Valérie Pécresse : « On voudrait que ça dure encore trois semaines »

Valérie Pécresse était en déplacement ce lundi 4 avril en Guadeloupe pour une visite de quelques heures. Accueillie chaleureusement par les habitants, elle a pu montrer qu’elle seule aura le courage de faire les réformes indispensables pour aider les Outre-mer.

La Guadeloupe avec Valérie Pécresse

Dès son arrivée vers 14h, Valérie Pécresse a été accueillie par des « Valérie Présidente », des tambours et des fleurs. Un véritable enthousiasme, loin de l’accueil chahuté reçu par Marine Le Pen une semaine avant. A Pointe-à-Pitre, une armée de militants attendaient Valérie Pécresse avec une grande banderole « La Guadeloupe avec Valérie Pécresse » et de petits drapeaux tricolores.

Très heureuse de se retrouver en Guadeloupe et de l’ambiance, Valérie Pécresse a salué les militants, a pris de nombreuses photos et rencontré bon nombre de sympathisants. Elle résume : « On voudrait que ça dure encore trois semaines ».

Quel accueil en Guadeloupe #Pecresse2022 pic.twitter.com/NdMQLa1kEl

— Valérie Pécresse (@vpecresse) April 4, 2022

Le président de la région Guadeloupe Ary Chalus a salué la campagne de Valérie Pécresse et l’a remercié pour son soutien. Il a voulu lui dire « dire un grand merci » pour la livraison de 100.000 masques et des respirateurs au plus dur de la crise du Covid, au nom de la région Ile-de-France.

Le choc de la simplification

Toujours accompagnée par des élus locaux et des militants, Valérie Pécresse a visité la sucrerie Gardel qui broie près de 85% de la Canne à sucre de Guadeloupe. Une usine exemplaire en matière écologique, mais surtout l’occasion de revenir sur ses propositions en matière de simplification administrative ! « 3 ans de retard sur les aides à la replantation à cause de la complexité des dossiers. Donc, je voulais venir ici pour parler du choc de simplification » a-t-elle expliqué.

Visite de la sucrerie Gardel qui broie près de 85% de la Canne à sucre de Guadeloupe.

Une usine exemplaire en matière écologique. #Pecresse2022 pic.twitter.com/1I3xpmOIdj

— Valérie Pécresse (@vpecresse) April 4, 2022

Les propositions de Valérie Pécresse sont les plus sérieuses et les plus adaptées. face aux candidats, qui n’ont même pas pris la peine de se déplacer dans nos territoires ultramarins, Valérie Pécresse poursuit sa campagne et montre qu’elle a construit un projet cohérent et solide. Par exemple, en outre-mer comme en métropole, elle souhaite « garantir une hausse des salaires pour tous ceux qui travaillent, pour les ouvriers de première ligne. C’est ce que je ferai dès juin, avec une augmentation de 3% et sur le quinquennat, 10% de hausse des salaires ».

Après une réunion publique aux Abymes, Valérie Pécresse a repris l’avion vers 20H30, après 7 heures d’accueil plus que chaleureux !

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Bruno Retailleau : « Rien n’est impossible, tout peut bouger jusqu’au bout »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de Public Sénat.

Il est revenu sur la campagne de Valérie Pécresse, la guerre en Ukraine, l’autonomie de la Corse et le scandale McKinsey.

Valérie Pécresse peut-elle encore gagner la présidentielle ? “C’est difficile”, admet @BrunoRetailleau “J’espère encore qu’elle peut se qualifier, rien n’est impossible. Tout peut bouger jusqu’au bout” #BonjourChezVous pic.twitter.com/Nc87azhNHa

— Public Sénat (@publicsenat) April 5, 2022

Massacre de #Boutcha : “Faut-il aller jusqu’à la guerre totale contre Poutine pour obtenir la paix ? Non, on ne peut pas enclencher une guerre mondiale qui aboutira à une guerre atomique”, avertit @BrunoRetailleau #BonjourChezVous pic.twitter.com/nbbGqqyp8O

— Public Sénat (@publicsenat) April 5, 2022

#Corse : “@GDarmanin a parlé sur place d’une autonomie à la polynésienne, ce qui précède tout juste l’indépendance”, relève @BrunoRetailleau “Il n’est pas question d’emmener la Corse sur une étape qui conduirait à l‘indépendance” #BonjourChezVous pic.twitter.com/DVEVrd1FJ8

— Public Sénat (@publicsenat) April 5, 2022

Cabinet de conseil : “C’est une conception de l’Etat. On ne peut pas avoir la fonction publique la plus pléthorique au monde, et recourir pour 1 milliard d’euros à des cabinets de conseil”, relève @BrunoRetailleau #BonjourChezVous pic.twitter.com/2GZiis1Nuo

— Public Sénat (@publicsenat) April 5, 2022

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Aurélien Pradié : « Tout est encore possible »

Aurélien Pradié, député du Lot et secrétaire général des Républicains, est ce matin notre invité sur France Bleu Occitanie. Porte-parole de Valérie Pécresse, Aurélien Pradié défend ses propositions en espérant convaincre « la moitié » des Français qui n’ont, selon lui, pas encore arrêté leur vote.

A cinq jours du premier tour de la présidentielle, le porte-parole de Valérie Pécresse est notre invité sur France Bleu Occitanie. Le député lotois Aurélien Pradié est convaincu de la campagne de sa candidate. Sans donner crédit aux sondages, il espère encore convaincre les indécis à voter pour Valérie Pécresse.

Valérie Pécresse est tombée sous la barre des 10 % des intentions de vote, à cinq jours du premier tour. Comment compte-elle va « renverser la table » comme elle le dit ?

Je ne crois pas aux sondages. Je sais que ça va vous paraître banal, mais lorsqu’on s’engage en politique, on s’engage pour des convictions, pour des valeurs auxquelles on croit, pour des idées. Donc on n’a pas à être influencé par les effets des sondages. Est-ce que cette campagne a été facile ? Non. Elle a été difficile. Et difficile pour tout le monde.

Mais je suis convaincu qu’il y a aujourd’hui près de la moitié de nos concitoyens qui n’ont pas pris leur décision et qu’ils le feront dans les derniers jours, au dernier instant de ce vote. Tout est donc encore possible.

En 2017, pourtant, les sondages avaient dit vrai : un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen…

Lors des élections régionales, les sondages s’étaient aussi considérablement trompés et je m’en souviens très bien. On nous annonçait le Front national à un niveau historique. Ils avaient pris une déculottée et c’était pareil pour la République en marche.

Mais je vous dis simplement que lorsqu’on est engagé en politique, on est là pour lutter contre toutes les fatalités et y compris les fatalités électorales. Sinon, je ne ferai pas de politique et on est là pour défendre des convictions et des valeurs. Quand on défend des convictions, on ne se laisse pas impressionner.

Valérie Pécresse a en tous cas durci son discours ces dernières semaines : elle a ressorti le Kärcher de Nicolas Sarkozy et elle a ressorti l’expression « français de papier ». C’est ça, les Républicains, en 2022 ?

Oui, mais je trouve que vous exagérez parce que vous oubliez aussi de parler du handicap dont Valérie Pécresse a fait un de ses chevaux de bataille depuis le début de cette campagne. Vous oubliez de parler de la pauvreté. Vous oubliez de parler des violences conjugales. Vous oubliez de parler de la famille, de l’enfance maltraitée… Voilà.

Aurélien Pradié, quand on regarde le clip de campagne de votre candidate, parmi les propositions : en numéro 1, il y a « remettre de l’ordre dans le pays ». Ensuite, elle nous parle de l’immigration et de la dette du pays. Pardon mais vos sujets arrivent bien, si on en croit ce clip de campagne.

Vous pensez ce que vous voulez. Moi, je vous dis ce que j’entends et ce que je vis au quotidien. Mais si votre question est de savoir s’il y a besoin de remettre de l’ordre dans le pays, il faudrait être aveugle pour considérer qu’il n’y a pas besoin de remettre de l’ordre républicain en France.

Evidemment qu’on a besoin de remettre de l’ordre et on n’a pas à avoir honte de considérer que l’ordre républicain a besoin d’être rétabli partout. Mais je redis que, y compris sur le handicap, Valérie Pécresse est par exemple la seule à proposer que la pension de réversion puisse revenir à un enfant en situation de handicap dès lors que ses parents ont disparu. Avez-vous entendu un seul autre candidat le porter ? Non, je n’en ai pas entendu.

L’ancien président Nicolas Sarkozy refuse de soutenir Valérie Pécresse. Est-ce que c’est un handicap dans la campagne ?

Valérie Pécresse est elle-même. On ne va pas en permanence aller chercher des héritages des uns et des autres. Nicolas Sarkozy fera les choix qu’il souhaite faire. Je dis simplement qu’on ne peut pas en permanence regarder dans le rétroviseur. Et Valérie Pécresse fait son chemin, elle trace sa route. Est-ce que c’est facile? Non mais je pense que c’est comme ça qu’on peut avancer.

Le silence d’un ancien président n’est jamais neutre, Aurélien Pradié, vous le savez ?

Je n’en sais rien. C’est vous qui le dites. Pour l’instant, il ne s’est pas exprimé. Nous verrons ce qu’il dira. Mais je vous redis que, pour ma part, lorsqu’on mène une campagne présidentielle, on fait le choix de la fidélité. La fidélité, c’est une valeur qui s’est un peu perdue en politique, mais moi, c’est une valeur à laquelle je crois.

Je pense que parmi vos auditeurs, même des femmes et des hommes qui n’auraient pas mes idées, trouveront respectable qu’on puisse rester fidèle à ses convictions. C’est ce que je tâche de faire autour de Valérie Pécresse.

Alors pour les auditeurs qui sont encore indécis, quelle est selon vous la mesure phare de Valérie Pécresse ?

Je pense que le handicap est une des grandes mesures. Lorsqu’elle propose cette solidarité entre les enfants et les parents dont les enfants sont en situation de handicap, Valérie Pécresse a un geste très fort.

Je sais que parfois, on néglige ce sujet du handicap. Mais pour moi, il est fondamental à la fois pour ce qui concerne beaucoup de nos concitoyens et parce qu’il révèle l’idée que nous faisons de la société. Voilà un des combats sur lesquels j’ai poussé Valérie Pécresse et elle y est venue volontiers.

Ce matin, sur France Bleu Occitanie, Aurélien Pradié, on fait le choix de parler du sujet délicat de la fin de vie qui est oublié dans cette campagne. Valérie Pécresse fait partie des candidats qui refusent d’aller plus loin en matière de fin de vie. Pourquoi cette position, alors que les Français l’ont récemment dit : ils sont pour l’euthanasie ?

Ce sont des choix très personnels. Là, je vais m’exprimer en mon nom individuel parce que je pense qu’il faut, sur des sujets aussi essentiels, respecter les positions de chacun. Moi-même, pour tout vous dire, je doute beaucoup sur ce sujet.

Je ne sais pas quel est mon avis. Je ne sais pas s’il faut aller plus loin ou pas. Je demande à chacun de respecter aussi une part de doute sur des sujets comme ceux-là. Je n’aime pas le prosélytisme sur des sujets aussi fondamentaux. Je n’aime pas le militantisme sur des sujets aussi fondamentaux.

Mais la porte est ouverte pour Valérie Pécresse sur ce sujet de société très important ?

Le débat est ouvert, évidemment, et moi-même, comme député, je souhaite qu’à l’Assemblée nationale, nous puissions avoir un débat profond. Je ne sais pas quel sera mon vote final parce que je le redis, chacun a une expérience très personnelle de ces situations. Ce sont des débats dans lesquels je crois qu’il ne faut pas adresser un camp contre l’autre. Au contraire, il faut chercher à respecter les positions de chacun et c’est ce que je continuerai à faire.

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Valérie Pécresse : « Je suis la seule qui aura le courage de faire les réformes »

En candidate de la « droite authentique », elle invite les Français à ne pas tomber dans le « piège » présidentiel.

Quel regard portez-vous sur cette campagne présidentielle ?

Cette campagne a été volontairement escamotée. Le président sortant a fui les débats et son scénario cynique était écrit d’avance : il veut un face-à-face avec les extrêmes. Depuis janvier, je suis la femme à abattre parce qu’il n’était pas question pour Emmanuel Macron d’avoir face à lui une droite authentique, assumée, et porteuse d’un projet de rupture puissant. C’est ce projet que les Français attendent pour une remise en ordre du pays. Le président aura tout fait pour éviter un débat sur son bilan. Tous les ministres ont reçu l’ordre de ne pas débattre avec moi ! Je veux être au second tour pour confronter le candidat Macron à ses résultats et ses incohérences. Montée des violences, laisser-faire sur l’immigration, services publics essentiels à bout de souffle (école, justice, hôpital… ), crise massive du pouvoir d’achat liée à la surimposition des Français et à l’explosion des taxes… Mon projet courageux annonce des économies alors qu’aucun autre candidat n’envisage de supprimer le moindre poste dans la fonction publique et n’ose reprendre le choc de simplification dont la France a besoin. Si les Français veulent un vrai gouvernement de droite, ils doivent se mobiliser massivement au premier tour.

Comment qualifier la tragédie de Boutcha, en Ukraine ?

C’est un crime de guerre. Poutine et ceux qui l’ont commis devront répondre devant la justice. En appelant à traiter Poutine en allié pour l’avenir, Marine Le Pen a révélé sa vraie nature. Zemmour, Le Pen et Mélenchon restent fascinés par Poutine et sont disqualifiés pour présider la France.

Quel message adressez-vous aux Français à la veille du scrutin ?

Ne vous laissez pas voler cette élection ! Je suis la seule qui fera. Assez de bavardages, de tactiques politiciennes, vous avez vu le virage à gauche toute d’Emmanuel Macron ce week-end. La réforme des retraites n’est déjà plus prioritaire pour lui. Encore une mauvaise nouvelle pour les retraités. Moi, je réformerai et j’indexerai automatiquement les retraites sur l’inflation. Plus aucune retraite ne sera inférieure au smic. Nous sommes prêts à reprendre les rênes du pays. J’ai une équipe de professionnels derrière moi, forte et renouvelée. La campagne de débauchage annoncée a été maigre. Toute la droite de conviction est à mes côtés.

François Fillon vous a manifesté son soutien clair, lundi. Quelle est votre réaction ?

Ce soutien me va droit au cœur. Sur la dette et sur le totalitarisme islamiste, son juste diagnostic est plus que jamais d’actualité. Ses combats se retrouvent dans mon projet.

Les sondages annoncent un nouveau duel Macron-Le Pen. Comment pourriez-vous rattraper l’écart qui vous sépare de ces deux candidats et trouver l’accès au second tour ?

Mes deux priorités sont le retour à l’ordre et le pouvoir d’achat. Je suis la candidate des générations futures car aucune solution ne peut venir ni de Mme Le Pen ni de M. Zemmour, avec leurs centaines de milliards de dépenses et la faillite à la clé. Et pas davantage de M. Macron, qui laisse une énorme addition cachée aux Français : ce n’est pas un hasard s’il n’a pas envoyé sa trajectoire budgétaire à Bruxelles ! Je m’engage à rendre l’argent aux Français. Mais, j’insiste : un pouvoir d’achat durable passe inévitablement par des baisses d’impôts financées, pas par des fausses promesses. Contre l’immobilisme et la démagogie, il faut choisir le seul programme de droite. J’aurai le courage d’engager les réformes, sans céder à la rue et sans reculer, comme Emmanuel Macron le fait déjà sur les retraites, le RSA ou la Corse.

Si votre projet est aussi volontariste, pourquoi n’est-il toujours pas audible ?

À cause des attaques venues de tous les côtés dont j’ai été la seule cible ! Mais vous avez vu ma force de caractère et ma ténacité, indispensables pour présider la France. L’hypocrisie d’Emmanuel Macron est totale. Il prétend combattre les extrêmes Zemmour et Le Pen alors qu’il les épargne soigneusement depuis trois mois. Pour ne pas être confronté à la droite, il prend le risque de les dédiaboliser. Si les électeurs veulent peser sur les choix du pays, ils doivent éviter ce président du zigzag qui samedi dernier a mis la barre à gauche toute : citant M. Poutou et attaquant la légitime défense, qui est un droit de chaque citoyen.

Votre projet à vous serait-il irréprochable ?

Mon projet pour la France est non seulement le meilleur mais il n’a suscité aucune critique. Pareil pour mon bilan de présidente de région. Je fais ce que je dis. Angela Merkel ou Margaret Thatcher n’ont pas fait de la politique spectacle. Elles ont protégé leur peuple et les intérêts de leur pays. Avec Emmanuel Macron, la France a été humiliée en Australie, au Liban ou au Mali. Avec moi, elle ne le sera plus. Il faut changer de capitaine. Assez des beaux parleurs ! J’appelle tous ceux qui veulent retrouver la fierté française à voter pour la droite authentique que je représente.

Marine Le Pen peut-elle gagner cette élection ?

Je ne le crois pas. Son projet démagogique et sa fascination pour Poutine la discréditent. Comme en 2016, Emmanuel Macron l’utilise comme marche-pied pour se faire réélire.

Pourquoi cette droite n’arrive-t-elle plus à être crédible sur des sujets comme l’immigration, dont se sont emparés Éric Zemmour et Marine Le Pen ?

J’ai les solutions efficaces et justes, sur l’immigration avec les quotas migratoires et le renvoi des clandestins : zéro visa pour les pays non coopératifs ! Limitation stricte du regroupement familial et fin du droit du sol automatique. C’est le seul moyen pour reprendre le contrôle des frontières et permettre l’assimilation. L’immigration zéro, brandie par Le Pen et Zemmour, est un leurre. Tromper les Français, ce n’est pas les respecter.

Que dites-vous, justement, aux électeurs d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen ?

Si vous voulez restaurer la fierté française et le retour de l’ordre, ne tombez pas dans le piège que vous tend le président-candidat. Voter Zemmour ou Le Pen, c’est l’assurance-réélection d’Emmanuel Macron. Je leur dis : vous avez été parfois déçus par la droite, par ce qu’elle avait promis et n’a pas suffisamment fait. Dans toutes les missions qui m’ont été confiées, j’ai fait, j’ai tenu et n’ai jamais cédé face à la rue. Je suis la seule à pouvoir battre Emmanuel Macron au second tour. J’ai créé la surprise toute ma vie et dans cette élection, une fois de plus, je la créerai.

Les difficultés des Républicains sont-elles dues au fait que le clivage droite-gauche est remplacé par le clivage progressistes-nationalistes, comme le pense Emmanuel Macron ?

C’est faux. Lors du sommet de la droite européenne, au siège des Républicains, Donald Tusk, Roberta Metsola et tous les chefs d’État m’ont apporté leur soutien. Ils condamnent le clivage dangereux entre progressistes et nationalistes qu’essaye d’imposer Emmanuel Macron. C’est le cynisme et le machiavélisme de Mitterrand poussé jusqu’à son paroxysme.

Au-delà des crises sanitaire et internationale, vous tenez Emmanuel Macron pour responsable d’une grande partie des difficultés de la France. Pourquoi les Français ne semblent-ils pas prêts à le sanctionner ?

Ne sous-estimez pas la clairvoyance des Français ! Ils savent que rien n’a été fait pour détruire les quartiers ghettos, que le plan banlieues a été jeté à la poubelle, que la ruralité a été oubliée, que notre école est devenue la plus inégalitaire d’Europe, qu’Emmanuel Macron a voté un programme de décroissance agricole à l’heure du réchauffement climatique, et que sa volte-face sur le nucléaire a désarmé l’énergie française et EDF… Dimanche, les Français diront leur vérité à Emmanuel Macron.

Comment analysez-vous l’affaire McKinsey ?

C’est un scandale de voir une entreprise ne pas payer d’impôts pendant dix ans tout en obtenant des commandes publiques. Mais, en plus, ne faire aucune réforme durant le quinquennat, augmenter le nombre de fonctionnaires et, en même temps, dépenser des milliards en cabinets de conseil est une triple peine financière pour les Français. Le vrai scandale est là. Je veux rendre leur argent aux Français. On peut avoir recours à de tels cabinets, mais le moins possible et pour faire des économies et des réformes. Un président ne doit pas être dans la main d’un lobby. Si les Français me font confiance, mon mari, qui travaille dans une entreprise privée, démissionnera de toutes ses fonctions. Moi, je serai une présidente totalement libre des intérêts privés.

Des militants et des sympathisants sont un peu déroutés par l’attitude de Nicolas Sarkozy, qui n’affiche pas son soutien à votre candidature et qui a été sifflé dimanche. Que répondez-vous aux interrogations des élus et des électeurs de droite ?

J’ai été fière d’être sa ministre. Et, dans mon projet, je porte des peines minimales fermes pour les récidivistes violents, les quotas migratoires, la revalorisation du travail, la lutte contre le totalitarisme islamiste et une politique familiale universelle, les convictions portées par la droite depuis toujours. Rien de tout cela dans le programme d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron continue de « faire travailler la poutre », comme le disait Édouard Philippe, en essayant de recruter des personnalités politiques de droite…

Mais Emmanuel Macron n’est pas de droite, et son dernier discours le montre. Il n’aura pas le courage de faire les réformes que la droite veut pour le pays. Il a accusé notre pays de « crimes contre l’humanité » en Algérie, dit qu’il y avait « plusieurs cultures » en France, qu’il fallait « déconstruire l’histoire de France », ou encore que « deux mâles blancs » n’allaient pas faire un programme pour la banlieue.

Quels sont vos regrets et vos satisfactions, en cette fin de campagne ?

Je sors de cette campagne avec un amour décuplé de la France et une envie décuplée de la servir. Nous vivons dans un pays extraordinaire qui pourrait faire des choses magnifiques, si on le débureaucratisait, le décentralisait, le libérait de cette présidence verticale qui le ligote et de toute cette technostructure qui le gouverne. Je suis la seule qui fera les réformes, j’ai le courage, l’expérience, l’équipe et le projet de rupture indispensables.

Envisageriez-vous, si vous n’êtes pas élue, de vous représenter une seconde fois à l’élection présidentielle ?

Je suis concentrée sur cette élection. D’ici dix ans, je veux une France sans économie parallèle, sans quartiers ghettos, qui répondra à l’urgence écologique sans être punitive, qui ne léguera pas une dette abyssale aux générations futures.

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Il reste quelques jours pour faire entendre votre voix

Chers amis,

J’en appelle aujourd’hui à votre engagement !
Si vous pensez que la France ne va pas mieux aujourd’hui qu’il y a 5 ans,
Si vous dites non au désordre et à la faillite
où nous mèneraient Marine Le Pen et Eric Zemmour,
Si vous ne vous résignez pas à laisser la fierté nationale à l’extrême droite,
Si vous refusez les scénarios écrits d’avance,
Si vous partagez les idées et les valeurs des Républicains,
alors faites entendre votre voix !
Je compte sur vous pour manifester sans plus attendre votre soutien à Valérie Pécresse !

Face aux obstacles, Valérie Pécresse a démontré sa constance, sa cohérence, sa volonté et sa détermination, qui sont celles d’une véritable femme d’Etat.
Aujourd’hui, à 6 jours seulement du 1er tour, il nous revient d’agir à ses côtés pour défendre le projet d’alternance qu’elle porte, notre projet, le vôtre.
Un projet de vérité et de courage ; un projet sérieux et crédible pour redresser notre pays.
Si chaque voix compte, chaque don compte également, vous le savez bien.
Car, derrière chacun de vos dons, il y a une action – un déplacement, un tract, une réunion, une vidéo sur les réseaux sociaux – qui permet d’aller convaincre encore plus de Français, proches de nos valeurs et de nos idées.
Chers amis, c’est le moment ou jamais de réunir toutes nos forces.
Je compte sur votre soutien autant que vous pouvez compter sur notre total engagement.
Fidèlement.

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« Pourquoi nous nous battons pour Valérie Pécresse »

Charles Consigny, responsable société civile pour la candidate LR, Florence Portelli et Othman Nasrou, porte-paroles de la candidate, et deux autres signataires expliquent pourquoi Valérie Pécresse est « la seule candidate qui veut redresser la situation ».

Dans cette campagne présidentielle atone, où de faux affrontements sont proposés aux Français, avec un candidat sortant qui se veut seul représentant du cercle de la raison, fuit le débat et fait tout pour n’avoir que l’extrême-droite à affronter parce qu’elle est l’assurance de sa réélection, aucun débat n’a lieu, aucun projet de société n’est proposé aux Français, aucun inventaire sérieux n’est fait de la situation de leur pays. Rien n’est dit du gigantesque chantier que représenterait une politique de retour à une France performante, dotée de services publics pleinement opérationnels, capables de soigner, éduquer et protéger efficacement les Français.

Personne, à part Valérie Pécresse, ne propose de maîtriser de nouveau nos comptes publics, pour arrêter enfin de spolier la France qui se lève tôt par une fiscalité écrasante et décourageante. Personne, à part Pécresse encore, ne propose de remettre l’administration en état de marche, de la réformer et de la dégraisser largement, pour l’éloigner de Kafka et la rapprocher de quelque chose de simple et d’utile pour les citoyens. Depuis dix ans, la France procrastine. Elle remet au lendemain ses questions les plus urgentes, se drogue à la dépense publique, ne se réforme pas.

L’hôpital, écroulé, est tenu à bouts de bras par des soignants épuisés, mal payés, pas assez nombreux et qui travaillent trop. La justice, surchargée, sous-dimensionnée par rapport à ce qu’elle devrait être, n’est plus capable d’offrir un réel accès au droit aux justiciables, qui se voient imposer des délais interminables et des résultats rarement satisfaisants. La police traverse une crise rare, a le sentiment d’écoper la mer avec une cuillère. L’armée n’est plus certaine de pouvoir défendre la France en cas de crise grave. La liste serait longue, et pourtant la seule véritable échéance démocratique dans notre pays est en train de passer sous nos yeux comme un train traverse une gare sans s’arrêter.

Pourquoi soutenons-nous Valérie Pécresse ? C’est la seule candidate qui veut redresser la situation, et le fera par un travail obstiné, au lieu de se perdre dans une communication qui, chez beaucoup, croit remplacer l’action.

Pour quelles valeurs nous battons-nous ? Nous croyons surtout au travail. Dans une époque qui pense pouvoir s’en évader, qui lui trouve tous les substituts et compléments possibles, de l’allocation au chèque, du PGE au revenu universel, nous pensons tout bêtement que seul le travail paie et qu’une société qui fait du travail un accessoire, un passe-temps, une coquetterie, ne va que vers sa ruine. Relativiser l’effort que chaque individu fournit, qu’il soit premier de cordée ou de corvée, permet de relativiser son taux d’imposition confiscatoire ou au contraire son bas salaire.

C’est le meilleur moyen de casser la motivation des individus, de leur voler leur énergie, puis leur argent, donc leurs projets, leur émancipation, leurs rêves, leur vie. Une société dans laquelle chacun voit son travail volé par un volume extravagant de charges, d’impôts, de taxes, où il faut provisionner 45% pour ceci, 20% pour cela, pour qu’à la fin il ne reste rien, une société où tout le monde est fonctionnaire, finalement, d’une machine folle, dont plus personne ne sait au juste ce qu’elle fait de ces fonds qui se déversent comme un tonneau des danaïdes, cette société est absurde. L’urgence, c’est de rendre au travail sa valeur, de reconnaître les mérites, de ne pas faire croire que quoi que ce soit de grand et de beau puisse s’obtenir sans effort.

Si nous nous battons pour une candidate qui propose de se retrousser les manches, c’est parce que nous pensons que la France est un trésor. La France est le plus beau pays du monde, au sens propre : du Morbihan à la Corse, du Jura au Périgord, de la tendresse de la côte normande à la majesté des Alpes, la splendeur et la diversité des paysages français sont partout. Elle est aussi un trésor historique, le pays des plus foudroyants poètes, écrivains, peintres, architectes, scientifiques, et hommes politiques aussi, il faut bien le dire, à une époque peut-être lointaine certes.

La France a enfanté de grandes œuvres, de grands artistes, de grandes idées. Elle a gagné de grandes guerres. Aujourd’hui, elle dispose encore du deuxième réseau diplomatique mondial, malgré tout de la première armée d’Europe, de la meilleure médecine du monde même si elle est loin d’avoir le meilleur hôpital, et de groupes leaders dans de très nombreux domaines, comme le luxe, l’industrie cosmétique, la grande distribution et l’aéronautique, mais aussi la construction, l’industrie laitière, l’hôtellerie, le bricolage, la musique, l’édition, l’électricité, la banque ou encore la gestion d’actifs… C’est un pays qui a du talent, souvent du génie. Mais qui ne voit pas que ce pays que nous aimons tellement perd le goût de la bataille, se dilue dans le petit confort, s’oublie dans une dette publique hors de contrôle ?

Seul le travail paie. Cela vaut aussi pour les pouvoirs publics, pour le gouvernement, pour la tête de l’Etat. Il est fou de penser que la politique n’est qu’une affaire de communication. La politique, c’est l’action. La politique, ça n’est pas des coups de billard avec l’extrême-droite et des photos sur Instagram. C’est avoir le courage d’agir. De réformer. De supprimer des postes là où il y en a trop. De libérer les Français. Nous pensons qu’un « Comité de la hache », comme cela a été proposé avec cette étonnante dénomination qui a le mérite de la clarté, sera très bienvenu pour supprimer des milliers de ces normes qui bloquent tout dans notre pays habitué aux réglementations les plus absconses. Que baisser les charges sur les salaires est une urgence pour enfin les augmenter. Que recruter des juges et des greffiers est une urgence pour que la justice puisse rendre la justice. Qu’il est urgent de dépenser moins et mieux pour se concentrer sur les services publics les plus essentiels : éduquer, soigner, protéger. Parce que Valérie Pécresse est la seule à dire la vérité aux Français, parce qu’elle est la seule à vouloir mener ces réformes difficiles et nécessaires pour que nous restions un grand et beau pays, nous sommes fiers d’être avec elle, « dans la rage et les ennuis », comme écrivait Rimbaud, un de ces grands Français qui nous obligent et nous portent.

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Valérie Pécresse : « Je dis au peuple de droite : révoltez-vous ! »

Valérie Pécresse a répondu aux questions de Alba Ventura ce lundi 4 avril. Encore portée par son meeting parisien, Valérie Pécresse s’est opposée à une réédition de l’élection de 2017, avec un second tour Macron – Le Pen.

Je dis au peuple de droite : révoltez-vous !

Alors que les sondeurs prévoient la saison 2 de l’élection de 2017, entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, Valérie Pécresse a encouragé les Français à dire non à « un scénario écrit d’avance par Emmanuel Macron et par les extrêmes ». Il faut que les Français puissent choisir un projet alternatif crédible : celui de Valérie Pécresse.

Si le Président Macron a enfin démarré sa campagne, mais il ne propose que des mesurettes sans grande envergure. Pire, il défend ce que Valérie Pécresse appelle des « arnaques ». Par exemple, à propos du triplement de la « prime Macron », annoncé par le président de la République, qui pourrait aller jusqu’à 6 000 euros, sans charge ni impôt. Pourquoi une arnaque ? Tout simplement parce que seuls « 5 millions, sur les 25 millions de salariés ». Elle continue à dénoncer l’imposture macronienne : « Le montant moyen ? 500 euros. Moi c’est 3 % sur la feuille de paie tout de suite ».

Je dis au peuple de droite : révoltez-vous contre un scénario écrit d’avance par Emmanuel Macron et par les extrêmes. #Pecresse2022 pic.twitter.com/74TSi7MKza

— Valérie Pécresse (@vpecresse) April 4, 2022

« Toutes les mesures que je propose, c’est un bouquet de pouvoir d’achat » propose comme véritable proposition Valérie Pécresse. « Et ça commence par la baisse de tous les salaires bruts pour augmenter le net : 3 % de hausse des salaires dès juin. C’est beaucoup plus puissant comme mesure que l’arnaque de la prime Macron à 6 000 euros » poursuit-elle.

Valérie Pécresse a continué en évoquant le discours peu structuré d’Emmanuel Macron samedi après-midi. Elle fustige : « Nous avons un président du zigzag, immobile, dont le seul message c’est : réélisez-moi. »

« Si on veut préparer la paix, il faut préparer la guerre »

Avec la diffusion des images des dizaines de cadavres dans des fosses communes ou jonchant les rues des environs de la capitale ukrainienne à Boutcha ce week-end, Valérie Pécresse a affirmé que « ces images étaient insoutenables ». A 5 jours du premier tour de la présidentielle, elle voudrait accélérer la gestion de cette affaire par la justice : « la Cour pénale internationale a été saisie de ces crimes et elle devra les juger ».

Il est évident qu’il faudrait sortir de la dépendance au gaz russe ! Valérie Pécresse a proposé que la France et l’Europe « mettent en place des stocks stratégiques. Cette question des stocks stratégiques, on en est dépourvu de tout ». Alors que le Sénat vient de faire un rapport, elle a rappelé qu’il nous manque des munitions. Pire encore, l’armée française n’est absolument pas préparée à un conflit de haute intensité ! « Si nous devions faire face à une guerre à haute intensité, l’armée française ne pourrait tenir que deux semaines », a-t-elle expliquée.

Zemmour, Le Pen et Mélenchon ont une indulgence coupable avec Poutine qui les discrédite pour présider la France.

Poutine sera un interlocuteur indispensable pour la paix mais il ne peut plus devenir un allié de la France. #Pecresse2022 pic.twitter.com/aqcnAIFuVw

— Valérie Pécresse (@vpecresse) April 4, 2022

Mais, Valérie Pécresse a conscience de ces problèmes, et propose des solutions rapides, efficaces et prêtes à être mises en œuvre : « c’est pour ça que j’ai proposé 3,5 milliards pour qu’on reconstitue un stock stratégique de munitions et une loi de 108 milliards pour réarmer nos armées. Nous devons être à la hauteur. Il faut anticiper, si on veut préparer la paix, il faut préparer la guerre ».

A la différence de Zemmour, Le Pen et Mélenchon, Valérie Pécresse n’a jamais été une poutinophile béate ! « Ils ont une indulgence coupable avec Poutine qui les discrédite pour présider la France. Poutine sera un interlocuteur indispensable pour la paix mais il ne peut plus devenir un allié de la France » a-t-elle affirmé.

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Grand rassemblement autour de Valérie Pécresse à la porte de Versailles

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Valérie Pécresse : « Un Président est là pour faire »

Ce jeudi 31 mars, Valérie Pécresse était aux côtés de Bruno Retailleau pour présenter les 100 premiers jours du quinquennat Pécresse.

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui, nous sommes à 10 jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le 10 avril prochain, les Français seront appelés à se prononcer sur le chemin que nous emprunterons et sur les orientations que nous prendrons pour les cinq prochaines années. Nous sommes à un carrefour de notre histoire. Notre pays est au pied du mur.

Depuis 5 ans, notre pays a affronté des crises. Des crises toujours plus nombreuses, toujours plus graves dont certaines, comme celles des Gilets Jaunes, ont été causées par un pouvoir arrogant et méprisant, un pouvoir déconnecté de ce que vivent les Français. Mais alors que la guerre frappe à nouveau notre continent, le constat est là : notre pays est affaibli comme jamais après ces 10 années de quinquennats Hollande-Macron. Ce bilan, vous le connaissez : immigration totalement incontrôlée, montée importante des violences, services publics essentiels à bout de souffle et explosion de la dette.

Après ces années de renoncements et d’inaction, je présente un projet de rupture qui permettra de reconstruire la France, une France plus forte, plus libre, plus juste. Il est temps de mettre un terme à l’impuissance publique qui paralyse notre pays. Ce projet, contrairement à tous mes adversaires, il est rigoureux, construit, chiffré. Ce projet, ce ne sont pas des belles paroles et de vaines promesses. Ce projet, je le mettrai en œuvre car ce que je propose, c’est une autre méthode de gouvernance. UN PRÉSIDENT N’EST PAS LÀ POUR PLAIRE, IL EST LÀ POUR FAIRE. LE VOILÀ MON CREDO EN POLITIQUE.

Si nous tenons cette conférence de presse aujourd’hui avec Bruno Retailleau, c’est pour vous présenter très concrètement les premiers mois de mon mandat. Je tiens d’ailleurs à le remercier pour le formidable travail qu’il a mené. Merci cher Bruno d’avoir si méticuleusement préparé les premières étapes de ma présidence. Avec moi, il n’y aura pas de faux-semblant, pas de louvoiements, pas de demi-mesure : nos premiers mois seront entièrement consacrés au redressement national dont notre pays a tant besoin. Avec moi, les Français savent à quoi s’attendre. Je leur dis clairement ce que je ferai. Dans toutes les missions ou mandats qui m’ont été confiés, j’ai fait, j’ai tenu, je n’ai pas eu la main qui tremble.

Cet acte I de mon quinquennat, ces premières grandes réformes se dérouleront jusqu’au 15 novembre et seront divisées en 2 étapes :

– Une première étape entre l’investiture et les élections législatives ;
– Une deuxième étape après les élections législatives pendant laquelle des lois correspondant aux grandes priorités de mon quinquennat seront votées. Ces lois sont au cœur des préoccupations de nos concitoyens : protéger, éduquer et soigner.

Si les Français me font confiance, avant les élections législatives, je lancerai les grands chantiers et prendrai les décisions réglementaires urgentes pour notre pays.

Notre pays est affaibli après ces 10 années Hollande-Macron.

Ce bilan, vous le connaissez : immigration totalement incontrôlée, montée importante des violences, services publics essentiels à bout de souffle, explosion de la dette, crise du pouvoir d’achat. #Pecresse2022 pic.twitter.com/XRzaE9IWH3

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 31, 2022

Sept grandes initiatives seront lancées sans attendre

– Je souhaite que le sommet européen prévu fin juin soit consacré à la protection des intérêts de l’Europe et des européens et qu’y soit traitées les grandes questions qui permettront de mettre un terme à la naïveté européenne et de bâtir une Europe puissante et protectrice : la protection commerciale et industrielle avec un « small business act» et un « buy european act », la coopération européenne en matière de défense, la lutte contre l’immigration illégale et contre le réchauffement climatique avec l’objectif de créer une véritable taxe carbone aux frontières.

– Je lancerai la revue stratégique en matière de défense pour retrouver notre souveraineté militaire et préparer la future loi de programmation militaire.

– Je lancerai la première conférence sociale et salariale car je tiendrai la mesure phare de mon quinquennat : l’augmentation des salaires de 10%. Les Français n’auront pas à attendre et verront augmenter les salaires de 3% dès 2022. Je le ferai.

– Je lancerai la conférence de simplification, pilotée par le ministre chargé de la simplification, pour comprendre les besoins des branches professionnelles, des collectivités, des citoyens, des usagers qui seront recueillis au niveau des départements pour être le plus proche possible du terrain. La réforme de l’État est une réforme au long cours qui doit être lancée immédiatement après ces dix années de renoncements.

Je lancerai une grande conférence « libertés locales » avec toutes les collectivités territoriales pour un acte fort de décentralisation. Je veux en effet conclure avec elles un pacte de liberté et de confiance, comme je l’ai annoncé à Chartres. La définition des transferts de compétences ne saurait se faire sans concertation étroite avec les collectivités locales. Je confierai en parallèle au Président du Sénat une mission sur l’avenir de la Nouvelle Calédonie.

Un audit de la situation de l’ensemble des comptes publics sera organisé avec le concours de la Cour des Comptes. Il portera non seulement sur les dépenses mais aussi sur les recettes. Je serai particulièrement vigilante sur les recettes de l’Etat. La lutte contre la fraude fiscale et sociale sera une priorité absolue car cette fraude, c’est du vol. Je confierai ce portefeuille à un ministre délégué.

Je lancerai l’Elysée de l’environnement pour rétablir la trajectoire de lutte contre le changement climatique en vue de la COP 27 prévue en novembre 2022 à Charm el-Cheikh.

Je profiterai également de cette période pour prendre de grandes décisions réglementaires intéressant le pouvoir d’achat de nos concitoyens et leur sécurité.

Un premier décret baissera les cotisations salariales d’assurance vieillesse pour l’ensemble des salariés et des agriculteurs : ce sera le début de la mise en œuvre de ma mesure de hausse de 10% des salaires nets.

– Dans le domaine de l’énergie, le décret limitant à 50% la part du nucléaire dans notre mix électrique sera abrogé et le développement de l’éolien terrestre sera subordonné à une concertation obligatoire de l’autorité locale dont les conclusions s’imposeront aux porteurs de projet. Nous avons besoin du nucléaire pour atteindre le seul objectif qui vaille : zéro carbone en 2050. Enfin, un décret organisera à titre temporaire la déconnexion entre le tarif régulé de l’électricité sur le marché intérieur français et le prix du marché de gros européen.

Dans le domaine régalien, les circulaires de l’ancienne Garde des Sceaux, Mme Belloubet, en date du 25 mars 2019 et du 20 mai 2020, relatives respectivement au contrôle judiciaire des mineurs et à l’exécution des peines seront abrogées. La justice et les sanctions doivent s’appliquer à tous, aux adultes comme aux mineurs. Je l’ai dit, avec moi, ce sera l’impunité zéro : toutes les sanctions doivent être exécutées, y compris les courtes peines. La circulaire de l’ancien ministre de l’intérieur, M. Valls, sur la régularisation des étrangers sans-papiers sera également abrogée. Une nouvelle circulaire sera adressée aux préfets pour mettre un terme définitif à toutes les régularisations d’étrangers entrés en France de manière irrégulière.

– Pour conforter la vitalité du monde rural, une circulaire interdira les fermetures d’écoles ou de classes en milieu rural sans l’accord du maire.

– Enfin, la réforme de la haute fonction publique annoncée par Emmanuel Macron sera abrogée. Le corps préfectoral, le corps diplomatique et les corps d’inspection seront rétablis pour remplacer les cabinets privés. Je veux des serviteurs de l’État loyaux et impartiaux pour défendre les intérêts de la France. J’ajoute qu’ils sont au moins aussi compétents que les cabinets privés pour effectuer l’immense majorité des missions de conseil et d’audit pourtant confiées aujourd’hui à prix d’or à ces cabinets privés.

Avant les élections législatives, le Conseil des ministres adoptera le projet de loi de révision constitutionnelle auquel s’adosse la charte constitutionnelle de l’ordre républicain.

– Je vous ai présenté l’essentiel de ce texte la semaine dernière : il s’agit d’un projet de loi constitutionnelle portant protection de l’ordre républicain, avec une charte de l’ordre républicain. Ce document sera complété par deux dispositions relatives aux libertés locales : l’inscription dans la Constitution de la clause de compétence générale des communes et l’attribution du pouvoir réglementaire aux collectivités territoriales pour l’exercice de leurs compétences.

– Enfin, et conformément avec ce que j’avais annoncé le 13 février, je suis favorable à un véritable référendum d’initiative populaire. Je vous avais fait part, la semaine dernière, de ma volonté d’élargir le champ d’application de l’article 11 de manière à ce que le référendum puisse intervenir en toute matière, hors révision de la Constitution naturellement. Mais l’article 11 doit également être aménagé pour permettre un vrai référendum d’initiative populaire, les conditions actuelles du référendum d’initiative partagée étant beaucoup trop restrictives.

– Naturellement, c’est en application de l’article 89 de la Constitution que sera opérée cette vaste révision constitutionnelle.

Je présente un projet de rupture qui permettra de reconstruire la France, une France plus forte, plus libre, plus juste.

Ce projet, je le mettrai en œuvre car je veux être une Présidente pour faire et non pour plaire. C’est mon credo politique. #Pecresse2022 pic.twitter.com/bwcbHcUp5C

— Valérie Pécresse (@vpecresse) March 31, 2022

Après les élections législatives, s’ouvrira une nouvelle période

5 projets de loi fondateurs seront immédiatement soumis au Parlement :

– Projet de loi éducation qui sera notamment l’occasion de donner plus d’autonomie à nos établissements
– Projet de loi santé qui permettra notamment de lancer l’initiative des doctors juniors
– PLFR qui permettra notamment de réaliser la réforme des droits de succession et donations et de revaloriser le travail
– Le PLFSSR qui permettra notamment de lancer la réforme des retraites et faire l’indexation automatique des retraites sur l’inflation.
– Le projet de loi sécurité intérieure et justice qui permettra notamment de garantir l’impunité zéro.

Un référendum sera également soumis au peuple français : il s’agit du projet de loi pour mettre un terme à l’immigration incontrôlée. Il sera soumis au vote du peuple français en application des dispositions de l’article 11 de la Constitution tel que modifié par la révision constitutionnelle dont je vous ai déjà parlé.

Contrairement à Emmanuel Macron, je crois à la concertation, à l’intelligence collective. Les corps intermédiaires ont été méprisés durant ces cinq dernières années. J’ouvrirai donc une grande consultation des partenaires sociaux pour réfléchir aux modalités de la réforme des retraites et je lancerai une convention en faveur de la jeunesse.

Je laisse maintenant à Bruno Retailleau le soin de vous présenter les grands textes qui seront inscrits à l’ordre du jour du Parlement après les élections législatives ainsi que le calendrier général des 6 premiers mois de mon mandat.

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