« Nous, députés lR, appelons les Français à voter pour Valérie Pécresse à l’élection présidentielle »

Le bilan du président et de la majorité sortante n’est clairement pas de droite et n’est pas le nôtre, écrivent l’ensemble des députés LR. En soutenant Valérie Pécresse, nous faisons le choix de l’avenir avec la première présidente de la République, ajoutent-ils.

Les Français ne doivent pas se laisser confisquer l’élection présidentielle. Non, rien n’est joué. Qui peut croire les sondages qui se sont tant trompés dans le passé, comme cela a été encore le cas lors des dernières élections régionales ? Nous avons l’intime conviction que nos valeurs de droite sont majoritaires dans la France d’aujourd’hui et que nos idées sont celles qui permettront de restaurer la grandeur de la France.

Pendant 5 ans, nous avons lutté contre la hausse de 15 milliards d’euros des taxes sur le carburant, qui pénalise les salariés et aggrave la fracture territoriale.

Nous avons combattu la hausse de la CSG et le gel des pensions de retraite, qui appauvrissent les retraités.
Nous avons dénoncé le détricotage de la politique familiale, qui ampute les projets parentaux et sacrifie la natalité.
Nous sommes montés au créneau contre la fermeture des centrales nucléaires, qui sacrifie notre indépendance énergétique et fait flamber les factures d’électricité.
Nous avons alerté sur le laxisme de la politique pénale et la naïveté de la politique migratoire, qui exaspèrent nos compatriotes et font prospérer les extrémistes.

Ce bilan du président et de la majorité sortante n’est clairement pas de droite et n’est pas le nôtre.

C’est pourquoi, face aux menaces qui pèsent sur la France dans un monde toujours plus incertain, face aux crises qui frappent les Français de plein fouet, nous défendons la candidature de Valérie Pécresse qui a démontré par son parcours, son expérience, sa connaissance des dossiers, son courage, sa résilience, sa ténacité face à la démagogie, sa capacité à rassembler, qu’elle a toutes les qualités d’une femme d’État pour conduire les destinées de la Nation.

Valérie Pécresse est la seule candidate qui a osé affronter l’extrême droite et l’extrême gauche dans les débats, sans jamais reculer devant l’obstacle ; la seule candidate qui porte avec conviction un projet de droite cohérent et réfléchi, fruit d’années de travaux ; la seule candidate qui tient un discours de vérité sur les réformes à engager, pour réduire nos déficits, sauver notre système de retraite et améliorer nos services publics ; la seule candidate qui propose des mesures réalistes pour redonner du pouvoir d’achat aux Français et maîtriser l’immigration, face à la surenchère des démagogues et des populistes.

Nous ne sommes solubles ni dans la majorité incarnée par Emmanuel Macron, ni dans l’extrême droite incarnée par Marine Le Pen et Éric Zemmour.

La France a besoin d’une femme d’autorité pour remettre de l’ordre dans la rue et à nos frontières, réformer en profondeur notre politique pénale, instaurer des quotas annuels d’immigration et lutter contre l’islamisme.

Autour de Valérie Pécresse, nous ferons du pouvoir d’achat la mère de toutes les batailles. Par la hausse des salaires, le rachat des RTT et la baisse des impôts, nous réhabiliterons le travail.

Par la réforme des retraites, nous préserverons les pensions des retraités actuels et futurs.

Protéger la France qui travaille mais aussi respecter la France des territoires moralement épuisée par les fermetures des classes en milieu rural, les déserts médicaux, la fin des services publics de proximité, la fracture numérique, les 80 km/h ou encore la hausse des prix des carburants. Nous devrons réinventer la République des territoires pour désengorger nos métropoles et redynamiser nos villes moyennes et nos campagnes.

Nous, députés LR, portons un projet clairement différent, mûri dans une opposition résolue mais travailleuse, constamment force de proposition. Les Républicains portent les espoirs de ceux qui ne se reconnaissent ni dans le surplace macroniste ni dans les impasses extrémistes. Ensemble nous ferons que la droite républicaine demeure fidèle à son histoire et à ses convictions.

Autour d’une candidate déterminée nous faisons le choix du collectif. Nous faisons le choix de l’audace, du courage et de la modernité.
Nous faisons le choix de l’autorité, de l’espoir et du progrès.

Nous faisons le choix de l’avenir avec la première présidente de la République française.
Ensemble, nous appelons les Françaises et les Français à voter pour Valérie Pécresse à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril prochains.

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Valérie Pécresse : « Il faut déployer des aides pour le pouvoir d’achat »

Valérie Pécresse, candidate Les Républicains à l’Élysée, a reçu des lecteurs de Bayard à son siège de campagne. Elle a notamment détaillé les réformes qu’elle souhaite mener pour réduire la dette, un sujet majeur selon elle.

Dominique Arviset : Que pensez-vous de l’accueil des réfugiés ukrainiens fuyant la guerre ? Et de manière plus générale de l’accueil des migrants ?

Il y a une tradition française, issue de notre histoire chrétienne et humaniste, qui est l’accueil des peuples persécutés. Nous devons aussi prêter assistance à tous les pays limitrophes de l’Ukraine qui se retrouvent désemparés face à l’afflux des personnes déplacées. En revanche, sur la question des migrants, je souhaite que l’on décide qui on accueille. Je considère qu’une immigration incontrôlée et une intégration ratée peuvent disloquer une nation. Je suis favorable à des quotas migratoires par pays et par métier. Et je veux un donnant donnant avec les pays d’origine : ils reprennent leurs clandestins et, en contrepartie, on délivre des visas d’immigration légale ; s’ils refusent, ils n’auront pas de visas.

Claudie Duquennoy : Cette guerre provoque un choc énergétique. Quelles mesures prendriez-vous ?

Cette guerre occulte le bilan du Président sortant. Sur cette question, de multiples mauvaises décisions ont été prises durant le quinquennat. Résultat, nous sommes moins souverains en matière énergétique. Emmanuel Macron a fermé la centrale de Fessenheim et a annoncé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires. Il a ainsi démobilisé toute la filière et a fragilisé énormément EDF. Aujourd’hui, il dit qu’il va faire l’inverse. Pourquoi ?

Car l’opposition, en l’occurrence moi, y est allée franco en affirmant : si on veut zéro carbone en 2050 et léguer une planète à nos enfants qui soit viable, cela passe par le nucléaire et les énergies renouvelables. C’est notamment le biométhane et les biocarburants avec nos agriculteurs. Ils sont prêts mais il faut débureaucratiser : aujourd’hui, quand on veut construire un méthaniseur, un an et demi est nécessaire pour obtenir toutes les autorisations ! Je prône aussi une défiscalisation des chèques carburant distribués par les entreprises. À court terme, il faut déployer des aides pour le pouvoir d’achat des Français.

Claudie Duquennoy : Comment faire au risque de pénuries alimentaires ?

Emmanuel Macron a accepté un projet européen intitulé « De la ferme à la fourchette » qui organise la décroissance agricole. Dans les dix prochaines années, la production agricole en Europe est censée diminuer de 12 %. Il faut revenir sur ce projet fou en période de réchauffement climatique et de guerre ! Par ailleurs, à l’échelle européenne, réfléchissons à une aide alimentaire, notamment à destination de l’Afrique. Car le continent risque d’être touché par des pénuries.

Maeva Janvier : Que comptez-vous faire pour la réinsertion des sans-abri ?

Aujourd’hui, certains nous disent qu’il faut arrêter de construire des logements pour des raisons soi-disant écologiques. Le mal-logement est une immense souffrance en France. Il va donc falloir bâtir plus et mieux. Dans le parc social, la priorité sera donnée aux travailleurs de première ligne. Construisons du logement intermédiaire pour les classes moyennes. Je souhaite aussi développer l’accession sociale à la propriété pour les primo accédants, les jeunes mais aussi les jeunes retraités. Enfin, je considère que l’accompagnement est crucial, il ne faut pas simplement donner des chèques. À ce sujet, les bénéficiaires du RSA devront effectuer quinze heures d’activité d’insertion chaque semaine.

Claudie Duquennoy : Qu’avez-vous prévu pour revaloriser le statut des enseignants ?

Les enseignants en début de carrière et ceux qui travaillent dans des écoles en proie à plus de difficultés ne sont pas suffisamment valorisés. Je veux mettre fin au bizutage institutionnel qui consiste à envoyer les jeunes professeurs dans les établissements les plus difficiles. Cela tarit les vocations ! Je souhaite que les établissements dans les quartiers les plus sensibles bénéficient d’un budget d’autonomie, que l’on puisse recruter les enseignants en proposant, peut-être, des primes supplémentaires.

Jean-Daniel Remond : La violence est un problème qui touche toutes les générations. Comment pensez-vous pouvoir amorcer un virage plus ferme ?

Il faut d’abord que les polices municipales puissent effectuer des missions de proximité. Car, aujourd’hui, elles n’ont pas le droit de contrôler l’identité, d’ouvrir les coffres des dealers, ou d’utiliser des chiens renifleurs. On aidera la police nationale et la gendarmerie en débureaucratisant la procédure judiciaire qui leur prend trop de temps, aux dépens du travail d’enquête et de terrain.

Je défends également un plan d’urgence pour l’ensemble de la Justice, car elle est aujourd’hui noyée faute de moyens. Nos policiers sont valeureux, ils enquêtent, verbalisent mais il n’y a pas de sanctions. Je suis favorable aux amendes forfaitaires automatiques pour un certain nombre de délits. J’augmenterai de 50 % le budget de la Justice et nous effectuerons 16 000 recrutements. Tout cela ne se fera pas d’un claquement de doigts, un quinquennat sera nécessaire.

Nous avons aussi besoin de 20 000 places de prison supplémentaires. Nous rétablirons les peines planchers pour les multirécidivistes. Et pour les individus qui agresseraient une personne ayant une mission de service public, ça sera un an de prison ferme. Il faut que la peur change de camp.

Dominique Arviset : En deux ans de pandémie, le gouvernement a dépensé beaucoup d’argent, à juste titre. Qu’envisagez-vous pour réduire la dette ?

La dette est un sujet majeur. Les quinquennats de François Hollande et d’Emmanuel Macron ont abouti à 1 000 milliards de dette supplémentaire. Or, celle ci devra être remboursée par nos enfants ; c’est de l’impôt différé. J’inscrirai dans la Constitution une règle d’or pour que le déficit public n’excède pas 3 % du produit intérieur brut. Pour ce faire, il faut assumer de dire qu’on va dépenser moins et mieux.

Aujourd’hui, nous avons un enfer bureaucratique. C’est la raison pour laquelle je veux décentraliser et supprimer 200 000 postes dans l’« administration administrante ». Parallèlement, je créerai 51 000 postes de fonctionnaires pour protéger, éduquer, soigner – 25 000 à l’hôpital, 16 000 dans la justice et 10 000 à l’école. Réforme de l’État donc, mais aussi réforme des retraites et de l’assurance chômage : quand on a moins de 50 ans et qu’on gagne plus de 2 000 euros, au bout de six mois, si on ne veut pas reprendre un emploi ou une formation pour un métier qui recrute, ça sera 30 % d’indemnité en moins.

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Eric Ciotti : « Nos candidats devront s’engager à siéger au groupe lR »

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président de la CNI des Républicains, invite les siens à résister aux « médiocres combinazione » macronistes.

En cas d’échec de Valérie Pécresse, Les Républicains pourront-ils échapper à une recomposition de la droite ?

Cette question n’est pas d’actualité, mon seul objectif c’est la victoire de Valérie Pécresse. Je suis totalement mobilisé pour faire gagner notre candidate. Contrairement aux commentaires rapides, tout est possible. Beaucoup d’incertitude pèse sur cette élection. Emmanuel Macron vient de perdre près de 6 points en quelques jours dans les sondages, il y a de gros doutes sur la participation et l’on ne connaît pas ceux qui iront voter.

Que répondez-vous à l’appel du député Larrivé, favorable à la construction d’une nouvelle majorité avec Emmanuel Macron, en cas de défaite de la droite ?

Dans un livre qu’il a écrit en 2018 – Le Coup d’État Macron. Le Prince contre la Nation -, Guillaume Larrivé a été l’un des plus lucides sur le bilan catastrophique d’Emmanuel Macron. C’était un réquisitoire implacable. J’avoue ne pas comprendre comment il pourrait s’allier avec ce « prince » qui a déconstruit la nation. Pour ma part, je m’opposerai de toutes mes forces à une alliance avec un président dont la politique me paraît extrêmement néfaste pour notre pays. Je m’opposerai à toutes les médiocres combinazione qui auraient pour objectif de dissoudre la droite républicaine. C’est une supercherie de laisser croire qu’il y a une identité commune entre la droite et le macronisme. Cela relève d’une tentative de hold-up électoral. Je demande à mes amis, aveuglés par la lumière des postes qu’ils quémandent, de revenir à la réalité du bilan sortant : celui d’une impuissance immobile que rien ne pourra dissimuler.

Les crises successives qui frappent la France ne peuvent-elles pas justifier cette idée d’union sacrée ?

C’est un prétexte. Face à ces crises, notamment celle des « gilets jaunes », ce pouvoir commet une erreur d’analyse profonde sur les attentes de nos concitoyens. Il ignore et méprise profondément les difficultés de la vie quotidienne des Français. On a vu aussi les errements dans la gestion des débuts de la crise sanitaire, notamment sur la prise en charge de nos aînés dans les Ehpad, tache tragique de cette crise comme je l’ai démontré à la tête de la commission d’enquête. Aujourd’hui face aux Français accablés qui n’arrivent plus à payer leurs énergies ou leurs carburants, on leur dit, à l’instar de Marie-Antoinette, qu’il faut se chauffer moins, c’est ahurissant !

Chez les macronistes certains estiment entre 30 et 60 députés, le nombre potentiel de ralliés LR à la majorité. Êtes-vous inquiet ?

C’est une fable absolue. Tout cela fait partie des intoxications de campagne visant à nous déstabiliser.

Comment votre parti pourrait-il empêcher un basculement d’élus, façon Constructifs en 2017 ?

À la tête de la CNI, aux côtés de Christian Jacob nous veillons à choisir des candidats dont nous connaissons la loyauté et la fidélité. Ils devront tous s’engager par écrit à siéger au groupe LR à l’Assemblée, au lendemain de leur élection. C’est pour cela que nous avions souhaité revoir les investitures dans le Var où des pièges nous étaient tendus. Je crois au respect de la parole donnée et à l’honneur dans la vie politique.

Que pensez-vous du déjeuner entre Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy révélé par le journal Le Point, durant lequel la question des ralliements aurait été évoquée ?

Je ne crois pas un seul instant à ce scénario.

Quand Éric Zemmour vous a fait applaudir au Trocadéro, avec Bellamy, Wauquiez et Morano, comment avez-vous réagi ?

En général, je préfère être acclamé que hué, mais je ne suis pas dupe de la manœuvre politicienne. La ficelle est un peu grosse. J’ai toujours été fidèle à ma famille politique et je le resterai.

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Valérie Pécresse : « La République doit être partout chez elle »

Après 5 jours d’isolement à la suite d’un test positif au covid-19, Valérie Pécresse est retournée sur le terrain. C’est dans les Hauts de France, sur les terres de Xavier Bertrand qu’elle a d’abord rencontré des chefs d’entreprises, avant de déambuler dans la rue de Lannoy, celle qui avait fait l’objet d’un reportage de Zone Interdite. Valérie Pécresse a rappelé qu’elle est aujourd’hui la « seule candidate de la droite républicaine ».

La République doit être partout chez elle

Alors que Valérie Pécresse avançait dans la ville de Roubaix, une boutique ferme ses rideaux sur son passage. Il s’agit d’une des boutiques visées par l’enquête de Zone Interdite, diffusant l’idéologie islamiste. Sur le trottoir, Valérie Pécresse s’indigne contre les zones de non-droit qui existe dans notre pays, où la République n’a plus sa place. Elle le répère, « la République doit être partout chez elle, c‘est le message que je suis venue porter aujourd’hui aux habitants de Roubaix ». Valérie Pécresse Présidente de la République, il n’y aura plus aucune zone de non droit dans notre pays.

Les solutions sont concrètes, pour restaurer la République dans tous les territoires de France. D’abord, elle propose de donner « aux maires et aux préfets le pouvoir de fermer les commerces dans lesquels se vendent des écrits contraires à la République ». Comment est-il possible de laisser prospérer des libelles contre la République, et contre l’intégralité des valeurs françaises, comme la laïcité, les droits des femmes, l’égalité ?

À peine suis-je arrivée à #Roubaix que cette librairie islamiste a subitement baissé son store.

Avec moi, cette fermeture ne sera pas temporaire mais définitive. Je donnerai aux maires et aux préfets le pouvoir de fermer administrativement ces établissements prêcheurs de haine. pic.twitter.com/T74pGKtoPn

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 29, 2022

« C’est devenu horrible, invivable »

Valérie Pécresse est revenue longuement sur les sujets de l’identité et de la sécurité. Face à des candidats d’extrême droite qui en font leur unique cheval de bataille, et face à un candidat-président qui occulte le sujet, tant son bilan est catastrophique, Valérie Pécresse tient une ligne ferme sur les sujets régaliens. « Avec moi, ça sera impunité zéro pour les voyous et les délinquants. Je m’y engage » affirme-t-elle. La mesure symbolique sera d’inscrire le « droit à la sécurité pour tous » dans la Constitution. Une enveloppe budgétaire sera mise en place pour accélérer les jugements et soutenir toutes nos forces de l’ordre.

Valérie Pécresse était accompagnée d’Amine Elbahi, juriste Roubaisien qui dénonçait dans le reportage de Zone Interdite l’emprise communautaire sur sa ville. Devenu le candidat local de LR pour les élections législatives, il a rencontré les habitants, qui racontaient leur angoisse de vivre à Roubaix.

Je veux répondre à la colère des habitants de Roubaix comme de toutes les villes de France gangrénées par l’insécurité, les trafics et les violences. Avec moi, ça sera impunité zéro pour les voyous et les délinquants. Je m’y engage. #Pécresse2022 pic.twitter.com/uU8u4efqSe

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 29, 2022

« On se retrouve au milieu des gens qui vendent de la drogue, on a peur », lui lance une habitante. Une autre s’indigne contre le gouvernement d’Emmanuel Macron : « On ne peut pas accepter d’être abandonnés ». Or, la situation empire d’années en années selon un autre Roubaisien : « En quelques années, le quartier a complètement changé. C’est devenu horrible, invivable ». Face à toutes ces colères légitimes, Valérie Pécresse veut « répondre à la colère des habitants de Roubaix comme de toutes les villes de France gangrénées par l’insécurité, les trafics et les violences ». Présidente de la République, Valérie Pécresse entérinera « la police municipale obligatoire, avec de la vidéoprotection, et l’impunité zéro ».

La vraie candidate du pouvoir d’achat

Contrairement à Eric Zemmour, candidat de l’outrance permanente, Valérie Pécresse veut répondre aux réalités des attentes des Français. « Je ne confonds pas islam et islamisme » explique-t-elle avant de conclure : « Nous, ce qu’on veut c’est que la République soit partout chez elle, et qu’elle soit dans votre rue ! ».

Au-delà de la sécurité, Valérie Pécresse a discuté de pouvoir d’achat avec les Roubaisiens. Elle a expliqué ses propositions, comme l’augmentation du SMIC de 10% sur 5 ans, ou la remise de 25 centimes par litre d’essence ! Pour Valérie Pécresse, « le travail doit payer plus. »

À #Roubaix, dialogue avec les habitants notamment sur le pouvoir d’achat.

Le travail doit payer plus, j’ai rappelé mon engagement d’augmenter les salaires nets de 10% sur le prochain mandat. #Pecresse2022 pic.twitter.com/fiJwcrFXE3

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 29, 2022

Ainsi, à Roubaix, au contact des habitants et des réalités des Français, Valérie Pécresse a prouvé que dans cette élection, elle est la « seule représentante de la droite républicaine ».

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Bruno Retailleau : « Nous avons perdu notre souveraineté financière avec le quinquennat d’Emmanuel Macron »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur la crise de l’énergie et la dette publique.

Crise de l’énergie : comment faire face à la hausse des prix ?

“Il y deux réponses politiques : la sobriété […] et la stratégie”@BrunoRetailleau, président du groupe LR au Sénat dans #Les4V @Caroline_Roux pic.twitter.com/IeUARcJzG6

— Info France 2 (@infofrance2) March 30, 2022

Nous avons perdu notre souveraineté financière avec le quinquennat d’@EmmanuelMacron. Le rétablissement des comptes publics est la priorité de @vpecresse. On ne peut pas toujours dépenser plus et travailler moins. Il faut dire la vérité aux Français.@France2tv pic.twitter.com/K5fCDfJptf

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) March 30, 2022

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Valérie Pécresse : « Même quand Macron essaie de me plagier, il recule ! »

La candidate Les Républicains à la présidentielle a échangé avec six de nos lecteurs. Devant eux, elle a défendu son programme et assuré que « rien n’était joué » dans cette élection.

Un entretien avec les lecteurs du Parisien-Aujourd’hui en France un peu particulier. Encore atteinte du Covid ce lundi 28 mars au matin (le soir, elle était testée négative et a repris ses déplacements dès mardi), Valérie Pécresse a dû présenter sa vision de la France à nos lecteurs en visioconférence depuis le bureau de son QG dans le XVIIe arrondissement de Paris. Derrière l’écran, la candidate LR ne présente plus de symptôme et sa voix n’est plus éraillée.

Souriante, elle a à cœur de montrer sa détermination alors qu’elle stagne toujours dans les sondages, relayée entre la quatrième et la cinquième position. Cette semaine, elle devrait reprendre le fil normal de sa campagne avec un déplacement ce mercredi dans le Doubs pour répondre au syndicat agricole FNSEA et un autre vendredi dans les Bouches-du-Rhône et dans le Var. Ce dimanche, elle tiendra un important meeting à la Porte de Versailles, tout juste une semaine avant le premier tour.

Nassera. Vous souhaitez créer 25 000 postes de soignants en cinq ans. Ceux qui ont été suspendus lors de l’adoption du passe sanitaire seront-ils réintégrés en priorité ?

Évidemment, il va falloir faire revenir tout le monde à l’hôpital parce que nous avons perdu beaucoup de soignants avec la crise Covid. Il y a eu ceux qui n’avaient pas de passe et puis ceux qui étaient épuisés par toute la charge de travail. Aujourd’hui, le sujet de l’hôpital, ce n’est pas qu’une question financière. Si l’on veut recruter 25 000 nouveaux soignants, il faudra que le métier soit plus attractif, avec des conditions de travail et de vie meilleures.

Nassera. Comptez-vous abroger le passe sanitaire ?

Dès que la crise sera derrière nous, on abrogera le passe sanitaire. Mais je m’appuierai sur les autorités de santé pour prendre cette décision.

Lazare. Que dites-vous aux Français qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts et qui demandent l’augmentation des salaires ?

Je propose une augmentation des salaires de 10 % sur le quinquennat. Dès juin prochain, avec 3 % de hausse pour tous. Pour cela, j’enlève 30 % de cotisations retraite sur le salaire brut. Je veux que le salaire paie plus que l’assistance. Concernant les prix de l’essence, je veux que l’État rende l’intégralité des hausses de taxes qu’il a touchées. On me dit que c’est 25 centimes donc je ne comprends pas pourquoi on rend 18 centimes aux Français… Je souhaite aussi que les RTT qui n’ont pas pu être prises pendant la crise Covid puissent être transformées en salaire, sans charge et sans limite.

Nassera. Vous dites vouloir contraindre les bénéficiaires du RSA à 15 heures de travail hebdomadaire. Être allocataire du RSA n’est pas un choix. Pourquoi culpabiliser les plus fragiles ?

Il ne s’agit pas de les culpabiliser mais de les aider à trouver un chemin de réinsertion. Dans RSA, il y a « solidarité active » donc il faut aider les bénéficiaires à reprendre petit à petit le chemin de l’emploi. Les départements, qui versent le RSA, jugeront quel type d’activité ces bénéficiaires peuvent faire.

Nassera. Mais tout travail mérite salaire… sinon cela ressemble à du bénévolat. Ne peut-on pas imaginer gagner un vrai salaire avec ces 15 heures, en plus du RSA ?

Les bénéficiaires ne feront pas un travail à proprement parler. Il s’agira plutôt d’activités d’insertion proposées à des personnes très loin de l’emploi. Par ailleurs, le RSA, à 575€ alors que le Smic net est à 1269 € pour 35 heures. Donc 575€ pour 15 heures, cela me semble légitime.

Bernard. Vous voulez supprimer des postes de fonctionnaires. Concrètement, par où commencer ?

Je veux débureaucratiser, enlever des procédures et des normes. Il faut que les procédures administratives soient divisées par deux. Je propose de ne pas remplacer un poste de fonctionnaires qui part à la retraite sur trois dans l’administration « administrante ». Cela fait 200 000 postes supprimés pendant le quinquennat. Et je recrée avec cet argent 50 000 postes au plus près des Français : 25 000 dans l’hôpital, 15 000 dans la justice et 10 000 dans l’éducation.

Marine. Quelles actions comptez-vous mettre en place pour obliger l’égalité salariale dans toutes les entreprises ?

Elle est en théorie obligatoire. Mais je veux aller plus loin : que dans les grandes entreprises dès 250 salariés, on puisse demander les salaires moyens à poste équivalent. Cela permettrait que les femmes arrêtent de s’auto-censurer quand elles demandent des augmentations.

Marine. Comment vous comptez rendre attractif le métier d’enseignants ?

Il faut revaloriser les débuts de carrière car les salaires n’y sont pas suffisants. Et il va falloir mettre en place des primes pour valoriser l’action de ceux qui font plus : par exemple de l’éducation artistique pour ceux qui travaillent dans les quartiers les plus difficiles aussi. Je veux un service public du soutien scolaire avec une réserve nationale éducative où l’État rémunère des volontaires, retraités, actifs, étudiants pour faire du soutien scolaire gratuit. Car la pire inégalité pour les enfants aujourd’hui, c’est entre ceux dont les parents ont les moyens de payer des cours pour leurs enfants et celle qui ne le peuvent pas.

Marine. Concernant l’écologie, on a l’impression que vous ne parlez que de tomates bios et de bus électriques : est-ce à la hauteur des enjeux ?

Il y a bien plus dans mon programme ! Nous devons être zéro carbone en 2050 ! Si je suis élue, on fera un Élysée de l’Environnement, comme sous Sarkozy, il y avait eu un Grenelle. On va se donner des objectifs concrets de baisse des émissions de carbone sur le quinquennat. Pour cela il faut une nouvelle politique énergétique avec un réinvestissement massif dans le nucléaire et du renouvelable. Le contraire de ce qu’a fait Emmanuel Macron. Je veux aussi lutter contre la sixième extinction des espèces. J’ai notamment un plan « sauvons nos oiseaux » pour augmenter de 10 % nos oiseaux. Je souhaite aussi lutter contre l’abandon des animaux, contre le trafic des espèces sauvages. Je veux travailler à une France amie des animaux en donnant un label aux villes vertueuses en la matière.

Nassera. Vous proposez d’interdire le port du voile forcé. Qui sera chargé de déterminer s’il est consenti ou non ?

Je suis une femme de liberté. Nassera, vous portez le voile, vous êtes une adulte libre, c’est votre choix. En revanche, je sais qu’il y a un certain nombre de quartiers, de couples où la femme se retrouve obligée de le porter. Je veux lutter contre l’emprise. Ce sont les femmes qui porteront plainte.

Sylvain. Avec le recul, regrettez-vous d’avoir été contre le mariage pour tous ?

J’étais favorable à l’union civile. Mais je suis une républicaine : dès que le mariage a été voté, j’ai dit que l’on n’y reviendrait pas.

Bernard. L’insécurité ne cesse d’augmenter et les condamnations sont peu exécutées : qu’allez-vous faire ?

Il faut donner les moyens à nos polices et à notre justice de travailler. Je veux des polices municipales obligatoires dans les villes. Cette police municipale aura beaucoup plus de pouvoirs (contrôler les identités, infliger des amendes). Ce qui permettra d’aider les policiers nationaux. On doit faire un plan d’urgence pour la justice pour qu’elle juge plus vite, avec des peines plancher pour les multirécidivistes violents. Quand on agresse une personne dépositaire de l’autorité (élu, force de l’ordre, professeur, pompier…), je veux une condamnation minimum d’un an de prison ferme. Je ne veux plus de classement sans suite. Il faut l’impunité zéro, que la peur change de camp.

Raphaël. Diriez-vous, comme Joe Biden, que Vladimir Poutine doit partir ?

Je ne fais pas du départ de Poutine un préalable. Ce que je souhaite, c’est la fin de la guerre. Je privilégie toutes les médiations possibles. Je mettrai toute la puissance de l’Union européenne au service d’une médiation diplomatique. Ce qui m’a frappé avec Emmanuel Macron, c’est qu’il a eu une diplomatie tardive et solitaire. Peut-être aurait-on pu prévenir la guerre si on avait vu avant les signes de l’agressivité de Vladimir Poutine, les Américains, eux l’ont vu.

Sylvain. Quelles sont désormais les issues diplomatiques possibles ?

On n’a pas gardé de liens assez forts entre 2019 et 2021 entre l’Europe et Vladimir Poutine. Le durcissement des sanctions est important. Il faut absolument que l’on sécurise notre approvisionnement en gaz et en pétrole pour ne plus dépendre de la Russie. De ce point de vue, la décision de Macron de fermer Fessenheim nous a mis en position de faiblesse.

Lazare. J’ai entendu dire que vous étiez réserviste dans l’armée. C’est vrai ?

Oui, je suis colonel de l’armée de l’air dans la réserve citoyenne. Mais je ne suis pas opérationnelle : je ne sais pas piloter un avion !

Lazare. Comment recréer un lien entre l’armée et la jeunesse ?

Je vous ai parlé de la réserve éducative, j’aimerais aussi avoir beaucoup plus de contrats : près de 10 000, pour que les jeunes puissent devenir réservistes opérationnels afin de pouvoir être mobilisables pour aider nos armées dans leurs missions. Je souhaite que l’on puisse développer cet esprit de défense à l’école et qu’on puisse faire venir nos militaires pour présenter leurs missions.

Raphaël. On annonce un record d’abstention. Selon vous, est-ce le reflet d’une défiance des Français pour les politiques ?

D’abord, il n’y a pas eu de campagne. Je voulais qu’on parle du bilan d’Emmanuel Macron : la montée des violences, la question des flux migratoires incontrôlée… Ensuite, il y a eu le Covid, la guerre en Ukraine, la hausse des prix : forcément, les Français sont un peu ailleurs. La deuxième raison : ils ont le sentiment que les politiques ne font pas ce qu’ils disent, que ça ne vaut pas le coup de voter. Moi, je vous dis la vérité, quand les autres candidats n’ont pas le courage de vous dire qu’il va falloir dépenser moins, faire des réformes, reformater l’État. Qui a ce courage ?

Raphaël. (Il la coupe) Emmanuel Macron parle de réforme des retraites (à 65 ans) et ce qu’il annonce n’est pas très populaire…

Est-ce qu’il aurait eu le courage d’annoncer ça si je ne l’avais pas fait avant ? Et vous avez vu que dès dimanche, il a commencé à reculer en disant que ça ne serait pas une réforme prioritaire d’un second quinquennat. Même quand il essaie de me plagier, très très vite, il recule !

Sylvain. Si vous n’êtes pas présidente de la République, pourrez-vous continuer à présider la région alors que vous avez fait connaître votre préférence nette pour la politique nationale ?

La vérité, c’est que ma décision n’était pas prise quand je me suis représenté aux régionales. Je me suis présentée à la présidentielle parce que j’avais le sentiment qu’à droite, il n’y avait personne qui défendait vraiment mes idées et qu’une femme présidente pourrait vraiment apporter un plus au pays. Je rappelle aussi qu’avant de me présenter à la présidentielle, j’ai fait adopter en juillet 80 % de mon programme régional : tout est engagé.

Bernard. Qu’est-ce qui vous distingue d’Éric Zemmour ?

Au meeting de Trocadéro, j’ai vu une personne qui ne peut pas être président de la République. Son discours incite à la violence. Quand la foule hurle « Macron assassin », il ne l’arrête pas. La brutalité de ses solutions entraîne une violence qu’il ne sait pas maîtriser. Il est par ailleurs fasciné par Vladimir Poutine, ce qui le discrédite totalement pour diriger la France. Puis, quand vous regardez son programme économique, c’est Monsieur 140 milliards d’euros ! Il n’y a pas une seule réforme, que des dépenses. Son programme amènerait à la discorde, à l’impuissance et à la faillite.

Sylvain. Est-ce que vous croyez encore pouvoir gagner ?

Rien n’est joué. Les Français sont encore hésitants. Ne croyez pas les sondages : vous êtes libres de déjouer tous les scénarios écrits d’avance par le système.

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Valérie Pécresse : « Il faut que le travail paie plus »

« Depuis janvier, je suis la femme à abattre », assure la candidate du parti Les Républicains dans une interview accordée à 20 Minutes, lundi après-midi, depuis son QG parisien.

« J’étais tellement contente de pouvoir de nouveau serrer des mains… Et là, pof ! » Pendant quelques jours, Valérie Pécresse a dû adapter sa campagne après avoir été testée positive au Covid-19 la semaine passée. A l’isolement, la candidate des Républicains à la présidentielle a répondu à nos questions par visioconférence, lundi après-midi, avant de reprendre sa campagne sur le terrain ce mardi. Alors qu’elle stagne autour de 10% dans les sondages, la patronne de la région Ile-de-France défend son programme de réformes et cible Emmanuel Macron, qu’elle accuse de vouloir « escamoter l’élection ».

Comment jugez-vous cette campagne ?

Elle ne ressemble à aucune autre. Normalement, un président de la République vient présenter son bilan. Là, c’est « circulez, il n’y a rien à voir ». On ne peut pas parler de la hausse des violences, de l’immigration, de pouvoir d’achat, de souveraineté énergétique… Bref, son bilan est occulté. Emmanuel Macron refuse de débattre. Il veut escamoter l’élection et être élu par tacite reconduction. Il a d’ailleurs donné ordre à ses ministres de refuser tout débat avec moi.

On voit bien le scénario écrit par la Macronie. Ils ne veulent pas d’une droite républicaine mais un face-à-face avec les extrêmes au second tour. Car ils savent que s’ils sont contre Zemmour, Le Pen ou Mélenchon, c’est leur assurance victoire. Depuis janvier, je suis la femme à abattre. J’ai concentré toutes les critiques, de droite, de gauche, du milieu, de l’extrême droite, de partout. Mais je crois en mon projet, donc je continue de me battre avec une énergie décuplée pour faire mentir ce scénario écrit d’avance.

Êtes-vous toujours opposée à un embargo européen sur le gaz et le pétrole russes ? N’est-ce pas continuer de financer indirectement la guerre de Vladimir Poutine ?

Je ne suis pas opposée à cet embargo. Mais pour le décider, il faut être capable de tenir dans la durée, parce que rien ne serait pire que de déclarer un embargo et de dire, une semaine après, « Aïe, aïe, aïe, on n’est pas capable de s’approvisionner ». J’ai donc appelé à ce qu’on sécurise d’abord les approvisionnements. Je suis favorable au durcissement des sanctions, à tout ce qui peut arrêter la guerre. Mais il ne faut pas que les Français payent un prix trop élevé.

Vous défendez le nucléaire et la création de nouvelles centrales. Alors que se pose la question de l’indépendance énergétique, n’est-on pas dépendant de l’uranium étranger ?

Notre objectif, c’est de sauver la planète, avec l’objectif zéro carbone en 2050, c’est un impératif moral. Or la France a été condamnée en justice pour ne pas avoir respecté cette trajectoire. Regardez : Emmanuel Macron a fermé Fessenheim, moyennant quoi il a rouvert des centrales à charbon ! Si on veut y arriver, il faut sortir du pétrole, du gaz, du charbon. On doit donc massivement investir dans le nucléaire. Est-ce que ça nous rend dépendant de l’uranium ? Oui, donc il faut aussi développer les énergies renouvelables : biomasse, géothermie, biogaz, biocarburants… Il faut aussi qu’on développe la production d’hydrogène, qui est l’énergie du futur.

Vous proposez une hausse du salaire net de 10 % en cinq ans pour tous ceux qui gagnent moins de 2.800 euros par mois… Est-ce suffisant, alors que l’inflation est estimée en 2022 entre 3,7 et 4,4 % ?

Ma proposition est hors inflation. J’augmente dès cet été de 3 % les salaires nets en baissant d’un tiers des cotisations retraites. Je le finance en réformant les retraites. J’ai vu que le candidat Macron s’y engageait aussi, mais visiblement beaucoup plus timidement que moi, puisqu’il a dit que ce ne serait pas la priorité de son quinquennat. D’ailleurs, quand il dit qu’il va faire une réforme, on sait désormais qu’il n’est pas vraiment sûr de la faire. Moi, je la ferai vraiment, pour faire des économies et rendre du pouvoir d’achat aux Français. La baisse des cotisations retraites permettra à quelqu’un qui gagne 1.400 euros d’avoir 500 euros de plus sur l’année. Il faut que le travail paye plus.

Cela représente seulement 1,50 euro par jour…

Je propose aussi la défiscalisation des heures supplémentaires, sans plafond. Je souhaite également que les salariés puissent convertir leurs RTT en salaire, sans charge et sans limite, c’est du pouvoir d’achat en plus. Je propose aussi une prime à la natalité dès le premier enfant de 900 euros par an pour toutes les familles et j’augmente l’allocation familiale de 15 % pour le deuxième et le troisième enfant. Je propose aussi le soutien scolaire gratuit et le repas à 1 euro dans les cantines pour les familles défavorisées. Je sais que Jean-Luc Mélenchon propose le repas gratuit, mais moi je n’ai pas l’argent pour financer 250 milliards de déficit. Tout ce que je propose est financé.

Selon le Conseil d’orientation des retraites, la reprise a permis de redresser la situation économique des régimes retraite. Pourquoi défendre encore la retraite à 65 ans ?

Les retraités ont été les grands oubliés de ce quinquennat. Les retraites ne sont plus indexées sur l’inflation, par manque de recettes. Donc cette réforme est indispensable. Avec moi, plus aucun retraité avec une carrière complète n’aura une retraite inférieure au smic et les veuves ou veufs sans carrière complète auront une pension de réversion à 75 %. Enfin, les enfants handicapés sans héritage bénéficieront toute leur vie de la pension de réversion de leur dernier parent. Vous savez, c’est la droite qui a fait les réformes des retraites successives. Ça a toujours été la droite parce que c’est la seule famille politique qui a le courage d’aller faire des grandes réformes pour le pays.

Ce n’est pas l’épidémie de coronavirus qui a empêché Emmanuel Macron de faire la réforme des retraites, mais un manque de courage ?

Je le crois, oui.

Est-ce qu’il n’y a pas un risque d’accentuer le chômage des séniors, déjà très élevé ?

En réalité, le marché du travail s’adapte : plus on augmente l’âge de départ, plus il y a de seniors qui travaillent. L’important est de créer de l’emploi. Je le ferai en baissant les impôts de production.

Le risque n’est-il pas d’accentuer le chômage des jeunes, à l’autre bout de l’échelle ?

Non, car il ne s’agit pas des mêmes emplois. De nouveaux métiers arrivent et de nouvelles qualifications. On a aujourd’hui des centaines de milliers d’emplois à pourvoir, avec parfois de très bons salaires. Et on aura, dans les dix ans, besoin d’un million d’emplois dans le secteur du numérique. Il faudra aussi recruter massivement dans les métiers de services à la personne et du soin, la sécurité, l’environnement, l’industrie… Plutôt que de faire le « contrat d’engagement » à 500 euros d’Emmanuel Macron, je propose le « revenu jeune actif » : 670 euros pendant six mois maximum pour former les jeunes à ces nouveaux métiers qui recrutent.

Vous souhaitez faire 84 milliards d’économie, et notamment supprimer 150.000 postes dans la fonction publique. Est-ce une politique de rigueur qui attend les Français ?

Non, c’est la politique que j’ai faite dans ma région : j’ai supprimé tous les doublons et les frais de structure. J’ai fait mieux avec moins d’argent. Mes 150.000 suppressions, c’est un départ à la retraite sur trois non remplacé. Quand vous supprimez des gaspillages, c’est de l’argent que vous récupérez, donc plus de pouvoir d’achat. Il n’y aura plus de redevance, moins de charges sociales, moins de taxes… La réforme, c’est un gagnant-gagnant. Ce n’est pas du tout de la rigueur, c’est rendre l’argent aux Français.

Avec moins de fonctionnaires, assumez-vous de donner plus de pouvoir au privé ?

Je n’ai aucun tabou à faire des partenariats public-privé pour que ça marche mieux. Je l’ai déjà fait dans la région Ile-de-France en lançant avec deux acteurs privés une plateforme de formations pour les demandeurs d’emploi. Pourquoi est-ce que le gouvernement se priverait-il de travailler avec des jeunes startupers innovants et qui font mieux que les ministères ?

N’y a-t-il pas une dérive des missions confiées au privé, quand on voit que le gouvernement a dépensé 900 millions d’euros en cabinets des conseils en 2021 ?

Ça n’a rien à voir. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi, pour réformer l’administration, on est obligé d’aller demander à des entreprises privées de conseiller l’administration ? Mon projet, c’est de dépenser mieux et moins. Vous imaginez bien que ce n’est pas pour aller dépenser des millions d’euros en demandant des conseils à des entreprises privées.

Vous proposez des peines différenciées pour lutter contre « les carrefours de la délinquance ». Est-ce que ça veut dire que si je vole une télévision dans la Creuse, je risque moins que si j’en vole une en Ile-de-France ?

Je propose une circonstance aggravante dans ce qu’on appelle les zones de non-droit, les 62 quartiers de reconquête républicaine, où se concentrent tous les trafics. Cela existe déjà. Si aujourd’hui vous harcelez une femme dans les transports en commun, vous avez des peines plus graves que si vous la harcelez dans la rue. Ma mesure ne contrevient donc pas à l’égalité entre les citoyens, au contraire, elle permet de rétablir l’égalité républicaine dans ces quartiers. Je veux l’impunité zéro, donc il y aura aussi des peines planchers pour les multirécidivistes et des peines minimales, notamment un an de prison ferme pour tous ceux qui s’attaquent à des personnes qui ont autorité.

Sur l’immigration, vous proposez la mise en place de quotas par métiers et par pays, votés chaque année par le Parlement. N’est-ce pas compliqué de définir les besoins dans chaque secteur professionnel ?

En réalité, les branches professionnelles font déjà le recensement de leurs besoins. Mais on a besoin d’un outil pour contrôler les flux. La loi doit permettre de choisir qui on accueille. Car l’immigration zéro, c’est un slogan. Tous ceux qui l’utilisent ne le feront pas. Le seul qui a essayé, c’est Boris Johnson et il s’est retrouvé avec toute son économie à plat. Mais les clandestins doivent rentrer chez eux, et les pays qui refusent de les reprendre n’auront droit à aucun visa. Car si on a une immigration incontrôlée pendant trop d’années – ce qui est le cas depuis cinq ans – on n’arrive pas à bien accueillir. Ce que je veux, c’est qu’on accueille moins pour intégrer vraiment et assimiler ceux qui veulent devenir Français.

Le projet d’« immigration zéro » d’Eric Zemmour n’est donc pas crédible ?

Ce n’est pas crédible et c’est injuste. Ce sont des slogans d’estrade. Eric Zemmour serait impuissant à le mettre en œuvre et inefficace. Si on veut que les clandestins rentrent dans leur pays d’origine, il faut un « donnant-donnant » : qu’ils reprennent leurs clandestins contre l’obtention de visas.

Vous avez déclaré qu’Emmanuel Macron faisait un « mauvais plagiat » de votre programme. Pourquoi ?

Quand je dis mauvais plagiat, c’est parce qu’il n’y a rien de droite dans son bilan. Franchement… 32 % de hausse des violences, 272.000 titres de séjour délivrés cette année et 12 % de reconduites à la frontière, 85 milliards de déficit de la balance commerciale, une dette qui a augmenté de 1.000 milliards, une école extrêmement fragilisée, 5 millions de Français sans médecin traitant, le nucléaire abandonné pendant cinq ans… Il essaie de reprendre les idées de la droite parce qu’il a compris que c’était les bonnes. Mais on reste dans le « en même temps »…

Emmanuel Macron n’est donc pas de droite ?

Il n’est pas de droite. Il n’est pas de droite sur l’ordre, il n’est pas de droite sur les baisses d’impôts, il n’est pas de droite sur la valorisation du travail. Comment voulez-vous que les Français puissent croire qu’il va faire le contraire de ce qu’il a fait pendant cinq ans ? Ce n’est pas crédible. Il faut, au premier tour, voter pour un projet qui ne lègue pas aux générations futures une dette écologique et pas une dette financière abyssale. Parce que la dette ne peut pas s’envoler jusqu’au ciel. C’est pour ça que je dis que je suis la vraie droite. Emmanuel Macron n’a pas envoyé à Bruxelles la trajectoire financière de la France. Ce n’est pas normal. Ça veut dire que l’addition se payera après. Avec lui, la vérité, ce sera après les élections. Moi, je demande la vérité maintenant.

Si Nicolas Sarkozy ne vous soutient pas d’ici le premier tour, considéreriez-vous ça comme une trahison ?

J’ai été très fière d’être sa ministre, il m’a beaucoup appris. Il n’est aujourd’hui plus en politique. Moi, je trace ma route.

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Valérie Pécresse : « Je suis la vraie candidate du pouvoir d’achat »

Toujours confinée, Valérie Pécresse a répondu aux questions d’Apolline de Malherbe dans l’émission « Question de confiance » sur RMC ce lundi 28 mars. Alors que le président-candidat a enfin décidé d’entrer vraiment en campagne, Valérie Pécresse continue d’incarner la vraie seule alternative à un second quinquennat Macron.

« Je suis la vraie candidate du pouvoir d’achat »

Tous les candidats estiment que leur projet soutient le pouvoir d’achat des Français. Mais seule Valérie Pécresse donne des exemples concrets et des mesures cohérentes et réfléchies, directement applicables. Elle explique ainsi qu’elle augmentera « les salaires de 3 % dès juin : c’est 500€/an pour quelqu’un qui touche 1 400€ », mais aussi qu’elle « défiscalisera les pensions alimentaires des mamans solo et les allocations familiales ».

Toutes les mesures de Valérie Pécresse sont financées. Elle n’est pas une de ces candidats qui annoncent des réformes, proposent des mesures sans réfléchir au financement. Valérie Pécresse au contraire ne promet que ce qu’elle pourra tenir, vertu trop peu répandue chez les autres candidats. « En matière de pouvoir d’achat, je ne fais pas de promesses démagogiques. C’est là toute la différence entre les autres candidats et moi » explique-t-elle. Valérie Pécresse critique ces candidats qui ne savent plus compter : « C’est ce qui me différencie de Madame 140 milliards, Madame Le Pen, ou de Monsieur 150 milliards, Monsieur Zemmour ».

Je suis la vraie candidate du pouvoir d’achat.

J’augmenterai les salaires de 3% dès juin : c’est 500€/an pour quelqu’un qui touche 1400€. Je défiscaliserai les pensions alimentaires des mamans solo et j’augmenterai les allocations familiales. Toutes mes mesures sont financées. pic.twitter.com/uMIT0oryG1

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 28, 2022

Et les mesures de Valérie Pécresse sont fortes ! Le programme des Républicains comporte « deux fois plus de baisses d’impôts » que celui d’Emmanuel Macron. Et les exemples concrets ne manquent pas. Pour le carburant en effet, Valérie Pécresse veut que « l’Etat rende l’intégralité des hausses de taxe qu’il a perçues avec l’augmentation des prix de l’essence ». Le gouvernement a promis 15 centimes, puis, grand seigneur, évoque désormais 18 centimes. Or, les hausses de taxes représentent en réalité 25 centimes. Valérie Pécresse propose une mesure simple et de bon sens : « je restituerai 25 centimes et je permettrai aux entreprises qui veulent faire des chèques essence, de les défiscaliser comme les tickets-restaurants. »

« Emmanuel Macron est un illusionniste »

Emmanuel Macron ne ramènera pas l’ordre en France, il ne fera pas les réformes, et il ne redonnera pas à la France sa puissance. Il a fait tout le contraire depuis cinq ans. Chaque Français a pu s’en rendre compte par lui-même . Sur les retraites, sur les impôts, sur les libertés, Emmanuel Macron a échoué : « ce n’est pas ma politique, moi je veux le remplacer » affirme Valérie Pécresse. En effet, il existe « un fossé » entre le programme de Valérie Pécresse et celui d’Emmanuel Macron. Sur de nombreux sujets, comme la conception de la France, sur mon rapport aux Français ou encore sur le projet. « Emmanuel Macron est un illusionniste et ce n’est certainement pas un homme de droite » conclut-elle.

Emmanuel Macron ne ramènera pas l’ordre en France, il ne fera pas les réformes, et il ne redonnera pas à la France sa puissance. Il a fait tout le contraire depuis cinq ans.

Ce n’est pas ma politique, moi je veux le remplacer. #Pecresse2022 pic.twitter.com/So7iFfPusK

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 28, 2022

Illusionniste, Emmanuel Macron tente de faire semblant et veut proposer un programme. Ses idées, il les trouve dans le programme sérieux, cohérent et solide de Valérie Pécresse mais il en fait un « mauvais plagiat », notamment sur la question des retraites. Eloigné de la réalité concrète de la vie des Français, enfermé dans sa tour d’ivoire de l’Elysée, le président-candidat dit tout et son contraire. Sur les retraites, il a affirmé que ce n’était pas sa priorité tandis que les retraités attendent que leur pension soit indexée sur l’inflation. Quant aux 15 heures hebdomadaires pour les allocataires du RSA, il a rétropédalé et dit que c’était « facultatif » !

La santé des femmes, grande cause du quinquennat

Valérie Pécresse préfère s’adresser aux Français et proposer des solutions pour leurs problèmes quotidiens. Sur les crèches par exemple, Valérie Pécresse veut « créer 30 000 places en crèche supplémentaires dont nous avons besoin » et mettre « en place un service public de la petite enfance en milieu rural parce que c’est là qu’il est le plus difficile de faire garder son enfant ». Les 33 % de Français qui vivent en milieu rural ne doivent pas être oubliée et des solutions doivent être trouvées avec et pour eux ! Valérie Pécresse, conseillée par un très large panel d’élus locaux connait leurs difficultés et sait aussi y répondre.

« La santé des femmes sera une grande cause de mon quinquennat ». Le ton est donnée par Valérie Pécresse : le sujet du bien-être des femmes constitue un sujet sur lequel il est impératif de réfléchir. Elle propose ainsi d’instaurer « des consultations mère-enfant pour que les femmes puissent bénéficier d’une consultation médicale en même temps que celle de leur enfant », notamment par des bilans de santé et des examens de gynécologie notamment.

J’instaurerai des consultations mère-enfant pour que les femmes puissent bénéficier d’une consultation médicale en même temps que celle de leur enfant. La #santé des femmes sera une grande cause de mon quinquennat. #Pécresse2022 pic.twitter.com/Pff665gSBc

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 28, 2022

Enfin, sur la sécurité, Valérie Pécresse, lors de son quinquennat saura « ramener l’ordre dans la rue et à nos frontières ». Dans la rue d’abord, les événements à Sevran montrent qu’il existe toujours des zones de non-droit terribles à vivre pour ses habitants. C’est inadmissible. Pour éviter de nouveaux épisodes de violences, elle plaide pour des peines de prison minimale: « Je vais modifier la constitution et instaurer des peines de prison ferme minimales sans sursis, pour les délits les plus graves, notamment lorsqu’on s’en prendra aux policiers, aux pompiers et aux instituteurs ». La peur doit définitivement changer de camp. Et Valérie Pécresse montre qu’elle seule aura le courage de le faire.

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Valérie Pécresse : « Je ne souhaite pas que les Français paient pour cette guerre ! »

Valérie Pécresse était invitée sur le plateau de « Elysée 2022 » animée par Léa Salamé sur France 2. Une nouvelle opportunité pour la Républicaine de convaincre les français autour de son programme économique, diplomatique et social.

« Vous vous démarquez par les économies que vous voulez faire » – Anne-Sophie Lapix

C’est dans un format d’émission exceptionnelle qu’Anne Sophie Lapix a ouvert le débat. En effet, Valérie Pécresse était atteinte du covid. Dans le respect des gestes barrières, la candidate a réaliser son entretien à distance, ce qui a perturber les échanges. Néanmoins, même en conditions médiocres, Valérie Pécresse a su parfaitement répondre aux questions des journalistes qui ont dû reconnaitre que son programme économique était le meilleur : « Vous vous démarquez par les économies que vous voulez faire » a commencé Anne Sophie Lapix « 84 milliards [d’économie] par an je crois que c’est du jamais vu ». Le programme économique de la candidate est à la fois le plus bénéfique pour le pouvoir d’achat des français et le moins dépensier. Valérie Pécresse se base sur une politique structurelle c’est à dire sur le long terme. Pour le pouvoir d’achat, Valérie Pécresse casse le stéréotype de la droite qui enrichi les riches sans se soucier des pauvres. La républicaine priorise dans son programme l’augmentation des salaires : « Je prends l’engagement d’augmenter de 3% les salaires des Français dès cet été grâce à une baisse des cotisations retraites : ça représente 500€ supplémentaires pour un salarié qui gagne 1400€ net. Au total, les salaires augmenteront de 10% d’ici 5 ans. »

Je prends l’engagement d’augmenter de 3% les salaires des Français dès cet été grâce à une baisse des cotisations retraites : ça représente 500€ supplémentaires pour un salarié qui gagne 1400€ net. Au total, les salaires augmenteront de 10% d’ici 5 ans. #Elysée2022 pic.twitter.com/kzLpktqQPL

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 24, 2022

Le programme économique de Valérie Pécresse est aussi le moins dépensier puisqu’il est le seul qui compte réduire l’épée de Damoclès qu’est la dette pour les générations futures. Elle expliquait qu’en tant que ministre du budget en 2011 elle a été confronté à la crise des dettes souveraines qui augmentait les taux d’intérêt et qui menaçait le pouvoir d’achat des français. Il n’est pas question qu’une dette causée par de mauvais gestionnaires de dirigeants empêche à nos enfants de pouvoir vivre dignement : « Je ne lèguerai ni dette écologique, ni dette financière aux générations futures. »

« Je salue la décision de Renault de suspendre ses activités en Russie »

Patrick Cohen chroniqueur de « C à vous » a interrogé Valérie Pécresse sur sa politique internationale et plus précisément sur ses positions concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Interrogée sur le sort des entreprises travaillant avec et pour la Russie, Valérie Pécresse apporte de nouveau un point de vue cohérent et le plus bénéfique pour la France. La candidate encourage les grandes entreprises à se retirer du marché Russe mais ne condamne pas les PME françaises qui paieraient trop cher ce sacrifice. « Je ne vais pas donner de leçons de morale [aux PME françaises] et je ne souhaite pas que les français paient pour cette guerre ».

Je salue la décision de Renault de suspendre ses activités en Russie mais je ne donnerai aucune leçon de morale aux très nombreuses entreprises françaises de taille plus réduites qui travaillent en Russie et dont la survie financière en dépend. #Pécresse2022 #Elysee2022 pic.twitter.com/4M3O3T0ky1

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 24, 2022

Valérie Pécresse défend les sanctions qui ont été menées contre la Russie : « Je suis pour les sanctions, et je suis pour la transparence sur ces sanctions ». Il faut que les privations données aux oligarques russes soient rendues public. Valérie Pécresse propose même que les résidences confisquées soient « utiles[ées] pour accueillir les réfugiés ukrainiens” afin de « montrer à la Russie que l’ont ne peut pas impunément mener une guerre contre la liberté des peuples et contre ses voisins ».

« Dans notre pays, aucune femme ne doit être forcée à le porter. Je pénaliserai le port du voile forcé. »

Le troisième grand thème de la soirée abordait les questions de société avec Nathalie Saint-Cricq. Les débats s’ouvrent autour de la légalisation du port du voile. « Ce que je ne veux pas c’est faire la police du vêtement dans la rue , […] ce n’est pas possible » à commencé Valérie Pécresse « mais je veux rendre les femmes libres, je veux les émanciper ». Valérie Pécresse, à la différence d’autres parties politique, respecte et considère toutes les religions. Cependant, elle veillera pour que ces dernières soient pratiquer de manière consentie : « Je pénaliserai le port du voile forcé. » C’est donc en toute logique que Valérie Pécresse considère que le consentement s’acquière à un certain âge « Je ne veux pas qu’on voile les fillettes [jusqu’à 15 ans] parce que je pense qu’elles n’ont pas leur libre arbitre ».

Pour moi le voile n’est pas un vêtement comme les autres, c’est un signe de soumission de la femme. Dans notre pays, aucune femme ne doit être forcée à le porter. Je pénaliserai le port du voile forcé. #Pécresse2022 #Elysée2022 pic.twitter.com/oc3iohNTfU

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 24, 2022

L’entretien se poursuit sur l’identité française et Nathalie Saint-Cricq interroge notre candidate sur le sens des mots « assimilation » et « intégration ». « L’intégration c’est ce qu’on demande à chaque étranger que nous accueillons sur notre sol » commence Valérie Pécresse. Lorsqu’un étranger vient temporairement sur notre territoire, il lui est demandé de respecter les lois françaises et ses moeurs. En revanche, « Pour avoir la nationalité française on doit être assimilé ». L’assimilation c’est devenir français en connaissant la langue, l’histoire et la culture française. C’est pourquoi Valérie Pécresse s’oppose au « droit du sol automatique ». Comme pour les mariages, la nationalité sera accordé à la majorité seulement si des preuves d’assimilation et un casier judiciaire vierge seront observés.

Enfin le dernier sujet de la soirée est la législation concernant la fin de vie. Valérie Pécresse s’est scandalisée : « il y a une loi Claeys-Léontti qui permet la sédation terminale. Cette loi n’est pas appliquée aujourd’hui. Seulement 30% y ont accès. C’est un scandale français ! Moi je veux que tous les français aient accès aux soins paliatifs ». Plutôt que de constamment promettre des lois et des changements, Valérie Pécresse propose d’abord de sensibiliser les français sur les solutions qui sont mises à disposition pour partir dignement. Valérie Pécresse n’est pas la candidate qui légifère à outrance !

Ce qu’il faut retenir…

Valérie Pécresse nous a une nouvelle fois convaincu que son programme est le plus solide sur tous les sujets. C’est un programme économiquement, diplomatiquement et socialement viable sur le long terme. Quand certains dépensent sans compter, Valérie Pécresse propose des solutions efficaces pour préserver le pouvoir d’achat des français tout en expliquant CHAQUE dépense supplémentaire. Quand certains pensent qu’il faut rompre toutes les liaisons avec la Russie et obliger les entreprises en lien avec le marché russe de se retirer quoi qu’il en coûte, Valérie Pécresse pense d’abord à l’intérêt des français et à leur emploi « je ne souhaite pas que les français paient pour cette guerre ». Quand Certains pensent qu’il faut définitivement interdire le voile dans les rues et que d’autres s’en lavent les mains, Valérie Pécresse propose une solution juste qui protège les libertés de culte et le consentement des français. Dans deux semaines, il n’y a aucune hésitation à avoir; Votez Valérie Pécresse !

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Zoom avec les Français

Revivez la réunion Zoom de Valérie Pécresse.

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