Bruno Retailleau : « Nous sommes l’opposition d’intérêt général »

Le Sénat a pris une importance nouvelle en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Bruno Retailleau (LR), président du groupe le plus important à la Chambre haute, fixe les conditions de son approbation des textes du gouvernement, du pouvoir d’achat à l’immigration.

Avec cette loi sur le pouvoir d’achat, n’êtes-vous pas dans une forme de surenchère dépensière ?

Non, notre message est qu’il faut que le travail paie plus : en défiscalisant les heures supplémentaires et en exonérant de charges sociales ces mêmes heures supplémentaires. À 39 heures, cela fait l’équivalent de 1 510 euros nets par mois. Ensuite, nous voulons la fin du « quoi qu’il en coûte », qui donne l’illusion que l’État peut tout : nous ne voterons pas le PLFR (budget rectificatif) sans mesures d’économie budgétaire.

Par exemple ?

L’instauration d’une carte vitale infalsifiable. Vous avez 7 millions de cartes en circulation de plus qu’il n’y a de Français. Avec une dépense moyenne de santé de 3 000 euros par an par Français, cela fait plus de 20 milliards d’euros à économiser. Le Sénat, je dirais contrairement à l’Assemblée, est particulièrement responsable.

Avez-vous bon espoir d’un compromis lundi avec l’Assemblée nationale pour la loi sur le pouvoir d’achat ?

Nous ne sommes pas des marchands de tapis. Il n’y aura pas d’accord en commission mixte paritaire si le gouvernement veut s’éloigner des équilibres trouvés avec les heures supplémentaires, les rachats de RTT, l’extension des tickets restaurants, l’encouragement de l’intéressement…

Au bout d’un mois de session, une majorité « Ensemble-LR » paraît se dégager…

Ce n’est pas une majorité, c’est du cas par cas. Nous sommes clairement en dehors de la majorité, sur une ligne d’opposition d’intérêt général, pas une opposition vociférante comme la Nupes. Nous votons des textes, mais en les amendant profondément. Car il serait stupide de ne pas voter des mesures que nous avions nous-mêmes souhaitées, comme la défiscalisation des heures supplémentaires.

Aurez-vous la même attitude face au projet de loi sur l’immigration ?

Le Sénat a produit des rapports très pointus sur le sujet, notamment celui de François-Noël Buffet. Et nous avons proposé des mesures que le gouvernement a refusées : dans la loi contre le séparatisme, nous avions voté un amendement pour qu’un étranger ne respectant pas les principes républicains ou menaçant l’ordre public, comme un islamiste, ne puisse obtenir de titre de séjour, ou se le voit retirer s’il en a un pour être renvoyé chez lui. Sans une mesure comme celle-ci, il n’y aura pas d’accord sur la loi.

Le ministre de l’Intérieur vous a déjà donné raison…

Je me méfie de la communication et des tweets de Gérald Darmanin… Concernant l’immigration, la France est le pays le plus avantageux sur le droit d’asile, le regroupement familial ou les soins gratuits. Ça doit changer.

Le Rassemblement national est-il devenu un parti d’opposition comme les autres ?

J’ai toujours considéré que le Rassemblement national respecte les principes républicains, car si ce n’est pas le cas, il faut l’interdire. Et je me suis toujours opposé à la diabolisation à coups de morale de ses électeurs, une stratégie qui a échoué. Il faut lutter contre le Rassemblement national pour ce qu’il est : un parti démagogue, qui varie en fonction de ses intérêts électoraux.

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Derrière l’antisionisme de la Nupes, l’antisémitisme

La récente proposition de résolution contre Israël est une nouvelle démonstration du ressentiment atavique de !’extrême gauche.

Trente-huit députés de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale), dont la présidente du groupe LFI Mathilde Panot, ont rédigé une proposition de résolution accusant l’État d’Israël d’“institutionnaliser” un « régime d’apartheid » envers les populations palestiniennes.

Ce texte, scandaleux et honteux, devrait légitimement susciter indignation et condamnation.

Cette nouvelle provocation est sous-jacente à un discours de plus en plus banalise à 1’extrême gauche contre Israël. Ainsi, pour ne pas éveiller les peurs, la gauche radicale reprend des idéologies populaires dans les années 2000 au sein des cités françaises pendant les intifadas. Elle démontre, s’il le fallait encore, que la gauche républicaine d’antan est bien morte !

Ne nous y trompons pas. Derrière la vitrine de l’antisionisme se dissimule l’hydre antisémite.

Le conflit civil qui toucha l’État d’Israël conduisit une grande partie de la gauche et de 1’extrême droite à prendre fait et cause pour les terroristes palestiniens du Hamas. Une position proche de certains pseudo-intellectuels, adeptes de la désinformation et qui vont développer une pensée profondément antisémite. Pour contourner l’accusation d’antisémitisme, idéologie condamnable en France, leurs attaques vont se concentrer sur Israël, sur le politique, plus que sur le religieux. Ainsi, des propos immoraux sont prononcés, notamment l’affiliation du régime israélien avec des pratiques nazies et fascistes, c’est le discours que dénonçait à !’époque Georges Bensoussan dans les Territoires perdus de la République, démontrant le lien entre la montée des violences antisémites et l’imprégnation des idées antisionistes au sein de certains quartiers.

Au fil des années, ce discours se banalise et est enseigné au sein des partis d’ultragauche, scandé sur nos pavés pendant des manifestations. Ce relent antisémite ressurgit de
plus en plus, comme en 2014 où des cortèges de manifestants opposés au plan “bordure protectrice” lancé par Israël se sont attaqués à des personnes de confession juive, en particulier à Sarcelles, ou lorsque Alain Finkielkraut est traité de « sale sioniste de merde » lors d’une manifestation de “gilets jaunes » en février 2019. Guillaume Tabard disait, avec justesse, à l’occasion de l’interdiction de cette manifestation aux revendications profondément racistes par Gerald Darmanin — dont j’avais salué la décision — qu’avait été alors interdite “l’affirmation sur la place publique de l’antisémitisme”. À cette époque, les seuls à avoir contesté cette décision étaient les partis d’extrême gauche alors qu’un front républicain s’était dressé contre de telles dérives. Au nom de la liberté de manifester, il était plutôt question de l’impunité d’outrager.

La montée de ce discours est fortement liée à celle de l’antisémitisme dans notre pays. D’après le rapport du Service central du renseignement territorial, près de 589 actes antisémites ont eu lieu en France en 2021, soit une augmentation très inquiétante de 75 % par rapport à 2020. Une hausse inquiétante des actes antisémites qui s’est traduite par une « alya interieure » sur plusieurs territoires de la République d’où des populations de confession juive ont décidé de partir en raison de 1’insécurité croissante. Pierre-André Taguieff, dans son ouvrage Sortir de l’antisémitisme ?, met en avant la construction d’un nouvel antisémitisme autour des notions de l’antisionisme portées par la gauche anticapitaliste et par l’islamisme, la convergence de ces deux courants au sein de partis d’extrême gauche a conduit à l’islamo-gauchisme. Cet islamo-gauchisme est une épée de Damoclès pour notre pays car il est une arme idéologique de l’hydre islamiste !

Or, jamais l’ultragauche n’a été aussi représentée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale que depuis les élections législatives de juin.

Cette proposition de résolution doit nous alerter et nous inquiéter car elle démontre l’impunité de ces députés à utiliser des termes nauséabonds issus d’idéologies antirépublicaines, et tout cela dans un but électoraliste.

C’est insupportable ! Comment cette gauche issue de courants humanistes a-t-elle pu sortir de nos valeurs républicaines et proner de telles idées ? Jean Jaurès, Léon Blum, Mendès France, où est passée cette gauche humaniste et républicaine ? Appartient-elle au passé ?

Ne soyons pas naïfs face à ces dérives d’un autre âge. Face à ces idées, nous devons rester unis et rassemblés, clamer haut et fort notre refus de quelque forme d’antisémitisme et d’où qu’il vienne. Cette tolérance vis-à-vis de ces outrances doit immédiatement cesser et être dénoncée. Ne soyons pas complices de tels comportements déviants !

L’antisionisme est l’arbre qui dissimule les réelles intentions d’un antisémitisme qui ne dit pas son nom. Je demande solennellement que l’antisionisme soit tout autant interdit en France, dans la patrie des droits de l’homme, que l’antisémitisme, car cette idéologie contrevient à nos principes et à nos valeurs les plus profondes.

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Mathieu Darnaud, sénateur d’Ardèche, a interpellé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les finances des collectivités.

Les cafouillages ministériels sur les dotations des #collectivités locales, en marge de l’examen du texte sur #pouvoirdachat à l’AN, provoquent l’incompréhension de leurs représentants. @mathdarnaud interpelle le gvt. #QAG https://t.co/L9DqqukPdq

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 27, 2022

Valérie Boyer, sénatrice des Bouches-du-Rhône, a interrogé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur l’agression de policiers à Lyon.

Les attaques aux personnes, dont des policiers, de plus en plus nombreuses, correspondent-elles à un #sentimentdinsécurité ? @valerieboyer13 interroge le gvt. #QAG https://t.co/QKXF0rSLkH

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 27, 2022

Philippe Dominati, sénateur de Paris, a questionné le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur la sécurité à Paris.

La #préfecturedepolice de Paris fait face à de nombreuses difficultés. @PhDominati interpelle le gvt sur l’utilité d’une réforme. #QAG https://t.co/EAaEF1zK5h

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 27, 2022

Jean Sol, sénateur des Pyrénées-Orientales, a interpellé le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer sur l’installation des gens du voyage dans les Pyrénées-Orientales.

Les nuisances occasionnées par les communautés des #gendsduvoyage préoccupent nos élus. @JeanSOL__ interpelle le gouvernement. #QAG https://t.co/5nvKWOV5zw

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 27, 2022

Pour finir, Laurence Muller-Bronn, sénatrice du Bas-Rhin, a interrogé le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des personnes handicapées sur les conséquences de l’inflation sur les résidents des Ehpad.

Les résidents d’#EHPAD, comme les entreprises et les collectivités, sont exclus du dispositif d’aide de l’État pour faire face à la hausse des prix de l’#energie. @MullerBronnL interpelle le gvt. #QAG https://t.co/LshXp8p0Ns

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) July 27, 2022

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Annie Genevard : « Sans les Republicains, la démocratie française serait affaiblie »

Notre présidente, Annie Genevard, était ce matin l’invitée de Thierry Dagiral sur Europe 1.

Notre position à l’Assemblée nationale est claire : « les Français ne demandent pas que nous bloquions les institutions mais veulent que nous soyons dans l’opposition ». C’est pourquoi nous voulons être « une opposition utile pour les Français ».

Les Français ne demandent pas que nous bloquions les institutions mais veulent que nous soyons toutefois dans l’opposition.

Nous sommes une opposition utile pour les Français qui fait avancer les sujets, comme sur l’#AAH que la majorité a refusé pendant 5 ans. pic.twitter.com/XHVqgXNcC1

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) July 27, 2022

Par exemple, « sur le carburant, nous avons obtenu satisfaction ». Notre présidente rappelle qu’« avec la ristourne des pétroliers et les 30 centimes de remise, le prix du carburant approchera 1,50€, comme nous l’avions proposé ». Le gouvernement, lui, proposait « un système d’aides ciblées qui n’aurait pas bénéficié aux classes moyennes ».

Nos propositions, comme «la défiscalisation des heures supplémentaires, la monétisation des RTT sont des mesures de pouvoir d’achat par le travail ». En effet, la valeur travail fait partie de « l’ADN de la droite » : « nous préférerons toujours la revalorisation du travail à l’assistanat ».

La défiscalisation des heures supplémentaires, la monétisation des RTT sont des mesures de pouvoir d’achat par le travail. Revaloriser le travail, correctement rémunéré, c’est l’ADN de la droite.

Nous préférerons toujours la revalorisation du travail à l’assistanat. pic.twitter.com/zgvLlMW6LQ

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) July 27, 2022

Concernant sa mission, notre présidente « veille à ce que les candidats à la présidence du parti soient traités de façon équitable » et a « engagé un travail important avec les groupes parlementaires » afin de coordonner notre action.

Je suis concentrée sur ma mission. Je veille à ce que les candidats à la présidence du parti soient traités de façon équitable. J’ai aussi engagé un travail important avec les groupes parlementaires @Republicains_An @lesRep_Senat @PPE_FR pic.twitter.com/Lji2p7ucNx

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) July 27, 2022

Notre mouvement a besoin de changements, « il faut faire souffler un grand vent d’air frais, renouveler nos pratiques, travailler à l’unité de notre famille politique ». Cependant, « si les Républicains n’existaient pas, la démocratie française s’en trouverait singulièrement amputée ».

Chez @lesRepublicains, nous devons changer beaucoup de choses. Il faut faire souffler un grand vent d’air frais, renouveler nos pratiques, travailler à l’unité de notre famille politique. Un combat de ligne n’est pas souhaitable. pic.twitter.com/cuo8ZgaFtV

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) July 27, 2022

Sans @lesRepublicains, la démocratie française serait affaiblie. Il ne resterait qu’un grand centre et les extrêmes, alors seules alternatives à Emmanuel Macron. C’est pour cela que nous devons tenir bon. pic.twitter.com/iGqdosGG5Y

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) July 27, 2022

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Bruno Retailleau : « Ce ne sont pas lois qui créent du pouvoir d’achat, mais le travail »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de BFMTV.

Il est revenu sur le recul de l’âge de départ à la retraite, le paiement des jours de RTT pour les fonctionnaires, le projet de loi sur le pouvoir d’achat, l’immigration et l’élection du président de notre mouvement.

Recul de l’âge de départ à la retraite: “On ne lâchera pas”, prévient Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau), qui souhaite le porter à “au moins 64 ans” pic.twitter.com/AzhSjB02ie

— BFMTV (@BFMTV) July 27, 2022

Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) se dit favorable à l’extension du paiement des RTT aux fonctionnaires pic.twitter.com/xnK2InUOpL

— BFMTV (@BFMTV) July 27, 2022

Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau): “Ce ne sont pas lois qui créent du pouvoir d’achat, mais le travail” pic.twitter.com/K3UZp1bshm

— BFMTV (@BFMTV) July 27, 2022

Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau): “Il y aura un texte sur l’immigration à la rentrée en première lecture au Sénat” pic.twitter.com/5b2onbJri3

— BFMTV (@BFMTV) July 27, 2022

“Je ne suis pas en manque de responsabilités”

Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) exclut une candidature à la présidence LR pic.twitter.com/VmZPdg6da8

— BFMTV (@BFMTV) July 27, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Jean-Pierre Vigier, député de Haute-Loire, a interpellé la Première ministre sur la baisse des taxes sur les carburants.

@J_PVigier : “Grâce à une mobilisation sans faille, les députés @lesRepublicains ont obtenu une baisse conséquente du prix des carburants. Toutefois provisoire jusqu’en décembre, êtes-vous prêts à pérenniser ces aides ?” #QAG pic.twitter.com/PPzpfGxkcZ

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 26, 2022

Philippe Juvin, député des Hauts-de-Seine, a questionné le ministre de la Santé et de la Prévention sur la vaccination contre la variole du singe.

@philippejuvin : “Concernant la variole du singe, concrètement, combien de doses avons-nous? Sommes-nous, aujourd’hui, en capacité de produire ces vaccins sur le territoire national?” #QAG pic.twitter.com/7UefcVXemD

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 26, 2022

Pour finir, Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, a interrogé le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des personnes handicapées sur le manque de personnels dans les Ehpad.

@DubyMuller : “Depuis plusieurs années, les directeurs d’EHPAD manquent cruellement de personnel. Épuisés, de plus en plus de soignants se mettent en arrêt maladie ou démissionnent. La pénurie de personnel va s’aggraver : que comptez-vous faire? Il y a urgence!” #QAG pic.twitter.com/YhOd1XL5XR

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) July 26, 2022

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À l’Assemblée, une recomposition salutaire

Là où le Premier ministre voit en l’absence de majorité absolue un drame, il faut en réalité voir une opportunité unique pour notre pays.

L’heure est grave. En s’alliant pour voter contre les mesures de protection des Français face au Covid, LFI, les LR et le RN empêchent tout contrôle aux frontières face au virus. Par ce tweet lapidaire posté le 13 juillet, Élisabeth Borne semble découvrir avec effroi que la donne politique a radicalement changé à l’Assemblée nationale. Hier simple chambre d’enregistrement peuplée de « godillots », notre Chambre basse redevient aujourd’hui l’épicentre de notre vie publique.

Le caractère inédit de cette situation – une Assemblée nationale sans majorité absolue – nous prouve, une fois encore, que le peuple français est un grand peuple politique, capable de réélire un président décrié mais satisfait, sept semaines plus tard, de le priver d’une part substantielle de son pouvoir.

Puisque les alternances successives de majorités fortes n’ont pas apporté aux Français des résultats concrets, peut-être que l’obligation faite au gouvernement de composer avec ses oppositions permettra à la France d’enrayer le déclin dans lequel elle est enfermée depuis tant d’années.

Un premier enseignement saute aux yeux : alors que les arbitrages étaient auparavant rendus par des hauts fonctionnaires nommés par le pouvoir et soumis à aucun devoir de résultats, les grandes orientations sont aujourd’hui votées à l’Assemblée nationale par des représentants élus par le peuple, redonnant du corps, du cœur et surtout du sens aux décisions prises.

Les premiers textes examinés l’ont prouvé, les 62 députés LR sont la clé de voûte de ce nouveau système démocratique. De fait, si les députés de droite décident de voter contre un texte, celui-ci a de grandes chances d’être rejeté. Au surplus, la droite parlementaire possède la majorité lors des commissions mixtes paritaires, où sept députés et sept sénateurs sont chargés de trouver des points d’accord entre les deux Chambres.

Nous, députés LR, avons donc une responsabilité infiniment supérieure à celle des oppositions protestataires : limiter les blocages de notre pays mais aussi influer réellement sur la politique menée par le gouvernement, non pas en s’alliant avec lui au sein d’une majorité mais en le forçant à enfin regarder en face la réalité de notre pays.

La situation désastreuse de la France exige que nous puissions imposer quelques consensus prioritaires : le rétablissement de l’autorité pour stopper la spirale laxiste d’insécurité systémique, la préservation du pouvoir d’achat en rationalisant les dépenses de l’État, le retour du travail et du mérite comme pierre angulaire de toute politique publique, l’amélioration de la qualité des services publics, la garantie d’une souveraineté énergétique et alimentaire, l’augmentation du niveau d’éducation qui s’est sensiblement dégradé, la diminution significative du déficit de notre balance commerciale et l’engagement d’une transition écologique réelle qui ne dresse pas les Français les uns contre les autres.

En cela, l’absence de majorité absolue pour le gouvernement n’est pas un drame, elle est au contraire salutaire !

Pierre-Henri Dumont
Secrétaire général adjoint des Républicains
Député du Pas-de-Calais

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Olivier Marleix : « Le remise sur les carburants, un geste pour les Français en zone rurale »

Olivier Marleix, président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, vice-président des Républicains et député d’Eure-et-Loir, était l’invité de France Inter.

Il est revenu sur la remise sur le prix des carburants, le financement de l’audiovisuel public et la taxation des superprofits.

Avec le compromis entre le gouvernement et LR sur la remise carburant et la baisse de tarif consentie par Total, “on va approcher dans certaines stations d’une essence à 1,50 euro” le litre, selon @oliviermarleix #le69inter pic.twitter.com/U9DZJ8HPVU

— France Inter (@franceinter) July 25, 2022

.@oliviermarleix : “Aujourd’hui, les gens qui roulent au gasoil dans notre pays, c’est la France moyenne qui est obligée de faire 40km pour aller bosser (…) donc c’est un geste qui intéresse d’abord les Français en zone rurale” #le69inter pic.twitter.com/e24Hw51KkK

— France Inter (@franceinter) July 25, 2022

.@oliviermarleix sur le financement de l’audiovisuel public : “Aujourd’hui, ce que propose le gouvernement avec une fraction de TVA, on sait comme ça risque de se terminer : une régulation budgétaire, donc une baisse de la contribution dans le temps” #le69inter pic.twitter.com/ajAaPOrgND

— France Inter (@franceinter) July 25, 2022

.@oliviermarleix sur la mesure de taxation des superprofits voulue par une partie de l’opposition : “Ne nous précipitons pas à avoir comme seule réponse la taxation dans ce pays, on en crève” #le69inter pic.twitter.com/zhRjqpIXzy

— France Inter (@franceinter) July 25, 2022

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Sauvons nos Ehpad : alerte sur des structures à bout de souffle

Trente-six députés LR sur les soixante-deux que compte le groupe à l’Assemblée nationale signent cette tribune sur la dégradation des conditions de travail dans les Ehpad. Ils demandent « l’augmentation immédiate du taux d’encadrement par résidents » et des « revalorisations salariales, financées par la solidarité nationale ».

Depuis plusieurs années maintenant, les directeurs d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) font face à une grave pénurie de personnel. Environ 400 000 personnes sont salariées dans l’un des 7 200 Ehpad, publics et privés, qui accueillent au total 600 000 personnes âgées dépendantes. En 2006, le plan grand âge avait fixé un objectif de 10 personnels pour 10 résidents. Ce ratio n’est aujourd’hui que de 6 pour 10. Pour effectuer, dans les meilleures conditions possibles, leurs missions de soins et d’écoute auprès des résidents, un Ehpad devrait compter un personnel pour une personne âgée en perte d’autonomie.

De ce fait, le personnel soignant doit faire face à une surcharge de travail qui impacte la qualité des soins : faute d’effectifs suffisants, certains résidents ne sont pas toilettés et habillés pour se rendre aux activités proposées par les établissements, voire même ne sont douchés que tous les quinze jours. Des repas ne sont pas donnés et la dénutrition touche 38 % des résidents en Ehpad.

Pourtant, le personnel des Ehpad multiplie les heures supplémentaires, passant d’un patient à un autre à une vitesse cadencée, renonçant même à prendre des congés, faute de remplaçant. Sans compter les manques de matériel indispensable pour assurer le bien-être des personnes âgées. À bout de souffle, épuisés moralement et physiquement par la dégradation de leurs conditions de travail, de plus en plus de soignants sont en arrêt maladie ou choisissent de démissionner.

En cette période estivale, la situation s’aggrave. Certains directeurs d’établissement sont désormais contraints de demander aux familles de reprendre leur proche ou de venir faire les soins eux-mêmes.

Les directeurs d’établissements, les personnels d’Ehpad et les familles dénoncent aujourd’hui une situation qui confine à la maltraitance.

Des revalorisations salariales, financées par la solidarité nationale, sont nécessaires, tout comme l’amélioration de l’image des métiers du médico-social, notamment auprès des plus jeunes. La Cour des comptes, dans son rapport de février 2022 sur la prise en charge en Ehpad, a identifié quatre leviers : une plus grande transparence de la mesure de la qualité, un pilotage rénové de la prise en charge des soins, une meilleure adaptation à la diversité des publics accueillis et une insertion territoriale plus dynamique.

L’État doit prendre ses responsabilités : il est urgent d’agir afin qu’en France nos aînés puissent vieillir dans la dignité qu’ils méritent. Nous demandons l’augmentation immédiate du taux d’encadrement par résidents. À cette condition, le personnel aura du temps pour s’occuper des résidents. »

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Bruno Retailleau : « Il faut que le travail paie »

Le président du groupe LR au Sénat veut que les projets de loi sur le pouvoir d’achat et de finances rectificative « encouragent le travail et mettent fin au quoi qu’il en coûte ».

Le chef de file de la droite sénatoriale Bruno Retailleau précise ses conditions pour voter en faveur du projet de loi (PJL) pouvoir d’achat et du projet de loi de finances rectificative (PLFR) au Sénat. Par ailleurs, il ferme la porte pour l’heure à une candidature à la présidence de LR.

Quelles leçons tirez-vous des débats de la nouvelle législature à l’Assemblée nationale ?

Ce qui saute aux yeux, ce sont les vociférations et la violence des échanges qui envahissent l’hémicycle, notamment de la part de l’extrême gauche. Je ne suis pas certain que ça serve notre démocratie. Les oppositions ont une responsabilité d’autant plus grande que les Français ont remis le Parlement au cœur de la décision politique. À l’arrogance de l’exécutif ne doit donc pas succéder l’inconséquence du législatif.

Le Sénat a-t-il un rôle particulier face à ce constat ?

Victor Hugo avait une très belle phrase : « La France, gouvernée par une assemblée unique, c’est l’océan gouverné par la tempête. » Face à une Assemblée tempétueuse, le rôle du Sénat sera important. Ni complaisance avec le macronisme ni dogmatisme : c’est notre ligne. Le gouvernement va vite s’apercevoir qu’il ne pourra pas agir sans le Sénat.

Comptez-vous voter en faveur du PJL pouvoir d’achat et du PLFR ?

Nous voterons ces textes à deux conditions : que l’on encourage le travail et que l’on mette fin au « quoi qu’il en coûte » en matière de dépenses publiques. Le message que nous voulons adresser, c’est que le pouvoir d’achat ne peut pas dépendre des chèques en bois de l’État, qui sont signés sur le dos des générations futures. Il faut que le travail paie. C’est pourquoi nous allons alléger au maximum la fiscalité et les charges sociales qui pèsent sur les heures supplémentaires et encourager le rachat par l’entreprise des RTT pour les salariés qui veulent travailler plus. Ces mesures devront être définitives et pas seulement provisoires comme le souhaite le gouvernement. Nous proposerons également des assouplissements en matière de cumul emploi-retraite. Enfin, nous refuserons que la revalorisation du RSA soit supérieure à celle du point d’indice pour les fonctionnaires. Nous n’acceptons pas que les revenus de l’assistance soient privilégiés par rapport aux revenus du travail. C’est un signal désastreux.

Que proposez-vous comme mesures d’économies ?

En 2013, il y avait 7 millions de cartes Vitale de plus en France que le nombre d’habitants ! C’est la fraude sociale la plus massive. Elle excède de loin la fraude fiscale. Au Sénat, nous allons créer un dispositif pour lancer rapidement une carte Vitale biométrique, qui empêche les fraudes. Ce sera une condition de notre vote du PLR car le gouvernement tente une nouvelle fois de faire diversion, en créant une mission parlementaire sur le sujet… alors même qu’il y a une expérimentation en cours qui est positive ! Nous déposerons par ailleurs à la rentrée une proposition de loi organique pour mettre en place une règle d’or, qui contraindra l’État à une trajectoire plus sérieuse en matière de finances publiques.

Concernant le prix du carburant, soutiendrez-vous une ristourne plus importante que 18 centimes le litre ?

Oui, nous soutiendrons l’accord conclu entre le gouvernement et le groupe LR à l’Assemblée. J’ai toujours dit qu’un litre à 1,50 euro me paraissait trop coûteux pour les finances publiques.

Êtes-vous favorable à une « supertaxe » sur les profiteurs de la crise énergétique ?

Je pense que c’est de la démagogie. Le résultat de cette taxe sur Total, par exemple, aurait un impact minime, car la majorité des profits de Total sont effectués, et donc déjà taxés, dans des pays étrangers. Et puis nous sommes déjà champions d’Europe avec le Danemark des prélèvements obligatoires. Les entreprises ne sont pas des vaches à lait. Plus on les taxe et moins elles peuvent investir et augmenter les salaires. Il faut sortir des raisonnements économiques qui aboutissent au déclin de la France et à l’appauvrissement des Français.

Le conseil national de la refondation s’installera en septembre. Confirmez-vous que vous n’y siégerez pas ?

Oui. Cela fait partie des leurres qu’Emmanuel Macron agite pour donner l’illusion du mouvement. Si le Président veut consulter les forces vives, il y a une institution pour cela et qui s’appelle le conseil économique et social. En réalité, le CNR est un instrument de contournement du Parlement et c’est inacceptable. En revanche, pour revigorer la démocratie, il faut redonner plus souvent la parole au peuple français. C’est pourquoi je suis favorable à l’élargissement du champ référendaire de l’article 11 de la Constitution.

Les Républicains éliront un nouveau président début décembre. Vous présenterez-vous ?

Je regrette la décision de Laurent Wauquiez de ne pas se présenter. Il avait les qualités et l’autorité pour diriger la droite. Je suis président d’un groupe parlementaire et ne suis pas en manque de responsabilités. Me présenter n’est donc pas l’hypothèse que je privilégie. Mais nous avons besoin d’une candidature qui rassemble et fixe un cap clair pour la droite.

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L’article Bruno Retailleau : « Il faut que le travail paie » est apparu en premier sur les Républicains.

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