Annie Genevard répond à vos questions

Retrouvons-nous ce mercredi 20 juillet à partir de 19h00 en direct sur nos réseaux sociaux pour un échange avec notre Présidente, Annie Genevard.

Dès-maintenant, posez-lui vos questions.

L’article Annie Genevard répond à vos questions est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Bruno Retailleau : « Il faut que le gouvernement abandonne cette posture un peu méprisante »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de France 2.

Il est revenu sur le vote du projet de loi sanitaire à l’Assemblée nationale, l’affaire Uber Files et le pouvoir d’achat.

Les députés ont voté le projet de loi sanitaire en l’amputant d’un article-clé.

Le texte doit maintenant aller au Sénat, où @BrunoRetailleau est président du groupe #LR. Il déclare : “Il faut que le gouvernement abandonne cette posture un peu méprisante.”

#Les4V pic.twitter.com/eL5CdASUOr

— Info France 2 (@infofrance2) July 13, 2022

“C’est normal qu’un ministre de l’Économie rencontre des chefs d’entreprises, (…). Là où il peut y avoir un problème, c’est quand il y a mélange des genres.”@BrunoRetailleau partage sa posture nuancée au sujet des #UberFiles

#Les4V pic.twitter.com/ToXjGs0qJE

— Info France 2 (@infofrance2) July 13, 2022

“On veut la fin du ‘quoi qu’il en coûte’, on veut qu’enfin le gouvernement commence à faire des économies.”@BrunoRetailleau s’exprime au sujet des propositions du gouvernement pour renforcer le pouvoir d’achat.

#Les4V pic.twitter.com/iNr2G33o8h

— Info France 2 (@infofrance2) July 13, 2022

L’article Bruno Retailleau : « Il faut que le gouvernement abandonne cette posture un peu méprisante » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Olivier Marleix : « Le gouvernement a fait l’expérience concrète qu’il n’avait plus de majorité »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, vice-président des Républicains et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de Sud Radio.

Il est revenu sur le vote du projet de loi sanitaire à l’Assemblée nationale, l’affaire Uber Files et le pouvoir d’achat.

#COVID19: l’AN rejette un article clé du projet de loi sanitaire

@oliviermarleix : “Le gouvernement a fait l’expérience concrète qu’il n’avait plus de majorité. L’heure oblige le gouvernement à écouter les opposions. Pour l’instant, il n’écoute pas, il est dans l’arrogance” pic.twitter.com/hcDboPsxMh

— Sud Radio (@SudRadio) July 13, 2022

[#SudRadio] #UberFiles : “Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre” assume #Macron

@oliviermarleix : “Cette phrase passait mieux dans la bouche de #Chirac, d’autant plus qu’elle a été dite en privé. Tout le monde n’a pas la même élégance”

https://t.co/aJieD6p4rn pic.twitter.com/At6LP9lLCd

— Sud Radio (@SudRadio) July 13, 2022

[#SudRadio]@oliviermarleix : “#pouvoirdachat : le gouvernement doit arrêter avec sa logique folle de taxer toujours plus et de se goinfrer sur le dos des Français ! Le premier profiteur de l’#inflation c’est l’État !”

https://t.co/aJieD6p4rn pic.twitter.com/MdvXizou3l

— Sud Radio (@SudRadio) July 13, 2022

L’article Olivier Marleix : « Le gouvernement a fait l’expérience concrète qu’il n’avait plus de majorité » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Fabrice Brun, député de l’Ardèche, a interpellé la Première ministre sur le pouvoir d’achat.

#QAG@FabriceBrun : “L’inflation galopante et les taxes plombent le pouvoir d’achat des Français.
Il est temps d’agir vite et fort :
1⃣ revaloriser les pensions (dont l’AAH) ;
2⃣ baisser les charges (CSG) et
3⃣ neutraliser le prix des carburants.
Quand allez-vous agir? ” pic.twitter.com/4g4EKKHYN2

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 12, 2022

Jean-Pierre Taite, député de la Loire, a questionné la Première ministre sur le prix des carburants.

#QAG@JPIerre_Taite : “Les Français sont totalement asphyxiés par la flambée des prix à la pompe. Les députés @lesRepublicains demandent une baisse durable des taxes pour tous. Vous le savez, 60% d’un plein sont des taxes. C’est n’est plus tenable. Écoutez nos propositions!” pic.twitter.com/LZB1DDQgmR

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 12, 2022

Pour finir, Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, a interrogé le ministre de l’Intérieur sur les délais de fabrication des pièces d’identités.

#QAG@JL_Thieriot : “De tous nos territoires s’élèvent les appels à l’aide de nos citoyens qui ne parviennent pas à obtenir, dans un délai raisonnable, des documents d’identité. Dans un pays comme le notre, c’est inacceptable. Quelles mesures correctrices envisagez-vous?” pic.twitter.com/K8FIEkNJLQ

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 12, 2022

L’article Nos députés interrogent le gouvernement est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Mise en place d’une cellule de coordination parlementaire

Dès mon accession à la présidence des Républicains à la suite du départ de Christian Jacob, j’ai affirmé deux priorités : continuer à mobiliser nos militants et remplir notre rôle de seule opposition capable de proposer des solutions concrètes et responsables aux Français.

Dans cet objectif, à l’initiative du président du président du groupe à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, du président du groupe au Sénat, Bruno Retailleau, du chef de notre délégation au groupe PPE du Parlement européen, François-Xavier Bellamy, avec l’appui du président du Sénat, Gérard Larcher, et moi-même, en tant que présidente du parti, une cellule de coordination parlementaire est mise en place.

Cette démarche a pour but de mener des actions convergentes et valoriser le positionnement des Républicains sur les sujets d’actualité amenés à être débattus au Parlement dont l’importance s’est accrue du fait de l’absence de majorité absolue.

Une première réunion s’est tenue ce matin au siège des Républicains. Elle a permis de définir nos modalités de travail interne.

Annie Genevard
Présidente des Républicains

L’article Mise en place d’une cellule de coordination parlementaire est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Aurélien Pradié : « Nous préférons que le travail paye et que l’État fasse des efforts »

Aurélien Pradié, secrétaire général de notre mouvement et député du Lot, était l’invité de CNews.

Il est revenu sur le pouvoir d’achat, la défense des classes moyenens, la taxation des entreprises qui ont profité de la crise, l’affaire des Uber Files et l’avenir de notre mouvement.

Nous préférons que l’État se serre un peu la ceinture plutôt que ce soit les Français qui se serrent la ceinture.

Nous préférons que le travail paye et que l’État fasse des efforts, notamment sur les dépenses abusives, pour que les Français vivent mieux. pic.twitter.com/XMpxYgJNa8

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 12, 2022

Avec des mesures au barème, ce sont toujours les Français de la classe moyenne qui sont perdants. Ce sont encore ceux qui travaillent durs qui vont payer. pic.twitter.com/f7bTqyZa8t

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 12, 2022

Il faut sanctionner les entreprises qui ont profité de la crise.

Les Français souffrent de la crise. La justice c’est s’assurer que personne ne profite indûment de la situation. pic.twitter.com/6SeAiYyGJc

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 12, 2022

Dans l’affaire des #UberFiles, on ne peut pas se comporter en banquier d’affaire lorsque l’on est ministre de la République.

Toute la lumière doit être faite sur ce dossier. C’est une exigence démocratique. pic.twitter.com/39w4NIh7S9

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 12, 2022

Je veux consacrer toutes mes forces à reconstruire notre famille politique. Nous avons une voix à porter sur les questions régaliennes, sur l’autorité, la justice, le travail…

Cette aventure sera collective. Nous devons redonner un nouveau souffle à notre famille politique. pic.twitter.com/K0CH9DLYRo

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 12, 2022

L’article Aurélien Pradié : « Nous préférons que le travail paye et que l’État fasse des efforts » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Aurélien Pradié : « On a besoin d’un peu plus que des caresses de chats »

Le secrétaire général des Républicains annonce que son parti a déposé une proposition de loi sur la déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH) et demande que la majorité l’adopte dès la mi-juillet en preuve de bonne foi.

Le député du Lot Aurélien Pradié, numéro 2 des Républicains, se montre sceptique sur la « co-construction » législative souhaitée par le gouvernement. Il défend le carburant à 1,50 euro, que certains LR critiquent, et pose des jalons sur une éventuelle candidature à la présidence de LR.

Vous demandez depuis longtemps la déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH). Élisabeth Borne a dit qu’elle la ferait lors de sa déclaration de politique générale. Vous applaudissez ?

Lors du précédent quinquennat, la majorité s’est opposée constamment à cette mesure. Aujourd’hui, la Première ministre paraît prête à l’adopter. C’est une bonne chose mais c’est encore flou. Elle semble la renvoyer après la conférence sur le handicap, c’est-à-dire d’ici un à deux ans. Elle a dit qu’elle voulait avancer sur la base du « principe de la déconjugalisation » mais sans dire clairement les choses. Le groupe LR a déposé mardi 5 juillet une proposition de loi (PPL) sur la déconjugalisation de l’AAH, cosignée par 62 députés LR. Elle est opérationnelle et peut être mise en œuvre dès le projet de loi pouvoir d’achat (PJL). Alors nous disons banco ! Depuis une semaine, le gouvernement prétend être dans la co-construction, voyons si c’est de la comédie ou si c’est sérieux. Je dis à la Première ministre : « Si vos déclarations sur la déconjugalisation de l’AAH ne sont pas du pur baratin, suivez notre proposition dès la semaine prochaine. »

Vous en faites donc un marqueur de la bonne volonté de la Première ministre ?

J’en fais un moment de vérité. Ce sujet concret dit beaucoup de notre vision des plus fragiles et de la société que nous voulons. S’il est renvoyé aux calendes grecques, c’est qu’au fond des choses, le gouvernement se moque de nous et des Français. Un discours qui ressemble au « Larousse des banalités » ne fait pas un cap politique. Il faut des actes.

Pourquoi ne semblez-vous pas croire à la bonne volonté du gouvernement sur la « co-construction » ?

Les Français peuvent comprendre que nous ayons quelques méfiances ! Depuis cinq ans, les gouvernements ont tout fait pour mépriser les oppositions. On a besoin d’un peu plus que des caresses de chats. Élisabeth Borne se dit « pour la laïcité, la liberté, l’égalité, la fraternité ». Moi aussi ! Mais une fois qu’on a dit cela, que fait-on ? Les députés ne sont pas là pour se laisser endormir. Des actes. Et nous verrons.

Vous qui vous dites de droite sociale, ne vous réjouissez-vous pas de la revalorisation de la retraite et de certaines prestations sociales, contenue dans le projet de loi pouvoir d’achat ?

Oui, bien sûr. Tout ce qui ira dans le bon sens, nous le soutiendrons. Il faudrait être bête et méchant, ou s’appeler LFI ou RN, pour ne pas soutenir des mesures que nous défendons depuis cinq ans. À titre d’exemple, la nationalisation d’EDF : si nous avons convaincu le gouvernement qu’il fallait garder cet outil national stratégique dans le giron de l’État, c’est que nous avons réussi à imposer nos idées.

LR défend le carburant à 1,50 euro. Le gouvernement estime cette mesure à 50 milliards d’euros. LR n’est plus le parti du sérieux budgétaire ?

Nous n’avons pas de leçon à recevoir de ceux qui ont cramé la caisse depuis cinq ans. Sur le fond, nous assumons totalement cette mesure qui consiste, non pas à bloquer les prix, mais à supprimer une absurdité française : la TVA sur la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), c’est-à-dire une taxe sur la taxe.

Comment la financez-vous ?

Ce n’est pas une dépense nouvelle. C’est un moins à gagner pour les caisses de l’État, mais c’est un plus à gagner pour les Français qui travaillent dur. Cette logique, que l’on a peu perdue de vue, est pourtant la meilleure. Des économies sont possibles en luttant contre certains abus sociaux et en demandant des comptes à ceux qui profitent de la crise. Soyons justes en matière économique, cela changera.

L’indemnité carburant pour les travailleurs aux revenus modestes et les « gros rouleurs » ne vous convainc pas ?

C’est une usine à gaz qui coûtera et qui présentera inévitablement des trous dans la raquette. La politique des chèques est une politique de « technos » qui ne fonctionne pas et stigmatise certains de nos concitoyens. La dignité, c’est gagner sa vie, pas vivre de chèques.

Serez-vous candidat à la présidence de LR cet automne ?

Je n’ai pris aucune décision. La maladie mortelle qui nous guette, c’est l’endormissement. Depuis combien d’années la droite n’a-t-elle pas surpris par ses idées ? Nous ne parlons plus à personne. C’est dur mais c’est vrai. Je suis déterminé à ne pas laisser mourir la droite populaire. Que disons-nous sur l’écologie, la société de la surconsommation, l’ascenseur social, la jeunesse… ? Des idées nouvelles à droite, c’est toujours perturbant, mais c’est ce qui nous fera à nouveau gagner. Ressemblons aux Français et attaquons-nous aux blessures du quotidien. Mon histoire politique et personnelle s’est construite souvent en solitaire, contre les barons de la gauche locale. Cela laisse des traces que je soigne peu à peu… J’ai désormais la conviction que l’aventure est belle quand elle est collective. La droite française est-elle capable de ce sursaut ? Bonne question.

>> Lire l’interview sur LeParisien.fr

L’article Aurélien Pradié : « On a besoin d’un peu plus que des caresses de chats » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Annie Genevard : « Vous pouvez compter sur moi »

Chers amis,

Au moment où j’accède à la présidence des Républicains, je tiens en premier lieu m’adresser à vous, militants et élus qui constituez la force essentielle de notre mouvement.

Je veux d’abord rendre hommage à Christian Jacob qui n’a cessé de vous faire confiance et qui s’est appuyé sur vous pour élaborer le projet que nous avons porté victorieusement aux élections municipales, départementales et régionales. Malgré l’échec de la présidentielle, nous avons pu proposer une alternative et préserver un groupe incontournable à l’Assemblée nationale grâce au travail effectué sur notre programme et l’engagement de nos candidats. Christian a su préserver l’unité de notre famille, malgré les coups de boutoirs de plus en plus nombreux de nos adversaires. Je lui en suis reconnaissante et je suis déterminée à porter cet héritage avec vous.

Vous le savez, je suis une élue rurale, implantée dans le Doubs. L’engagement politique a toujours fait partie de ma vie grâce à une famille où le débat contradictoire n’est pas un vain mot. J’ai toujours défendu les valeurs gaullistes que sont le travail, l’autorité, et la solidarité, mais aussi la loyauté à ses convictions. Je me suis progressivement investie dans la vie publique après avoir été professeur de Lettres. Maire, puis conseillère régionale, députée, vice-présidente de l’Assemblée nationale, je suis toujours restée à l’écoute du terrain. Ce contact est un plaisir autant qu’un besoin pour exercer mon mandat. Je ne vais pas changer aujourd’hui !

J’exerce un interim, mais je ne saurais me contenter de gérer les affaires courantes. Dans le contexte actuel, ce serait une faute vis-à-vis des Français. Après l’avoir réélu, ces derniers ont exprimé leur défiance face au président de la République. Notre responsabilité, dès maintenant, est de montrer que les mesures présentées par les Républicains peuvent apporter les solutions concrètes dont le pays a besoin.

Le rôle des députés et des sénateurs est majeur, puisqu’ils votent la loi. Avec eux, il nous faut donc coordonner nos propositions que le président de la République devra prendre en considération pour le bien du pays. Mon rôle est donc d’organiser la cohérence de cette stratégie politique à laquelle les adhérents et élus locaux doivent être associés.

Pour que nos propositions soient crédibles, nous devons rester unis sur l’essentiel. Je n’entends pas museler le débat. J’ai toujours démontré mon attachement au respect mutuel entre nous. J’ai coutume de dire qu’en politique, le pluralisme est une richesse à condition de ne pas confondre débat et querelle. Je veillerai à ce que l’intérêt collectif prime sur les ambitions personnelles.

Vous le voyez, d’ores et déjà, nous avons beaucoup de travail devant nous. A l’automne, il nous faudra également organiser un Congrès qui désignera le nouveau président élu du parti sans retomber dans les querelles de personnes qui nous sont toujours néfastes.

La fonction d’un mouvement est de faire marcher une machine politique pour penser, proposer et conquérir. Je veux que nous continuions tous ensemble à travailler dans cette perspective. Je sais pouvoir vous faire confiance. Vous pouvez compter sur moi.

Bien amicalement,

Annie Genevard
Présidente des Républicains

L’article Annie Genevard : « Vous pouvez compter sur moi » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Olivier Marleix : « Il faut du gouvernement des engagements fermes de réformes »

Le nouveau président du groupe LR à l’Assemblée nationale demande à l’exécutif « de faire preuve d’imagination » dans son projet de loi sur le pouvoir d’achat. Il suggère qu’une mission sur la « débureaucratisation » soit « rapidement confiée à un parlementaire de droite ».

Elisabeth Borne a envoyé dans sa déclaration de politique générale des messages appuyés sur les valeurs de la droite : travail, retraites, sécurité, finances publiques… Y avez-vous été sensible ?

La Première ministre a fait plusieurs clins d’oeil à la droite, associant même le mot souveraineté à mon nom. J’y ai été sensible parce qu’il y a cinq ans, la Macronie riait beaucoup quand je déplorais la vente d’Alstom ou d’Alcatel comme étant la perte d’éléments essentiels de souveraineté. Sur la méthode, nous sommes aujourd’hui tous contraints à innover, c’est la volonté des Français .

Vous êtes donc prêt à faire des gestes ?

Nous sommes des opposants, mais c’est une responsabilité pour nous aussi d’essayer d’avancer. J’y vois une opportunité. Depuis cinq ans, on nous a claqué la porte au nez. Nous avons des désaccords profonds avec le président de la République mais nous n’avons pas été élus pour bloquer.

Refuserez-vous de voter le projet de loi sur le pouvoir d’achat s’il ne reprend pas votre proposition de prix à la pompe à 1,50 euro le litre ?

Nous verrons ; le dialogue commence. Le Parlement est fait pour parlementer. Nous prendrons nos responsabilités en fonction de l’utilité de ce texte.

Ce n’est plus une « condition sine qua non » ?

Je n’ai jamais été dans le chantage. Ce que nous demandons au gouvernement, c’est de faire preuve d’imagination pour réduire le prix de l’essence à la pompe et le rapprocher le plus possible d’un objectif d’1,50 euro . Parce que c’est un impôt injuste ciblé sur la France qui se lève tôt pour aller travailler et qui ne s’en sort pas. Un salarié de McKinsey qui part à son bureau en patinette électrique parce qu’il habite le 6e arrondissement de Paris n’est pas concerné par la taxation des carburants. Mais tout ne se résume pas non plus au 1,50 euro par litre.

Pourriez-vous vous rejoindre sur une autre mesure ciblée sur ces Français-là et pas sur une mesure générale ?

Nous ne voulons pas d’une usine à gaz. Or c’est très exactement ce que Bercy est en train de construire avec l’indemnité carburant. Nous militons au moins pour une suppression de la taxe sur la taxe, la TVA sur la TICPE, qui permettrait de faire gagner au moins 14-15 centimes par litre. Ça fait peur à Bercy parce que ce serait une dépense pérenne, mais c’est un sujet majeur. Le premier « profiteur de l’inflation », c’est l’Etat. Il n’est pas illégitime de rendre cet argent aux Français.

A combien chiffrez-vous votre proposition, trop coûteuse selon l’exécutif, à 1,50 euro le litre ?

Bruno Le Maire, qui parle de 50 milliards, a des problèmes avec les chiffres. 50 milliards, c’est la totalité du produit des taxes sur le carburant, ce que nous ne proposons nullement. L’institut Montaigne l’avait estimé entre 5 et 10 milliards avec un prix de l’essence à 1,87 euro, donc c’est sans doute un peu plus aujourd’hui. Ce qui est en revanche certain, c’est que la Première ministre nous a invités au dialogue. J’invite le ministre de l’Economie à écouter le discours d’Elisabeth Borne et à ne pas enrayer, avant de commencer, l’esprit de compromis souhaité par la Première ministre.

Bruno Le Maire a ironisé sur ceux qui veulent garantir le prix de l’essence à 1,50 euro tout en redressant les finances publiques : « Ils doivent avoir deux fils qui se touchent dans la tête »…

Tout cela est savoureux venant du ministre de l’Economie qui aura le plus augmenté la dette dans l’histoire du pays et porté le déficit commercial au niveau record de 100 milliards. Le précédent quinquennat a été particulièrement catastrophique sur la politique énergétique et sur la dette. Absolument rien n’a été fait pour réduire les dépenses, 70.000 postes de fonctionnaires ont été créés et on n’a pas profité de la forte croissance et des taux d’intérêt négatifs pour se désendetter. Le gouvernement commence aujourd’hui à parler du risque de dette insoutenable, mais il faut des actes !

Dès le projet de loi de finances rectificatives ?

On ne va pas pouvoir tout faire dans ce texte, bien sûr, mais il faut des premières mesures tangibles d’économies et des engagements fermes de réformes. Par exemple sur les retraites, un chantier qui devrait être lancé sans délai.

Quels amendements proposerez-vous pour réduire les dépenses ?

Nous avons identifié trois axes. D’abord la lutte contre la fraude sociale . La Cour des comptes estime que l’on pourrait réaliser 15 milliards d’économies. Un exemple simple : la mise en oeuvre de la carte Vitale biométrique alors que l’on sait que 3 millions de cartes en doublon circulent. Autre mesure : l’obligation d’attester auprès des autorités locales que la personne est toujours en vie pour le versement des retraites à l’étranger, la France étant le seul pays à ne pas le demander. Le deuxième axe porte sur la fraude fiscale. Il faut notamment lutter contre les abus sur les prix de transfert, qui permettent à des entreprises comme Mc Kinsey de ne pas payer d’impôt en France. C’est une question d’équité pour nos PME.

Ce n’est pas un sujet simple à régler par amendement…

Il faudrait déjà un engagement politique du ministre de l’Economie de mettre les moyens pour le régler. Même chose pour le troisième axe : un grand plan de débureaucratisation doit être engagé. Nos administrations centrales ne cessent de croître alors que les services de l’Etat sur le terrain sont exsangues. Je verrais d’un bon oeil qu’une mission soit rapidement confiée à un parlementaire de droite sur ce chantier de débureaucratisation.

Quelle sera votre position sur la hausse des minima sociaux et le chèque alimentaire ?

Il est sans doute nécessaire de revaloriser les minima sociaux avec une inflation à 5 % , mais ce qui est choquant, c’est la façon qu’a le gouvernement de « couper les Français en tranches ». Certains ont droit à des chèques et d’autres pas. Et en général, ceux qui travaillent et qui gagnent plus de 1.500 euros par mois n’ont droit à rien. Voilà pourquoi nous revendiquons des mesures plus générales, comme sur le prix de l’essence, et qui revalorisent le travail et pas que les revenus d’assistance. Baisser les cotisations et la CSG, cela coûte cher, sans doute, mais cela oblige à faire des économies ailleurs. L’ADN d’Emmanuel Macron reste celle d’un social-démocrate qui pense que tout se résout toujours par la redistribution sans jamais se poser la question du niveau des dépenses.

Que demandez-vous sur les heures supplémentaires ?

La suppression des charges patronales afin de réactiver ce levier dans les entreprises. C’est bien de dire qu’on préfère le travail, mais il faut des actes. Il serait bon aussi que l’exécutif s’engage, avec un calendrier précis, sur la suite de la réforme de l’assurance-chômage. Il n’est pas normal par exemple d’indemniser des chômeurs qui, après un CDD, refusent une embauche en CDI.

Faut-il sanctionner les entreprises « qui se gavent », comme le souhaite le député LR Aurélien Pradié ?

Je ne reprocherais jamais à une entreprise de faire des bénéfices. Je m’interroge néanmoins sur les entreprises du secteur de l’énergie qui ont accès à une électricité bon marché via l’ARENH et qui voient leurs bénéfices augmenter.

En ne demandant pas de vote de confiance, la Première ministre n’a-t-elle pas rendu service à la droite, qui n’a pas eu à se positionner ?

Les 62 députés de mon groupe doivent leur élection davantage à eux-mêmes qu’à leur étiquette politique. Du coup, nous ne sommes pas un groupe caporalisé. La discipline de vote n’a jamais existé chez nous. Chacun est libre de voter selon ses convictions. Mais de toute évidence, personne chez nous n’aurait voté la confiance au gouvernement de madame Borne .

>> Lire l’interview sur LesEchos.fr

L’article Olivier Marleix : « Il faut du gouvernement des engagements fermes de réformes » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More

Bruno Retailleau : « Parler clair, c’est parler de l’essentiel. C’est parler de la France. »

Le 6 juillet 2022, Elisabeth Borne, Première ministre du président Macron déclarait sa politique générale devant les députés puis devant les sénateurs.

Sans grande surprise, cette déclaration de politique générale n’a pas davantage donné d’orientation sur ce qu’est le macronisme. En réalité, son intervention était davantage l’aveu de l’échec du 1er quinquennat Macron que le dévoilement d’une vision et d’un projet clair pour la France.

Des 30 min de sport par jour à la remise en ordre de nos finances publiques, le gouvernement ne donne ni priorités, ni intentions claires.

L’appel de la Première ministre au compromis n’a pas convaincu la droite. Sur l’insécurité, sur l’énergie, sur le rôle de nos territoires, sur les finances publiques… 5 ans ont été perdus et combien de propositions Les Républicains méprisées par les précédents gouvernement ?

Bruno Retailleau a appelé le gouvernement à renoncer à l’en même temps et à faire des choix clairs. Roger Karoutchi a, quant à lui, regretté qu’Elisabeth Borne se soit contenté d’un catalogue à la Prévert.

L’article Bruno Retailleau : « Parler clair, c’est parler de l’essentiel. C’est parler de la France. » est apparu en premier sur les Républicains.

Read More
#thegov_button_691781474559d { color: rgba(255,255,255,1); }#thegov_button_691781474559d:hover { color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_691781474559d { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(238,49,36,1); }#thegov_button_691781474559d:hover { border-color: rgba(238,49,36,1); background-color: rgba(255,255,255,1); } Aller au contenu principal