Bruno Retailleau : « Stop au « en même temps » mémoriel »

La visite du chef de l’État en Algérie a montré une nouvelle fois les limites de ce mantra.

Pas un mot ! En se rendant à Oran la semaine dernière, Emmanuel Macron n’a pas eu un mot sur le massacre du 5 juillet 1962, au cours duquel 700 Européens ont été froidement assassinés par le FLN. Ce massacre, le président l’avait pourtant évoqué voilà quelques mois à l’Élysée, devant les représentants d’associations de Français d’Algérie.

Mais sur le lieu du crime, Emmanuel Macron n’a pas voulu. Ou pas osé, ce qui est pire encore. Car le silence présidentiel est une nouvelle preuve que le « en même temps » mémoriel est tout à la fois humiliant, injuste et dangereux pour la France.

Humiliant parce qu’à Oran et malgré sa prudence, Emmanuel Macron a été hué. À travers lui, c’est la France qui a été insultée. La France, dont le ministre du Travail algérien avait dit, en avril 2021, qu’elle était un « ennemi éternel et traditionnel » de l’Algérie. Pourtant, Emmanuel Macron aura tout fait pour complaire aux autorités algériennes. Il a multiplié les gestes de « reconnaissance », qu’il s’agisse de la mort d’Ali Boumendjel ou de celle de Maurice Audin. Il a même poussé la repentance jusqu’à l’indécence en évoquant, dès 2017, de soi-disant « crimes contre l’humanité » commis par la France en Algérie.

Mais cela n’aura pas suffi. Au contraire : plus la France bat sa coulpe, plus le pouvoir algérien bat des records de provocation antifrançaise. Ce doit être une leçon : à cultiver la honte de soi, on ne récolte que la haine des autres.

La vérité, c’est que les anciens caciques du FLN ne veulent pas d’un acte de réconciliation franco-algérien : ils veulent un acte de contrition français. Ils se moquent bien de faire toute la lumière sur le drame et les complexités d’une époque qui connut sa part d’ombre et sa part de lumière. Ils veulent imposer une vision de l’histoire à sens unique : l’Algérie était la victime et la France, son bourreau. Du reste, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé l’ouverture des archives françaises, l’Algérie s’est-elle engagée clairement et formellement à ouvrir les siennes ? Nous attendons des actes. Combien de temps encore la France sera-t-elle l’otage de cette surenchère mémorielle qui permet aux autorités algériennes de masquer leurs échecs ?

À l’humiliation s’ajoute l’injustice. Injustice pour la France, car d’autres puissances ont, avant elle, colonisé l’Algérie : qui évoque aujourd’hui sa colonisation par les Ottomans et l’esclavage pratiqué à grande échelle pendant près de quatre cents ans ? Mais injustice, aussi, pour tous les Français tombés en Algérie. Car si à Oran, Emmanuel Macron n’a pas évoqué les populations martyrisées par le FLN, il s’est en revanche rendu à Alger au Mémorial des Martyrs algériens pour y déposer une gerbe. Les harkis et les pieds-noirs, que le président a reçus voilà seulement quelques mois, auront sans doute apprécié…

L’injustice est bien le fruit de cette politique macronienne qui sous couvert de dire la vérité est toujours à deux poids, deux mesures. Esprit de vérité tout relatif, en effet, quand le président de la République décide de confier un rapport sur la colonisation à Benjamin Stora, réputé pour sa partialité et sa complaisance à l’égard du FLN. Est-ce à cet historien très engagé qu’Emmanuel Macron envisage de confier le pilotage de cette nouvelle commission d’historiens français et algériens ? Si tel était le cas, ce serait une nouvelle provocation à l’égard de nos compatriotes pieds-noirs et harkis. Et une nouvelle illustration que rien de bon pour la France ne sortira de l’obsession mémorielle que nourrit Emmanuel Macron sur la guerre d’Algérie.

Car le premier devoir d’un président de la République, c’est de préserver l’unité française. Or, à souffler le chaud et le froid comme il le fait sur le drame algérien, à évoquer de supposés crimes de la France pour en suite mettre en cause la rente mémorielle utilisée par Alger, Emmanuel Macron ne reconcilie pas, il divise ; il n’apaise pas il excite.

La blessure algérienne est encore vive et le président de la République ne cesse d’en gratter les plaies. Cette attitude est irresponsable. Souvenons-nous : il y a déjà plus de vingt ans, lors du match France-Algérie, des milliers de supporters brandissant des drapeaux algériens avaient sifflé la Marseillaise et envahi la pelouse, au point que Thierry Henry avait dit : « C’était une rencontre à l’extérieur. »

Or, la France de 2022 est encore plus morcelée qu’elle ne l’était en 2001. Depuis, le communautarisme a gagné du terrain et l’islamisme, des quartiers entiers. Cet islamisme, nous les avons, a intégré la guerre d’Algérie comme un élément majeur de son récit antifrançais, qui structure et nourrit la haine de la France dans le cœur de milliers de jeunes habitants de nos quartiers. En jouant avec le feu mémoriel, Emmanuel Macron prend le risque inconsidéré de propager la guerre civilisationnelle. Dans le contexte actuel, ce n’est même plus une faute, c’est une folie.

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Gérard Larcher : « Il ne peut y avoir de contournement du Parlement »

Gérard Larcher, président du Sénat, qui ne participera pas au Conseil national de la refondation, met en garde contre la verticalité du pouvoir.

Emmanuel Macron avait annoncé une nouvelle méthode de gouvernance. Il a prévu un conseil de défense vendredi sur les questions énergétiques. Est-ce un bon signal ?

Ne repartons pas sur ce système des conseils de défense comme nous les avons déjà eus pendant la crise du Covid. Les Français ont déjà beaucoup souffert de cette verticalité du pouvoir. J’ai proposé au président de la République comme à la première ministre qu’à l’inverse du quinquennat précédent, on échange davantage en amont sur les sujets. Ensuite, il appartient au Parlement de délibérer, d’amender, de voter. Il ne peut y avoir de contournement du Parlement.

Vous avez décidé de ne pas participer au Conseil national de la refondation. Stanislas Guerini juge cette attitude « irresponsable ».

Emmanuel Macron et moi avons prévu de nous voir régulièrement, encore faut-il qu’il m’entende ! Je lui ai dit le 22 juillet que je ne participerai pas au Conseil national de la refondation ; il ne peut y avoir d’étonnement à ma lettre du 26 août. Je partage l’inquiétude du chef de l’État quant à la crise démocratique que nous traversons. Je pense que le sentiment d’abandon dans les zones rurales et périurbaines, que la perte de souveraineté dans des domaines essentiels, et que le décalage entre les promesses et les politiques menées sont trois des facteurs qui expliquent cette crise. Les Français attendent de l’action, du concret, des résultats. Les mécanismes de démocratie participative peuvent contribuer à éclairer la représentation nationale, mais en aucun cas ils ne peuvent s’y substituer. On a voté sur proposition du gouvernement précédent, initiée par le chef de l’État, une réforme du Conseil économique, social et environnemental pour faire de cette assemblée « le carrefour des consultations publiques ». Et voilà qu’on invente un machin supplémentaire ! Ce n’est pas la bonne démarche pour reconstruire la confiance.

Les élus s’inquiètent de voir les ordonnances se multiplier. Vous aussi ?

Je l’ai clairement dit à la première ministre: on ne peut pas continuer comme avant. 50 % des lois du précédent quinquennat ont été adoptées par ordonnance. Moins de 20 % d’entre elles ont été ratifiées ! Il n’y a plus de majorité aujourd’hui pour faire cela.

« Fin de l’abondance », « plan de sobriété »… Comment accueillez-vous ces déclarations de l’exécutif ?

On ne peut plus nier l’effet du réchauffement climatique. Ce discours alarmiste de rentrée contredit le discours rassurant du printemps. Nous sommes visiblement passés en deux mois de « l’espérance » à la fin de « l’insouciance », ce qui interroge sur l’absence de vrai débat pendant l’élection présidentielle. Nous rentrons dans un moment de vérité alors que nous allons connaître la plus grande crise énergétique depuis 1973. Les Français n’ont pas totalement pris conscience des coûts réels comme des réalités de la crise ; c’est une des conséquences du bouclier tarifaire. Ça ne pourra pas toujours être indolore. Si nous en sommes là, c’est dû à l’attitude des Russes, mais aussi à nos mauvais choix depuis dix ans. Nous payons aujourd’hui notre désengagement de la filière nucléaire pour avoir cédé aux antinucléaires. Nous devons développer les énergies renouvelables, tout en réinvestissant massivement dans le nucléaire. Seule cette énergie décarbonée pourra assurer notre indépendance, et limiter nos émissions de carbone tout en traitant la sûreté et le traitement des déchets. Bien sûr, dans l’immédiat, nous devons tous être des citoyens responsables. J’ai demandé à la questure du Sénat qu’on nous propose des mesures pour faire de réelles économies. Nous devons nous aussi donner l’exemple.

Le prix de l’énergie sur le marché n’a jamais été aussi fort. Appelez-vous le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour aider les Français ?

On a déjà mis 20 milliards d’euros ces derniers mois pour aider les Français. Vu l’état de nos finances publiques, il serait plus sage de passer à des mesures plus ciblées en direction des plus modestes. Mais il y aura quand même un rendez-vous de la vérité sinon « le quoi qu’il en coûte » et « le quoi qu’il advienne » vont mal se terminer! Le débat au Parlement sur l’énergie en octobre sera très important. Outre les mesures ciblées, nous devons encourager des modes de fonctionnement différents. Notamment en matière de transport pour aider ceux qui n’auront pas d’autre choix que de prendre leur voiture. Si l’on veut éviter le retour des « gilets jaunes », traitons les Français comme des adultes. Enfin, au lieu de proposer de réglementer, interdire ou punir, je préfère encourager l’innovation comme le fait Airbus en projetant de faire voler un A 380 grâce à l’hydrogène vert. L’innovation sera une des réponses à l’urgence climatique.

Élisabeth Borne a annoncé un fonds de 1,5 milliard d’euros d’aide aux collectivités pour les aider dans la transition énergétique. Est-ce un « gadget » pour reprendre votre terme ?

C’est la prise de conscience que c’est d’abord au niveau des territoires que se construiront les politiques de maîtrise de l’énergie. Avec notamment la question de la définition d’un budget vert. C’est une démarche que nous sommes prêts à partager.

Un autre projet arrive au Parlement, celui sur la sécurité porté par Gérald Darmanin. Qu’en attendez-vous ?

Les chiffres sont là, la situation s’est dégradée de mai à juillet: rodéos urbains, règlements de comptes, hausse des violences. C’est bien que Gérald Darmanin se démultiplie sur le terrain, mais ce serait encore mieux s’il obtenait des résultats. 75 % des Français jugent négatif le bilan d’Emmanuel Macron en matière de sécurité. Comment pourrait-il en être autrement après les différents événements des derniers mois ?

Regrettez-vous que ce texte n’aborde plus les questions d’immigration ?

Oui, j’espère que ce volet ne va pas être reporté trop loin. Nos capacités d’intégration et d’assimilation sont saturées. Nous devons préserver le droit d’asile, mais il faut empêcher qu’il soit détourné. Sur cette question la présidence française de l’Union européenne a été un échec.

Élisabeth Borne ne s’interdit pas de taxer les superprofits des entreprises. Va-t-elle trop loin pour vous ?

Je suis extrêmement réservé sur le sujet. Difficile de taxer une entreprise qui fait ses bénéfices à l’étranger, de plus il peut y avoir un problème constitutionnel. On a enfin intérêt à la stabilité fiscale pour conserver des entreprises de taille mondiale.

Le budget va être examiné dans les prochaines semaines avec, selon Gabriel Attal, un taux de croissance de 1,4 %, une inflation à 3,7 % et des déficits contenus. Est-ce réaliste ?

Nous sommes toujours dans une trajectoire d’augmentation non financée de la dépense. Je ne partage pas les propos de M. Attal quand il évoque une normalisation budgétaire. Dans ce qu’il propose, les dépenses augmentent de 23 milliards. Certaines sont légitimes comme celles sur l’éducation, la sécurité, l’environnement. Mais on ne nous propose nulle part des pistes d’économies alors que parallèlement les rentrées fiscales (impôt sur les sociétés, TVA, impôt sur les revenus) ont augmenté de 27 milliards! Le gouvernement avait tous les éléments pour entamer une trajectoire vertueuse. J’observe que ce n’est pas le choix retenu par l’exécutif qui dépense tout alors même que les taux d’intérêt augmentent. Il faut examiner également le projet de loi de finances de la Sécurité sociale. On va avoir besoin d’ici à 2025 de 30 milliards d’euros pour financer les retraites qui représentent 14 % du PIB. Nous n’avons pas d’autre choix que reporter progressivement l’âge du départ à la retraite vers 64 ans, accélérer la mise en œuvre de la durée des cotisations et assurer la convergence des régimes spéciaux sur dix ans.

Quelle devrait être la ligne à LR lors de l’examen du budget ?

Nous allons déjà l’examiner et on verra si le gouvernement utilise l’arme du dialogue ou celle du 49-3. Voter le budget détermine un soutien à la majorité. C’est une responsabilité politique.

Sur les premiers textes de la mandature, LR a voté avec le gouvernement. Comment ne pas apparaître comme un supplétif de la majorité ?

Notre préoccupation a été de répondre aux besoins immédiats et aux attentes des Français. Le gouvernement nous a écoutés sur la valeur travail, la défiscalisation des heures supplémentaires ou le rachat des RTT. Nous ne sommes ni supplétifs ni co-constructeurs.

Bruno Retailleau avance de plus en plus vers une candidature à la présidence de LR. Est-il l’homme de la situation ?

Il prendra sa décision définitive dans quelques jours, en conscience, après consultation de son groupe au Sénat. Moi qui travaille très bien avec lui, je ne vois aucune incompatibilité entre la présidence du groupe et la présidence des Républicains. Bruno Retailleau a toutes les qualités pour présider notre mouvement.

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Rachida Dati : « La France n’a jamais été autant à droite dans ses valeurs et aspirations »

Rachida Dati, maire du VIIè arrondissement de Paris et conseillère politique des Républicains, était l’invitée d’Europe 1.

Elle est revenue sur l’expulsion de l’imam Iquioussen, les violences urbaines, l’affaire « Kohlantess » et l’élection de la présidence de notre mouvement.

« Cette décision d’expulsion aurait dû intervenir plus tôt » à propos de l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen @datirachida sur #Europe1 pic.twitter.com/87WpTH4VCO

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« Éric Dupond-Moretti est très silencieux sur la spirale de la délinquance et de la violence en France » @datirachida sur #Europe1 pic.twitter.com/IlbFBHSNMS

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« Cette affaire met en lumière les conditions difficiles de travail pour le pénitentiaire et les conditions de détention » @datirachida sur #Europe1 pic.twitter.com/XM5RQZNSVa

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« La France n’a jamais été autant à droite dans ses valeurs et aspirations » @datirachida sur #Europe1 pic.twitter.com/9wfcHWByWg

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Annie Genevard : « Ce Conseil national de la refondation crée une confusion de légitimité »

Annie Genevard, présidente de notre mouvement, a répondu à La Croix sur la création du Conseil national de la refondation voulue par Emmanuel Macron.

« Cet objet politique non identifié ne suscite aucune adhésion de la part des groupes LR des deux chambres, ainsi que du président du Sénat, qui ont déjà rejeté l’invitation. Le parti sera amené dans le courant de la semaine à confirmer lui aussi son refus d’y participer. Le principal reproche que l’on peut faire à ce Conseil national de la refondation est de créer une confusion de légitimité entre des représentants de la société civile – dont on ne sait pas sur quelle base ils seront désignés ou choisis – et ceux de la nation, qui tirent leur pouvoir d’un mandat. Les députés ne représentent pas qu’eux-mêmes mais le peuple qui les a élus. Je crois à la suprématie de la démocratie représentative.

Ce Conseil national de la refondation crée une confusion de légitimité entre des représentants de la société civile – dont on ne sait pas sur quelle base ils seront désignés ou choisis – et ceux de la nation.

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— Annie Genevard (@AnnieGenevard) August 30, 2022

Alors certes, il faut faire droit à une demande de participation des citoyens, mais beaucoup a déjà été fait pour cela. Le recours à la pétition pour engager un référendum ou la question prioritaire de constitutionnalité ont été par exemple introduits dans notre droit. Au plus près du terrain, de la création des conseils de quartier aux consultations citoyennes, de multiples manières de donner la parole existent. On peut encore citer la représentation des usagers telle qu’elle s’est mise en place dans les hôpitaux.

L’annonce de ce Conseil national de la refondation me semble plutôt relever de cette manie de l’exécutif de créer de grands débats ou consultations pour esquiver les difficultés, désamorcer les crises en ouvrant des voies de dérivation. Pour, au bout du compte, prendre le risque de créer bien des déçus. Souvenons-nous de la Convention citoyenne sur le climat et du sort réservé aux solutions qui en avaient émergé. Et que dire des multiples consultations locales favorables à l’aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes pour, finalement, voir le pouvoir céder à la pression des zadistes.

L’annonce de ce Conseil national me semble plutôt relever de cette manie de l’exécutif de créer de grands débats ou consultations pour esquiver les difficultés, désamorcer les crises en ouvrant des voies de dérivation.

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— Annie Genevard (@AnnieGenevard) August 30, 2022

Le président Macron entend confier à ce nouveau conseil une réflexion sur l’avenir des services publics et un rôle de diagnostic sur de grands enjeux, à commencer par nos politiques de santé ou d’éducation. Mais enfin ! Tout a déjà été dit au sujet de la suradministration de l’hôpital public, la crise de la transmission des savoirs ou l’absence de ressources humaines à l’éducation nationale. On a eu tant de Beauvau, de Grenelle, de Ségur… Et encore dernièrement une mission flash sur le fonctionnement des services d’urgence !

Les diagnostics sont posés, et ce qu’il faut à présent, de la part du pouvoir politique, c’est de la clairvoyance, du courage et de la capacité d’anticipation. Et cela vaut en matière de services publics comme de politique énergétique. C’est à pleurer d’avoir arrêté des centrales nucléaires pour devoir maintenant rouvrir des centrales à charbon. »

Ce qu’il faut à présent, de la part du pouvoir politique, c’est de la clairvoyance, du courage et de la capacité d’anticipation.

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— Annie Genevard (@AnnieGenevard) August 30, 2022

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Nos députés et sénateurs ont réussi à faire adopter un grand nombre de mesures

Chers amis,

Les premiers textes de loi de la législature concernant le pouvoir d’achat ont été fortement remaniés par le Parlement. Les députés et les sénateurs LR ont fortement pesé pour défendre leurs priorités pour les Français : mieux rémunérer le travail, faire baisser le prix des carburants, réduire la dépense publique pour financer les mesures de pouvoir d’achat sans alourdir notre dette, déjà abyssale.

Grâce aux Républicains, le prix du carburant sera moins élevé.

30 centimes de ristourne de l’État pour tous sur le prix des carburants. Par ailleurs, les parlementaires LR ont obtenu que le Gouvernement abandonne son projet de chèque carburant ciblé sur quelques-uns seulement. C’était une usine à gaz qui oubliait totalement les classes moyennes.

20 centimes de Total grâce à la pression exercée par les députés LR qui menaçaient de faire adopter un amendement pour taxer les groupes pétroliers.

Une aide exceptionnelle de 230 millions d’euros pour aider les 3 millions de foyers qui se chauffent au fioul.

Un dispositif supplémentaire de 30 millions d’euros à destination des stations-services en zones rurales et très éloignées des raffineries. L’aide de 15 millions obtenue à l’assemblée grâce au vote d’un amendement LR a été doublée au Sénat.

Un doublement de l’indemnité kilométrique, de 200 à 400€, que peuvent verser les employeurs à leurs salariés (sans charge pour l’employeur et sans fiscalité pour le salarié).

La présentation, avant fin septembre, d’un rapport sur l’impact des hausses d’énergie pour les PME et TPE.

La possibilité pour les bénévoles de bénéficier du même barème sur les indemnités kilométriques que les salariés.

Grâce aux Républicains, ceux qui travaillent seront mieux rémunérés.

La possibilité pour les salariés de convertir leurs RTT non pris en salaire net. Cette disposition qui avait été introduite par les députés LR a été confirmée par les sénateurs et étendue jusqu’au 31 décembre 2025.

Le relèvement du plafond de la défiscalisation des heures supplémentaires de 5000€ à 7500€. Cette disposition qui avait été introduite par les députés LR a été confirmée et rendue pérenne par les sénateurs LR. Lors de la précédente législature, les députés LR avaient demandé par trois fois de supprimer ou de relever ce plafond, ce que la majorité nous avait toujours refusé jusque-là.

Une réduction des charges patronales sur les heures supplémentaires (pour les entreprises de 20 à 249 salariés, à l’instar de ce qui existe pour les entreprises de 1 à 19) afin d’inciter les entreprises à en proposer à leurs salariés. Grâce aux parlementaires LR, tous ceux qui acceptent de travailler plus vont pouvoir gagner plus.

Les Sénateurs LR ont permis aux bénéficiaires de la prime d’activité de toucher également l’aide exceptionnelle de rentrée (100€ par adulte majorée de 50€ par enfant à charge) et ce afin de soutenir les travailleurs pauvres.

Grâce aux Républicains, la carte vitale biométrique sera mise en place.

Pour les députés Les Républicains, il est indispensable de financer les mesures de pouvoir d’achat que nous avons obtenues par des économies pour ne pas alourdir davantage notre dette ! C’était d’ailleurs notre principal reproche concernant le Projet de loi de finances rectificatif.

Les parlementaires LR sont parvenus à obtenir la mise en place de la carte vitale biométrique. C’est une mesure fondamentale pour mieux lutter contre la fraude aux fausses cartes vitale, qui coûtent 5,4 milliards d’euros par an à la Sécurité sociale.

Grâce aux Républicains, les salariés pourront débloquer sans condition leur participation ou leur intéressement jusqu’à 10 000€ en 2022.

Grâce au vote d’un amendement des sénateurs LR, les salariés pourront débloquer sans condition leur participation ou leur intéressement jusqu’à 10 000€ en 2022 (sans impôt, ni cotisations sociales). En 2020, cette disposition portée par les sénateurs LR avait été rejetée par le Gouvernement.

Grâce aux Républicains, l’Allocation Adulte Handicapé sera déconjugalisée.

C’était une demande très forte des députés LR pour ne pas pénaliser les personnes en situation de handicap qui vivent en couple.

Cette mesure pour laquelle les parlementaires LR se sont énormément battus depuis 2017 nous avait été refusée à 4 reprises par la majorité LREM lors du précédent quinquennat.

Grâce aux Républicains, des aides seront accordées dans ce contexte inflationniste.

Un soutien de 750M€ aux collectivités pour faire face à la hausse du prix de l’énergie.

La compensation intégrale aux départements de la hausse de 4% du RSA 120 millions d’euros.

Une aide de 40M€ pour les banques alimentaires.

Une aide de 15 millions d’euros pour renforcer l’aide alimentaire dans les outre-mer.

Grâce aux Républicains, les pensions de retraites seront revalorisées de 4%, avec effet rétroactif dès le 1er juillet, sans attendre le 1er janvier prochain.

Les députés ont par ailleurs obtenu un engagement du Gouvernement à revaloriser à nouveau les retraites au 1er janvier 2023 pour s’adapter au niveau de l’inflation.

Au terme d’une négociation serrée avec la première ministre et le ministre de l’Économie et des finances, puis après des débats très intenses à l’Assemblée et au Sénat, les résultats sont incontestables puisque nos députés et nos sénateurs ont su faire adopter un grand nombre de mesures importantes, et ont obtenu de réelles avancées.

Cela confirme, plus que jamais, que les Républicains sont la seule opposition utile aux Français. Contrairement au RN et la NUPES, nous ne sommes pas dans la vocifération stérile, nous nous battons pour obtenir des mesures que nous avons portées et qui valent la peine car elles profitent aux Français.

Néanmoins, les députés et les sénateurs LR restent clairement dans l’opposition au Gouvernement et à Emmanuel Macron.

Ils l’ont d’ailleurs prouvé en votant contre le Projet de loi de règlement des comptes de 2021, qui actait la gestion calamiteuse des finances publiques par le Gouvernement.

Ils continueront de le prouver en restant fidèles à leur méthode : s’opposer et se battre pour engranger des avancées pour les Français.

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Bruno Retailleau : « Attention aux réformes cosmétiques sur l’immigration ! »

Pour le président du groupe Les Républicains au Sénat, les mesures annoncées par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin manquent de concret ne vont pas « au bout des choses ».

Le projet de loi sur l’immigration arrivera en première lecture au Sénat. Que pensez-vous des modalités annoncées par Gérald Darmanin dans Le Figaro ?

Je remarque surtout que sa première décision est de reporter la décision, en retardant l’examen du texte. Pourtant, j’avais dit à la première ministre que le Sénat était prêt à examiner et travailler un texte sur l’immigration dès le début de la session parlementaire.

L’urgence revendiquée il y a seulement quelques jours ne semble donc plus si urgente pour la majorité présidentielle, que l’on sait écartelée sur le sujet. Ce report n’est en fait que la conséquence de l’immobilisme auquel conduit le « en même temps » macroniste sur les sujets régaliens. Le premier quinquennat en a été l’illustration, le second prend le même chemin.

Le gouvernement semble pourtant décidé à avancer sur de nombreux sujets. Les promesses du ministre sur la politique de l’asile et le traitement des délinquants étrangers sont-elles tenables ?

Pour l’instant, ce qui ressort des propos du ministre n’est pas suffisamment concret et ne va pas au bout des choses. Comment peut-il dénoncer les protections contre l’éloignement dont bénéficient certaines catégories d’étrangers, du fait notamment de leur âge d’arrivée en France ou de leur statut marital, alors que ces dispositions sont sanctuarisées par les jurisprudences des juridictions nationales et internationales ? Nous n’arriverons à rien si l’État et le législateur ne reprennent pas le pouvoir d’agir qui a été abandonné, aux juges européens notamment. Cela passe forcément par une réforme de notre Constitution et par un référendum. En effet, il n’y a pas de sujet qui ait autant bouleversé la société française depuis un demi-siècle sans que le peuple ait eu le droit d’en délibérer.

Je ne vois rien non plus sur l’immigration légale et la nécessité de prévoir des quotas pour tarir le flux d’étrangers que nous n’avons plus les moyens d’accueillir. Après, il faudra aussi avoir le courage de mettre fin aux pompes aspirantes. La France est désormais le pays le plus avantageux pour l’asile, le regroupement familial ou encore l’accès gratuit aux soins. Autant de signaux envoyés aux mafias et aux filières de passeurs. Nous devons aussi revoir notre droit du sol, en mettant fin notamment à l’automaticité de l’obtention de la nationalité française. Je mets donc en garde Gérald Darmanin : l’immigration n’est plus maîtrisée dans notre pays. Il ne pourra pas se contenter d’une réforme cosmétique. S’il ne s’attaque pas aux causes de notre impuissance, notamment juridiques, et se contente de gérer les conséquences, alors autant ne rien faire.

Les engagements pris concernant les expulsions (OQTF) sont-ils rassurants ?

Je pense que Gérald Darmanin passe à côté de nombreux sujets. Aujourd’hui, le juge administratif et le juge judiciaire se partagent le contentieux. Il faut clarifier les choses. Évitons aussi les effets d’annonces : « Criminaliser l’aide au séjour irrégulier », c’est une formule floue qui relève de l’affichage. « Taper » les passeurs , oui, mais que fait-on des clandestins acheminés en France ? Concernant l’asile, le problème aujourd’hui est que lorsqu’un demandeur d’asile est débouté après dix-huit mois ou deux ans de procédure, il a déjà eu tout le temps de s’organiser pour rester en France ! Les deux seules mesures proposées par Gérald Darmanin pour raccourcir les délais d’examen n’auront en réalité qu’un effet marginal.

Rien non plus sur le fait de sanctionner le fait même de séjourner en France de manière irrégulière, ce qui me parait pourtant le minimum dans un État de droit. Quant à la double peine, on ne peut pas se contenter d’en faire une mesure exceptionnelle car c’est justement la porte ouverte à toutes les exceptions. Cette « réforme profonde » de l’asile n’est donc à ce stade qu’une réformette.

En matière de sécurité, le renforcement des effectifs annoncés est-il à la hauteur ?

Il faut sortir d’une logique exclusivement dépensière et quantitative. Si vous multipliez les policiers et les gendarmes alors que les délinquants sont remis en liberté, vous ne stopperez pas la spirale de l’ensauvagement. Il faut non seulement des places de prison en plus, mais une réforme profonde de notre politique pénale, qui doit être recentrée sur les victimes.

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Bruno Retailleau : « Le pouvoir d’achat ne dépend pas de l’endettement de l’État, il dépend du travail »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de RTL.

Il est revenu sur le projet de loi sur le pouvoir d’achat, l’aide de rentrée, la mise en place de la carte vitale biométrique et le rachat des RTT.

Nous avons porté un message : le #pouvoirdachat ne dépend pas de l’endettement de l’État, il ne dépend pas des chèques, il dépend d’abord du #travail. @RTLFrance pic.twitter.com/lmBhezDk1f

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) August 3, 2022

Au Sénat, nous avons voulu recentrer l’aide de rentrée sur les bénéficiaires de la #primedactivité pour mieux rémunérer les travailleurs pauvres et encourager le #travail. @RTLFrance pic.twitter.com/yZDbmbDnh7

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) August 3, 2022

Il y a + de 7 millions de #cartesvitales en circulation en + qu’il n’y a de Français ! Nous avons voté la mise en place d’une #cartevitalebiométrique pour lutter contre la #fraudesociale. J’affirme ce matin sur @RTLFrance que cette disposition est une condition de notre vote. #LR pic.twitter.com/bNW6APmbEe

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) August 3, 2022

On ne peut avoir un modèle social généreux que si on travaille davantage. On ne peut pas être le pays qui travaille le moins et qui dépense le plus ! C’est la raison pour laquelle nous avons voté la pérennisation du rachat des #RTT. @RTLFrance pic.twitter.com/jV8JudwcKd

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) August 3, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Alexandre Vincendet, député du Rhône, a interpellé le ministre de l’Intérieur sur les violences urbaines à Lyon.

@AlexVincendet : “Lyon est désormais la 3ème ville la plus dangereuse de France. La preuve en est, des policiers ont violemment été attaqués à La Guillotière il y a quelques jours. Nos forces de l’ordre doivent être soutenus. Que comptez-vous faire?” #QAG pic.twitter.com/053z0XTdor

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) August 2, 2022

Meyer Habib, député des Français établis hors de France, a questionné la Première ministre sur la commémoration de l’attentat de la rue des Rosiers.

@Meyer_Habib : “Les terroristes qui ont tué des Français doivent être arrêtés, jugés ou neutralisés. En 2022, l’antisémitisme est toujours bien présent en France…” #QAG pic.twitter.com/OU0IkRzxxT

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) August 2, 2022

Pour finir, Hubert Brigand, député de Côte-d’Or, a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargée des Collectivités territoriales sur le cumul des mandats.

Hubert Brigand : “J’ai la chance d’être encore maire. Être maire permet d’être au plus près des citoyens, de leurs attentes. Pourtant, dans quelques jours, je vais devoir abandonner ce mandat. Pourquoi les maires seraient les seuls à ne pas pouvoir siéger à l’Assemblée?” #QAG pic.twitter.com/1WgmfE2HDY

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) August 2, 2022

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Eric Ciotti : « Monsieur Darmanin, ne tuez pas les Brigades du Tigre ! »

Le député LR des Alpes-Maritimes exhorte le ministre de l’Intérieur à renoncer à sa réforme prévoyant la réorganisation de la police judiciaire en de grandes entités départementales. Cela reviendrait à se priver d’un outil redoutable pour lutter contre la délinquance, déplore-t-il.

Il y a 115 ans, par un décret du 30 décembre 1907, Georges Clemenceau, chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur, créait sur conseils de Célestin Hennion, directeur de la Sûreté générale, les brigades régionales de police mobile, surnommées depuis les « Brigades du Tigre ». L’idée était simple : face à une délinquance et une criminalité en forte augmentation, et qui s’appuyait sur les progrès de la technique comme l’automobile pour s’organiser en réseaux, il fallait repenser radicalement le mode de fonctionnement de la police française en se débarrassant des structures administratives et des procédures archaïques.

Très vite les résultats sont là, et ils mettent un coup d’arrêt à la flambée du crime : 2695 arrestations – dont 65 meurtriers, 7 violeurs, 10 faux-monnayeurs, 283 escrocs et 193 cambrioleurs – sont réalisées en moins de deux ans. La police judiciaire moderne était née, elle s’est affirmée depuis comme une police d’élite et dont les résultats sont exemplaires.

C’est pourtant sur cette réussite, jamais démentie depuis comme peuvent en témoigner les taux d’élucidation élevés et l’immense professionnalisme des policiers de la « PJ », que le ministre de l’Intérieur actuel semble vouloir revenir.

Préfigurée dans le livre blanc de la sécurité intérieure publié le 16 novembre 2020, la réforme concernant l’organisation en directions départementales de la police nationale va disloquer la police judiciaire dans des entités départementales confuses et vastes.

L’objectif? Mettre fin au fonctionnement en « tuyaux d’orgue », c’est-à-dire diluer les différentes composantes des services de police (la sécurité et l’ordre publics, le renseignement territorial, la police aux frontières et la police judiciaire), dans des directions départementales de la police nationale.

Peu importe que les premières expérimentations menées dans quelques départements soient loin de faire l’unanimité.

Peu importe que le calendrier laisse penser à une réforme menée dans la précipitation, ce qui ne pourra que conduire à un échec.

Peu importe que plusieurs représentants de policiers et de magistrats tirent la sonnette d’alarme face à une réforme qui risque de détruire un formidable outil d’enquête pour le démantèlement de réseaux de criminels et de lutte contre la délinquance économique et financière.

Peu importe que cette réorganisation risque de diluer la police judiciaire dans des missions plus « visibles » médiatiquement et statistiquement, au détriment des gros dossiers d’enquêtes criminelles. En effet, en regroupant l’ensemble des effectifs de police d’un département sous une autorité unique, rien ne garantit à ce stade que des redéploiements au sein des services ne soient faits en fonction des priorités politiques du moment. Ceci ne pourra signifier que la mise de côté des dossiers complexes, longs à traiter et peu visibles politiquement. En clair : on risque de déshabiller Pierre pour habiller Jacques.

Or, la première mission de la police est d’interpeller ceux qui violent les lois, pour ensuite les déférer à la justice. Sans une police judiciaire efficace, qui a les moyens de son fonctionnement, cette mission ne serait remplie qu’à moitié.

Malgré tous ces éléments, la réforme est bel et bien sur les rails, avec une forme d’obstination de la conduire à marche forcée. Monsieur Darmanin veut sa réforme, mais celle-ci risque de déstabiliser profondément notre meilleur service d’investigation.

Il est vrai bien sûr que la filière investigation de notre police rencontre beaucoup de difficultés. En particulier, elle peine à attirer de nouveaux profils, notamment du fait de la complexification de la procédure et de la charge administrative des enquêtes, là où beaucoup de policiers aspirent plutôt à un travail de terrain. Ce n’est pourtant pas en démolissant un modèle éprouvé que nous remédierons à ces problèmes. La réforme voulue risque en revanche de fragiliser encore un peu plus cette filière stratégique pour notre sécurité intérieure.

Au contraire, plutôt que de vouloir la diluer, assumons la spécificité de notre police judiciaire, travaillons à rendre ses missions plus attractives et donnons-lui les moyens, dans chaque département, de fonctionner tout en assurant son autonomie. La criminalité organisée, contre laquelle elle a vocation à lutter, ne s’organise pas en structures administratives départementales. À l’ère d’internet, des grands trafics mondiaux, notamment de stupéfiants, ce serait une erreur lourde que d’enfermer notre police judiciaire dans des strates bureaucratiques abandonnées il y a plus d’un siècle.

Monsieur le Ministre, écoutez les professionnels de la police judiciaire et les magistrats. Écoutez les retours d’expérience dans les départements tests. Préservez notre police judiciaire qui fait depuis plus d’un siècle la fierté de notre pays.

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Aurélien Pradié : « Plus de dette, c’est moins de souveraineté »

Aurélien Pradié, secrétaire général de notre mouvement et député du Lot, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur le projet de loi sur le pouvoir d’achat, le rôle du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, la sécurité, l’augmentation du déficit public, la suppression de la redevance audiovisuel et l’élection du président de notre mouvement.

Projet de loi pouvoir d’achat : LR, assurance-vie de la macronie ? “Ce sont des pitreries. Quelle est notre mission, nous les députés LR ? Défendre les Français”, assure Aurélien Pradié. “Les députés du RN, ce sont des frustrés. Ils ont fait du bruit, ils n’ont rien obtenu” pic.twitter.com/y4UXiFMX22

— franceinfo (@franceinfo) August 2, 2022

Quels liens entre LR et la majorité ? “Je n’ai rien à voir avec le projet politique d’Emmanuel Macron”, se défend le député du Lot. “Je ne ferai jamais partie des députés qui font de la comédie. Les pitres, ça ne sert à rien à l’Assemblée.” pic.twitter.com/fYqb6k4z6d

— franceinfo (@franceinfo) August 2, 2022

Compromis ou compromission avec la majorité ? “C’est une position difficile pour Les Républicains, dit Aurélien Pradié qui cite “la sécurité, l’immigration”, comme sujets de divergence. “Gérald Darmanin a une grande bouche et des petits bras.” pic.twitter.com/BRFXnkb5D9

— franceinfo (@franceinfo) August 2, 2022

Ce gouvernement a-t-il “cramé la caisse” ? “Ce gouvernement a laissé filer la dette. Valérie Pécresse avait raison peut-être avant les autres”, pour Aurélien Pradié. “Aucune réforme structurelle n’a été faite depuis 5 ans. Plus de dette, c’est moins de souveraineté.” pic.twitter.com/o8xVE6Ql3e

— franceinfo (@franceinfo) August 2, 2022

Suppression de la redevance “Elle est une manière de redégager du pouvoir d’achat, mais j’ai un doute”, dit Aurélien Pradié. “Nous devons garantir des moyens nécessaires pour continuer à exister. Ce débat n’a pas eu lieu.”

https://t.co/cEwi3c61QM pic.twitter.com/3GC7exy3EM

— franceinfo (@franceinfo) August 2, 2022

Présidence des Républicains “C’est une décision que je suis en train de mûrir. Je l’annoncerai à la rentrée. Il faut tout changer chez Les Républicains”, dit Aurélien Pradié. “Je sais que c’est une aventure collective. C’est une responsabilité particulière.” pic.twitter.com/KVnpwVNVUd

— franceinfo (@franceinfo) August 2, 2022

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