Bruno Retailleau : « Je veux tout changer à droite »

Le candidat à la présidence de LR entend, s’il est élu, modifier le nom du parti et mener bataille contre la « gauche dure ».

Candidat à la présidence de LR, Bruno Retailleau dévoile son projet, à un mois du congrès qui doit désigner le nouveau chef du parti.

Si vous êtes élu président de LR, qu’est-ce qui changera ?

Si on se contente de ripoliner la façade du parti, on est morts. Il faut tout changer. La marque « Les Républicains » est morte. Je veux construire un parti populaire et patriote capable de rassembler tous les électeurs de droite. Pour cela, il faudra d’abord le rendre à ses militants. Si je suis élu, ils trancheront, par référendum interne, nos grandes orientations. Et nous travaillerons d’abord sur les idées, en renvoyant la question de la présidentielle après les européennes. Parce qu’incarner c’est bien, mais incarner quelque chose, c’est mieux. Les primaires ont été exclues de nos statuts et je ne compte pas les y remettre, ce sera donc à nos militants de choisir.

La droite de demain doit-elle être libérale, conservatrice, sociale ou populaire ?

Ce qu’elle ne doit pas être, c’est une synthèse molle. Je ne veux pas d’une droite à mi-temps. Mais ne nous perdons pas dans des querelles d’étiquettes. La droite doit, surtout, incarner une nouvelle espérance pour les Français qui voient la France dégringoler et se défigurer. Il lui faudra s’attaquer aux deux grandes angoisses françaises : celle du déclassement du niveau de vie des Français, et celle de la dépossession de leur mode de vie.

Que préconisez-vous ?

Pour retrouver le chemin de la prospérité, il faut dire la vérité : ce n’est pas avec des chèques en bois et de la dette que l’État fabriquera du pouvoir d’achat, mais par le travail qui seul permet d’augmenter les salaires. Oui, il faudra sortir des 35 heures par le référendum d’entreprise. Je proposerai la fusion des minima sociaux dans une allocation sociale unique capée à 75 % du smic pour assumer l’écart entre les revenus du travail et de l’assistance. Une allocation n’est pas un dû : la solidarité nationale doit se mériter.

Une « dépossession », c’est-à-dire ?

Nous vivons une crise de civilisation qui frappe d’abord les Français les plus modestes. Eux n’ont pas les moyens, comme Pap Ndiaye [ministre de l’Éducation nationale], de scolariser leurs enfants à l’École alsacienne, ni d’habiter à l’écart de la violence et de l’immigration incontrôlée. Notre État est devenu impuissant et notre nation, archipélisée, se disloque.

En quoi l’État est-il « impuissant » ?

Le pouvoir est en train de passer aux mains des juges. Donnons-nous les moyens de nous gouverner nous-mêmes. Au nom des libertés individuelles, des cours européennes ou constitutionnelles empêchent l’État de protéger les Français. Nous devrons donc modifier la Constitution pour créer un « bouclier constitutionnel » : dès lors qu’il s’agit de nos intérêts vitaux –sécurité, immigration, laïcité…– , la loi française ou la voix des Français, par le référendum, doit s’imposer sur toute autre décision, notamment de la CEDH ou de la Cour de justice européenne. Je souhaite aussi inscrire dans la Constitution une « charte de la sécurité et de l’ordre républicains », sur le modèle de la charte de l’environnement, pour garantir demain des mesures puissantes, comme la rétention de sûreté pour les terroristes ou l’instauration de peines minimales. Sans cela, même votées, ces mesures seraient aussitôt contredites par des jurisprudences. L’autre urgence, c’est de refaire notre nation.

Comment faire ?

La droite doit mener la bataille contre ceux qui veulent déconstruire notre civilisation : wokistes, islamo-gauchistes, communautaristes. Cette gauche dure, qui avance dans le ventre mou du « en même temps », est un danger pour la République. Face au parti de la déconstruction, la droite doit être celui de la reconstruction française autour d’un triptyque : transmission, assimilation et politique familiale. Défendre la transmission de nos valeurs suppose, par exemple, de promouvoir une école de l’exigence et de l’autorité où on célébrera les héros français, où la priorité sera donnée aux matières fondamentales et où une tenue uniforme interdira la prolifération des tenues religieuses. Face à l’immigration qui a bouleversé notre société, nous devons assimiler mieux, donc accueillir moins. Le séjour irrégulier doit redevenir un délit. On doit affirmer qu’un étranger entré illégalement sur notre territoire ne sera jamais régularisé, qu’un étranger condamné sera expulsé. Enfin, la droite doit porter une politique familiale, que Hollande et Macron se sont ingéniés à détricoter, parce qu’une société se structure d’abord par ses familles. Souveraineté de l’État et unité de la nation : voilà notre ligne. Voilà comment la droite peut s’attaquer aux racines du malheur français.

Si vous êtes élu, excluez-vous d’être candidat en 2027 ?

Que ce soit bien clair… je ne suis candidat qu’à une seule chose, tout changer à droite : parti, méthode, logiciel. Mon seul objectif est de redresser ma famille politique pour que le mieux placé puisse l’emporter en 2027.

IVG, mariage homosexuel… visant les conservateurs, Nicolas Sarkozy a déploré dans le JDD que les idées de la droite « soient caricaturées par des attitudes profondément réactionnaires »

C’est triste qu’un ancien président de droite reprenne les arguments de la gauche, qui a toujours cherché à nous tétaniser en nous caricaturant. Je rappelle que Nicolas Sarkozy avait promis d’abroger la loi Taubira. Ces questions touchent au fort intime de chacun et appellent donc des réponses prudentes lorsqu’il s’agit de légiférer.

Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy souhaitent une « alliance » avec LR. Pourquoi pas ?

Une alliance est impossible parce que nous n’avons pas les mêmes convictions. On n’est pas un président de droite quand on ne veut pas mettre fin au laisser aller migratoire, mais répartir les migrants dans les campagnes. Quant à son bilan économique, notre pays est le plus mal géré d’Europe, avec un double déficit, budgétaire et commercial, qui est abyssal.

Excluez-vous tout accord électoral avec Le Pen ou Zemmour ?

Oui, parce que je veux l’union de la droite par les électeurs, pas par les appareils. Mais je n’ostraciserai jamais ceux qui ont été déçus par nos lâchetés et nos reculs, et qui ont préféré voter Le Pen, Zemmour, Macron ou s’abstenir. Pour gagner, nous devrons trouver le point d’équilibre entre toutes les droites et assumer enfin nos convictions.

Qu’est-ce qui vous distingue d’une Giorgia Meloni en Italie ?

Je la jugerai à ses actes. J’étais stupéfait qu’on la juge avant même qu’elle ait commencé à agir.

Mélenchon pointe la « larbinisation » de LR, qui a refusé de s’associer à la motion de censure RN-Nupes…

J’ai une autre ambition pour LR que d’être la force d’appoint du macronisme ou le marchepied de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Quand nous déposerons une motion de censure, le gouvernement tombera. Mais ce sera en fonction de notre calendrier, car soyons lucides : nous ne sommes pas prêts à gouverner. Nous devons d’abord nous refonder, c’est le sens de ma candidature.

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Eric Ciotti : « Il faut dépenser moins pour dépenser mieux »

Éric Ciotti présente son programme économique dans le cadre du congrès de LR.

Le futur président du parti les Républicains sera désigné début décembre. Le député LR des Alpes-Maritimes et favori du scrutin, Éric Ciotti, détaille les grandes lignes de l’ambition économique qu’il veut pour la droite.

Vous aviez dit que votre programme économique collait à celui de François Fillon en 2017. Cela veut dire un programme d’austérité, promettre « du sang et des larmes » aux Français ?

Le présenter comme ça relève de la caricature. Je défends un programme de courage et de responsabilité : on ne pourra pas mentir indéfiniment aux Français en leur laissant croire qu’on peut vivre à crédit, en augmentant les allocations, les prestations sans contrepartie. On a un modèle qui a atteint ses limites, caractérisé par une bureaucratisation à l’extrême, par un niveau record des dépenses publiques et de l’endettement. Parallèlement, les services publics sont de moins en moins efficaces et ne répondent plus aux attentes de nos concitoyens. Extraordinaire paradoxe : plus on dépense, moins on est efficace ! Cet excès conduit à un endettement qui nous étrangle, et une augmentation des impôts qui pèse sur ceux qui travaillent. Je propose de débureaucratiser massivement l’économie, de baisser nos dépenses. LR doit être le parti de labaisse des impôts et de la revalorisation du travail.

Peut-on vraiment baisser drastiquement la dépense publique et améliorer le fonctionnement des services publics ?

Il faut dépenser moins pour dépenser mieux. Il y a dans les services publics une administration qui est devenue obèse. Sur 1,1 million de soignants, il y a 400 000 agents administratifs ! Par ailleurs, si on met de côté les services régaliens et de santé, on ne pourra pas remplacer toutes les personnes qui partent en retraite.

La question du pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations…

Les ménages subissent des prélèvements cumulatifs irresponsables : d’où ma proposition de supprimer les impôts de succession, qui constituent un véritable impôt sur la mort, et de supprimer les droits de donation favorisant d’ailleurs la mobilité du capital. Je veux enfin baisser l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes. L’État doit aussi prendre sa part dans la hausse des salaires par la baisse des cotisations salariales avec pour objectif de rapprocher le salaire net du salaire brut.

Sur la réforme des retraites, faut-il jouer sur la durée de cotisation ou reporter l’âge légal de départ ?

Je propose un système intermédiaire qui fait jouer les deux curseurs, et je laisse la liberté au futur retraité de choisir le système qui lui est le plus favorable. L’important, c’est qu’il faut travailler plus longtemps pour sauver notre système par répartition, sans quoi le niveau des retraites va s’effondrer : soit en fixant l’âge légal de départ en retraite à 65 ans, soit en portant la durée de cotisation de 43 à 45 ans. Pour ceux qui ont commencé à travailler très tôt, le curseur de la durée de cotisation sera le plus favorable. Mais quelqu’un qui a commencé tard a intérêt de jouer sur le curseur de l’âge légal à 65 ans. Je propose ce système mixte. Et il faudra par ailleurs opérer des ajustements supplémentaires avec la suppression des régimes spéciaux (pour ceux qui rentrent dans le système) et des mesures compensatrices pour les métiers les plus durs. La contrepartie de ces efforts, c’est que personne ne touchera de retraite en dessous du smic. Enfin, pour les Français qui le souhaitent, je suis favorable à l’intégration d’une dose de capitalisation.

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Vos députés sont mobilisés !

Le Gouvernement ayant engagé le 49-3 sur le vote du Projet de Loi de Finances et du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, trois motions de censure ont été déposées.

Nous n’avons pas voté les motions de censure de la NUPES et du RN, et nous l’assumons pleinement.

D’abord parce que nous savons depuis le premier jour qu’au sein de cette Assemblée le Gouvernement n’y dispose pas de majorité. Cela va le conduire à utiliser le 49-3 pour faire adopter ses principaux textes, a priori à 8 reprises d’ici à décembre pour faire passer l’ensemble de ses budgets, de même qu’en son temps Michel Rocard a usé de ce recours à l’article 49-3 à 28 reprises.

Déposer une motion de censure pour constater une absence de majorité revient à vouloir bloquer les institutions.

En les votant, nous ferions tomber le gouvernement, mais cela aboutirait très probablement à remplacer un gouvernement Borne 2 par un gouvernement Borne 3, puis Borne 4 la semaine suivante… Il n’y a là aucune utilité pour les Français.

Spéculer sur l’effondrement du pays est le calcul de ceux qui préfèrent le désordre, on l’a vu jusque dans l’hémicycle, ce n’est pas le nôtre. Donner encore plus à notre pays l’image d’un bateau à la dérive n’est pas l’intention du groupe Les Républicains.

Nous refusons, enfin, de nous associer à un assemblage hétéroclite piloté par M. Mélenchon et Mme Le Pen, un mariage de la carpe et du lapin qui n’a pour seule idée commune que de semer le désordre.

Loin de ces politiciens qui alimentent le chaos, nous sommes au travail, et nous sommes les seuls Députés de l’opposition à croire encore à la force du Parlement pour améliorer le quotidien des Français.

Si M. Macron s’obstine à ne pas écouter les oppositions, faudra-t-il alors dissoudre cette Assemblée pour en élire une autre ? Pourquoi pas. Mais quatre mois après les élections, et après 8 semaines seulement de travail effectif de cette Assemblée, nous pensons qu’il n’est pas sérieux de se poser cette question.

Il faut s’attaquer au désendettement du pays, mobiliser les Français autour d’un projet de reconquête de leur souveraineté industrielle et agricole, promouvoir la France du travail plutôt que des allocations, rebâtir notre souveraineté énergétique, et enfin restaurer l’autorité de l’État.

Sur tous ces sujets, la Droite est en première ligne. Il n’y a qu’elle qui propose et agit. Nous assumons fièrement d’avoir pour seul horizon l’intérêt national et pas de grotesques jeux partisans.

Le groupe des Députés « Les Républicains »

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Nos sénateurs interrogent le gouvernement

Ce mercredi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement, cinq sénateurs du groupe les Républicains ont interpellé l’exécutif.

Pour commencer, Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, a interpellé le ministre de la Justice sur le rapatriement des femmes et enfants de djihadistes de Syrie.

“Le gouvernement a changé de politique et décidé de rapatrier toutes les femmes djihadistes. Pourquoi ?” @RKaroutchi interroge le gouvernement. #QAG https://t.co/xYTnwIDgBl

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 26, 2022

Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne, a interrogé la ministre de la Culture sur le différend entre Canal + et TF1.

“Le rôle de l’Etat est d’assurer l’égalité entre les Français y compris dans l’accès à la télévision gratuite.” @JRHugonet interpelle le gvt sur l’arrêt de la diffusion de 5 chaînes de TF1 par Canal+. #QAG https://t.co/PQWrk6Xwln

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 26, 2022

Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, a questionné le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur les atteintes à la laïcité.

“Monsieur le Ministre, 313 atteintes à la laïcité, ce sont en réalité 313 violations de la loi !” @MaxBrisson interpelle le gvt sur la détresse des professeurs & chefs d’établissement face à l’entrisme islamiste à l’école. #QAG https://t.co/24cynb8MZu

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 26, 2022

Florence Lassarade, sénatrice de Gironde, a interpellé le ministre de la Santé et de la Prévention sur la crise des services de pédiatrie.

“En matière de mortalité infantile, nous sommes passés de la 7ème à la 25 ème place !” @flolassarade interpelle le gvt sur la dégradation des capacités d’accueil des services de pédiatrie. #QAG https://t.co/EqDgzs8NqC

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 26, 2022

Pour finir, Martine Berthet, sénatrice de Savoie, a interrogé le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports sur le chantier ferroviaire du Lyon-Turin.

“Quand comptez-vous confirmer officiellement le scénario retenu ?” @MartineBerthet interroge le gvt sur l’engagement de la France dans le chantier ferroviaire du Lyon-Turin. #QAG https://t.co/N5r2tytQut

— Républicains Sénat (@lesRep_Senat) October 26, 2022

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Aurélien Pradié : « La motion de censure ne règle pas le problème des salaires trop bas »

Aurélien Pradié, secrétaire général de notre mouvement et député du Lot, était l’invité de CNews.

Il est revenu sur l’exécution des OQTF, les centres de rétention, la motion de censure et la réforme des retraites.

Je ne voulais pas faire de commentaire politique tant que Lola n’avait pas été enterrée. C’est un principe auquel je tiendrai toujours. Respecter la douleur et la famille.

Aujourd’hui il faut des actes urgents. Sur l’exécution des OQTF, contre la culture de l’excuse permanente. pic.twitter.com/NJFFyNXbXX

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 26, 2022

Au Centre de rétention de Coquelles j’ai échangé avec les policiers. Ils ne veulent pas d’algécos supplémentaires!

Soyons sérieux sur ce sujet. L’impératif c’est la reconduite aux frontières. Pas l’augmentation des rétentions pour lesquelles nous n’aurons jamais assez de places. pic.twitter.com/zGajDKEOt5

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 26, 2022

La motion de censure ne règle pas le problème des pompes à essence, ni celui des salaires trop bas.

La droite que je défends répond aux problèmes des Français. Elle ne joue pas le cirque politique comme Marine Le Pen qui s’allie aux amis de Mélenchon. pic.twitter.com/1AG4KeXvA2

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 26, 2022

Lorsqu’on respecte l’effort et le travail, on ne peut pas dire à quelqu’un qui a commencé à 20 ans qu’il travaillera jusqu’à 65 ans.

Avant de demander des efforts aux Français qui travaillent dur, faisons le ménage dans nos aides sociales et nos dépenses publiques superflues. pic.twitter.com/DCBczMC3CT

— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) October 26, 2022

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Nos députés interrogent le gouvernement

Ce mardi après-midi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, trois députés du groupe les Républicains ont interpellés l’exécutif.

Pour commencer, Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, a interpellé la Première ministre sur la relation franco-allemande.

.@patrickhetzel “Entre Paris et Berlin, rien ne va plus… Les contentieux sont désormais nombreux. Vous nous dites que tout va bien, mais aujourd’hui, la position de la France est affaiblie. Sur la question énergétique, que dites-vous à nos concitoyens ? Rien…” #DirectAN pic.twitter.com/MdXSOh5coR

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 25, 2022

Stéphane Viry, député des Vosges, a questionné la Première ministre sur le prix des carburants.

.@ViryStephane : “Alors que notre pays sort laborieusement de la pénurie des carburants, les prix, eux, sont en train d’exploser. Les Français ont besoin de leur voiture pour aller travailler. Quelles mesures allez-vous prendre pour faire baisser les prix durablement ?” #DirectAN pic.twitter.com/bTvS7bkQw0

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 25, 2022

Pour finir, Josiane Corneloup, députée de Saône-et-Loire, a interrogé le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique sur le prix de l’énergie pour les entreprises.

.@J_Corneloup : “Nos TPE/PME sont au bord de la faillite. La France produit, grâce à son parc nucléaire unique en Europe, de l’électricité à 50€/MWh alors que nos entreprises payent 600/700 euros/MWh. Quel dispositif de protection comptez-vous mettre en place ?” #DirectAN pic.twitter.com/yES51qSMuN

— Députés Les Républicains (@Republicains_An) October 25, 2022

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Annie Genevard : « Les Républicains ont une colonne vertébrale et savent où ils habitent »

Notre présidente Annie Genevard était ce matin l’invitée d’Oriane Mancini dans « Bonjour Chez Vous » sur Public Sénat.

Elle a réaffirmé notre opposition au gouvernement et au président de la République. Hier, à l’Assemblée national, « nous n’avons pas fait échouer la censure mais nous nous sommes opposés à ceux pour lesquels les moyens importent peu pourvu qu’advienne le chaos ». Nous sommes le parti de l’ordre : l’opposition oui, la chienlit non.

Nous n’avons pas fait échouer la censure, nous nous sommes opposés à ceux pour lesquels les moyens importent peu pourvu qu’advienne le chaos. #BonjourChezVous pic.twitter.com/bjp0nXFWiK

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) October 25, 2022

Par ailleurs, « rejoindre la majorité n’aurait pas de sens » parce que « ce serait valider un budget irresponsable, valider une politique migratoire laxiste, valider les défaillances de l’école… »

Rejoindre la majorité, ce serait valider un budget irresponsable, valider une politique migratoire laxiste, valider les défaillances de l’école… : rejoindre la majorité n’aurait aucun sens ! #BonjourChezVous pic.twitter.com/Z06Uupa7R9

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) October 25, 2022

Nous n’avons pas de querelles de ligne, notre stratégie est claire, « nous n’avons jamais varié sur nos fondamentaux : politique énergétique, retraite, immigration… ». Ainsi, « les Républicains ont une colonne vertébrale et savent où ils habitent ».

Nous n’avons jamais varié sur nos fondamentaux : politique énergétique, retraite, immigration… @lesRepublicains ont une colonne vertébrale et savent où ils habitent. #BonjourChezVous pic.twitter.com/SUIBsmglCY

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) October 25, 2022

Pour nous, « Edouard Philippe, c’est Emmanuel Macron ». En Effet, « il est comptable du bilan du premier quinquennat : gilets jaunes, 80 km/h, explosion des dépenses publiques… ».

Edouard Philippe, c’est Emmanuel Macron, il est comptable du bilan du premier quinquennat : gilets jaunes, 80 km/h, explosion des dépenses publiques… #BonjourChezVous pic.twitter.com/1f0bIYq2z6

— Annie Genevard (@AnnieGenevard) October 25, 2022

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Discours d’Olivier Marleix lors de la discussion générale suite au dépôt de 2 motions de censure

Madame la Présidente,
Madame la Première ministre,

1. Aujourd’hui, deux motions de censure ont été déposées. Pourquoi ? Parce que faute de pouvoir faire adopter votre budget par l’Assemblée nationale, vous avez été contrainte d’engager la responsabilité de votre gouvernement.

La loi de finances, ce sont des choix. Et malgré notre volonté de permettre au pays d’avancer, nous ne partageons pas vos choix.

Nous ne partageons pas votre recours systématique à la dette. Vous n’aimez pas que l’on vous rappelle les chiffres, mais la réalité dépasse l’entendement. En 2023, l’État dépensera 500 milliards d’euros, alors qu’il n’encaissera que 345 milliards de recettes. Le déficit de votre budget atteint donc 155 Mds d’euros, c’est-à-dire qu’un tiers de la dépense de l’Etat est financé par de la dette. Le stock de dette dépassera lui les 3000 Mds€.

La crise de la dette menace, fait courir les risques que l’on connaît sur la France et l’épargne des Français, mais vous, vous n’en tenez aucun compte.

Nous ne partageons pas vos choix de fiscalité. Vous méprisez le travail, qui est la valeur essentielle du lien social. Vous ne prévoyez rien pour cette classe moyenne accablée d’impôts de toutes sortes, qui prend son véhicule pour aller travailler, qui cherche à accéder à la propriété mais se voit refuser les crédits, qui peu à peu ne voit plus le bénéfice de son travail.

Nous ne comprenons pas, enfin, votre absence de détermination face à la crise de l’énergie : depuis de trop longues semaines, des dizaines de milliers d’entreprises de toutes tailles (des boulangeries, des artisans, des entreprises industrielles) sont au bord de la faillite vue l’explosion de leurs factures d’électricité ou de gaz, mais vous n’agissez pas.
« Ne signez rien », disait le Président de la République aux entreprises le 23 septembre dernier. Un mois plus tard, nous sommes le 24 octobre, qu’avez-vous à leur dire ?

Pour toutes ces raisons, il nous est impossible d’adopter cette première partie de votre budget.

Nous avons pourtant formulé des propositions mais vous n’écoutez pas !

Nous avons proposé sans relâche d’amender ce budget, avec un plan de réduction de la dépense publique en supprimant les doublons administratifs ; mais aussi des propositions concrètes pour améliorer le pouvoir d’achat des Français :

– permettre à tous les Français d’entreprendre la rénovation énergétique de leur logement en remplaçant le dispositif MaPrimeRenov’, qui ne marche pas, par un crédit d’impôt ;
– limiter leurs dépenses de carburant en supprimant la taxe sur la taxe ;
– alléger la fiscalité de nos PME en baissant pour elles le taux d’IS de 15 à 10%.
– Vous n’avez rien repris de substantiel.

Des lors ce gouvernement issu d’une majorité plus que relative n’a en effet pas d’autre choix que d’employer le 49-3. Vous l’avez déjà utilisé à deux reprises et vous serez probablement contrainte de l’employer encore quatre ou cinq fois d’ici le mois de décembre.

2. Une motion de censure sert à constater que le gouvernement ne dispose pas de majorité. Ce n’est pas une surprise : nous le savons tous depuis le premier jour. Ainsi en ont décidé les Français qui ont volontairement placé le Président réélu en face d’une Assemblée dans laquelle il n’a pas la majorité.

Soyons clairs : nous ne nous associerons pas à la France insoumise et au RN et ne voterons pas ces motions de censure.

A quoi cela conduirait-il ? En les votant, nous ferions tomber le gouvernement, mais cela aboutirait très probablement à remplacer un gouvernement Borne 2 par un gouvernement Borne 3, puis Borne 4 la semaine suivante… Il n’y a là – au-delà d’un bref moment de satisfaction d’opposant – aucune utilité pour les Français.

Bien sûr, il y a sur les bancs autour de vous, Mme la Première ministre, des candidats pour vous remplacer (je ne citerai pas les noms…), mais si c’est pour faire la même politique, je n’en vois pas non plus l’utilité pour les Français.

Faudrait-il faire tomber ce gouvernement parce qu’il y aurait dans cette Assemblée une autre majorité possible ? A partir d’une autre « combinaison » politique, comme le régime des partis le pratiquait avec délice sous la IVème République ? Là encore, je n’en vois pas. La convergence des extrêmes à l’œuvre aujourd’hui, n’a pas je l’imagine pour projet de nous proposer une alternative de gouvernement commune.

Faudra-t-il alors dissoudre cette Assemblée pour en élire une autre ? Peut-être. Mais quatre mois après les élections, et après 8 semaines seulement de travail effectif de cette Assemblée, je pense qu’il est un peu tôt pour se poser la question.

Donner encore d’avantage de notre pays l’image d’un bateau à la dérive n’est pas l’intention du groupe les Républicains.

Spéculer sur l’effondrement du pays est le calcul de ceux qui préfèrent le désordre, on l’a vu jusque dans cet hémicycle, ce n’est pas le notre.

Notre responsabilité est de ne pas ajouter une instabilité politique qui paralyserait le pays à l’inflation et à la récession que les Français doivent affronter.

Ces motions de censure, Mme la Première ministre, aujourd’hui, personne n’y croit donc vraiment, à commencer par ceux qui les ont déposées. Mais soyons clairs, nous n’hésiterons pas à en déposer une nous-mêmes si les circonstances l’exigent.

Essayons donc d’abord respecter le vote des Français :

– Pour M. Macron et votre gouvernement cela veut dire plus d’écoute des oppositions.
– Pour les oppositions, cela signifie préférer être utiles aux Français plutôt qu’alimenter le désordre en espérant indéfiniment rejouer je ne sais quel match perdu…

3. Le temps presse, Mme la Première ministre. Allez dire au Président de la République, que le 49-3 n’est pas une solution durable pour ce pays, qui a besoin d’être rassemblé, et non fracturé.

On a trop souvent l’impression que le Président ne voit pas la déliquescence de notre pays, qu’il ferme les yeux sur le quotidien des Français, sur ce qu’ils ressentent et ce qui les indigne.

Vous devez comprendre que les Français s’indignent qu’une enfant de 12 ans soit sauvagement assassinée au cœur de Paris par une femme qui aurait dû être expulsée ;

Vous devez comprendre qu’ils ne supportent plus de voir l’autorité des forces de l’ordre bafouée par des voyous qui refusent d’obtempérer quand ils ne les agressent pas ;

Vous devez comprendre qu’une société dans laquelle les écarts de salaire vont de 1 à 300 court le risque de se déliter.

Vous devez comprendre que les Français qui ont des fins de mois difficiles ne supportent plus que l’argent de la solidarité soit distribué à des gens qui parfois n’ont jamais cotisé.

A ne pas les comprendre, vous nourrissez la colère des Français. Ne jouez pas avec ces colères. Ne les laissez pas prospérer. Vous aviez le projet de renouveler la démocratie française – vous la laissez se décomposer.

Puisque vous n’êtes plus majoritaires, ayez l’humilité d’entendre ceux qui ne ressentent pas les choses comme vous. Ne laissez pas s’installer l’idée qu’au fond, il n’y aurait rien d’autre à faire pour améliorer le quotidien des Français et l’avenir de leurs enfants. C’est ce que vous faites quand vous leur dénier le droit de s’indigner !

Oui, il y a des majorités possibles dans cette Assemblée.
Le pays n’est pas condamné au blocage. N’essayez pas d’installer cette idée pour renvoyer la faute sur les autres.

Attaquez-vous – enfin – au désendettement du pays. Notre pays va à la ruine. Engagez dès maintenant un plan radical de désendettement et vous aurez une majorité,

Mobilisez les Français autour d’un projet de reconquête de leur souveraineté industrielle et agricole.

La France du travail plutôt que des allocations : j’ai cru comprendre qu’à gauche comme à droite nous étions désormais nombreux à considérer que c’est la seule voie pour reconstruire notre cohésion nationale !

Attelez-vous à rebâtir notre souveraineté énergétique. Il est impensable que ce pays, qui a tant investi dans ses centrales nucléaires du général De Gaulle à Nicolas Sarkozy, se retrouve aujourd’hui menacé par des coupures électriques de grande ampleur cet hiver. Il faut investir d’urgence et massivement dans le nucléaire ; Qu’attendez-vous ?

Battez-vous, enfin, pour restaurer l’autorité de l’Etat. La situation se dégrade année après année : le Président Macron promettait d’exécuter 100 % des Obligations de quitter le territoire Français. Vous en êtes à moins de 6 %… ça vous laisse de la marge !
Et quand un étranger commet une infraction, il doit être expulsé. Si vous n’avez pas d’idées, nous vous en fournirons le 1er décembre à l’ordre du jour de notre Assemblée !

Sur l’immigration, sur la sécurité, sur l’autorité de l’Etat, vous aurez une majorité à l’Assemblée nationale si vraiment vous passez de la parole aux actes.

*Madame la Première ministre, à Droite, nous respectons les institutions, nous ne sommes pas de ceux qui veulent le désordre. Nous respectons le résultat du suffrage même quand il nous déplait. Cela s’appelle la démocratie. Alors écoutez-nous.
Cessez de fracturer le pays pour faire perdurer un face-à-face stérile avec les extrêmes. Notre grand œuvre – à tous – ce doit être de renouer avec cette cohésion nationale aujourd’hui en perdition. Dites au « maitre des horloges » que le temps presse, que la France n’a plus de temps à perdre.

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Bruno Retailleau : « Pour déposer et voter une motion de censure, il faut pouvoir en assumer les conséquences »

Bruno Retailleau, président du groupe les Républicains au Sénat et sénateur de Vendée, était l’invité de France Info.

Il est revenu sur le vote de la motion de censure à l’Assemblée nationale, le meurtre de Lola, l’électiuon à la présidence de notre mouvement et le respect des OQTF.

“Le vote d’une motion de censure, ce serait une dissolution ou à nouveau une majorité macroniste à l’Assemblée et nous n’aurons pas avancé d’un iota”, insiste Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sénateur de la Vendée pic.twitter.com/mbPMO9XrtS

— franceinfo (@franceinfo) October 25, 2022

Meurtre de Lola : “Le rôle de l’Etat est de protéger les Français (…) La démocratie, c’est aussi rendre des comptes”, continue Bruno Retailleau pic.twitter.com/dM4HDO1VAR

— franceinfo (@franceinfo) October 25, 2022

“On a perdu dix millions d’électeurs entre 2007 et aujourd’hui : il faudra faire un inventaire, nous les avons déçus” “Nous ne sommes pas Macron-compatibles”, martèle Bruno Retailleau pic.twitter.com/JwK2KevNyq

— franceinfo (@franceinfo) October 25, 2022

Respect des OQTF : “Il faut assumer le bras de fer avec les pays, notamment du Maghreb, qui ne donnent pas de laissez-passez consulaire, sinon, on leur fait payer une facture”, explique Bruno Retailleau, qui évoque la réduction de l’aide humanitaire et la délivrance de visas pic.twitter.com/77wwAV86iE

— franceinfo (@franceinfo) October 25, 2022

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