Christian Jacob : « Notre ligne est claire et sans ambiguïté : nous garderons notre indépendance »

Notre Président Christian Jacob était ce dimanche, l’invité du Grand Jury sur LCI et RTL.

Trois semaines après notre défaite à l’élection présidentielle, il a tenu à souligner que, « certes, nous avons échoué mais que ces trois dernières années, nous avons également remporté de très belles victoires : les municipales, les régionales, les départementales, les sénatoriales… ».

Nous avons certes échoué à l’élection présidentielle mais ces trois dernières années, nous avons également remporté de très belles victoires : les municipales, les régionales, les départementales… #LeGrandJury #PourVousDéfendre pic.twitter.com/VnX0ZTGHJz

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Ainsi notre mouvement a une grande responsabilité. En effet, « la situation dans laquelle se trouve notre pays est catastrophique et Emmanuel Macron en est le responsable : pendant 5 ans, il a méprisé les Français ». C’est pourquoi, « notre ligne est claire et sans ambiguïté : nous garderons notre indépendance ».

Notre ligne est claire et sans ambiguïté : l’indépendance @lesRepublicains. #LeGrandJury #PourVousDéfendre pic.twitter.com/cd8ctZASxV

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Nous sommes les seuls à avoir un programme clair, détaillé et réaliste. Par exemple, « ceux qui vous disent, comme Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, qu’ils vont augmenter les pensions des retraités sans réformer les retraites se fichent du monde ».

Ceux qui vous disent comme Emmanuel Macron, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon qu’ils vont augmenter les pensions des retraités sans réformer les retraites se fichent du monde. #LeGrandJury #PourVousDéfendre pic.twitter.com/5mQSDLx0Nu

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Les élections législatives sont un moyen de contraindre Emmanuel Macron à faire les réformes dont notre pays a besoin mais elles « ne sont pas le troisième tour de l’élection présidentielle ». Notre mouvement peut gagner ces élections car « la différence des candidats LR par rapport aux autres candidats, c’est qu’ils ont un ancrage territorial ».

Les élections législatives ne sont pas le troisième tour de l’élection présidentielle. La différence des candidats @lesRepublicains par rapport aux autres candidats, c’est qu’ils ont un ancrage territorial. #LeGrandJury #PourVousDéfendre pic.twitter.com/gZfAd1SBDm

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De son côté, notre président a « fait le choix, en 2017, que ce serait [son] dernier mandat de député ». Il sera en revanche candidat comme suppléant d’Isabelle Pérrigault, maire du Plessis-Feu-Aussoux.

J’ai fait le choix en 2017 que ce serait mon dernier mandat de député. Je serai en revanche candidat comme suppléant d’@IsabellePERIGA2, maire du Plessis Feu Aussoux. #LeGrandJury #PourVousDéfendre pic.twitter.com/2NNsdcqF4m

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Christian Jacob : « On est soit LR, soit LREM. Cette ligne s’applique à tout le monde »

Avant les législatives, le président des Républicains affirme que son parti n’est soluble « ni dans le lepénisme ni dans le macronisme ».

Après la réunion de groupe lundi soir et le conseil stratégique mardi matin, comment gérez-vous les divergences actuelles au sein des Républicains ?

J’ai toujours été attentif au respect des différentes sensibilités de notre famille politique, c’est ce qui contribue à notre force. Mais quand il y a une ligne définie par l’immense majorité, elle doit être respectée par tous. Je réunirai le 7 mai prochain un conseil national élargi à nos amis centristes avec tous nos candidats. Ce sera le lancement officiel de notre campagne des législatives.

Les Républicains ont choisi de mener la campagne des législatives sous leurs couleurs mais certains plaident pour une majorité de projets avec les macronistes. Pourrez-vous éviter une implosion du parti quand on entend que 30 % des députés LR pourraient s’éloigner ?

C’est l’intox habituelle, menée par le triste M. Solère, l’homme aux quatorze mises en examen qui a son rond de serviette à l’Élysée. Nous faisons le choix de l’indépendance. Le vote de désespérance n’a jamais été aussi élevé en France. Il y a une voie entre le parti unique d’Emmanuel Macron et les extrêmes, que seuls Les Républicains et leurs alliés centristes pourront incarner. Si la défaite aux élections locales a été aussi cinglante pour LREM et le RN, c’est parce que ces deux partis n’incarnent pas les territoires. La plus-value des Républicains, au-delà du projet législatif que nous allons porter, c’est cette proximité et cet ancrage territorial que nous incarnerons aux législatives. Le parti unique, c’est être inféodé à la seule personne du président de la République, noyé dans une majorité où l’on trouvera tout et son contraire. Aller vers le parti de M. Zemmour, c’est l’alignement de fait derrière Marine Le Pen. Ce qui est bien évidemment totalement exclu.

Visiblement, Nicolas Sarkozy ne voit pas ce danger du «parti unique». Pourquoi cette différence d’approche avec Les Républicains ?

Nicolas Sarkozy s’était uniquement exprimé dans le cadre du second tour. J’ai un immense respect pour lui et la manière dont il a conduit la France pendant son quinquennat. Je sais qu’il est préoccupé par la situation de notre pays et attaché à sa famille de cœur, qu’il a présidée. Notre position aujourd’hui a été adoptée à 87 % par les membres de notre bureau politique. Nous sommes tournés vers les législatives, sans être fongibles ni dans le lepénisme ni dans le macronisme.

Que pensez-vous des premières projections du rapport de force à l’Assemblée, annonçant un affaissement du groupe LR, qui pourrait se retrouver avec entre 36 à 65 élus ?

Avant les municipales, les départementales et les régionales, on nous expliquait également qu’on allait être laminés et cela n’a pas été le cas. Nos élus sortants ont été très présents sur le terrain pendant cinq ans, contrairement aux députés de la majorité présidentielle. En 2017, ils avaient été élus dans des conditions où Emmanuel Macron faisait rêver mais, désormais, tout le monde connaît les failles du président de la République et son incapacité à porter quelque réforme que ce soit. Nous aurons aussi des situations de reconquête et je suis persuadé que Les Républicains peuvent rester la première force d’opposition à l’Assemblée nationale.

Comment comptez-vous mener cette nouvelle bataille ?

Nous avons besoin de tout le monde, et tout le monde prendra sa place dans cette campagne: Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et tous les cadres de notre famille politique… Nous allons travailler en équipe. Les Français sont conscients qu’il ne faut pas confier tous les pouvoirs à Emmanuel Macron. Parallèlement, ce ne sont pas les candidats issus des appareils politiques de l’extrême droite ou de l’extrême gauche qui seront en capacité de représenter les territoires. C’est pour cela que je suis convaincu que le discours de responsabilité que nous portons sera entendu.

Pourtant, certains députés n’excluent pas de pouvoir travailler avec la majorité présidentielle…

Aujourd’hui, à ma connaissance, deux députés ont fait le choix de partir: Éric Woerth et Guillaume Peltier. Il est normal que certains réfléchissent, mais les choses sont claires: on est soit Républicain, soit majorité présidentielle. La double appartenance n’existe pas. Le président de la République n’a pas changé et ne changera pas. Il a fait la démonstration pendant cinq ans de son fonctionnement autocratique et solitaire, avec une majorité soumise, sans implantation territoriale et éloignée des préoccupations des Français. Son «en même temps» s’est traduit par du laxisme en matière de sécurité, d’immigration et de dépense publique et par une augmentation inquiétante de la pauvreté avec une fracturation sans précédent de notre pays. C’est le bilan du tandem Macron-Philippe.

Ceux qui préconisent un rapprochement avec Macron estiment qu’une autre option serait suicidaire. Que leur répondez-vous ?

Je le répète: on est soit LR, soit LREM. Chacun fait son choix en responsabilité. Cette ligne s’applique à tout le monde. La France des territoires doit être représentée à l’Assemblée nationale. Les Républicains ne seront jamais dans le blocage du Parlement ou l’obstruction systématique. Les combinaisons partisanes et les débauchages insupportent les Français. Je crois à la reconnaissance de nos territoires de France et des 577 circonscriptions qui les représentent, où nous serons présents avec nos alliés UDI et Centristes. On gagne toujours en restant soi-même, en aimant son pays et en le défendant, pas sur des combines partisanes. Soyons nous-mêmes, c’est cela qui fait la différence.

Que dites-vous aux députés qui estiment que leur parti n’est plus en capacité d’imposer une ligne de conduite avec le score de 4,78 % au premier tour de la présidentielle ?

Quand les vents sont contraires, il faut être solides et se mettre en dynamique. C’est ce que nous allons faire avec notre projet pour les législatives. Les défaites locales des Marcheurs ont montré que les Français ne se reconnaissaient pas dans leur parisianisme.

Comment expliquez-vous l’échec cinglant de Valérie Pécresse ?

Il est encore un peu tôt pour avoir des analyses précises. Notre système de sélection avait porté notre candidate assez haut dans les sondages, mais, ensuite, nous n’avons pas réussi à desserrer les mâchoires de nos adversaires, dans un contexte particulier (Covid, guerre en Ukraine) où Emmanuel Macron n’a eu de cesse de choisir Marine Le Pen comme interlocutrice. Elle était la seule qui lui donnait l’assurance d’être réélu. Après les législatives, il y aura la nécessité d’avoir un débat interne. Aujourd’hui, la priorité absolue est de jouer collectif.

La refondation des Républicains n’est-elle pas incontournable ?

Nous aurons bien sûr ce débat après les législatives, mais je l’ai déjà dit: l’enjeu n’est pas dans les commentaires mais dans la mobilisation. À l’Assemblée, nous serons force de proposition, déterminés pour répondre aux attentes de nos compatriotes en matière de pouvoir d’achat, d’ordre et de lutte contre la précarité et les fractures de la société générées par la majorité parlementaire d’Emmanuel Macron. Et le soutien des Français aux élections législatives est indispensable pour faire entendre ce discours de responsabilité. Nous n’avons jamais été pour une chambre ingouvernable, contrairement à La France insoumise et au Rassemblement national.

Côté finances, êtes-vous inquiet pour le parti et pour Valérie Pécresse ?

La situation financière de notre parti était heureusement saine. Nous faisons remonter 35 % des ressources de nos fédérations qui avaient bénéficié d’une hausse des adhésions. Cela représente un peu plus de 1 million d’euros. Et nous serons en mesure d’apporter une aide financière à nos candidats pour leur campagne législative.

À l’Élysée, on réfléchit au profil du nouveau premier ministre. Craignez-vous l’apparition d’une nouvelle personnalité de droite à Matignon ?

C’est le choix personnel du président de la République, nous en prendrons acte. Nous voyons bien que les débauchages de 2017 n’ont pesé en rien sur le «en même temps» du président qui a conduit notre pays là où il en est, avec un vote de désespérance en direction des extrêmes qui n’a jamais été aussi important dans l’histoire de notre République.

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Conseil stratégique du 26 avril 2022

À la suite de la réunion de groupe LR à l’Assemblée nationale et du Conseil stratégique, plusieurs principes ont été réaffirmés :

Notre famille politique porte sa propre voix : celle d’une droite indépendante et populaire qui doit exister par elle-même pour éviter l’immobilisme, le laxisme et le recul de la France pendant cinq ans.

– Nous sommes très attachés au pluralisme politique et il ne saurait y avoir de débat démocratique sans contrepouvoirs et sans oppositions parlementaires fortes.

Nous refusons la logique du parti unique à la disposition du Président de la République.

– Les Républicains ne sont ni fongibles dans le macronisme, ni dans le lepénisme.

– Notre famille politique sera force de propositions et sera animée d’une priorité : l’intérêt général, en soutenant les réformes chaque fois qu’elles iront dans ce sens pour notre pays.

-Notre famille politique et nos alliés centristes, sont désormais mobilisés et engagés dans la défense de nos territoires face à un Etat centralisateur, avec des femmes et des hommes de convictions, enracinés et attentifs aux préoccupations des Français.

– Les candidats investis par notre famille politique s’engageront à siéger dans un groupe LR indépendant.

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Gérard Larcher : « Marine Le Pen représente un danger pour notre pays »

Le président du Sénat votera pour Emmanuel Macron au second tour. Ce qui ne l’empêche pas de plaider pour une opposition autonome en cas de réélection du président sortant, à l’inverse de Nicolas Sarkozy.

Depuis la défaite de Valérie Pécresse au premier tour, Gérard Larcher ne s’était pas exprimé, si ce n’est pour préciser qu’il voterait en faveur d’Emmanuel Macron au second tour. Le président du Sénat met en garde contre une victoire de Marine Le Pen et annonce qu’en gardien des institutions il s’opposerait à un recours à l’article 11 de la Constitution dans le but de la réviser, comme la candidate du RN l’envisage.

Croyez-vous qu’une victoire de Marine Le Pen au second tour soit possible ?

Il faut être prudent mais je ferai tout pour qu’elle ne soit pas possible. Je voterai Emmanuel Macron au second tour en responsabilité. Ce n’est ni quitus ni ralliement mais je pense que Marine Le Pen représente un danger pour notre pays.

Pourquoi ?

Sa proposition de transformer l’Union européenne en une « Alliance européenne des nations » serait un affaiblissement de l’Europe. La France, dans l’état où elle est aujourd’hui, a au contraire besoin d’une Europe forte. Par ailleurs, Marine Le Pen parle de bouleverser les institutions. Ma responsabilité de président du Sénat est de les préserver. Sans doute l’adaptation est nécessaire, mais dans le respect des voies prévues par notre droit.

Vous faites référence au recours au référendum via l’article 11 de la Constitution qu’elle préconise pour modifier celle-ci ?

L’article 11 concerne le référendum législatif. Le référendum constituant relève de l’article 89. Je le dis : je m’opposerai à ce détournement de procédure !

Mais le général de Gaulle lui-même a eu recours à l’article 11 pour instaurer en 1962 l’élection du président de la République au suffrage universel direct !

C’était une autre époque, dans un autre contexte. Il y a depuis une jurisprudence du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel. Depuis l’arrêt Hauchemaille (du 25 juillet 2000 et qui confirme que le Conseil constitutionnel peut statuer sur la légalité de la convocation du corps électoral), tout ceci n’est plus possible. C’est heureux.

Cela relèverait d’un coup d’État juridique ?

Ce serait un coup de force. Ça n’est pas possible, nous sommes dans un état de droit.

Marine Le Pen comme Emmanuel Macron veulent une représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale. Qu’en pensez-vous ?

La réforme de nos institutions aurait mérité plusieurs mois de débat avant l’élection. J’ai été longtemps hostile à la proportionnelle car elle éloigne les citoyens de leur député de circonscription. Mais lorsque l’on voit que les votes radicaux au premier tour représentent 55 % des voix, se dire qu’ils sont représentés aussi faiblement au Parlement pose une question démocratique. C’est un sujet qu’il faudra en effet mettre sur la table.

À l’issue du premier tour, trois blocs politiques se dégagent : LFI, LREM, RN. Auquel vous rattachez-vous le plus ?

Aucun des trois ! Je ne crois pas que 4,78 % (le score de Valérie Pécresse) soit le poids réel représenté aujourd’hui par LR et les centristes. Nous avons été victimes d’un vote utile, de la guerre en Ukraine et de l’entrée tardive en campagne du président sortant. Mais il est vrai que nous n’avons pas réussi à maintenir l’espace entre Emmanuel Macron et les extrêmes droites. Le résultat nous donne une responsabilité : est-on en capacité de recréer demain cet espace pour éviter à l’avenir des seconds tours aussi réducteurs ? C’est ce à quoi nous devons travailler.

Cet espace existe encore ?

Oui, je le pense. Il peut y avoir un risque d’éclatement de LR, je ne suis pas naïf. Mais si la seule alternance possible à Emmanuel Macron se situe aux extrêmes, alors, on finira un jour avec les « radicaux » au pouvoir. C’est un risque que je ne veux pas faire courir à mon pays. Je pense qu’à LR, nous devons aller aux législatives sous nos couleurs.

Que pensez-vous de la position de Nicolas Sarkozy, qui pense qu’il faut répondre « à l’appel au rassemblement d’Emmanuel Macron » ?

Nous aurons le même vote dimanche mais je n’ai pas la même position que lui. Il propose de rejoindre la majorité. Moi, je suis pour une opposition autonome qui seule peut représenter un contrepouvoir, comme nous le faisons au Sénat. En plus, je n’ai pas vu de réel appel au rassemblement d’Emmanuel Macron.

Avez-vous donné de l’argent à Valérie Pécresse, qui en demande pour couvrir ses frais de campagne non remboursés ?

Je vais en donner bien sûr par solidarité.

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Communiqué de Muriel JOURDA

Chers amis,
Au premier tour de l’élection présidentielle, Les Républicains ont subi une défaite cinglante et inédite. Il est prématuré d’en tirer les conséquences mais il serait injuste d’en blâmer notre candidate, Valérie PÉCRESSE dont la pugnacité a été constante pendant cette difficile campagne.
Je remercie sincèrement tous les fidèles militants morbihannais qui , par leur action, l’ont accompagnée tout au long de ces dernières semaines.
Le second tour de l’élection a lieu dans moins de deux semaines. Chacun de vous a pu prendre connaissance du communiqué de presse de notre parti qui, tout en refusant de donner une voix à Marine LE PEN, ne donne pas de consigne de vote en faveur d’Emmanuel MACRON. Je n’en donnerai pas plus, chacun étant libre de voter comme il l’entend dans l’intérêt de notre pays.
Viendront ensuite les élections législatives. Il nous faudra soutenir nos candidats sans faiblir sur la ligne qui a été défendue lors de l’élection présidentielle. En effet, les thèmes abordés gardent selon moi toute leur pertinence : la rigueur budgétaire, le travail, le poids de l’état, pour n’évoquer que ceux-là, restent des sujets cruciaux pour la France.
C’est pourquoi cette défaite ne signe pas la mort de notre courant politique qui devra néanmoins en analyser les causes et en tirer les conséquences à l’issue du scrutin de juin prochain.
Croyez en ma fidèle amitié.

Muriel JOURDA

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Communiqué d’Alain-Michel RICHER

Macron ou le jeu des extrêmes

Pour s’assurer la victoire à cette présidentielle, Emmanuel Macron voulait affronter la candidate de la droite nationale, Marine Le Pen. Et Marine Le Pen est là au second tour.
A force de camper entre les deux extrêmes, Emmanuel Macron a détruit le seul chemin viable vers une alternance raisonnable.
Alors devant une telle éventualité, quel pourra être le choix pour le second tour.

L’espoir ou le désespoir ?

Mais quand on veut appliquer un vrai programme de droite, quand on veut vraiment gouverner à droite, il faut un gouvernement de droite pour conduire la politique de la nation comme le veut la constitution. Ainsi, il nous faudra donc alors remporter les législatives où la force de la droite et du centre non macroniste réside dans les territoires, dans cette proximité qu’ont nos élus avec leurs électeurs.
Mais alors, nous faut-il enjamber ce deuxième tour ou reconduire Emmanuel Macron à la présidence pour qu’il puisse continuer son œuvre de démolisseur, pour qu’il continue de fracturer encore plus la société française, pour qu’il continue de noyer notre culture française dans un multiculturalisme périlleux, pour qu’il continue de laisser sombrer notre pays dans l’insécurité permanente dans certains quartiers, dans certaines villes ?
Il n’y pas de bonne réponse à cette question. Entre deux maux, il nous faudra choisir le moins pire.

Aussi malgré tous nos efforts pour ne pas se retrouver devant une telle situation , et à ce moment où nous pouvions encore faire le choix de la raison, en votant et faisant voter pour la candidate de la droite et du centre non macroniste, Valerie PÉCRESSE, seule candidate qui pouvait nous permettre d’échapper à ce dilemme mortifère, nous n’avons pu réussir à montrer aux français qu’ils devaient faire le choix de Valérie.
A force de ne plus vouloir faire de la politique pour débattre des idées, des projets, des programmes, arrive ce qui devait arriver : l’alternance classique nous est refusée au non du « en même temps », du « ni de droite, ni de gauche ». Alors que restera-t-il à cette majorité d’électeurs qui ne veut plus de ce président qui divise, qui fracture, n’écoute pas ? Enjamber cette élection présidentielle pour remporter les législatives qui s’annoncent plus favorables à l’opposition et pouvoir ainsi appliquer un vrai programme de droite ?
Oui, rien n’est joué à ce jour.

Il est encore temps de prendre en main le destin de la France et de rendre la fierté aux français. En remportant les législatives, et faire honneur à Valérie, notre fierté française qui a porté un programme pour la France.
À ce jour, je suis incapable prendre une position qui me satisfasse. Ce n’est pas la déclaration d’Emmanuel Macron au soir de ce premier tour qui peut nous donner un espoir d’être entendu. Il ne recherchera que quelques débauchages… ou à ne prendre en compte nos propositions qu’en les édulcorant… Quant à Marine Le Pen qui prône aussi l’unité nationale, son programme économique nous fera sombrer dans la faillite, et sa position européenne nous conduira à nous isoler, voir de nous mener à un Frexit.
Alors un vote blanc, à cet instant est une demande de clarification.
Alors attendons de voir comment cette campagne de deuxième tour va se dérouler…
Un peu de réflexion ne nuit pas .

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Christian Jacob : « Notre ligne est claire : aucune voix ne doit aller à Marine Le Pen »

Notre président Christian Jacob était ce matin l’invité d’Élizabeth Martichoux sur LCI.

Le président a rappelé la ligne du parti, suivant la motion adoptée hier au Bureau politique à 87 % « Notre ligne est claire : aucune voix ne doit aller à Marine Le Pen. Son élection conduirait la France au chaos, à l’isolement sur la scène internationale.» Il a ajouté que « Si Marine Le Pen venait à gagner, cela serait de la responsabilité d’Emmanuel Macron. Il a pensé, réfléchi à cette stratégie.»

Notre ligne est claire : aucune voix ne doit aller à Marine Le Pen. Elle conduirait la France au chaos, à l’isolement sur la scène internationale.

À titre personnel, je voterai pour Emmanuel Macron. Cela ne vaut ni caution, ni adhésion, ni soutien.#LesMatinsLCI pic.twitter.com/ltEQD08qgX

— Christian JACOB (@ChJacob77) April 12, 2022

En ne répondant pas aux attentes des Français, Emmanuel Macron « a généré des colères et un vote de désespérance ». Il est responsable de cette situation.

Si Marine Le Pen venait à gagner, cela serait de la responsabilité d’Emmanuel Macron. Il a pensé, réfléchi à cette stratégie.

En ne répondant pas aux attentes des Français, il a généré des colères et un vote de désespérance. Il est responsable de cette situation.#LesMatinsLCI pic.twitter.com/VP3emsiHwx

— Christian JACOB (@ChJacob77) April 12, 2022

Le président Christian Jacob a déclaré « À titre personnel, je voterai pour Emmanuel Macron. Mais cela ne vaut ni caution, ni adhésion, ni soutien. ». Il y a une « voix autonome qui existe sur les territoires, celle de la droite républicaine. »

Il y a une voix autonome qui existe sur les territoires, celle de la droite républicaine.

56% des villes sont détenues par des exécutifs @lesRepublicains, 60% des départements… Cette voix autonome existera demain à travers nos candidats aux législatives. #LesMatinsLCI pic.twitter.com/yN81CzUDCj

— Christian JACOB (@ChJacob77) April 12, 2022

56% des villes sont détenues par des exécutifs Les Républicains, 60% des départements… Pour le président, cette « voix autonome » existera demain avec nos candidats aux législatives, où « Les Republicains partiront unis et rassemblés ».

Emmanuel Macron a échoué sur son quinquennat et a généré des votes de désespérance. Le moyen de corriger cela passera par les élections législatives, car c’est au parlement que les textes sont votés. @lesRepublicains partiront unis et rassemblés. #LesMatinsLCI pic.twitter.com/9Tj1jidoCZ

— Christian JACOB (@ChJacob77) April 12, 2022

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Déclaration de Christian Jacob

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Déclaration de Valérie Pécresse

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