté à 100.000 €.

Pouvez-vous préciser ce dernier point ?

Chaque parent et chaque grand-parent pourra donner à chaque enfant ou petit-enfant jusqu’à 100.000 € en franchise de droits tous les six ans. Je veux un vrai choc de transmission dans un élan de solidarité intergénérationnel : beaucoup de Français ont vu leur épargne croître pendant la crise sanitaire et doivent pouvoir donner pour faciliter les projets de vie de leurs enfants et petits-enfants. En 2022, tous ceux dont le dernier don remonte à avant 2016 ou qui n’ont pas saturé les possibilités de don depuis 2016 pourront donner sans impôt. D’autant que le plafond pour les petits-enfants est très fortement augmenté, comme celui à 50.000 € pour les neveux, nièces, frères et sœurs.

Comment redresser la compétitivité des entreprises en contraction ? Souhaitez-vous diminuer la fiscalité des entreprises (IS) ?

A 25 %, le taux de l’IS est à un niveau qui doit rester stable. En revanche, il faut réduire les impôts de production qui frappent aveuglément la compétitivité, notamment des entreprises en difficulté.

Faut-il réduire la dette publique, excessivement élevée ? Comment ?

Oui, Emmanuel Macron a véritablement « cramé la caisse ». La dette a crû de près de 1.100 milliards d’euros en dix ans, et les trois quarts de cette augmentation n’ont rien à voir avec la Covid. Il faut arrêter les annonces électoralistes du président sortant et faire les réformes qu’il n’a pas pu ou voulu faire depuis cinq ans : réforme de l’Etat en supprimant le tiers des 1.500 organismes paraétatiques, en sabrant dans les codes obèses, en supprimant les aides ou subventions dont un audit a montré l’inefficacité ; décentralisation en supprimant les doublons et en clarifiant les compétences ; assurance-chômage, RSA et bien entendu retraites.

Quelles sont les grandes lignes de votre projet écologique ?

La priorité absolue est pour moi de remettre la France sur la trajectoire de la neutralité carbone en 2050. Notre pays a été condamné l’an dernier pour « inaction climatique », j’en ai honte ! Cela nécessite une politique énergétique sur deux jambes, une relance forte du nucléaire et un développement de toutes les énergies renouvelables, avec l’accord des populations concernées. Les politiques d’infrastructures de transport, de logement et d’industrialisation sont clés dans mon projet. Je veux une écologie des solutions et j’ai dégagé des ressources pour cette transition écologique coûteuse : je veux que la Caisse des dépôts soit autorisée à utiliser les fonds du livret A et du LDD, que je fusionnerai en un livret Vert, pour financer ces infrastructures à hauteur de 120 milliards d’euros.

Que comptez-vous faire pour l’éducation, la formation ?

En présentant ma candidature, en juillet 2021, j’ai dit qu’elle reposait sur trois piliers : la remise en ordre du pays dans la rue et dans les comptes, l’écologie et l’éducation. Je veux mobiliser toutes les énergies pour reconstruire une nation éducative. Il faut mettre l’accent sur l’apprentissage des fondamentaux, mathématiques et français, créer un examen avant l’entrée en sixième et des sixièmes de consolidation pour les élèves ayant un retard à rattraper, remettre les maths dans le tronc commun de la première et de la terminale. Les établissements publics doivent avoir plus d’autonomie, jusqu’à pouvoir recruter librement leurs professeurs dans les établissements innovants que je veux créer. Il faudra aussi mieux rémunérer les professeurs qui s’engagent et constituer une réserve éducative constituée de retraités et d’étudiants rémunérés pour apporter un service gratuit d’aide aux devoirs et faciliter les remplacements au pied levé.

Pouvez-vous préciser la forme que prendra le « revenu jeune actif » ?

Comme en lle-de-France, le revenu jeune actif permettra de rémunérer 670 € par mois un jeune, mais à la condition qu’il suive quinze heures par semaine une formation qualifiante dans un secteur qui recrute. C’est très différent du contrat d’engagement jeune de M. Macron, qui consiste à verser de l’argent aux jeunes sans réelle obligation, avec un premier versement le 31 mars, dix jours avant le premier tour…

Vos propositions pour les allocations familiales ?

Je veux une politique familiale ambitieuse, notamment parce que le chiffre de cinq naissances a baissé de 11 % en dix ans. J’instaurerai donc une allocation de 900 € par an (75 € par mois) dès la naissance du premier enfant, et jusqu’aux 18 ans de l’enfant. Les allocations pour les familles de deux et trois enfants seront augmentées de 15 %, et le crédit d’impôt pour aide à domicile sera doublé pour permettre de prendre en charge 50 % d’un emploi à temps plein.

Vous avez l’intention de mettre fin au logement social à vie en instaurant un bail de six ans uniquement. Est-ce réaliste ?

Ce bail sera renouvelable, mais il est juste que les conditions d’éligibilité au logement social soient vérifiées avant le renouvellement. Cette nouvelle politique s’appliquera dès mon élection aux nouveaux baux conclus dans le logement social, pas aux baux existants.

Quelles sont vos propositions sociétales (euthanasie, adoption facilitée, etc.) ? Etes-vous favorable à la gestation pour autrui (GPA) ?

Les inégalités devant la fin de vie sont un scandale. La loi Claeys-Leonetti prévoit une sédation terminale, afin de partir sans souffrir : or, aujourd’hui, il n’y a que 30 % des familles qui ont accès à ces soins palliatifs ! Ce que je veux, c’est développer la culture palliative partout en France, chez tous les médecins généralistes, dans tous les territoires et qu’on aille jusqu’à permettre la fin de vie à domicile. Car je suis persuadée que, ce que veulent les Français, c’est partir sans souffrir, dignement et entourés de leurs proches. Et je pense que cette loi résoudrait déjà, si elle était vraiment appliquée, une très grande partie de cette question douloureuse qu’est la fin de vie. En ce qui concerne la GPA, j’ai toujours répété mon opposition irréductible à la marchandisation du corps humain, et donc à la gestation pour autrui.

La concentration des médias est-elle problématique ?

Je suis très attachée à la liberté de la presse, qui est, on le voit aujourd’hui en Russie, une condition essentielle de la démocratie. L’émergence de nouveaux titres ou de nouveaux médias est toujours une bonne nouvelle, et je crois qu’il faut être très vigilant avec la puissance des groupes de médias et de leurs propriétaires.

Condamnez-vous les menaces à l’encontre de la journaliste Ophélie Meunier après l’enquête de Zone interdite sur l’Islam radical ?

Je suis scandalisée par les menaces dont fait l’objet Ophélie Meunier, qui a toute ma solidarité et tout mon soutien. La menace islamiste n’a pas disparu. Je propose dans mon projet des mesures de rétention contre les terroristes après leur sortie de prison. La consultation des sites djihadistes deviendra un délit pénal et la radicalisation deviendra une cause réelle et sérieuse de licenciement dans le secteur public comme dans les entreprises.

Que dire aux lecteurs d’Investir pour les inciter à glisser un bulletin « Valérie Pécresse » dans l’urne, le 10 avril ?

Je crois que les lecteurs d’Investir apprécient les sociétés dont les dirigeants disent ce qu’ils vont faire et font ce qu’ils avaient dit. Avec moi, c’est ce qu’ils auront en politique ! Les six électeurs franciliens le savent : je respecte mes engagements et je suis préoccupée de l’efficacité de mon action politique. Je veux des résultats, concrets, tangibles, mesurables ! Je me bats tous les jours dans ce but et c’est pour cela que j’en obtiens !

>> Lire l’interview sur Investir.fr

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Eric Ciotti : « Tout est encore possible pour le 2nd tour »

Malgré des sondages en berne, le finaliste de la primaire LR veut croire que Valérie Pécresse peut l’emporter. Il fustige la Macronie et ses « nouveaux convertis » – Christian Estrosi en tête.

Eric Ciotti veut mettre une droite au défaitisme. À rebours de ceux qui, dans son propre camp, considèrent que les carottes sont cuites, le député maralpin défend mordicus les chances de la candidate LR. Ulcéré par le « Pécresse bashing », indigné par la « trahison » de ses anciens amis azuréens, il règle ses comptes en jurant ne servir qu’une cause : celle de la France.

Emmanuel Macron souhaite fusionner Département et Métropole. Dans cette proposition, voyez-vous l’influence de Christian Estrosi ?

Bien sûr ! Nous savons que c’est l’une des demandes du maire de Nice. Pas pour servir l’intérêt général, mais pour tenter de mettre au pas des élus qui ne lui sont pas soumis. Il avait initié la même démarche en 2018, mais avait dû renoncer : l’immense majorité des maires des Alpes-Maritimes s’était élevée contre cette profonde ingérence.

Les élus locaux semblent plus partagés aujourd’hui…

Pour les nouveaux convertis au macronisme, on a le sentiment que tout peut se vendre ou s’acheter. Juridiquement, je ne vois pas comment on peut rayer d’un trait de plume une institution dont l’existence est inscrite dans notre Constitution. Tout cela relève de la basse politique politicienne. Sur le fond, j’invite chacun à comparer les bilans du Département et de la Métropole Nice Côte d’Azur : alors que notre gestion rigoureuse a permis de baisser la fiscalité de 15 %, celle de la Métropole a augmenté d’autant !

N’aviez-vous pas, vous-même, proposé de simplifier le « millefeuille » administratif ? Vous ne vouliez que deux échelons : la commune et la province…

Je souhaitais une réforme ambitieuse pour l’ensemble du territoire national, pas pour satisfaire l’ego démesuré d’un seul élu ! Mon projet visait à fusionner les départements, les régions et les métropoles au sein de provinces un peu plus vastes que les départements actuels.

La candidate LR dit que le programme de Macron est un « copié-collé » du sien. Dans ce cas, pourquoi ne pas voter pour le Président sortant ?

Valérie Pécresse a souligné le manque d’originalité du projet d’Emmanuel Macron. Les seules mesures nouvelles qu’il annonce sont celles que nous avions déjà proposées, comme la retraite à 65 ans. Pour le reste, je ne vois aucune initiative courageuse pour lutter contre l’insécurité et la montée de l’islamisme. On reste dans le flou.

Emmanuel Macron demandera aux collectivités un effort de 10 milliards d’euros pour redresser les finances publiques. Qu’en pensez-vous ?

En dix ans, Hollande et Macron ont augmenté la dette de 1 000 milliards. Les dépenses de l’État ont explosé, alors que nos services publics sont de moins en moins efficaces. Et les seules mesures d’économie qu’il propose, c’est pour les autres !

Le premier grand meeting azuréen pour le candidat Macron a eu lieu mercredi soir. Lorsque vous voyez à l’affiche Edouard Philippe, Renaud Muselier, Christian Estrosi et Hubert Falco, vous n’avez pas l’impression que votre parti a raté quelque chose ?

J’ai surtout un profond sentiment de tristesse, voire de dégoût, en voyant Christophe Castaner, le pire ministre de l’Intérieur de la Ve République, et Olivier Véran, piètre ministre de la Santé, sur la même tribune que Christian Estrosi ! Hubert Falco et Renaud Muselier, qui étaient absents, ont sans doute refusé de se prêter à cette mascarade.

Valérie Pécresse est désormais donnée à la cinquième place dans les sondages. Vous croyez encore en ses chances ?

Si l’on peut considérer que la qualification de Macron est acquise, la question de savoir qui l’affrontera au second tour reste ouverte. Tout est encore possible pour Valérie Pécresse, Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon. L’écart le plus faible entre ces candidats n’est que de trois points. Moi, je me bats, comme je l’ai toujours fait, pour faire gagner la candidate qui peut battre Macron au second tour. Dans une période comme celle-là, il faut avancer et ne pas trop se poser de questions.

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans cette campagne ?

[Il sourit] Dans un mois, nous aurons le loisir de tirer toutes les conclusions de ce qui s’est passé. Pour l’instant, nous devons expliquer notre projet qui est le plus sérieux, porté par l’équipe la plus compétente.

Il n’y a aura pas de meeting LR à Nice? C’est une première…

Valérie Pécresse se rendra à Nice entre les deux tours. Elle est venue plusieurs fois dans les Alpes-Maritimes, notamment au Cannet-Rocheville où l’attendaient 3 000 personnes. Le 1er avril, nous serons dans le Var à Saint-Raphaël.

Avez-vous le sentiment que votre sensibilité politique est bien représentée dans la campagne de Valérie Pécresse ?

Oui, je le crois. Mon succès à la primaire montre que les Français aspirent à la politique que je défends. Le moment est venu pour que notre pays soit enfin dirigé par une équipe de droite forte et assumée. Je ne me résous ni au déclassement, ni au déclin : la France a un avenir si on ose une politique de rupture.

Eric Zemmour reprend sur ses affiches votre slogan de campagne : « Pour que la France reste la France. » Qu’est-ce que cela vous inspire ?

J’ai vu que cela soulevait quelques polémiques assez ridicules. Renaud Muselier a été heurté ? J’ai envie de poser la question à l’envers : est-ce que beaucoup de Français souhaitent que la France ne reste pas la France? Ce slogan est au cœur de ce que je crois.

Dans le cas d’un second tour entre Macron et Zemmour, vous voterez Zemmour. Et si Jean-Luc Mélenchon est qualifié ?

Je ne pourrais concevoir une seule seconde que la France soit dirigée par quelqu’un d’extrême gauche. Je m’opposerais fermement à cette élection.

Pensez-vous que votre parti pourrait survivre à une déroute électorale ?

Pour moi, ce qui compte d’abord, c’est mon pays. Pour servir la France, nous avons besoin d’une formation politique qui assume clairement son positionnement à droite. Je me situerai toujours dans ce cadre.

>> Lire l’interview sur NiceMatin.com

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Valérie Pécresse : « Je serai indéfectiblement en soutien de nos forces de l’ordre ! »

Ce mercredi 23 mars 2022, Valérie Pécresse a été l’invitée phare de l’émission « Face à Baba » animée par Cyril Hanouna sur C8. La candidate des Républicains s’est confrontée à six intervenants dont Marion Maréchal, Fabien Roussel et Adrien Quatennens.

« Aujourd’hui, plus aucune femme ne doit hésiter à porter plainte. »

Avant d’entamer les débats, Cyril Hanouna a interrogé Valérie Pécresse sur sa vie personnelle. Après avoir abordé les appétences de la candidate pour la boxe, l’animateur a poursuivi sur une de ses expériences bouleversantes concernant son agression sexuelle. « J’avais 22 ans. Je n’ai jamais osé porter plainte. J’ai mis du temps à parler. Aujourd’hui, plus aucune femme ne doit hésiter à porter plainte » a répondu Valérie Pécresse avec courage et simplicité.

“J’avais 22 ans. Je n’ai jamais osé porter plainte. J’ai mis du temps à parler. Aujourd’hui, plus aucune femme ne doit hésiter à porter plainte.”@vpecresse raconte l’agression dont elle a été victime lorsqu’elle était jeune. #Pécresse2022 #FaceàBaba pic.twitter.com/I6pooY4TwS

— Pécresse 2022 (@avecValerie) March 23, 2022

Valérie Pécresse est la candidate qui lutte le plus contre les violences et agressions sexuelles et sexistes : « Je demande dans mon programme, qu’il y ait une juridiction spécialisée pour les violences faites aux femmes ». Afin de permettre la libération de la parole des femmes victimes de violences, Valérie Pécresse, en tant que présidente de région, a créé une association visant à auditer tous les commissariat d’Ile-de-France afin qu’ils soient des lieux refuges pour les victimes.

« L’islam et l’islamisme ce n’est pas du tout la même chose ! »

Marion Maréchal a entamé la séquence des débats. Avant d’attaquer les sujets de sécurité et d’immigration, Valérie Pécresse a aborder le culte que fait l’extrême droite pour Vladimir Poutine : « J’ai un vrai problème avec Marion Maréchal et Éric Zemmour, c’est votre proximité avec Vladimir Poutine. Quand on est fasciné par Poutine, on est décrédibilisé pour gouverner la France ».

J’ai un vrai problème avec Marion Maréchal et Éric Zemmour, c’est votre proximité avec Vladimir Poutine. Quand on est fasciné par Poutine, on est décrédibilisé pour gouverner la France. #FaceàBaba #Pécresse2022 pic.twitter.com/rfhBM6Tbw8

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 23, 2022

Il n’est pas envisageable pour un représentant de l’Etat d’entretenir des relations étroites avec un dictateur qui « ne respect[e] que le rapport de force », qui « veut une France à genoux et [qui] ne veut pas une France debout ». La républicaine a ensuite souligné l’incapacité de Marion Maréchal de dire si oui ou non les termes d’islam et d’islamisme sont synonymes. Pour Valérie Pécresse, la réponse est claire : « L’islam et l’islamisme ce n’est pas du tout la même chose. Moi je ne confonds pas les musulmans et les islamistes comme le fait Éric Zemmour. C’est toute la différence entre l’extrême-droite et moi ».

Valérie Pécresse et le pouvoir d’achat

Après l’extrême droite, place à l’extrême gauche de Fabien Roussel. C’est après quinze longues minutes de monologue que Valérie Pécresse a pu expliquer la stratégie la plus réaliste et faisable pour préserver le pouvoir d’achat des français. Valérie Pécresse veut valoriser le travail :« Le coeur de mon projet c’est d’augmenter tous les salaires de 10% sur le quinquennat. Quand on gagne 1400€ nets par mois, on gagnera 500€ de plus par an. »

Le coeur de mon projet c’est d’augmenter tous les salaires de 10% sur le quinquennat. Quand on gagne 1400€ nets par mois, on gagnera 500€ de plus par an.

Je ferai aussi la réforme des retraites pour indexer les retraites sur l’inflation. #FaceABaba #Pecresse2022 pic.twitter.com/UQetYIBNzz

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 23, 2022

Valérie Pécresse est la candidate de tous les français. Elle souhaite mettre en place « une grande conférence social et salarial avec les syndicats et les entreprises » pour augmenter les salaires et lutter contre « le coût de la vie [qui] explose » . Pour preuve, sous son mandat de présidente du conseil de région, les dépenses de fonctionnement par habitant sont actuellement les plus basses du pays et 2 milliards d’euros ont été économisés.

« Je ferai aussi la réforme des retraites pour indexer les retraites sur l’inflation. »

C’est avec Adrien Quatennens que Valérie Pécresse a débattu sur la sécurité et les retraites. La candidate de droite a commencé par dénoncer les propos de Jean Luc Mélenchon qui a précédé sa place dans l’émission de Cyril Hanouna le 27 Janvier 2022. « Jean-Luc Mélenchon s’est adressé avec une grande violence à un policier. Ce n’est pas acceptable. » Un candidat se prétendant vouloir devenir président ne peut dire à un policier de la bac qu’il n’est « pas républicains ». Valérie Pécresse est celle qui défend les forces de l’ordre. « Nos policiers nous protègent. Moi, je suis une femme d’ordre et je serai indéfectiblement en soutien de nos forces de l’ordre. »

Chez @Cyrilhanouna, Jean-Luc Mélenchon s’est adressé avec une grande violence à un policier. Ce n’est pas acceptable.

Nos policiers nous protègent. Moi, je suis une femme d’ordre et je serai indéfectiblement en soutien de nos forces de l’ordre. #FaceABaba #Pecresse2022 pic.twitter.com/7ZNQx8GCKQ

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 23, 2022

Le deuxième sujet qui oppose Les Républicains aux Insoumis est celui de la retraite. « C’est tellement facile de promettre qu’on travaillera 32h, qu’on partira à la retraite à 60 ans et qu’on gagnera plus d’argent. Ça c’est le programme de Jean-Luc Mélenchon. C’est un vote pour rien. » Face à un programme populiste qui promet sans compter, Valérie Pécresse propose une nouvelle fois une stratégie solide et courageuse : « Les retraités ont été les grands oubliés du quinquennat d’E.Macron. Je ferai la réforme des retraites pour que les retraités puissent vivre dignement de leur retraite et qu’aucun retraité ne touche moins du SMIC net. J’indexerai aussi les retraites sur l’inflation ».

Ce qu’il faut retenir…

« Une élection, ça ne se gagne pas dans les sondages ça se gagne dans le cœur de chaque Français ! » Le vote résulte du libre arbitre de chacun et ne doit pas être influencé par des chiffres. Cinq choix s’offrent à nous : Une nouvelle saison Netflix du Loup de la Macronie, une candidate d’extrême droite qui a déjà perdu 8 fois les élections présidentielles, un populiste pour la créolisation et contre l’incarcération, un polémiste admirateur d’un dictateur destructeur et une candidate Républicaine qui défend les femmes sans dénigrer les hommes, qui souhaite rassembler syndicats et entreprises, qui veille sur ses anciens et qui, finalement, fera « toutes les réformes qu’Emmanuel Macron n’a pas eu le courage de faire ! ».

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Valérie Pécresse : « On a des solutions efficaces et pas brutales »

Ce mardi 22 mars, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles organisait avec « Les Eveilleurs » une soirée de débat au Palais des Sports de Paris. Valérie Pécresse a échangé avec Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du journal, devant plus de 4 000 lecteurs.

« Quand on a tenu 9 mois face à la rue et qu’on a fait 70 évacuations de facs, on n’a pas peur de venir débattre ! » Valérie Pécresse ne s’est pas démonté face au Palais des Sports de Paris, lorsqu’elle est apparue sur la scène, pour échanger avec Geoffroy Lejeune, entre les applaudissements et quelques huées. Venue exposer son programme aux lecteurs de l’hebdomadaire de droite, elle en a profité pour tacler le président-candidat sur ses méthodes de meetings, faisant référence à un pseudo-débat d’Emmanuel Macron à Poissy, au cours duquel les invités posaient des questions bien définies à l’avance. Au contraire, Valérie Pécresse n’a pas peur du débat : « Emmanuel Macron va dans des salles avec des gens triés, là on peut remarquer que je n’ai pas trié la salle ».

“Quand on a tenu neuf mois face à la rue face aux étudiants gauchistes et qu’on a fait 70 évacuations de facs, on a pas peur de venir débattre.” @vpecresse #GrandDebatVA #Pecresse2022 pic.twitter.com/hC19uA20eR

— Pécresse 2022 (@avecValerie) March 22, 2022

Interrogée sur ses divergences de programme avec Emmanuel Macron, Valérie Pécresse a pu énumérer les sujets. « On veut pas déconstruire l’Histoire de France, on n’a pas la même vision des Français » et « jamais nous ne dirions qu’on veut emmerder une catégorie de Français », a-t-elle lancé. Mais elle s’est aussi démarqué de ses opposants à l’extrême droite : « la droite et l’extrême droite c’est pas exactement la même chose, on a des solutions efficaces et pas brutales ».

“Nous la droite, on n’a pas la même vision ni de la France ni des Français qu’Emmanuel Macron. On ne veut pas déconstruire notre histoire ni emmerder les Français.” @vpecresse #GrandDebatVA #Pecresse2022 pic.twitter.com/mevE5mR4iZ

— Pécresse 2022 (@avecValerie) March 22, 2022

Elle a rappelé avoir toujours été la surprise des élections, que ce soit lors de la primaire de la droite ou lors des régionales de 2021. Il est évident que, face aux alternatives chimériques proposées par Marine Le Pen et Eric Zemmour, Valérie Pécresse est la seule à être en mesure de gagner. Emmanuel Macron l’a bien compris, elle est « la femme à abattre depuis janvier, contre laquelle se concentrent toutes les attaques ». Aucun autre candidat aux régionales ne faisait face à 5 ministres macronistes…

Assurant que « le 10 et le 24 avril c’est le destin de la France qui se joue » Valérie Pécresse s’est interrogée : « Est-ce que demain on sera encore une grande nation, unie autour d’un certain nombre de valeurs ? »

.@vpecresse : « Ne vous laissez pas voler cette élection ! »

Les 10 et 24 avril, je vote #Pecresse2022 ! pic.twitter.com/HcKVyPS0DE

— les Républicains (@lesRepublicains) March 23, 2022

Pour terminer, Valérie Pécresse a réconcilié la salle sur la nécessité de débattre et d’offrir à la France une autre possibilité qu’un second quinquennat d’Emmanuel Macron. « Si on est là ce soir, c’est parce qu’on veut remplacer Emmanuel Macron et qu’on ne croit pas aux sondages, et qu’on ne veut pas se faire voler cette élection, ça au moins c’est un point d’accord entre nous », a-t-elle lancé aux quelque 4 000 spectateurs. Or, pour remplacer Emmanuel Macron, il faut avoir le courage de dire, mais surtout le courage de faire !

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Valérie Pécresse répond aux questions des lecteurs de Ouest-France

Pouvoir d’achat, retraite, santé, écologie, immigration… Valérie Pécresse, candidate du parti Les Républicains à l’élection présidentielle, répond aux questions des lecteurs d’Ouest-France.

Jean-François, artisan en Mayenne. « Avez-vous prévu de revaloriser le Smic ? »

Dans mon projet, il y a la hausse du salaire net de 10 % en cinq ans, pour tous ceux gagnant moins de 2 800 € net par mois. Cela représentera au moins 500 € de plus par an en 2023. Je propose aussi que l’on puisse convertir les RTT en salaire et défiscaliser les heures supplémentaires, sans charge, ni limite.

Josette, 80 ans, de Pornic. « Que proposez-vous pour les petites retraites ? »

Je permets le cumul emploi-retraite sans limite. C’est absurde, par exemple, qu’un ancien policier ne puisse pas faire de la sécurité privée. Je vais relever progressivement l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans à horizon 2030, avec prise en compte de la pénibilité et des carrières longues. Je garantis qu’aucune pension ne sera en dessous d’un Smic net par mois pour une carrière complète. Les veuves, elles, auront une pension de réversion qui passera de 54 à 75 %.

Annaëlle, 32 ans, mère célibataire près de Rennes. « Mon salaire dépasse à peine le Smic. Mon loyer, c’est la moitié de mon revenu. Vous intéressez-vous à ma situation ? »

Les familles monoparentales, ce sont des femmes à 95 %. Savez-vous qu’on leur fiscalise la pension alimentaire ? Moi, je la défiscaliserai. Je suis la candidate qui veut aider les familles, avec une allocation de 900 € par an dès le premier enfant, et une hausse de 15 % des allocations pour le deuxième et le troisième enfant.

Ouest-France. La crise a accentué la précarisation des étudiants. Comment y faire face ?

Il y a une fracture entre les jeunes qui habitent dans les villes universitaires et restent vivre chez leurs parents, et ceux originaires de villes moyennes – non dotées de facs – qui sont obligés de louer une chambre à Rennes ou Nantes. Le coût de la vie universitaire est un frein énorme. Je propose donc, pour ces territoires ruraux, de mettre la première année d’université au lycée, avec des cours à distance. Je veux également créer une banque des jeunes pour leur permettre de financer leurs études avec la certitude de ne rembourser que lorsqu’ils atteindront un certain niveau de salaire. J’augmenterai aussi les bourses, ainsi que le nombre de logements étudiants, notamment très sociaux.

Nathalie, 47 ans, secrétaire en Mayenne. « Comment allez-vous lutter contre les déserts médicaux ? »

Dans mon projet, les internes en médecine générale devront faire une quatrième année de spécialité dans les zones carencées. Cela mettra 4 000 jeunes médecins dans des territoires sous-dotés chaque année. En échange, j’augmente le tarif des consultations, le faisant passer à 30 €. C’est la Sécu qui paiera. Je préconise également des alliances de santé dans les territoires, en donnant davantage de responsabilités aux professionnels de santé. Des sages-femmes veulent s’occuper de la santé des femmes et pallier le manque de gynécologues ? Elles le pourront !

Barbara, 38 ans, infirmière puéricultrice à Nort-sur-Erdre. « Quel projet pour l’hôpital public qui se meurt ? »

Je veux 25 000 soignants de plus… Cela demandera du temps de formation et des moyens financiers, mais c’est indispensable. Le Ségur de la santé est un échec. Il ne suffit pas de revaloriser les salaires des soignants, il faut aussi revaloriser leurs conditions de travail… Il faut mieux considérer les soignants.

Ouest-France. Que proposez-vous pour le grand âge ?

Je privilégie le maintien à domicile le plus longtemps possible. Je vais mettre en place un crédit d’impôt supplémentaire de 2 500 € pour permettre aux aînés de rendre accessible leur logement ou de financer des services à la personne. Ce crédit d’impôt touchera évidemment les retraités imposables. Cela permettra aux Départements de se consacrer aux retraités les plus en difficulté. Je veux aussi créer un vrai statut pour les aidants familiaux.

Ouest-France. Que faire pour les Ehpad ?

Je veux confier tout le grand âge aux Départements car c’est la proximité. On mettra en place des chartes de la dignité et de la qualité de vie, avec un nombre d’encadrants de huit pour dix pensionnaires. Ces indicateurs seront rendus publics.

Ouest-France. Vous voulez donner davantage de pouvoirs aux Départements et Régions. La règle, c’est la décentralisation maximale ?

Il faut décentraliser puissamment pour davantage d’efficacité. On l’a vu pendant le Covid : quand les maires ont commencé à vacciner, quand les Régions ont distribué des masques, tout a beaucoup mieux fonctionné.

Julien, de Nantes. « Quelles réformes prévoyez-vous en matière d’écologie ? »

Mon objectif, c’est la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, il faut remettre du nucléaire et faire du renouvelable. Il faut continuer à mettre des panneaux solaires sur les toits. L’éolien sur terre ou en mer, ce sera désormais avec l’accord de la population. Nous réexaminerons ainsi le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc. Il y a vraiment un problème avec les pêcheurs.

Clotilde, 25 ans, une chasseuse près de Rennes. « Quel avenir pour ce loisir » ?

La chasse, on en a besoin. Il faut la maintenir en respectant les règles de sécurité. L’interdire le week-end comme certains le veulent, ce serait l’interdire tout court. Ce n’est pas possible.

Patricia, maire de Drouges, près de Vitré. « Comment maintenir les commerces de proximité en rural ? »

La revitalisation des campagnes est une priorité. Cela passe par la généralisation de la fibre dès 2024 sur 100 % du territoire, la fin des fermetures de classe et d’école sans l’accord du maire, la généralisation des modes de transport collectifs… Pour chaque euro investi dans la politique de la ville, je m’engage à investir un euro dans les territoires ruraux. Par ailleurs, dans une commune de moins de 20 000 habitants, si une personne souhaite investir dans un commerce de proximité, elle pourra le faire en bénéficiant d’un coup de pouce fiscal. J’aurai enfin un dialogue avec les banques. Les distributeurs de billets, c’est un vrai sujet. Le jour où on les supprime dans les villages, les commerces s’en vont.

Sylvie, 35 ans, bénévole associative à Nantes. « Quelle sera votre politique migratoire ? »

Je veux une immigration choisie, avec des quotas par pays et métier. Dès mon élection, je ferai voter un référendum sur l’immigration, la sécurité et la laïcité. Les clandestins devront rentrer chez eux. Pour les pays qui refuseront de les reprendre, ce sera zéro visa de regroupement familial, zéro visa étudiant, zéro visa de travail. Par ailleurs, comme je ne veux pas qu’on vienne en France pour toucher les allocations familiales mais pour travailler, ce sera cinq ans de résidence régulière avant de toucher les allocations.

Bernard, 50 ans, de Nantes. « Faut-il construire plus pour loger tout le monde ? »

Ma réponse est oui, en préservant au mieux l’environnement. Ce n’est pas une équation simple, mais on y arrivera. Je veux qu’on continue de construire mieux sans bloquer les projets, surtout pas ceux des bourgs. On continuera à bâtir davantage de logements sociaux (150 000 par an), mais pas plus de 30 % par quartier. Je veux des villes équilibrées. Je veux aussi accentuer la restauration des logements vétustes, avec 500 000 rénovations thermiques par an. Je compte, par ailleurs, généraliser le prêt à taux zéro sur tout le territoire.

Margot, étudiante en droit à Rennes « Comment réconcilier les jeunes avec les urnes ? »

Ce n’est pas avec la décision du Président candidat de ne pas débattre qu’on va intéresser les jeunes à cette élection ! Mais je leur dis : faites attention, c’est votre destin qui est en jeu. Il faut aller voter !

Ouest-France. Bachelière à 16 ans, HEC à 18 ans, deuxième de la promotion Condorcet à l’ENA… Pourtant, on a l’impression qu’on vous renvoie toujours à votre statut de femme ou à un manque de légitimité. Avez-vous le sentiment d’être sous-estimée ?

Je suis la femme à abattre. Emmanuel Macron ne veut personne entre lui et les extrêmes. Surtout pas la droite républicaine. Je suis passée du statut de présidente d’une grande Région, respectée, avec des résultats, au statut de candidate, en permanence bashée sur les réseaux sociaux. C’est parce que je dérange, je fais peur.

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Valérie Pécresse : « La politique, c’est une passion »

« La politique, c’est une passion, une passion extrêmement violente. » Valérie Pécresse était l’invitée de Xavier de Moulins ce mardi 22 mars lors du 19:45 sur M6.

« Je défends le programme de la vraie droite »

« Moi, la politique que j’aime, c’est une politique comme celle qu’on fait là aujourd’hui, où vous me questionnez, vous m’interrogez, vous allez me chercher. C’est ça que j’aime. » Passionnée par la politique depuis ses 14 ans, Valérie Pécresse est une battante qui a gravi les échelons jusqu’au poste de ministre sous le gouvernement Sarkozy. Ce qu’elle aime c’est le débat, le contradictoire, l’échange de points de vues, d’opinions, d’idées… Exactement l’opposé de la campagne proposée par Emmanuel Macron. Elle explique : « moi, ce que je n’aime pas, c’est quand on n’accepte pas le débat démocratique par exemple, quand on n’accepte pas de se soumettre à la contradiction, ça c’est le pouvoir comme je ne l’aime pas ».

Seule candidate à proposer une alternative crédible, sérieuse et en mesure de dépasser le second tour, Valérie Pécresse défend « le vrai programme de droite ». Loin des zig-zag du président-candidat, loin des mesures brutales et inapplicables de l’extrême droite, seul le projet de Valérie Pécresse peut relever la France.

Il est temps que les salaires payent plus que l’assistanat !

J’augmenterai de 10% les salaires nets sur le quinquennat. Dès le mois de juin une hausse de 3%, c’est à dire que pour une personne qui gagne 1400€ nets, ça fera 500€ de plus par an. #Pecresse2022 #19h45 pic.twitter.com/Zinzm3p8yF

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 22, 2022

Sur le sujet des salaires, par exemple, Valérie Pécresse refuse l’idée que l’assistanat paie autant que le travail. Pourtant, dans certaines circonstances, il est préférable pour un Français de se contenter du système d’aides plutôt que de trouver un travail. Ce système n’est plus tenable, il est grand temps de revaloriser le travail ! Il est temps que les salaires payent plus que l’assistanat ! Dès le mois de juin, Valérie Pécresse mettra en place « une hausse de 3% du salaire », c’est à dire que pour une personne qui gagne 1400€ nets, ça fera 500€ de plus par an ! Sur la totalité du quinquennat, Valérie Pécresse prévoit une hausse de 10% sur les salaires nets.

La fin des déserts médicaux

Pour en finir avec les déserts médicaux, Valérie Pécresse a « un projet ambitieux et très concret ». Elle a évoqué deux mesures phares : « je créerai des alliances de santé dans les territoires et je déploierai 4000 docteurs juniors dans les zones carencées ». Il n’est plus possible que les Français habitant dans les territoires ruraux ou délaissés par les médecins ne puissent plus accéder à des soins basiques. Attendre 5 jours pour obtenir un rendez-vous, ou devoir faire plusieurs dizaines de kilomètres pour de trop nombreux Français aujourd’hui.

De plus, le projet de Valérie Pécresse annonce une 4ème année de formation pour les internes en médecine générale, qu’ils passeront dans les territoires où il manque des médecins. La revalorisation salariale doit aussi concernée les médecins : la consultation passera à 30 € pour les généralistes. Mais les aides-soignants et les infirmiers ne sont pas oubliés, des facilités seront instaurées pour leur permettre d’évoluer professionnellement et leur donner plus de responsabilités en matière de soins.

Pour en finir avec les déserts médicaux, j’ai un projet ambitieux et très concret. Je créerai des alliances de santé dans les territoires et je déploierai 4000 docteurs juniors dans les zones carencées. #Pécresse2022 pic.twitter.com/qUQzsxSxs7

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 22, 2022

Un grand plan de lutte contre la pauvreté des enfants

« Il faut mettre fin aux inégalités scolaires ». Le constat est sans appel : étudier dans une école parisienne ou dans une école de banlieue ou de campagne n’offre pas les mêmes chances pour les élèves. Il faut soutenir les écoles qui sont le plus en difficultés. Mais le programme d’Emmanuel Macron et de son ministre actuel Jean-Michel Blanquer est illisible.

Voici un gouvernement qui supprime les mathématiques en première, puis les réintroduits dans le programme deux ans plus tard. Ca va, ça vient, ce n’est plus un programme, c’est une salsa ! Valérie Pécresse rappelle l’importance des matières fondamentales : « je mettrai deux heures de plus de français et une heure de mathématiques en plus par semaine en primaire ». De plus, un examen d’entrée en sixième sera réalisé par tous les élèves « parce que c’est fondamental de savoir lire, écrire, compter en rentrant en sixième ».

Je veux un grand plan de lutte contre la pauvreté des enfants : soutien scolaire gratuit, repas à 1€ à la cantine, allocations dès le premier enfant, hausse des allocations familiales de 15% et défiscalisation des pensions alimentaires des mamans solos. #Pécresse2022 pic.twitter.com/KZaV52yWKC

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 22, 2022

Au delà de l’école, il faut soutenir les enfants au quotidien. « Je veux un grand plan de lutte contre la pauvreté des enfants : soutien scolaire gratuit, repas à 1€ à la cantine, allocations dès le premier enfant, hausse des allocations familiales de 15% et défiscalisation des pensions alimentaires des mamans célibataires. » L’école de la République doit offrir les mêmes chances à tous les enfants !

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Xavier Bertrand : « Le Président sortant veut-il cacher des hausses d’impôts prévues ? »

Xavier Bertrand, conseiller de Valérie Pécresse, président de la région des Hauts-de-France, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur la hausse des prix du carburant, le scandale McKinsey et le programmme caché d’Emmanuel Macron.

Quand Leclerc a décidé de baisser de 35 cts le prix du carburant à la pompe, pourquoi le Gouvernement n’a-t-il pas convoqué tous les distributeurs pour leur demander de faire un effort ? pic.twitter.com/1O5PKw016S

— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 23, 2022

Plus d’un milliard d’euros ont été versés à des cabinets de conseil, dont McKinsey qui ne paie pas d’impôts sur les sociétés en France. C’est un scandale d’Etat. Les responsabilités doivent être établies. Comment et pourquoi avoir confié des missions à ce cabinet ? pic.twitter.com/xQVSSmG7C1

— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 23, 2022

Monsieur Macron a un agenda caché. La France devait transmettre son programme budgétaire à l’Union Européenne. Cela a été reporté. Le Président sortant veut-il cacher des hausses d’impôts prévues ? pic.twitter.com/HdePqazv7M

— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 23, 2022

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Nadine Morano : « Emmanuel Macron tente d’anesthésier la campagne présidentielle »

Nadine Morano, députée européenne et conseillère politique de notre mouvement, était l’invitée de CNews.

Elle est revenue sur la guerre en Ukraine, la campagne pour l’élection présidentielle et l’immigration.

Nadine Morano concernant la situation en Ukraine : «Emmanuel Macron parle beaucoup avec Vladimir Poutine pour ne rien obtenir», dans #LaMatinale pic.twitter.com/FPGzecNW5X

— CNEWS (@CNEWS) March 23, 2022

«Emmanuel Macron tente d’anesthésier la campagne présidentielle», estime Nadine Morano, dans #LaMatinale pic.twitter.com/afZAWYZSoW

— CNEWS (@CNEWS) March 23, 2022

Nadine Morano à propos de la «remigration» : «Je ne crois pas en une immigration zéro. […] Je pense qu’il faut une immigration choisie, contrôlée» dans #LaMatinale pic.twitter.com/ZPwzgPfSFC

— CNEWS (@CNEWS) March 23, 2022

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