Eric Ciotti : « Je suis prêt à relever le défi »

Le député LR Éric Ciotti fait un pas vers une candidature à la présidence des Républicains. Il appelle son camp à « rompre le lien de dépendance avec Nicolas Sarkozy ».

Laurent Wauquiez a renoncé à briguer la présidence des Républicains. Que pensez-vous de sa décision ?

Laurent Wauquiez est celui qui dispose des meilleurs atouts pour espérer la victoire en 2027. Il a des convictions fortes, il a ­remarquablement réussi dans sa Région et il incarne à la fois une droite des valeurs et une droite moderne. Je respecte son choix, porteur d’une véritable ­stratégie de retour au pouvoir de la droite républicaine. Pour autant, nous aurons aussi besoin, pour ­assurer l’alternance, d’une formation ­politique claire sur ses ­convictions et sur sa ligne, qui soit redevenue un laboratoire d’idées, qui prenne le tournant de la modernité et se saisisse des nouvelles attentes de l’opinion, en matière ­environnementale par exemple.

Êtes-vous candidat à la présidence de LR ?

Ma décision définitive n’est pas totalement prise, mais je suis prêt à relever le défi et très déterminé. Le résultat que j’ai obtenu au congrès de décembre dernier m’incite à défricher ce chemin de l’audace et du courage. J’ai engagé un travail pour proposer à la fois un rassemblement large et une offre politique ­modernisée, en phase avec les attentes des ­Français.

Comment expliquez-vous l’échec de la droite à la présidentielle ?

La droite s’est recroquevillée, sociologiquement et territorialement. Nous avons perdu pied dans les villes. Je suis le seul député LR élu dans une ville de plus de 100 000 habitants. Les jeunes, les actifs et les cadres nous ont quittés. Si nous avons perdu, c’est d’abord parce que, depuis 2012, nous n’avons pas retrouvé de leader naturel. Et je le redis : je pense que ­Laurent Wauquiez peut répondre à cette question du ­leadership. Mais nous devons aussi faire notre révolution ­idéologique. Je crois à la nécessité d’affirmer une ligne politique résolument à droite, sans confusion, sans ­compromission. Plus que jamais, j’ai la conviction que les idées de droite – ­l’autorité, l’identité et la liberté – sont les réponses aux maux de notre pays. Si depuis quarante ans la France décline, c’est parce que nous n’avons jamais véritablement appliqué des ­solutions de droite et ce, il faut bien le reconnaître, même lorsque nous étions au pouvoir.

C’est-à-dire ?

Bien sûr, la crise économique de 2008 a entravé notre action au pouvoir, mais nous aurions dû aller beaucoup plus loin dans l’affirmation de l’autorité de l’État, réarmer ce dernier ­beaucoup plus tôt et beaucoup plus vite dans ses missions régaliennes, et être plus courageux dans la réforme de ce qui est devenu un monstre bureaucratique. Après dix ans de hollandisme-­macronisme, nous sommes désormais les témoins de l’impuissance d’un ­exécutif qui prétend gouverner par la seule communication, pour masquer une inaction permanente. Le bilan est désastreux : ­l’effondrement de l’école de la République, qui prive des millions de jeunes ­Français de tout espoir de ­promotion sociale ; un endettement ­mortifère dont la cause est la montée de ­l’assistanat social au détriment de la ­rémunération du travail ; des fractures territoriales ­terrifiantes avec des ­quartiers entiers ­devenus des zones de ­non-droit ; ­l’effondrement de notre système de santé et une inédite crise du logement.

Que préconisez-vous face à ce constat ?

La droite ne peut pas se ­contenter de rester dans ­l’incantation, comme le font les partis ­contestataires. Nous devons ­proposer un autre chemin : celui du courage de la réforme. Dans cinq ans, ceux qui auront ­contribué à ces échecs seront discrédités, et je ne crois pas que les Français aient envie ­d’engager le pays dans une ­aventure ­extraordinairement dangereuse. Il reste une ligne de crête, celle sur laquelle Les Républicains doivent conduire les Français si nous ne voulons pas voir sombrer notre pays. Évidemment, rien ne sera facile, mais ne pas tenter ­d’ouvrir cette voie serait condamner le pays à un déclin inéluctable. Si on ne change pas tout sur le fond comme sur la méthode, nous échouerons, et je ne peux pas me résoudre à voir la famille politique du général de Gaulle disparaître.

Les Républicains doivent-ils entamer un dialogue avec le RN ?

Seule la droite républicaine, qui incarne les piliers porteurs de la Ve République, peut être à la base d’un projet de renouveau. Ce ­projet devra être celui qui fera revenir vers nous tous ceux qui nous ont quittés pour aller vers Emmanuel Macron ou vers Marine Le Pen . Je souhaite que les électeurs de droite se retrouvent, non pas dans des combinaisons mais derrière une ligne claire.

Certains élus Les Républicains menacent de claquer la porte si vous deveniez président du parti. Que leur répondez-vous ?

Que chacun a sa place dans notre famille politique. Je m’efforcerai toujours de rassembler les talents, les énergies. La capacité de notre parti à additionner des idées et des personnalités différentes est une force. Souvenons-nous de ce que Philippe Séguin et Charles Pasqua ont su faire ensemble en unifiant leurs forces. Moi aussi, je pourrais lancer des oukases, mais je ne le ferai jamais.

Vous dressez un bilan sévère de l’action d’Emmanuel Macron, mais, en même temps, la droite négocie avec le gouvernement sur le prix du carburant… Est-ce compatible ?

Tout en pointant les fautes lourdes de ce pouvoir, son absence de vision à long terme, nous ­voulons être une opposition utile pour le pays. Dans le nouveau contexte législatif, nous avons montré que, sans le vote des députés LR, aucun texte ne pouvait être adopté. Déjà, avec Olivier Marleix, nous avons engrangé des succès, tels que la déconjugalisation de ­l’allocation adulte handicapé, qui était ­portée par Aurélien Pradié et que le ­gouvernement avait ­systé­matiquement rejetée ­pendant cinq ans. Ce que nous avons obtenu sur les carburants sera aussi ­synonyme de gains considérables de ­pouvoir d’achat pour les Français. Et personne ne comprendrait que nous nous associons aux tentatives de ­déstabilisation de notre pays menées par les extrémistes de la Nupes.

Nicolas Sarkozy a soutenu une de vos adversaires, finalement battue, aux législatives dans les Alpes-Maritimes. Vous êtes-vous senti trahi ?

J’ai définitivement tourné la page avec Nicolas Sarkozy. C’est une blessure personnelle, bien sûr, mais je crois que la droite doit assumer de rompre ce lien de dépendance.​​

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Olivier Marleix : « Il faudra qu’un jour le gouvernement engage une conférence sur les salaires »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, vice-président des Républicains et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de RFI.

Il est revenu sur les feux de forêts en Gironde, le projet de loi sur le pouvoir d’achat et le nucléaire.

.@oliviermarleix, président du groupe @lesRepublicains à l’@AssembleeNat «Il faudra qu’un jour le gouvernement engage avec les organisations patronales une conférence sur les #salaires#PouvoirdAchat
@FredRiviereRFI #RFImatin pic.twitter.com/sjVESNOlzZ

— RFI (@RFI) July 21, 2022

.@oliviermarleix, président du groupe @lesRepublicains à l’@AssembleeNat «On a renoncé à une indépendance énergétique grâce au #nucleaire qui n’avait jamais été remis en cause jusqu’à ce que le couple Hollande-macron cède aux lobbys écolos.»
@FredRiviereRFI #RFImatin pic.twitter.com/MXBrgYOKqW

— RFI (@RFI) July 21, 2022

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, six sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Florence Lassarade, sénatrice de Gironde, a interpellé la Première ministre sur les incendies en Gironde.

Les moyens dédiés au fonctionnement des #SDIS ne sont plus adaptés à la réalité. @flolassarade interpelle le gvt sur la situation critique en #Gironde. Avec 31% de surface boisée, toute la France est concernée. #incendies #QAG https://t.co/snnINLEWrs

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 20, 2022

Stéphane Piednoir, sénateur de Maine-et-Loire, a interrogé le ministre de la Justice sur les agressions envers les personnes.

Sans stratégie, dans le déni & l’émotion de routine, le gvt participe à la banalisation des actes barbares qui se multiplient en France. @StephPiednoir interroge le gouvernement sur l’action qu’il entend mener pour mettre un terme aux violences. #QAG https://t.co/KY4OAEptHD

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 20, 2022

Daniel Gremillet, sénateur des Vosges, a questionné le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur la renationalisation d’EDF.

Au-delà de la nationalisation, comment comptez-vous résoudre les difficultés d’#EDF qui mettent en péril notre souveraineté ? Daniel Gremillet interroge le gvt. #QAG https://t.co/FBS7pO7I5v

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 20, 2022

Laurent Duplomb, sénateur de Haute-Loire, a interpellé la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur l’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande.

Laurent Duplomb pointe les incohérences du gvt qui, #enmemetemps qu’il comprend la souffrance de nos #agriculteurs, signe un traité de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande. #QAG https://t.co/0cbztn3r3n

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 20, 2022

Damien Regnard, sénateur des Français de l’étranger, a interrogé la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la suppression du corps diplomatique.

L’inquiétude monte chez nos diplomates, à la suite de la réforme du #corpsdiplomatique. @damienregnard explique pourquoi cette réforme affaiblit la voix de la France. #QAG https://t.co/oyxRpSA0bg

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 20, 2022

Pour finir, Jean-Claude Anglars, sénateur de l’Aveyron, a questionné le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’Industrie sur la réindustrialisation de la France.

L’État n’est-il pas au rendez-vous pour la #fonderie SAM à Viviez Decazeville. Une telle attitude participe de la #désindustrialisation de la France. @JCAnglars interpelle le gvt. #QAG https://t.co/JKkpd0Syzw

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 20, 2022

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Aurélien Pradié : « La droite républicaine doit porter un espoir pour tous les Français »

Aurélien Pradié, secrétaire général de notre mouvement et député du Lot, était l’invité d’Europe 1.

Il est revenu sur les feux de forêts en France, les propositions de notre mouvement, la déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé et le projet de loi sur le pouvoir d’achat.

Nous devons tirer des leçons des incendies. Sur l’organisation de notre protection, sur nos moyens matériels. Nous devons mieux nous préparer pour faire face aux catastrophes climatiques.

Nos pompiers doivent être récompensés de façon durable. Ils sont des héros et sont épuisés. pic.twitter.com/CkikbCi4Fb

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 20, 2022

La droite républicaine doit porter un espoir pour tous les Français.

Pour le jeune qui travaille mais ne s’en sort pas, pour l’aide à domicile qui ne vit pas dignement de son salaire… Soyons durs avec ceux qui ne respectent pas les règles et justes avec ceux qui le méritent. pic.twitter.com/3McouZmN4v

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 20, 2022

Depuis 5 ans, nous nous battons pour déconjugaliser l’Allocation adulte handicapé.

Cette mesure est une mesure de dignité. Nous sommes en passe de faire avancer les choses. C’est une très belle avancée. #AAH pic.twitter.com/4DLGqGWgvK

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 20, 2022

Aucun député LFI ni RN n’a fait avancer un sujet concret pour changer la vie des Français. Ils ne font rien bouger.

Depuis 15 jours avec @Republicains_An, contre la politique des chèques, sur les salaires, les prix des carburants, nous nous battons utilement pour les Français. pic.twitter.com/WE55RgYZo9

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) July 20, 2022

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Olivier Marleix : « Pour Emmanuel Macron, tout doit toujours se terminer par de la dépense publique »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, vice-président des Républicains et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur le projet de loi sur le pouvoir d’achat, la réduction de la dépense publique, le passe sanitaire aux forntières, la réintégration des soignants non vaccinés, la renationalisation d’EDF et la taxe sur les superprofits.

Loi pouvoir d’achat “Nous sommes une opposition qui veut être utile. Les carburants, c’est la question centrale pour nous, c’est la fiscalité la plus injuste, sur la France qui se lève tôt pour aller bosser”, dit Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée. pic.twitter.com/oauZTVtsHr

— franceinfo (@franceinfo) July 20, 2022

“On a une différence d’approche avec le gouvernement. Il n’est pas ouvert à des mesures pérennes. Nous, on propose de réduire la dépense publique. Pour Emmanuel Macron, tout doit toujours se terminer par de la dépense publique”, selon Olivier Marleix. pic.twitter.com/L40aT5UMvO

— franceinfo (@franceinfo) July 20, 2022

Pass sanitaire aux frontières “Il y avait beaucoup d’ambigüités dans le texte de l’Assemblée nationale. Les Français en ont marre de tout ce qui est pass, plus jamais ça !”, explique Olivier Marleix, qui “ne supporte plus le sentiment d’arbitraire”. pic.twitter.com/li7F9rYiK2

— franceinfo (@franceinfo) July 20, 2022

Réintégrer les soignants non-vaccinés ? “C’était la demande des Républicains à l’Assemblée. Dès lors que l’état d’urgence est terminé, qu’on considère que l’épidémie est derrière nous, il faut se poser la question de la réintégration de tous ces personnes”, le député LR. pic.twitter.com/i8YlhmbueG

— franceinfo (@franceinfo) July 20, 2022

Renationalisation d’EDF “Ce qu’on regrette c’est la politique de gribouille sur la politique énergétique de la France”, déclare le président du groupe LR à l’Assemblée. “On a fait fausse route, on a fermé Fessenheim.” “On ne veut pas le démembrement d’EDF.” pic.twitter.com/Vt7Hy2Yvks

— franceinfo (@franceinfo) July 20, 2022

Taxer les superprofits ? “Pas de taxe sur les superprofits en général”, dit Olivier Marleix. Mais “ce ne serait choquant de demander une contribution exceptionnelle” aux pétroliers comme “Total”, estime encore le président du groupe LR. pic.twitter.com/K8vV5rdYcN

— franceinfo (@franceinfo) July 20, 2022

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Bureau politique du 19 juillet 2022

Ce mardi 19 juillet, le Bureau politique des Républicains s’est réuni avec, pour ordre du jour, l’élection du prochain Président du mouvement. Par un vote à l’unanimité, les membres du Bureau politique ont validé le calendrier électoral proposé par la Haute Autorité, conformément au règlement intérieur :

Le 1er tour de l’élection à la Présidence des Républicains aura lieu du 3 décembre 2022 18H au dimanche 4 décembre 2022 18H ; si aucun candidat n’a obtenu la majorité des suffrages exprimés, le 2nd tour se déroulera les 10 et 11 décembre 2022 ;

Les candidats potentiels ont jusqu’au 3 octobre 2022 18H au plus tard pour effectuer le dépôt des parrainages requis auprès de la Haute Autorité ;

– La Haute Autorité publiera la liste des candidats le 18 octobre au plus tard ;

– Un guide électoral sera rendu public et adressé à l’ensemble des militants à jour de cotisation ce vendredi 22 juillet 2022.

Annie GENEVARD
Présidente des Républicains

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Yannick Neuder, député de l’Isère, a interpellé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la réintégration des personnels soignants et des pompiers non vaccinés contre le covid-19.

#QAG@yannickneuder : “Nous avons 5000 pompiers volontaires non-vaccinés qui souhaitent aller combattre le feu en Gironde et en Bretagne. Le taux de vaccination est à 95% aujourd’hui. Qu’attendez-vous pour les réintégrer? Il y une vraie urgence! ” @lesRepublicains pic.twitter.com/F2r8zmqVk7

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 19, 2022

Justine Gruet, députée du Jura, a questionné le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur le prix des carburants.

#QAG@JustineGruet : “Le prix du carburant est toujours trop élevé. C’est injuste, pour tous. Plus encore dans le monde rural où la voiture est quasiment indispensable au quotidien. Ce sont toujours les mêmes qui sont pénalisés : ceux qui travaillent.” @lesRepublicains pic.twitter.com/6uItMUIvGX

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 19, 2022

Pour finir, Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle, a interrogé la Première ministre sur la lutte contre la fraude sociale.

#QAG@thibault_bazin : “La fraude sociale coûte entre 14 et 45 milliards d’€/an. Nous voulons, pour cela, mettre en place la carte vitale biométrique. Elle assure une très grande fiabilité contre la fraude. Il y a 1,8 à 2 millions de cartes vitales en trop.” @lesRepublicains pic.twitter.com/ST6H5YutCt

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 19, 2022

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Alexandre Vincendet : « Il faut sortir des querelles partisanes stériles »

Alors que les discussions sur le projet de loi pouvoir d’achat ont débuté ce lundi, Alexandre Vincendet, secrétaire général adjoint de notre mouvement et député du Rhône, appelle à être « dans la coconstruction ».

Les 20 articles du projet de loi pouvoir d’achat présentés à l’Assemblée nationale par le gouvernement vous conviennent-ils ?

Sur un certain nombre de points, comme la déconjugalisation de l’allocation adultes handicapés (AAH), il y a consensus. Mais sur d’autres sujets, comme celui du logement, la majorité ne va pas assez loin. Il y a beaucoup de personnes modestes qui pourraient devenir propriétaires mais qui, à cause de l’inflation et de l’augmentation des taux, ne le peuvent plus. Du coup, elles restent locataires et reçoivent des aides : cela coûte trois fois plus cher à l’État que s’il y avait des APL accessions. Par ailleurs, s’il y a des mesures d’urgence qu’il faut absolument prendre, il faut tout de même faire attention à ce qu’elles ne soient pas qualifiées d’injustes par les classes moyennes.

La plupart de vos collègues des Républicains estiment que la limitation du prix du carburant à 1,50 euro le litre est indispensable pour que le texte soit voté. Êtes-vous sur cette ligne ?

J’en ai parlé lors des premières réunions de groupe : pour moi, le 1,50 euro est la queue de comète du programme de Valérie Pécresse, mais elle a fait 4,7 % à la présidentielle. Nous sommes un parti de gouvernement et nous ne pouvons pas proposer des mesures que nous n’accepterions pas si nous étions nous-mêmes aux responsabilités. Les Français sont suffisamment éclairés pour savoir que cette mesure coûterait beaucoup trop cher à l’État. D’ailleurs, même le RN ne propose un plafonnement qu’à 1,80 euro le litre : ne commençons pas à le faire passer pour un parti plus raisonnable que nous, sinon, ce serait la disparition totale de tous les radars. Ce serait une erreur funeste.

Toutefois, nous devons pouvoir travailler sur ce sujet. Je suis pour l’instauration d’un seuil plancher et plafond pour l’essence aux alentours de 1,80 euro pour une durée de six mois. Lorsque le prix serait supérieur, l’État assurerait la garantie du prix, et lorsqu’il serait inférieur, le surplus serait mis dans un fond spécifique. Ce fond servirait à assurer le prix de 1,80 euro le litre en cas de nouvelle hausse, mais aussi à aider les Français qui vivent en périphérie des grandes métropoles, en banlieue comme en zone rurale, à acheter des véhicules plus propres sur le marché de l’occasion.

Votre position ne semble pas partagée par une grande partie des députés LR. Que leur dites-vous ?

Le paradigme politique a changé. La majorité ne peut pas travailler seule et en tant que parti de gouvernement, nous devons être dans la coconstruction. Nous devons faire l’apprentissage du compromis. Le but n’est plus de faire monter au cocotier en permanence la majorité, ni pour elle de balayer tout ce que l’on propose d’un revers de main. Notre fil conducteur doit être l’intérêt général. Nous devons montrer aux Français que nous sommes capables de sortir des querelles partisanes stériles, car, sinon, les seuls gagnants seront les extrêmes.

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Bruno Retailleau : « Élisabeth Borne n’a pas de leçon de responsabilité à donner »

Alors que les députés ont mis en échec la macronie, le chef des Républicains à la Chambre haute, Bruno Retailleau, pose ses conditions.

L’élu de Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, se dit prêt à jouer le jeu. Mais prévient : « Il faut que le gouvernement quitte sa posture hautaine. »

Après la suppression de la moitié du projet de loi sanitaire par les oppositions à l’Assemblée nationale, la Première ministre, Élisabeth Borne, compte « [se battre] pour que l’esprit de responsabilité l’emporte au Sénat ». Que lui répondez-vous ?

Elle n’a pas de leçon de responsabilité à donner, ni à l’Assemblée nationale ni au Sénat. Depuis cinq ans, notre ligne a toujours été celle de l’exigence : on ne dit ni « oui » par discipline macronienne, ni « non » par réaction pavlovienne. Mais il est hors de question de rétablir l’article supprimé tel que le gouvernement l’avait rédigé. Ce serait aboutir à un même échec en seconde lecture à l’Assemblée. Nous allons donc le réécrire.

Comment ?

Ce vote négatif à l’Assemblée n’est pas « un coup de chaud », comme l’a dit Emmanuel Macron. Il s’explique par la défiance qui s’est installée, en deux ans de crise du Covid-19, chez les Français vis-à-vis de l’exécutif. Nous n’accepterons donc que le strict nécessaire pour protéger la population. Le contrôle aux frontières d’un certificat sanitaire doit être possible en cas de mutation grave du virus, et nous veillerons à un contrôle étroit du gouvernement par le Parlement.

Demanderez-vous la réintégration des soignants et sapeurs-pompiers non vaccinés ?

À Marseille le 2 juin, Emmanuel Macron l’a dit : ce sera possible « dès que le conseil scientifique nous dira qu’on est en phase endémique ». Nous inscrirons donc cette possibilité dans la loi et demanderons que le gouvernement apporte la preuve que nous sommes en phase épidémique.

Le texte sur le pouvoir d’achat arrivera au Sénat dans les prochaines semaines. Le voterez-vous ?

Il y a deux conditions. D’abord, il faut des mesures d’encouragement du travail : le gouvernement nous a en partie entendus sur la défiscalisation des heures supplémentaires. De la trente-cinquième à la trente-neuvième heure de travail, il ne doit y avoir aucun impôt pour le salarié, aucune charge sociale pour l’employeur. Ça permet de répondre à la crise majeure du recrutement et de donner du pouvoir d’achat à ceux qui veulent travailler plus. Un salarié au smic qui travaille 39 heures toucherait ainsi 1 500 euros net. On proposera aussi, pour les travailleurs en forfait jours, la possibilité que l’entreprise rachète leurs RTT sur la base du volontariat. Enfin, il faut se demander s’il est normal qu’un salarié en CDD qui refuse un CDI dans son entreprise touche la prime de précarité et perçoive les indemnités chômage.

Quelle est la deuxième condition ?

La fin du « quoi qu’il en coûte », même si nous n’exigeons pas, pour le moment, que le gouvernement compense par des économies toutes les dépenses prévues. Mais le « quoi qu’il en coûte » est une formidable désincitation au travail et un poison que devront boire les générations futures. Si le gouvernement n’engage une réduction des dépenses, ce sera non. On proposera des économies, comme la mise en place de la carte Vitale biométrique pour arrêter la fraude à la Sécurité sociale. Il y a aujourd’hui en circulation 8 millions de cartes Vitale de plus qu’il n’y a de Français !

Êtes-vous favorable, comme l’ont voté les députés contre l’avis de la majorité, à la compensation par l’État aux collectivités des revalorisations du point d’indice des fonctionnaires et du RSA ?

Oui. Le gouvernement doit assumer les conséquences de ses choix.

La majorité relative à l’Assemblée place-t-elle le Sénat en position de force ? Comptez-vous imposer vos vues au gouvernement ou serez-vous un recours ?

On ne se situera pas par rapport au gouvernement mais par rapport à l’intérêt du pays. Comme depuis cinq ans : nous avons voté plus de projets de loi que nous n’en avons rejeté, mais toujours après qu’ils ont été modifiés. Nous pratiquons déjà le texte par texte. La nouvelle donne politique nous obligera à trouver des accords entre chambres du Parlement, en commission mixte paritaire, où Les Républicains seront en position de force. Le Sénat va peser dans la fabrique de la loi.

Allez-vous rencontrer Mme Borne ?

J’ai dû me fâcher, mercredi sur France 2, dire qu’il fallait que le gouvernement quitte sa posture hautaine vis-à-vis du Sénat. Élisabeth Borne ne peut pas à la fois proclamer son amour de notre chambre dans sa déclaration de politique générale et ne pas écouter les présidents de groupes. Une demi-heure après mon interview, Matignon appelait mon secrétariat pour convenir d’un rendez-vous cette semaine.

Emmanuel Macron veut lancer « dès la fin de l’été » son Conseil national de la refondation. Une bonne idée ?

C’est une mauvaise idée. Ça fait partie des bidules macroniens pour contourner et affaiblir le Parlement. C’est la raison pour laquelle mon groupe au Sénat n’y siégera pas.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Sophie Primas, sénatrice des Yvelines, a interpellé la ministre de la Transition énergétique sur la politique du gouvernement en matière d’énergie.

Les Français aujourd’hui ont chaud mais seront-ils chauffés cet hiver ? @sophieprimas interroge le gouvernement qui mène, en matière énergétique une politique de gribouille. #QAG https://t.co/AuYUdbcxSF

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 13, 2022

Catherine Deroche, sénatrice de Maine-et-Loire, a interrogé le ministre de la Santé et de la Prévention sur les conditions de travail dans les maternités.

Dans les #maternités, les conditions de travail se dégradent et les manques de moyens sont croissants. @CDeroche_Senat interpelle le gvt sur la situation alarmante de nos hôpitaux, et en particulier sur celle de nos maternités. #QAG https://t.co/9izvR8trN5

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 13, 2022

Jean-Baptiste Blanc, sénateur de Vaucluse, a questionné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les décrets d’application de l’objectif zéro artificialisation nette.

Zéro aritificialisation net : les élus sont en ébullition sur ce sujet. @jbblanc84 interpelle le gouvernement. #QAG #ZAN https://t.co/shfCht7LY6

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 13, 2022

Pierre Charon, sénateur de Paris, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur l’organisation des Jeux olympiques à Paris en 2024.

Le chaos au #StadedeFrance le 28 mai a mis en question notre capacité à assurer la #sécurité des #JO2024. Mais le risque d’un dérapage financier inquiète aussi de nombreux acteurs. @pierrecharon interpelle le gouvernement. #QAG https://t.co/cUQgRoOxL4

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 13, 2022

Pour finir, Laurent Burgoa, sénateur du Gard, a interrogé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur les feux de forêts.

De nombreux Français s’apprêtent à vivre leur été avec l’angoisse permanente des flammes. Laurent Burgoa interpelle le gvt sur les #incendies qui se multiplient en France et sur les moyens d’y faire face. #QAG https://t.co/iQTf69prFc

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 13, 2022

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