Comment la majorité a laissé élire Eric Coquerel à la présidence de la commission des finances

Depuis hier, une énorme opération d’intoxication menée par le RN se déroule avec l’assentiment de la majorité présidentielle.

En effet, Eric Coquerel a été élu président de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale. Cette élection ne peut que nous désoler. La Commission des Finances exige de la mesure, à l’opposé du profil d’idéologue d’Éric Coquerel qui se situe à l’extrême gauche de la NUPES. Celui-ci apparaît comme une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui croient au mérite, à la liberté et la force d’entreprendre.

Nous avons présenté la députée de l’Orne Véronique Louwagie. Expert comptable, commissaire aux comptes, membre de cette Commission depuis 8 ans, elle présente toutes les qualités nécessaires.

La majorité présidentielle, qui n’a pas participé au vote, a délibérément choisi d’offrir cette responsabilité éminente aux troupes de Jean-Luc Mélenchon.

Par son opposition caricaturale et fanatique, Eric Coquerel renforce la position que souhaite adopter Emmanuel Macron de « seul rempart face aux extrêmes ».

S’il avait tellement voulu empêcher Eric Coquerel d’accéder à ce poste, Emmanuel Macron devait demander à ses députés de barrer la route à la candidature radicale présentée par LFI. Il s’y est refusé.

La majorité Lrem/MoDem/Horizon a donc quitté la salle et a refusé de participer au vote.

Le rapport de force était le suivant :
– NUPES (LFI, Verts, PC et PS) : 20 députés
– RN : 11 députés
– LR : 8 députés
– LIOT (« Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires ») : 2 députés

Il y avait donc 41 votants et la majorité absolue était fixée à 21 voix.

Chaque groupe a présenté un candidat et a obtenu les voix de ses députés membres de la commission aux deux premiers tours.

Par conséquent, il est totalement faux de prétendre que si LR avait voté en faveur du candidat RN celui-ci aurait gagné.

En l’absence de la participation au vote, des 32 députés macronistes membres de la commission, seule la NUPES et son candidat, Eric Coquerel étaient en capacité arithmétique de l’emporter.

Ainsi, un député du groupe LIOT a apporté, au 3e tour, la 21e voix manquante à la NUPES, le candidat RN obtenait 11 voix et notre candidate 9 voix. C’est donc par le choix d’Emmanuel Macron, que Éric Coquerel est élu Président de cette commission.

Plus que jamais, les Républicains apparaissent comme la seule formation d’opposition responsable et dédiée au service des Français.

Les prochains mois le démontreront et les postures de la NUPES et du RN ne suffiront pas à cacher une réalité qui sera jour après jour plus évidente. Vous pouvez compter sur toute la force de conviction de nos 62 députés élus au groupe LR autour d’Olivier Marleix, leur président, pour défendre nos valeurs et notre vision pour la France.

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Christian Jacob : « Il nous faut un phare à droite »

Le patron des Républicains a décidé de sortir de la vie politique après 28 années de combat à droite. « La maison est en ordre », confie-t-il au Figaro en appelant les siens à « rester unis ».

Éric Ciotti est réélu questeur mais Les Républicains n’ont obtenu aucun poste sur six vice-présidences stratégiques du bureau à l’Assemblée nationale. Quelle lecture faites-vous de ce qui s’est passé cette semaine au Palais Bourbon ?

Malheureusement, nous n’étions pas en situation de pouvoir maintenir nos postes après nos résultats aux élections présidentielle et législatives. Mon regret est la responsabilité très lourde du président de la République. Il a fait le choix délibéré d’instrumentaliser le Rassemblement national et l’extrême gauche. Ce qui s’est passé à la commission des finances est un pour le moins inquiétant, le groupe présidentiel Ensemble doit en assumer la responsabilité parce qu’il pouvait l’éviter. J’espère qu’Éric Coquerel, le président LFI de cette commission, va prendre la hauteur exigée par le poste et ne se laissera pas guider par des comportements antirépublicains, dont le seul objectif serait de tout faire exploser.

Les LR occupent désormais une position clef dans l’hémicycle. Quelles sont les exigences de la droite à l’égard d’Emmanuel Macron ?

J’ai toujours été très clair : il n’était pas question d’accords de boutiquiers. Son quinquennat a été un échec dans plusieurs domaines (gestion des finances publiques, incapacité de réformer, sécurité, contrôle de l’immigration…). Désormais, nous jugerons sur pièce et nous poserons des propositions sur la table pour chaque texte. Charge au groupe présidentiel de faire les bons choix, c’est-à-dire à peu près l’inverse de tout ce qu’ils ont fait lors du premier quinquennat.

Que répondez-vous à la nouvelle présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet quand elle appelle, dans les colonnes du Figaro , au « dépassement des clivages » ?

Je ne demande qu’à la croire et à lui faire confiance mais les groupes macronistes ont fait rigoureusement le contraire pendant cinq ans en rejetant systématiquement nos idées, en déconsidérant les corps intermédiaires et, bien souvent, en déconsidérant les Français. Le nouveau monde s’est effondré et nous voyons le résultat.

Les députés LR ont été fortement bousculés par le RN aux législatives. Le parti de Marine Le Pen vient de leur ravir la place de première force d’opposition à l’Assemblée. Quelle leçon la droite doit-elle en tirer ?

C’est d’abord le résultat du choix présidentiel que d’avoir désigné les extrêmes comme ses interlocuteurs. Mais il y a un message des Français à entendre et à retenir. Et c’est à partir de là que nous pourrons reconstruire.

Pourquoi avez-vous décidé de mettre un terme à votre présidence LR ?

Pour deux raisons, personnelle et politique. Il y a cinq ans, j’avais décidé avec mon épouse que ce serait mon dernier mandat. C’est une décision mûrie. J’ai exercé presque tous les niveaux de responsabilité : président de commission, président de groupe, ministre trois fois, président du parti… Si j’ai pu faire tout cela avec engagement et passion, c’est parce que la République est belle. Elle a permis à quelqu’un comme moi, qui avait arrêté ses études à 17 ans avec un BEP agricole, puis démarré dans la vie professionnelle avec une exploitation de 6 hectares et 25 vaches laitières, de pouvoir faire ce parcours. C’est pour cela que je ne supporte pas que l’on abîme la République, comme l’a fait Emmanuel Macron. Les Républicains ont vocation aujourd’hui à montrer qu’entre le marigot d’En Marche et les extrêmes, il y a une autre voie républicaine à construire sur le temps. Et la deuxième raison est politique. Nous devons nous débarrasser définitivement des primaires, que j’ai d’ailleurs sorties des statuts LR, et mon successeur doit avoir vocation à être candidat en 2027.

Nombre d’élus et de militants attendent une incarnation à droite. Laurent Wauquiez est-il l’homme de la situation ?

D’autres candidatures sont possibles mais de mon point de vue, Laurent est celui qui rassemble toutes les qualités nécessaires pour plusieurs raisons. Il a été solide dans l’adversité. Peu de responsables politiques auraient eu le courage qu’il a eu au moment de l’échec collectif des européennes. Il a accepté d’en assumer seul la responsabilité alors qu’il n’était pas tête de liste. Il a donné une deuxième leçon de courage et d’humilité en retournant chez lui en Auvergne-Rhône-Alpes pour se consacrer pleinement à sa région, l’une des plus grandes de France. Le résultat est là : sur 61 députés LR, un tiers est issu de ce territoire. Cela montre sa capacité à reconstruire en partant du terrain. Il a aussi une expérience ministérielle, sait ce que représente la gestion d’un parti et il a toujours agi avec droiture sans jamais se planquer.

Est-il prêt pour relever le défi ?

Cette décision lui appartient. Il est dans une période de réflexion, ce qui est sain. Pour lui aujourd’hui, il y a un alignement des planètes et un soutien très fort des militants. Mais reconstruire en visant 2027 ne peut relever que d’un choix personnel.

L’hypothèse d’une candidature de François Baroin est-elle définitivement écartée ?

En politique, rien n’est jamais fini. Mais de telles décisions sont tellement personnelles, que je ne peux parler à la place de personne.

Mettez-vous un terme à 28 ans de combat politique à droite ?

Oui, je resterai militant, à disposition de qui voudra pour échanger mais je ne reste pas dans la politique active. J’ai pris soin de préparer mes successions partout, à la mairie de Provins, sur mon intercommunalité, dans ma 4e circonscription de Seine-et-Marne. N’ayant plus aucun mandat, je n’ai plus aucune légitimité pour exercer une responsabilité directe.

Quels sont vos projets ?

Je pars dimanche à Londres pour y suivre un mois d’anglais intensif, sur le rythme de sept heures de pratique quotidienne ! J’en rêvais depuis longtemps car j’ai toujours vécu l’impossibilité de parler cette langue comme une frustration, même si j’ai deux petits enfants franco-britanniques installés en Angleterre. Ensuite, je prendrai un vrai mois de vacances, ce qui ne m’est jamais arrivé. Après, je reprendrai probablement une activité dans le secteur privé, à l’automne.

Quel bilan faites-vous de votre action à la tête des Républicains ?

Ma plus grande satisfaction est d’avoir pu rassembler la famille LR dans un contexte explosif, fait en sorte que Les Républicains existent toujours alors qu’ils auront un rôle central à jouer au cours de cinq prochaines années. Je pourrais aussi évoquer quelques victoires électorales (municipales, départementales, régionales), la création d’un mouvement Jeunes, le soutien sans faille des militants… Mais ma plus grande déception est de ne pas avoir réussi à desserrer l’étau entre le flou artistique d’En Marche et les extrêmes, à la présidentielle.

Quelles furent les séquences les plus difficiles ?

Faire revenir Valérie Pécresse et Xavier Bertrand dans le giron LR n’était pas gagné. Aujourd’hui, tout le monde se parle, nous sommes capables de nous réunir tous dans une même salle.

Ne regrettez-vous pas de quitter le navire alors que le parti doit entamer une refondation totale ?

En politique, il n’est pas interdit de tenir ses engagements. Je veux les tenir et je suis convaincu que c’est la bonne décision car rester serait mettre la poussière sous le tapis. Il faut tirer les enseignements de ce qui s’est passé. Je retiens une leçon de Jacques Chirac qui m’a mis le pied à l’étrier : pour transmettre il faut arrêter.

Si d’autres soldats devaient quitter LR pour rejoindre la macronie prochainement, la ligne d’opposition défendue par le parti tiendrait-elle le choc ?

J’ai dit au président de la République qu’il pouvait continuer les débauchages comme il l’a fait mais que cela ne pourrait que radicaliser les positions sans lui rapporter une seule voix. Il a esquissé un sourire. Les opportunistes, il y en a toujours eu et il en aura toujours. C’est une erreur d’avancer la gravité de la situation pour justifier un ralliement car quand la situation est grave, on doit être capable de défendre un projet et des idées. Offrir une voiture à deux tons ou un hôtel ministériel ne change rien. L’intérêt du pays se défend à l’Assemblée, là où les lois se votent en toute transparence. Nous, nous invitons simplement Emmanuel Macron à l’épreuve de vérité.

Comment avez-vous vécu vos dernières divergences d’analyses avec Nicolas Sarkozy concernant le positionnement des Républicains à l’égard d’Emmanuel Macron ?

Sur trente années d’histoire politique avec Nicolas Sarkozy, nous avons connu des situations tendues. À l’époque Chirac/Balladur, on ne faisait pas dans la dentelle, pas plus que durant l’épisode Chirac/ Sarkozy. Mais ces rapports de force et ces divergences, qu’il faut savoir assumer, nous ont aussi permis de construire des liens d’amitié, que j’assume totalement et qui existent encore. Lui comme moi avons toujours été très francs l’un envers l’autre. Mais parfois, quand il y a des oppositions, il faut trancher. Avec Guillaume Peltier ou d’autres, je n’ai pas tergiversé. Quand j’ai considéré que la ligne rouge était franchie, l’affaire s’est réglée dans l’heure. Mais concernant Nicolas Sarkozy, c’est bien sûr d’un autre niveau, je n’oublie pas qu’il a été un très grand président et j’espère continuer à le voir.

Quels seront les chantiers prioritaires pour Annie Genevard qui assure l’intérim à la présidence LR jusqu’au prochain congrès en novembre ?

Elle devra, avec Aurélien Pradié, préparer chaque texte avec Gérard Larcher et nos deux présidents de groupe, Olivier Marleix à l’Assemblée et Bruno Retailleau au Sénat. Et préparer le congrès électif de fin d’année en collaboration à partir de septembre avec Cécile Richez à la direction générale du parti à la suite de Jean-François Verdier et Marie-Eve Malouines à la direction de la communication.

En quittant ce bureau, rue de Vaugirard, qu’avez-vous envie de dire aux militants et aux élus ?

Restez unis ! Je pars serein, la maison est en ordre. Et souvenons-nous des personnalités du RPR : la fibre sociale de Séguin, le régalien de Pasqua, la sensibilité européenne d’Alain Juppé, la jeunesse soulevée par Nicolas Sarkozy, les qualités de rassembleur de Jacques Chirac… Tous étaient des phares. Aujourd’hui, il nous faut un phare.

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Christian Jacob : « Je sais ce que je vous dois. Je ne l’oublierai pas. »

Chers amis,

J’ai toujours considéré que la vie publique est d’abord une affaire de fidélité à ses convictions et de capacité à se battre dans la clarté pour ses idées.

Les Mouvements politiques ont un rôle majeur à jouer pour faire vivre la démocratie, faire bouger les lignes et porter les projets dont la France a besoin.

Au moment où je quitte comme prévu mes fonctions de Président de notre Mouvement, je dois vous dire que j’ai été fier de servir les Républicains et que je n’oublierai pas la force de votre mobilisation dans les combats que nous avons menés ensemble.

J’ai toujours veillé à défendre nos valeurs, notre raison d’être et l’histoire de notre Mouvement qui puise ses racines dans l’histoire de la Vème République.

Comme vous toutes et tous, chères militantes, chers militants, j’ai vécu de belles victoires à toutes les élections locales, mais aussi des défaites. Nous avons échoué à la présidentielle et je prends toute ma part dans cet échec.

J’ai donné le meilleur de moi-même pour garantir notre unité dans une période où peu nous a été épargné. Je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui ont été solides et tenaces car le rebond, demain, reposera sur notre capacité à rester unis et fidèles à nous-mêmes.

Les raisons d’espérer sont nombreuses. Notre ancrage dans les territoires sera une force pour préparer l’avenir. Cet ancrage nous a permis de résister aux élections législatives. Avec notre Groupe de députés, nous avons des femmes et des hommes engagés, proches du terrain et d’une grande droiture dans leurs convictions.

Autour d’Annie GENEVARD, qui assumera la présidence des Républicains par intérim et d’Aurélien PRADIÉ, notre Secrétaire Général, avec Gérard LARCHER, notre Président du Sénat ainsi que nos présidents de groupe, Olivier MARLEIX et Bruno RETAILLEAU, nous devons nous appuyer sur nos fondations pour reconstruire notre maison. La France a plus que jamais besoin d’une droite républicaine et parlementaire solide et déterminée.

Vous toutes et tous, Présidents de Fédérations, Secrétaires départementaux, délégués de Circonscription et militants, vous serez les artisans de ce renouveau.

Soyez assurés que je resterai un militant engagé parmi vous.

Je sais ce que je vous dois. Je ne l’oublierai pas. Et je tenais, à ce moment de ma vie publique, à vous dire que je vous fais totalement confiance.

Cet automne, il vous reviendra, lors du Congrès, d’écrire une nouvelle page de notre histoire.

Avec mes sentiments fidèlement dévoués.

Amitiés,

Christian Jacob
Président des Républicains

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Charte des principes fondamentaux

Notre famille politique s’est engagée dans une phase de reconstruction et dans ce contexte, nous avons souhaité consulter nos cadres, nos élus, nos adhérents et nos sympathisants afin de bâtir le socle à partir duquel nous pourrons construire un projet pour la France et les Français.

À la suite d’une convention organisée à Paris le 6 juillet avec nos cadres, nos élus locaux et nos parlementaires, des réunions se sont tenues dans nos fédérations et une grande consultation numérique a recueilli l’avis et les propositions de plus de 22 000 adhérents et sympathisants.

Merci à tous ceux qui ont apporté leur contribution à cette Charte des principes fondamentaux des Républicains !

Nous vous invitons désormais à découvrir la synthèse de l’ensemble de ces travaux, et plus particulièrement, la Charte qui a été approuvée par 92% adhérents lors du Congrès du 12 octobre 2019.

Télécharger la charte des principes fondamentaux des Républicains

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LE MILITANTISME, L’ADHERANT, LE SYMPATHISANT

Un Engagement

«Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays» 
Gibran Khalil Gibran

LE MILITANTISME, L’ADHERANT, LE SYMPATHISANT

Dans tout mouvement  politique, dans tout parti, il faut distinguer, par niveau d’engagement, le sympathisant, l’adhérent, et le militant. Il y aujourd’hui une certaine crise du militantisme, liée, de manière plus générale, à une crise de l’action collective.

L’activité de militant est variée :

  • participer aux réunions du parti, de manière à débattre de ses orientations, de la stratégie électorale, ou des grands débats.
  • faire connaître les positions du parti par la distribution de tracts, le mailing, la lettre d’info.
  • participer aux activités lors des campagnes électorales (collage d’affiches, organisation de meetings…).

L’adhérent est un sympathisant qui manifeste son soutien à un mouvement politique, par le biais d’une cotisation ou d’un don.

Le Sympathisant suit les réflexions, et les idées d’un parti, de ses élus. En s’abonnant à une lettre d’info, il est informé de le tenue de réunions où des personnalités extérieures viennent faire des interventions, des conférences.

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CHARTE DES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES RÉPUBLICAINS

“Dans un monde en quête de sens et de repères, notre famille politique a le devoir de proposer aux Français un projet nouveau, en phase avec leurs attentes et les enjeux du XXIe siècle, dans le respect de notre héritage politique.
Pour refonder notre projet, il nous faut réaffirmer le socle des valeurs, des principes et des engagements sur lesquels nous souhaitons le construire.
Notre mouvement politique est né du rassemblement des familles gaulliste, démocrate-chrétienne, libérale, radicale et sociale. Nous sommes convaincus que cette diversité est une richesse qui renforce notre union.
Nous pensons que les partis politiques ont un rôle important à jouer dans la vitalité d’une démocratie moderne et apaisée, car nous sommes conscients du risque d’un système politique qui se réduirait au choix entre la pensée unique et les extrêmes.
Forts de notre expérience et instruits de nos victoires comme de nos défaites électorales, nous devons aller au devant des Français pour les rencontrer, les écouter et prendre en compte leurs inquiétudes, leurs colères et leurs espérances.
Il faut refonder notre projet pour rassembler les Français. La France n’est pas en effet une addition d’individus ni une juxtaposition de communautés qui cohabitent avant de s’affronter. Nous devons donc réduire les fractures territoriales, sociales, économiques ou culturelles qui menacent de défaire notre pays.
Nous devons porter un projet de société équilibré entre les droits et les devoirs de nos concitoyens, où chaque individu peut trouver sa place dans la perspective d’une destinée nationale commune.

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De Gaulle et la jeunesse

Enfin, quelle belle conclusion que de rendre hommage au plus jeune admirateur de de Gaulle.

En effet, de Gaulle a aussi ses admirateurs parmi la jeunesse :

Regarder la rencontre avec son plus jeune admirateur.

Les stagiaires de la Fondation Charles de Gaulle ont récemment reçu Raphaël Caron, étudiant en classe de 3ème au collège-lycée La Source à Meudon… et grand admirateur du général de Gaulle !

Alors qu’il n’est âgé que de 5 ans, Raphaël trouve un enregistrement de l’appel du 22 juin sur l’ordinateur de sa mère. Suite à cette découverte, il demande à l’écouter tous les matins, avant de partir à l’école (plus original qu’un dessin animé !). Dix ans plus tard, sa fascination pour le Général et pour l’Histoire de France n’a pas fléchi.

« Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera, tôt ou tard, source d’ardeurs nouvelles, après que j’aurai disparu » : cet autre appel du général de Gaulle, Raphaël semble bien l’avoir entendu, et appliqué. Découvrez son entretien pour la Fondation sur notre chaîne Youtube :

Le plus jeune admirateur du général de Gaulle — Rencontre avec Raphaël Caron

Rencontre avec Raphaël Caron, le plus jeune admirateur du Général de Gaulle – Fondation Charles de Gaulle

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LA FONDATION CHARLES DE GAULLE

Nous ne pouvons oublier de citer la fondation Charles de Gaulle, « Au service de la mémoire du général de Gaulle ».

Créée en 1971 sous la forme d’un institut puis d’une fondation reconnue d’utilité publique par le décret du 22 septembre 1992, la Fondation Charles de Gaulle entretient en France et dans le monde la mémoire du général de Gaulle et transmet son héritage intellectuel et culturel conformément au vœu qu’il avait exprimé après son départ du pouvoir. Désireux que cet héritage fût porté par une entité détachée des débats partisans et à l’expertise incontestée, le libérateur de la France et fondateur de nos institutions avait confié à André Malraux la mission d’en être le premier président. Personne mieux que l’auteur de L’Espoir ne pouvait assurer que la mémoire du gaullisme devînt une référence féconde, « source d’ardeurs nouvelles » pour les générations futures. 

Seule institution nationale reconnue par l’État pour entretenir la mémoire du général de Gaulle (par le décret du 3 novembre 2005), la Fondation organise sa mission autour de quatre axes : 

LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE

ET LA RÉFLEXION POLITIQUE

LES ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES

LA TRANSMISSION VERS LE GRAND PUBLIC

LE SOUTIEN AU RAYONNEMENT INTERNATIONAL

Aujourd’hui, la référence à Charles de Gaulle, s’impose comme une évidence quand il s’agit d’évoquer la souveraineté nationale;

Toute l’action de Charles de Gaulle est un combat constant pour garantir la souveraineté de la France sur la scène mondiale;

« La souveraineté en question : La vision gaullienne à l’épreuve du présent »

Le mercredi 15 septembre 2021, la Fondation Charles de Gaulle organisait à l’Institut de France un colloque sur le thème « La souveraineté en question : la vision gaullienne à l’épreuve du présent »

«La crise globale, sanitaire, économique, sociale, ouverte au printemps 2020 a replacé le concept de souveraineté au cœur du débat politique, économique et intellectuel. La « souveraineté sanitaire », mise en lumière par la pénurie de masques et de médicaments, ou les débats sur la souveraineté alimentaire ont ouvert le champ à une réflexion plus globale sur la souveraineté technologique et industrielle des pays occidentaux, au premier rang desquels la France : dans une économie mondialisée, mais soumise à de fortes tensions géopolitiques, toute dépendance trop marquée ou exclusive  peut devenir, en situation de crise, une faiblesse rédhibitoire. Sous l’effet de la crise, la souveraineté traditionnelle semble dès à nouveau invoquée par les gouvernements occidentaux, et plus largement dans le débat public, face aux « nouvelles souverainetés » qui se dessinent et semblent s’imposer depuis au moins une décennie.

Car les souverainetés nationales sont soumises aujourd’hui à des défis massifs, aussi bien sur le plan interne qu’externe : concurrence des normes juridiques, contrôle du territoire, terrestre et numérique, efficacité de l’action publique centrale confrontée à une exigence de proximité, intégration nécessaire mais problématique dans des ensembles supranationaux, comme l’Union européenne, pour faire face à des enjeux mondiaux, fragilisation des outils d’intervention, … Aussi bien la souveraineté interne, que l’on peut définir comme un périmètre de décision autonome défini et contrôlé par l’État, que la souveraineté externe, souvent partagée, qui se définirait plutôt, pour une nation, comme une liberté d’action et d’engagement préservée dans le jeu des interdépendances nécessaires, comme une capacité à peser, à rayonner, peut-être aussi, sont confrontées à des défis d’un type nouveau.

Face à ces enjeux, la référence à Charles de Gaulle s’impose comme une évidence : du sursaut de juin 1940 à certaines lignes de force du programme du CNR, de la dissuasion nationale à la politique étrangère autonome, toute l’action de Charles de Gaulle est un combat constant pour garantir la souveraineté de la France sur la scène mondiale, et pour doter le pays des moyens de la préserver. Les deux dimensions sont intrinsèquement liées : l’effort pour assurer la souveraineté interne (juridique, industrielle, énergétique, technologique, militaire), servie par des institutions qui visent à donner à l’Etat une vraie capacité de décision et d’action sanctionnée par un mandat populaire direct, visent pour lui à garantir pour la France une voix aussi libre que possible à l’échelle internationale. Mais précisément, ce terme est employé par de Gaulle avec un profond réalisme.»

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FACE À LA CRISE, DE GAULLE

Face à la crise, de Gaulle L’homme de l’appel du 18 juin 1940 s’est révélé non seulement un héros exceptionnel de courage, mais aussi un grand homme politique qui a contribué à moderniser la France et un écrivain remarquable. Charles de Gaulle était un habitué des orages.

Quelles leçons nous donne-t-il pour résoudre les crises ?

Le courage, la volonté, la détermination.

«Transmettre la mémoire et enseigner l’action de Charles de Gaulle, notamment aux plus jeunes générations, c’est rappeler que l’engagement pour son pays et l’unité nationale sont essentielles. Que la grandeur d’un pays n’est jamais acquise. Qu’au milieu des épreuves, le refus de la fatalité est le plus sûr chemin de l’honneur. Que le volontarisme et le pragmatisme face aux réalités du monde contemporain doivent toujours guider nos pas.»

Discours du secrétaire d’état, Genevièvre Darrieussecq « 3/2/20

https://www.vie-publique.fr/discours/273349-genevieve-darrieussecq-03022020-charles-de-gaulle

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DE GAULLE, NOTRE HÉRITAGE

D’où venons-nous ?

Penser, résister, gouverner : C’est l’histoire du gaullisme !

Penser, résister, gouverner, ce fut De Gaulle.

Synonyme d’une France libre et puissante, De Gaulle, l’homme de l’appel du 18 juin s’est imposé dans l’histoire d’abord comme un rebelle, un résistant puis comme un leader politique charismatique, en France comme à l’étranger.

Un mythe, un idéal d’homme politique.

DE GAULLE, NOTRE HÉRITAGE.

C’est effectivement notre héritage, pour nous “Les Républicains“.

Notre mouvement s’inscrit dans cette histoire de la Ve République que le Général de Gaulle nous a laissée.

Alors regardons de plus près ce qu’il représente pour nous.

Très vite nous pouvons remarquer que le Général de Gaulle reste très présent dans nos mémoires.

DE GAULLE, sur le grand écran.

Il a fait l’objet dernièrement d’un film « DE GAULLE », “un focus sur ce moment clé de mai-juin 1940 où la France voisine avec le précipice, où « devant le vide effrayant du renoncement général » un chef militaire rompt les amarres et fait le saut – non pas vers l’inconnu – mais vers l’espérance. De Moncornet à Londres, on admire cette même foi dans l’âme de la France. Cette même conviction que la bataille qui se joue n’est qu’un épisode douloureux d’un conflit mondial”.

2020, année de commémorations

2020 a été une année aux anniversaires multiples pour la mémoire du général de GAULLE : 130ème de sa naissance, 80ème de l’appel du 18 Juin, 50ème de sa mort. Trois dates qui ont été autant de raisons de transmettre les valeurs qui ont animé les combats du Général.- , trois dates qui ont fait l’objet d’articles dans les journaux, de livres, et d’émissions de télé.

“Qu’en pensons-nous cinquante ans après ?”

Qu’en pensons-nous cinquante ans après ?

Pour nous inciter à plonger encore plus dans son parcours, à mieux comprendre son œuvre, inspirons-nous très largement de deux articles récents, un d’Yves-Marie Robin de Ouest-France, “De Gaulle aujourd’hui” qui nous expose en condensé ce qu’était “le plus illustre d’entre nous” et un autre de Jean-Pierre Rioux de La Croix qui nous parle de “cet héritage inachevé“.

Le plus illustre des français.

Cinquante ans après son décès, le Général de Gaulle reste une figure incontournable de l’histoire de France. Il fait partie «  des Saints républicains, du roman national, » explique Philippe Gosselin, député LR de la Manche.

C’est une personnalité majeure de l’histoire nationale du XXème siècle.

Et de nos jours, Charles de Gaulle va jusqu’à faire l’unanimité.

Beaucoup admirent l’homme du 18 juin 1940, le héros de la résistance, l’artisan de la Ve République.

« C’est le plus illustre des Français, » pour paraphraser René Coty.

( https://www.charles-de-gaulle.org/announcement/29051958-president-coty-appel-general-de-gaulle-former-gouvernement/ )

Des qualités hors normes

Pour Philippe Gosselin, de Gaulle était « un état d’esprit. La France occupait ses jours et ses nuits.» On pourrait dire que la France l’habitait.

C’était un visionnaire, capable de rassembler le pays tout entier derrière lui.

Le refus de la fatalité

Pour le sénateur LR de Vendée, Bruno Retailleau, Charles de Gaulle, c’est la conviction que la France «est elle-même qu’à l’avant-garde des nations conquérantes et rayonnantes […]. Cet appel à la grandeur, c’est d’abord le refus de la fatalité. Cette fatalité qui a existé hier, en 1940 et après-guerre lorsque le pays était à terre. Mais cette fatalité qui existe toujours, puisque certains nous expliquent que la puissance française, c’est fini ! »

La volonté

De Gaulle, pour Michel Barnier, avait le pragmatisme et la clairvoyance de voir les changements du monde et l’intelligence d’y préparer la France pour qu’elle y joue le rôle qui lui revient. Il avait cette phrase magnifique : 

« Les grands pays le sont pour l’avoir voulu. » 

Des décisions marquantes

De Gaulle a su doter le pays « d’institutions stables » avec la constitution de 1958, celle de la Ve République.

Ses plus grandes intuitions : la décolonisation. 

De Gaulle a modernisé la France. C’était l’aérospatiale, le train, l’aéronautique avec Concorde, une ambition industrielle, l’épopée du nucléaire, le développement de l’agriculture… 

De Gaulle parlait aux français comme à un peuple

Bruno Retailleau rappelle que de Gaulle a toujours parlé aux Français comme à un peuple, « non comme une addition de groupes sociaux, un archipel de communautés. […] Cette exigence m’apparaît comme une urgente nécessité aujourd’hui. »

Des échecs ?

Impossible de présider aux destinées du pays sans commettre des erreurs disent certains.

Dans les années 1950, il a eu connu une traversée du désert.

Et, Il est dit qu’en 1968, il n’a pas senti que la France voulait évoluer. « En mai, de Gaulle n’était pas en résonance avec la société. » Mais récemment, on est venu contredire cette façon de penser…

Une référence constante.

Et pourtant de Gaulle continue d’être présent d’une certaine façon. 

Un présidentialisme fort, un handicap de nos jours quand on n’a pas sa stature. Une caractéristique forte et unique de notre régime politique, qui lui apporte sa stabilité.

De Gaulle et l’Europe

Si certains trouvaient qu’il était plus Français qu’européen… ». Si de Gaulle a peut-être douté de l’Europe, l’avenir lui donnera peut-être raison !

Et alors, le gaullisme aujourd’hui ?

Le Gaullisme reste une source d’inspiration pour Philippe Gosselin. Et ce n’est pas qu’un héritage LR, même s’il y a une filiation avec notre parti “Les Républicains”.

Même François Mitterrand, son opposant politique qui l’a tant critiqué a également eu des attitudes gaulliennes en son temps.

Une capacité à élever le débat, à penser que rien n’est jamais perdu.

Selon Bruno Retailleau, « être gaulliste, c’est penser que rien n’est jamais perdu pour la France, que notre Nation n’est pas condamnée à être une puissance moyenne, remettant son destin dans d’autres mains que les siennes. »

Un sursitaire traînant sa guenille, de Gaulle 69 ?

Promis à l’unanimisme mémoriel d’une Patrie enfin reconnaissante ? Non, répond Arnaud Teyssier, président du Conseil scientifique de la Fondation Charles-de-Gaulle, dans un livre très argumenté et très « écrit », vibrant comme du Péguy ou du Barrès. 

Tenter d’achever l’édifice de la Ve République

Car l’hypothèse de travail de Teyssier, qui lui fait maçonner une sorte de biographie à rebours, est de bon secours par tous les temps de crises, de doutes et d’angoisses : avril 1969, dit-il, n’était pas un suicide politique mais « un effort ultime pour tenter d’achever l’édifice de la Ve République, de le fortifier durablement contre le retour des partis et des fiefs ».

“Plus que jamais, il s’agissait de surmonter les divisions, de donner un sens à la vie commune en tutoyant encore la petite fille Espérance qui seule faisait taire la grogne au pays d’Astérix.”

Une politique des territoires

“Oublions donc les descriptions banales d’un de Gaulle désarçonné par la « chienlit »de mai-juin 68. Le voici rajeuni au contraire, repartant à l’assaut de sa vie et son œuvre, « poursuivant son dialogue secret avec l’avenir » (Mal­raux).

Avec à l’horizon son Graal à double entrée : une politique des territoires, antibiotique pour toux chroniques ; une vitamine C, la participation des « forces vives » à la vie de l’entreprise et au développement économique et au mieux-être social, qui réduira les écarts entre les besoins et les désirs du peuple, cette plaie du monde moderne.

Ainsi, croyait-il, la Ve République si présidentielle inventera pour survivre des formes inédites de la démocratie, l’État représentera mieux l’intérêt général, toutes les réconciliations seront possibles. C’était cela, de Gaulle « révolutionnaire » et si fidèle à lui-même en 1969.”

Pour aller plus loin :

Le Jour où de Gaulle est parti, de Guy Konopnicki, Éd. Nicolas Eybalin, 200 p., 15 € ;

De Gaulle, le dernier réformateur, de Jean-Louis Thiériot, Tallandier, coll. « Essais », 202 p., 13,50 €.

De Gaulle, 1969. L’autre révolution, d’Arnaud Teyssier, Perrin, 300 p., 22 € 

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